La Porte est désormais ouverte et le vortex vous attend. Vous êtes habillés, armés et équipés pour le départ sous les ordres de votre entraineur.

Vous portez l'uniforme spécial "désert" du SGC et disposez d'une ration d'eau supplémentaire.

Immédiatement après votre passage de la porte un petit drone caméra vous suivra, pour retransmettre votre évolution. Libre à vous de le repérer mais il ne pourra servir de moyen pour appeler au secours, vous ne pourrez compter que sur vous.

Bonne chance.

La planète était en fait un vaste désert rocailleux. Quasiment pas de végétation si ce n'est de petites tiges épineuses dépassant de certaines crevasses. C'était un paysage de mort, désolé et stérile. En face de la porte se dressaient des collines à plusieurs kilomètres. Derrière et sur tout le flanc gauche, l'étendue semblait se poursuivre à l'infini. Sur la droite, des dunes de sable apparaissaient au loin.



Deux lunes immenses dominaient le ciel et brillaient d'une lumière étrange qui donnait une sensation malsaine à tout ceux qui les observaient trop longtemps. Il faisait au moins 45 degrés à l'ombre (sauf que bien sûr, il n'y a pas d'ombre en ces lieux dantesques). Le climat est sec et torride, pourtant, de eptits lézards et quelque serpents glissent sur les pierres brulantes.

Le Sous lieutenant Hyppolite Vernant attendit ses élèves, debout sur une éminence rocheuse. Il avait un uniforme impeccable et portait un képi blanc. Sa condition physique était extraordinaire pour un homme qui semblait assez âgé malgré tout... Entre 40 et 50 ans déduiront les recrues. Il s'agissait d'un ancien légionnaire ayant trouvé sa place dans un programme militaire au top niveau.

Les mains sur les hanches il attendit que tous soient arrivés pour s'adresser à eux.

"Jme présente les tocards, je m'apelle Grand chef. Le premier qui oublie mon prénom prendra une balle entre les deux yeux."

Il sortit son P99 le chargea, tira en l'air.

" Je connais personne ici et j'en ai absolument rien à foutre, permettez moi de vous dire que je vous destitue de vos grades, de vos ambitions, de votre orgueil et de votre connerie. J'ai pas envie de me casser les burnes à faire la distinction entre les intello et les bourrins alors vous ferez tous les mêmes épreuves au même niveau. Alors je préviens tout de suite les rats de laboratoire qu'ils vont en prendre plein la gueule si il suivent pas et que je les ferais avancer à grand coups de pompes dans le cul. On m'a averti que vous etiez des tire au flan égoïste, je peux vous dire que vous êtes sur la mauvaise voie si vous pensez qu'avec moi ça va filer pareil. Les cinglés de la gachette c'est pareil pour vous, si y a une couille technique ou quoi que ce soit faudra vous impliquer aussi, sinon, même châtiment."

Il parlait d'un ton aggressif mais sans être non plus hargneux. Il ne criait pas en tout cas, mais le son grave de sa voix imposait le respect et il n'avait encore pas bougé de son promontoire. Il disposait d'un charisme assez puissant, il poursuivit.

" Moi, le grand chef, je vous suivrais dans toute les épreuves, je crapahuterais avec vous, devant vous et derriere vous si il faut vous botter le cul. Je vous prouverais que j'ai rien à envier à vos gueules de minets. Je suis strict, mais réglo. Si vous obéissez, si vous vous cassez le tronc pour réussir les épreuves, si vous me montrez que vous êtes digne de l'honneur qui vous est fait, alors ce sera un parcours de santé, mais si jamais vous vous sentez l'âme d'un connard de cow boy solitaire ou si vous vous foutez de ma gueule, je vous jure que vous allez y rester."

Il marqua une pause et sourit d'un air mauvais.

"Alors on va commencer si vous le voulez bien, y a 20 bornes à se taper, chouette non? La porte est derriere ces collines, très loin derriere... En plus la température est idéale, j'espere quand meme que vous avez pris de l'écran total. Alors vous allez commencer par me virer vos grolles ( chaussures) et vos chaussettes. Vous allez vous lier les poignets par groupe de deux avec vos lacets et balancer vos chaussures au pied de la porte."

Le sergent retira lui même ses chaussures et ses chaussettes.

