Nom : Psaum
Prénom : Jaël
Age : 23
Type : militaire
Caractère : Jaël est un être passablement tourmenté, il n'aime absolument pas son époque. Les gens superficiels le mettent hors de lui, les autres l'indiffèrent. Il aurait voulu vivre au XVIIe siècle, combattre pour le roi et suivre un semblant de code chevaleresque, placer les valeurs au dessus de l'argent, le devoir avant le plaisir et d'autres principes que notre temps a enseveli. Cela dit, il reste tout de même relativement humain, poli et il lui arrive même parfois de rechercher un peu de compagnie lorsque la solitude étend ses mains glacées sur son petit coeur de jeune homme. Il n'est pas mal à l'aise en société et on s'accorde à dire qu'il est plutot timide même si en fait on le voit souvent tenter des pics d'humours un peu débile. Il prend sur lui de temps en temps pour assurer. Les relations sociales en général ne sont pas son fort.
Il aurait beaucoup aimé être un commandant, avoir du charisme et diriger des hommes, faire valoir ses qualités sur le champs de bataille, mais le destin en avait décidé autrement. Plutôt calme et posé, Jaël met du temps à s'effrayer dans une situation tendue. Son sang froid l'a sauvé à plusieurs reprise.
Profondément pessimiste, il ne croit pas en l'humanité, il trouve en général la vie vaine et tente de lui donner un sens par son engagement dans l'armée.
Ajoutons enfin qu'il s'agit de quelqu'un de cultivé, qui lit beaucoup et qui aime discuter de choses plus ou moins profondes.
Apparence physique : Jaël n'est pas moche sans être un sommet de beauté physique. Il ne s'aime pas particulierement d'ailleurs. Il a les cheveux châtain, les yeux bleus, il est aussi musclé que doit l'être un militaire en fonction et chausse du 47, ce qui lui pose toujours quelque problêmes pour trouver des chaussures à sa taille. Il n'a pas une mine fort avenante et parait même souvent perdu dans ses pensées ou éteins. Il passe assez régulièrement la main sur sa nuque lorsqu'il est intimidé. Lorsqu'il est en civil, force est de constater que Jaël n'a absolument aucun gout pour s'habiller, au mieux, il porte des vêtements très classiques, au pire carrément ringards. Ses sourcils sont assez fins et ses mains n'ont pas la calosité des mains de l'artisan ou de l'agriculteur. (Oui je ne savais plus vraiment quoi dire dans ma description). Il a une vue exceptionellement bonne.
Histoire : Tout commença vers le milieu du mois d'Août, il y a 23 ans. Dans la maternité de Metz, un nourrisson poussait de sa tête l'entrebaillement trop étroit qu'offrait l'entrejambe de sa mère, bref, il naissait. Je suppose que le lecteur me pardonnera d'avoir fait l'économie de lui conter en détail les évènements qui eurent lieu neuf mois plus tôt et qui conduisirent un groupe de spermatozoïdes ambitieux à tenter de s'introduire dans une ovule qui n'en choisirait qu'un seul pour heureux élu.
Le bébé ainsi né fut nommé Jaël et pour autant qu'on le sache, il fut d'abord nourri par le lait maternel. Ses parents le conduisirent alors dans sa nouvelle demeure dans la riante campagne lorraine. Une vie de bébé n'est pas très palpitante, nous résumerons donc les trois premières années de la vie du jeune homme en disant qu'il n'aimait rien de plus que faire dans ses couches, manger, crier, essayer de marcher et tenter de s'exprimer.
Il entra à la maternelle à 3 ans. Là bas, il développa de grands talents artistiques appelés à s'éteindre bien vite. Il est toujours surprenant de voir que lorsqu'on est petit, le moindre dessin minable est considéré comme une merveille. Si vous tentez de le reproduire à l'identique 15 ans après, vous vous exposez aux plus sournois quolibets.
