Tout avait commencé par une ouverture extérieur non programmé de la porte des étoiles.Un évènement courant qui pouvait très bien être un retour précipité dut à une rencontre avec des ennemis, une avance sur l'estimation de l'exploration d'une planète, des tok'ras ou autres alliés qui avaient besoin d'assistance.Pour faire plus simple impossible de dire de quoi il pouvait s'agir avant que cela n'arrive.Les équipes de sécurité s'étaient déployés dans l'ensemble du niveau ou se situait la porte, les sous-officiers et officiers de garde était en salle de contrôle avec le capitaine Dante.Le reste du personel vacquait à ses occupations sachant pertinemment qu'à cas de problème grave il
serait vite tenu au courant par les hauts parleurs de la base.Une quizaine de minutes plus tard les hauts parleurs, crachotèrent et la voix de l'ordonnance de Dante requiraient la présence de quatres
personnes.

"Les Docteurs Farrez, Leroy, Rigel, et Kirthe sont attendus de toute urgence en salle de brieffing."

L'ensemble des soldats de la base se figérent, et se mirent à grincer des dents à l'unisson.Si on envoyait des docteurs de l'autre côté de la porte cela voulait dire que des frères d'armes étaient en sales états et pas un seul soldat du SGC aurait cédé sa place dans une mission de sauvetage.Mais là aucun d'entre eux n'avait été convoqué qu'est ce que Dante avait en tête.

En tête, difficile de savoir mais il avait celle des mauvais jours.Son regard noir et perçant vous donnez envie de quitter la salle de brieffing sur le champs, mais il allait s'en dire qu'un tel acte serait bien pire que d'affronter la mauvaise humeur du capitaine.Il attendit que les quatres Docteurs soient arrivés en salle de bireffing avnat de s'asseoir et de commencer à leur expliquer la raison de leur présence.

"A 18H37, le Sergent Martel leader de SG15 à ouvert un vortex depuis P3X725 vers le SGC pour me demander une assistance médical."

Dante fit une petite pause tant pour laisser aux quatres Docteurs le temps de se mettre dans l'ambiance que pour se préparer à dire ce qu'il avait à dire.La situation dans laquelle se trouvait SG15 semblait périlleuse et c'était loin d'être rassurant.

"La région exploré par SG15 est un climat méditerannéen comme on en trouve dans le sud de la france.SG15 a fait des aller retour fréquemment sur cette planète depuis un mois, pour faire des relevés gèologiques, sauf que lors de leur dernière visite ils ont pu constater qu'une partie de la population était touché par une maladie proche de la grippe.C'est en tout cas ce qu'à diagnostiquer le caporal-chef Bernhaoui, l'auxiliaire sanitaire de SG15."

Dante avait l'air de connaitre par coeur chacune des personnes de la base même celle qu'il n'avait jamais rencontré.Certes en tant que membre du contre espionage cela était sencé faire partie de son boulot, mais le capitaine s'était attellé à la tâche avec une assiduitée qui forçait l'admiration.

"Votre mission est de vous rendre sur place, et de régler le problème.Docteur Rigel étant donné que l'immunologie est votre spécialité je vous confie les rénes de cette mission.Docteur Leroy en votre qualité de militaire je compte sur vous pour épauler le Docteur Rigel si SG15 refuse d'obéir à une civil."

Comme à son habitude Dante était tranchant, et sec, mais dans une telle situation difficile pour les quatres Docteurs de lui reprocher quoi que soit.Son regard d'épervier semblait vouloir dire "si vous n'avez pas de question dégagez de ma salle de brieffing".

« I waaaas open to pain and crossed by the raiiin, and walked on a crooked crutch !
I stroollleed all alone thought a fallout zone … Ah ! »

Le MP3 dans les oreilles, Suzanne chantait à tue tête devant un des éviers des laboratoires, tout en nettoyant la verrerie ayant servi quelques heures plus tôt. Un de ses collègues scientifiques venait de lui taper sur l'épaule pour la sortir de son concert privé, et Suzanne surprise, fit un bond avant de retirer ses écouteurs, et écouter ce qu'il avait à lui dire.
Il avait entendu son nom dans les hauts parleurs, Suzanne semblait être attendue en salle de briefing. Sourcils froncés, se demandant si ce n'était pas juste une mauvaise plaisanterie, elle lui demanda de répéter, avant de prendre finalement la direction de la salle de briefing.

Il avait bien souligné les mots « de toute urgence », la scientifique ne prit donc pas le temps de se changer, et se rendit au point de rendez vous, vêtue de sa modeste blouse blanche. Une fois arrivée, elle passa discrètement la tête par l'entrebâillement de la porte, et croisa immédiatement le regard du capitaine Dante.
De quoi vous refroidir sur le champ ! Elle se présenta aussitôt, et vint s'assoir dans l'un des fauteuils autour de la table. Naturellement, elle s'attendait à voir débarquer Alison, Yuri et Luc. Son équipe … Et bien, aucun des trois ! De parfaites inconnues ... à l'exception de Kathleen, qu'elle avait pu croiser au mariage de Jill et John. Elle fut ravie d'ailleurs de la recroiser ici.


Une fois que tout le monde fut installé, le capitaine parla enfin ! Inutile de préciser que son regard noir fit frémir plus d'une fois Suzanne, en arrivant presque à la conclusion, que quoiqu'il leur demande de faire, ça serait sûrement moins pire que de rester là en face de lui.
Elle l'écouta sans dire un mot, comprenant petit à petit la présence ici, de quatre docteurs. Au final, le capitaine donnait que très peu d'informations, … Une grippe oui, mais aucun détail sur l'étendue actuel des dégâts, laissant Suzanne s'imaginer le pire un instant. La maladie pouvait rapidement se propager, est ce qu'ils pouvaient la stopper à temps ? Le pire c'est que la situation ne surprenait pas vraiment la scientifique, il fallait s'y attendre quand on envoyait des étrangers sur une planète. Qu'importe l'écosystème, la stabilité n'est pas un terme courant dans la nature. Il suffisait parfois d'un intrus microscopique pour tout foutre en l'air … Il était même difficile de croire qu'il n'y ait pas eu d'autres problèmes de ce genre auparavant.

Tout se bousculait dans sa tête, et n'attendait qu'une chose, c'est de pouvoir constater par elle-même l'épidémie, le plus rapidement possible.
*Un climat méditerranéen, et ils trouvent le moyen de se choper une grippe … Je rêve !*

Si elle resta relativement calme tout le long du briefing, son sang ne fit qu'un tour quand le capitaine lui confia les rênes de la missions. Était-il conscient de ce qu'il venait de dire ? Suzanne n'avait jamais eu l'occasion de diriger une équipe, ça ne lui était même pas venue à l'idée. Mais qu'importe, elle acceptait. Leader ou pas leader, il y avait du monde à sauver, et elle espérait sincèrement qu'à elles quatre, elles réussiraient à rétablir la situation. Et puis, le capitaine souligna bien le fait que le docteur Leroy était là pour l'épauler, ce qui soulageait quelque part la scientifique.

« Très bien Capitaine, au plus vite nous y serons, au plus vite nous pourrions nous rendre utiles. »

Elle s'était levée, et attendait maintenant l'avis de ces coéquipières, pour pouvoir enfin passer la porte. Il y avait évidemment dix mille questions à poser, mais Suzanne savait pertinemment que le Capitaine n'avait sûrement pas toutes les réponses. Il fallait encore faire un tour du côté des vestiaires, et si elle avait un peu de temps, Suzanne souhaitait jeter un coup d'œil à l'équipement du MALP qu'elles allaient amener de l'autre côté.

[Hrp : Vos collègues rattraperont quand elle seront prêtes en attendant on enchaine.]

En sortant de la salle de brieffing les quatres Docteurs purent voire que dans la couloir le Major Peleonore et son Second l'Adjudant-Chef Strucker et le sergent Nokotay attendait de pouvoir s'entretenir avec Dante.A leur regard on avait l'impression qu'elle se sentait plus concerné par ce qui arrivait à SG15 que si les goa'ulds attaquaient la planète.Dante fit signe au Major de rentrer laissant les deux autres sous-officiers à l'extérieur, au passage il fusilla du regard tout le monde pour les faire dégager du couloir.Ce qui donna des ailes aux quatres Docteur mais les deux sous-officiers restérent à attendre.Elles ne savaient pas ce qui les poussaient à rester là mais ça avait intérêt d'être uune bonne raison sans quoi Dante allait les lyncher en place publique.

