Vous pouvez passer la porte, votre entraineur est pour l'instant absent.
Conditions : grand champ, climat tempéré d'un été dans le massif central.
Merci de poster votre arrivée. Considérez que tout ce que vous avez eu est le message à la base ICI. Vous avez votre équipement et le temps de faire rapidement connaissance avec vos équipiers avant que votre entraineur ne se manifeste (c'est à dire lundi irl).
Bon entrainement !

SGC

Comme à son habitude, Laurent fut ponctuel pour le départ en salle d’embarquement, passer la porte était maintenant un plaisir même si cette fois ce n’était que pour un entraînement. Il était un des premiers à attendre que le groupe soit complet et ne connaissait personne, l’officier organisant les départs demanda le silence jusqu’à ce qu’ils soient tous arrivé à destination, encore un qui n’avait pas l’air commode mais si c’était le seul moyen pour qu’il ne se trompe pas, alors il fallait s’exécuter.

L’entrée dans le vortex au pas cadencé et au rythme donné par la douce voix de ce cher officier leur annonçant que l’entraîneur viendrait les chercher peu de temps après leur arrivée en disait long sur la nature de l’expédition, il était certain que ce n’était pas un club de vacances qui les attendait sur l’autre planète.

Heureusement, les conditions climatiques étaient idéales, un endroit magnifique pour passer des vacances plutôt que pour bouffer de la terre et cracher ses poumons. Comme prévu l’entraîneur n’était pas encore la alors il posa son sac au sol, s’assit juste à coté dans l’herbe en s’adossant contre un rocher et en profita pour se présenter aux autres :

« On a juste eu le temps de se dire bonjour dans la salle d’embarquement… Je suis le caporal- chef Laurent Campbell mais vous pouvez m’appeler Laurent, ce sera plus simple pour cet entraînement !
Vous croyez qu’on nous réserve une surprise en nous simulant une attaque pour nous mettre dans le bain dès le début ? Je vois bien l’entraîneur arriver pour nous gueuler dessus qu’on n’est pas en position défensive ! On pourrait peut être lui monter une embuscade mais je ne suis pas sûr qu’il apprécie »

Il attendait que quelqu’un d’autre prenne la parole pour lui aussi se présenter et donner ses premières impressions sur la marche à suivre.

Luc était devant la porte attendant qu'elle s'ouvre, il y avait un officier qui leur criait dessus leur disant de se dépêcher, Luc ne savait pas qu'elle était son grade car il savait que chaque armée du monde avait des grades différent pour la même appellation. La porte des étoiles s'ouvrit et Luc et ses collègues la traversèrent sans l'entraîneur.
Le groupe de cinq personnes arriva sur la planète, elle avait l'air d'être plus tôt calme, Laurent s'était assis et se présenta, en plus, il voulait tendre une embuscade à l'entraîneur.

" Je suis le sergent-chef Luc Daving et Laurent, je sais pas si c'est une bonne idée de lui tendre une embuscade mais au moins léve-toi pour ne pas qu'il arrive et nous gueule dessus. "

Luc lui était debout, son SIG 550 en bandoullière sur sa poitrine, attendant l'instructeur et savoir qui était les autres.

Le deuxième à se présenter était le sergent-chef Luc Daving et très vite il se montra sous son rôle de chef en demandant à Laurent de se remettre debout pour attendre l’instructeur, ce que ce dernier fit sans discuter :

« A vos ordres Sergent-chef ! »

Il savait que Luc avait raison et il n’y avait rien à dire de plus, lui aussi en aurait fait de même avec son équipe mais cet entraînement tombait au mauvais moment car il venait d’apprendre la mort d’un de ses camarades de son ancienne unité et il aurait préféré pouvoir aller à son enterrement. Si physiquement ça allait, c’était mentalement qu’il y aurait peut d’être des problèmes.

Une fois redressé, il remit son sac sur son dos et commença à faire les cents pas, en cercle autour de la position de l’équipe, allant et venant entre deux points imaginaires, semblant se parler à lui-même, il restait néanmoins à l’écoute de ce qu’il se disait.

