[ HRP : Bienvenue dans la mission 032, SG5. Comme va l'indiquer mon RP, vous avez été, avant votre départ, brieffé sur la planète à explorer. Vous pouvez éventuellement passer par vos quartiers (sans y poster réellement, juste en y signalant, votre passage) pour chercher des objets, vêtements, ou autres babioles, ainsi que par l'armurerie pour vous équiper si ce n'est pas déjà fait en arrivant dans la salle de brefing (précisez le auparavant). N'hésitez pas à discuter entre vous, si vous le désirez, avant mon prochain post (en RP bien entendu). Je vous rappelle , puisque c'est votre première mission, qu'il faut au minimum faire 4 lignes par post, ce qui n'est pas très difficile en soi ! Pour l'attribution des points, je vous envoie vers les règles du forum. J'espère que ce scénario vous plaira. Bon RP ! ]

L'heure du départ des missions était arrivée. Le sergent responsable de la coordination de la mission 032, assignée à SG5, appela l'équipe au haut-parleur : "SG5 est attendue en salle de briefing. SG5." Il se dirigea donc vers la salle de briefing, croisant SG4 qui la quittait pour le départ en mission. Il s'installa donc, et prépara le petit film du MALP. Il allait leur présenter la mission, puis leur montrer les images du MALP pour qu'ils puissent être prêts. Cela n'allait pas être une mince affaire pour cette toute nouvelle équipe, mais si on leur avait assigné cette mission, c'est qu'ils pouvaient le faire ... Et ce n'était d'ailleurs pas les affaires du sergent. Il attendit donc l'arrivée des quatre membres de l'équipe, qui s'installèrent, et il présenta la mission :

- SG5, vous êtes sous le commandement du soldat Richard d'Asroy ici présent, comme convenu pour cette mission. Il s'agit d'une mission d'exploration, sur une planète jamais encore étudiée par le SGC. Il vous faudra étudier la zone, et si présence de vie il y a, tisser des liens cordiaux entre nos deux peuples. En aucun cas, vous ne devez avoir une attitude offensive, j'espère que j'ai bien été compris. Selon les données du MALP, la planète possède une atmosphère assez respirable, comparable à la notre, et le climat y est assez froid : 5°C en journée, et -35° environ pendant la nuit. Il y a également des signes de vie repérés à 2 kilomètres de la Porte, c'est votre premier objectif. Voyez ces images ...
Briefing terminé. Si vous le désirez, vous pouvez aller chercher des vêtements plus chaud et peaufiner votre matériel. Vous êtez attendus pour la traversée de la Porte dans 5 minutes.

Sur ces mots, le sergent quitta la salle de briefing, puis prit la direction de la salle d'embarquement. Un à un, il y vit arriver les quatre membres, dans le temps imparti. La mission 032 était donc sur le point de commencer.

- Bonne chance, SG5. Prochain contact avec le SGC dans 12 heures.


[ HRP : Attention, dans vos posts, ne décrivez pas votre lieu d'arrivée. Je me chargerai de le faire lors de mon prochain post. ]

Suzanne s'était levée de bonne heure, faisant les cents pas dans la pièce qui lui servait de chambre, vérifiant à dix fois ses affaires qu'elle allait emporter sur … Elle ne savait pas exactement où, mais loin de notre chère planète Terre, ça c'était certain. Elle était au SGC depuis quelques semaines maintenant, et elle avait croisé furtivement mais croisé quand même, ses futurs coéquipiers, les membres de SG5. Ils étaient tous nouveaux plus ou moins, et avec leur installation, et le stage de survie préparé récemment, ils avaient pas trop eu le temps de discuter. Elle espérait que tout se passerait bien une fois qu'elle serait avec et seulement ces trois gaillards. L'heure du débriefing approchait, Suzanne sortit donc de sa chambre, laissant toutes ses affaires à l'intérieur, elle repasserait les chercher après. Elle commençait à marcher en direction du rendez vous, quand à mi course elle entendit le haut parleur. Elle pressa le pas.
Elle entra dans la salle, deux de ses coéquipiers venaient d'arriver.

