Mission 027 SG10 (P3X974)

Sujet: Mission 027 SG10 (P3X974) Dim 1 Mar 2009 - 15:01

SG10 se retrouva à l'heure prévue dans la salle d'embarquement.

Pour la plupart d'entre eux, c'était la première fois qu'ils pouvaient voir la porte en vrai.
Ce cercle sombre était impressionnant de taille et d'aspect, ses tons mats luisant néanmoins de reflets coupés, comme floutés.

Leur Malp les attendait dans la salle et quelques soldats étaient en factions aux quatre coins du hangar. L'un d'entre eux tendit la télécommande du robot au groupe, ne se souciant guère de qui s'en saisirait, puis arriva le professeur Schlump.

Il passa le sas pour s'approcher de SG10, un peu essoufflé !

" Attendez ! Avec votre empressement, nous avons oublié un détail de première importance !

Il leur remis alors à chacun un petit brassard muni d'une télécommande.

" Ceci est votre télécommande de retour. Sans elle nous n'ouvrirons pas l'iris et vous serez désintégrés contre lui à votre arrivée. Veillez donc à saisir votre code AVANT de passer la porte !
Pour des raisons de simplification pour votre tout premier voyage, votre code sera le 3974410. 3 et 974 pour les coordonnées de la planète, 4 pour le nombre de membres de votre équipe, et 10 pour son numéro !

Ah, et nous attendons votre premier rapport, au minimum par vidéoconférence, dans 24H précises. Nous aviserons ensuite...

Bon voyage et bonne chance ! "

Il s'éloigna alors et la cabine de contrôle commença à décompter les chevrons de la porte.
L'anneau s'était mis à tourner et une légère brume s'en échappa, pendant que le son lourd et métallique caractéristique de l'objet retentissait dans le hall d'embarquement.

Soudain la vague d'activation apparu devant les yeux émerveillés et quelques peu effrayés des membres de SG10 - la stupeur étant telle qu'ils en furent déséquilibrés -.

Vint alors le moment de passer la porte, accompagné par le Malp que l'un d'entre eux guidait.

Là, un nouveau choc ! Ils avaient maintenant l'impression d'être sur un grand huit, l'accélération et les virages étant trois fois plus impressionnant. Ils n'avaient pas l'impression d'avoir à respirer, mais les sensations étaient néanmoins bien présentes !
Le voyage sembla durer plusieurs dizaines de secondes avant que chaque membre se retrouve littéralement craché de l'anneau, tombant au sol et dévalant l'escalier devant eux sans pouvoir se rattraper !
Le Malp, quant à lui, sortit bien gentiment de la porte en restant stationné sur le petit palier qui faisait front à la stargate.

Il faisait effectivement très froid ici, mais les premières lueurs de l'aube étaient visibles à l'horizon : le jour ne tarderait donc plus à se lever.

Bien que le paysage pouvait rappeler quelque lieu terrestre, il y avait là quelque chose de différent, sans doute déjà dû aux stèles qui entouraient la porte, celle-ci se trouvant au cœur d'une petite vallée encaissée.
Elle était en effet entourée de huit grandes stèles de pierre, recouvertes de symboles, placées en cercle régulier autour de l'édifice. Chacune lui était distante d'une cinquantaine de mètres environs. La première à leur faire face était la plus visible et sa silhouette s'élevait à au moins quinze mètres de haut.
Entre celle-ci et la porte, le DHD coupait le chemin, à coté duquel se trouvait une charrette de bois qui était apparemment prévue pour être tractée par des bestiaux, peut-être des chevaux, et sur laquelle il y avait de la terre et des gravas.

En fait, en regardant bien, le promontoire de la porte venait visiblement seulement d'être dégagé pour laisser réapparaître les escaliers. Ceux-là même dont l'équipe se serait bien passée pour s'éviter quelques contusions.

Aucune trace de la mini sonde aux alentours...

Invité

>>> Salle de briefing

Aelia s’était préparée comme une gamine qui se prépare pour aller en vacance. Elle avait les mains qui tremblaient, elle était euphorique. Son corps semblait flotter, ses sens étaient comme anesthésiés et exacerbés en même temps. Elle se déplaçait dans un monde flou et net en même temps. Elle ne réalisait que maintenant de ce qui allait se passer. Elle essaya de s’imaginer ce qu’elle ressentirait une fois passée dans l’anneau. Allait-elle avoir mal ? Elle ne l’espérait pas… Elle détestait avoir mal, et elle détestait ce qu’elle ne connaissait pas. Concernant la porte, elle n’avait pas envie d’y aller et elle avait envie en même temps. Son cœur s’affolait depuis quelques minutes déjà. Elle avait envie de déjà être sur la planète, avoir déjà passé la porte. Comme lorsqu’on a envie d’être le lendemain d’un rendez-vous médical où on sait qu’on va avoir droit au vaccin ou à un examen douloureux ou humiliant. Là, c’était pareil. Mais le sentiment d’impatience qu’ont les enfants avant Noël déformait toutes ses pensées. Elle était très tendue. Elle se prépara très rapidement et passa en revue son matériel deux ou trois fois de suites, ressortit tout, remit tout … Ainsi au moins deux fois. Elle avait l’impression qu’elle allait jouer une pièce de théâtre devant des millions de gens, qu’il ne fallait rien oublier sinon ce serait la panique sur scène. Il fallait qu’elle retienne son texte, qu’elle contienne son trac et qu’elle fasse bonne figure devant tout le monde.
Dans sa vie, elle n’avait jamais rien fait d’extraordinaire. Elle n’avait même jamais pensée faire partie d’une histoire digne d’un film.

Elle était de celles qui sont tout devant en classe, qui lèvent le doigt à chaque fois. Elle était de celles qui ont une famille normale, stable. Elle était de celles qui rêvent dans leurs lits à 3heures du matin de châteaux, de vaisseaux spatiales, de princes charmants… Elle était de celles qui devenue grandes, avaient décidées de plus rien espérer de neuf, d’extraordinaire ou de nouveau. Elle était de celles qui se ratatinent devant un écran, s’étouffant sous les études et le travail tout en étant feignantes le reste du temps. Elle était de celles qui se savent anti-héros et qui jamais n’auraient pu être le personnage principal d’un grand film hollywoodien. Elle était de celles qui sont spectatrices et qui regardent les gens exceptionnels grimper les échelons de la réussite, tandis qu’elles ont décidées de rester dans leurs coins à faire ce qu’elles ont toujours prévus de faire, pour se rassurer… Mais depuis quelques jours elle était sortie de cette catégorie, sans même s’en être rendue compte elle était rentrée dans une entreprise incroyable, dont elle ne mesurait que maintenant l’importance et les enjeux. Elle était devenue la représentante de sa population alors que jamais elle ne s’était sentie intégrée à celle-ci.

Elle s’observa dans une glace. Avec cet équipement, elle était bien loin des belles militaires que l’on voit dans les films. Avec le gilet tactique cintré et très fin pour faire ressortir leurs hanches et leurs seins. Elle avait due s’attacher les cheveux, elle détestait ça. Mais elle ne voulait en aucun cas s’handicapait et risquer de perdre ses coéquipiers à cause d’une simple question d’aisance superficielle. Elle était prête.
Elle se rendit compte que sa raison voulait encore qu’elle vérifie son matériel. Pourquoi ? Elle voulait peut être ne jamais partir, rester là à vérifier… Non, il fallait qu’elle y aille. Elle sortit des vestiaires et traversa le couloir. Avec ses rangers elle avait une démarche de mastodonte. Elle vibrait à chaque pas et elle entendait le gros « boum » qu’elle produisait. Elle n’avait jamais fait attention à ce bruit au par avant. Elle devait plus l’entendre maintenant qu’elle les portaient, elle. Il était impressionnant de voir à quel point la perception change selon le point de vue direct et indirect. Elle sentait à présent toute la lourdeur de son équipement et comprenait l’aspect lourdingue des soldats. Elle arriva en salle de commande.

Elle leva la tête et considéra la porte. Une immensité grandiose. Elle perdit un peu l’équilibre avec la tête ainsi levée et avait du mal à avancer en ligne droite. Après avoir manqué de tomber, elle décida de faire attention à où elle marchait. Elle s’arrêta devant l’anneau.
Elle n’avait même pas fait attention aux gens présents dans la salle. Pour l’instant, elle s’en fichait totalement. Tout ce qui lui importait, c’était « ça ».
Il était tellement réel et pourtant, ses yeux refusaient d’admettre sa réalité. Comme lorsqu’on regarde une illusion d’optique et qu’elle se casse. S’en suit une sorte de panique au niveau du regard. Elle était subjuguée par tant d’ingéniosité. Comme hypnotisait par l’anneau, plus rien ne lui parvenait aux oreilles qu’un long bruissement sourd et lourd, comme un moteur d’avion. Ses sens entiers étaient tournés vers la porte et même ses épaules avaient arrêtées de lui faire mal à cause du poids de ses affaires. Son cerveau avait donné la priorité à ce qu’elle était entrain de découvrir.