Les quatres Docteurs étaient en tenue NBC et embarqués avec eux quatres drônes mules pour charrier l'ensemble de leur matèriel qui était des plus conséquents.L'équipe de sécurité regardait les docteurs avec de la crainte dans le regard.Non pas qu'ils avaient peur pour eux mais les tenues en disaient long sur ce qui se passait de l'autre côté et sur ce qui était arrivé à SG15.La procédure d'ouverture se passa normalement et les quatres docteurs purent s'engager sur la rampe sans aucun soucis et traversèrent la porte des étoiles avec le même plaisir que d'habitude.

Cinq secondes plus tard les quatres jeunes femmes étaient sur P3X725.A première vue on était en milieu de matiné, il faisait bon, l'herbe était verte, une journée qu'on passerait bien à la plage ou en pique nique dans un parc.Une partie de SG15 était là aussi, lunettes de soleil sur les yeux, ils avaient l'air en bonne santé.Si ils n'avaient pas tirés une gueule de six pieds de longs on aurait pu croire à un canulard.L'un des deux hommes s'approcha des quatres femmes.

"Sergent Martel leader de SG15.Ne perdons pas de temps, on a vraiment besoin de vous ici."

L'homme qui s'était présenté était bien bâtie, et il transpirait la force et la bonne santé, peu de chance qu'il soit malade ou alors ça n'était pas physique.Avant même de laisser le temps aux jeunes femmes de dire quoi que se soit il se tourna vers l'autre membre de son équipe.

"Blueberrie trouve toi une planque prêt de la porte.Rapport d'activité toute les 20 minutes."

Le deuxième était plus petit et sa musculature semblait moindre elle aussi, mais son regard vif laissait sous entendre qu'il compensait son gabarit par une plus grande vivacité.Sans prononcer le moindre mot, il partit au petits trots se poster à une centaine de mètres de la porte dans des fourrets dans la direction opposé que prenait le sergent Martel.Pendant ce temps là le sergent se dirigeait dans une autre direction et sur la frèquence de communication des équipes SG les quatres Docteurs purent entendre la voix de Martel.

//Morgane pour Trepel nos invités sont là.On est là dans une petite demi heure.//

La voix qui répondit était la voix d'une femme mais celle ci était aussi ferme et assurée que celle de son leader.Un peu à la manière des trois femmes sous officiers que les Docteurs avaient croisés en sortant de salle de brieffing.

//Bien Pris pour Morgane.//

Le Sergent avançait d'un bon pas et venait de fixer sur sa tête un béret vert portant l'insigne des commandos de marines.La situation dans laquelle il était lui faisait serrer les dents, et pas besoin d'être devin pour voire que ce dernier était dans une colère noire.

Quand elle vit la tenue NBC, Suzanne fit une drôle de tête. Encore pire quand elle vit sur ses coéquipières, la tête qu'elles avaient avec ...

« Changement de programme, on va braquer une banque ! ... »

Le pire c'est qu'elles en avaient réellement le look. Elle se voyait déjà en photo à la une du journal.
Bref, pas le temps de plaisanter, on avait besoin d'elles. Une fois habillées, elle prirent le chemin de la salle d'embarquement, où quatre drones étaient prêts à faire le chemin avec elles. Pendant que l'on activait la Porte, Suzanne fit un rapide tour de l'équipement qu'on leur avait fourni. Et ce qu'elle pouvait en dire, c'est qu'ils n'avaient pas lésiner sur les moyens ! Ce qui en disait long sur ce qu'il se passait de l'autre côté en même temps …

Tous les soldats qu'elle croisa d'ailleurs, n'en menaient pas large. Il y avait de quoi en même temps. 4 docteurs en tenue NBC, 4 drones … Bon sang, qu'est ce qu'elles allaient trouver de l'autre côté ? Un frisson lui parcourra le dos quand le vortex apparut. C'était l'heure de vérité !
Elle tourna la tête vers ses coéquipières pour vérifier que tout était ok pour elles, puis embraya le pas sur la rampe d'accès.

Une fois de l'autre côté, Suzanne eut un temps d'arrêt, clignant volontairement des yeux plusieurs fois, et tournant la tête de tous les côtés. C'est vrai que dans ses conditions là, elle avait encore plus de mal à s'imaginer une possible épidémie. Elle avait eu envie de dire « Bienvenue chez moi ! » jusqu'à ce que son regard tombe sur le visage des soldats déjà présents près de la Porte. À priori, elles n'allaient pas avoir le temps de profiter du beau temps !

Le sergent Martel se présenta, mais ne laissa pas une seconde aux jeunes femmes de faire de même. Résultat Suzanne resta la bouche ouverte, prête à présenter l'équipe...
*Biiiien … *
Il devait être dans une sale situation là bas pour être aussi froid. Ou alors il était de nature comme ça, et dans ce cas, c'était du beau gâchis, vu le physique qu'il avait. M'enfin, elle n'était pas là pour disserter sur le sergent Martel.

Elle se retourna vers ses coéquipières, et après avoir hausser les épaules, elle ajouta en pointant sa tenue NBC du doigt :

« On fait peut-être peur avec ces choses ... »

Après qu'il ait donné ses instructions au second soldat, il prit immédiatement la route, pas le temps de traîner, il fallait donc le suivre. Suzanne put entendre quelques mots de son échange radio, et retint vite l'essentiel. Une demie-heure de marche. Youpi ! Bon, ce n'était pas tant la marche qui la dérangeait, mais plutôt la distance relativement grande qui les séparait de la Porte... Pas très pratique si elles avaient besoin d'aller chercher telle ou telle chose du côté du SGC.
Mais partons optimistes, et partons du principe qu'elles avaient tout avec elles, sur ces drones. En attendant, il y en avait un qui semblait vouloir marcher, et rien que marcher. Suzanne fit la moue, puis elle se retourna vers ses coéquipières.

« Amies braqueuses … Il faudrait qu'on vérifie la composition de l'air, ainsi que la radioactivité aussi … Je prends la radioactivité ! »

Elle avait un peu de mal à rester sérieuse quand elle croisait leur regard d'ailleurs, ah ce qu'elles étaient sexy avec ces choses sur la tête... Elle s'assurait qu'elles arrivaient bien à suivre la cadence du sergent au passage, pas le moment de se le mettre à dos.
Suzanne prit l'appareil approprié, et commença à pianoter sur celui ci, pour obtenir les informations désirées. Et pendant qu'elle attendait que celles ci s'affichent, elle rattrapa le sergent, et se lança :

« Sergent, je suis le docteur Rigel, et voici les docteurs Kirthe, Farrez et Leroy.
Elle s'était retournée vers elles tour à tour pour que le sergent mette un visage sur chaque nom. Tant pis si il n'y avait pas fait attention, elle n'allait pas insister.
Est ce que vous pourriez nous en dire plus sur ce qu'il s'est passé ? Vous avez compté combien de cas ? Vous avez réussis à les isoler du reste de la population ?
Excusez moi si je vous embête avec ses questions, mais nous savons seulement qu'une forme de grippe a contaminé une partie de la population, rien de plus ! »

Le sergent Martel bérêt vert sur la tête, lunette sur le nez ne déssérait pas les dents, et les plaisanteries des scientifiques ne le firent pas rire mais alors pas du tout.Alors qu'elle se présentait, ainsi que le reste de l'équipe, au Sergent les autres Docteurs s'affairaient à vérifier ce que Suzanne avait demandé.Le sergent Martel tourna son visage taillé au burin vers Suzanne pour lui répondre.

"Je sais qui vous êtes Mesdames."

Puis il reprit sa marche continuant d'expliquer ce qu'il savait de la situation actuelle.

"Durant le mois dernier nous avons effectué plusieurs aller et retour sur cette planète mon infirmier pensait pouvoir des plantes médicinales sur cette planète.Il y a 5 jours quand nous sommes venus l'un des bergers avec qui nous avons explorés les environs est tombés malade.Une forte fièvre, par mesure de précaution nous avons faits des prélèvements sanguins et envoyés au SGC pour être sur de ne pas être contaminé.Chaque jour nous avons eu de nouveau cas nous en sommes à 22 pour le moment et 6 sont dans un état critique.Nous les avons isolés mais ce qui est étrange c'est qu'on ne sait absolument pas comment le virus se propage."