John était dans ses quartiers lorsque les hauts parleurs de la base se mit à trembler pour simplement qu'il avait une mission d'entraînement sur une autre planète. John sortit de ses quartiers pour pouvoir aller se préparer. Il partit vers la salle d'armurerie puis partit en salle de contrôle et ensuite à la salle de la porte. C'était le moment, il approcha de l'horizon des évènements et passa en premier un bras dans la porte comme si c'était la première fois qu'il la traversait. Le seul regret pour John, ne pas faire cet entraînement avec son équipe mais avec une équipe toute mélangé. Au moins il pourra faire conaissance avec d'autre membres du SGC. Sa y'est, d'un seul coup, il traversa la porte.

Arrivé de l'autre coté sur la planète, John était en pleine forme. Cette planète n'avait rien de particulier. Il y avait toujours la porte des étoiles active attendant les autres. De jolies arbres avec le chant des oiseaux pour pouvoir d'étendre l'atmosphère. Il fallait se présenté auprès des autres. Il s'approcha des deux coéquipiers qu'il l'avait et serra leur mains tout en se présentant.

«Salut, je suis le Caporal-chef John Sheppard. Je suis un peu un débutant au SGC. Cela ne fait qu'un an même quelque mois que je suis la. En espèrant qu'on s'entende bien.»

John n'avait pas vu le grade de l'officier devant lui. Pourtant c'était marqué sur sa veste mais il était Sergent-chef. John se mit au garde à vous devant lui et attendit ses instructions. Pour une fois, John ne pouvait pas faire la kakou mais bon c'est comme ça l'armée.

«Je m'excuse Sergent-chef, je suis sous vos ordres.»

Et de trois, cette fois c’était John Sheppard qui se présentait, Laurent était content de voir qu’il ne serait pas seul avec le sergent-chef., à deux subalternes il se sentait plus à l’aise, peut être parce qu’il savait que le plus gradé dirige et les moins gradés exécutent, à moins que ce ne soit pas le genre de Luc.

L’autre question qui se posait était de savoir de quel entraîneur il allait hériter, avec sa malchance habituelle, il pensait déjà au Pitbull qui était selon la rumeur, le pire de tous.
Laurent continua d’observer les alentours et s’arrêta enfin de marcher dans tous les sens, la beauté des paysages, l’air tiède et une brise fraîche apaisaient ses pensées négatives.

« Bienvenue John, ne t’inquiètes pas, tu n’es pas le seul à être un débutant au SGC, je ne suis pas la depuis longtemps mais on s’adapte vite, nous sommes formé pour cela »

L’attente continuait, à croire que cela faisait partie de l’entraînement, pour observer les décisions, l’organisation que pouvait prendre le groupe livré à lui-même.

A la surprise générale, la porte s’activa de nouveau et Laurent s’en écarta afin qu’il ne reste pas qu’une paire de chaussures pour faire l’entraînement. Il alla même se mettre à couvert, pointant son arme sur ce qui allait en sortir… Goa’uld ? Jaffas ? Humains ?

Une femme arriva, pour le militaire, ce n’était pas quelqu’un du SGC du fait de son accoutrement et elle portait un objet étrange à la ceinture, sans doute une arme alors Laurent restait sur ses gardes même si physiquement elle ne semblait pas une menace, il savait qu’il fallait toujours se méfier d’un ennemi d’apparence plus faible.

Alors elle s’adressa au groupe en présentant comme membre de la Tok’ra, chargée de leur entraînement et leur demandant de la suivre, c’en était trop pour le caporal-chef qui
Doutait :

« Excusez-moi madame, qu’est-ce qui nous prouve que vous êtes envoyée par le SGC ?
Depuis quand la Tok’ra s’occupe de nos entraînements ?
Je ne bougerai pas d’ici tant que ce ne sera pas clair, cela peut être un piège des Goa’ulds, je demande une liaison avec le SGC pour confirmation ! »

Il n’était pas certain que les ordres du sergent-chef puissent avoir un impact tant que le doute persistait dans la tête de Laurent.