« Bonjour ! »

Elle leur adressa un sourire, et vint s'assoir à la table, en attendant le troisième qui arriva quelques secondes plus tard. L'équipe était au complet !
Le sergent commença son discours, que Suzanne écouta avec attention. Il fallait donc lier le contact avec les gens, ne pas être méchants, …
-35 DEGRES ?!?
La jeune femme resta immobile, paralysée, s'imaginant déjà grelotant, claquant des dents, pour enfin mourir de froid sur une planète que personne ne connaissait. Elle regarda ensuite les images prises par le MALP, tout en ayant hâte de voir ces images de ses propres yeux.
Je vais perdre mes orteils un par un …
Elle jeta ensuite tour à tour un oeil à ses coéquipiers, ils regardaient eux aussi attentivement les images. Suzanne eut un sourire aux coins des lèvres en se remémorant ce que le sergent Strucker lui avait dit lors de ses tests pour lui présenter ses coéquipiers...
Le sergent venait de donner la permission de rejoindre ses quartiers pour emporter matériel plus adapté, ce que Suzanne fit aussitôt. Elle troqua quelques habits mis dans le sac, contre quelques vêtements plus chauds qui trainaient dans son armoire, et ferma le tout. Elle enfila le blouson de l'uniforme, et se pressa de fermer la porte et rejoindre la salle d'embarquement.
La pression montait, elle allait enfin passer... ce fichu orifice.


[ HRP : Il vaut mieux que nos personnages se soient au moins un peu vus avant la mission non ? ]

Au moment où Richard refermait la porte de sa chambre le haut-parleur émit un son caractéristique précédant toutes les annonces.

"SG5 est attendue en salle de briefing. SG5."

Il rouvrit la porte, jeta ce qu'il avait en main sur le lit et reparti en direction de la salle de briefing. Depuis son arrivée à la base il avait eu le temps de se familiariser avec les lieux et c'est avec une certaine facilité qu'il trouva la salle proprement dite.

"Mes respects sergent"

"Ouf je suis le premier!" pensa-t-il.

Il avait été un peu surpris lorsqu'on lui avait annoncé qu'il serai le responsable de l'équipe mais n'avait pas refusé. Pour lui il était donc normal qu'il soit le premier à se présenter devant le sergent.

Un autre membre de l'équipe se présenta, un militaire. Richard l'avait déjà aperçu à la base mais n'avait pas encore pris le temps de faire connaissance. Puis l'unique femme de l'équipe se présenta. Il l'avait croisée à plusieurs reprise et ils avaient déjà discutés un peu.

"Bonjour Suzanne."

Jérome arriva juste après elle. Lorsque tout le monde fut là le sergent commença le briefing.

"-35°! Ca va pas être une promenade de santé. Je n'avait pas pensé qu'il pouvait y avoir de telle différence de température lors des missions."

Le briefing était terminé. Richard retourna dans sa chambre afin de mieux s'équiper au niveau vêtements puis il passa à l'armurerie et se dirigea vers la salle d'embarquement. Cette fois-ci il arriva après Suzanne et Jérome.
Il sentait l'excitation le gagner et en même temps un début d'angoisse était là. Sa curiosité était à son plus haut niveau depuis bien longtemps.
L'anneau était là à quelque mètres. Richard inspira et expira à fond afin de se détendre et pris patience.

Le sergent fit un signe et l'activation de la porte fut enclenchée. Les chevrons s'enclenchèrent les uns après les autres. Richard trouvait déjà impressionnant cet anneau qui tournait et qui allait leur permettre de voyage à l'autre bout de la galaxie. Mais ce ne fut rien comparé à ce qui suivit. Rien de ce qu'il avait lire dans les dossiers et les rapports ne l'avait préparé à cela: l'ouverture du vortex. Cette masse qui surgissait du centre de la porte et arrivait droit sur eux était stupéfiante. Richard ne pu s'empêcher de reculer d'un pas face à cette vision.

Il avança jusqu'au bord de la porte. Il pouvait toucher le vortex, ce qu'il fit. Il avait l'impression de se trouver devant un immense mur fait d'un liquide insondable.

"c'est froid et même pas humide" murmura-t-il.

"Et c'est partit!"