"Le plus lent à virer ses pompes et à s'attacher aura l'honneur de m'avoir comme coéquipier et le deuxieme plus mauvais portera tout seul les pompes de tout le monde... ca marche aussi si y en a un qui me gonfle ou si il a une tronche qui me revient pas. Si vous avez des questions, n'hésitez pas, mais appelez moi toujours grand chef."

Il devisagea l'assistance.

"EXECUTION"


HRP : Voici les groupes d'attachage :

Jenny-Peter
Maniel-Emily
neville-Bartimeus
jane-ric
Sphie Remus

Le sous lieutenant vous donne ces groupes avant de dire execution en vous désignant du doigt "toi avec toi, toi avec toi... etc).

Le sol est très chaud, à la limite du supportable. Le sous lieutenant vous observe attentivement. Dans vos posts, pensez bien à décrire votre arrivée.

Une fois la phase 1 terminée, Peter Alhash en avait assez. Il n'aimait pas du tout des militaire de type Laure - qui seulement crient à tout le monde sans réellement aidant. Il voulait rentrer à la base, à SGC... il ésperait que le soir ils aurait la possibilité de dormir à SGC... même si cela était intéressant de dormir sous le ciel d'une planète inconnue.

Peter Alhash traversa la porte dans son camouflage désert en companie de SG9 et SG7. Il se tenait proche de Ric qui était le seul qu'il connaissait bien.

"Je me présente les tocards, je m'appelle Grand chef."

Un nom intéressant. Peter voulait aussi avoir un tel nom. Il détestait ces types de militaire, type Laure, type Grand Chef qui ne faisait que commander mais c'était vrai, ils avaient l'humour.

Puis le Grand Chef parlait tellement vite que Peter ne comprenait pas ce qui se passait. Il fallait qu'il améliore son niveau de français. Il est un archéologue et sait en parler encore moins qu'un américain militaire!

" Grand chef," murmura Peter si doucement que le grand chef lui même ne pouvait entendre, "cela se ressemble à Grand Maître Goa'uld...pas loin, eh? Il est aussi méchant." Il sourit.

Puis il écouta l'ordre. Enlever des chaussures. Insupportable! Etait-ce réellement légal? Il suivit l'ordre et sursauta de douleur et poussa un cri.

" Grand chef, c'est..." il se tut, sachant que des plaintes étaient sans effet ici.

"Toi et toi," dit le Grand chef.

Il s'attacha à Jenny, toujours dans des douleurs dans les pieds.

A ce moment, il avait beaucoup de problèmes.
1. Douleur dans les pieds.
2. La douleur dans son dos, qui se repetait une fois par mois, risquait d'éclater
3. Dieu seul sait ce qui les attendait (ou Goa'uld seul sait)
4. Il était attaché à Jenny qu'il ne connaissait pas et cela l'embarassait

C'était trop. Pour le moment, le quatrième problème était plus visible que les autres. Il était attachée à une jolie fille qu'il ne connaissait pas, qui n'était pas militaire, mais devait être extraordinaire quand même vu qu'elle était au programme Stargate, qui selon Peter ressemblait Syrenna, mais n'était pas identique. Peter arrêta le chaine des pensées et sourit à Jenny, ne sachant pas trop quoi dire.

"Eh, ben salut Jenny. ... Je vais essayer de t'aider avec ce qui nous attend mais ne compte pas trop sur moi - je ne suis pas très capable de réflechir avec ces douleurs..."


Puis le moment qu'il avait craint était arrivé. La mensuelle douleur de son dos se manifesta. Il poussa un cri tellement haut qu'il était peut-être entendu même à travers le vortex spatiotemporel. En même temps, il s'écoula par terre et plaça ses mains sur son dos. Jenny, déjà attaché à lui, devait soit tomber entière soit au moins être diséquilibrée. Les gouttes et larmes apparûrent sur le visage de Peter. Il pleura de douleur.

"Ce n'est... ce n'est rien, sergent ins.... Grand chef. Je me lève tout de suite."

Il se leva, essayant d'arrêter les gouttes, "I`m sorry, Jenny, I hope it won`t happen again (je m'excuse, Jenny, j'espère que cela ne se répetera plus." il dit dans la langue maternelle des deux pour qu'il ne fasse aucun erreur gramatical.

Cet entrainement allait être une torture.





hrp: Ceci est mon dernier post pour les trois semaines à venir. Après ce période, je retrerai tout frais et nouveau. J'espère. Alors bonnes vacances et au revoir!