Elle fut réveillée par le mathématicien qui vint leur donner les télécommandes. Aelia focalisa toute son attention sur lui. En effet, elle ne voulait en aucun cas rester coincer sur cette planète si ça venait à mal tourner. Il fallait qu’elle retienne cette suite de chiffre… He mince ! Elle n’était vraiment pas douée pour retenir les chiffres. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle avait préférée s’orienter vers les langues. Elle décida de se le répéter plusieurs fois dans sa tête à fin de bien l’y encrer.

*3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410…*

Puis l’anneau commença à tourner. C’était à couper le souffle. D’après ce qu’elle avait lue sur la porte, le SGC ne donnait simplement que de l’énergie à la porte, le reste c’était elle qui le faisait. Les chevrons s’enclenchaient rapidement, trop rapidement. Mais Aelia aurait certainement, en tout cas elle l’espérait, d’autres occasions pour le voir. Le bruit était très intéressant aussi. Comme une machine mais le frottement était presque mélodieux. Son euphorie primaire avait ainsi laissée la place à l’adrénaline qui la droguait petit à petit. Ne sentant presque plus son corps. Enfin vint la vague d’activation. Par réflexe Aelia sursauta et se recula. Mais ses sens étaient tellement anesthésiés qu’elle ne reçut la décharge de peur qu’après et durant un temps relativement long. Les informations lui parvenaient au ralentit. De la même manière qu’on perçoit les choses lors d’une très lourde fatigue.

*3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410…*

Vint le moment de s’avancer là dedans. Ses pas étaient lourds et mal calibrés. Elle sentait les autres d’elle aussi anxieux ce qui ne fit que raviver sa peur. Elle marchait sur le ponton de métal et n’aimait pas du tout ça. Elle avait l’impression d’entendre les « clac clac clac » caractéristiques des montagnes russes. Ces claquements indiquant la montée lui rappelait la lenteur du moment. Elle voyait le haut de la montagne russe. Ce dont elle avait le plus peur était de monter, non pas de descendre. Cette pression qui monte, monte, monte…

*3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410…*

Elle ferma les yeux et fit un pas à l’intérieur de ce qui ressemblait à un liquide bleu. L’impression de se fit pas attendre. Elle avançait sans même marcher, elle avançait, très vite mais sans sentir de vents contre son visage. A ce moment, elle se serait crut dans un rêve. Un vraiment très mauvais rêve où on chute interminablement ne sentant que l’angoisse de tomber de très haut. Elle était secouée dans tout les sens. Elle ne réussit pas à raidir ses membres, car elle ne savait pas comment faire. Comme une poupée de chiffon elle décida de se laisser bercer par tout ça. Ça la dépassait, et ça faisait peur. Elle qui d’habitude avait un contrôle presque universel sur tout ce qu’elle faisait, ses relations, ses discussions, faire à manger, même ses besoins elle les contrôlait. Mais tout ça, ça la réveillait. Elle n’était plus dans sa bulle protectrice, chaude, confortable, ennuyeuse… Elle vivait ses tripes, ressentait chaque millimètre de son corps comme si une décharge électrique alimentait chaque nerf de son corps. Elle voulait que tout se termine très vite. Peut être qu’avec le temps elle apprendrait à apprivoiser ce passage, mais pour l’instant, il fallait faire son possible pour ne pas penser à tout ça.

*3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410…*

Finalement l’air revint violemment sur son visage. Alors qu’elle recommençait à sentir ses membres encrés dans la réalité. Elle réalisa que ses pieds ne touchaient plus du tout terre. Une très faible lueur réussit à percer à travers ses paupières. Elle était de l’autre côté. Enfin libérée. Ou presque… Son ventre était empli du tourment qu’il venait de subir. Aelia avait l’impression qu’il tournoyait encore à l’intérieur d’elle. Finalement le contact du sol la réveilla. Elle ouvrit les yeux et eut le temps de voir une marche s’approchait de son visage pour lever ses mains à fin de se protéger. Elle roula encore sur quelques mètres et termina sur le dos.
Elle avait fermée les yeux durant la chute. Elle avait ses bras sur sa tête et respirait très vite et de manière saccadée. Sa tête était totalement vide. Seul résonnait :

*3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410 3974410…*

Elle stoppa enfin le flot de chiffres et écouta. Ses coéquipiers tombèrent dans un bruit sourd de sac à patates qu’on balance au fond d’un camion. Puis vint un très court silence. Il fallait qu’elle reste allongée quelques secondes. Qu’elle vérifie que tous ses membres étaient là. Ses bras, OK. Ses jambes, OK… Ouf… Rien n’avait été égaré en route. Elle calma sa respiration.
A travers sa poitrine, son corps était en panique totale. Il ne savait pas ce qui s’était passé. La jeune femme se força à respirer très lentement pour calmer son rythme cardiaque. Son ventre s’était un peu calmé mais persistait une sensation désagréable de nausées. He merde ! Elle avait grignotait juste avant de se préparer. Un ventre vide aurait mieux valut pour ce genre de voyage. Qu’elle était idiote. Un voyage dans l’espace ce n’était pas du tout repos. Elle tenta de se mettre assise mais elle avait un peu vite oubliée tous ce qu’elle portait. Elle se leva de quelques centimètres et retomba mollement sur le sol. Elle respira un grand coup et décida d’y aller par étape.
Elle recula ses coudes à fin de déjà entamer son levé. Puis elle replia ses genoux et poussa sur ces coudes. Elle déplia ses bras et se retrouva assise. Elle souffla. Elle se pencha en avant et se leva enfin. Elle manqua de perdre l’équilibre mais se rattrapa de justesse. Elle se tenait le ventre. En effet, ce dernier voulait se débarrasser de ce qu’elle avait mangée une heure plus tôt. Il n’en était pas question ! Alors que doucement, tout remonta dans sa gorge, elle bloqua le flux et le ravala avec une grimace affreuse. Elle prit sa gourde et but une gorgée pour faire passer le goût. Dans sa bouche se mélangeait le goût de vomi, de dentifrice et de plastique. Cette dernière odeur devait être due au goût que prenait l’eau ainsi conservée dans la gourde. Quelle poisse… Elle releva la tête et considéra les autres. Elle lança un :

« Ca va ? »

Mal assuré et mal remit de tous ce qu’elle avait vécue quelques secondes au par avant. Elle s’essuya le front et fut soudain frappée par le froid environnant. Si son corps était chaud, bouillonnant à cause de tout ce qu’elle venait de ressentir, sa peau commençait à glacée. Il fallait bouger, parler. Elle se frotta les mains et se tourna vers les stèles. Elle fronça les sourcils et observa leurs dispositions. Elle posa aussi ses yeux sur la charrette et chercha la sonde des yeux. Elle sourit discrètement, les habitant d’un village voisin l’ont certainement prit pour regarder ce que c’était. Quelle bouleversement technologique ça devait être. Elle sortit un carnet de notes et écrivit :

Récentes activités | Déblayement des escaliers de la porte ?

Elle rangea ses notes. Elle aurait certainement encore le temps de tout noter, et puis il fallait se mettre en route et prendre contact avec cette civilisation. Ca y est, son sang recommençait à bouillonner, son euphorie revenait et calmait son ventre. Elle était de nouveau toute excitée de ce voyage. Elle était impatiente, c’était Noël, les cadeaux étaient tout autour du sapin, elle attendait le signal de ses parents pour pouvoir les ouvrir…

Invité

Salle de briefing

Alice resta de longues minutes devant un miroir dans l'armurerie. Elle laissa ses yeux glisser le long de son équipement et de sa tenue. Elle ferma les yeux et savoura la sensation tellement familière du poids de tout cet attirail ... Elle savait qu'il fallait qu'elle s'accroche à tout ce qu'elle connaissait. Dans ce nouvel environnement, elle ignorait tout... Et bientôt, elle allait passer la porte. La seule chose qui pouvait l'aider à se sentir un peu moins nerveuse était cette impression de ne pas aller totalement dans l'inconnu. Elle caressa du bout des doigts la crosse de son M16. Son ventre se noua un peu plus au contact froid ... Aurait-elle à s'en servir lors de cette première mission ? Elle ouvrit les yeux et chassa immédiatement cette pensée de son esprit. Il fallait qu'elle soit vigilante, présente et non perdue dans un questionnement sans importance. Alice se retourna vers son casier et posa la main sur le cadenas, sur le point de fermer la porte. Elle allait passer la Porte pour la première fois et, en plus, se retrouver à la tête d'une équipe entière ! Elle frissonna et sortit une vieille photo abimée de sa poche. Elle la déposa doucement dans le casier qu'elle referma, tout aussi délicatement.

Elle marcha à travers les couloirs dans un état second. L'anxiété mêlée à son excitation lui donnait envie de vomir. Elle n'osait croire qu'elle était ici, à marcher dans ces couloirs froids. Elle revit tout son entraînement en accéléré. Revoir Louis Hartman dans sa tête la fit sourire. Elle ferait n'importe quoi pour revoir ce sadique misogyne et un rien nerveux plutôt que de marcher ainsi vers la porte. Alice se secoua, devant la porte qui lui permettrait d'entrer dans la salle d'embarquement. Inutile de paniquer, de penser à des choses aussi stupides. Elle était entrainée et avait suffisamment d'expérience pour pouvoir faire face à de nombreuses situations. Alice poussa donc la porte et entra ...