A six ans il entra au cours préparatoire (mais quelle vie palpitante!). Durant toute l'école primaire ou presque, Jaël resta à l'écart de ses camarade, il ne se sentait pas vraiment à l'aise en leur compagnie, alors il se contentait de faire son travail avec application mais ne se mélait jamais avec les autres enfants durant les récréations. Bien vite il devint le meilleur élève et fit de la solitude un ami trop proche.
Ses parents étaient fiers de lui et ne comprenaient pas que leur fils ait si peu d'amis. Lui qui était si gentil. C'était un enfant qui aimait manifestement rester et s'amuser seul.
Le collège lui ouvrit ses portes de même que l'adolescence. Il resta le même jusqu'en quatrième, puis il commença à faire le pitre, mais sans que ses résultats scolaires ne s'en ressentent. Dès lors il eut un peu plus de succès auprès de ses camarades et il put se former un groupe d'amis qui resteraient avec lui de nombreuses années.
La suite de sa vie est un peu plus sombre, ses parents divorcèrent à son arrivée au Lycée, ce qui le destabilisa. Il resta premier de la classe et fit de brillantes études littéraire. Il commença à s'interesser de très près aux livres, aux romans du XIXe, aux moralistes anciens, aux philosophes. Il s'éprit des thèses de Schopenhauer et commença à voir la vie comme un nihiliste. Il trouvait l'existence vaine, fruit d'une volonté de reproduction de l'espece et vide de sens.
Il commença à detester son monde et rêvait souvent de pouvoir vivre à l'ancienne mode, au temps ou les choses avaient une signification. Il garda ses amis durant cette periode troublée. Il ne rencontra qu'une seule fille qui put être capable de le bouleverser, la jeune Anna.
Belle et originale, il l'admira en secret durant deux ans sans jamais rien oser lui dire. Il ne parvint qu'à devenir son ami ce qui eut le don de le frustrer au plus haut point, notamment quand sa chère et tendre s'en alla avec l'un de ses amis, moins passionné mais plus entreprenant.
Jaël garda gravé au fond de lui cette douloureuse amourette et encore aujourd'hui il n'en est pas délivré. Il se répétait souvent la phrase de Théophile Gautier "Ne regardez jamais une femme, et marchez toujours les yeux fixés en terre, car, si chaste et si calme que vous soyez, il suffit d’une minute pour vous faire perdre l’éternité."
Après cette immense déception, les études ne le motivèrent plus, et malgré les plaintes de ses parents, Jaël s'engagea dans l'armée, pensant y trouver les valeurs et le réconfort qu'il cherchait. Peut être cette institution lui permettrait elle de donner enfin un sens à son passage sur terre...
Il s'intégra assez bien dans un régiment d'infanterie de l'est de la France, mais ses étonnante predispositions visuelles lui permirent d'être repéré par le sergent Dumas qui lui fit passer les brevets de pilotes d'hélicoptère. Il termina en trois ans sa formation et devint ainsi un guerrier polyvalent, aussi bien sur terre avec une arme d'assaut que dans les airs aux manettes d'un Tigre ou d'un Puma.
Il fut envoyé le 14 octobre 2004 en Afghanistan. Il fut chargé de piloter divers engins pour des missions d'escortes, de ravitaillement ou de surveillance dans les dangereuses montagnes. Il s'acquitta de sa tâche avec un grand professionalisme jusqu'au jour ou une roquette vint frapper l'arriere de son appareil. L'engin se mit alors à tournoyer dans les airs, devenant incontrôlable. Jaël, sans perdre son sang froid se saisit de son parachute et sauta à un moment ou les pâles semblaient assez éloignées de lui. à quelque centimètre pret, il était mort car l'hélicoptere bougeait dans tout les sens comme un oiseau abattu en plein vol un jour de grand vent.
Ce jour là, Jaël perdit deux de ses coéquipiers et il s'en voulut terriblement. Il fut rapatrié en France où on lui proposa une bien singuliere mission...