SDEP (Soit dit en passant): Jenny, Jane, vous voudrez peut-être former une groupe ensemble. Je serai absent pour la plupart de Phase 2 ou peut-être pour la Phase 2 entière et Ric est absent depuis 31 juin. Mais ce n'est qu'une sugesstion et ultimemment (ce mot probablement n'existe pas, mais c'est formé de ULTIME - à la fin et -MENT formant des adverbes, donc voilà) ce cera àGrand Chef à décider.

Hippolythe sourit en voyant ses soldats appliquer ses ordresà la lettre, c'était positivement jouissif de constater à quel point des hommes pouvaient être serviles. Sentant qu'il commençait à user un temps précieux et que la leçon semblait bien apprise, il sourit. Il s'approcha d'eux et les delia très rapidements les uns après les autres. Il alla chercher leurs chaussures et les amena devant eux. Il semblait vraiment très satisfait.

"Vous m'avez l'air plutot obéissants finalement les tocards, et ce, même lorsque les ordres sont en apparrence cruels ou stupides. Je vous félicite. Vous êtes les outils de l'armée française, ne l'oubliez jamais, si elle vous ordonne de mourir il faut être prêt à le faire. Vous voyez, vous obéissez, alors je vous rend service et je vous délie, je vous ramène vos grolles. Ca marche comme ça avec moi, quand on ne me décoit pas on n'est pas déçu non plus. Rechaussez vous."

Il jeta un oeil à sa montre et sembla un peu perplexe.

"Bon on n'a pas toute la journée, après ce petit test de loyauté on va passer à la vraie soupe et croyez moi, on va manger des tartines de merde jusqu'à plus soif."

Il chercha des yeux celui qui pourrait être le plus apte à commander. Son regard tomba sur Maniel.

"Toi le grand bonhomme, c'est quoi ton nom?"

Il attendit la réponse puis reprit :

"Tiens, voilà ta carte et ta boussole" dit il en lui donnant les objets précités.

"Concocte nous un itinéraire et fais nous arriver en vie à la porte suivante, ce serait sympa. En apparence de toute façon, tu ne trouveras pas un chemin plus interessant qu'un autre mais à toi de voir."

Le sergent regarda ses troupes d'un oeil circonspect.

"Je vous conseille de vous grouiller, si jamais l'équipe suivante débarque ici vous allez morfler."

Bien sûr c'était lui qui les avait retardé, et il le savait bien, il en jouissait même, mais c'était ainsi, les troupes ont besoin de l'urgence pour travailler de façon efficace.



HRP : La porte se trouve au nord est de la position ou nous nous trouvons actuellement. Entre elle et nous se dressent des collines escarpées, difficiles à franchir mais qui bénéficient en quelques endroits de passages ou devaient couler autrefois d'anciennes rivières. Il y a des sortes de canyons ou il parait aisé de passer. On peut contourner ces reliefs par l'est auquel cas on se retrouve sur un terrain desertique sablonneux, ou il faut faire attention de ne pas perdre de vue les reperes ou sa boussole, c'est un peu plus long mais ça parait moins physique que crapahuter ou chercher les passages les plus courts à travers les grandes collines. A l'ouest, une plaine rocailleuse ou l'on peut aussi tenter de passer mais visiblement, un groupe humain est noté par un dessin en forme de tente sans plus d'explication. Cet itinéraire est le plus long de tous.

Une fois passé les collines/les dunes/l'habitat humain les trois itinéraires doivent converger vers un check point derrière les collines ou un poste médical a ete prévu. Apres il ne reste qu'une étendue aride de plusieurs kilometres qui nous séparent encore de la porte.

Bonne chance. Vous pouvez commencer à partir quand vous voulez, le sous lieutenant vous suivra. Au depart ce n'est que du terrain rocailleux de toute façon, reflechissez bien à votre idée d'itinéraire.

Si vous avez besoin de plus d'informations n'hésitez pas.

Jenny regarda Maniel tenter de trouver le nord. Il avait l'air complètement perdu et au moment où Jenny allait lui donner la bonne direction, elle remarqua qu'il avait l'air d'avoir trouvé la bonne direction. Sûrement Relnak... Jenny sourit et écouta ce que Maniel leur disait par rapport aux endroits qu'ils allaient devoir traverser.

