Une mission comme les autres [délire]

Maître du jeu Nombre de messages : 54 Date d'inscription : 09/07/2009

Comme il fallait s'y attendre, les tensions entre Sheyffi, Laurent et Lewellyn ne passaient pas inaperçues aux yeux des soldats et du moine. Ce dernier s'était retourné pour les observer se demandant ce qui se passait et les soldats bien que toujours agenouillés, les fixaient également. Malgré tout Jenny réussi à s'adresser au prêtre pour lui dire de se relever. Il se retourna vers Jenny et se releva en faisant signe aux soldats qu'il pouvaient faire de même. Il s'adressa ensuite aux soldats :

"ti srečujejo, so ponižni. Ne želim, poklekniti pred njimi, ne vem."

Aussitôt tous les soldats se relevèrent et quatre des archers quittèrent leurs postions puis disparurent de la vue des explorateurs. Lewellyn revint à la charge et Sheyffi sembla vouloir le raisonner, la bonne nouvelle c'est que le moine ne semblait plus lui porter aucune atention. De toute façon il ne le comprendrais pas, donc il préféra rester auprès de la jeune archéologue qui lui demanda s'ils pouvaient sortir pour visiter.

"Seveda, lahko izstopite. Sledite mi, bom pokazal sovražniku, da je naš Bog je poslal, da vas uniči."

Répondit le moine en faisant un signe de la main pour inviter tout le monde à le suivre. Le moine sortit ensuite de la pièce et se retrouva sur une grande place. Quatres rues partaient de cette place et elles étaient toutes bordées par des maisons moyenageuses en pierres. De tous les côtés, ce petit quartier était bordés par de hautes murailles qui à vue de nez devaient bien mesurer plus de 10 mètres de haut. La place était bondée de monde. Comme si les gens s'étaient attroupés pour voir les envoyés de leurs Dieu et leurs sauveurs. Les gens attroupé était également vétus de tenues moyenageuse et aucun d'entre eux à première vue ne possédait de tatouage sur le front.

"Tu smo v bližini templja v Imperial City. Ne bo šel na vrh belega stolpa, ki jih vidite sovražnika."

Indiqua le prêtre à Jenny qui l'avait suivi tout en désignant du doigt le sommet de la tour.

HRP : Bon comme vous l'avez vu, monsieur Jackson nous a quitté donc son perso est PNJisé, vous pouvez lui faire faire des actions si vous le souhaitez.
Sinon concernant cette mission je me rend compte que finalement, ça peut être assez lassant pour vous de ne voir que du Slovène. Donc si vous voulez que je vous mette la traduction à côté dites le moi. A moins que vous préferrez rester comme c'est actuellement pour renforcer le sentiment d'incompréhension de votre personnage. A vous de me dire.

Heureusement, le moine n’avait pas cherché à comprendre la situation sans quoi il n’aurait pas permit aux aventuriers de quitter la pièce et comme Laurent ne comprenait rien à ce qui se disait, il s’approcha à nouveau de Sheyffi pour qu’elle seule n’entende ce qu’il avait à lui dire :

« Tu te dois d’être avec Jenny pour savoir ce qu’il se dit, nous ne pouvons nous permettre de nous reposer sur une personne qui n’a pas de notion de commandement militaire, c’est l’armée ici, pas une colonie de vacances »

Le militaire n’aimait pas voir un civil contrôler les choses, il estimait que l’archéologue n’avait pas la formation pour le faire contrairement à Sheyffi qui l’aurait fait si l’esclandre Lewellyn ne l’avait pas occupée. En attendant, Jenny semblait s’en être sortit à moins que le moine ne leur réserve une mauvaise surprise, voila pourquoi il était important que la rouquine reprenne la tête de l’équipe.

Discrètement, Laurent se plaça près du scientifique qui était certes plus gradé que lui mais qui n’avait pas le commandement, peut être parce qu’il n’était pas assez stable psychologiquement pour le faire, ça il n’en savait rien mais le spectacle auquel il avait assisté allait dans ce sens. Une fois à l’extérieur et après avoir bien observé la disposition des rues et bâtiments, il s’adressa à Lewellyn :

« Sergent, pouvons-nous discuter pendant cette promenade ? »

HRP : Jenny, tout n’est pas rose lors d’une mission, il y a des choses incontrôlables alors il faut faire avec et s’y adapter, même une querelle entre membres.
Maître, le slovène ne me gêne pas du tout, cela ne fait qu’augmenter le mystère puisqu’on a pas la traduction orale pour le moment.

Sheyffi n'aimait pas du tout avoir à se disputer avec Lewel, d'autant plus qu'il n'y avait nulle besoin de le faire et que le principal la dedans restait le bien être de cette mission. T'en pis si cela ne plaisait pas au scientifique, elle resterait dans cet objectif. Son idée n'était pas de mentir réellement, mais juste de jouer le jeu. Entre mentir réellement et ne pas dire la vérité, il y une petite brèche, mais suffisante pour ne pas s'attirer d'ennuis. Ce peuple pensait que ce groupe était envoyé par les deux, où était donc le mal si on ne brisait pas leurs rêves dans la minute? Écoutant ce que lui disait Laurent, elle acquiesça et le remercia a passage avant de se diriger à son tour vers Jenny.

L'archéologue semblait très bien manier cette conversation et Noky était très fier d'elle. Jenny ne se laissait pas aller au stress malgré ce qui se passait et parvenait à s'occuper du moine. Finalement, ce dernier les autorisa à sortir en sa compagnie. Les environs étaient typique de l'époque moyenâgeuse. Sheyffi commençait d'ailleurs à en avoir raz la casquette de cette période l'histoire. A quand les civilisation technologiquement très avancés? S'adressant aux autres, à part Jenny occupée avec le moine et les deux hommes en pleine discussion, Noky prit la parole.

-Observez bien les lieux et tentez de découvrir des choses essentielles dans ce village.

Marchant à côté de Jenny et du moine, la rouquine tomba alors sur la marque très étrange qui était sur le front du guide d'un jour. Son cœur ne fit qu'un bond! S'agissait t-il d'un simple symbole sur cette planète ou les Goa'uld étaient-ils dans le coin? Il fallait vérifier.