Le sergent était inquiet, et de sacré mauvaise humeur mais Suzanne comprenait mieux pourquoi maintenant.Le sergent voyait des gens innocents sur le point de mourir dans d'atroces souffrances et il pensait qu'il en était responsable.Et le pire c'est que pour le moment de ce qu'elle savait de la situation elle avait tendance à se dire que c'était effectivement la faute de SG15.

En arrivant dans le petit hamau, suzanne put constater ce qu'elle avait subodorré en entendant le Sergetn martel lui contait ce qui s'était passé.Il s'agissait là de gens simples, vivants simplement de la terre qu'ils exploitaient et ceux sans se poser plus de questions que ça.Voire des gens arrivaient par la porte des étoiles n'avaient pas changés leur façon de vivre et le seul cadeau que leur avait les tau'ri en retour de leur accueil était une terrible épidèmie.

Suzanne et son équipe pénétrèrent dans la salle de quarantaine que l'auxiliaire du sergent avait fait mettre en place pour les infectés.En les voyants arriver la jeune femme se dirigea vers les quatres Docteurs et les salua.

"Caporal Mélanie Duamel auxiliaire sanitaire de SG15.J'ai isolé toute les personnes infectés, mais malgré mon enquête je n'ai pas trouvé de vecteurs de propagations.Je vous est dégagé un cion pour que vous puissiez installer votre matériel."

Le caporal Duamel avait réquisitioné ce qui devait être une sorte de mairie, au sol il y avait une sorte de carrelage, l'espace pour les malades, comme pour les médecins étaient importants.A le voire dailleurs on pouvait voire que le caporal s'attendait à une recrue d'essence des malades.

Ah on pouvait dire qu'il avait le sens de l'hospitalité celui-ci ! Suzanne ne dit rien évidemment, quand le sergent Martel ruina sa belle présentation de l'équipe, il voulait rester glacial, qu'il le reste !
Il poursuivit en expliquant donc ce qui s'était passé sur cette planète, donnant déjà plus d'informations qu'elles avaient eu avec Dante.
Son côté sévère s'expliquait déjà mieux à présent … Il avait conscience de la situation, et ne semblait pas prendre tout ceci à la légère du tout ! C'était une bonne chose, Suzanne appréciait le fait qu'ils ne se soient pas sauvés dès qu'ils en avaient eu l'occasion... Après tout, seuls les habitants de cette planète étaient contaminés, ils auraient pu prendre la poudre d'escampette et les laisser mourir sans s'en soucier.

Bon après évidemment, la scientifique ne pouvait s'empêcher de penser que SG15 était à priori, les seuls responsables. Sans le vouloir évidemment, mais le mal était fait. Et le sergent Martel semblait avoir conscience de ce détail. Elle avait bien dix mille questions à lui poser, mais voyant l'humeur du sergent, elle hésitait. Après avoir observé discrètement son visage fermé pour juger de son état, elle ajouta sérieusement, se voulant réconfortante :

« À tout problème, sa solution ! Nous allons finir par trouver Sergent. »

Les questions attendraient. Puis elle trouverait les réponses à une partie d'entre elles, en arrivant sur les lieux. Ce qui finit par arriver, une demie heure plus tard. Le sergent et les quatre doctoresses entrèrent enfin dans le petit hameau, et Suzanne en profita pour jeter des coups d'œil à droite et à gauche afin de noter leurs conditions de vie dans un premier temps. Facteur qui avait évidemment son importance dans une épidémie.

Le sergent les amena ensuite dans la salle de quarantaine, où rapidement le caporal Duamel se présenta et leur fit part de la situation ici. Suzanne hocha la tête, muette en faisant le tour des lieux des yeux. Puis elle lui répondit :

« Parfait ! Nous installerons le matériel après je pense, il y a quatre drones à l'extérieur.
Est-ce qu'il serait possible que les docteurs Farrez et Leroy jettent un œil aux malades ? Elles sont médecins, elles pourront faire un diagnostic plus complet je pense. Au plus vite, on trouve d'où ça vient, au plus vite on pourra agir … Si vous n'y voyez pas d'inconvénients ? »

Elle parlait aussi bien au Caporal, qu'aux deux doctoresses. Puis elle enchaîna :

« Le sergent Martel nous a dit qu'il y avait 22 cas, dont 6 graves. Vous avez constaté une croissance régulière ? Tant bien dans les symptômes, que sa propagation au sein de la population ? Aucun signe d'une possible amélioration chez un des malades ? »

Elle espérait que le Caporal puisse répondre à ses quelques questions, avant de pouvoir avoir le diagnostic des deux médecins.

[HRP : Des choses « anormales » à relever dans nos précédents tests ? Radioactivité, composition de l'air ? ]

Quand elle vit la tenue dans laquelle elle allait devoir passer la mission, Kathleen ne put s'empêcher de bouder légèrement. Elle n'aimait pas ce genre de tenue encombrante et peu seyante. En plus, ça allait rendre plus compliqué l'accès au sac à dos. Néanmoins, elle n'avait pas le choix et cela la conforta dans l'idée que l'épidémie était sans doute très grave. Elle ignora les regards moqueurs des soldats qu'elle croisa avant de se rendre en salle d'embarquement. Cela ne servirait à rien de se vexer pour si peu, d'autant que ses trois congénères n'étaient guère plus élégantes et ne s'en formalisaient pas. Se glissant dans le sillage de Suzanne Rigel, Kathleen passa la Porte des Etoiles.

En arrivant de l'autre côté, Kathleen ne put s'empêcher de savourer la douce chaleur du soleil, même si elle ne pouvait en profiter directement à cause de sa combinaison vraiment pas pratique du tout. Elle ne savait pas ce qui la retenait de tout enlever, de s'allonger sur l'herbe et de bronzer. D'ailleurs, les soldats qui se trouvaient là ne semblaient pas malades du tout. Par contre, ils semblaient pressés, Suzanne n'avait même pas eu le temps de les présenter qu'ils étaient déjà tous partis pour une mystérieuse destination. Suzanne prit tout de même le temps de se retourner vers elles. Quand elle dit qu'elles faisaient peut-être peur avec ces tenues, Kathleen ne put s'empêcher de pouffer de rire. Cela ne se calma pas quand les qualifia d' "amies braqueuses". Après que son rire se soit calmé, Kathleen prit la parole.

"J'ai pris un kit de mesures. Avec ça, je devrai pouvoir analyser la composition de l'air, ainsi que tous les taux que vous voudrez, Docteur Rigel."

Au moins, son statut de Docteur sans médecine ne lui serait pas totalement inutile. Elle soupira profondément en songeant qu'une fois les analyses faites, elle ne servirait probablement plus à rien. Puis, elle continua de marcher pour ne pas se laisser distancer par le groupe. Une fois sur place, Suzanne Rigel les présenta et la situation fut rapidement expliquée. Ce qui inquiétait le plus Kathleen était le fait qu'on ne savait pas comment se propageait l'infection. Elle et les autres membres de l'équipe de soin étaient en sécurité grâce aux NBC, mais ce n'était pas le cas des autres terriens présents sur la planète. Suzanne Rigel prit aussitôt les choses en main. Pendant que les deux autres doctoresses étaient envoyées ausculter les malades, le docteur Rigel prenait des informations auprès de l'auxiliaire sanitaire. Ne sachant quoi faire d'autre, Kathleen sortit un calepin et un crayon pour prendre note des réponses du caporal.

Le sergent Martel s'était vaporisé sans un bruit, elle avait cru qu'il était toujours là, il lui avait semblé du coin de l'oeil de le voire et quand elle s'était retourné il n'y avait plus personne.Suzanne reconnut bien là les manières de faire des forces spèciales.

Le caporal Duamel commença à lui expliquer ce qu'elle voulait savoir et à sa tête elle pouvait voire qu'elle était aussi optimiste que son supérieur le Sergent Martel.

"Et bien c'est justement ça le problème.Il n'y aucune logique, l'épidèmie n'a pas de courbe de progression, il peut se passer plusieurs jours avant d'avoir un nouveau cas et y en avoir plusieurs dans l'heure.Quand à la propagation je n'en ai aucune idée.Certains sont tombés malades alors qu'il n'avait pas eu de contact avec les autres contaminés depuis longtemps.La seule chose que j'ai pu constater c'est que le virus semble plus virulent à chaque nouveau patient infecté."