Citation :

- Je pense que nous allons passer par une sorte de village humain. C'est un peu plus long, mais nous pourrons rapporter une preuve de notre passage, et peut être trouvé une façon plus rapide de rejoindre l'autre porte. Sauf si vous avez autre chose à proposer, je pense que c'est la meilleure solution. Le chemin le plus court mais le plus difficile, et l'autre itinéraire est très sableux et risque de nous épuiser... Allons, en route à présent.

Jenny croisa les bras et marmonna dans sa barbe. Il allait sûrement falloir qu'elle parle avec les habitants de la planète mais elle n'avais pas vraiment envie étant donné, qu'elle ne savait pas si ils allaient comprendre un traître mot de ce qu'elle allait dire... Soudain une pensée travers l'esprit de Jenny. Et si cette population était constituée de cannibales. A cette pensée, Jenny trembla et frissonna. Avec la poisse qu'ils avaient, ça n'étonnerait même pas Jenny.

Elle vit Maniel lui faire signe de s'approcher de lui pour marcher près de lui. Jenny ne se fit pas prier et elle se mit près de lui. Elle s'approcha de lui et lui chuchota à l'oreille.

"Et si on tombait sur des personnes pas sympathiques ?"

Jenny ne se voyait pas utiliser son arme. Vu qu'elle n'avait pas été très douée durant la première partie et elle n'avait aucune envie de tuer un coéquipier.

Plus ils avançaient vers le village, plus la chaleur montait et plus Jenny avait du mal à avancer. Et ce crétin qui leur disait de sourire. Mais c'est pas vrai ! Pour couronner le tout, le vent se leva et le sable vint fouetter le visage de Jenny. Toute frêle comme elle était, le vent lui faisait perdre l'équilibre et elle du s'accrocher à Maniel pour pas reculer d'une dizaine de pas.

Ils entamèrent leur longue marche, Maniel et Jenny marchant côte à côte en tête. Cette dernière semblait un peu inquiète, elle voulut lui chuchoter quelque chose à l'oreille. Maniel se pencha un peu vers elle, histoire qu'elle n'ai pas à sauter pour être à sa hauteur, et l'entendit s'inquiéter sur la population qu'ils pourraient rencontrer, si leurs intentions seraient hostiles ou non... Maniel lui fit un petit sourire encourageur et lui répondit :

- Nous sommes armés, fit-il en tapotant le zat'n'ktel à sa ceinture, je ne pense pas qu'on ait quelque chose à craindre...

Le soleil s'écrasait sur leurs couvre-chefs, faisant presque bouillir leur cervelle. Ca rappelait à Maniel de mauvais souvenirs, notamment l'endroit où il était mort la dernière fois. Il esperait ne pas réitérer une telle histoire... Chez Relnak, le nom de dizaines de planètes lui revenait à la mémoire, là où les tok'ras avaient jadis posté leurs bases. Ils s'installaient dans des endroits désertiques pour ne pas éveiller l'intention...

La route n'était pas particulièrement facile. Le sol, certes dur, cachait de nombreux nids de poules, des fois assez profonds, de quoi facilement se faire en entorse. Le géant évitait ses pièges naturels sans même vraiment y faire attention, comme si c'était d'un naturel évident. Que ce soit Maniel ou Relnak, sans doute Relnak d'ailleurs, il avait faait ça une bonne partie de sa vie ! Puis le vent se leva. Pas le petit vent frais, la légère brise marine doucement iodée, non, le terrible sable du désert, qui soulève le sable et englouti les gens. Jenny dut même desesperement s'accrocher à lui pour ne pas tomber...

Il indiqua à tout le monde de se mettre en file indienne derrière lui. Il offrait en quelque sorte un énorme abri mobile face aux bourrasques... Plus résistant que les autres, ce serait moins pénible pour lui à supporter. Mais la visiblité tombait maintenant à zéro. Les points de repères disparaissant très vite, Maniel savait qu'il était à présent dangereux d'avancer ainsi en tatonnant. D'un oeil calculateur, il chercha rapidement une corniche, un eperon rocheux, quoi que ce soit qui puisse offrir une protection convenable face aux vents et au sable. Un coin comme celui qu'il cherchait ne manquait pas, surtout à cause de l'érosion... Il trouverait sans doute vite un abri...

