Porte des étoiles
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La porte des étoiles - Jeu de rôle Stargate
 
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 Une balade à Toulouse

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Rakel Peleonor
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Une balade à Toulouse _
MessageSujet: Une balade à Toulouse   Une balade à Toulouse EmptyLun 19 Avr 2010 - 14:49

Après le mariage, avant les missions

Les prochaines missions n'étaient pas encore déclarées et je commençais à tourner en rond à la base. Bien sûr, il y avait les entraînements, mais une fois ceux-ci terminé, le reste de la journée restait particulièrement vide. Histoire de changer de la routine qui commençait à peser lourd sur mes épaules, j'avais décidé de faire un peu de shopping, mais le problème quand on vit dans le trou du cul du monde, c'est qu'il est impératif de rouler pendant des heures pour trouver une ville digne de ce nom, après avoir insulté ma carte pendant de longues minutes, je me décidais finalement pour Toulouse, deux bonnes heures de route, mais de toute façon, il n'y avait rien d'intéressant plus prêt. J'avais enfilé une tenue tout ce qu'il y avait de plus banal, jean, t-shirt, converses, laissant mes cheveux tombés sur mes épaules recouvertes par une veste de cuir. Je n'avais prévenu presque personne de mon départ, mis à part mes supérieurs, pour une fois Matt se passerait de moi, ce n'était pas ça qui allait le tuer. Attrapant mes clés, je filais en direction du garage, pour une fois, j'allais réellement roulé, pas seulement la petite distance entre la base et les patelins à côtés. Une fois le moteur en route, j'attendis que la voix désagréable du GPS raisonne dans la voiture avant de sortir de la base et de rejoindre la route.

Il me fallut un peu plus de deux heures pour rejoindre Toulouse, mais voir une grande ville était un vrai soulagement, vivre au SGC donnait une impression de fin du monde, de vivre dans un abri atomique géant, de toute façon, on voyait toujours les même visages familiers alors comment croire qu'il y a plus de 6 milliard d'individus sur Terre? Les embouteillages et bousculade en tout genre était une bouffée d'air frais. Étant partie de bonne heure du SGC, j'avais encore un peu de temps avant l'heure du déjeuner. M'installant sur un banc, au milieu d'un parc fréquenté par quelques mères accompagnées de leurs enfants, je rallumais mon téléphone portable, éteint depuis près d'un mois. Aussitôt, une sonnerie rompu le silence relatif, mais je n'avais même pas le coeur à lire les messages, je savais de qui ils provenaient et leur contenu, enfin je répondrais avant de retourner au SGC, mais pour le moment je me contentais de glisser l'appareil dans ma poche avant de fermer les yeux, profitant du soleil qui brillait aujourd'hui.

Mais étant donné ma patience légendaire, il ne fallut pas bien longtemps pour que les cris des gamins commencent à me taper sur les nerfs, je sortis donc de ma poche mon Ipod, mon compagnon le plus fidèle depuis le mariage. Une fois que la musique eut effacé les bruits aux alentours, je ressortis mon téléphone, prenant soin de répondre à chaque message, sms ou appel, par un petit message, essayant de faire quelque chose d'assez personnel, mais ce n'était pas simple en sachant que je ne pouvais quasiment rien dire de ma vie actuelle, enfin mes amis étaient eux aussi militaire, ils le comprenaient. Je gardais en dernier celui de mon père, un message sur le répondeur, contrairement à ce qu'on aurait pu croire, ce n'était pas le plus chaleureux, loin de là même, tout comme à moi, le temps qui passait lui rappelait le nombre d'année que nous vivions sans ma mère, un poids qui n'était jamais aussi lourd sur mes épaules qu'à cette période de l'année. J'aurais bien sûr préféré être en mission, ne pas avoir le temps de penser à autre chose que notre survis, mais ça ne marchait pas comme ça, c'était la deuxième année que je prenais au SGC et la deuxième année que je passais à ne rien faire, une vraie malédiction.

Ce n'était peut-être pas une bonne idée de m'isoler ainsi lorsque j'allais mal, mais je partais simplement du principe que personne ne pouvait me comprendre. Bien sûr, Matt essayait, mais il ne me comprenait pas plus que les autres, sans doute parce que ma réaction était étrange, après plus de 15 ans je réagissais toujours comme lors de mon premier anniversaire sans elle, m'isolant, sans doute parce que c'était un comportement que j'avais adopté depuis ma plus tendre enfance, on ne se débarrasse pas si facilement. Redressant la tête, j'observais les mères s'occuper de leurs enfants, me demandant si c'était ce qui attendait Jill maintenant qu'elle était mariée. Bien sûr, je lui souhaitais tout le bonheur possible, mais j'avais du mal à l'imaginer en mère de famille rangée, vivant dans un petit pavillon de banlieue. Une chose était sûre, c'était que ce n'était pas ce qui m'attendait, je n'étais pas destinée à une vie bien rangée, de toute façon, ça ne me plairait sans doute pas, je finirais par m'ennuyer, je préférais la chasse aux goa'ulds.