[HJ: désolé pour le retard, j'étais un peu prise ^^"]

Emily avait passé la porte pour la première fois depuis son arrivée au sgc. La sensation était tout simplement indescriptible. Mais contrairement à ce qu'elle pensait, ce n'était ni désagréable ni douloureux. C'était juste étrange.
Une fois de l'autre côté, elle eut peine à croire qu'ils se trouvaient sur une autre planète. Tout était tellement similaire à la terre ! De l'herbe, des arbres, un ciel bleu et magnifique. C'était trop beau pour ne rien cacher de louche... Comme elle s'en doutait, elle était la seule femme de l'équipe. Mais elle avait fini par se faire à l'idée d'être toujours entourée d'hommes. Ils se présentèrent mais elle préféra rester discrète et déclina seulement son nom aux autres. Elle n'aurait de toute façon pas eut le temps de dire grand chose d'autre car la porte s'activait à nouveau. Une jeune femme apparut, pas vraiment vétue d'un uniforme réglementaire à l'armée. Ce qui était somme toute normal puisqu'elle se présentait comme étant une Tok'ra... Mais Laurent semblait dubitatif.
Emily ne savait pas trop quoi faire. Il était vrai que cela semblait louche. Cela dit, elle était novice. C'était d'ailleur la raison de sa présence là. Elle préféra rester muette, attendant de voir ce qui allait se passer, restant toutefois sur ses gardes.

Luc attendait sans rien dire le reste du groupe puis un homme arriva et se présenta, Daving ne savait plus qui il était, il l'avait déjà croisé mais ne connaissait pas son nom. Jusqu'à que celui-ci se présente. Et enfin un autre personne mais celle-ci ne dit rien.

Ensuite l'attente dura quelques minutes avant qu'une autre personne arrive, c'était une Tok'ras, Luc en avait déjà vu mais elle non. Elle se présenta. Puis Laurent lui demanda ce qu'elle faisait là et voulait parler au SGC. Le sergent-chef savait qu'il n'avait pas tort et que c'était louche.

" Il n'a pas tort, c'est vrai parce que depuis quand les Tok'ras viennent jouer les instructeurs ? "

Les membres du groupe d'entrainements semblaient rester sceptique sur la présence de la tok'ra... C'était une bonne réaction, de douter de tout ainsi, surtout en mission. Par contre, il ne fallait pas que cela vire à la paranoïa non plus...

" Il n'a pas tort, c'est vrai parce que depuis quand les Tok'ras viennent jouer les instructeurs ? "

- Depuis que nos deux peuples sont alliés, sergent chef Daving.

Se fichant complétement de l'arme de Campbell pointée sur elle, elle sortit un papier de sa besace.

- S'il vous faut des preuves, je peux vous les fournir. Vous êtes toujours si sceptiques, vous les Taur'i...

Elle tendit le papier à Luc, le plus gradé, qui le lut rapidement. C'était une feuile de l'administration, qui ratifiait le fait que la Tok'ra pouvait entrainer le peuple de la Terre au combat dans le cadre de leur alliance. Ces entrainements avait surtout comme but une remise à niveau de tout le monde et une initiation aux artefacts extra-terrestres, le tout signé par le général Parray elle même et par l'administration du SGC... La lettre passa entre chaques paires de mains pour que tout le monde puisse la lire. La mention "artefacts extra-terrestre" avait de quoi en interesser plus d'un...

- Bien sûr, continua la jeune tok'ra, si vous ne voulez pas de mon aide je peux repartir. Il serait dommage cependant que vous ne saisissiez pas votre chance d'évoluer de votre statut de monde primitif...

Elle avait dit cela l'air de rien, comme si c'était tout à fait naturel. Les tok'ras pouvaient être assez agaçant des fois...

- Bon, vous me suivez maintenant, ou vous rentrez chez vous. Mais si vous me suivez, vous ne discuterez pas mes ordres, lança-t-elle d'un ton froid.

Puis elle partit et prit la direction du chemin de terre.

Lorsque le papier passa dans ses mains, Emily le relu deux fois. Il ne semblait pas y avoir de problème. Cela dit, il eut été naif de ne pas rester méfiant. Elle prit alors la parole, d'un ton neutre main néanmoins significatif:

"Nous devrions la suivre. S'il se passe quoi que se soit d'anormal, nous pourons toujours rebrousser chemin."

Elle regarda la Tok'ra plus attentivement mais son visage ne laissait transparaitre aucune émotion. Impossible de deviner ses intentions ni même si elle mentait. Et pourtant, Emily s'y connaissait en poker et en bluff ... Mais peut-être était-ce là une des caractéristiques des Tok'ra.

Laurent écarquilla les yeux quand la femme dit que les deux peuples étaient alliés, encore une nouvelle qu’il avait dû louper aux informations de 7h00 puis on lui passa le document de la base qu’il attrapa de la main gauche pour ne pas lâcher son arme.