Kathleen armait ses appareils de mesure sondait l'air ambiant et il n'y avait rien de particulier à signaler, à part un manque de polution flagrant mais cela elle s'en serait douté.Tout les indicateurs étaient dans des limites acceptables, et étant donné que ces collégues étaient occupés Kathleen se mit en devoir d'installer le matèriel de l'équipe.Elle commença par sortir et installer les pannaux solaires qui fournirait l'énergie nécessaire au travail des Docteurs.Elle relia ces derniers à des batteries puis en retournant à l'intèrieur de la mairie elle se mit en devoir d'installer les microscopes, centrifugeuse, en somme une quantité de matériel assez impressionant.

Pendant ce temps le Docteur Leroy et le Docteur Farrez qui oscultaient leur nouveau patient furent assez surprise de leur découverte.Et d'ailleurs les regards silencieux qu'elles s'échangérent en dirent longs sur ce qu'elle venait de diagnostiquer.Mais elles continuèrent de faire le tour des patients ayant un mot rassurant pour chacun, il fallait que les combinaisons NBC avait tendance à faire peur malade en génèral alors imaginez l'effet sur des gens qui ne savait pas d'ou sortait ces bibendums bleu à la voix bizarre caché derrière une vitre transparente.

Décidément, Suzanne avait de plus en plus de mal à trouver un espoir dans cette mission. Certes elles feraient tout leur possible pour venir en aide à SG15 et aux habitants de cette planète, seulement pour le moment rien ne leur permettait d'avancer ! Le sergent Martel en plus, était parti en catimini dans son dos, et Suzanne eut la désagréable sensation d'être littéralement un poids pour lui. Depuis le début, il n'accordait aucun brin de sympathie à l'égard des quatre docteurs. L'ambiance n'était donc pas idéale, mais Suzanne n'avait pas dit son dernier mot !

Seulement pour le moment, c'était les dires de l'auxiliaire sanitaire de SG15 qui l'intéressaient. Le caporal Duamel n'avait aucune idée de la source de l'épidémie, en précisant que certains d'ailleurs n'avaient pas eu de contacts avec les contaminés avant de tomber eux même malades.

« Donc ça ne peut venir que de l'extérieur … Enfin de quelque chose qu'ils auraient touché, mangé, ou respiré par exemple … Ils sont combien sur cette planète ?
Kathleen, vous avez des résultats ? »

Sa collègue lui précisa alors qu'il n'y avait rien d'anormal, que l'air était tout à fait respirable et sans danger. Suzanne la remercia, et prit quelques secondes de réflexion pour essayer de trouver l'élément déclencheur de cette épidémie. Malheureusement, les hypothèses étaient bien trop nombreuses. La pandémie pouvait venir de n'importe où, … Pourtant il fallait trouver des réponses et vite. D'où que ça vienne, le virus devenait de plus en plus virulent d'après les dires du caporal.

« Le sergent Martel nous a informé que vous restiez sur cette planète, pour des plantes médicinales. En supposant que c'est vous qui avait déclenché l'épidémie, à part vous intéresser à ces plantes, il y a-t-il autre chose que vous avez touché ?
Il nous a aussi précisé que vous aviez envoyé des prélèvements sanguins pour être sûr de ne pas être contaminés, … Vos résultats ? Si vous ne l'êtes pas, il faudrait que vous enfiliez des tenues NBC. On ne peut pas prendre le risque de compter une personne en moins dans l'équipe de secours, nous ne sommes pas encore certains que le contact avec les malades soit sans danger ! »

Elle tourna la tête vers Kathleen, qui finissait de tout installer, et se dirigea vers elle, pour lui lancer en plaisantant :

« Hey, prenez le temps de respirer Kathleen quand même ! En tout cas, c'est parfait, on va avoir grandement besoin de tout ça … Je rejoins nos deux médecins, et je vais avoir besoin de vos lumières ! Lui dit-elle en lui faisant un signe de la main pour qu'elle les rejoigne.
Ah et d'ailleurs, appelez moi Suzanne ! »

Elle se permettait de l'appeler Kathleen, alors elle n'y voyait évidemment pas d'inconvénients à ce qu'elle l'appelle Suzanne elle aussi. Elle rejoignit ensuite les deux médecins de l'équipe, à savoir Zoé et Emylia, qui parlaient à présent entre elles, à l'abri des oreilles des patients. Suzanne se permit de s'immiscer dans la conversation, et de leur demander si elles avaient trouvé quelque chose.

Une fois les malades examinés par les deux médecins elle s'en retournérent vers une Suzanne qui se creusait de plus en plus les méninges ne comprenant pas très bien ce qui était entrain de se passer.La mine perplexe de zoé et d'emylia avait tendance à démontrer que pour le moment elle non plus ne savait pas trop ce qui se passait.Zoé finit par exprimer ce qu'elle et sa collègue pensait et avait découvert.

"Tout les patients sont atteints d'une forte fièvre, de courbatures sur tout le corps, de céphalée, et leur yeux sont injectés de sang."

Ce que venait de dire Zoé commença à faire du chemin dans la tête de suzanne, et ce fut Emylia qui osa dire ce toute les trois pensaient.

"Ca ressemble a une fièvre hèmoragique, elle n'est pas aussi virulente que l'ébola dieu merci mais certains demandent à ce qu'on se mette tout de suite au travail."

Il existait tout type de fièvre Hèmoragique la plupart bègnine, la plus redoutable étant l'ébola.Le virus était telment redouté et redoutable que beaucoup craignait qu'elle soit utilisé comme arme biologique par des terroristes.Et cela avait faillit ce produire par le passé.En 1992 une secte avait essayé de se produire des souches du virus durant une épidèmie au zaire, la même qui en 1995 avait lancé un attentat au gaz sarin dans le mètro de tokyo.Malgré la catastrophe les trois docteurs savaient que cela aurait bien plus grâve si à la place du sarin s'était trouvé une souche virale de l'ébola.Elles savaient également qu'elles allaient devoir mettre tout leur talent, et leur détermination dans cette mission pour éviter que ce qu'elles avait sous les yeux ne s'en transforme en leur pire cauchemar.Une pandèmie.

Alors qu'elle se retournait pour parler à une caporal Duamel qui commençait à saisir ce que les trois Doctoresses craignaient le Sergent Martel accompagnée de leur archèologue rentrait dans la pièce.Tant mieux cela ferait une personne après qui ne pas courir.

"Nous devons vous examiner et vous faire des prises de sang.Ensuite vous enfillerez des tenues NBC, vous êtes peut être des porteurs sains, ou l'un des vecteurs de propagation du virus."

Le Sergent Martel acquiéssa et alla s'asseoit tandis qu'il remontait l'une de ces manches attendant qu'on vienne lui prélever un peu de sang.Une fois l'examen complet il partit relevé le soldat à proximité de la porte pour que lui soit osculté.Tout les membres de SG15 se soumettaient aux ordres des médecins avec une docilité que ces dernières avaient rarement vu chez des patients même civils.Aucun d'eux ne pouvaient détourner son visage des malades pendant qu'ils étaient dans l'infirmerie improvisé.

Kathleen avait fini de réaliser toutes les analyses concernant l'atmosphère et l'environnement de la planète et rien ne lui paraissait étrange ou anormal. En fait, toutes les analyses étaient normales. Kathleen ne comprenait pas comment une planète où une maladie particulièrement virulente faisait œuvre pouvait ne comporter aucune particularité. Elle avait l'impression de n'avoir aucun indice ni aucune piste pour essayer de déterminer l'origine de la pandémie. Elle était vraiment en colère contre elle-même de n'avoir rien trouvé qui pourrait aider Suzanne Rigel, Zoé Leroy et Emylia Farrez à trouver l'origine de tout ça. C'était vraiment difficile et Kathleen enrageait de n'avoir aucune piste. Elle se sentait parfaitement inutile, mais il fallait qu'elle essaie et qu'elle fasse quelque chose. Au moment où elle se demandait si une solution allait être trouvée, Suzanne Rigel lui demanda ce qu'elle avait découvert.

"Rien ! L'air est particulièrement pur ! La pandémie ne vient pas de là, c'est vraiment très étrange."