Dés qu'elle posa un pied dans la salle d'embarquement, elle tenta d'afficher un masque de confiance en soi et de sûreté. Elle savait tout de même que n'importe qui s'attarderait sur son visage comprendrait immédiatement qu'elle était morte de peur ... Et c'est à ce moment précis qu'elle la vit. L'anneau en métal se tenait devant elle. La silhouette d'Alice faisait qu'elle se sentait souvent petite ou fragile face à d'autres militaires, mais jamais elle ne s'était sentie aussi ridicule ... Sa photo ressurgit dans sa tête. Oui, c'était ça, elle se retrouvait comme une gamine devant un truc inconnu. Elle s'avança vers la passerelle en fer, les yeux toujours rivés sur la Porte. Elle aurait aimé avoir un être cher près d'elle. Son père ... même son frère. Ce frère qu'elle n'avait pas vu depuis si longtemps mais qui lui manquait tellement ... Elle leva la tête vers le sommet de la porte, la bouche légèrement entrouverte. Toute peur l'avait fuie. Elle ne faisait qu'admirer, oubliant jusqu'au passage qu'elle aurait bientôt à faire.

Un soldat tendit la télécommande du robot vers eux. Alice la prit mais se sentit aussi mal à l'aise avec. Elle regarda le MALP puis soupira. Elle avait l'imbécile qui avait tendu le bras, la télécommande lui revenait. Elle se tourna néanmoins vers Edmund et lui adressa un léger sourire.

"Faire joujou avec une voiture télécommandée te ferait plaisir ?"

Sa blague était foireuse, elle en convenait parfaitement. Mais ses mains moites l'excuseraient sûrement.

La porte s'enclencha et Alice eut un léger mouvement de recul. Par réflexe, ses muscles se bandèrent, ses mains se resserrèrent sur la crosse de son arme. Elle tenta de calmer le battement affolant de son coeur tout en admirant les chevrons s'enclencher les uns après les autres. Elle aurait pu apprécier le spectacle si son ventre ne s'était pas de nouveau noué...

*Quelle idée d'avoir accepté, Alice ...*

Alice sentait sa respiration s'accélérer et son souffle devenir de plus en plus court. Si ça continuait, elle ne mettrait pas longtemps avant de s'évanouir ! Le dernier chevron fut enclenché et le vortex s'ouvrit. La surface bleue se refléta dans les yeux de la même couleur d'Alice. Bizarrement, sa peur s'évanouit doucement ... Ou plutôt, passa au second plan. Alice trouvait cet espèce de liquide rassurant ... apaisant. Aelia posa un pied sur la passerelle et Alice tourna les yeux vers elle au son de ses rangers. Elle esquissa un sourire et prit une profonde inspiration. Vérifiant que le brassard que le professeur Schlump leur avait remis était bien attaché, elle se posta près d'Aelia et avança avec elle vers la Porte. Elle n'entendait plus que son coeur qui avait repris un rythme normal. Elle allait passer la Porte ...

Elle ferma les yeux en entrant dans le liquide qui émit un léger bruit de succion. Alice grimaça mentalement. Beeerrrrkkk ... Elle fut aussitôt aspirée dans une espèce de couloir, ballotée dans tous les sens. Au prix de nombreux efforts, Alice rouvrit les yeux. Elle ne voulait rien rater. Elle ne sentait plus rien de son coeur, n'avait plus aucune sensation de ses jambes qui pourtant s'entrechoquaient ... Elle écarquilla les yeux devant le spectacle qui s'offrait à elle. Elle était dans l'espace ? La lumière l'aveuglait. Elle se mit à paniquer lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'entendait plus son coeur mais la seconde qui suivit, une seconde qui lui parût être une éternité, elle l'entendit de nouveau. Saisie de nausée, elle referma les yeux. Y avait-il une fin à ce voyage ???

La fin ne se fit pas attendre... Alice reprit conscience de son corps lorsqu'une douleur lui transperça le crâne. Elle ouvrit les yeux. Elle était affalée dans la terre, bien en vie. Et surtout, plus dans l'espace. Elle se redressa et regarda autour d'elle. Inquiète, elle vérifia que ses coéquipiers étaient avec elle, sains et saufs. Aelia commençait à remuer. Alice tourna la tête vers la porte jsute avant que le vortex se referme. Le MALP se tenait sur le palier de la porte, immobile.

*La prochaine fois, je resterai debout près de toi ...*

Elle se leva doucement et observa rapidement les alentours. Comme la douleur à son front ne partait pas, elle porte ses doigts sur sa tempe et les remit devant ses yeux. Du sang. Elle leva les yeux au ciel, se maudissant intérieurement et essuya machinalement le sang.

Citation :: « Ca va ? »

Alice se tourna vers Aelia et hocha la tête avec un petit sourire. L'archéologue semblait aussi remuée qu'elle. Alice fut en quelque sorte soulagée de voir qu'elle n'avait pas été la seule ... Désormais, les trois personnes qui l'accompagnaient étaient ses amis, son équipe ... Ils étaient ceux pour qui Alice ferait n'importe quoi. Elle se tourna donc rapidement vers Edmund et Laurent pour s'enquérir de leur état.

"Il faut sécuriser le périmètre avant tout ..."

Elle se remit à observer les alentours en attendant que toute l'équipe soit de nouveau sur pieds. D'un côté, elle n'était pas tellement pressée de rentrer ... Elle imagina un atterrissage tonitruant au SGC. SG-10 s'étalant fièrement aux pieds des soldats en faction devant la porte ... Cette image loufoque la fit sourire. Elle sourit même jusqu'aux oreilles.

Sujet: Re: Mission 027 SG10 (P3X974) Dim 1 Mar 2009 - 19:21

Salle de briefing

Le moment était venu de voir si toute cette histoire de porte n’était pas une grosse blague de bizutage mais quoiqu’il en soit, l’ordre était donné de se préparer puis de se rendre en salle d’embarquement alors jusque la, il ne paniquait pas, se préparer était la routine pour un soldat.

Il enfila son équipement, prit son petit sac et d’un pas décidé alla en salle d’embarquement afin de voir de ses propres yeux cette fameuse porte dont tout le monde parle.

Arrivé devant ce grand cercle, il avait toujours du mal à y croire ne l’ayant jamais vu fonctionner avant, pourtant devant les têtes que faisaient ses coéquipiers, il commençait à se demander s’il ne refusait pas de croire à quelque chose de réel.

Quand Alice demanda à Edmund s’il voulait prendre la télécommande du MALP, Laurent s’exclama :

« Je préfère le prendre, il serait capable de le casser ! »

Dès lors il avait la télécommande et commençait à l’étudier pour que ce ne soit pas lui qui passe pour un idiot s’il n’arrivait pas à le faire avancer, il essaya juste d’appuyer sur la touche du haut pour tester la réactivité de l’engin.

Il accrocha a son bras le brassard donné par le professeur Schlump et écouta attentivement ses consignes pour le retour.

L’anneau commença à tourner et des frisons montèrent dans son corps et quand la vague s’avança dans la salle, sa première réaction fut de s’accroupir dans un mouvement peu académique, en gros, il était presque tombé à la renverse et regardait autour de lui si quelqu’un l’avait remarqué mais ses coéquipiers avaient d’autres choses à faire et à penser que de le regarder alors il se senti moins bête.

Il avança vers le vortex avec le MALP, cette fois ci il y croyait à la porte permettant d’aller dans d’autres endroit, ce n’était pas du cinéma, mais il devait se montrer fort alors il se lança au même rythme que l’engin qu’il avait à côté de lui bien qu’il aurait aimé aller plus vite.

Une fois dans le vortex, il eu énormément de sensations plus mauvaises les unes que les autres, il espérait que ce soit vite terminé tant il ne maîtrisait pas la situation.

Heureusement il se senti éjecté au sol, lâchant la télécommande qu’il avait réussi à garder en main dans le vortex mais la chute fut difficile, il faut dire que les escaliers n’étaient pas très confortable et pas prévu à cet usage.

A part avoir mal partout, il sentait aussi le froid qui régnait autour de lui et la voix d’Aelia puis celle d’Alice demandant de sécuriser le périmètre le fit sortir de ses questionnements intérieurs.

« Ok Alice je vais au MALP prendre les lunettes de vision nocturne pour mieux voir ce qu’il y a autour de nous, il ne fait pas assez jour pour voir correctement ! »

Il alla donc à l’engin pour se saisir de la paire de lunettes et les mettre puis il scruta les environs et découvrit le paysage particulier...

Invité

Alice hocha la tête lorsque que Laurent proposa d'aller prendre les lunettes de vision nocturne. Elle scruta les environs, s'arrêtant sur les stèles. Elle se tourna vers Aelia.

"Je suppose que tu meures d'envie d'aller examiner ça, n'est ce pas ?"