Le document était authentique sur du papier à en-tête du SGC qui connaissait du fait qu’il remplissait ses rapports de mission dessus, cette fois il n’y avait plus de doute :

« Pardonnez-moi Madame mais je n’ai jamais vu votre peuple avant et il était surprenant pour moi de vous voir arriver comme ça. Ne confondez pas scepticisme et prudence, je suis certain que vous auriez réagi de la même façon si un humain arrivait sur votre planète sans prévenir. Le primitif que je suis souhaite évoluer et bénéficier de votre expérience alors je vous suis »

Le militaire approuva d’un signe de la tête les paroles d’Emily et se mit en route pour suivre celle qui semblait aussi sympathique qu’une porte de prison, il était la pour un entraînement alors autant profiter d’une technique extra-terrestre.

John ne préférait rien dire de tout ce qu'il disait. Peu importe l'entraineur, John avait soir d'exercice. L'entraineuse était une Tok' ra. John n'en avait pas encore vu c'est donc la première fois pour lui. Ce peuple est un très bon allié d'après ce que disent tout le monde. Bon la Tok' ra commença par dire aux militaires de courir deux bon Kilomètres. John était très content, l'endurance était ce qu'il lui plait le plus. John attacha le sac le mieux possible sur son dos pour pouvoir allez aussi vite que possible. John se mit à courir sur le petit chantier de terre. En courant on pouvait entendre le chant d'oiseau et des bruits d'animaux qui venait de la planète ou tout le monde s'entrainèrent. John avait bientôt fini de courir mais son sac commença à glisser. Pour ne pas perdre de la vitesse il le tenait avec les mains derrière son dos. Enfin arrivée au bout des deux kilomètres John voyait la tok'ra qui les attendaient. Elle n'était même pas éssoufler. Quelle chance d'avoir un symbiote en soit, enfin... même si cela est un peu répugnant pour John.

La tok'ra laissa un moment aux militaires pour se remettre en route. Elle expliqua ensuite ce qu'il fallait faire. John acquiessa de la tête puis partit en direction de cette corde. Il regarda ces deux mains en espèrant qu'il y arrive. Il commença à mettre une main puis ensuite l'autre à la suite. John commença à monter tout doucement puis ensuite il prit de l'empleur et monta un peu plus vite. L'épreuve de la corde n'était pas encore trop difficile pour John. Arrivé en haut, il y avait une tyrolienne mais pas de corde pour pouvoir y descendre. John savait qu'il fallait s'y attendre.

John eut une idée et pensa que tout le monde aurait eu la même. Il attacha un mousqueton à sa ceinture puis à la corde ou il fallait descendre. Une chose à esperer pour John c'était que son pantalon ne craque pas. John s'élança sur la corde et cria "Hihaaa". Quand John arriva au bout de cette tyrolienne, il enleva le mousqueton de sa ceinture puis il voyait une fosse avec une corde en plein milieu avec plein de boue au dessous. John ne voulait pas tellement sauté. Il regarda dans son sac ce qu'il pouvait y avoir pour pouvoir attraper la corde sans sauter. Malheuresement rien dans le sac ne permettait de faire sa. Sa allait très dur de sauté cette distance surtout avec un sac sur le dos. Tant pi il fallait le faire, John regarda la corde en face puis se recula et prit de l'élan et sauta.

Ces deux mains attrapèrent la corde mais elles glissèrent. Heuresement qu'en bas de la corde il y avait un noeud. Grâce à ce noeud John n'est pas tombé. Il se rattrapa puis se balança avec la corde pour atteindre la passerelle de l'autre côté. Il essaya de mettre le pied de l'autre coté tout en ce balançant. John n'y arrivait vraiment pas. Le plus près possible de l'autre côté, John s'élanca sur l'autre passerelle. Il attrapa le bout de la passerelle d'en face, il était donc suspendu au dessus du sol de boue. John remonta sans problème mais ce n'était pas encore fini.

Il fallait ensuite monté un arbre d'une demi douzaine de mêtre. Le truc de la mort comme dirait John. John regarda dans son sac ce qui pourrait l'aider. Il commença par prendre le mousqueton qu'il avait utiliser auparavant puis des connecteurs pour pouvoir accrocher le mousqueton. Il commença à monter ce qu'il pouvait puis posa ensuite un connecteur puis accrocha son mousqueton. Il répéta cette action plusieurs fois avant d'atteindre le sommet. Il fallait ensuite descendre l'arbre. John prit sa corde de rapel et l'utilisa pour descendre l'arbre en toute sécurité. Arrivée en bas, John se laissa tomber sur le peu d'herbe qui y'avait pour s'y reposer.