Test de RP :
Jaël regarda la porte se refermer derrière lui. Visiblement il était le seul à avoir traversé le vortex. Les autres ne s'étaient pas risqués à une pareille tentative. Tant mieux, ces sauvages n'auraient fait que le ralentir de toute façon, et il ne se sentait pas d'humeur à massacrer du villageois. Il était parvenu au beau milieu d'une clairière fleurie. Des nuages blancs parsemaient un ciel ou croissaient deux immenses lunes. Trois jeunes filles en robe dansaient en rond autour d'une forme allongée. L'une d'entre elle jouait un air pénétrant dans une flûte de bois. Intrigué, Jaël s'avança vers le petit groupe qui ne sembla pas remarquer sa présence. Une des créatures s'arrêta brusquement et se figea en le fixant. Elle émit un son guttural et aussitôt ses deux comparses sautèrent à la gorge de Psaum. Il se débattit, donna de violents coups de crosses sur le front des demoiselles mais elle ne lachaient pas prise. Jaël sortit alors son poignard et trancha la gorge de celle qui serrait le plus fort. L'autre lâcha presque instantanément et recula, apeurée. Elle se rapprocha de celle qui avait ordonnée l'attaque et les deux tentèrent de s'enfuir. Jaël déclencha une rafale de tir pour les abattre, ce qu'il parvint à faire sans aucune peine. Il se remit un peu de ses émotions et se décida à aller verifier autour de quoi dansaient ces furies.
Jaël eut un mouvement de recul et faillit vomir en voyant qu'il s'agissait d'un des membres de son équipe atrocement déchiqueté et portant encore sur le visage le masque de la terreur. Le jeune soldat surmontat pourtant son dégout et cacha le corps de son ami derrière un bosquet de buisson et brûla les cadavres de ses victimes. Il récupéra la petite flûte et voulu rejoindre la porte. Il regarda derrière lui mais elle ne s'y trouvait plus. Psaum ne comprit pas ce qui lui arrivait, il avait perdu absolument tout ses reperes. Il n'était plus temps de lire un psaume, il fallait agir vite, d'étranges choses étaient à l'oeuvre en ces lieux.
Il prit le parti de courir en ligne droite droit devant lui, il verrait bien ou cela le mènerait.
Le temps commençait à se couvrir, l'orage tonnait au loin. L'odeur de fleur qui se dégageait de la clairiere s'était dissipée et Jaël avait le sentiment que la disposition des lieux changeait à chaque instant. Ses sens étaient totalement troublés...
...
" - Ou suis-je... demanda Jael d'une voix faible en ouvrant les yeux.
- Vous êtes au centre de soin du SGC mon gars! répondit un homme en blouse blanche qui devait sans doute être médecin. Il semblait s'activer autour de divers instruments chirurgicaux.
- Qu'est ce qui m'est arrivé?
- Humm, eh bien vous avez massacré 3 personnes qui elles même avaient massacré le caporal Dregj et vous êtes tombé dans le coma après avoir inhalé trop de substances narcotiques et empoisonnées dans la clairiere.
- Je ne comprend pas, pourquoi le vortex ne m'avait pas ramené sur la Terre quand j'ai quitté la planete des sauvages?
Le médecin parut perplexe...
- hey! et pourquoi suis-je attaché?? cria Psaum.
Le médecin sourit.
- Autant vous le dire tout de suite alors, vous n'êtes pas sur Terre mon cher, dit il en plantant une seringue dans le bras de Jael... Bonne nuit!
Voulez vous intégrer une équipe ou travailler à la base ? intégrer une équipe.
Nom de la personne sur votre avatar : Jude Law
Antécédents médicaux : a eu la varicelle quand il était ptit.
Avez vous déjà joué sur des forum de RP : oui de nombreuses fois
Comment avez-vous découvert le forum : par l'annuaire forumactif.
Quelle est votre fréquence de connexion/temps de jeu estimé ? tout les jours une ou deux heures, il peut arriver qu'il y ait un ou deux jours ou je ne pourrais pas venir.
Sujet: Jaël Psaum 
Jeu 2 Juil 2009 - 16:29
Et ben j'ai pas lu mais ça doit être très bien
