Le grand moment était arrivé plus particulièrement pour deux des membres de SG9 car c’était leur première mission loin de la Terre, pour peu qu’ils se rendaient compte que cela était possible grâce au grand anneau qui n’avait rien d’extraordinaire inactivé.

Tout changea quand la procédure d’activation fut lancée, les chevrons s’enclenchaient les uns après les autres jusqu’à l’apparition de la vague d’ouverture du vortex suivit de la voix du Lieutenant Lavaux dans les hauts parleurs :

« A vous de jouer SG9, vous avez l’autorisation d’y aller, bonne chance »

De l’autre côté, personne à l'horizon et malheureusement, les prévisions météorologiques s’avéraient exactes, le ciel était vraiment gris et quelques gouttes tombaient de-ci de-là mais pas de quoi transformer le sol en gadoue. La végétation abondante semblait apprécier ce traitement et le champ immaculé de fleurs multicolores qui s’étendait au pied du socle en pierres de la porte des étoiles contrastait avec ce temps triste et légèrement venteux. Sous les impulsions de cet air frais, les cimes des arbres dansaient, le bruit dans les feuilles faisait penser à celui d’une chute d’eau, les oiseaux chantaient et virevoltaient, les herbes et fleurs ondulaient tel des vagues de l’océan, à première vue, ce lieu avait tout d’un havre de bonheur pour celui qui aimait la nature sauvage… Et la grisaille du ciel.

La porte trônait au milieu de ce jardin d’Eden avec le DHD non loin, émergeant à peine de cette prairie de graminées, en tous cas, aucun danger en vue à part pour les fleurs à travers lesquelles l’équipe allait devoir se faire un chemin pour rejoindre ce qui devait être le seul passage ouvert dans la montagne, point de passage pour accéder à la zone des ruines.

[HRP : Pour le premier message sur place, je vous laisse passer la porte comme bon vous semble, arriver, vous organiser, donner vos sentiments et si vous le souhaitez, commencez à avancer mais pas au point de sortir de la prairie car vous en avez déjà pour presque 2 km de marche. Les herbes et fleurs sont hautes d’environ 50cm et inoffensives, il faut juste faire attention de ne pas vouloir aller trop vite car les insectes butineurs ne vont pas vous aimer]

SG9 était appelé à la salle d’embarquement.

*Enfin, depuis le temps que j’attendais çà !*, pensa automatiquement Raphaël, qui, tel un lion en cage, avait patienté pour qu’enfin il ait la joie d’être appelé à passer la porte.

Fou de joie, il se prépara rapidement, en veillant bien entendu à ce qu’il ait tout pris. Comme toujours, il prit son fidèle Sig 550, une arme qu’il avait toujours privilégiée pour sa polyvalence. De plus, il ne manque pas de prendre son couteau de combat. Il prépara son sac, et se mit en route pour la salle d’embarquement, où il contempla la porte. Il se préparait de nouveau à la prendre, une nouvelle fois…

Une fois toute son équipe rassemblée, la porte s’activa. Les chevrons s’enclenchaient les uns après les autres, jusqu’à ce qu’un vortex apparaissent… Le Lieutenant Lavaux dit alors à l’équipe :

Raphaël eut un léger sourire, et dit à son équipe :

- Bon, allez, on y va !

Le soldat avança le premier, il se dirigeait vers la porte d’un air décidé, il l’avait déjà vue, elle lui était presque ordinaire désormais, seule chose qu’il importait, c’était le lieu où ils allaient arriver. Il prit donc la porte sans broncher, et se sentit aspirer à une vitesse foudroyante, jusqu’à arriver de l’autre côté. Là, il eut un léger vertige, mais il se remit rapidement.

Raphaël prit alors son appareil photo, et s’en servis pour photographier les alentours. C’était un plateau verdoyant, les plantes étaient magnifiques, mais cette verdure semblait en contradiction totale avec le temps légèrement venteux et le ciel grisâtre, mais cela avait un certain charme, et l’infiltrateur prit une grande bouffée d’air, comme pour profiter de cette beauté naturelle.

A première vue, rien ne semblait hostile en ces lieux, mais il ne fallait pas se montrer imprudent non plus. Les plantes étaient assez grande, environ 50 cm, et il y avait quelques oiseaux par-ci par-là.

Une fois l’équipe réunis, Raphaël se tourna vers Kevin et dit :

- Docteur Synes, faites donc des prélèvements, cela pourrai nous être utile, de plus, si vous en avez le temps, vous pourrez sans doute nous dire se ces plantes sont dangereuses ou pas.

Puis, comme pour se rassurer, le soldat prit ses jumelles, vérifiant qu’il n’y ait rien de dangereux dans la prairie. Puis il dit :

- Bon, j’ai l’impression qu’il n’y a aucun danger pour l’instant. Essayons d’explorer un peu les lieux, nous trouverons bien quelque chose.