Suzanne repartit parler avec les autres collègues pendant que Kathleen installait tout son matériel. En fait, Kathleen utilisait le fait d'installer tout le matériel pour étancher sa colère et sa frustration de ne rien savoir à-propos de la pandémie. Elle avait besoin de concentrer son énergie sur des activités précises pour ne pas penser à l'échec de ses analyses. Elle se mit soudain à agir comme une passionnée des machines en tout genre, en installant tout le nécessaire pour ces missions. Elle sentait qu'elle s'épuisait mais elle s'en fichait. Tout ce qu'elle voulait, c'était passer sa frustration sur quelque chose, même si ce n'était que partiellement utile en ces instants de recherche de réponse. Tout ce qu'elle souhaitait, c'était aller mieux et se sentir utile. Elle avait très peur de ce qui pourrait arriver à toutes ces innocentes personnes. Quand le docteur Rigel revint la voir, son travail la fit rire. Kathleen eut un sourire d'excuse qui devint reconnaissant quand la jeune docteur lui demanda de l'appeler Suzanne.

"Entendu, Suzanne. Je vous suis."

Kathleen suivit Suzanne et écouta attentivement le rapports des deux autres médecins.

[Hrp : Etant donné le manque de participation à cette mission je vous informe qu'à part d'aujourd'hui je ferais un post toute les 24 heures sans prendre compte si vous avez répondu ou non.La mission devant être terminé Lundi je ne vous couche pas qu'il va falloir mettre les bouchés double si vous voulez participer de manière active à cette intrigue.Bien sur les efforts (ou au contraire) fait par certains joueurs ont été apprécier et je tiens à ce qu'il sache que je ferais appel à eux si il désir pour des missions futurs.Toutefois au veud e la participation général des médecins sera le premier et le dernier leur étant réservé préparé par mes soins.]


Les Zoé et Emylia s'étaient mise au travail et enchainait les prélèvements de toute sortes sur les patients pendant que Kathleen traitait les échantillons dans les diffèrents appareils mis à leur disposition.Suzanne quand à elle passait son temps les yeux rivés sur son microscope et ce qu'il voyait ne ressemblait à rien de ce qu'elle avait vu jusqu'alors.Il s'agissait bien d'un virus à ce qu'elle en voyait effectivement et de ce qu'elle en avait vu pour le moment il y avait au moins deux souches diffèrentes correspondant à une virulence.Sans en tirer de conclusions Hâtives le virus semblait artificielle créé pour détruire.Le temps d'incubation était très court d'après ces calculs cela devait prendre en tre deux à trois jours pour la souche la moins virulente.Il ne s'agissait pas d'une fièvre Hèmorragique, mais quelque chose qu'elle avait du mal envisager.Elle en était presque jalouse telment c'était un chef d'oeuvre d'un point de vue bilogique.Il s'agissait là d'un rétro virus qui ne frappait pas aux hasards mais des cibles bien précises à ce qu'elle en comprenait comme si on cherchait à abbattre juste une partie de cette population.

Kathleen suait à grandes gouttes dans sa combinaison car contrairement à ces collègues elle courait partout pour aller chercher un échantillon en déposait un autre, lancer une batterie de test.Le caporal Duamel s'était mise à sa disposition pour l'aider mais il fallait bien avouer que Kathleen se débrouillait mieux toute seule.Duamel avait beau être un excellent auxiliaire sanitaire cela ne faisait pas tout, et elle comprenait que la moitié que ce que Kathleen lui disait.Duamel se retira donc avant que Kathleen ne lui demande de le faire car le temps jouait contre eux autant dire que après une dizaine d'heure d'un travail arrassant la nouvelle que leur apprit suzanne fut une surprise.

Ce qui touchait la population était un rétro virus qui ciblait les gênes.Mais qui pouvait donc déployer une telle technologie face à une population dont le bien le plus chère était les camps de cérèales, le bétail et leur masure.Ca n'avait pas de sens.

[HRP : Désolé pour ma part, de récents examens m'ont demandé plus de temps que prévu et m'a contraint de mettre de côté le forum.]

Diagnostic quelque peu déprimant. Surtout quand Emylia mit tout le monde d'accord en mettant en avant la ressemblance avec la fièvre hémorragique. Elles avaient donc toutes pensé à la même chose, … et Suzanne ne savait pas si il fallait s'en réjouir.
Zoé et Emylia continuèrent de s'occuper des malades, ainsi que des membres de SG15. Il fallait vérifier qu'ils n'étaient pas eux aussi contaminés, et leur permettre ainsi de porter la tenue NBC. Si Suzanne donna un coup de main aux doctoresses au début, elle se retrouva très vite derrière un microscope, après avoir prélevé plusieurs échantillons de sang aux malades. Elle levait que de temps en temps les yeux vers ses coéquipières pour vérifier si tout se passait bien, sinon ses gestes en 10 heures, se résumèrent à regarder dans la lunette du microscope, et noter sur son bloc notes, ses observations. Elle ponctuait le tout, d'exclamations à voix basse, suite à ce qu'elle trouvait sur ce virus.

Et ce n'était pas joyeux ! Enfin, vis à vis de la population. Parce qu'en tant que scientifique, Suzanne devait l'avouer, elle se régalait. Les yeux grands ouverts, ébahis la plupart du temps, elle avait du mal à croire ce qu'elle avait devant elle. Elle posa plusieurs questions au caporal Duamel, concernant tel ou tel malade, et en prit note immédiatement. Au final, les conclusions n'étaient pas de bonne augure du tout, et Suzanne vérifia à deux fois ses résultats, ne comprenant pas comment elle avait pu en arriver là.

Elle était partagée entre panique totale et admiration. Ce n'était pas la première fois que ça lui arrivait, étant scientifique, elle en avait connu d'autres. Mais là, ce rétro-virus la captivait comme jamais. Après une dizaine d'heure de boulot acharné, Suzanne capitula et fit part de ses résultats à ses coéquipières, ainsi qu'au caporal Duamel.

« Très bien, …
C'est un rétro-virus. J'ai compté deux souches différentes pour le moment. Le temps d'incubation est très court, deux trois jours je dirais, et ça ne m'étonnerait pas qu'il devienne encore plus court au fil du temps, mais ça ce n'est que pure hypothèse.
La suite, c'est complètement insensé, … Mais je ne vois pas d'autres hypothèses pour le moment. Il semblerait que le virus ne cible qu'une partie de la population. Pourquoi ? Je n'en ai aucune idée. C'est un type de virus qu'aurait pu naître que dans un labo … Jamais un truc pareil aurait pu se développer tout seul, surtout quand on voit les alentours ...

Caporal, est ce que les vaches de cette planète ont quelque chose en particulier, pour qu'on en veuille à la population ? Sérieusement, avez vous rencontrés des potentiels ennemis ? Vous ont-ils parlé d'une quelconque menace ? Est ce qu'il y aurait déjà une raison d'en avoir après ces gens ? »

Suzanne eut soudain un doute. Est ce que les intentions de SG15 étaient bonnes ? C'était sûrement ridicule de penser ça, mais tout se mélangeait dans sa tête, et elle cherchait en vain, à identifier le responsable de cette épidémie.

La Caporal Duamel regarda bizarrement suzanne lorsque celle-ci posa ces questions, elle se demandait bien ou voulait en venir cette drôle de Docteur.

"Non Madame je n'ai aucune idée de ce qui peut pousser quelqun à s'en prendre à ce peuple de cette manière.Il n'y a rien ici qui semble avoir de la valeur à part au niveaux de la flore, mais il reste possible que certaines choses nous aient échappés même si j'en doute."

Le sergent Martel et l'archéologue ramenèrent deux autres malades qui avait une forte fièvre et présentait les mêmes symptômes que les autres.Il fut sur le champs osculté par Zoé et Emylia, puis installé aussi confortablement que possible dans l'infirmerie de fortune.Kathleen traita sur le champs les échantillons qu'elle transmis dans la demi heure à Suzanne qui put reprendre ses analyses et voire que la souche viral qui avait contaminé était différente des autres qu'elle avait vu.Ce qui avait tendance à confirmer ce qu'elle pensait au prime abords.Quelqun avait créé ce virus et l'améliorer au fur et à mesures en observant le résultat que cela donnait sur la population.Suzanne ne connaissait pas grand monde capable de ce genre de chose et dans ceux qu'elle connaissait il y avait les terriens.Les machinations dont Dante ne cessait de parler commençait à devenir réalité pour Suzanne.Est ce que l'un des membres de SG15 était impliqué dans cette histoire?Il était possible qu'un peuple avancée utilise ce peuple comme sujet d'étude.Mais qu'est ce qui pouvait amener un peuple à faire une telle chose?Son attention fut attiré à l'extérieur et la fit sortir de ses songes.