-Désolé pour se retard Jenny, j'imagine que ça ne doit pas être évident pour toi. Mais tu es la seule à pouvoir nous traduire ce qui se dis ici. J'imagine que tu a vu cette drôle de marque. Il faudrait leur demander si il y a d'autres gens, un peu plus différents, sur cette planète. Tu vois où je veux en venir je pense...

A la fin de la première phrase du moine, Jenny vit les archers et les autres soldats se relever. Sans même avoir besoin de traduire, elle comprit assez facilement qu'il leur avait demandé de se relever. Il fit signe à Jenny de le suivre et celle-ci hocha la tête en signe de réponse affirmative. Le moine était d'accord pour qu'ils sortent.

Jenny n'en croyait pas ses oreilles. Voilà que maintenant Laurent la traîtait presque d'incapable. Jenny garda son calme et respira un bon coup. Après tout si elle avait vraiment été une incapable, le SGC n'aurait certainement pas fait appel à elle. Sans un mot, elle écouta donc les paroles du moines. Lorsque Sheyffi s'approcha d'elle, Jenny lui traduit rapidement ce que venait de lui dire le moine. Elle le lui chuchota pour éviter d'affoler le moine.

"Il souhaite nous faire voir ce pour quoi nous avons été "envoyé". Apparemment, quelque chose les traumatise et leur fait peur... Là on nous sommes actuellement, c'est le Temple de la Cité Impériale et il veut nous amener en haut de la Tour Blanche pour voir notre ennemi..."

Lorsqu'elle eut finir de traduire en gros ce que voulait faire le moine, Sheyffi lui demanda d'essayer d'en savoir plus sur cette marque qu'ils avaient tous au front et si la planète était occupée de gens différents. Des gens que tout le monde appelaient des Goa'uld. Jenny regarda furtivement la marque sur le front su moine et à sa vue, elle frissonna légèrement. Elle allait sûrement rencontrer les goa'ulds pour la première fois depuis son arrivée au SGC. Elle jeta un coup d'oeil dans son dictionnaire et prit la parole en s'adressant au moine.

"Je kaj drugi ljudje živijo z vami? Ljudje, ki niso človeške ... Moji prijatelji, in verjamem, da te informacije, bi bilo ključnega pomena, če nam lahko pomaga ..." (Est ce que d'autres personnes vivent avec vous ? Des personnes qui n'ont rien d'humain... Mes amis et moi pensons que cette informations serait cruciale pour que l'on puisse vous aider...)

Jenny regarda Sheyffi et hocha la tête pour lui faire comprendre qu'elle avait bien fait passer le message au moine. Elle se tourna ensuite vers celui-ci et attendit une réponse de sa part en espérant que sa question n'allait pas le bloquer.

Sheyffi continuait à garder tête à la raison, soutenue dans ses propos par le caporal-chef Campbell ! Il n'était pas disposé à les laisser agir ainsi, mais contre une telle mutinerie, il lui était impossible de prendre le dessus. Il hésita alors à composer les coordonnées de la Terre pour la rejoindre immédiatement, cependant il espérait encore les faire changer d'avis et revenir à un semblant de raison. Qui plus était, il fallait bien quelqu'un pour rattraper leurs bourdes à venir et rendre compte des écarts de conduites.

« On dirait une bande de mercenaire sans foi ni loi ! Vous refusez d'obéir ? Soit, mais comptez sur moi pour faire mon rapport en conséquence !!!
Et je ne vous ferai pas le plaisir de rentrer, croyez bien que je vais vous avoir à l'œil ! »

Il ne savait pas trop comment faire autrement que de les menacer. Après tout, il n'avait jamais été à l'aise en temps que militaire, et il ignorait tout du commandement et de ses stratégies, mais il savait néanmoins que l'honneur militaire avait été ici totalement bafoué en quelques secondes !

Laurent voulait lui parler. Il savait bien que c'était pour tenter de le calmer et de lui faire changer d'avis, mais ce n'était pas dans les habitudes de l'homme de science que de se laisser influencer par le nombre, pas plus que par les grades, d'ailleurs !
S'adressant à lui à peine sorti du bâtiment à ciel ouvert, il lui dit :

« Comment pouvez vous seulement tolérer un tel manque d'honneur ? Comment pensez vous sérieusement établir des relations de confiance et de diplomatie avec quiconque en se moquant d'eux aussi fortement ?
Je vous garantie que j'en ferai mention dans mon rapport ! Non pour vous menacer, mais parce qu'il me paraît important que quelqu'un vous fasse entendre raison... En espérant que cette connerie ne nous coûtera pas la vie !
Vous feriez confiance à un alien qui débarquerait en se faisant passer pour quelqu'un et qui s'avèrerait vite être percé à jour comme toute autre chose ?
Moi pas, en tous cas, et je doute que vos supérieurs accepteraient ce genre de façon de faire ! On dirait ces enfoirés de mercenaires qui violent et pillent sans vergogne dans les films américains... »

(Fallen, je préfère également ignorer ce qu'il se raconte... Je préfère pouvoir râler en toute méconnaissance des faits ! Razz

)

Maître du jeu Nombre de messages : 54 Date d'inscription : 09/07/2009

Le moine aux côtés de Jenny était en tête du groupe qui se dirgieait vers une grande double porte en bois intégrée dans la muraille au nord du quartier. Lorsque les personnes étaient sorties du temple, les regards des badauds étaient tous sur le moine, mais désormais ils étaient tous fixés sur Lewellyn et Laurent qui se disputaient devant tout le monde. Le moine ne leur faisait plus attention, il avait trouvé, en Jenny, la personne à qui s'adresser et se fichait pas mal des autres.

Deux soldats armés d'épées, identiques à ceux qui les avaient accueillis en salle du Temple, montaient la garde devant la porte. A l'approche du moine, les deux gardes ouvrirent la porte et la refermèrent une fois que tout le groupe fut passé. Ils étaient maintenant au centre de la cité. le quartier était circulaire bordé par la muraille et avec en son centre la grande tour qu'ils avaient vus un peu plus tôt. Une route pavée faisait le tour de la tour et 6 grandes portes en bois, identiques à celle qu'ils venaient de franchir, se trouvaient réparties sur l'ensemble de la muraille. Ces portes donnaient sur d'autres quartiers de la cité. Finalement, ce que Sheyffi appelé un village devait être une ville assez conséquente.