Raphaël se mit dès lors à marcher calmement en avant, en faisant signe au reste du groupe de le suivre…

Anhim attendait impatiemment que le dernier chevron ne s'enclenche, il était quand même difficile à croire qu'avec une technologie aussi avancé, le processus prenne autant de temps. Il était bien sur passionné par le phénomène et aurait adoré comprendre le tout, mais cela il le savait hors de ses limites. Quand la vague bleu parue et que la voix du Lieutenant Lavaux retentit dans les hauts-parleurs, l'archéologue sourit.

Avançant derrière le caporal Yhora, il s'approcha de la porte. Il avait déjà fait un voyage auparavant et savait lus ou moins à quoi s'attendre. Alors qu'il allait passer à travers le mur bleu devant lui il étendit sa main afin de toucher la porte. Il sentit le contact rugueux du matériel sous sa main et avança dans la porte. À son arriver, il tenta de se mieux de se concentrer sur sa main et réalisa qu'elle était bien en contacte avec la porte, mais plus la même porte. Ensuite, rit du vertige typique il tituba de quelques pas avant de se reprendre. Bon bah atterrissage encore à pratiquer. Il vit Kevin au sol, mais avant qu'il ne puisse l'aider ce dernier s'exclama. Curieux, Anhim leva son regard.

Devant lui s'étendait une vue magnifique, quelque chose qu'il n'avait encore jamais vu. Des fleurs de presque un mètre d'envergure se tenaient partout devant, derrière et à côté, les encerclant complètement. Un peu plus loin les arbres semblaient presque danser au rythme d'une musique inconnue, à moins que ce ne soit celle des animaux. L'archéologue ferma ses yeux un instant et ne fit qu'écouter et humer l'air, cette planète, du moins cet endroit, avait une vrai apparence paradisiaque. Certains aurait trouvé le ciel gris triste ou monotone en comparaison, mais Anhim lui s'y sentait bien. Il avait toujours apprécier une légère bruine et ce ciel était prometteur. Non seulement cela, mais le ciel devait garder l'air frais et le sol riche en eau.

Il entendit alors le chef d'équipe s'adresser au docteur Synes, et revit à la réalité. Malheureusement il n'était pas venu ici en vacances, mais c'était certain, il avait trouvé un endroit ou il aimerait bien retourné. Le caporal lui avait déjà prit ces photos, mais Anhim lui préférait rester sur place et en profiter, les photos de jouissances viendrait après, peut-être.

Anhim emboîta le pas du caporal, après tout il préférait encore trouver de belles ruines au milieu de ce jardin d'éden, deux bonnes choses en une journée, cela semblait presque impossible. Alors qu'il arriva derrière le caporal il vit quelque chose bougé du coin de l'œil. Il se tourna et vit le docteur Synes se tenir debout, tout seul au milieu du champs d'herbes et de fleurs. De toute évidence il semblait parler avec quelque chose qu'Anhim ne parvenait pas à voire. Après un moment d'hésitation de sa part, il se demanda si quelque chose n'allait pas, après tout, personne ne s'arrête au beau milieu de nul part et commence à discuter avec le vide sans bonnes raison.

Tout en gardant le regard sur le scientifique, Anhim appela le caporal.

-"Euh... Caporal Yhora?..."

SG9... Ça sonnait plutôt bien. Toujours était il que Sam pensait se retrouver dans une équipe de vieux baroudeurs genre vétérans de la dernière guerre. Et.... En fait, non. Ils étaient tous nouveaux dans cette équipe, et il se trouvait être le Doyen de cette unité, qui avait été reformée spécialement pour eux. Les autres, à part bien sûr le « caporal » Yhora (ça faisait toujours rigoler Samuel), étaient à peu de choses près aussi néophytes que lui, en ce qui concernait la porte. Mais les années de combat lui avait donné une grande pondération. La séquence d'activation se terminait, et il était toujours dans l'état semi-léthargique qu'il adoptait avant chaque mission. Malgré la violente et impressionnante apparition du vortex instable, il restait de marbre, jetant à présent des regards distraits, tantôt aux irisations bleutées de l'horizon des évènements, tantôt aux nuages d'azote liquide, servant de réfrigérant pour les supraconducteurs disposés à intervalles réguliers autour de l'objet extra-terrestre qu'ils s'apprêtaient à traverser.

Raphaël prit la tête du groupe en traversant la porte en premier, Sam fermait la marche. Une fois arrivé de l'autre côté, en fait à plusieurs centaines d'années-lumières, il embrassa la vue qui se présentait à lui. Des fleurs, des fleurs, et encore des fleurs, avec des jolies abeilles butinant les pollens aux multiples couleurs, malgré une pluie fine et revigorante. Il lança à Raphaël :

« Mon Dieu... Nous sommes arrivés aux portes de l'Enfer... Sauvez nous ! »

Malgré ce côté détendu qu'il voulait laisser transparaître, tous ses sens étaient en alerte. Tout semblait trop beau. Il sentait bien qu'il y avait quelque chose de « pas net », suivant son expression favorite. Raphaël donna ses instructions, et Sam se plaça à sa droite, avançant tranquillement vers le fond de la prairie. Il entendit alors l'appel de l'archéologue.

« Ça commence... », déclara-t-il d'un air enjoué, avec un soupçon de méfiance.

