[ntrigue de mai] A la recherche de l'ashrak

[Hrp : je ne précise pas de lieu vu qu'on va sûrement en faire plusieurs.]

Une fois les ordres donnés et les terriens équipés, Leiha partie avec son équipe en direction de l'espace de vie. Elle n'aimait pas laisser les autres partir avec un assassin dans les parages, mais comme tout les Tok'ra elle savait que leur talent les sauveraient, mais que devait elle penser des Terriens? Bah ils feront leurs preuves aujourd'hui, au moins, elle serait à quoi s'attendre pour les prochaines fois où elle serait en contact avec eux. Elle expliqua brièvement à tout le monde comment se servir des communicateur et des zat, précisant bien de ne tuer que dans un cas extrême. Il était toujours utile de pouvoir interroger les ashraks même si ils n'étaient pas du genre bavard...

"Je suis vraiment désolé que cela arrive ce jour ci, mais votre aide sera sans doute précieuse. Si vous le voulez bien nous allons commencer par le réfectoire, il faudra procéder de façon rigoureuse, les ashraks cachent très bien leur situation."

* Je n'aime pas ça...*

* Moi non plus, mais que faire d'autre? Tous les points stratégiques de la base sont gardés, il ne nous reste plus qu'à le trouver...*

Leiha se rendit compte qu'elle commençait une conversation privée, tout en laissant les Terriens seuls, aussi elle s'arrêta dans sa lancée, de toute façon, ils étaient arrivés devant le réfectoire.

"Vous avez des questions avant que nous commencions?"

La petite physicienne marchait à la même hauteur que Leiha, écoutant attentivement ses indications quand au mode de fonctionnement du communicateur, se disant que ce serait une bonne chose de les intégrer aux équipement du SGC. Ce serait plus compact, plus léger, sans aucun doute plus fiable au niveau de la discrétion EM et l'autonomie sans commune mesure. Il faudrait cependant concevoir un système avec oreillette pour pouvoir sous-vocaliser tout en gardant les mains libres comme sur leurs commos personnels. Elle s'étonnait souvent que les Tok'ra et les Goa'ulds de façon générale n'aient jamais pensé à perfectionner leurs systèmes pour optimiser leur fonctionnement. La lance serpent comme ils l'appelaient en était un indicateur flagrant, le zat qu'elle avait en main aussi. Avec ce genre d'arme on visait un peu au petit bonheur la chance ce qui impliquait une perte d'efficacité au combat substantielle.
Elle sortit de ses pensées et entendit la Tok'ra qui leur servait d'escorte s'excuser de l'attaque de l'assassin. Elle lui répondit d'un ton aussi amical que protocolaire.

Ce n'est pas de votre faute. Nous sommes en guerre contre un même ennemi, il était inévitable que ce genre de situation arrive. Le fait que cela se produise alors que nous sommes ici est une opportunité de forger une alliance de façon plus concrète. Au moins vous saurez que vous pouvez compter sur notre aide en cas de besoin, pas seulement par les mots. L'un des vôtres m'a sauvé la vie lors de l'assaut des jaffas dans le hangar de votre précédente base, et je compte bien faire en sorte d'honorer ce geste par mon assistance, quelle qu'elle soit. Peut être aurai je la chance de le revoir d'ailleurs, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de le remercier pour ce qu'il a fait.

Elle ménagea une petite pause et quand elle rouvrit la bouche son ton était bien plus grave et sensiblement douloureux, on touchait à quelque chose qui ne l'avait pas laissée indemne.

Quand à tuer... Je dois dire que je n'ai pas du tout envie d'expérimenter la chose à nouveau. J'ai dû tirer sur un jaffa avec un "zateniquetel" et je suis certaine de l'avoir tué. Pour tout dire, il a complètement disparu. De ce que j'ai compris, comme je l'ai touché trois fois au moins, il a été désintégré... Je n'avais pas le choix. Mais j'espère ne jamais devoir recommencer. Je déteste la violence de façon générale. Avant ma première mission, je n'avais même jamais employé d'arme à feu à part sur une cible en papier, chose que j'avais bien peu apprécié au demeurant. Je suppose que je devrais me faire une raison, mais tuer est quelque chose qui me révulse... donc votre "acheraque" ne risquera pas la mort si je l'ai dans mon collimateur. Enfin... Pas intentionnellement du moins.