Jenny demanda au moine s'il y avait d'autre personnes non humaines sur la planète. Le moine la regarda d'un air montrant son incompréhension puis répondit.

"Oprostite, ampak ne razumem vaše vprašanje. Se želite pogovoriti o Bog naš? Če je tako, morate vedeti, da je življenje za prstan od vas prihajajo. V vsakem primeru, kolikor vem, samo človeka Tamriel."

Tout en répondant à la question de Jenny, le petit groupe était arrivé à la base de la tour. Quand on était à ses pieds, la tour parraissait être deux fois plus grande. En vérité elle ne faisait qu'une vingtaine de mêtres de haut, il devait y avoir un point de vue incroyable de là haut, car c'est bien là haut qu'ils allaient. Un soldat leur ouvrit la porte d'accès. Une fois à l'intérieur un couloir suivait le mur extérieur de la tour et une autre porte leur faisait face.

"Tukaj je za sestanke upravnega odbora. Nihče nima pravice, da vstopijo poleg upravnega odbora. Trenutno so v procesu razmišljanja o položaju. Mislim, da se bodo z veseljem vedeli, da ste prišle."

Dit il en désignant la porte. Puis il reprit sa marche en suivant le couloir et finalement ils arrivèrent à la base de l'escalier qui allait leur permettre de grimper jusqu'en haut. Il fallait espérer que tous les membres présents avaient une bonne condition physique car il n'y avait évidemment pas d'ascenseur, et ils allaient devoir grimper l'équivalent de 8 étages à pied sur des marches qui n'était pas si régulières que sur Terre.

Zoé se sentait vraiment inutile. Personne ne la regardait, ne l'écouter. A vrai dire, elle le comprenait à peu près, elle était une civile et ici résidait sa première mission. Cependant, elle était un peu attristée de se voir ainsi rejetée au rôle de boulet de l'équipe. Elle les suivi thors du temple, se tenant prête pour n'importe quelle intervention de son ressort. Elle soupira. Si quelqu'un pouvait se foule la cheville, qu'elle se sente enfin utile ! A peine ce fut-elle dit ça, qu'elle trébucha. Son équilibre rétablit et la chute évitée, elle prit la décision de ne plus se morfondre et de canaliser toute son attention sur le terrain devant elle !!!

Ils s'avançaient doucement de la tour et Zoé avait presque mal au cou à force de lever la tête vers le sommet de l'impressionnante bâtisse. Elle voyait toujours que Lewellyn râlait contre l'ordre de Sheyffi et ne pouvait que se sentir de son côté ... Pour elle, tout ça allait terminer par un incroyable bazar ... peut-être même un dangereux bazar.

Le moine les amena au pied d'un énorme escalier et Zoé ne put s'empêcher de gémir légèrement, découragée. Comment pouvait-on attendre d'ELLE qu'elle monte autant de marches sans se tuer au passage ?

"Euh ... Jenny, pourquoi veut-il qu'on monte ?"

Si c'était pour admirer la vue, elle préférait autant rester en bas et laisser son imagination travailler ! Voyant le regard de Jenny se tourner vers elle à sa prise de parole, elle lui esquissa un sourire. Elle se sentait tout de même en terrain inconnue et monter autant de marches ne l'aidera pas à se sentir plus en sécurité ... Comment se défendre dans un tel édifice ? Elle n'était pas de nature méfiante mais sur cette planète étrange, elle devait s'attendre à tout ... Elle avait été formée pour.

Malgré sa discussion avec Sheyffi, Lewellyn était toujours en colère et dit sans retenue le fond de sa pensé à Laurent, ce dernier écouta puis une fois que la partie civile eut terminé, il prit la parole pour la défense :

« Sergent, avec tout le respect que je vous dois, vous vous trompez !
Déjà je suis content de vous voir rester avec nous, ainsi vous comprendrez pourquoi on ne peut jamais faire confiance de suite aux peuples nous accueillant.
Que croyez-vous qu’il se serait produit si nous étions arrivé comme des ennemis des Goa’ulds alors que le moine n’est autre qu’un prêtre jaffa ? Ils auraient tiré et nous ne saurions plus la pour avoir cette conversation.
Tant que nous n’en savons pas assez d’un peuple, nous ne pouvons divulguer notre identité, voila le but de nos missions d’explorations, on pose les questions d’abord et on tire après si besoin bien sûr.
Je n’ai pas l’impression d’avoir perdu mon honneur, si nous sommes emmené à mentir pour sauver nos vies, remplir une mission contre nos ennemis ou encore sauver la terre, alors oui, je le ferai comme Sheyffi la fait aujourd’hui.
Vous parlez de viols ou de pillages, mais bon sang, ouvrez les yeux, on est en guerre contre un ennemi trop puissant pour nous et pour vous mentir devient un crime abject au même niveau qu’un viol !!!
Je vous en prie, revenez à la réalité et essayez de peser vos mots »

Le caporal avait vidé son sac mais il ne se sentait pas mieux pour autant car si le scientifique continuait ainsi, il devenait une menace pour le groupe qui risquait d’être démasqué à tout moment. La chance était peut être de se situer à l’arrière du groupe et d’offrir ce spectacle uniquement aux habitants.

Du coup, Laurent ne put profiter du charme de cette ville, se rendant compte qu’ils étaient déjà arrivés au pied de la tour dans laquelle ils étaient inviter à entrer et à monter les escaliers alors le militaire se tourna vers Lewellyn :

« Vous permettez que je monte, vous n’allez pas m’accuser de crime de guerre pour cela, si vous avez peur que je vous plante un couteau dans le dos, je peux passer devant vous ! »

Le caporal Campbell n'avait pas totalement tord, d'un point de vue réflectif et situationnel, mais quand on entrait dans les profondeurs de la conscience et de la raison, cherchant la pureté de la réflexion dans les conceptualités métaphysiques de la réalité quantique, on ne pouvait se résoudre à de telles platitudes de l'auto-absolution des extrêmes !

Ils arrivaient déjà devant la tour, mais il craignait un peu la suite des évènements, cet endroit et le décor environnant laissaient plutôt à penser à un donjon, ultime prison moyenâgeuse classique !

Son ton s'était légèrement apaisé, mais la détermination se percevait toujours dans le timbre de sa voix.