Chacun des membres de l’équipe SG9 était arrivé sur la planète, Kevin s’était fait remarqué en se retrouvant au sol comme un certain nombre de néophytes de ce type de voyage mais heureusement qu’il n’y avait personne à part les coéquipiers car cela aurait pu être gênant..

Alors que le groupe s’apprêtait à partir pour le monde merveilleux des archéologues, les ruines, l’étrange attitude du scientifique pouvait surprendre ou inquiéter les trois autres membres, il parlait tout seul, à moins que ce soit aux fleurs ou peut être aux abeilles… La petite bosse qui apparaissait sur son front montrait qu’il ne s’était pas loupé.

Raphaël marchait sans s’arrêter, il voyait devant lui un champ de fleurs des plus magnifiques, c’était si beau, et le sourire enfantin aux lèvres, le soldat prit un grand plaisir à gambader dans cette prairie. Mais n’avait-il pas fait quelques pas que déjà Anhim le prévint d’un problème, précédant la moquerie de Samuel. Raphaël ne comprit pas tout d’abord, mais lorsqu’il se tourna, il vit alors Kevin marchait vers quelque chose d’invisible. On l’entendait même parler dans le vide, comme si quelqu’un lui faisait face.

Croyant avoir raté quelque chose, Raphaël essaya de savoir à qui le scientifique parlait, mais la vérité était là, soit il était fou, soit il avait des visions. Le chef de groupe se dirigea vers le scientifique et dit d’un ton autoritaire :

- Docteur Synes, reprenez-vous, nous venons à peine d’arriver que déjà vous faites le pitre ! Si vous ne voulez pas d’ennuis, alors comportez-vous comme un adulte bon sang !

Mais voyant le docteur poursuivre dans son délire, Raphaël tenta de comprendre d’où venait le problème. Il remarqua alors une bosse sur le crâne du scientifique, qui s’était sans doute cogné, cause de ses illusions.

Raphaël devait agir, il prit par l’épaule le scientifique, et prit sa tête de ce dernier entre ses deux mains :

- Monsieur Synes, vous avez dû recevoir un coup sur la tête, tout ce que vous voyez n’est qu’illusion, ne vous en faites pas, çà va passer, mais quoique vous puissiez voir, ce n’est pas réel. Buvez un coup et mangez un peu, çà devrait passer. Si vous voulez éviter les ennuis, alors reprenez-vous au plus vite !

Le caporal attacha son fusil d’assaut dans son dos, en tenant fermement son sac, et annonça à son groupe :

- Je crois qu’il y a des ruines pas loin. Comme je ne sais pas quand la nuit tombera, et que je veux que nous soyons arrivés avant cela, nous allons accélérer la cadence. Mais n’allons pas trop vite, nous ne savons pas ce que cache toutes ces belles fleurs. Quant à vous Mr Synes, tachez de nous suivre et de vous reprendre, nous n’avons pas besoin d’un poids dans notre mission !

Raphaël se mit alors à trottiner doucement en direction des ruines, toujours attentifs à ce qui l’entouraient. Il voulait arriver assez vite dans ces ruines, dans l’espoir de pouvoir y dormir surtout, pour être à l’abri de prédateurs potentiels.

Kagan avait dit à Kevin que c'était quelque chose qu'il avait en lui mais Kagan ne pouvait en dire plus. Il devait partir car ce qu'il avait à dire à Kevin était secret et que les siens risqueraient pourai bien ignorer Kevin.
Apparement des goa'ulds sont venus sur cette planète il y a quelques anées et un groupe de six adolecents a été banis par le peuple de Kagan etont disparus. kagan lui dit aussi que personne ne sait où ils se trouvent et comment ils vont et lui demanda si il était possible de trouver les adresses composées depuis cette porte des étoiles et il demanda à Kevin de le faire maintenant quand après le caporal Yhora lui dit avec un ton autoritaire qu'il fallait que kevin arrête de parler tout seul et qu'il avait une bosse sur la tête et que ce qu'il voyait n'était qu'une illusion. Kevin n'était pas d'accord avec car une illusion ne parlerai certainement pas de porte des étoiles, goa'ulds et de toute façon il avait le sentiment que ce Kagan existait. Pendant que le caporal partaient en direction des ruines Kevin se faufilla et dit alors au caporal ou plutôt hurla:

"Désolé je ne peut pas. Je n'est jamais vu d'hallutination qui me parle de goa'ulds et je suis sur que cette personne existe!"

Il ne courut pas en direction de la porte comme on s'y attendait mais avait une stratégie pour que les autres ne soupsonnet rien.Il essaya de se cacher derrière ce qu'il trouvait du moment qu'on ne le soupsonnait pas d'aller vers la porte c'est pourquoi il pris une autre direction et dit à Kagan:

"Vous savez que là je risque gros, en désobéissant à mon supérieur je risque même très gros. Je vais essayer de voir si on peut trouver la dernière adresse utilisée à partir d'ici mais je ne sais si je peut la trouver. avant il va falloir les distraires pour que je puisse retourner à la porte, vous auriez une idée?"