L’entraînement pouvait commencer, le groupe s était à peine éloigné de la porte que déjà la Tok’ra voulait faire courir tout le monde pour s’échauffer ce qui paraissait logique pour un début mais contrairement à l’habitude, l’entraîneur allait participer. Deux kilomètres pour se mettre en jambe sauf que c’était en portant l’équipement spécial pour ce stage alors qu’elle était venue quasiment les mains dans les poches, le résultat était à prévoir, plus légère et plus souple, elle n’aurait pas de problème à rester devant mais ce n’était qu’un échauffement et pas une course alors Laurent se cala sur la vitesse des autres afin de ne pas en laisser un derrière, encore un de ses réflexes de leader de SG10.

Cette femme allait si vite qu’il fit la relation avec la bébête qui était en elle, cela lui rappelait la force et l’endurance du jaffa sur Cimméria, il y avait de quoi songer à en avoir une mais le militaire s’y refusait car il ne s’agissait pas juste d’un être neutre, c’était un être doté d’une conscience qui pouvait à tout moment prendre le contrôle, ce qu’il ne pouvait admettre.

Elle attendait le groupe avec un sourire comme pour fanfaronner, limite les rabaisser mais Laurent savait que cela faisait partie du jeu de l’entraîneur pour pousser les gens à forcer plus, à aller chercher les ressources dans leurs derniers retranchements. Après une minute de repos, il était question d’un parcours du combattant, rien de bien méchant à priori.

Comme à chaque fois, à moins que Luc ne s’y colle, il se plaça en dernière position afin d’être certain que tout le monde était passé et que personne n’avait des difficultés avec un des obstacles du parcours car pour lui, arriver le premier n’était pas son style, il préférait mettre plus de temps mais que tout le groupe réussisse à passer comme en mission. Il eut une légère pensée négative en voyant John partir seul sans se soucier des autres, c’était dommage mais les compétiteurs sont partout alors il fallait faire avec et cela avait l’avantage au moins de tester les solutions pour continuer d’avancer.

Il grimpa au mur de cordes une fois que celui-ci ne gigotait plus du passage de la personne précédente afin de retrouver les autres sur la plate-forme. Heureusement que la ceinture faisait partie de l’uniforme sinon c’était une séance de cochons pendus à laquelle la Tok’ra allait assister. Le temps de prendre sa ceinture et de la faire passer au dessus de la corde puis d’en attraper fermement les deux bouts, il s’élança dans le vide pour prendre de la vitesse et n’avoir plus qu’à se laisser porter jusqu’au sol en évitant de se ramasser.

Il avait le temps de remettre sa ceinture quelque peu brulée par le frottement pour observer l’épreuve suivante, une fosse remplie de boue et juste une corde suspendue pour la traverser.
Laurent s’approcha, s’accroupit au bord de la fosse, y trempa deux doigts avant de s’en mettre sur le visage comme en opération commando. C’était à son tour de tenter d’attraper la corde sans la lâcher ou c’était le bain de boue assuré, il fallait prendre de l’élan car l’équipement le rendait plus lourd alors il recula suffisamment avant d’y aller et de s’agripper à cette maudite corde avant de profiter du mouvement de balancier pour sauter sur l’autre côté de la fosse où l’atterrissage fut plutôt mouvementé car un peu plus en arrière et il était bon pour un soin de peau gratuit.

Restait plus qu’un arbre d’environ six mètres à escalader mais il n’y avait aucune prise alors il posa son sac pour prendre sa corde de dix mètres et la proposer à ceux qui n’étaient pas encore passés, Emily et Luc :

« Cette corde, je pense que c’est tout ce que j’ai qui peut aider, nous pourrions peut être nous entraider, je me plaque dos à l’arbre, le chef monte sur mes épaules et fait de même afin de permettre à Emily d’atteindre le haut de l’arbre pour y attacher la corde et qu’on puisse grimper à notre tour… Après tout, ce n’est pas forcement un parcours à faire en solitaire, la Tok’ra ne nous a pas interdit l’entraide »

Il restait planté devant l’arbre en regardant vers le lieu de passage pendant que les autres cherchaient une solution. Un peu plus loin, John était en train de se reposer dans l'herbe, à croire qu'il n'avait pas l'esprit de groupe sans quoi il les aurait attendu, il fallait juste espérer qu'il ne fasse pas cela en mission sinon un jour ou l'autre il serait le seul à revenir en ayant abandonné ses camarades derrière lui. Quoiqu'il en soit, il se reconcentra sur l'obstacle et écouta les propositions de ses équipiers.