« Mes mots, je les pèse, Caporal, je les pèse et je les confirme !
Et ne plaisantez pas sur des termes comme crime de guerre dans des circonstance où vous ignorez tout du passé et de l'histoire de votre interlocuteur ! Ne fanfaronnez pas tel un Loki sournois et acerbe, des termes blessants ou irréfléchis !
Car la réflexion devrait être à la base de toutes les décisions, et ce que je reproche aux soldats, du genre dont vous semblez vouloir faire parti, c'est justement d'agir sans réfléchir et – pire encore – de refuser d'écouter la voix de la raison et la logique de l'intelligence et de la science quand celle-ci vous est portée aux oreilles...»

Lewellyn sentait bien qu'il allait un peu loin dans ses propos et que leur virulence avait de quoi dépasser la logique et le contrôle qu'il se targuait d'essayer de suivre depuis des années. Toutefois sa verve emportée n'était après tout, et d'après ceux de sa philosophie, que l'extériorisation et l'expression du culte dont il était un simple représentant : l'emportement n'étant que la signature Ase dont chacun d'entre-eux se glorifiait avec fierté !

« Si vous voulez monter, montez ! Mais restez sur vos gardes !
Je vais rester ici avec le docteur Leroy qui semble partager ma crainte de nous aventurer tous dans cet étranglement... »

Pour Nokotay, la situation n’était pas de tout repos. Elle devait non seulement gérer l’équipe dans son ensemble en prenant en compte l’avis de chacun, faire face au comportement rebelle de Lewel et s’occuper d’être informé de ce que pouvait bien raconter ce prêtre. Décidément, ce n’était pas encore aujourd’hui que la rouquine aurait une gentille petite mission où elle pourrait se reposer à l’ombre d’un cocotier. En attendant, leur guide d’arrivée qui lui ne lui inspirait toujours pas confiance, décida de les emmener jusqu’à la tour blanche. Jenny lui apprit rapidement ce que le moine avait en tête. L’idée de faire face à l’ennemi de ce peuple ne lui faisait pas vraiment plaisir, mais ils n’avaient guère le choix non plus à présent. C’était le seul moyen de savoir ce qui se passait réellement ici, alors autant y aller.

Remerciant sa traductrice, Noky suivit la jeune femme et son compagnon de langage. Ainsi, ils entrèrent à l’intérieur de la muraille et la rouquine s’aperçu de les habitations étaient beaucoup plus nombreuses qu’elle ne l’avait cru. Continuant à marcher, elle garda un œil distrait sur son compagnon et Laurent qui discutaient toujours en arrière garde. Pour quelqu’un qui avait semblé si timide le premier jour où Noky l’avait rencontré, Lewel semblait aujourd’hui bien déterminé dans ses opinions. Mais en sachant que des Goa’uld se trouvaient sur cette planète, Sheyffi n’avait que faire des mensonges que l’équipe pouvait inventer, du moment qu’ils restaient tous en vie. C’est ainsi que le prêtre les fit entrer au pied de la tour. De nombreux étages s’annonçaient et Noky jeta un regard sur le groupe avant d’acquiescer.

-Très bien, Lewel tu reste ici avec Zoé pour garder l’entrée. Si jamais nous ne sommes pas revenus dans trente minutes, vous partez chercher du secours après avoir tenté de nous avoir par radio. C’est bien compris ?

Observant les marches, Noky soupira en sachant qu’arriver en haut ne serais pas de tout repos, mais pourtant il faillit y aller. Si le grand méchant loup les attendait effectivement en haut, il fallait lui faire face. Faisant signe au reste de l’équipe de passer devant, Noky les suivit, observant une dernière fois le scientifique et la femme médecin qui devait certainement être stressée pour sa première mission. Pourtant il n’y avait pas de quoi, jusqu’ici elle se débrouillait très bien. Lui adressant un clin d’œil complice, Sheyffi suivit les autres et disparu au détour de l’escalier.

Lorsque Jenny demanda au moine si des personnes différentes d'eux se trouvaient sur leur planète, celui-ci la regarda bizarrement et lui dit qu'il n'avait pas vraiment compris ce qu'elle voulait savoir. Mais sans même le savoir, il répondit en quelque sorte à sa question en lui disant que sur cette planète il n'y avait que des humains. Jenny informa donc Sheyffi et le petit groupe se dirigea vers la tour. Zoé demanda à Jenny ce que le moine voulait leur montrer en haut de la tour et celle-ci lui murmura.

"Il souhaite nous amener en haut pour que nous puissions mieux voir leur ennemi... je n'en sais pas plus..."

Une fois arrivé au pied de la tour, le petit groupe eut la stupeur de voir les étages à monter qui les attendaient. Jenny leva les yeux et ne put s'empêcher de pousser un soupir désespéré. Si elle avait su ce qui l'attendait au SGC, elle n'aurait jamais séché les cours de sport à la fac. Jenny remarqua la porte qui se trouvait en face de la la porte d'entrée et comme pour répondre à la question qui lui traversa l'esprit, le moine lui expliqua qu'il s'agissait d'une salle de conseil. Jenny se tourna vers Sheyffi et lui dit en chuchotant.

"Derrière cette porte se trouve leur salle du conseil. Il me dit qu'en ce moment même, le conseil réfléchit à la situation que le peuple vit et ils seraient au courant de notre arrivée..."

Le moine se mit alors à monter les marches. Jenny respira un bon coup et le suivit. Sheyffi ordonna à Lewellyn de rester en bas des marches avec Zoé. Jenny se tourna de nouveau vers Sheyffi et lui dit qu'elle allait demander au moine ce qui se trouvait en haut des marches et ce qu'il voulait leur montrer.

"To je na vrhu stolpa? Kaj bi nam pokazal?"

Sans un mot de plus, Jenny s'effaça légèrement pour laisser le moine respirer.

Zoé se tourna vers Sheyffi, surprise, quand elle entendit son nom. Garder l'entrée ? Elle laissa promener son regard sur les environs. Cet endroit, plus qu'un village, devait renfermer des dizaines et des dizaines de soldats ... Mais après tout, il fallait quand même assurer les arrières. Zoé hocha alors simplement la tête et prit son P99 en main. Le canon gardé vers le bas pour ne pas effrayer les multiples curieux, elle surveillait les alentours. Près d'elle, elle sentait Lewellyn bouillir de colère. Elle se retourna et regarda les autres monter les escaliers. Peut-être parce que c'était sa première mission mais elle avait l'estomac très noué, comme un mauvais pressentiment. Elle soupira nerveusement et se basculant d'un appui sur l'autre, elle se remit à surveiller les parages.