Hrp : Kévin, le DHD contient les cinquante dernières adresses dans sa mémoire-tampon, mais il n'y a aucun moyen de savoir laquelle a été composée en dernier, sauf si tu es aidé par je ne sais quoi....(^^)

Visiblement, ou plutôt "non-visiblement", le scientifique perdait déjà la boule. Sam avait souvent récupéré des pilotes après leur éjection, et le docteur Synes arborait la même expression ahurie qu'eux, parlant dans le vide à une personne tirée de son imagination. Cela ressemblait en tous points à choc post-traumatique. Il se dirigea au pas de course vers l'homme qu'il dénommait (à fort juste titre) à présent comme le "timbré". A ses côtés, Raphaël semblait nerveux, et avait ses raisons de l'être : Sa première mission, et tout semblait aller de travers dès le début. Il fut assez brusque avec le scientifique, mais cela était nécessaire. Sam suggéra, d'un ton faussement enjoué :

« On pourrait lui faire une deuxième bosse, ça s'équilibrerait... »

Mais quand il vit le regard que lui adressait Raphaël, il se ravisa vite de continuer ce genre de plaisanteries. Ce dernier avait décidé de repartir en direction des ruines, afin de pouvoir procéder aux expérimentations en vigueur, ou autre chose, Samuel n'en avait rien à faire. Seul Synes lui importait réellement, à présent. Justement, alors que celui-ci leur hurlait qu'il ne voulait (ou ne pouvait) pas venir à leur côté, c'en fut trop. Connaissant le caractère impétueux de Raphaël et s'inquiétant désormais plus pour l'intégrité physique que pour la condition psychologique du docteur, il dit à voix basse au caporal :

« Laisse moi y aller. Va aux ruines avec Jural, je m'occupe de lui. On maintient le contact radio et on collationne toutes les cinq minutes, pas de problème ? »

Il se retourna et partit en direction de la porte. Lorsqu'il y arriva, il déclara au scientifique :

« Alors... Qu'est-ce qui ne va pas ? Je pense que le caporal est un peu léger sur ce coup-là. Mais, à bien y réfléchir, ce ne serait pas la première fois. Décrivez moi bien ce que vous voyez, peut-être que finalement, ce ne sont pas des hallucinations « conventionnelles »... Nous sommes sur une autre planète, après tout... Il est possible que quelqu'un, ou quelque chose, tente d'entrer en contact avec nous. »

En tant que doyen du groupe, il se voulait bienveillant à l'égard des autres, et n'excluait aucune théorie à propos de Synes.

Que de problèmes dans un lieu aussi paisible, Raphaël devait bouillir devant l’attitude de Kevin, Samuel tentait de ramener le calme et d’essayer de comprendre ce qui arrivait en demandant à son leader d’avancer sans eux et Anhim préférait attendre le dénouement de la situation, il devait estimer que son avis mettrait de l’eau sur le feu.

Une bien curieuse façon de commencer une mission et pour ne pas faciliter les choses, ils ne se connaissaient pas assez pour se faire confiance malgré qu’ils soient dans la même équipe.

Avant même que le caporal Yhora ne réagisse de nouveau à ces évènements, une abeille lui tournait autour, les gesticulations, les vas et viens et la tension nerveuse du militaire semblait l’agacer, elle se dressait entre lui et la porte des étoiles, esquivant et se montrant menaçante si Raphaël avait la mauvaise idée de vouloir la chasser pour s’occuper du cas Synes.

La proposition de Samuel calma Raphaël qui décida de séparer le groupe en deux afin de ne pas rester à faire du sur place :

« Ok Synes, je vous laisse trente minutes, passé ce délais, Samuel vous emmènera par la peau du derrière. Avec Anhim on va avancer jusqu’au passage dans la montagne »

Le Caporal prit le soin de regarder sa montre et de faire un signe au scientifique que le chrono tournait avant de s’en aller avec l’archéologue.

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Marcher allait faire du bien, au moins pour calmer les esprits et après un bon quart d’heure, ils étaient au pied de cette forteresse naturelle pour constater que l’ouverture dans la roche était le seul passage envisageable.

Spoiler:

Anhim pouvait remarquer une plaque sculptée dans la pierre sur un des côté, en s’approchant, il pouvait comprendre qu’il s’agissait d’un texte mais ne pouvait le traduire car il n’avait rien de commun avec les connaissances actuelles du SGC. Il avait beau se pencher sur des comparaisons à d’autres langages, celui-ci était assez particulier et cela devait être une langue aujourd’hui morte qu’utilisaient ceux qui avaient vécu sur cette planète.

Finalement, le fait que Kevin soit resté à la porte allait laisser du temps à Anhim pour travailler sur cette plaque.

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De son côté Kevin continuait son monologue inquiétant, il savait maintenant que l’équipe s’était fait une raison et attendait après lui, il passait déjà pour un fou alors pourquoi s’arrêter la ?!