Elle se tut et gratifia son interlocutrice d'un triste petit sourire.
Ils étaient devant la porte de ce qui devait normalement être le réfectoire de la communauté. Pour éviter de repenser au moment où elle avait vaporisé le jaffa, elle se força à réfléchir au menu et une question existentielle se posa en effet.

Dites, si vous aimez un aliment et que votre compagnon symbiote en a une sainte horreur, comment faites vous pour décider? Jan-ken-pon? Vous devez essayer quelque chose que vous n'aimez pas en retour?

Maître du jeu Nombre de messages : 186 Date d'inscription : 04/01/2009

Le groupe composé par Leiha, Mathilde et Chuck arriva finalement donc au réféctoire. C'était une grande salle, peut être la plus grande de la base à part les hangars, de forme circulaire. Il y avait une bonne vingtaine de tables en cristaux sombres, de formes et de tailles variées si bien qu'aucune se ressemblaient. Cela faisait un effet assez aléatoire, mais somme toute agréable à l'oeil... tout le long des murs, autour de la salle, il y avait des sortes de conteneurs, frigorifiques ou non contenant des centaines d'aliments différents, de formes et des coulours très variées. La plupart semblaient inconnues aux terriens, mais ils pouvaient tout de même reconnaitre de sorte de grosses pommes de terre, ou de tout petits ananas de la taille d'une cerise... Tout cela était presque alléchant !

La salle était occupée par une demie-douzaine de tok'ras qui mangeaient paisiblement, la plupart du temps par paire. Normal que la salle soit si peu occupé, l'heure du repas était passé depuis longtemps... Il s'agissait là sans doute de gardes qui venaient de passer leur tour ou encore de personnes revenant de missions... Un des tok'ras paraissait suspect, mangeant seul dans son coin, mais après tout ce n'était pas non plus exceptionnel un tel comportement, car à force de vivre avec les même personne on savait apprécié les moments de solitudes...

Maintenant il fallait voir ce qu'allaient faire nos petits enqueteurs...

Leiha observait attentivement la pièce. Certes elle n'était pas pleine, mais en même temps il fallait bien commencer par quelque part et au moins là elle ne dérangeait personne pour rien. En tout cas, tout le monde semblait calme, l'alerte ne s'était pas propagée, tant mieux, les seules personnes au courant étaient des gens de confiance qu'elle connaissait personnellement. Elle sourit à Mathilde, touchée par la sollicitude de la scientifique, même si elle se doutait bien que tous les Terriens ne pensaient pas comme elle. Quand au fait de tuer, elle était beaucoup moins sensible que Mathilde. Elle en avait trop l'habitude à présent, surtout qu'en soit, elle l'aurait bien tué de ses propres mains, après tout il s'était attaqué à Maniel...

Leiha avait reprit son observation lorsque la question de Mathilde la fit rire, à vrai dire elle s'attendait à tout sauf à ça. Mais n'ayant pas précisée, elle décida de répondre le plus sincèrement possible, même si elle n'avait pas vraiment été confronté à ce cas, son symbiote étant plutôt du genre conciliant.

"Je dois dire que je n'ai pas été confronté à ce cas, mais la symbiose entraîne des concessions des deux côtés. Chaque être est particulier et donc chaque cas aussi. Comme toujours le symbiote et l'hôte trouvent un compromis dans ce genre de cas."

Leiha avait repéré un Tok'ra seul. Inhabituel, mais pas exceptionnel. Quoi qu'il en soit, ça serait sans doute plus facile de l'aborder en prétextant une rencontre avec les Terriens, aussi elle se tourna vers ses deux coéquipiers pour mettre en place un plan.

"Si vous le voulez bien nous allons commencer par aller parler au Tok'ra isolé. Mieux vaut rester discret, afin de ne pas alerter l'ennemi, grâce à vous nous pouvons prétexté une visite guidée."

Une fois tout le monde prêt, Leiha se lança d'un bon pas dans la pièce, commentant l'endroit à la manière d'un guide dans un musée, tout en s'approchant de la table de la personne isolée, mais aussi en gardant les autres à l'œil, essayant de reconnaître un maximum de personne.

*Garde l'œil bien ouvert, tu me préviens si quelque chose te parait louche.*

*J'y veille, ne t'en fais pas.*

Hangar

Mathilde écouta ce que lui dit la tok'ra avec une assiduité d'élève modèle, une expression d'un profond sérieux et extrêmement concentrée sur ce qu'elle apprenait ce qui semblait assez comique aux vues du décalage entre l'attitude d'élève modèle de la jeune femme et ce qu'elle apprenait, chose très secondaire. Elle nota cependant que cette hôte était de très bonne compagnie et ne semblait pas avoir le caractère plutôt pédant et méprisant de la plupart des symbiotes auxquels elle avait pu parler, chose très agréable.