L'endroit pittoresque aurait pu être agréable à visiter si Zoé ne s'était pas sentie si en danger ici. Elle se demanda si elle était la seule à entendre son coeur battre à trois cent kilomètres à l'heure tellement elle avait peur. Sûrement. C'était sa première mission et tout était encore tout nouveau pour elle. Les extra-terrestres, elle n'en avait vu que dans La Guerre des Mondes ... Elle serra un peu plus son P99 dans sa main jusqu'à faire blanchir ses jointures ... Elle jeta un nouveau regard aux escaliers.

"Dépêchez vous ..." murmura t-elle entre ses dents.

Elle se demandait tout de même ce que le moine allait leur montrer précisément en haut et surtout, ce qu'il attendait d'eux ... Savoir ses coéquipiers en haut de cette tour seuls ne la rassurait pas du tout. Et si tout ça était un coup fourré ?

Maître du jeu Nombre de messages : 54 Date d'inscription : 09/07/2009

Le moine montait les marches à une vitesse régulière. Il n'avait pas répondu à la question de Jenny pour ne pas gaspiller son soufle. Lorsqu'ils arrivèrent en haut de la tour, le moine n'était pas le moins du monde éssouflé. Deux soldats s'y trouvaient et regardaient à travers les créneaux. Sur le sol du sommet de la tour se trouvait un symbol, les explorateurs purent clairement remarquer que ce symbol était le même que celui présent sur le front du moine.

S'ils décidaient de regarder par les créneaux, ils pourraient avoir le plus beau point de vue qu'ils n'ait jamais vus. En contrebas, on voyait l'ensemble de la ville qui finalement était composée de 6 quartiers, chacun entouré par une grande muraille. Chacun avec le forme d'un arc de cercle qui donnait à la cité, la forme d'un cercle parfait. La cité se trouvait sur une île à laquelle on pouvait accéder par trois ponts différents. De cette hauteur il ne pouvait pas bien les voir, mais les couleurs laissaient présager que l'un était un large pont en pierre et que les deux autres était de simple petits ponts en bois.

Dans le ciel, on pouvait voir que l'eclipse avançait très lentement. Pour le moment il y avait encore de la lumière puisque la lune ne faisait que commencer à recouvrir le soleil, mais lorsqu'elle serait devant, il se passerait surement un bon moment pendant lequel ils seraient dans le noir. Sur l'horizon, et de tout côté, la forêt était présente mais entre cette forêt et les ponts, les 4 explorateurs qui étaient montés virent enfin l'ennemi dont le moine n'arrétait pas de parler.

Des centaines de Jaffas et des vaisseaux de transports Goa'uld par dizaine étaient installés tout autour de l'île. Certains Jaffas, montaient des tentes et d'autres s'occuper de bloquer les accès aux ponts. On aurait dit qu'ils s'apprétait à faire le blocus de la ville. Or les desseins de ces hommes étaient bien plus graves. Le moine reprit la parole à l'attention de Jenny

"To je sovražnik. Prerokba pravi, da moraš uničiti jih uporabljate ray. Si prinesla s seboj?"

...

_________________

Du côté de Lewellyn et Zoé, tout se passait bien pour le moment. Il n'y avait actuellement pas de danger. Mais très vite, un soldat s'approcha d'eux et leur dit :

"Cesar bi se posvetujte s svojim šefom"

Ils n'avaient évidemment rien compris à ce que le soldat leur racontait. Ils allaient surement regretter de ne pas être restés avec Jenny pour leur faire une traduction.

Un des soldats s'était approché du duo au pied de la tour pour s'adresser à eux.
Misère, il attendait visiblement une réponse. Comment réagir ?
Il avait entendu le nom de César. Et pour appeler quelqu'un par son prénom – à moins qu'il ne s'agissa d'un nom – il fallait que ce soit quelqu'un d'important. Ainsi, il y avait là une sorte de conflit directe entre les faits et la forme.

Posant sa main sur les poignets de Zoé pour qu'elle ne lève pas son arme, il prit un regard sévère et, du haut de ses presque deux mètres, regarda l'individu de haut, comme pour lui dire : 'qui t'as autorisé à me parler, pauvre larve ?'.

Et il soutint ainsi le regard du soldat, pris d'une volonté inflexible par la force de la colère qu'il avait encore à évacuer dans cette situation.

Ainsi, il n'ouvrit pas un seul instant la bouche,e se contentant de faire en sorte que son importun interlocuteur baisse les yeux et se ravise d'avoir osé lui adressé la parole...

Huit étages ne posaient pas de problème pour un militaire bien entraîné, d’autant qu’il avait fallu suivre le moine qui était monté à son rythme, Laurent s’était positionné derrière Jenny et devant Chad car Sheyffi avait décidé de fermer la marche alors il avait estimé avoir le plus d’expérience pour escorter l’archéologue.

Il aperçu le symbole Jaffa sur le sol mais ne s’attarda pas, pas plus que sur le phénomène qui se passait dans le ciel, juste le temps de sortir sa paire de jumelles et de jeter un coup d’œil pour se faire une idée de leur position dans le village, faire le tour pour repérer la porte des étoiles et autres bâtiments qui pouvaient avoir un signe de haute technologie mais il écarta l’objet avant de se le remettre devant les yeux, il venait de voir le déploiement Jaffa.

« Chef !!! Venez voir ça, des Jaffas encerclent cette ville mais pourquoi n’attaquent-ils pas, qu’attendent-ils ?!
Il va peut être temps de parler avec celui qui prend les décisions ici et lui dire enfin qui nous sommes, maintenant on sait qu’on peut leur être utile donc il devrait comprendre notre décision de cacher notre identité »

Voila qui annonçait une bataille mais à qui avaient-ils à faire, seule Jenny pouvait essayer d’avoir une réponse auprès du prêtre :

« Jenny, peux-tu lui demander qui sont ces Jaffas, qu’est-ce qu’ils cherchent pour ne pas avoir déjà raser toute la ville ? »

Il continua d’observer les préparatifs de ce qui ressemblait à un blocus, cette ville devait avoir quelque chose de très important pour ne pas la bombarder, était-ce un bouclier ou une arme puissante ? Le mystère était entier et seules des réponses pouvaient aider à mieux comprendre.