Il ne lui restait plus qu’à ouvrir le panneau du DHD et de brancher son ordinateur sur les cristaux afin de savoir ce qu’il avait dans le ventre…

[HRP : On passe la deuxième et comme les absents on toujours tort, je n'attends plus Raphaël et Anhim sinon dans 5 semaines on sera encore au même endroit]

L'archéologue n'était pas certain de ce qu'il devait sortir de cette situation, à peine que leurs première mission débutait que des problèmes arrivaient. Au mieux ce ne serais que temporaire, mais au pire cela pourrait causer de grandes tensions entre les membres de l'équipe nouvellement formée. Voyant bien que la situation le dépassait et qu'il n'avait aucune autorité sur l'affaire, il décida de rester murer dans son silence.

Il écouta la courte discussion entre le docteur Synes et les deux militaires jusqu'à ce que ce premier prenne la fuite. Oula, mais il nous fait quoi la? Ça dépasse de loin une hallucination. Il songea à partir à la suite du scientifique mais Samuel le devança, tout au mieux d'ailleurs. Ce dernier proposa au caporal Yhora de séparer l'équipe en deux, autant que l'idée semblait étrange à l'archéologue, il garda sa langue.

Quand la situation se calma enfin et qu'une décision fut prise, Anhim sentie la pression se relâcher, le tout avait eu un très mauvais départ mais le future semblait toujours pouvoir être correct.

La marche commença en silence et continua ainsi tout du long. Anhim n'ait aucune idée de ce qui se passait dans l'esprit du caporal, mais lui était heureux que la mission avance. Il se sentait mal de ne pas songer au scientifique, mais après tout ils étaient venus sur la planète afin de découvrir quelque chose, si ils s'arrêtait avant même d'avoir avancer quel aurait été le but de tout ceci?

Après un bon moment de marche, le duo arriva au pied d'un mur de roc naturel. Il leva le regard vers la crête des montagnes et émit un sifflement d'admiration. À se tenir ainsi à côté de tels géants, il ne pouvait que ce sentir tout petit.

Réalisant qu'il traînait il revint aux côtés du caporal qui se tenait devant une caverne, ou une porte naturelle, enfin une faille dans le roc. En s'y approchant il remarqua une plaque sculpté à même la pierre. Il questionna le caporal du regard et, suite à son approbation, sortit son carnet et crayon. Il s'approcha de la plaque en essayant de déterminé ce à quoi il avait affaire.

Il se posta à deux pas de la plaque et recopia fidèlement l'inscription sur son papier. Ne trouvant pas immédiatement la solution du puzzle, il s'assit à terre, les jambes croisés et sortit ses quelques documents de référence. Voyons... ce symbole c'est du... maya? feu? et celui-la, presque de l'arabe... Anhim passa sa main dans ses cheveux, cette plaque ne faisait aucun sens. Il se redressa de nouveau plaçant son papier à côté de l'inscription d'origine afin de trouver un défaut dans sa copie mais ne trouva rien. Il leva la tête vers les cieux, cherchant une réponse dans son esprit, une clef, un indice quelque part mais ne trouva absolument rien. Il se mit à genou devant ses documents et les feuilleta rapidement mais finit par trouvé encore la même et unique chose: rien.

-"Rien, rien, rien et toujours rien... mais ou te cache tu?"

Réalisant qu'il avait parlé à voix haute il regarda le caporal d'un air abattu.

-"Je ne comprends pas, je ne trouve rien sur ces inscriptions, au mieux je vous donne: 'Rocher feu nuit' et encore, je ne parierais ne serait-ce qu'un euro dessus..."

Anhim marqua une pause, il n'aimait pas les paroles qui sortaient de sa bouche.

-"Je vous jure qu'il y a quelque chose d'étrange, ne pas pouvoir traduire le texte je pourrais comprendre mais là je n'arrive même pas à trouver une preuve de son existence. Il n'y à rien qui ressemble à ceci dans aucun des livres."

C'était insensé, il avait toujours réussis, au minimum, à trouver la langue sur lequel il travaillait, ou trouver une base commune avec une autre connue, mais celle-ci ne le laissait que devant un mur de pierre, littéralement.

Raphaël était un peu énervé, mais il reprenait son calme petit à petit, sachant que Samuel gérerait la situation avec Kevin. Lors de sa première rencontre avec le scientifique, il ne lui semblait pas qu’il était fou, alors pourquoi l’était-il là ? Quelque chose s’était sans doute passé, mais quoiqu’il en soit, Raphaël devait poursuivre, il n’avait pas de temps à perdre, et continua sur sa route, accompagné d’Anhim.

D’ailleurs, une abeille tournait autour de Raphaël, comme pour l’empêcher d’aller vers Kevin, mais le soldat ignora l’insecte.

En chemin, Raphaël resta muet, il ne disait aucun mot, non parce qu’il n’avait rien à dire à archéologue, mais plutôt parce qu’il était pensif, il pensait à la mission, qu’allait-il trouver une fois arrivé à destination ? Lui et Anhim marchèrent un moment, jusqu’à arrivé vers une véritable forteresse de montagnes, semblant infranchissable.

- Génial, je crois qu’on a un problème…

Mais ne regardant plus attentivement, il vit un passage étroit, menant vers leur objectif.

- Bon, ben je crois qu’on n’a pas le choix.