Elle sourit à Aelia et fit rapidement le tour de la Porte pour vérifier que l'endroit soit bien désert. Elle retourna vers Laurent et essuya les quelques gouttes de sang qui perlaient sur son front, agacée.

"Tu vois quelque chose de suspect ?"

Alice avait mal aux muscles à force de les garder prêt à passer à l'attaque, elle avait besoin de se détendre un peu ... Elle jeta un regard à Edmund et Aelia et leur esquissa un sourire.

Sujet: Re: Mission 027 SG10 (P3X974) Dim 1 Mar 2009 - 20:23

Laurent ne voyait rien de suspect pour le moment et en informa Alice quand elle lui posa la question puis il lui répondit :

"Je ne penses pas que ce soit une bonne idée que les archéologues partent voir les stèles maintenant, il vaudrait mieux se mettre à couvert en attendant le jour, on pourra mieux les surveiller"

Il n'était pas à l'aise de faire une belle cible près de la porte alors il attendait avec impatience la décision d'Alice...

[Edit de Rakel : Attention le minimum est de 4 lignes complètes Wink

]

Sujet: Re: Mission 027 SG10 (P3X974) Dim 1 Mar 2009 - 20:33

Aëlia avait commencé à faire quelques pas en direction de la stèle la plus proche quand Laurent montra des réserves.

Au même instant, une sorte de rayon bleuté s'échappa de la porte et frappa l'archéologue. Elle se sentait paralysée et incapable du moindre mouvement même au prix de titanesques efforts.
Le rayons resta sur elle quelques secondes avant de la libérer et d'aller frapper Alice pour les même effets, suivi d'Edmund, et pour finir par Laurent !

Aucun ne parvint à y échapper et à l'éviter, quels que furent leurs réactions et tentatives.

Une fois tout le monde touché par le rayon, celui-ci disparu comme il était apparut !

Les alentours étaient toujours aussi calme, si ce n'est le brouhaha des gazouillis des oiseaux commençant à chanter les premier rayons de l'aube dans une stressante cacophonie comme on n'en entendait jamais qu'à ces instants précédent le jour...

Spoiler:

Invité

Salle de débriefing

[Wouaw, c'est rapide dis donc xD]

C'était la première mission d'Edmund, la première occasion pour lui de voir ce cercle aux nombreux symboles, chacun d'eux lié à un code qui permettait le passage entre les planètes en une seule fraction de secondes. Lorsqu'il la vit, il n'y croyait pas vraiment. Il était impressionné quant il commençait à prendre conscience du "pouvoir" de ce cercle. Qui aurait qu'une telle chose pouvait exister sur terre. Le professeur Schlump arriva avant leur départ et leur remis une télécommande de retour. Celle-ci permettait d'introduire un code que le SGC allait recevoir pour ouvrir l'Iris, une sorte de deuxième porte carbonnée inclue qui empêchait l'accès à la première. Edmund émit un sifflement.

"Qui veut de la bouillie de SG10 ?"

Il rit de sa question mais revint rapidement au sérieux, pensant que l'humour n'avait pas très bien sa place. Bien qu'Alice se mit à poursuivre et Edmund répondit volontiers, ne pouvant s'en empêcher, avec un grand sourire large :

"J'ai passé l'âge de l'enfantillage, mais j'ai toujours aimé les tutures."

Il voulu saisir la télécommande. Quand Laurent la prit, il émit un léger "ah ah" ajouté à des grimaces. Il se sentit légèrement cassé sur le coup.

"Ce n'est pas moi l'expert en tirs et en démolition."

Il lui tira la langue, tel un vrai gamin.

Bientôt, un immense vortex fit son apparition sur la porte. Edmund ne pu laisser échapper, sur sn visage, une image de stupeur réelle et profonde. L'archéologue devait bien y croire dur comme fer désormais. Bien que le simple fait d'imaginer de le traverser ne le rassurait guère... Mais bon, ce n'était pas cela qui allait le paralyser. Ainsi, prenant son souffle et suivant les autres, il se mit à la traverser, à moitié rassuré... Dès lors, ce fut le chox complet. Edmund se sentait comme aspiré, transporté dans le vide et secoué dans tous les sans. Quel effet ! Il n'avait pas vraiment le temps et l'acte de penser à ce qu'il ressentait sur l'instant mais l'arrivée de l'autre côté de la porte lui en donnait bien l'occasion. Il ne pu s'empêcher de remettre une fois. Il n'avait pas vraiment l'habitude des grands huits et compagnie des parcs d'attraction. Il s'essuya vite la bouche pour reprendre ses esprits. Ce n'était pas facile car la tête lui tournait mais il tentait de vaincre ses vertiges turbulants. Ses yeux s'évadèrent dans l'horizon. Il reconnu les premières lueurs du jours comme celles sur terre ainsi que les paysages. Il n'y avait vraiment pas de différence, étaient-ils bien partis ?

"Juste envie de remettre... mais à part ça tout va."

Un genou sur le sol, Edmund regardait devant lui mais avait du mal à cerner le courage pour se relever. Soit il avait peur de perdre l'équilibre, soit de vomir, comme il l'avait dit. Mais prenant sur lui, il finit sur ses deux jambes. ce n'était pas la forme, mais il devait faire avec. Le dernier de la troupe, il suivit le trio. Il n'eut pas le temps de compter jusqu'à dix pas qu'un rayon se projetta. Il toucha Aëlia. Les yeux rivés sur elle, Edmund la pointa.

"C'est quoi ça ?!"

Et aussitôt le rayon partit pointer Alice. Ne sentant rien de bon venir, l'archéologue voulu reculer mais ce fut son tour qui suivit avant de fixer Laurent. Le jeune homme avait eu l'impression d'avoir été figé dans le marbre ou que le temps s'était arrêté pour lui seul. De cet effet de courte durée, il en perdit de nouveau l'équilibre, retombant sur ses genoux dans un bruit sourd. Il secoua la tête vivement, regardant tout autour de lui. Où était passé ce fichu rayon ? Edmund tourna difficilement la tête pour contempler les alentours. Rien n'avait vraiment changer. Enfin, de ce point de vue. Il fit un rapport général.

"Tout le monde a encore ses esprits ?
Pas de troisième bras, un oeil supplémentaire, une jambe en moins ou quoique ce soit d'autres ?"

Invité

Alice se figea lorsqu'elle vit Aelia immobilisée par le rayon. Par réflexe, et avant même de songer que le rayon pouvait l'attaquer elle aussi, elle se tourna vers sa source. La Porte ...

*Cette foutue machine n'a pas que des bons côtés on dirait !!! *

Le rayon la frappe. Elle lâche son arme, surprise et figée par la lumière. Une sensation de fourmillement s'empara de son corps. Le rayon changea de victime et Alice s'écroula, incapable de faire quoi que ce soit pour empêcher Laurent et Edmund d'être atteints.

Lorsque ses esprits lui revinrent, quelques petites secondes après qu'elle soit tombée à terre, elle se redressa. Elle s'empressa de ramasser son M16.

Edmund parla et Alice se sentit rassurée de le voir lui aussi sur pied. Avant de lui répondre par l'affirmative, elle tâta rapidement son corps.

"Je suis entière ... je crois."

Alice se tourna vers Laurent et lui tendit le bras pour l'aider à se relever.

"Je suppose que personne n'a la moindre idée de ce que ça pouvait-être ..." demanda-t-elle en s'intéressant plus particulièrement aux archéologues.

Elle se tourna vers les stèles.

*Peut-être qu'elles pourraient nous renseigner ...*

Alice se tourna vers son équipe et désigna les stèles d'un signe de tête.

"Vous ne croyez pas qu'elles pourraient ... expliquer ?"

Il y avait le village aussi ... Alice réfléchit. Elle aurait à séparer son équipe en deux ..

Invité

Aelia sourit aussi à Alice. C’était vraiment la première fois qu’elle était vraiment en groupe avec des personnes. D’habitude c’était des groupes de travail insignifiant qui n’attendaient que la jeune femme fasse tout le travail. A la limite, cela ne la dérangeait pas du tout. A la limite, elle avait apprit à faire des exposés, des présentations eux seraient paumés une fois tout seuls. Mais ici, elle ne pouvait pas tout gérer, tout faire elle. Il fallait compter sur les autres, les écouter, les protéger, faire attention… Elle n’agissait pas dans une bibliothèque ennuyeuse mais sur un terrain potentiellement dangereux et nocif pour eux. Il fallait qu’elle soit sur ses gardes à fin de ne pas nuire à son équipe. « Son équipe » il était très étrange de s’entendre dire ça. En effet, elle avait toujours était « elle », « elle toute seule », et maintenant elle allait devoir penser en « on » et non plus en « moi, je »… Elle regrettait un peu son ancienne liberté égocentrique ; ne pas se soucier des autres ; vivre sa petite vie sans importance. Là elle avait des RESPONSABILITES… Ce mot lui faisait incroyablement peur et la figée sur place. Elle était majeure, responsable mais elle avait toujours l’impression d’être une adolescente de 14ans. Il fallait qu’elle prenne vite quelques années de plus dans sa tête histoire que les autres puissent compter sur elle. Elle ne bougea pas, pour ne pas rendre la tache des militaires plus dur. Elle regarda aux alentours et rien ne semblait bouger. Tout était calme. Seulement les oiseaux et les bruits de frottements des équipements de l’équipe. C’était un bon endroit pour passer ses vacances, sans aucun doute. Puis Elle fut frappée par ce rayon bleu.