Fini l'ennui ! Voila ce que pouvait se dire Sophie lorsqu'elle fut nommée coéquipière avec l'ensemble du SG7, là elle n'avait aucune peur car c'était son devoir qu'elle mettrait en avant, mais cependant tout s'enchaina très très vite,rapidement ils furent conviés à se vêtir de tel et tel manière car le terrain qui allait les accueillir n'était pas des plus amicales. Sophie se sentie un peu bousculé et perdue à la fois, il ne fallait pas oublié qu'elle n'avait encore jamais franchi cette chose qu'ils appelaient tous la porte des étoiles, la stargate, misère, voila ce à quoi pensait la jeune femme en ce moment même, néanmoins son équipe avait l'air fort sympathique, alors ça lui donna pas mal de coeur au ventre pour les suivre sans trop se poser de question.

Alors que la porte venait d'être mise en fonction, c'est avec des yeux tout ronds que la jeune femme observa ce spectacle extraordinaire qui se dressait devant elle, les trois quart de son équipe la franchira sans même ralentir le pas, cependant l'homme qui s'était présenté à elle un peu plus tôt comme étant Maniel Kage, était resté derrière, alors Sophie osa lui demander de la pousser légèrement dans cet espèce de liquide vertical, ça pouvait paraitre anodin mais là c'était un peu beaucoup pour une seule fois, elle lui expliqua qu'elle n'avait jamais traversé la stargate. Cependant elle ne pouvait pas jouer les trainarde, alors elle prit son courage à deux mains et se laissa pousser puis propulsée dans la porte des étoiles. Son souffle fut soudainement coupé et tout son corps se désintégra sans même qu'elle sache pourquoi, puis, tout s'enchaina à une telle vitesse que lorsqu'elle compris ce qu'il se passait elle se retrouvait dans un désert torride, la pauvre jeune femme fumait encore alors qu'elle se sentait observer, elle se sentait un peu honteuse de son incompétence pour le surnaturel, mais dans un sens ça pouvait se comprendre. C'était donc avec un air un peu groggy qu'elle remarqua "Le grand chef" qui les attendait, et il commença à faire les présentations, ou plutôt à se faire connaitre en imposant son autorité à la manière d'un rustre.

Sa façon de parler ne désarma pas du tout Sophie, elle était loin d'être impressionnée par se genre d'individu, c'est pourquoi elle se mit droite comme un "i" après que ses esprits lui soient revenus pour écouter attentivement ses instructions. Des tocards, oui, ça lui convenait bien comme appellation, soudainement, en dépit de la chaleur dévorante de ce lieu, Sophie se sentit revivre, et ce, même quand le grand chef exigea à tous de retirer leurs pompes et chaussettes l'histoire de se faire rôtir les pieds. La jeune femme avait une certaine tolérance à la douleur de part l'accident qui lui était arrivé chez les paras, mais il ne fallait tout de même pas exagérer, alors au moment où elle jeta ses chaussures au pied de la porte qui venait tout juste de s'éteindre, Sophie se donna un coup furtif dans le dos pour se raviver la douleur, ainsi elle ne sentit presque rien du grille qui lui cuisait ses pieds délicats. Heureusement se calvaire fut de courte durée que le grand chef leur ramenait déja leurs chaussures et leur intima de les remettre afin de passer aux choses sérieuses.

Durant tout ce temps Sophie demeura impassible, elle connaissait rien de ce qu'il fallait faire ici, ni même où ils étaient, mais elle fit une confiance aveugle en ses supérieur et fera tout ce qu'on lui ordonnera. C'est pourquoi lorsque tout le monde se mit en marche, Sophie les suivit sans flancher ni même ralentir le pas, cette dernière ne portait aucun couvre chef car elle ne supportait pas ça, alors de temps à autre elle imposait sa main sur le sommet de son crâne pour éviter toute insolation clandestine. Qu'allait il advenir de cette mission qui pour le moment lui paraissait bien fade ? Seul l'avenir le lui dira.

[HJ : Houla mais c'est que l'on m'attendrait même pas xD, je plaisante bien sûr, excusez moi pour mon retard, ainsi que de mon poste médiocre, mais j'ai fais au mieux avec les informations que je disposais, ainsi je rentre furtivement ^^']

[Hrp] Des volutes de fumées vous aveugle totalement désormais mais vous parvenez à trouver par miracle une cavité face au vent qui vous permet de faire une petite halte. Vous êtes protégé par une sorte de mur de pierre qui vous entoure à moitié. la tempête se brise dessus, vous pouvez reprendre ici votre souffle.[hrp]

Hippolythe était sur les nerfs, alors comme ça son équipe décidait de faire une petite pause? Non, c'etait inadmissible. Le sous lieutenant arriva, les mains sur les hanches devant les troupes et les toisa d'un regard méprisant.