*bon, il y en a des biens sympathiques aussi, comme ce technicien... D'ailleurs...*

Sur le ton de la conversation et de façon anodine, du moins le pensait elle, elle montra la photographie du tok'ra qui l'avait aidée durant l'évacuation de la base, ce même tok'ra qui ne lui en avait pas voulu le moins du monde alors qu'elle l'avait zatté, chose qu'elle n'avait dit à personne sauf lui.

Dites, Leiha, comme vous connaissez la plupart de vos semblables, peut être avez vous déjà vu celui ci? Non?

Elle suivait son interlocutrice, tout sourire, mais sans perdre de vue l'objectif, le tok'ra solitaire. Quand ils arrivèrent assez près, la scientifique se fendit d'un grand sourire amical. Elle lui tendit la photo de façon à ce qu'il s'en saisisse pour bien la regarder.

Bonjour! Pourriez vous me dire si vous connaissez ce Tok'ra, il m'a sauvé la vie durant l'évacuation de votre précédente base. Je n'ai pas eu le temps de lui demander son nom... inutile de dire que le temps manquait pour faire des présentations dans les règles. D'ailleurs, je me présente, Mathilde de l'Argentière, je suis une terrienne et j'appartiens à l'équipe que vous avez rencontrés plus tôt... Mais ça vous le saviez puisque je vous ai dit que ce tok'ra inconnu m'avait sauvé dans votre ancienne base.

La jeune gloussa avant de continuer sur un ton toujours aussi amical et détendu.

Votre collègue nous fait visiter les lieux et je dois dire que la rapidité avec laquelle vous pouvez bâtir de si grands et complexes souterrains me laisse sans voix! C'est réellement impressionnant! Notre propre base sur la Terre, la Tau'ri pour vous, est bien plus triste et dépouillée. Et niveau nourriture, avez vous droit vous aussi à une infâme tambouille qui a pour seul avantage de nous faire garder une taille de guêpe ou bien dois je nourrir de la jalousie à ce sujet ci également?

Elle était l'image de la sympathie et de la décontraction même. A la voir impossible d'imaginer que moins d'une heure auparavant elle avait manqué de se faire assassiner et qu'elle enquêtait pour retrouver l'ashrak qui se dissimulait dans la base.

Maître du jeu Nombre de messages : 186 Date d'inscription : 04/01/2009

L'homme, mangeant seul dans son coin regarda arriver l'ecentrique Mathilde et Leiha devant lui. Il écouta placidement le discours de la terrienne, l'air méfiant... Puis il s'adressa à Leiha, ignorant superbement la scientifique :

- On les laisse entrer chez nous maintenant ?

A l'entendre, ça n'avait pas vraiment l'air de lui faire plaisir... La conversation s'engagea tant bien que mal, malgré que le tok'ra avait décidé d'ignorer Mathilde aussi longtemps qu'elle resterait ici. Les liens allaient être durs à créer entre les deux peuples. L'homme se montrait même de plus en plus récalcitrant, et doutait bien qu'on le suspectait de quelque chose. Et il savait de quoi...

Sans prévenir, il lança la plaque rudimentaire contenant son repas sur Leiha. Celle ci pu compter sur ses reflexes foudroyants et se baissa à temps, ce qui ne fut pas le cas de Mathilde, derrière elle, qui se prit le repas et le plateau en pleine figure ! L'homme bondit sur la table, s'accroupit et déplia brusquement ses jambes sous lui, et en un clin d'oeil il était sur la jeune tok'ra qui venait d'esquiver. Il la heurta et ils roulèrent ensemble au sol. Il se reçu merveilleusement bien et fit un rouler-bouler et se releva...

Il s'enfuit alors en courant. Un tok'ra tenta de s'interposer, mais une rapide manchette à la gorge de l'ashrak le terassa, et il finit inconscient par terre. Plusieurs tirs de zat'n'ktel le frolèrent, mais il finit par sortir sans trop de problèmes... On l'entrevit prendre un couloir qui menait au hangar... Maintenant découvert, il allait tenter de sauver sa peau !

Leiha avertit les autres de sa découverte par comminucateur et s'élança à la suite de l'assassin, suivie par Mathilde...

espace de vie, hangars