Les deux soldats se dirigèrent vers ce passage, jusqu’à ce qu’Anhim ne remarque des inscriptions sur une des parois. D’ailleurs, ce dernier semblait ne pas pouvoir les déchiffrer. Il ne tarda pas à l’affirmer, jamais il n’avait vu de telles inscriptions, alors, assez impatient, Raphaël dit calmement :

- Docteur Jural, tenez, prenez une photo des inscriptions avec mon appareil photo, vous étudierez cela une fois que nous serons arrivés aux ruines, j’aimerai que nous arrivions là-bas au plus vite.

Raphaël passa son appareil photo au scientifique, et continua sa route, le scientifique ne mettrait pas plus de cinq minutes à le rejoindre, car l’infiltrateur ne serait jamais partit seul s’il savait que les lieux n’étaient pas sûr, et puis prendre une photo ne mettait pas longtemps…

Prendre des photos, prendre des photos... mouais d'accord, gentil sa façon de dire de la fermer. Au cours de ses études et années de travail il commençait à avoir l'habitude de recevoir des commentaires qui se résumaient tous à la même idée: Grouille toi, ont en à rien à ficher de tes écritures. Cela ne dérangeait plus vraiment le jeune homme, mais il ne manqua quand même pas de le remarquer, sauf si il se trompait. Et puis, encore avec ce "Docteur Jural"...

Réalisant qu'il se laissait emporter, il inspira à fond et souffla un bon coup. Il n'avait aucun support à ses idées, simplement des suppositions. L'appareil photo en main il se retourna et fixa la plaque de pierre en marmonnant à lui même.

-"En tout cas toi tu sait comment m'énerver, me montrer une langue qui n'existe pas... et puis quoi encore? C'est votre idée d'une blague c'est ça?"

Il se tut, réalisant ce qu'il disait et à quoi il parlait. Ce n'était pas étrange pour lui de parler à des objets inanimés, mais la il avait autre chose à faire. Il alluma l'appareil photo et le braque sur la plaque, se positionnant afin d'avoir son entièreté dans l'objectif. Quand la photo fut prise, il se rapprocha et prit chaque ligne individuelle en photo, il était hors de question qu'il se trouve dans l'impossibilité de traduire ce texte à cause d'un mauvais zoom.

Quand il fut satisfait des résultats des photos il plongea l'appareil dans sa poche et commença à remballer ses affaires éparpiller sur le sol. Une fois les documents, notes et crayons rangés, il regarda autours de lui et remarqua qu'il était seul. Il se releva, prit au dépourvut, quand il se rappela avoir vu du coin de l'œil le caporal se diriger dans le sentier. Il y porta son regard mais ne vit que du noire. Il regarda une nouvelle fois autours de lui mais ne vit rien. Portant de nouveau son regard à la faille, il appela le militaire.

-"Caporal? Vous voulez que je vous rejoigne?"

Après tout il ce pourrait qu'il aie voulu partir explorer le terrain en avant garde, Anhim n'en avait aucune idée. En attendant une réponse il commença à fouiller son sac à la recherche de sa lampe ou des bâtonnets verts.

Pour Raphaël et Anhim :

Raphaël ne tenait pas en place et il voulait déjà entrer dans le défilé qui ouvrait la montagne en deux en mettant la pression à Anhim pour que ce dernier se dépêche, le passage était étroit et sombre du fait du ciel couvert mais les choses positives du moment étaient qu’il ne pleuvait plus et qu’un être humain passait largement car il y avait entre 2 et 2,5 mètres pour se sentir moins à l’étroit.

La décision était donc facile à prendre entre emprunter le passage pour accomplir la mission ou alors faire demi-tour et l’avorter par la crainte de l’inconnu. Ainsi le militaire s’engagea dans ce boyau dont le sol était constitué d’un mélange de cailloux et de terre qui laissait apparaitre des traces de pas de taille plus ou moins humaine. Raphaël ne tarda pas à dire à l’archéologue de se ramener, ce que fit ce dernier maintenant qu’il en avait reçu l’invitation.

Après une centaine de mètres dans ce long couloir, quelque chose trainait sur le sol, en s’approchant, il était facile de reconnaitre deux uniformes jaffas avec ce qui restait de leur propriétaires, des ossements. Pourtant, jusque la il n’y avait aucune trace de combat qui pouvait expliquer la mort de ces résistants soldats, les armes et protections étant intacts à part pour ce qui était de la crasse laissée par le temps passé dans ce lieu.

Le même spectacle se reproduisit un peu plus loin, les restes d’un autre jaffa et la encore l’équipement était intact et que dire de ce qui était à découvrir cent mètres plus loin, un regroupement de cadavres, à croire que les jaffas s’étaient rassemblés pour mourir mais de quoi, la question pouvait effleurer et faire craindre le pire à notre duo d’un jour.

En continuant encore dans ce cimetière à ciel ouvert et après avoir parcouru plus que la distance que laissait penser l’image aérienne de la sonde, ils tombèrent à nouveau sur les deux squelettes de jaffas qui leurs disait quelques chose, étaient-ils en train de tourner en rond sans avoir l’impression que le chemin faisait une boucle?