"BON SANG LES TOCARDS QUI VOUS A DIT DE VENIR FAIRE UNE PAUSE CAFE? JE VOUS RAMENE DES BISCUITS?"

Sa voix tonitruante se repercuta sur le mur de pierre et fit tout trembler à l'interieur.

"BORDEL VOUS ALLEZ VOUS GROUILLER D'ATTEINDRE CE FOUTU VILLAGE SI VOUS VOULEZ ARRIVER AVANT NOEL!"

A peine eut il finit son hurlement qu'on distingue un enfant, emmitouflé dans un vêtement de désert. il semble habitué à ces rudes conditions climatiques et n'est pas dérangé plus que ça par le vent et le sable en suspension, il se déplace comme si le vent le guidait en fait. Il s'avance vers vous. Il a l'air très interessé par Sophie et vient se coller à elle.

"Geyologafo!!!" Fait-il en faisant signe de le suivre.

"Même des gamins peuvent réussir cette épreuve..." soupira Vernant.

[Hrp]un serpent visiblement de la famille des vipères est en train de penetrer dans le haut de l'équipement de jenny. Il se faufile par le col. Un mouvement trop brusque et elle en subira les conséquences.[hrp)

Jenny devait se retenir de ne pas sautiller sur place. Le truc qui lui glissait le long du dos la chatouillait et elle n'avait qu'une envie, gigoter dans tout les sens. Lorsqu'elle dit à Maniel ce qu'elle avait, il la fit se tourner doucement pour voir ce qu'elle avait dans le dos et ce qu'il dit ne la rassura pas vraiment. Jenny se pinça les lèvres et laissa faire Maniel qui glissait à présent une main pour tenter d'attraper le serpent qui s'était incrusté.

Jenny se sentait particulièrement gênée de la situation. Maniel était en train de tâtonner dans son dos et ça mettait Jenny mal à l'aise. Ça faisait la seconde fois que Maniel la "tripotait" même si la première fois n'avait pas vraiment eut lieu. Il ne fallait pas que Billy le sache sinon il y allait avoir 3ème Guerre Mondiale. Au moment où elle crut qu'il avait enfin attrapé la bestiole, Jenny sentit que quelque chose lâchait et elle se sentit tout à coup plus libre au niveau de la poitrine. Elle mit un petit moment avant de comprendre ce qu'il venait de se passer. Maniel lui avait défait le soutien gorge. En plus de la honte, Jenny sentit un petit élan de colère monter en elle. Jenny du attendre que Maniel ait retiré le serpent pour pouvoir lui faire face. Elle avait le visage rouge.

"Tu sais ce n'est pas parce que je t'aime bien que tu as le droit de me déshabiller ! Je sais que tu faisais ça pour m'aider mais là je me retrouve un peu dans la mouise." dit elle une main dans le dos pour tenir les attaches de son soutien gorge.

Sans même savoir ce qui lui passait dans la tête, elle gifla Maniel. En même temps, vu la force de Jenny, on ne pouvait pas appeler ça une gifle mais un courant d'air. Elle avait agit sous le coup de la honte. Même si Maniel n'avait pas du avoir mal, il fut surpris du geste de Jenny.

"Je fais comment moi maintenant..." soupira t-elle

Complètement désespérée, Jenny du retirer son gilet pare-balles pour pouvoir accéder plus facilement à son soutien gorge. C'est après plusieurs minutes de prise de tête qu'elle réussit enfin à le rattacher. La prochaine fois, elle ne dirait rien et se laisserai mordre pour ne pas avoir à vivre cette situation une seconde fois.

Qui plus est, elle n'avait même pas remarqué l'enfant qui avait demandé à Sophie de le suivre. Toujours honteuse, Jenny regardait ses rangers.