Ces membres ne voulaient plus répondre. Comme si une énorme boite à sa taille au millimètre près la maintenait sous pression. Elle paniquait et essayait de se sortir de là mais elle contractait ses muscles et poussait ses bras sans qu’aucun de ses efforts ne voient de résultats. Finalement le rayon la relâcha et elle tomba mollement sur les fesses. Elle tourna la tête et vit le rayon se diriger vers les autres. Elle observa son corps. Elle inspira. Rien n’était cassé, rien ne manquait et rien ne semblait être différent. Qu’est-ce que c’était ? Aelia regarda la stèle. Elle avait une forme différente des autres. Elle semblait « regarder » les gens. Peut être même regarder dans le corps ? Un scanner ? C’était vraiment très étrange…

Aelia se releva et considéra ses coéquipiers. Elle nettoya un peu ses vêtements pleins de terre et de poussière à cause des nombreuses chutes qu’elle venait d’enchaîner. Elle entendit tout le monde demandait si tous allaient bien. Elle se gratta l’arrière de la tête, perplexe.

« Oui oui, tout est OK pour moi… »

Puis elle se rapprocha du groupe. Peut être les militaires voulaient un peu d’aide. Il fallait qu’elle fasse des efforts pour les aider au maximum et être le moins boulet possible. Elle réfléchissait sur la fonction de cette stèle. Elle contrôlait les gens arrivés sur la planète apparemment… Mais contrôler comment ? L’identité ? Les caractéristiques physionomiques ? Les origines ?

Alice proposa ainsi au groupe d’étudier les stèles à fin de savoir ce qui s’était passé. Aelia, elle, trouvait déjà plus intéressant d’essayer de trouver une population dans le coin. Celle-ci pourrait largement nous expliquer le fonctionnement de cette machine et comment ils l’avaient construites. La jeune femme sortit sa caméra numérique et s’approcha des stèles. Elle commença alors l’enregistrement. Elle dit très fort pour qu’on l’entende.

« Je pense que la stèle n’est pas dangereuse et que l’analyse de celle-ci peut attendre. Etant donnée qu’elle est située devant la porte elle contrôle les arrivées, et apparemment il n’y a aucun problème nous concernant… Je pense qu’il serait mieux qu’on essaye de trouver quelqu’un de la planète, du coin… Il pourrait éventuellement nous expliquer à quoi ça sert… »

Sujet: Re: Mission 027 SG10 (P3X974) Mar 3 Mar 2009 - 10:52

La première réaction de Laurent en voyant le rayon toucher Aelia fut de vider un chargeur de FNP90 sur la source de ce phénomène, ne sachant pas si sa coéquipière allait s’en sortir vivante tant elle semblait dans l’incapacité de bouger. Il se demandait à quoi elle avait encore touché pour créer cette situation.

A peine le temps d’essayer de se mettre à l’abri, qu’il subissait le même sort, ce fut un moment pénible du fait que son corps ne réagissait plus à sa volonté, malgré tout, il trouva cela moins terrible que le passage par le vortex, au moins il n’y avait pas eu de chute violente à la fin.

A peine le rayon disparu qu’il regardait les autres pour voir leurs états de santé, prit le bras d’Alice pour se remettre debout et lui répondit :

« Je n’ai aucune idée de ce que c’est mais une chose est certaine, nous avons tous été touché par ce rayon ce qui veux dire que nous devrons le signaler au SGC afin de prévenir une éventuelle contamination, je pense que si nous ne trouvons rien avant la prochaine connexion, nous serons mis en quarantaine sur cette planète et je ne suis pas sûr qu’ils prendront le risque d’envoyer un médecin qui pourrait lui aussi subir notre sort »

A ce moment la, Aelia s’exprima pour donner son avis sur la stèle ayant envoyé le rayon alors Laurent la laissa terminer puis lui répondit :

« Il est vrai que d’aller voir la population locale peut nous aider à comprendre car elle doit déjà avoir vu ou avoir subit le rayon, nous avons un peu moins de 24h avant de faire le point avec le SGC, cela nous laisse le temps de chercher. Avant de partir, je vais mettre le MALP à l’écart de la porte afin qu’il ne soit pas trop visible »

Il attrapa la télécommande et manipula l’engin jusqu’aux buissons pas très loin de la porte pour le cacher puis il récupéra un chargeur pour FNP90 avant de rejoindre les autres…

Invité

"Et si la personne que l'on croise, ou la chose si nous pouvons nommer cela ainsi, est antipathique ?"

Edmund venait d'installer le pessimisme en une fraction de seconde. Certes, il n'était pas vraiment ce genre de personnage mais le simple fait de penser que ce rayon pouvait engendrer des conséquences néfastes, il voyait noir. Enfin, ce n'était pas vraiment le moment de s'attarder sur la question. Ils devaient agir !... Bien qu'en douce et après réflexion. Ainsi, quand Aëlia proposa la visite de la planète pour une découverte d'une quelconque population, Edmund acquiesça avec Laurent. Au moins, il mettrait ses compétences à exécution ou ce serait pour lui la naissance d'une nuvelle découverte à analyser avec précision. Si les évènements lui accorderaient.

"Ce n'est pas une mauvaise idée.
Et même s'ils ne savent pas grand chose, au moins on aura des coéquipiers dans le même pétrin."

Edmund reprit sa marche, descendant les marches de la porte pour s'avancer sur la terre ferme. Il se trouvait devant pour une fois. Il ne s'en rendit pas compte de suite mais dès que la puce le mit à l'oreille, ne se sentant pas très rassuré de se prendre des tirs probables, il se stoppa et regarda les autres.

"Dites... on y va là ?"

Invité

Alice écouta avec attention les propositions de ses coéquipiers, le regard tourné vers la porte. Elle aurait donné cher pour savoir d'où provenait ce rayon et surtout ... ce à quoi il pouvait donner naissance ... Elle se tourna vers ses coéquipiers et regarda Edmund et Aelia.

"Vous êtes sûrs que le décryptage des stèles n'est pas primordiale ? "

S'ils pensaient que non, elle leur ferait confiance mais elle avait besoin d'être sûre. Elle regarda du coin de l'oeil Laurent cacher le MALP. Il le cacha parfaitement bien d'ailleurs... Impossible de le voir si on ne savait pas qu'il était là. Elle se retourna vers Aelia et Edmund attendant de leur part une réponse sûre et certaine.

"Si, en effet, nous n'obtenons aucune information sur le rayon qui nous a frappé d'ici 24 heures, je refuse de prendre le risque de rentrer au SGC... Il nous faut des informations."

Alice serra son M16 contre elle et jeta un coup d'oeil sur les alentours. Elle reporta de nouveau son regard sur Aelia et Edmund. En effet, l'idée de rester groupés était séduisante ... Elle esquissa un léger sourire rassurant à ses nouveaux amis.

Invité

Son collègue archéologue acquiesça. Elle ne le connaissait pas vraiment. Il avait un visage de soldat d’ailleurs. Il avait une physionomie très rude. Elle ne le voyait pas du tout dans une grande bibliothèque à farfouiller dans les rayonnages pour une recherche compliquée. En fait elle le voyait avec un chapeau à la Indianna Jhones à sauter de lianes en lianes fuyant des soviet’ pendant la guerre… Les lunettes ne lui allait certainement pas, ou discrètes… A côté Laurent était du même type. Très militaire en tout cas. Il devait respirer, lire, manger militaire. Il semblait millimétrer ses gestes. En même temps c’était son boulot. Il devait veiller au bon déroulement de l’opération et s’occuper de ces boulets d’archéologue. Aelia se tourna vers Alice.

« J’ai filmé les stèles. Il nous faudrait un espace de travail et beaucoup de temps pour réussir à traduire un langage inconnu. Il faudrait la croisée avec pas mal de langues terriennes pour réussir à découvrir quels mots sont utilisés. Il faudrait le double de temps pour réussir à trouver une cohérence syntaxique qui est propre à toutes les langues. Surtout que les langues évoluent sans cesse. Qui sait quels raccourcis ils ont prit sur la langue de départ… »

Aelia baissa la tête lorsque la chef parla de la possibilité de ne pas renter en cas d’absence d’informations sur ce rayon bleu. La jeune femme ne ressentait aucun changement par rapport à avant. Et ne pas pouvoir rentrer de peur de contaminer les autres, ça commençait à l’angoisser doucement. Mais il ne fallait pas qu’elle y pense sinon elle allait se déconcentrer et éventuellement mettre en danger son équipe.