Un vrai parcour de santé ! D'abord une petite course à une allure plus que soutenue - ce qui ne leur permis même pas de ratraper la Tok'ra - puis un magnifique trajet à faire aux bout d'une corde puis d'une autres...

Rien de bien original. Emily regarda ses équipier passer devant et elle s'avança pour passer la corde. Puis une autre corde se présenta. Hors de question d'utiliser sa ceinture en tout cas. Libre aux autres de dégrader leur matériel, mais elle tenait trop à ses affaires pour les ruiner dans un simple entrainement. Elle opta pour un cochon pendu plus qu'efficace On eut dit un singe qui aurait fait cela toute sa vie. Elle remerciait en silence les inombrables heures passées dans sa cabane dans le jardin à jouer à cela dans les branches lorsqu'elle était petite...

Lorsqu'elle eut rejoint Laurent Campbell au pied de l'arbre, elle écouta sa proposition et se demanda si c'était vraiment la chose à faire.

-Technique judicieuse. Mais même à nous trois nous ne sommes pas assez grand pour atteindre le sommet... Puisque meusieur se l'ai joué solo, je peux bien en faire autant. Et arrivée en haut, j'attache la corde et vous, vous grimpez tranquilles. Est-ce que ça vous conviens? Je connais une technique imparable pour gravir se genre de trucs. Les doigts dans le nez !

Elle connaissait le meilleur moyen de monter à un poteau - car cet arbre sans branche ressemblait plus à un poteau qu'à un arbre à proprement parler. Une simple corde sufisait. Et puisque son équipier en avait une, c'était parfais...

Laurent était assez satisfait de ce début d’entraînement progressif et qu’Emily n’ait pas froid aux yeux pour une bleue comme il aimait appeler les nouveaux, cela allait donc dans le sens de l’esprit d’entraide plutôt que dans celui de la compétition.

Autant sur le terrain, il se sentait à l’aise mais il allait sans doute en être autrement au stand de tir construit en pleine nature et assez dépouillé, cela changeait de la salle de tir confinée de la base. A voir les cibles, c’était à se demander si l’épreuve suivante ne serait pas la pêche aux canards, non pas qu’elles ressemblaient à des personnages de l’enfance mais le mécanisme grinçant et la lenteur de mouvement faisait penser aux fêtes de villages.

Le militaire ne pouvait être bon partout et le titre de tireur d’élite n’était pas pour lui, même s’il avait une bonne vision et des réflexes, il lui manquait une dose de précision ou alors c’était l’appréhension de devenir comme un tueur sans âme. L’instructrice donna un pistolet et un autre objet étrange, le même que celui qu’elle portait à la ceinture, était-ce un objet de communication ? Le nouveau téléphone à la mode chez les Tok’ras ? Peut être les humains pouvait les aider en leur apportant la miniaturisation car l’engin était gros, remarque, il ne devait pas y avoir d’antennes relais tous les cinquantes kilomètres dans l’espace !

« Madame ?! Qu’est-ce que je fais de cela, vous me donnez cet objet dont je ne sais rien de l’utilisation et du fonctionnement… »

La il se tourna vers ses collègues avec un regard interrogatif, peut-être que Luc qui connaissait les Tok’ras allait lui expliquer s’il en savait plus.

HRP : considèrez que la tok'ra vous montre comment on s'en sert après la demande de Laurent ^^
Cet entrainement sera fini d'ici peu de temps, merci de répondre au plus vite !

HRP : Arg… Cette Tok’ra est Maniel avec une perruque !!!

Une fois la démonstration faite de ce qui était finalement une arme, Laurent était amoureux, non pas de la Tok’ra mais de cet objet au fabuleux fonctionnement qui changeait radicalement le résultat d’un tir, les armes terriennes étaient faites pour tuer ou au mieux blesser alors que celle la envoyait au premier tir une décharge d’énergie très douloureuse qui normalement n’était pas mortelle et ne laissait pratiquement aucune trace sur la cible.