[HRP : Pour le duo Samuel/Kevin, j’attends que Kevin poste pour faire avancer votre situation]

Kevin / Samuel :

Le scientifique se lança dans ce que semblait lui demander son ami imaginaire, rechercher les adresses composées sur le DHD de cette porte. Après quelques manipulations conformes à ce que lui demandait le logiciel installé sur son portable, il obtint uniquement deux adresses dont une pour laquelle il demandait l’autorisation à Samuel de la composée.

Il y avait de quoi se dire que c’était du tout et n’importe quoi alors plutôt que de refuser et de voir un nouveau problème arriver, et surtout comme l’ouverture d’un vortex n’avait jamais tué personne, le militaire autorisa l’opération, ce que fit Kevin une fois l’ordinateur déconnecté.

Comme à l’habitude, les chevrons s’enclenchèrent, le vortex s’ouvra et une ondulation particulière vint faire vibrer plus que d’ordinaire l’horizon des évènements, se pouvait-il que Kevin ne délirait pas ou était-ce le souffle du vent qui était venu caresser la surface bleutée ? En tout cas le vortex se referma quelques secondes après.

Cette fois, le scientifique était enfin décidé à accomplir cette mission et donc à suivre le militaire pour tenter de rattraper l’autre duo et après un bon quart d’heure, ils étaient au pied de cette forteresse naturelle pour constater que l’ouverture dans la roche était le seul passage que pouvait avoir emprunté leurs coéquipiers qui ne les avaient pas attendus.

La radio ne passait pas alors impossible de savoir où ils étaient pour se fixer un point de regroupement, la seule explication était que Raphaël et Anhim se trouvait dans le défilé et que ce dernier empêchait de passer les ondes radio par sa structure.

Il ne restait plus qu’aux deux hommes de se décider à entrer et de se faire piéger comme leur coéquipiers mais au moins ils allaient les retrouver (HRP : voir mon post précédent pour Raphaël et Anhim)

Raphaël commençait à marcher, et Anhim ne tarda pas à le rejoindre. Le sniper-infiltrateur poursuivit, cela lui semblait être une mission de routine, mais il restait tout de même sur ses gardes, prêt à faire feu au moindre danger.

Pourtant, après qu’une centaine de mètres ne soient parcourues, Raphaël distingua deux formes au sol. Il s’approcha et vit que c’était deux uniformes jaffas, dont les possesseurs avaient été réduits à l’état d’os.

- Charmant ! Voilà qu’on a deux squelettes, alors soit ces deux là sont morts parce qu’ils ont poirotés ici trop longtemps sans manger et sans boire, soit y’a un truc pas vraiment sympathique qui traîne dans le coin.

Raphaël chercha une quelconque trace de ce qui aurait pu tuer ces deux jaffas, il retourna les cadavres dans tous les sens, les épia de haut en bas, mais ne trouva rien.

- Ce qui est marrant, c’est que rien ne laisse envisager un combat. J’ai plusieurs hypothèses sur le sujet. Soit un virus a eu raison d’eux, et leur corps a moisi avec le temps, soit la chose qui a fait çà est un super tueur, qui ne laisse aucune trace. Dans tous les cas, il va falloir être sur le pied de guerre dès maintenant !

Mais lus il marchait, plus les cadavres de jaffas se faisaient nombreux, et Raphaël ressentit un léger frisson, il commençait à craindre le pire, qu’est qui avait pu faire une chose aussi terrible ?

- Mais c’est carrément un cimetière ! On ne doit pas traîner ici…

Le soldat en profita juste pour prendre une des armes des jaffas, il la ramènerait au SGC pour que celle-ci soit étudiée, et puis elle pourrait sans doute servir au combat.

Mais alors qu’il marchait, il eut une impression de déjà vu, surtout lorsqu’il rencontra les deux jaffas morts du début. Alors, en éclair, il lui sembla comprendre, il devait être dans un de ces labyrinthe où on tourne en rond sans arrêt, jusqu’à mourir bêtement. Raphaël eut peur, il voulait se sortit de cette situation, et dit à Anhim :

- Je crois qu’on est piégé. J’ai l’impression de tourner en rond. Essayons de retrouver l’écriture bizarre que vous avez photographiée, comme çà on pourra sortir d’ici.

Mais il resta sur place pour le moment, et donna deux coups de pistolet en l’air, dans l’espoir que Kevin et Samuel les entendent, et si il y avait une créature par ici, alors elle se montrerait sûrement…

Suite à la permission du militaire en chef, Anhim suivit les pas du caporal Yhora. Une fois à côté de lui il se fit silencieux et avança au rythme donné. Il songea un instant aux écritures qu'il avait due abandonné, que pouvait-elle bien indiquée? Plonger dans ses pensées, il ne vit pas son compagnon s'arrêter et n'évita la collision de justesse. Il n'arrivait pas à voire pourquoi ils s'étaient arrêter et regarda au dessus de l'épaule du militaire. Étaler devant eux se trouvait deux squelettes avec un équipement peu familier à l'archéologue.