Aelia leva la tête et observa autour d’elle. Cette charrue était bien venue de quelque part, c’était certain, elle ne s’était pas construite toute seule ici. Il fallait donc qu’il y ai un passage suffisamment large pour que quelqu’un ou des bovins puissent le tracter jusqu’ici. Il fallait aussi essayer de voir des modifications humaines comme un arbre coupé pour faire un chemin ou un endroit piétiné indiquant un passage fréquemment utilisé.
Pour Aelia, c’était clair, un tel « monument » se devait d’être une sorte de lieux de culte. N’importe quel édifice du même type sur terre aurait limite pu créer une bonne centaine de religions revendiquant l’anneau et la stèle comme un lieux saint… Des guerres de religions, des massacres… Pourtant ce lieu paraissait paisible. Peut être une seule religion avait prit le pas dans le coin. De toute façon, il y avait activité humaine récente donc circulation fréquente dans la région donc village pas très très loin. Etant donné les moyens de transports relativement archaïques qu’il devait y avoir, il ne devait pas y avoir des heures et des heures de marche pour trouver un village. Elle était même étonnée de ne pas trouver d’infrastructures autour de l’édifice pour entretenir, surveiller éventuellement faire payer l’accès au terrain… La population du coin ne devait pas porter énormément d’importances à la porte.

« Il faudrait chercher un chemin, un endroit qui aurait pu être emprunter par cette charrette pour aller au village d’où elle vient… »

En disant ça, elle commença à partir doucement vers sa droite pour regarder de plus près la zone. Il ne devrait pas y avoir énormément de difficultés pour réussir à trouver ce chemin. Les hommes devaient se servir des endroits par où passaient les animaux lors des migrations, comme l’humain a toujours fait. D’ailleurs on remarquait souvent des panneaux « attention aux animaux » sur l’autoroute car tous les chemins empruntés par les animaux ont un intérêt particulier du fait du temps, du terrain… Ainsi en observant les animaux on acquérait un 6ème sens dont l’homme ainsi développé ne pouvait bénéficier au temps d’aujourd’hui. Elle tendit les oreilles pour éventuellement entendre les appels de ses coéquipiers.

Sujet: Re: Mission 027 SG10 (P3X974) Mer 4 Mar 2009 - 10:55

Chercher des traces, Laurent savait faire, il était temps d’en trouver afin de savoir dans quelle direction aller.

La charrette n’était pas arrivée toute seule, il y avait forcement une personne, humaine ou pas, pour l’avoir placé à cet endroit donc à partir de cette dernière, il devait y avoir des traces de pas autour et en élargissant le cercle, celles-ci seraient plus indicatives d’une direction à prendre.

Effectivement, Laurent en trouva et s’exclama :

« Ici, j’ai des traces de pas, elles sont de forme humaine et vont et viennent de cette direction. Cela ne veut pas dire que nous y trouverons un village mais au moins l’habitation de celui à qui appartient cette charrette »

Il avait le bras tendu pour indiquer la direction et regardait les autres dans l’attente d’une décision d’Alice.

Il y avait trois solutions, la première était de rester sur place pour que nos archéologues essaient de décrypter les inscriptions sur les stèles, la deuxième était de tous partir pour trouver la population locale et enfin la troisième était de faire un mélange des deux premières solutions, c’est à dire deux groupes, un militaire et un archéologue de chaque côté mais cela augmentait les risques en cas d’attaque :

« Alice, je suis d’avis que tout le monde suive les traces pour trouver des habitants, Aelia a filmé les stèles sous toutes les coutures, si besoin elle et Edmund les visionneront plus tard.
De plus, le rayon peut encore nous attaquer et on sait pas ce qu'il se passera la prochaine fois.
Si jamais nous y allons, pensez à prendre l’équipement sur le MALP dont vous pourriez avoir besoin et sans vous surcharger, ce n'est pas moi qui vous le porterai quand vous serez fatigués !
Alice, quelle est ta décision ? »

En attendant sa décision, il alla au MALP pour y déposer son couteau de poche qu’il avait dans son petit sac afin de le remplacer par la corde qui était stockée dans l’engin.
Puis il revint en faisant signe de la tête pour signifier qu’il était prêt, quelque soit la décision d’Alice.

Sujet: Re: Mission 027 SG10 (P3X974) Jeu 5 Mar 2009 - 16:17

(HRP :A toutes et à tous désolé pour mon absence involontaire, due à des raisons techniques !

Alice, ce n'est pas la porte qui a émis le rayon, mais la stèle Wink

)

Laurent avait déjà vidé l'un de ses chargeurs ! Il avait pris la stèle pour cible, mais cela n'avait rien changé... et la pierre n'en avait pas même été entamée ni égratignée !

Aëlia s'était approché plus avant de la source du rayon, mais n'avait pas eu l'impression que le monument pouvait être dangereux. Toutefois, qu'en savait-elle ?
Il portait de nombreuses inscriptions de la base au sommet, qu'elle était bien incapable de traduire, mais qui lui était familier. En fait, elle reconnaissait la forme médiévale du Füthark, mais elle ignorait de quelle variante il pouvait s'agir, et plus encore, elle ne comprenait strictement rien à ce langage !
Elle songea alors à chercher des signes d'activité humaine.

Outre la charrue et l'apparent déblaiement de la porte, elle remarqua - avec les première lueurs du jours qui commençaient à poindre au dessus de l'horizon - un chemin bien tassé qui montait pour sortir de la vallée et se dirigeait vers la forêt en haut de la colline.
Au loin, derrière, on pouvait voir les premiers contreforts de ce qui apparaissait comme une chaine de montagnes...

A son tour, Laurent trouva de nombreuses traces de pas. Il y avait présence de semelles pour des pointures de type humaines, ce qui le rassurait un peu sur les formes de vies présentes alentours. Toutefois, il remarqua également des traces de sabots d'animaux, mais il était bien incapable de définir l'espèce d'appartenance !

Tous semblaient désormais décidé à chercher des présences de vie, alors que - si vie il y avait - tous devraient encore dormir, le jour n'étant pas encore installé...

Invité

(HRP : Oups, désolée !! Embarassed

)

Alice laissa retomber son M16 contre son flanc et pressa ses doigts contre sa petite plaie pour tenter d'empêcher le sang de couler une bonne fois pour toute.

"Il ne fait pas encore jour... Que ce soit un village amical ou pas, ils n'apprécieront pas que l'on débarque ainsi alors que l'aube perce à peine l'horizon !"

Elle regarda Aelia et Edmund, les deux éléments les moins habitués aux missions, les moins endurants.

"Vous n'avez qu'à vous reposer si vous le souhaitez et c'est ce que je vous conseille..."

Alice se frotta les mains l'une contre l'autre pour faire partir la sensation d'engourdissement au bout de ses doigts. Elle regarda Laurent.

"Je pense qu'un seul tour de garde sera suffisant vu l'heure ... Je m'en charge, tu peux te reposer aussi si tu veux."

Alice avait bien réfléchi et avait choisi de tutoyer ses coéquipiers. En effet, elle n'avait pas de grade plus haut alors les appeler par leurs noms seuls lui aurait paru malpoli. De plus, ils allaient passer énormément de temps ensemble, autant qu'ils apprennent à se parler comme s'ils étaient de vrais amis avant d'être de la même équipe SG ...

Invité

Un chemin apparemment piétiné depuis pas mal de temps attira le regard d’Aelia. Laurent avait remarqué que des traces indiquaient des allées et venues fraîches ainsi que des traces d’animaux domestiqués. Elle ne connaissait strictement rien aux animaux à vrai dire, rien de rien. C’était peut être un cheval, un bœuf, ou une sorte d’animal pouvant transporter les humains ou tracter une charrue. Tout cela était incroyable. Aelia s’apprêta à partir dans cette direction sans réfléchir mais Alice la ramena vite à la réalité. En effet un choc comme ça avant que le jour soit installé… Lorsque le soleil aura décollé de l’horizon et largement éclairé le coin, ils pourraient certainement y aller. En effet la charrue indiquait que le village à proximité de la porte vivait certainement de l’agriculture. D’après la présence d’animaux utilisés dans le transport ils ne devaient pas être excessivement développés et les métiers devaient tourner aux environs de 80% autour de l’artisanat et de la récolte. Elle observa le chemin et essaya de percer de ces yeux un toit ou un objet indiquant la présence d’un village… Mais le chemin s’étouffait au travers du paysage. Il ne lui restait plus qu’à attendre encore un peu de temps pour pouvoir enfin aller à la rencontre de ces gens. Elle espérait de tout cœur qu’ils n’étaient pas hostiles aux étrangers. Ensuite elle espérait qu’ils pourraient communiquer à l’aide d’un langage quelconque. Ca faciliterait largement les éventuels futures échanges qu’ils auraient.