Monter toute ces marches n'était pas très épuisant finalement pour Noky, contrairement à ce qu'elle aurait cru aux premiers abords. Il faut dire, le prêtre n'avançait pas non plus spécialement vite. Fermant la marche, Noky en profita pour analyser plus clairement la situation. Si des Goa'uld se trouvaient réellement sur cette planète, alors ils faudrait déguerpir d'ici pour sauver leurs vies. Il n'étaient pas venus ici pour se battre mais pour faire connaissance, rien de plus. Le problème, c'était le fait que le prêtre ne les laisserait pas repartir aussi facilement: ils étaient coincés par leur stupide conscience. Alors qu'elle arrivait en haut de l'escalier, elle fut soudain alerté par la voix de Laurent. accélérant le rythme, noky arriva en haut en catastrophe, manque de rater les dernières marches à cause de sa précipitation. Retrouvant son collègue, elel observa à son tour à travers les créneaux et failli avoir une atatque en voyant une jolie ribambelle de Jaffas, solidement armée.

-Ah ouéé d'accord...

Finalement, le pire restait à arriver maintenant. Le prêtre avait réussit son effet de surprise. Observant les autres, Noky décida de prévenir par radio ceux qui étaient restés en bas.

-Lewel, Zoé. Vous pouvez monter finalement, on a une jolie surprise pour vous en haut. Jaffas Kirg les enfants!

Ce petit message codés indiquait clairement ce qu'ils avaient découvert. Laurent ayant fait l'essentiel vis à vis de jenny et de sa traduction, Sheyfi resta là, à observer les ennemis.

-On est pas venus les défendre à la base. Notre survie reste plus importante que la leur à mes yeux. Si on peux repartir d'ici sans combattre, ça serait préférable.

Zoé restait immobile, baissant les yeux devant Lewellyn. Elle avait compris ce que tentait de faire son coéquipier. Elle avait alors jugé que de se montrer intimidée devant lui aiderait le soldat à en avoir peur. De toute façon, ce n'était pas très dur. Elle devait mesurer quarante centimètres de moins que lui et son regard noir et rageur était réellement effrayant ... Elle n'osa pas une seule fois relever les yeux vers le soldat afin de prendre connaissance de sa réaction. Quand la radio grésilla, elle se détourna.

-Lewel, Zoé. Vous pouvez monter finalement, on a une jolie surprise pour vous en haut. Jaffas Kirg les enfants!

Zoé se figea et se tourna vers Lewellyn.

" Tu as entendu ?"

Et ce foutu pressentiment qui refusait de se faire la malle ! Elle prit sa radio.

" Okay, Caporal, on monte !"

Elle regarda vers l'horizon. Elle savait que de là, elle ne verrait rien mais elle s'imaginait parfaitement les jaffas aux frontières de la ville ... Elle frissonna de peur. Et tous les rapports de mission qu'elle avait lu ne l'aidèrent pas à se sentir mieux ...

Jenny suivait le moine dans les escaliers mais le souffle commençait à lui manquer. Une fois qu'elle arriva en haut, Jenny s'appuya au mur et tenta de reprendre sa respiration. Décidément, le sport en général se n'était pas vraiment son fort. Mais malheureusement, elle n'était pas du tout au bout de ses surprises. Jenny crut qu'elle allait se sentir mal en voyant tout les vaisseaux ennemis qui se trouvaient tout autour de l'île où ils se trouvaient. Apparemment, le moine avait omis de lui dire ce détail. Quand il parlait d'ennemis, Jenny ne s'attendait pas du tout à ce genre de détail. Le moine demanda alors à Jenny si ils avaient amené un rayon avec eux. Jenny le regarda bouche bée et se tourna vers Sheyffi.

"Euh il me parle d'un rayon qu'on est censé avoir avec nous... je lui dis quoi moi ? Parce que je pense que si je lui dis qu'on a rien, on risque de passer un sale quart d'heure..."

Laurent demanda à Jenny de demander au moine qui était ces jaffas, ce qu'ils cherchaient et pourquoi ils n'avaient pas encore attaquer la ville. Jenny se tourna vers le moine et lui posa alors la question en espérant que celle-ci n'allait pas rendre les choses plus compliquées qu'elles ne l'étaient déjà.

"Kdo so ti ljudje? Ki jih iščejo, in zakaj se še niso napadli vaše mesto?" (Qui sont ces hommes ? Que cherchent ils et pourquoi n'ont ils toujours pas attaqué votre ville ?)

Maître du jeu Nombre de messages : 54 Date d'inscription : 09/07/2009

Toisant le soldat du regard, Lewellyn voulait tenter de l'intimider, et cela réussit sans aucun problème. Après tout ils étaient des envoyés des Dieux, il ne fallait pas les déranger. Le soldat repartit à reculons en n'arrêtant pas de répéter ce mot :

"Oprostite ... Oprostite ..."

C'est alors que lui et Zoé reçurent le message de Sheyffi. Zoé monta les escaliers mais qu'allait faire Lewellyn ?

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Aux jumelles, Laurent pouvait apercevoir la porte des étoiles et le bâtiment dans lequel ils étaient arrivés. D'ici, le temple ressemblait réellement à une fleur à six pétales. Il ne distingua aucun autre élément qui puisse ressemblait à une quelconque technologie avancée. Toutes les constructions étaient des bâtiments typiques de la période moyenâgeuse. Un quartiers possédait de nombreux étal, cela devait être le quartier marchand. Il y avait également des arènes et même un port. La tour dans laquelle ils se trouvaient se situait en plein centre de la cité.

Suite à ses observations, Laurent demanda à Jenny de demander des précisions au moine, ce qu'elle fit. Le moine répondit donc à ses questions.

"To so sile zla! So poslani z nasprotniki našega Boga. Hočejo, da sprejmejo naše mesto in jih vprašal nas, da se jim v nasprotnem primeru bi bila v veljavi. Smo na soncu, dokler se v celoti skrije, da bo naša odločitev. Ampak sedaj, da ste tukaj, mi ne bo pustil, da grem. Vse se je zgodilo točno tako, kot prerokba je dejal, da boste uničijo."