Kathleen avait suivit le sergent Martel et le caporal Duamel à l'extérieur de l'infirmerie improvisé.Avant même que les gens qui venaient vers l'infirmerie ne parle elle sut que les choses allaient se compliquer.En effet ces derniers arrivaient d'un pas décidé, volontaire, et leur visage emplit d'inquiétude et de colère en disait long sur leur sentiments en ce qui concernait la situation.Celui qui semblait être le meneur s'avança d'un pas de plus vers SG15 et Kathleen.

"Vous devez partir vous ne pouvez pas rester ici.Depuis que vous avez mis les pieds sur notre monde, les gens tombent malade et sont à l'article de la mort.Vous devez partir et tout rentrera dans l'ordre."

Martel et Duamel serrait fermement la crosse de leurs armes, si la situation dégénérait leur puissance de feu serait dissuasifs, voire si la situation dégénérait sera leur permettrait de maintenir l'ordre et de leur sauver la vie.Martel repoussa violemment de la main un homme qui essayait de passer en force vers l'infirmerie.Duamel épaula tout de suite son arme pour soutenir son leader dans une situation bien périlleuse.

"Restez ou vous êtes.Je ne sais pas plus que vous ce qui se passe mais nous sommes là pour vous aider.Les vôtres qui sont tombés malades n'ont pas d'autres chances de s'en sortir."

Une lueur de haine était palpable dans le regards de paysans qui leur faisait face et cela pouvait se comprendre aisément.Comment faire confiance à un homme qui était prêt à se servir de son arme pour vous convaincre au cas ou vous ne seriez pas d'accord.En même temps difficile de blâmer les militaires de vouloir se protéger ainsi que le personnel médical présent.

La réponse du caporal ne fit guère avancer les choses. D'une, Suzanne restait perplexe vis à vis des intentions de SG15, de deux rien n'expliquait la présence de ce virus... Elle expira profondément, tout en portant la main à son visage, qui rencontra le plastique de sa tenue NBC...
Mais pas le temps de se lamenter, deux nouveaux malades firent leur apparition, dans les bras du sergent Martel et de leur archéologue. Zoé et Emylia s'en chargèrent sur le champ, pendant que Kathleen traitait les échantillons qu'elle remit ensuite à Suzanne. Cette dernière avait profité du peu de temps de « libre » qu'elle avait, pour faire un tour auprès des patients, ainsi que discrètement du côté du sergent et du caporal.
Elle les avait longuement observé, cherchant bêtement un indice qui pourrait les supprimer de sa liste de suspects, … Elle ne savait pas bien ce qu'elle cherchait, mais essayait tout de même. Jusqu'à ce que Kathleen lui confie les échantillons, qui lui permirent de se remettre derrière ses microscopes.

Et hop, une nouvelle souche...
« Bon sang, c'est pas possible ... »

Elle dut se répéter ces mots une dizaine de fois, variant l'intonation peut-être, mais restant toujours autant scotchée au dessus de son microscope. Quelqu'un s'amusait à trafiquer ce virus, et Suzanne se sentait totalement impuissante. Qui que se soit, allait à une vitesse incroyable, et elle se demandait même si elle même connaissait quelqu'un sur terre, capable d'y parvenir. Si, sûrement quelques uns après mûre réflexion … Mais c'était illogique, pourquoi une telle « arme » sur cette planète ? Il manquait une pièce du puzzle importante, ce qui commençait à la stresser légèrement.

Seulement, des bruits à l'extérieur la sortirent de ses pensées. Sourcils froncés, elle déposa son bloc notes et se dirigea immédiatement vers, ce qui semblait être la source de problèmes. Et en effet, ce n'était pas tout rose ! Des paysans en avaient leur claque et voulaient qu'ils foutent le camp. Il ne manquait plus que ça …
*Et là, je verrai bien des Jaffas débarquer pour mettre tout le monde d'accord … *

Si elle se permettait de divaguer quelques secondes, elle n'appréciait pas pour autant la tournure des évènements, et en particulier la réaction de SG15.

« Sergent Martel, à quoi vous jouer là ? Baissez vos armes immédiatement … »

Elle s'approcha d'eux, sans pour autant faire quoique se soit vis à vis de SG15, préférant ne pas les brusquer et risquer ainsi que le sergent s'emporte.

« On n'a vraiment pas besoin de ça maintenant, la situation est déjà assez compliquée ! Alors Sergent, vous et votre équipe, il serait préférable que vous rentriez dans l'infirmerie … maintenant ! »

Sa voix était claire et elle ne le lâchait pas des yeux.

« Kathleen et moi, nous nous occupons de ces messieurs. »

Elle jeta un regard à sa coéquipière pour voir si c'était OK de son côté. La situation l'arrangeait d'un côté, elles allaient pouvoir se retrouver seules avec les paysans, qui pourraient parler peut être plus librement que si ils avaient été avec le sergent Martel. Enfin si ils acceptaient de leur parler …
Et puis, si SG15 se repliait vers l'infirmerie, ils auraient enfin un œil sur leurs faits et gestes. Suzanne n'oubliait pas qu'ils étaient bel et bien sur sa liste de suspects …
Puis se tournant vers les paysans :

« Aucun d'entre vous ne rentre là dedans, pour la simple et bonne raison qu'il y a un risque élevé de contamination. Je vous promet qu'on fait tout notre possible pour rétablir la situation, laissez nous vous aider …  »

Kathleen était un peu dubitative quant aux réelles intentions de ses collègues. D'après les premières constatations, le virus était d'origine artificielle, créé en laboratoire, et rien n'avait été détecté quant à un potentiel ennemi cherchant à nuire à la population de cette planète. Les seuls à avoir pu disséminer le virus étaient apparemment les membres de l'équipe, mais elle ne voulait pas non plus se faire une opinion trop hâtive, car se diviser en se posant des questions les uns sur les autres dans le même camp pouvait être dangereux. Après tout, on disait bien "Diviser pour régner". Malgré cela, Kathleen conserva une certaine méfiance à l'égard de SG-15 et ce fut la raison pour laquelle elle décida de les suivre quand ceux-ci se rendirent dans la zone d'infirmerie. Elle ne voulait pas prendre de risques, d'autant plus que le peuple de cette planète n'avait vraiment pas mérité d'être décimé par une épidémie. Il fallait les protéger, coûte que coûte, même si cela signifiait devoir s'opposer à ses propres collègues. Et puis, Kathleen était d'autant plus méfiante qu'au niveau temps, elle était encore presque nouvelle.

Bien lui en prit de suivre le sergent car les villageois se fâchèrent contre eux, prétendant que c'était la faute de SG-15, puisque tout avait commencé quand ils étaient arrivés, et que pour le bien de tout le monde, il fallait qu'ils partent. Il ne pouvait, bien-sûr, en être question car il n'était pas question de ramener une dangereuse et inconnue épidémie sur Terre. Mais ce n'était pas une raison pour sortir une arme comme le fit Martel. Ce n'était certainement pas comme ça qu'ils allaient amadouer les individus qui voulaient les voir partir. Suzanne parut en penser tout autant puisqu'elle congédia les militaires et tenta une approche diplomatique. Kathleen sourit. Si elle ne savait pas reconnaître un virus ou ausculter un malade, elle avait des facilités pour ce qui était de la réduction des tensions et de la diplomatie. Elle décida de s'occuper de ça, sachant que Suzanne allait avoir encore beaucoup de travail dans l'infirmerie. Il était évident qu'elle allait avoir mieux à faire que de s'occuper de discuter avec les personnes qui venaient de les admonester verbalement. Kathleen sourit d'un air apaisant.

"Je vais m'en charger, Suzanne. Vous avez encore beaucoup de travail. Messieurs, je sais que vous avez peur, et c'est bien normal. Mais, quoi qu'il arrive, maintenant le virus est là. Il se transmettra et continuera à se transmettre tant que personne n'aura trouvé de solution. Même si tous les Terriens partaient dès à présent, le risque de transmission serait encore là. Mais ici, les docteur Rigel, Farrez et Leroy sont en train de s'occuper de vos amis pour les soigner. Vous avez besoin de nous ici ! Par ailleurs, tant que nous ne savons pas si les membres de notre équipe ne sont pas infectés, ils ne peuvent quitter cette planète au risque de répandre l'épidémie ailleurs."