Il voulait franchir la porte en gardant les yeux ouverts mais ne réussit pas et les ferma par réflexe. Son coeur battait à tout rompre lorsqu'il pénétra le vortex. Il eut l'impression d'être projeté en avant puis qu'on le retournait, qu'on le secouait et le remettait à l'endroit comme un vieux t-shirt.

Il sortit du vortex en faisant plusieurs pas, emporté par son élan. Immédiatement ses sens lui indiquèrent que quelque chose n'allait pas. Tout d'abord la chaleur. Ils étaient sensé arriver dans un environnement polaire mais là la température était douce. Il n'y avait que très peu de différence avec celle du SGC. Et puis ses pas résonnaient sur quelque chose de métallique. Ca n'aurait pas dû être le cas. Lors du briefing le MALP n'avait pas montré de métal sur le site d'arrivé.
Lorsqu'il ouvrit les yeux ce qu'il vit lui fit oublier toutes les sensations extraordinaires que lui avait prodigué le voyage. Devant lui une douzaine d'hommes les tenaient en respect avec leurs armes.

Il entendit Suzanne, une petite pointe d'humour ça ne faisait pas mal dans ce genre de situation. Un léger coup d'oeil lui permit de voir Edge à sa droite et Jérome en retrait derrière lui. L'équipe était au complet, c'était déjà ça.

"C'est une mission de prise de contact pas une déclaration de guerre"

Il leva sa main droite, l'éloignant ainsi de son arme, paume en l'air.

"Salut! Ca va?"

A peine l'équipe fut au complet que Jérôme traversa la porte, il se sentit comme volant dans les airs, c'était une sensation formidable mais cette dernière ne dura que quelques secondes. Et à peine arrivé sur une immense plateforme métallique une douzaine d'armes fut pointées sur SG5. Suzanne parla puis le chez, Richard s'avança vers les hommes armés en levant la main et en prononçant une phrase plûtot anodine. Jérôme regarda le ciel, le soleil était au rendez vous et la température était plus élevée que prévu, étrange tout ça. Et puis, où était le MALP? Jérôme regarda devant lui son chef d'équipe planté devant les hommes armés, Edge était à la droite de Richard alors que Jérôme était en retrait, derrière ses coéquipiers. Depuis le début le Corse n'avait pas prononcé un seul mot, et quand il prononça une phrase ce fut dans sa langue natale, pour ne pas que les hommes pointants sur eux des armes ne comprenne.

"Quale essare se sumero?"*




[hrp: *traduction "Qui sont ces ânes?"]

Lorsque la femme parue dans la lumière Richard l'observa. C'était un haut gradé et elle avait l'habitude de l'autorité. A son ton on sentait qu'elle ne plaisantait pas et que ce qu'elle disait n'était pas des paroles en l'air ni de vaines menaces.

Richard gardait les mains éloignées de ses armes et essayait de ne pas sembler inquiet ou nerveux ce qui aurait rendu les soldats face à lui un peu nerveux.

" Je suis Richard D'Asroy et voici mes coéquipier Edge, Suzanne et Jérome. Nous sommes en mission d'exploration. Nous venons d'une planète nommés Terre. Nous n'avons aucunes intentions belliqueuses et aucun de nous ne représente de menace pour vous."

"N'est-ce pas les amis?" dit-il en se tournant vers ses coéquipiers, lui permettant ainsi de voir quelles pouvaient être leurs réactions. Puis s'adressa à la femme.

"Pourriez-vous juste baisser un peu vos armes? Ce serait vraiment agréable pour nous tous je pense"

Richard attendait la réponse de la responsable. Il espérait qu'ils pourraient au moins entamer le dialogue.

[ HRP : en l'absence d'Edge en semaine, et vu qu'il faut quand même avancer un peu la mission, je poste. Jérôme, s'il y a un souci, MP moi, que je m'arrange ]

Les soldats tenaient toujours leurs armes pointées sur le groupe qui venait de traverser la Porte. Lorsque Richard s'annonçant comme venant de la Terre, et comme étant en mission d'exploration, l'incompréhension totale orna les visages de tous les soldats, sauf la femme qui restait impassible. Suivit ensuite un court moment où on entendit les mouches voler, puis chaque soldat lança des regards à la fois hilares et haineux. Apparemment, ce que venait de dire Richard était vraiment peu crédible, incompréhensible pour ces hommes ; mais pourtant, c'était bien cela ! Bien qu'ils semblaient pacifistes, selon leurs paroles en tout cas, la jeune femme gardait un air grave et sévère. Contrairement à ses subordonnés, ces informations ne la faisaient pas rire, et loin de là, cela semblait l'inquiéter. Elle se prépara à annoncer des ordres pour la suite des événements, lorsque, dans la pénombre, un haut parleur se fit entendre. La voix n'était au début pas très audible, mais comme l'homme répéta ces mots, tout SG5 put entendre :