Elle se retourna et s’approcha du groupe. Elle s’assit sur une marche menant à la porte. Elle entendrait les chevrons s’enclencher si quelqu’un venait à activer la porte, elle pourrait facilement s’enlever sans se faire littéralement dévorer par le vortex bleu. Elle soupira. Elle se rendit soudainement compte que ses mains commençaient à s’engourdir légèrement. La fatigue psychologique due aux évènements fraîchement vécus, la fatigue physique à cause de l’arrivée tumultueuse sur la planète et l’équipement et la température commençaient à se faire sentir jusque dans les muscles. Elle avait du mal à plier les doigts. Elle imita Alice et se frotta frénétiquement les mains en soufflant dessus. Elle avait envie de communiquer un peu, elle n’aimait pas attendre dans un silence pesant comme ça. Elle leva la tête vers l’autre archéologue du groupe. Il était plus vieux qu’elle, c’était évident. Il était certainement parvenu à la fin de ses études longues d’archéologues. Il devait être un homme ayant écrit des articles, découvert des choses…

« Hum… Edmund ? Vous avez une spécialité en tant qu’archéologue ? »

Elle qui était plus spécialisée en langage, était très vite larguée lorsqu’il s’agissait de bien situer une civilisation dans le temps et l’évolution. Même si les deux notions étaient intimement liées elle n’en connaissait pas les détails. D’ailleurs, qui le pouvait ? En effet, elle n’avait jamais pu concevoir qu’une personne puisse tout connaître, du début de l’histoire de l’humanité jusqu’à maintenant… Elle ne connaissait que les évènements principaux ayant influencés les langues et écritures comme les changements de territoires, les changements de gouvernements, les guerres… Elle ne connaîtrait presque jamais de fouilles dans le désert à brosser des vestiges en pierres. Pourtant, ce serait très intéressant de participer à ce genre de choses dans le cadre de traductions ou de travails sur différents dialectes. Mais on se contentait souvent de n’envoyer que des photos. Mais d’une certaine manière, il fallait toujours être au courant de l’age de la langue, grâce à l’architecture. Tous les types d’archéologues étaient complémentaires dans la découverte d’un nouvel édifice.
Elle avait passée 3 mois dans une tribu d’Afrique, au Mali, chez les Dogons. Ce peuple était le plus intéressant à rencontrer pour un linguiste. Il était très surprenant de voir à quel point ils étaient proches de la langue et de la parole. Chez eux, chaque parole est réfléchis, signifie quelque chose. Chaque mot possède une représentation très spécifique. La parole… Le souffle du foie… Alors faisons respirer nos foies un peu !

Sujet: Re: Mission 027 SG10 (P3X974) Ven 6 Mar 2009 - 10:16

Alice avait tout à fait raison de ne pas vouloir aller à la rencontre de la population à une heure aussi matinale pour eux, il valait mieux arriver en pleine journée afin de moins les effrayer.

Puis cette dernière lui proposa de se reposer :

« Merci Alice mais je suis trop nerveux pour me reposer, je propose de se mettre à l’abri derrière les buissons, à côté du MALP afin de ne pas faire une cible facile, en plus, je pourrai te mettre quelque chose sur ta plaie grâce à la trousse de premiers soins, il serait dommage de tomber sur des vampires et qu’ils voient un peu de sang frais ! »

Un peu d’humour ne pouvait pas faire de mal car l’inconnu était angoissant et Laurent savait bien que personne du groupe ne trouverait le sommeil, d’autant que le froid était très désagréable et pénétrait les uniformes alors il dit :

« Si vous avez trop froid, il y a des sacs de couchage dans le MALP, vous les ouvrez et cela vous donnera une couverture »

Laurent observait le paysage grandiose que le levé de soleil mettait en valeur, c’était le meilleur moment pour lui depuis le début de la mission.

Il se doutait aussi qu’ils ne seraient pas longtemps seuls car l’activité humaine ou pas autour de la porte et le fait que la charrette soit toujours la laissaient penser qu’une personne allait reprendre son travail à un moment de la matinée.
Alors il se tourna vers Aelia et Edmund :

« Si vous en avez le courage, commencez à visionner les images des stèles et essayez de déchiffrer ce que vous pourrez, je suis sûr qu’à vous deux vous y arriverez. Cela nous permettra peut être de pouvoir communiquer avec les habitants de cette planète. De plus, tant que nous ne savons pas si la population locale est pacifique, nous ne devons pas relâcher nos efforts et tout faire pour comprendre où nous sommes et à quoi sert le rayon qui pour le moment nous empêche de rentrer chez nous en cas de problème»

Il attrapa le kit de premiers secours et attendait qu’Alice soit disponible pour se faire soigner…

Sujet: Re: Mission 027 SG10 (P3X974) Ven 6 Mar 2009 - 14:55

Personne n'eut l'occasion d'aller plus loin dans ses idées, Edmund n'ayant pas même le temps de répondre, que la porte se mit en activation extérieure !
L'anneau ne bougeait pas mais les chevrons s'enclenchaient très rapidement, ne laissant que très peu de temps à qui voudrait se cacher derrière les petits fourrés les plus proches...

Le vortex se forma, suivi dans les trois secondes de l'arrivée de plusieurs individus.
Dix hommes très grands et musclés, ne portant qu'une espèce d'armure, apparurent alors. Enfin, étaient-ce vraiment des hommes ?
Les individus étaient coiffés de têtes de cobras, constituées d'une sorte de métal mat, très proche de l'aspect de la porte elle-même. Chacun portait une sorte de grande lance de même apparence, dont les deux bouts étaient agrémentés d'une espèce d'ovoïde très allongé, l'extrémité la plus en avant paraissant s'ouvrir au moment de leur apparition.

Tous parlaient un langage très étrange et étaient mené par un être dont le masque - toujours très disproportionné par rapport à un crâne humain normal - était légèrement doré. Ils regardèrent autour d'eux, alors que celui au casque clinquant montrait du doigt l'emplacement où le groupe cherchait à se cacher.

Ils avaient été repérés !

Ces être, sans chercher à comprendre, commencèrent à tirer dans leur direction, des sortes de rayons électriques sortant de leurs puissantes lances technologiques, enflammant les buissons qui leur servait de fragile abri...

Spoiler:

Invité

[HRP : Désolée de mon absence mais le travail avant tout, désolée :-S
N'hésitez pas à répondre quand même, je ne veux pas vous monopoliser]]

Edmund regarda la découverte de Laurent : un chemin qui semblait avoir été fréquenté récemment, autant par des gens que des animaux. Un village devait se trouver dans les environs et sans doute pas loin vu l'état de fraîcheur des empreintes. A moins... que le passage des individus ne remonte qu'à quelques temps. L'une comme l'autre hypothèse était possible. Edmund ne savait sur quoi pencher. Il n'était pas rôdeur. Oui il était archéologue mais très loin d'être expert pisteur. Néanmoins, il s'agenouilla pour analyser précisément les empreintes animales dessinées dans la terre. Il les analysa avec ses connaissances, lui qui avait tout de même connu la ferme. Mais même, il ne les reconnaissait pas assez pour mettre un nom sur l'animal de passage. Ainsi, il se releva et écouta Alice alors qu'Aelia était prête à aller de l'avant. Elle n'avait pas tort, débarquer comme ça alors que la nuit était tombé. Ils risquaient de les prendre pour des voleurs ou autre. C'était risqué...

Edmund revint alors vers la porte d'un pas très lent et évasif. Il restait pensif, cherchant encore quel animal avait posé ses pattes sur le chemin de terre boueuse. Ce n'était peut-être rien mais en y repensant, l'animal avait son importance ! Un cheval aurait pu laisser passer une armée, un boeuf serait lié à un paysan, et toute autre empreinte inconnue poserait la question d'une nouvelle créature à découvrir. Alors qu'Edmund marchait, il fut interpellait par son nom, le faisant revenir les pieds sur terre.

"Une spécialité en tant qu’archéologue ?
Hum... Les fresques dessinées, les écritures diverses, les poteries et peintures représentant une histoire.
En somme, je m'oriente beaucoup vers les civilisations, leur passé comme leur présente et leur futur s'ils avaient poursuivit leur vie."

Edmund ne connaissait pas TOUTES les civilisations existantes, il y avait beaucoup trop. Mais il s'était tourné vers l'amérique, la grèce et compagnie ainsi que le nord de l'afrique. Ces régions l'avaient toujours attirés et plus. Alors, pourquoi ne pas s'en intéresser davantage ? Il s'assit près d'Aelia alors que Laurent leur proposa de commencer à visionner les images que la collègue du jeune archéologue avait eu l'intelligence de filmer. Edmund acquiesça. Personne ne le vit peut-être... subitement, Edmund parru comme plus sérieux. Plus aucune phrase d'humour ne sortit de sa bouche. Et aussitôt, il se tourna vers Aelia pour lui poser la question.

"Avez-vous ce..."

Il fut coupé... En effet, un évènement vint d'un seul coup trancher ce calme apaisant qui venait de s'intaller. La porte s'activa ! Sur le qui-vive, Edmund se leva et s'écrta quelque peu de la porte, par réflexe. Il la fixa, se demandant la question du "qui ou quoi l'avait activité ?". La réponse s'afficha. Dix hommes très grands et musclés, coiffés de têtes de cobras, ne portant qu'une espèce d'armure, firent leur apparition sans s'annoncer. Tous sans exception portaient comme une grande lance de même apparence, les deux bouts étant agrémentés d'un genre d'ovoïde pas mal allongé, l'extrémité la plus en avant paraissant s'ouvrir au moment de leur apparition suite à une petite décharge électrique visible.