Il avait racontait ça à toute vitesse. Il fallait espérer que Jenny comprendrait ce qu'il racontait. Si Lewellyn avait décidé de monter au sommet de la tour, il était arrivé juste à temps pour entendre la réponse du moine. Et donc juste à temps pour entendre la traduction que Jenny allait leur en faire.

Sheyffi préférait partir si cela était encore possible plutôt que d’aider ce peuple, cette fois Laurent n’était pas d’accord car il s’agissait de défendre de simples gens contre une menace Goa’uld. Créer des relations diplomatiques avec ce peuple, Lewellyn aurait dit que c’était en ne commençant pas par mentir mais la dessus le militaire gardait sa ligne qui était qu’un diplomate vivant était plus utile que mort. Cela impliquait aussi de les aider, c’était la meilleure chose pour sympathiser, des actes plutôt que des discours.

« Chef, nous avons la mission de faire connaissance avec ce peuple, je ne peux me résoudre à partir en sachant que demain ou après demain il sera entre les mains de Jaffas. Il semble que cette ville ne subit plus la tyrannie d’un faux dieu, même si le prêtre essaie tant bien que mal de le cacher, à voir son empressement, il est désespéré et quelque chose me dit qu’il sait très bien que nous n’avons rien à voir avec son dieu, il essaie de sauver les apparences… Juste une minute, je reviens ! »

Il s’écarta de la rouquine pour aller se positionner à un meilleur endroit car Jenny posait la question qui pouvait faire réagir son interlocuteur, il n’y avait pratiquement personne alors c’était le moment idéal pour révéler la vérité, discrètement, Laurent avait placé le silencieux sur son P90 en espérant ne pas avoir à s’en servir, ce qu’avait du voir Sheyffi quand ils étaient côte à côte, cette fois l’équipe n’était pas à la merci des archers mais seulement de deux soldats et du prêtre ce qui allait favoriser la communication de la part des terriens.

La suite allait dépendre de la traduction faite par l’archéologue mais le ton et la gestuelle du prêtre étaient déjà des indications.

Sheyffi attendait avec une certaine crampe au ventre Lewel et Zoé qu'elle venait de contacter. Elle espérait qu'il ne leur était rien arrivé de grave et fut presque rassurée en entendant des bruits de pas dans l'escalier. C'est le moment que profita Laurent pour lui parler et Noky prêta une forte attention à ses dires. pour une fois, les militaires n'étaient pas d'accords entre-eux, à croire que cela devenait contagieux! Heureusement, Sheyffi pouvait s'estimer heureuse de pouvoir bénéficier du dernier mot grâce à son rôle de leader. Mais bien sure, ça ne la mettait pas à l'abri de rébellion au sein du groupe. Il fallait la jouer diplomate sur ce coup là. Pendant que Jenny traduisait de nouvelles questions, Sheyffi en profitant pour répondre à Laurent.

-Je comprends ton opinion. Mais je te rappel que notre mission est surtout de trouver des peuples ayant des technologies beaucoup plus avancés que les nôtres afin de marchander avec eux pour nous protéger d'invasion extra-terrestre. Or je doute fort que le moine et les habitants de cette planète répondent positivement à ce critère. Ça deviens encore moins le cas lorsque c'est eux qui sont menacé. n'a tu pas pensé au fait qu'aider ce peuple pourrait faire remonter les Goa'uld jusque nous et donc à la terre? Une chance pour toi, il est clair qu'on pourra pas repartir d'ici sans avoir fait quelque chose pour eux. Ce prêtre a l'air de croire dur comme fer qu'on vient les sauver, il ne nous laissera jamais repartir tant que ça ne sera pas fait. Mais si les choses tournent réellement mal, on fiche le camps.

Entendant le prête recommencer son charabia très étrange et beaucoup plus long qu'habituellement, elle ne dit rien quand elle vit le militaire prendre des mesures de précautions, il avait raison. S'approchant de jenny pour sa soutenir dans ce rôle difficile, elel réfléchit rapidement pour gagner du temps face à la presque demande que venait de faire ce fichu moine. Se tournant vers l'archéologue, elle répondit:

-Dis lui simplement que les armes que nous avons sur nous pourrons les défendre. reste le plus vague possible, moins il en sais, mieux ça sera.

Pour appuyer la réponse que pouvait éventuellement faire jenny à ce sujet, Sheyffi montra sa propre arme au moine, sans pour autant la lâcher. Il fallait à tout prix gagner du temps.

Jenny écouta avec intention les paroles du moine. Il parlait tellement vite que Jenny avait un peu de mal à suivre pour réussir à traduire.

Citation :: "To so sile zla! So poslani z nasprotniki našega Boga. Hočejo, da sprejmejo naše mesto in jih vprašal nas, da se jim v nasprotnem primeru bi bila v veljavi. Smo na soncu, dokler se v celoti skrije, da bo naša odločitev. Ampak sedaj, da ste tukaj, mi ne bo pustil, da grem. Vse se je zgodilo točno tako, kot prerokba je dejal, da boste uničijo."

Elle mit un petit moment avant de réussir à traduire les paroles du moine. Jenny se tourna vers Sheyffi et Laurent pour leur traduire les dires du moine.

"Bon la chose est beaucoup plus compliquée que prévue. Les jaffas que vous voyez autour de l'île sont soit disant des ennemis de leur dieu. Ils souhaitent prendre la cité. Ils leur laissent jusqu'à ce que le soleil soit caché et si d'ici là ils n'ont pas la cité, ils déclarent la guerre. Pour la suite, je dois bien avouer que nous sommes dans une sale position. Le moine m'a parlé d'une prophétie et pour eux, nous sommes ceux de la prophétie et nous allons détruire leur ennemi..."

Les yeux grands ouverts, Jenny regardait ses coéquipiers et n'osait plus ouvrir la bouche. Ils étaient dans une belle galère et le pire c'était qu'ils s'y étaient mis tout seuls.

Sheyffi demanda ensuite à Jenny de dire au moine que les armes qu'ils avaient amenées allaient servir à les défendre. Jenny ne savait pas du tout si cette réponse allait avoir un bon effet mais elle tenta le coup.