// Activation non programmée de la Porte des Étoiles ... Il s'agit du sergent Simès et de son équipe, à n'en point douter. //

Lorsqu'elle entendit ces mots, la femme s'agita. Elle lança un regard derrière elle, puis elle donna quelques ordres aux soldats qui l'entouraient. Ensuite, avec un ton plus agréable, elle s'adressa aux terriens :[/i]

- Nous avons un contre-temps qui nous oblige à évacuer les lieux. Vous allez suivre gentiment ces hommes, nous allons vous mettre en cellule pour l'instant, dans le doute. Nous passerons à l'interrogatoire en temps voulu. Nous ne vous sommes pas hostiles, mais vos paroles nous portent à croire que vous mentez : nous sommes sur Terre, ici, et vous ne venez pas d'ici. Pas de cette base en tout cas.

Ensuite, la femme glissa un mot à l'oreille d'un homme qui était jusqu'à lors resté dans l'ombre, près d'elle. Il semblait expérimenté, il était âgé d'une quarantaine d'années, et avait un regard ferme pour chacun des membres de SG5. Il observa attentivement chaque membre, et lorsque la femme lui demanda qui il voulait emmener pour l'interroger, il chuchota :

- La femme, là. Si quelqu'un doit nous donner des infos, ce sera elle.

- Mademoiselle, veuillez suivre le lieutenant Gandailhat. Rien de méchant, juste un contrôle.

Il restait maintenant à voir si tous les membres de SG5 seraient dociles, et si Suzanne allait accepter de suivre l'homme mystérieux qui venait d'intervenir ...

Le silence qui suivit les paroles de Richard était glacial. Suzanne fixa chaque soldat tour à tour, ce n'était pas vraiment l'accueil qu'elle s'imaginait... Elle commençait à regretter de ne pas greloter de froid comme prévu au départ. Le haut parleur brisa alors la glace, et Suzanne eut une impression de déjà vu. Elle jeta un regard furtif vers ses coéquipiers, essayant de comprendre ce qu'il se passait, et surtout savoir si ils avaient la même impression qu'elle... Tout ceci ressemblait étrangement à la base du SGC, le haut parleur lui avait fait tilt. Mais après tout, c'était la première mission d'exploration à la jeune femme, peut être que chaque planète possédait une base semblable...
Sergent Simès... Il ne m'a pas l'air commode lui ...
Alors que tout ce beau monde commençait à s'agiter, SG5 ne bougeait pas. Suzanne fixait la femme qui leur avait parlé, essayant d'entendre ce qu'elle marmonner à l'oreille des soldats.
Ca s'annonce pas bon du tout...
Elle prit enfin la parole, pour indiquer la suite des évènements... Mais pas uniquement : elle leur précisa qu'ils étaient sur Terre. Suzanne avait les yeux grands ouverts, essayant de recoller les morceaux d'informations qu'elle avait en tête. Elle ne comprenait plus rien. Ils avaient pourtant bien passer la porte... Ils venaient à peine de commencer leur première mission, qu'ils allaient tous se retrouver en cellule.
En plein dans le mille !...
Suzanne s'était retournée vers ses coéquipiers, murmurant :

« Ôtez moi d'un doute,... nous ne sommes pas le premier avril ? »

Elle eut juste le temps de croiser le regard perplexe d'Edge, qu'elle fut interpelé. Elle avait entendu « mademoiselle », elle espérait que ce ne soit pas pour elle... Mais en vain, elle était la seule femme. On lui demanda de bien vouloir suivre le lieutenant qui se présenta à elle.