L'archéologue ne sentait rien de bon, on le voyait à son visage fixe et non rassuré. Il reculait de manière lente, hésitante mais sa marche continuait bien en arrière.

"Le carnaval est passé que je sache, non ?"

Et là, ce fut la panique ! Les tirs commencèrent sans aucune raison particulière. Des lasers filèrent dans l'air, on aurait dit des coups de feu comme dans les films futuristes. Sauf que là, c'était la réalité... Le jeune archéologue ne perdit pas une seule seconde pour commencer à bouger. Il n'allait pas rester planter là pour finir rôti comme un bifsteak quand même ! Bien que ces gestes soient pas mal maladroits, il roula derrière un arbre contre lequel il se blottit bien, les mains sur la tête pour se protéger des flammes nn loin de lui car les buissons flambaient. Non mais c'était quoi ces types bizarroïdes ? Ils les attaquaient comme ça, sans rien dire ! Etait-ce une partie des gens du village de cette planète ? Peut-être les avaient-il pris pour des intrus sur leur territoire ?

Edmund ne pu s'empêcher de balancer :

"Quelqu'un a un drapeau blanc ?
On va finir par se faire tuer si ça continue."

Invité

Alice sourit à la proposition de Laurent de la soigner. Elle s'avança donc vers le MALP avec lui. Edmund et Aelia restèrent donc en arrière, devant la Porte. Ce n'est que quand elle entendit la Porte s'enclencher qu'elle se rendit compte de son erreur. A peine fut-elle retournée qu'une dizaine d'hommes passa la Porte. Alice fut d'abord interloquée et surprise en voyant leur apparence. Mais son entraînement remit rapidement ses réflexes en place. Edmund commençait déjà reculer quand les tirs fusèrent. Aelia était en première position ... Alice attrapa son M16 et courut vers Aelia.

"Laurent, arrose les !"

Alice ouvrit le feu, tirant dans les jambes et les bras. Après tout, ces "serpents" pourraient les renseigner par la suite, une fois neutralisés.

Alice attrapa violemment le bras d'Aelia qu'elle tira en arrière toujours en tirant sur les nouveaux arrivants. Un tir les effleura. Alice poussa Aelia vers les buissons, là où Laurent et Edmund faisaient feu. Plusieurs tirs lui effleurèrent et Alice, possédée par l'adrénaline, ne pouvait dire, sur le moment si les éraflures lui faisaient mal, si elles étaient graves et si elle était plus gravement touchée ...

Invité

A l’activation de la porte la jeune femme fut figée en deux sentiments très distincts. Il y avait deux visiteurs possibles. Ou bien c’était le SGC pour envoyer un objet oublié ou annoncé quelque chose au sujet de la planète, un élément important découvert seulement maintenant et dans ce cas il n’y avait pas de raisons de s’inquiéter. Ou bien c’était d’autres extraterrestres qui venaient sur la planète. Peut être un moyen de transport anodin pour quelques civilisations… En tout cas une vague de panique s’empara apparemment du groupe car ils se retrouvèrent tous derrière un buisson à se cacher. Le cœur d’Aelia battait à 100 à l’heure. La seule fois où elle avait été en danger comme ça… Ben en fait il n’y en avait eu aucune. A la limite, la vue de quelques films de Hitchcock l’avait fait sursauter ou au pire elle avait eu des frissons… Mais là… Elle avait l’impression que son corps entier battait au rythme de sa poitrine. Elle vibrait et ses oreilles bourdonnaient. Finalement le bruit de gens passant la porte arriva jusqu’à ses oreilles. Elle ne regardait rien, elle était dos à l’évènement et elle venait de le regretter. Elle avait peur car elle ne savait pas ce que c’était et les bruits d’une langue inconnue la paralysèrent encore un peu plus. Un petit déclic et soudain tout s’enchaina très vite. Son dos eu un énorme coup de chaud qui déclancha un réflexe humain : elle se leva et se retourna pour voir d’où venait cette chaleur. Le buisson était entrain de brûler et les espèces de gros serpents tendaient leurs sortes de perches vers elle et tiraient des espèces de boules de feu. Elle était paralysée et perplexe. C’était quoi ces espèces de trucs bizarres ? Les goa’ould dont on parlait dans le rapport ? Mais… C’était ridicule ! Cette pensée s’évinça immédiatement de son esprit lorsqu’une décharge atterrit au niveau de son pied. Elle sauta de l’autre côté et dégaina son pistolet, décidée à tirer sur ces espèces de gros serpents. L’armée à la main elle commença à lever son arme vers eux mais fut stoppée par une brûlure à son épaule droite. Celle-ci était différente que celle qu’elle avait ressentie plus tôt car elle était plus cuisante. Elle tourna la tête et découvrit sa peau brûlée. La vue de la blessure raviva la sensation. Le froid lui faisait mal et par réflexe, elle posa sa main dessus. La brûlure lui faisait très mal.
C’était la première fois de sa vie qu’elle était blessée comme ça. Quelques fois elle s’était coupée en se faisant une salade de tomates ou en trébuchant elle s’était des fois écorchée le genoux mais elle sentait le sang sous sa main. Elle n’en avait jamais vu en si grande quantité… Toute ce saoul de sensations, les actions qui s‘enchaînaient trop vite, la situation trop nouvelle, trop brusque, ses jambes commençaient à tanguer. Son arme tomba à terre.

Sujet: Re: Mission 027 SG10 (P3X974) Sam 7 Mar 2009 - 0:10

Tout était calme, sans doute trop calme pour que rien ne se passe.

Il y allait avoir de l’action, la porte se mit en mouvement rapidement et Laurent qui était en train de prendre un pansement dans le kit de premier secours le lâcha très vite pour attraper son FNP90 et vérifier qu’il était prêt à tirer.

Ses premiers mots étaient à la hauteur de sa surprise :

« Et merde c’est quoi ce bordel ?!
Aelia, Edmund planquez- vous ! »

Juste le temps de dire ça que la porte était active et que des choses étranges en sortirent, le bas de leur corps était à première vue humain mais le haut était assez bizarre, quelque chose que Laurent n’avait jamais rencontré avant.

Très vite ils se mirent à tirer dans la direction des membres de SG10, ils n’étaient donc pas pacifiques alors Alice ordonna de tirer afin d’aider les autres en fâcheuses postures et surtout de couvrir Alice partit chercher Aelia.

Il ne compta pas le nombre de balles tirées mais cela sembla durer longtemps du fait de la résistance étonnante de l’ennemi. Allait-il enfin réussir à transformer ces boites de conserve en passoires ?
Puis il cria :

« Je veux leur déguisement pour la prochaine mission, c’est du solide le bazar qu’ils portent !
Edmund, utilises ton arme, Alice et Aelia ont besoin de toi pour essayer de s’éloigner du danger... Par contre, évites de nous tirer dessus ! »

Le déluge de feu continua, balles contre boules d’énergie, de quoi réveiller la population du coin et même les morts...

Invité

Pour la première fois de leur mission, Edmund reçu un ordre. Et pas n'importe lequel, celui de tirer et de tenter de faire mouche ! L'archéologue, toujours planté derrière son arbre, essaya de remuer la tête pour regarder ce qu'il se passait derrière. Alice tentait de ramener Aelia sur les feux de couverture de Laurent. Il était vrai qu'Edmund ne pouvait les laisser dans cette pauvaise posture, il faisait partie de leur équipe. Et comme l'avait dit la général qui l'avait accueilli, ils auraient autant besoin de ses connaissances que ses capacités de défense pour leur venir en aide. Et là, cette manoeuvre devait être démontrée !

Il sortit légèrement son arme de son étui et vérifia s'il était chargé, ce qui était le cas. Edmund inspira trois fois et puis, prenant son courage à deux mains, soutint Laurent dans ses tirs. Il n'avait pas trop eu d'entraînement dans le tir mais se forçait à faire mouche sur l'ennemi le plus possible. Seulement son arme était plus faible que celui de Laurent. Mais il visait comme il le pouvait : les pieds pour les faire reculer, leur armes pour les faire lâcher, la tête pour les faire basculer, les bras et les jambes pour les paralyser. Bon certes, le résultat n'était pas vraiment celui qu'il espérait. Mais il devait faire son maximum, comme chacun de son équipe pour l'équipe même.

"Alice grouille-toi ! On va pas y passer la journée !"

Il tenta une esquive sur le côté quand il remarqua que deux des "extraterrestres" le prenaient pour cible. Il tomba à la renverse plus loin, légèrement brûlé dans le dos mais s'en remettant assez. Il étaient près des deux demoiselles.

"Ca va, rien de cassé vous deux?"

Il se mit à hurler pour Laurent.

"On ferait mieux de se retirer !
Autant s'enfoncer dans la forêt, on aura peut-être une chance de les semer !"

C'était une de ses idées mais était-elle vraiment bonne ? Il balançait la première chose qui lui venait à la tête pour garantir la sécurité à tous.