"Imamo močnejša orožja z nami, da vam pomaga." (Nous avons des armes bien plus puissantes avec nous pour vous aider.)

Jenny se pinçait les lèvres. Elle doutait que la réponse qu'elle venait de donner allait satisfaire le moine. Elle se recula légèrement juste au cas où.

Laurent constata à la traduction de Jenny que le prêtre ne réagissait pas aux questions alors qu’il aurait du se demander comment des envoyés de son dieu ne le savaient pas déjà, ce qui mettait en première position l’hypothèse qu’il jouait un rôle pour ne pas perdre l’appui du village car il semblait être le seul à avoir la marque des Jaffas, sans aucun autre pouvoir que l’espoir divin pour garder sous sa coupe les habitants. Il conduisait la population dans un combat inégal, comment des villageois pouvaient lutter contre des Jaffas sans se faire exterminer, seul une aide extérieure pouvait le faire et l’équipe terrienne tombait plus ou moins au bon moment car le temps était compté et la barrière de la langue n’arrangeait rien.

Alors que l’archéologue parlait à nouveau avec le représentant religieux, Le militaire se rapprocha de Sheyffi pour en revenir à la discussion qu’ils avaient commencée quelques minutes plus tôt :

« Chef, ne voyez pas uniquement ce que vos yeux vous montre, il faut parfois du temps pour remarquer les choses, il n’y a rien de plus trompeur qu’une première impression… Ma première mission sur une planète où la population n’était pas plus évoluée technologiquement que celle-ci nous a quand même fait découvrir le Marteau de Thor, une arme défensive contre les symbiotes installée par les Asgards… Pourquoi n’y aurait-il pas une autre sorte de technologie ici qui expliquerait que leurs ennemis n’attaquent pas avant que le soleil ne soit masqué, vous n’allez pas me dire qu’ils ont peur d’attaquer de jour en sachant que les Goa’ulds n’aiment pas attendre, j’en ai rencontré deux et la patience n’est pas leur principale qualité donc cela cache quelque chose qui peut s’avérer être intéressant
Nous devons parler à ceux qui s’occupe de la défense de la ville ainsi nous saurons comment nous pouvons les aider »

Sheyffi allait devoir prendre une décision importante qui pouvait être lourde de conséquences mais c’était son rôle de leader qui n’était pas toujours enviable.

Lewellyn avait gardé son aplomb jusqu'à ce que le soldat disparaisse de sa vue, ne répondant à personne et ne bougeant plus dès lors.
Ensuite, il entama la montée des marches, les gravissant quatre à quatre par ses bonnes enjambées, rattrapant Zoé et se forçant à rester derrière à cause de l'étroitesse des lieux. Il n'était pas au mieux de son calme et n'en pensa même pas à profiter du spectacle que lui offrait le postérieur de sa nouvelle coéquipière.

Il était arrivé en haut et avait profité du discours de sa moitié pour observer la situation, faisant instantanément le rapprochement de plusieurs informations. Il répondit alors à Sheyffi :

« Et ça ne t'as pas étonné de les voir attendre alors qu'ils auraient déjà pu écraser ce peuple sous-développé – selon tes propres idées – en quelques minutes à peine ?
Je parie pour un champ de force alimenté par le soleil, ou un truc du genre, et qui va s'éteindre avec l'éclipse !

Au fait, qu'a dit le cureton ? »

Jenny, dans sa traduction, conforta le docteur Drogon dans son idée. Et voilà que Laurent évoquait une arme incroyable nommée marteau de Thor.
Sans plus faire attention à la situation, il se retourna vers lui :

« Tu... vous... Thor ? Euh... Je sais que c'est pas le moment mais... faut absolument qu'on en parle ! »

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HRP : Je vous aide un peu sur ce que vous pouvez faire.
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Finalement, tout le petit monde se trouvait au sommet de la tour. Chacun cherchant des explications au fait que les Jaffas n'appliquaient pas leur tactique habituel. C'était d'autant plus étrange que si autant de vaisseaux de transport se trouvaient ici, cela voulait certainement dire qu'un vaisseau mère se trouvait en orbite de la planète. Et que d'un simple bombardement, ils pouvaient rayer entièrement la ville de la carte. Etait-ce la présence de la porte des étoiles qui les empéchait de tout détruire ? En général, les jaffas arivaient par la porte et non par en vaisseau, et ce n'était certainement pas l'accueil que les terriens avaient reçus qui les aurait dérangés. Toujours est-il que cette ville semblait inspirer la peur chez les ennemis. Fallait-il tenter de savoir pourquoi ? Ou bien tenter de se préparer à défendre efficacement la ville ? Car bien que l'eclipse n'évolue pas rapidement, le soleil serait certainement entièrement caché par la lune d'ici 3 heures.

Il y avait pas mal de choses que les membres pouvaient faire. Le moine n'arrétait pas de parler d'une prophétie, peut être était-il temps d'en demander davantage. Quant à Laurent et Lewellyn qui parlait de Thor, cela allait peut être faire tilter l'archéologue que le dieu Péroun n'était rien d'autre que l'équivalent de Thor dans la mythologie slave. Par ailleurs, si l'équipe devait se diviser, le problème de la barrière de langue allait se faire très rapidement sentir. Peut être serait-il judicieux de demander s'il n'y avait pas quelqu'un qui parlait leur langue.

Jenny indiqua au prêtre qu'ils avaient avec eux des armes plus puissantes que le rayon dont il parlait. Lorsqu'il entendit cela, il secoua la tête mais ne dit rien. Toujours est-il que son visage réfletait une expression de joie et de bonheur. Soudain, un soldat apparut en haut des escaliers. Lewellyn et Zoé, pourraient reconnaître l'homme que Lewellyn avait toisé de haut pour lui faire peur. Il s'approcha des oreilles du moine et lui murmurra quelque chose. Une fois fait, le soldat redessendit aussi vite qu'il était monté et le moine leva les bras en l'air comme s'il souhaitait serrer quelqu'un dans ses bras. Ce n'était pas le cas évidemment, il montrait juste qu'il était heureux d'apprendre ce que le soldat venait de lui dire. Il dit alors :

"Cesar želi govoriti s šefom."