Anhim l'entendit parler, poser des hypothèse sur ce qui aurait pus causer la mort des deux, mais à vrai dire il n'arrivait pas à faire grande attention. Quand il commença à retourner les corps il détourna les yeux. Il avait beau ne pas être trop déranger par la vue de squelettes, le fait de retourner des corps n'était pas une idée qui lui plaisait. Non seulement le caporal Yhora chercha les corps, mais en plus il eu l'idée de décrire la situation comme "marrante". Une simple expressions... à espérer. Cependant le fait qu'il annonçait avait une notion de vérité peu amusante.

Il prit le temps de vérifié que l'arme qu'il avait emporté était toujours sur lui, il doutait pouvoir l'utiliser, mais cela amenait un mince réconfort.

Ils continuèrent leurs marche quand ils arrivèrent devant plusieurs autres anciens cadavres. L'archéologue dut lutter afin de garder son sang froid, autant de personnes ne pouvaient mourir ainsi sans aucune raison, sans laissé de trace. Le caporal annonça que de traîner sur place ne serait pas une bonne idée, complétement d'accord, mais incapable de parler, Anhim ne fit que hocher la tête.

Sans perdre beaucoup plus de temps ils continuèrent leurs chemins sans croisé beaucoup plus de corps, mettant l'archéologue un peu plus à l'aise, assez pour qu'il réalise l'ironie de sa situation. Lui qui avait vue déjà plusieurs dizaines de corps embaumé, pourris, abîmés ou en pièces détachés dans ses travaux, palissait à la vue de squelettes.

Après quelques moment de marche, le malaise commença à reprendre le jeune homme. Il était près à jurer qu'ils était déjà passer pas ici. Au rythme ou ils avançaient ils auraient déjà du être sortit du défilé, mais aux lieu ils avançaient toujours. Quand son regards tomba de nouveau sur les deux squelettes, identiques aux premiers, son sang se figea.

Le caporal reprit la parole, parlant d'un piège, confirmant les doutes de l'archéologue.

-"Je n'aie rien contre cette idée, il va falloir chercher si il y a un couloir que nous aurions manqué ou quelque chose comme cela."

Il avait déjà entendu parler de pièges qui ramenait leurs prisonniers dans une boucle en dissimulant le passage d'origine dans l'environnement. Il songea aussi un instant à une fausse impression, mais les deux corps semblait indiquer autrement. Et si ceux ici étaient tous morts de faim ou de soif, condamné à tourner en rond... Il chassa rapidement les pensées noirs de son esprit et se retourna, près à rebrousser chemin.

Samuel ordonna au scientifique l'activation du vortex. De toutes façons, Cela ne pouvait en aucun cas leur poser de problème. Il faisait semblant de prendre un air préoccupé quand au délire de Synes, mais ce qui lui importait le plus à présent était de rejoindre l'autre groupe. Sam s'était assis sur un petit rocher situé à proximité du DHD et ne cessait pas de regarder autour de lui, tout en cherchant à comprendre comment marchait le programme de l'ordinateur du scientifique. Cela l'occupait bien depuis un certain temps. Lorsque Kévin lui avait parlé de l'histoire de cette planète, Il avait répondu :

"Très bien, voyons si cette adresse marche. Par contre, ce n'est pas une mission de secours : nous ne quitterons pas cette planète sans l'aval du caporal, compris ? Nous allons le retrouver et lui exposer la situation, nous prendrons ensuite une décision."

Lors de l'activation, qui se déroula somme toute assez normalement, il y eut tout de même une légère vibration au niveau de l'horizon des évènements. Sam se leva et plissa les yeux : Cela avait été assez flou presque imperceptible... Il déclara, autant pour lui-même que pour Kévin :

"Vous avez vu ça ?"

Alors qu'il s'approchait encore de la porte, celle-ci s'éteignit, et l'horizon des événements disparut avant que les chevrons ne cessent de luire. Il reprit ses esprits et dit :

"Bon, il ne faudra pas perdre ceci de vue dans notre rapport. Pour le moment, vous allez me déconnecter tous ces fils du DHD, et rapidement. Le caporal m'a fait comprendre que je pouvait vous tirer une balle dans la jambe si vous ne vous décidiez pas à venir... Mais je n'ai aucune envie de vous traîner aussi longtemps, alors, Vite !"

Quand ils furent arrivés au défilé au bout d'une quinzaine de minutes, Sam essaya de contacter Raphaël, mais sans succès. Il s'engouffra alors dedans sans même remarquer l'objet qu'Anhim avait photographié quelques minutes plus tard.

Kevin et Samuel eurent droit au même spectacle que Raphaël et Anhim, des cadavres de jaffas qui donnaient le ton sur ce qui risquait de leur arriver s’ils ne trouvaient pas un moyen de trouver une sortie ou au moins l’entrée qui les avait conduit dans ce piège.

Après quelques minutes à découvrir ce lieu morbide, le scientifique et sa nounou retrouvèrent l’autre duo, ils étaient maintenant ensemble et allaient devoir se sortir de la mais comment ?

Le leader et l’archéologue avait eu le temps de faire plusieurs fois le tour pour tester les parois dès fois qu’il y ait un passage dissimulé mais ils étaient bredouille et n’avaient pas réussi à avertir leurs coéquipiers de ne pas venir, ce n’était pas faute d’avoir essayé.