Kathleen prit les devants, et Suzanne en fut ravie ! Elle acquiesça d'un signe de la tête quand elle se proposa de s'en charger, et se mit alors en retrait pour la laisser faire son boulot, à savoir s'occuper de ces paysans.
Elle fit demi tour, tournant alors le dos aux habitants de la planète, mais faisant face à sa coéquipière, à laquelle elle adressa ces quelques mots :

« Très bien Kathleen, il ne faut absolument pas qu'ils rentrent dans l'infirmerie, si il y a un quelconque problème, prévenez nous, on accourt ! Je peux vous envoyer les docteurs Farrez et Leroy si vous le souhaitez.
Essayez d'en apprendre un peu plus sur eux si vous le pouvez … Je suis convaincue qu'il nous manque une information capitale sur ces gens ...
Je vais voir le sergent Martel moi, une discussion s'impose je crois. »

Elle faisait confiance à cette scientifique, bien qu'elle ne la connaisse pas plus que ça au final. Elle la laissa donc avec ces étrangers, après lui avoir accordé un sourire qui se voulait encourageant.
Elle posa ensuite son regard, de nouveau sur chacun des membres de SG15, en particulier le sergent Martel, et ajouta d'une voix plutôt froide :

« On a besoin de vous trois à l'intérieur. »

Tiens c'est vrai qu'ils n'étaient que trois. Il y en avait un qui était resté près de la porte … Ça ne l'avait pas embêté au départ évidemment, mais maintenant que SG15 était suspecte de tremper dans l'affaire du virus, en savoir un en « liberté » l'ennuyait fortement …
Elle attendait donc qu'ils rentrent à l'intérieur, restant à l'arrière, comme pour s'assurer qu'aucun des trois ne prendrait la poudre d'escampette entre temps.

Le fait de voire Suzanne sur l'altercation déstabilisa tout le monde SG15 comme les paysans et la tension rebaissa d'un coup.Suzanne voulait avoir des explications sur ce qui se passait mais Kathleen prit le relais étant donné que Suzanne avait du travail à ne plus savoir qu'en faire et que de toute manière Kathleen avait été envoyé pour seconder ou remplacer un linguiste la situation actuelle rentrait plus dans son domaine d'attribution qu'à suzanne.Cette dernière signala au trois soldats de SG15 qu'elle voulait les voire à l'intérieur ils s'éxècutèrent en regardant à l'extérieur, inquiets visiblement de laisser Kathleen seule face à la population.

Une fois l'intervention de Suzanne terminé, Kathleen s'efforça d'expliquer le pourquoi du comment aux paysans mais elle put voire dans leurs attitudes que c'était déjà une soupe qu'on leur avait servi et que la deuxième tournée ne les ravissaient pas du tout.Ils semblaient exaspérés d'entendre encore et toujours la même chose.Celui qui avait déjà parlé et semblait être le chef repris la parole plus calmement cette fois mais il semblait plus déterminé comme si tout à l'heure dans le volume qu'il donnait il cherchait à trouver du courage.

"C'est déjà ce qu'on dit vos amis.Qu'ils allaient utiliser des remèdes de votre monde et que dans le pire des cas ils feraient tout pour faire venir des mèdecins.Vous êtes là et rien n'a changé bien au contraire.Nous ne comprenons pas toute les choses que vous dites nous ne sommes pas aussi sophistiqués que vous.Nous sommes des gens simples et nous vivons simplement, nous n'avons pas votre tèmèrité, mais si vous ne partez nous vous ferons partir."

Dans le regard des paysans elle pouvait y voire l'approbation au discours de leur leader, et une détermination farcouhe à passer, surtout maintenant qu'il n'y avait plus qu'une seule personne entre eux et l'infirmerie.Kathleen allait devoir la jouer fine si elle voulait retenir tout ce petit monde dehors.

SG15 rentra dans l'infirmerie précèdant Suzanne, le Sergent Martel avait demandé à son auxiliare sanitaire de garder un oeil sur Kathleen mais Suzanne ne l'entendait pas vraiment de cette oreille.Le sergent Martel prit une grande inspiration en voyant cela pour garder son calme.Avec le reste de son équipe il se dirigea vers Suzanne et écouta ce qu'elle avait à leur dire, ou plutôt à leur demander.Dehors Suzanne n'attendait plus de haussement de voix, les choses avaient donc du s'arranger.

SG15 n'avait pas fait d'histoire, et était donc rentrée dans l'infirmerie, comme l'avait demandé Suzanne. La scientifique ne les avait pas lâché des yeux un instant, craignant à tout instant un coup fourré de leur part.
Le sergent Martel demanda à son auxiliaire de garder un œil sur Kathleen, seulement ce n'est pas ce que souhaitait Suzanne, elle avait besoin de les voir tous ensemble, et puis Kathleen n'avait pas besoin d'être surveillée !

« J'ai besoin de vous voir tous les trois, caporal. Et j'ai confiance en Kathleen, elle ne sortira pas son arme dès le premier haussement de voix, elle ! »

Elle s'était adressée aussi bien au sergent, qu'au caporal sur cette dernière remarque. Elle n'avait pas appréciée leur comportement, et leur faisait savoir. Elle indiqua ensuite à SG15, un endroit où ils pourraient discuter, à l'abri des oreilles des malades, puis commença :

« Est ce que je pourrai savoir ce qui vous a pris là ?
J'ai besoin de savoir exactement ce que vous faîtes ici. Pour des plantes médicinales, ça j'ai compris. Mais elles sont où ces plantes ? Qu'est ce que vous en faîtes ? Est ce que les habitants de cette planète vous ont donné leur accord pour venir vous en occuper ?
Je ne vous cache pas, que j'ai aucune confiance en vous. Les résultats médicaux sont … surprenants. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais une chose est sûre, ce n'est sûrement pas une banale grippe qu'ils ont attrapés tout seuls. Soit vous êtes dans le coup, soit vous ne nous dîtes pas tout. Et je vous conseille de le faire maintenant, sinon j'informe le SGC de la situation … »

Suzanne ne s'était pas dégonflée un instant. Ça ne lui ressemblait pas vraiment de parler sur ce ton, mais les imaginer responsables de cette épidémie, la rendait légèrement agressive. Ce qu'elle avait découvert sous son microscope n'était rien d'autre qu'une arme, et ça Suzanne ne le cautionnait aucunement.

Suzanne paraissait satisfaite de l'initiative de Kathleen et, en même temps, il lui sembla quand même qu'elle était là pour ça et qu'étant la seule à ne pas être docteur, ses qualités en diplomatie permettraient aux docteurs de travailler de façon plus efficace, même si pour l'instant, ses talents ne faisaient guère écho. Il semblait évident que ce qu'elle avait dit leur avait déjà été dit et que le redire ne les avait pas calmés. Derrière elle, la jeune scientifique diplomate entendait Suzanne asticoter les membres de SG-15. On l'entendait parfaitement. Autrement dit, les paysans savaient maintenant que si la faute était vraiment à incomber à SG-15, ne serait-ce qu'à un seul de ses membres, elles ne le couvriraient pas. Ceci avait au moins un avantage, c'était que Suzanne ne se positionnait pas en ennemie. C'était quelque chose qui allait peut-être l'aider dans ses efforts de diplomatie, du moins si les paysans avaient, eux aussi, compris les réprimandes faites à son équipe, et elle ne pouvait en être absolument certaine.

Elle ne savait pas trop comment calmer le jeu afin que les paysans soient tranquillisés sur leurs intentions. Après tout, ceux qui avaient eu la possibilité de leur nuire étaient maintenant sous contrôle. Cela rappela à Kathleen que la Porte était gardée par un membre de SG-15 dont elle ne savait pas s'il était digne de confiance. Evidemment, elle aurait pu se servir des villageois pour le ramener par la force auprès de ses collègues, mais elle pressentait que ça ne ferait qu'envenimer le conflit avec les paysans par la suite. Il fallait se montrer raisonnable, ferme mais non agressive, pour que tout se passe bien et que tout cela ne finisse pas dans un bain de sang. Et si cela ne se terminait pas à l'amiable, c'était ainsi que ça finirait car, en côtoyant l'infection, SG-15 et elles s'étaient interdites le retour sur Terre tant que tout ceci ne serait pas réglé. Kathleen soupira et décida de mettre les paysans devant leurs responsabilités. Il ne fallait surtout pas s'affronter, mais affronter ensemble le véritable ennemi.