La marche progressait à bonne allure lorsque tout à coup tous furent surpris par une tempête de sable, un abris devenait impératif à ce stade, il était sûr que si on venait à se perdre on ne serait pas plus avancer. Fort heureusement notre bonne étoile devait veiller sur nous car une sorte de caverne leur ouvrait grand les bras, Sophie poussa un soupir de soulagement lorsqu'elle y entra, rapidement les autres prirent place pour profiter au mieux de cette pause, chose qui ne mettait pas du tout d'accord le grand chef. La jeune doctoresse s'attendait parfaitement à l'entendre râler, sinon elle aurait été obligé de l'ausculter. Néanmoins alors que le grand chef s'aérait les bronches une silhouette plutôt menue fit son apparition dans l'embouchure de la grotte, vu sa corpulence sa devait être un enfant, et cela se révéla vrai lorsqu'il s'approcha en lui parlant dans un dialecte qu'elle ne connaissait pas, le petit avait l'air plus attiré par elle que par les autres, aller savoir pourquoi. Cependant Maniel s'interposa, son côté protecteur sans doute, et il fallait dire aussi que Sophie donnait une impression d'avoir besoin de protection étant donné son physique peu impressionnant et élégant à la fois, mais la jeune femme savait très vite se faire comprendre, et c'est ce qu'elle fit en prenant la parole à l'égare de son compagnon d'arme :

- Maniel je n'ai nul besoin de garde du corps, par contre j'en connais une qui ne serait pas contre ! Venait elle de dire en pointant Jenny du doigt.

Sophie n'avait pas vu de serpent, mais juste l'air terrorisé fiché sur le visage de cette dernière, c'est pourquoi elle ne s'alarma pas plus que ça, davantage résolue à comprendre leur petit invité. Le jeune garçon l'invitait à le suivre, mais Sophie n'était pas d'accord, d'une part on ne scinde pas le groupe sans ordre, et de deux rien ne prouvait que ses intentions soient amicales, on pouvait très bien l'attirer dans un guétapan pour lui faire je ne sais trop quoi. La psychologie des enfants ne devaient pas tellement différer d'une race à l'autre, car ils ont tout à apprendre, enfin normalement. Sophie mettra donc en avant son savoir dans ce domaine en prenant le petit par la main, bien sur elle portait des gants et ne les avait pas retirés, la prévention rend parfois la jeune doctoresse un peu parano, comme là elle se disait que sa peau pouvait être empoisonnée, après tout elle ne connaissait rien de lui. Délicatement elle lui fera comprendre de s'assoir en s'adossant au mur, mais un peu à l'écart du groupe pour ne pas l'effrayer, il ne restait plus qu'à tenter de communiquer désormais, tout d'abord elle s'essaya à lui parler normalement :

- Bonjour, je m'appelle Sophie, et je suis médecin. Lui disait elle en montrant l'espèce de croix rouge sur son épaule. Est ce que tu comprends ce que je dis ?

Puis tout à coup un bruit de "claque" la fit se retourner en direction de Maniel et Jenny, cette dernière venait de le gifler, et vu leur visage rougis par la honte la gêne ou encore la colère, c'est qu'il devait y avoir une raison, alors elle reporta son attention sur l'enfant sans se soucier de leur petite querelle. Sophie se demandait pourquoi un gamin comme ça approcherait des étrangers armés jusqu'aux dents sans montrer une réelle peur, c'était assez curieux, néanmoins elle appuya ses explications en dessinant dans le sable juste devant les pieds du garçon la fameuse porte des étoiles, pour au moins lui faire comprendre d'où ils venaient. À présent restait à voir comment il allait réagir, de plus Sophie ne demanda rien au grand chef jugeant que pour le moment il fallait y aller au filing, un enfant était toujours imprévisible.

[Intervention du méga MJ]

Le drone qui suit l'équipe est plutôt bien équipé, notamment un petit
haut-parleur intégré. Celui-ci se mit à grésiller au moment où l'équipe
s'y attendait le moins et la voix posée de Jasmine Vayl, le superviseur
de l'entrainement se fit entendre.

"Aux agents du SGC,

Le docteur Billy Loca, membre de SG-2 vient de renoncer de son plein
gré à poursuivre l'entrainement. Il sera rapatrié au camp principal et
renvoyé sur Terre afin que le Général Parray étudie son cas."

Fin de transmission. Sur la fin, la voix du Vayl avait pris une
intonation quelque peu menaçante, laissant deviner que le docteur Loca
ne passerait pas un bon moment à papoter avec Parray...

Le drone cessa de grésiller et se retira dans l'ombre, observant les membres de l'équipe.

[Hinhinhin]