« ...Pardon ? »

Ce fut le seul mot qui lui vint à l'esprit. Bien qu'il n'était pas moche ce lieutenant, loin de là, Suzanne ne se faisait pas à l'idée de se séparer de son équipe pour aller... on ne sait pas où. On ne lui laissa pas le temps de réfléchir à la question cependant, deux soldats vinrent en sa direction. Elle tourna la tête vers SG5 :

« Richard ? Une idée là tout de suite ? … »

Les deux soldats la saisirent par le bras, et l'entrainèrent avec eux, vers le lieutenant Gandailhat. Suzanne essaya de se débattre une fois, mais vu la poigne des deux soldats elle ne réitéra pas son geste, de peur d'offenser réellement ces braves bonshommes … armés. D'autres soldats avaient rejoint SG5 pour les accompagner vers leurs cellules, qu'ils soient d'accord ou non.
Les femmes et les enfants d'abord qu'il disait...
Suzanne entendit ses coéquipiers parler, mais elle ne comprenait pas. Elle essaya de tourner la tête vers leur direction malgré le fait qu'elle soit fermement tenue. Elle ne croisa que le regard de Richard qui se voulait rassurant. Enfin du moins c'est comme ça que Suzanne le prit. Elle avait confiance en eux, ils ne la laisseraient pas toute seule ici … enfin elle l'espérait.
Les deux braves gardes du corps de Suzanne l'emmenèrent vers le lieutenant, qui aussitôt prit la direction vers la porte derrière lui.

« Alors lieutenant... Plutôt qu'un simple contrôle, pourquoi ne pas se faire un resto ? Si nous sommes bien sur Terre, que diriez vous d'un Italien ? »

Elle aimait bien détendre l'atmosphère quand elle ne se sentait pas à l'aise, et c'était le cas. Ils marchaient en cadence dans un des couloirs, et Suzanne se demandait bien où elle allait atterrir... Elle eut une pensée pour son équipe aussi, espérant que leurs cellules soient à leur goût.

Richard regardais les soldats et la femme. Leurs réaction le mettait mal à l'aise. Quelque chose clochait, comme s'il avait dit la plus grosse bêtise du siècle ou insulter leurs idole sans s'en rendre compte. Il n'aimait vraiment pas ça.

// Activation non programmée de la Porte des Étoiles ... Il s'agit du sergent Simès et de son équipe, à n'en point douter. //

En entendant le haut-parleur cracher ces mots Richard reçu un choc. Il avait l'impression de se retrouver sur terre au SGC lors du retour d'une équipe. La femme n'avait pas l'air très contente mais sa voix n'était pas hostile lorsqu'elle s'adressa à eux.

Quoi?! Sur terre! impossible!

Richard sentait son sang se glacer dans ses veines. Il se retourna vers ses coéquipiers:

"Je préfèrerais que ce soit le cas Suzanne et que tout ça ne soit qu'une plaisanterie. Vous y comprennez quelque chose?"

De nouveau la femme s'adressa à eux, demandant à Suzanne de suivre un Lieutenant. Ca n'allait vraiment pas mieux. Richard n'aimait pas cet homme et ce que cette notion d'interrogatoire pouvait signifier. Il ne fallait pas que l'équipe se sépare. C'était leur première mission et ce n'était déjà pas du gâteau mais si en plus ils étaient séparés ça n'arrangerait pas les choses.

Richard croisa le regard de Suzanne, qui visiblement était inquiète. Il fallait qu'il réagisse, il ne pouvait pas la laisser partir ainsi. Il l'entendit qui essayait de faire un peu d'humour et cela le décida.

"Qui ne tente rien n'a rien!" murmura-t-il. Puis il fit un pas en direction de la femme tout en lui parlant.

"Madame, si vous êtes un officier digne de ce nom vous comprendrez mon inquiétude quand au fait que mon équipe soit séparée. Nous partions en exploration et de toute évidence nous ne somme pas arrivés à la bonne destination. Voilà le résumé. Un imprévu nous empêche de développer les détails alors, en tant que responsable de cette mission et de cette équipe, je me soumettrait volontiers à vos questions dés que vous le voudrez. Mais si vous étiez à ma place ne préfériez vous pas que votre équipe reste ensemble?"

