HRP : Toujours aucun résultat en ce qui concerne ma recherche d’emploi. Aussi, je profite de mon temps libre pour faire un peu de RP parce que je me fais grave chier sans vous. Je posterais un petit quelque chose ici, lorsque j’aurais un accès au net.

Ce post se déroule une semaine après l’exclusion de Billy du SGC.
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Billy se trouvait dans une chambre de l’hôtel de Figeac, l’hôtel où il était descendu une semaine plus tôt lorsqu’il s’était fait exclure de la base par le Général Parray suite à son insubordination aux entrainements de l’été. La chambre était une chambre typique des petits hôtels locaux. On y trouvait un lit de deux personnes dont le sommier grinçait à chaque mouvement, un fauteuil en bon état mais probablement mité, une table de nuit et une petite commode, qui devait avoir pas mal d’années derrière elle, pour ranger ses affaires. Pourquoi avoir choisi cet hôtel plutôt que de remonter chez lui en Normandie ? La réponse était simple, il avait promit à la femme qu’il aimait de ne pas s’éloigner de la base et c’était un homme d’honneur, il respectait toujours ses promesses.

Jenny Andrews, l’archéologue qui hantait ses rêves et ses pensées la nuit comme le jour, était la femme qu’il aimait. Il avait quitté le SGC sans même lui dire au revoir et il n’avait pas eu de nouvelles d’elle depuis. Il était parti en laissant un simple mot sur la table de nuit à côté du lit dans lequel elle était encore endormie. Elle était surement repartie en mission sur une planète jusqu’alors inconnue depuis son départ. Il fallait qu’il prenne de ses nouvelles et essaye de la revoir, il ne manquerait plus qu’elle se console dans les bras du Goa’uld. Il prit la décision de lui écrire une lettre pour l’inviter à venir le voir.

Billy se trouvait assis dans le fauteuil de la chambre, une bière à la main et le regard dans le vide. Il ne s’était pas rasé depuis son exclusion et une petite barbe noire était maintenant présente sur son visage dont aucune émotion ne filtrait. Il n’avait pas tenté de trouver un autre boulot car il s’était dit que le Général reviendrait très vite sur sa décision lorsqu’elle se rendrait compte qu’il était indispensable. Seulement voilà, une semaine s’était écoulée et il l’avait quasiment passé assis tous les jours dans le fauteuil à ressasser tout ce qu’il avait vécu dans cette base secrète tout en buvant de la bière. Les rares fois où il sortait s’était pour manger quelque chose au bar voisin, où il s’était lié d’amitié avec le cuisinier, et pour faire le plein de bière chez l’épicier du coin.

Il se leva de son siège et se dirigea vers une de ses valises qui n’était pas déballée, prit un stylo ainsi qu’une feuille de papier blanc et s’appuya sur la commode pour écrire les mots qui étaient destinés à l’amour de sa vie.

Citation :

Jenny,
Voici maintenant plus d’une semaine que j’ai quitté la base et je t’envoie cette lettre pour te donner de mes nouvelles et surtout pour te dire à quel point tu me manques déjà.
De mon côté, cela ne va pas trop mal même si je pensais que le Général m’aurais déjà recontacté. J’espère que toi aussi tu vas bien et que tu ne m’en veux pas trop pour mon départ précipité. J’avoue que je suis parti sans te dire au revoir et m’en excuse. J’espère que tu ne m’en veux pas pour ça.
Je pense à toi jours et nuits et j’ai très envie de te voir. Je sais que les missions sont fatigantes mais je serais très heureux si tu pouvais prendre un peu de temps pour venir me voir après ta prochaine mission. Je suis dans la chambre 13 de l’hôtel de Figeac et je n’en sors que très rarement, tu peux venir quand tu veux, je t’attendrais.
Je t’aime,

Billy

La lettre terminée, Billy sortit de sa chambre et descendit à l’accueil de l’hôtel où il acheta une enveloppe et un timbre. Il inscrivit l’adresse du SGC sur l’enveloppe et l’adressa à Jenny Andrews. Il savait que la lettre serait lue avant d’arriver entre les mains de la jeune femme mais il n’avait rien à cacher. Il laissa la lettre au concierge qui la donnerait au facteur le lendemain matin lorsqu’il passerait. Billy remonta dans sa chambre et se réinstalla dans le fauteuil après avoir entamé une nouvelle canette de bière.