A croire que ce boulot était comme une drogue, je ne m'imaginais pas reprendre un boulot "normal" après ça, malgré tout ce qui m'était arrivé depuis que je travaillais ici. Peut être que Mike avait eu raison de partir, il l'avait fait avant de se retrouver bouffer par ce boulot, dans lequel ma seule obsession, ou presque, était de repartir en mission. Alors que je continuais à broyer du noir, la sonnerie de mon téléphone me sortit de ma stupeur, un accusé de réception, mais ça me suffit à me réveiller un peu, je n'étais pas venu ici broyer du noir, ça, je pouvais le faire à la base, ce n'était pas la peine de faire autant de route. Abandonnant mon banc, je partis à l'assaut des magasins, prenant plaisir à faire chauffer ma carte bancaire, de toute façon ce n'était pas le peu que je me servais de ma paye, j'avais largement de quoi faire, et même si je le voulais, il me serait impossible de vider mon compte, même en dépensant autant que possible en une seule journée. Je poursuivis mon shopping dans les magasins de vêtements jusqu'à midi, où je déposais tous mes achats dans ma voiture avant de retourner vers mon banc, un sandwich fraîchement acheter à la main.

Le parc était bien moins silencieux que tout à l'heure, tout comme moi, d'autre personne mangeait sur les bancs. Je dus partager mon banc avec une vieille femme qui essaya d'entamer la conversation, mais elle finit par abandonner en voyant que je n'abandonnerais pas mes écouteurs, j'augmentais même le son, histoire de lui faire comprendre, sans même la regarder, qu'elle me dérangeait.
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Deimos
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Une balade à Toulouse _
MessageSujet: Re: Une balade à Toulouse   Une balade à Toulouse EmptyMar 20 Avr 2010 - 20:18

Un homme vint prendre la place de la mamie. Veste et pantalon en jean, lunettes de soleil miroir cachant ses yeux et une casquette noire avec le sigle du Stade Toulousain en rouge. Un maghrébin plutôt bien bâti, environ un mètre quatre vingt à quatre vingt dix et facilement ses quatre vingt kilos. une belle bête en somme. Il arborait une moustache assez fine et une barbe taillée très court. Plutôt bel homme.
Prenant ses aises, il ouvrit un livre qu'il tenait à la main. Jusque là rien d'anormal sauf que le marque-page glissa et atterrit sur la cuisse de Rakel. En guise de marque-page il s'agissait d'une photo et pour être précis, une photo de son paternel avec lequel elle avait une relation si difficile. De toute évidence le cliché avait été pris à son insu. On pouvait voir sa mine fatiguée alors qu'il promenait un chien qu'elle ne connaissait pas.
L'inconnu la regardait et souriait. Elle connaissait ce genre de sourire. Confiant, sensiblement dominateur et étirant les lèvres de ceux qui se savaient en position dominante. Levant la main droite en signe d'apaisement il se mit à parler après lui avoir demandé de retirer ses écouteurs. Il avait un drôle d'accent, difficile à situer.


"Bonjour, major Peleonor. Beau temps n'est ce pas? Le retour du soleil... C'est toujours si vivifiant! Evitez tout réaction irréfléchie, il serait dommage que des passants aient à souffrir de votre impétuosité. Je ne vais pas insulter votre intelligence aussi allons à l'essentiel. Je représente des gens qui savent exactement ce que vous faites, qui sont vos coéquipiers et où vous allez. Nous avons les mêmes objectifs que vous, protéger ce qui est important, mais pas seulement ce pays, la Terre toute entière. Certaines personnes pensent, espérons le à raison, que vous pourriez être d'une aide non négligeable dans notre entreprise actuelle. Vous avez des accès privilégiés aux installations, aux documents, quand à nous, nous pouvons veiller sur la santé des personnes qui vous sont chères et celles de vos équipiers. Le monde est si dangereux..."


Il plongea la main dans la poche intérieure de sa veste en jean et en retira une petite carte bristol sur laquelle était griffonnée un numéro de téléphone.

"Appelez ce numéro quand vous aurez pris une décision. Et ne faites pas la bêtise de prévenir le capitaine Dante, nous le saurions et vous ne pourriez vous en prendre qu'à vous même suite à ce qui se passerait. Les gens pour qui je travaille sont puissants. Ils peuvent se montrer magnanimes et même généreux avec ceux qui se montrent conciliants et coopérants. Ne vous dressez pas contre nous, major. Vous avez tout à y perdre, et pas seulement la vie. Ne tardez pas trop quand même, on ne sait jamais de quoi demain est fait."