Il s'adressait d'une voie calme et posée qui se voulait rassurante, honnête. Il essayait d'assoir sa position de leader et responsable aux yeux de cette femme et du lieutenant. Il fallait qu'ils puissent rester ensemble quelque temps pour analyser la situation. Et il fallait convaincre ce lieutenant qu'il était une meilleure victime que Suzanne.

Richard regarda la jeune femme s'éloigner entourée des deux soldats qui la tenaient fermement (mais sans violence l'espérait-il) et précédée du lieutenant Gandalhiat. Ses paroles n'avaient pas eue l'air d'avoir le moindre effet. Il ne voyait pas ce qu'il pouvait faire d'autre dans cette situation. Une tentative de rébellion n'amènerait que des effusions de sang et si l'un d'eux en sortait vivant ce serait un miracle. Il ne pouvait que suivre le mouvement, du moins pour le moment.

La femme lui répondit et ses paroles furent tout de même rassurantes. On avait sentit comme un léger doute quand à la véracité des dires de Richard. Il jeta un dernier coup d'oeil dans la direction qu'avait prise Suzanne mais elle avait disparue dans les couloirs. Il poussa un soupir résigné.

"Hé bien devant une si charmante invitation il nous est impossible de refuser. Allons Messieurs conduisez nous donc à la suite royale de cette paisible demeure."

Accompagné de Jérome et d'Edge il se mit en route, encadrés par les soldats. Au moment de sortir il entraperçu deux hommes et deux femmes qui arrivaient par la porte et il avait l'impression qu'il y avait des blessés. Mais un des soldats le poussa et il ne put en voir plus.

Une fois en dehors de la salle ils déposèrent leurs équipement et suivirent leurs gardiens. Ils longèrent plusieurs couloir et plus ils avançaient plus Richard avait l'impression d'être revenu sur terre au SGC. Cette sensation était extrêmement troublante mais lui permettait d'échafauder plusieurs théories sur ce qui avait bien pu ce passer.

Une erreur de programmation ou alors un défaut de la porte? On a dû passer dans une autre dimension ou un autre espace temps. Ou alors on est sur terre et il existe une deuxième porte et il y a eu une interférence entre les deux. Il faut que j'en discute avec les autres dés qu'on sera seuls.

Ils arrivèrent enfin à leur cellules. Celle-ci étaient spartiate comme toute cellule qui se respecte: lits fixés aux murs, une table et des chaises. Richard s'assit sur une chaise et dés que le soldat eut fermé la porte ils s'adressa à ses coéquipiers.

"Ok les gars vous avez des idées sur ce qu'on peut faire parce que moi à l'instant je suis un peu à sec?"


[HRP: en l'absence de Jérome et d'Edge je brode un peu mais si ça ne va pas dites le moi]

Richard regardait Edge tourner comme un lion en cage. Il était clair que la situation ne lui plaisait pas et qu'il fulminait. On voyait que l'envie de passer à l'action le démangeait mais comme il l'avait si bien dit ils ne pouvaient rien faire.

"Tu as raison. Nous ne sommes pas des supermans et de toutes façons cet endroit ressemble beaucoup trop au SGC pour que les systèmes d'alarme et de défense ne soient pas au moins aussi évolués. Donc quasi impossible de les déjouer et d'atteindre la porte pour l'activer. Et puis on ne sait même pas où nous sommes donc impossible de donner un code valable à la porte."

Richard pianotait sur la table avec ses doigts. L'impatience commençait à le gagner lui aussi et cela l'agaçait. Il avait décidé qu'ils s'en sortiraient tous et il ferait son maximum pour ça. Il fallait qu'il fasse quelque chose de constructif. Sa curiosité le tenaillait, il fallait qu'il sache se qui se passait ici.

"Passons cette pièce au peigne fin. Nous n'avons plus notre équipement donc le moindre objet peut s'avérer utile."

Il recula sa chaise et se faisant s'aperçut que la table comportait un tiroir. Il l'ouvrit sans grand espoir et trouva un vieux morceau de papier dont le bas était déchiré. Instinctivement il le lut.

Au fur et à mesure de sa lecture il se rassit. Si il n'avait pas connu l'existence de la porte il aurait pu croire qu'une folle avait écrit ce mot. C'était dingue et pourtant la seul explication logique, enfin si logique pouvait s'appliquer dans ce cas. Il tendit le papier sur à Edge.