Il n’hésita pas une seconde et commença à tirer une fois avec le zat sur une des cibles qui fut comme prise dans une enveloppe d’éclairs électriques, puis une deuxième et troisième fois afin de vérifier les dires de l’entraîneur car cela lui paraissait trop beau pour être vrai.

Il aurait bien continué avec mais il lui était demandé de se servir aussi d’un pistolet qui lui parut dérisoire à côté de ce qu’il venait de ressentir. Il arma et tira plusieurs fois sur les différentes cibles, ses tirs les touchaient en général mais pas souvent en plein milieu, même si cela était suffisant pour neutraliser n’importe quel individu, sauf les jaffas et Goa’ulds qui malheureusement résistaient bien aux balles.

Ayant vidé son chargeur, il recula et demanda à la Tok’ra :

« Madame, pourrons-nous conserver les zats ?
J’aimerai pouvoir l’avoir en mission à la place de mon pistolet, c’est une petite merveille qui me plait énormément surtout pour ses trois phases qui peuvent changer le résultat d’une mission »

Il était comme un enfant à qui on venait de montrer le dernier jouet à la mode mais trop cher pour qu'on lui offre, évidemment ce n’était pas un jouet et il n’était plus un enfant mais le désir était la car il en avait déjà bien bavé contre les jaffas avec l’armement terrien trop primitif.

Emily resta un moment perplexe devant les cibles qui auraient plus eut leur place dans un stand de foire. Mais elle s'empara des deux armes qu'on lui tendait sans balancer le commentaire cynique qui lui brulait les lèvres. Laurent Campbell n'avait apparement jamais vu de zat. Emily, elle, avait eut la chance de les découvrir lors de son entrainement à l'arrivé à la base.

Lorsque Laurent eut fini ses tirs pas toujours précis, elle se plaça à son tour juste devant la bande grossière qui délimitait la distance de tir et elle commença avec le 9mm. Chaque balle atteingnit sa cible. Mais Emily fit une grimace en se rendant compte qu'elle avait loupé le milieu de quelques millimètres sur une des cibles.

Elle pointa ensuite le zat pour les cibles restantes. Elle n'aimait pas franchement cette arme. Le bruit qu'elle produisait était trop électrique à son gout et elle avait horreur de ça. Quant à l'effet de l'arme... c'était à la fois ridicule et pratique. Il ne semblait pas y avoir autant de portée qu'avec une arme à feu mais au moins, cela permettait de ne pas tuer la personne visée... Pas vraiment utile contre des ennemis qui veulent, eux, votre peau...

La jeune femme eut un rictus amusé lorsque Laurent fit part à la Tok'ra de son engouement pour ce petit joujou. Un vrai gosse ! Mais, là encore, elle s'abstint de tout commentaire.

Il y eut tout d'abord quelques problèmes avec le fonctionnement des zat'n'ktl, que certains terriens ne savaient pas manier. La tok'ra leva les yeux au ciel tellement cela lui paraissait évident, avant d'expliquer de façon enfantine au terrien comment se servir de l'arme. A croire qu'elle les prenait pour des gosses. Ou alors des abrutis... La première solution était quand même plus enviable.

Puis elle regarda les tirs de chacun, prenant quelques notes sur ce qui ressemblait à une plaque de cristal translucide, la version extra-terrestre d'un ordinateur portable. Laurent Campbell s'en sortait honorablement, que ce soit avec son 9mm ou bien son zat'. Emily par contre était une excellente tireuse avec le pistolet, mais les tirs de zat' étaient tout juste passable question précision. La prise en main des armes tok'ras n'avaient rien à voir avec les armes terriennes, et c'était d'autant plus dure quand on était un bon tireur chez les terriens de s'habituer à ce touit nouveau type d'arme.

Laurent s'approcha d'elle et lui demanda s'il pouvait garder le zat'. Ces terriens alors...

- Non, vous ne pourrez pas le garder après l'entrainement. Mais rassurez vous, pour votre prochaine mission votre armurerie sur la Taur'i comptera assez de ces armes pour tout votre personnel.

Elle laissa les autres s'entrainer encore quelques instants, puis entraina le groupe près de la porte des étoiles. Elle les regarda avec un sourire malicieux.

- Prochain exercice... Randonnée inter-planétaire ! Abandonnez une partie de votre matériel, ne gardez que le necessaire car vous aurez une longue marche à faire.

phase deux de l'entrainement