L'inconnu se leva et après un dernier sourire, s'en alla d'un pas tranquille. C'est à ce moment là que Rakel put remarquer qu'il y avait au moins une demie douzaine d'hommes dans la zone du parc où elle se trouvait. Certains avaient de long pardessus qui pouvait facilement masquer des armes automatiques et ils n'étaient pas loin des gamins et pouvaient sans mal faire un carton.
Tout ce beau monde se retira plus ou moins en même temps, laissant la jeune militaire avec la photo de son père et le livre "La Divine Comédie".
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Rakel Peleonor
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Rakel Peleonor

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MessageSujet: Re: Une balade à Toulouse   Une balade à Toulouse EmptyMer 21 Avr 2010 - 2:33

Même si je faisais comme si je n'avais pas vu l'homme qui avait prit la place de la grand mère, je faisais attention à chacun de ses gestes, à la façon d'un loup se méfiant de tout ceux qui n'étaient pas de ma meute, prête à montrer les crocs. Remarque, j'aurais agis de la même façon avec un gamin, l'allure du jeune homme n'était pas réellement menaçante, et bien que le surveillant du coin de l'oeil, tout comme les autres personnes présentent dans le parc. Ce ne fut qu'une fois que je sentit un morceau de papier atterrir sur ma cuisse que je me renfrognais. Et ça, ce n'était rien par rapport à mon attitude lorsque je remarquais que ce morceau de papier représentait. Je voyais, sur cette photo, mon père sous un jour nouveau, je ne l'avais pas vu depuis longtemps, mais me voir ainsi, les traits si tirés, c'était douloureux. Je me demandais se qui se passait de quel comédie il s'agissait, mon père n'avait jamais réellement aimé les chiens du moins pas eu point de quitter sa base pour élever un clébard. Aussitôt, mon regard noir se posa sur le jeune homme, et bien qu'il faisait bien 30 kg de plus que moi, j'étais prête à lui faire cracher ses dents jusqu'à se qu'il m'avoue se qu'il me voulait. J'arrachais mes écouteurs sans le quitter des yeux, le regard toujours aussi noir. Je me fichais pas mal de ses politesses, il n'avait sans doute pas fait tout ce cinéma pour me parler météo.

Les menaces de cet homme ne me faisait ni chaud ni froid, il c'était trompé de personne ou ne me connaissait décidément pas, je n'en avais rien à foutre des passants, là, il s'en prenait à quelqu'un que j'aimais, la seule chose qu'il pouvait obtenir de moi, c'était une balle dans la tête. D'ailleurs même si je restais silencieuse, mes yeux parlaient pour moi. Ma colère ne fit que monter en moi lorsque cet homme insinua qu'il faisait le même boulot que nous, mais c'était faux, il ne savait pas se que nous vivions, personne ne pouvait. Mais mon visage reprit sa neutralité habituel lorsque je compris se qui me disait. Mathieu avait raison il y avait des traitres, et ils voulaient que j'en fasse partis, c'était évident maintenant. Je restais silencieuse face aux menaces à peine dissimulée du jeune homme. Il sortit de sa poche une carte bristol sur lequel était noté un numéro de téléphone, mais je ne fis pas le moindre geste pour la prendre. De nouvelles menaces s'en suivit mais ce n'était qu'à peine étonnant, ne pas prévenir Dante, effectivement, vu qu'il chassait les traitres, mais là, il rêvait, je ne cacherais pas ça à mon frère peu importe se qu'il pensait. Je ne le quittais pas des yeux alors qu'il se leva, et je pu remarquer la présence d'une demi douzaine d'homme, rien que ça ? Il ne disait pas faux, il représentait sans doute des gens important, mais il se trompait si il croyait que c'était ça qui allait m'impressionner.

Contrairement à la plus part des gens normaux, je ne croyais pas que la vie des enfants était plus précieuse que celle des autres, et si je n'avais rien fait de stupide, c'était pour ma propre sécurité, et pour celle de personne d'autre. Attrapant le bouquin, je commençais le feuilleter sans rien trouver d'intéressant avant de me lever d'un bon en direction de ma voiture, rentrant au sgc. Cette fois, je ne perdais pas de temps à respecter les limitations de vitesse, ne ralentissant que pour les radars automatiques. Une fois au SGC, je me précipitais dans mes quartiers, posant le livre, la carte et la photo en évidence, comptant sur les caméras et les micro placés dans la pièce.

"Bordel pourquoi moi ! Ils espèrent quoi que je trahisse tout le monde, que je sois le traître que je menace de buter depuis le début."

Je tournais en rond dans ma chambre, continuant de parler à voix haute.

"Qu'est se qu'ils veulent m'enlever de plus, qu'est se qu'ils attendent de moi. BORDEL."

Je me laissais tomber sur mon lit, la tête entre les mains.
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