"Regardez moi ça. C'est incroyable! Le général Parray nous a précédée ici sur cette terre qui est parallèle à la notre. La porte a dû avoir un dysfonctionnement qui nous a projeter dans un monde parallèle. Ce qui veut dire qu'on peut peut-être le reproduire et rentrer à la maison."

Il se leva brusquement, se dirigea vers la porte de la cellule.

"Nous devons absolument parler au général Peleonor en particulier. Une fois que cette situation sera éclaircie ça ira beaucoup mieux."

Il se mit à tambouriner sur la porte avec ses poings et hurla:
"ET LES GARS!! VENEZ UN PEU PAR ICI! ON VEUX PARLER AU GENERAL! ON VA TOUT LUI DIRE! C'EST SUPER IMPORTANT! HE HO! VOUS M'ENTENDEZ!"

Il se tourna vers ses coéquipiers.

"Edge dés que quelqu'un arrive tu planques ce papier! C'est notre unique porte de sortie. Plus vite on parlera au général plus vite on retrouvera Suzanne."

Et il se remit à tambouriner sur la porte de plus belle.

Les soldats réagirent au cri de Richard et vinrent leur ouvrirent.

"Ok! On va obéir aux ordres et vous mener à elle. Mais vous vous calmez et au moindre soucis vous le regretterez!"

Devant obéir aux ordres de leur supérieur ils emmenèrent Richard, Edge et Jérome jusqu'à la salle de briefing où se trouvait le général Peleonor. En chemin Richard remarqua que leurs gardiens n'étaient pas très ravis de la tournure des évènements. Ils n'avaient pas l'air très à l'aise. Ce devait être du à la situation. Peu de temps après leur arrivée impromptue à la base une équipe était arrivée avec des blessés. Le général devait être en train de voir ça avec le responsable de l'équipe et les hommes n'avaient surement pas envie de la dérangée en ce moment.

Ils arrivèrent devant une porte à laquelle le soldat qui les devançait frappa. Une voix émit un ordre d'un ton sec, à priori ce devait être le général.

"Elle n'a pas l'air de bonne humeur. Ca ne va pas être de la tarte de la convaincre"

Le soldat entra timidement, fit entrer SG5 et s'adressa au général. Il n'avait vraiment pas l'air rassuré. Richard pu voir qu'un sergent était en train de faire son rapport au général. C'était celui qui était passé par la porte peu de temps après SG5.

" Incroyable comme les procédure de ce monde peuvent ressembler aux nôtres."

"ce type là, ce doit être le sergent Simès" murmura Richard aux deux autres membres de l'équipe.

C'est à ce moment que le sergent se mit à hurler en les accusant d'être des Goa'ulds et Richard de lui avoir tiré dessus.

"Houla ça commence bien, on n'est pas sortis de l'auberge"

"C'est vrai du calme sergent. Si c'etait moi qui vous avait tiré dessus comment expliquez vous le fait que je sois arrivé dans cette base avant vous et en passant par la même porte?"

A ce moment Suzanne entra dans la pièce. Sa présence rassura Richard. Elle s'approcha d'eux et il pu voir qu'elle avait quand même l'air un peu éprouvée mais elle était saine et sauve, c'etait le plus important. Et n'avait rien perdu de son humour.

En l'entendant Richard réprima un sourire mais c'est un soupir qui lui échappa.

"On nous prend déjà pour des menteurs et des ennemis et la folie ne va pas tarder à se rajouter à la liste"

Puis se tournant vers le général il prit une décision. Ils étaient dans une enceinte militaire et, pour l'instant, n'avaient fait que réagir de façon un peu instinctive. Pour pouvoir convaincre le général il fallait qu'il se pose, qu'il agisse comme ce qu'il était.

Il se mit au garde à vous et salua le général.

"Mes respects Général! Je me permet de venir solliciter une entrevue aussi privée que possible, voir en compagnie d'hommes d'une absolue confiance, afin de vous livrer des informations concernant nos origines et de celles de Constance Parray"

Il espérait que ses agissement purement militaire et le nom de Constance Parray influenceraient positivement le général. Restait une inconnue: de qui, ou de quoi, fallait-il se méfier comme l'avait conseillée le général Parray dans son message?