"Ecoutez, je comprends que vous ne croyiez pas SG-15. C'est normal et je serais tout aussi méfiante que vous à votre place. Mais il faut vous montrer raisonnable. Tout d'abord, maintenant que nous sommes entrés dans une zone contaminée, nous ne pouvons pas partir d'ici sans mettre en danger la planète sur laquelle nous nous réfugierions. Cette planète doit être mise en quarantaine. Personne ne doit la quitter. Je ne me rendrai pas responsable d'un génocide en partant ailleurs ! De plus, cette zone particulière, l'infirmerie, est extrêmement contagieuse. Vous en devez pas y pénétrer !"

HRP : Désolée mais je ne pourrais pas répondre ce week-end car je suis absente. Je reviens Lundi à 9h00. si vous ne pouvez pas attendre, je passe en PNJ.

En bon militaire le Sergent Martel n'aimait pas être traité de la sorte surtout par une civile, sa subalterne attendit qu'il lui fit signe de la tête que c'était bon, pour qu'elle se décide à suivre suzanne jusque dans un coin ou celle-ci accusa tout bonnement et simplement SG15 d'êter des traitres.L'archèologue en resta bouche bée, la caporal Duamel essaya de prononcer deux ou trois mais se ravisa à chaque fois pour finir par porter son attention sur un Sergent Trepel qui si il avait parut intransigeant, acide, et froid, était maintenant devenu une statue de plomb.Ces yeux ne cillaient pas, et Suzanne pouvait dans le bleux de ces derniers aucun sentiment.Il n'était pas outré ou en colère, ou tout au moins il avait adopté un masque d'impassibilité qui ne rappelait que de trop certains soldats de la base.D'une voix sans passion le sergent Martel répondit aux accusations sans détour.

"Vous vous trompez.Et si ça n'était pas le cas vous seriez déjà morte.Caporal."

Et dans la calme assurance comme dans le regard sans vie que Suzanne pouvait voire, elle ne douait pas du fait qu'il puisse la tuer là maintenant sans éprouver un quelquoncque remords ou effort.La caporal Duamel acquiéssa et s'en alla vers une cantine en plastique delaquelle elle sortit plusieurs récipients qu'elle ramena toute penaude.Sur ces derniers elle pouvait voire que des notes explicatives à son attention y avait été collé.

"D'après mes premières observations grâce à des plantes que nous n'avons pas sur terre les habitants de cette planète ont mis au points un anasthèsiant et un cicatrisant très efficace.Avec le Docteur nous avons récupéré le plus possible d'information sur les procédés de fabrication, et les diffèrentes variétés de plantes.Je pensais qu'étant donné votre spécialité vous auriez intérressé par leur étude."

Suzanne put voire qu'il y avait dans chaque récipient, ce que Duamel avait décrit.Que se soit des plantes ou un baume avec la recette de préparation.Dans d'autres il y avait des préprations en tisanes en cataplasme, et il y avait même dans les explications des contre indications.Duamel et le Docteur avait fait là un travail de fourmis pas étonnant qu'il leur avait fallu revenir plusieurs fois, pour arriver à gagner la confiance des paysans.

Mais alors qu'elle réfléchissait à ce qu'elle avait sous les yeux, la rumeur repris de plus belle.Elle ne savait pas ce qui s'était passé dehors mais maintenant les paysans étaient à l'intérieur de l'infirmerie et commençait à tout sacager pour faire partir les terriens de force.En les voyant se diriger vers le laboratoire Duamel accourru s'interposer pour protéger les précieux échantillons.Le Docteur Martin s'avança les mains levés et la voix forte avant de prendre un coup en pleine visière.Le groupe de paysans avait complètement perdu les pédales et si ça continuait comme ça ils allaient tout se faire lyncher.

Deux coups de feu résonnèrent, et tout les protagonsites présents se figérent.Le sergent Martel avait fait usage de son arme et tiré deux coups de feu en l'air.Son arme toujours tenu fermement en main il s'approcha du leader.

"Je ne vous laisserez pas nous tuer.Et c'est ce qu'il faudra faire pour nous empêcher de sauver les vôtres.Car dans notre monde on n'abbandonne jamais tant qu'il y a de l'espoir.Et si jamais nous échouons alors je resterais affronter votre justice, mais en attendant vous allez sortir d'ici."

La voix du sergent ne s'était pas élevé il avait parlé d'un ton calme et mesuré mais chacun de ses mots avaient fait perler une goutte de sueur sur le visage du chef des paysans.Il fallait que quiquoncque à sa place et n'ayant pas l'habitude des armes auraient ressenti la même chose.Toutefois dans une bravade il s'essaya de reprendre l'avantage moral

"Sinon."

Martel, arme le chien de son pistolet et s'approcha démontrant par son language corporelle que l'alternative était loin d'être très préférable.Au bruit du chien qui s'arma tout le monde fut pris d'un frisson ou d'un soubressaut.Suzanne ne doutait pas du fait que le sergent allait appuyer sur la détente rien que pour ne pas perdre la face.

"Il n'y a pas de sinon."

Mais fort heureusement le chef des paysans se dégonfla sur le champs et ils se retirérent de l'infirmerie avec un calme étonnant en comparaison à la furie avec laquelle ils avaient pénètrés dans l'infirmerie.Kathleen se tenait les côtes elle avait été tabassé, tout comme le docteur Martin.Zoé et Emylia sans tirait pas trop mal avec quelques bleux.Suzanne et le sergent Martel n'avait même pas une égratignure.C'était le caporal Duamel la grande gagnante.En protégeant le laboratoire elle s'était retrouvé projeté contre une table la visiére du casque avait éclaté et elle avait des bouts de plastique en dessous de l'oeil et dans la pomette.Rien de grave à première vue mais il fallait soigner cela et vite.Avec le truc qui trainait on n'était jamais trop prudent.

Le sergent Martel ne montra pas plus d'émotion qu'un rocher face à l'océan, l'accusation de Suzanne l'avait indigné.Mais il se soumettait à son autorité de bonne grâce et ne rechignait à aucun de ses ordres.Pendant ce temps là Emylia avait décidé de s'occuper de la blessure du caporal Duamel, alors qu'elle lui posait un pansement sur la pommette elle remarqua une chose étrange.Qu'elle s'empressa de vérifier sur ses patients, et sur les autres membres de SG15.Tous portaient au bas de la nuque comme une petite piqure de moustique, le fait était trop étrange pour ne pas avoir quelque à voire avec la situation.

Il y avait de quoi être très mal à l'aise. Jouer la scientifique en colère et froide ne lui avait pas trop posé de problèmes, seulement maintenant, elle devait faire face au regard assassin du sergent. Il semblait ne pas avoir apprécié l'accusation, et Suzanne ne savait plus trop quoi penser. Pour le moment, tout avait joué contre SG-15, seulement vu sa réaction, il y avait de quoi se posait des questions. Puis ce n'est pas tous les jours qu'on vous dit en face qu'on aurait été capable de vous tuer …

Heureusement le caporal Duamel mit fin au silence, en allant chercher divers récipients qu'elle présenta à Suzanne. La scientifique fut contrainte d'avouer qu'ils avaient fait du bon boulot, et qu'en effet elle serait ravie d'observer ça de plus près. Elle était en train de lire précautionneusement les indications notées sur chacun des récipients, quand les paysans débarquèrent dans l'infirmerie. Immédiatement elle pense à Kathleen, les paysans étant arrivés à passer, elle s'inquiétait de la manière dont ils avaient procédé pour le faire.

Rapidement, le caporal Duamel tenta de s'interposer, comme le docteur Martin, mais tous deux se retrouvèrent en mauvaise posture. Suzanne, en tenue d'astronaute, accourut se mettre entre le laboratoire et les paysans, tout en gardant une large distance avec ces derniers. Elle hurlait comme elle le pouvait, leur demandant de s'arrêter immédiatement.
Cependant, le sergent Martel mit rapidement fin à la panique, en tirant deux coups de feu. Suzanne sursauta et se figea littéralement ensuite, comme la plupart des personnes dans l'infirmerie. Le sergent s'expliqua ensuite avec l'un des paysans, et eut besoin de hausser le ton, tout en chargeant son arme. Le sang de Suzanne ne fit qu'un tour, et devant la tension qui régnait dans la pièce, elle préféra ne rien ajouter. Vu le regard qu'il lui avait jeté juste avant ça, elle avait plus peur qu'il se braque de plus belle et tire, si elle y mettait son grain de sel.

Elle avait juste à attendre et espérer qu'il n'aille pas jusqu'au bout de son idée, et que les paysans sortent de l'infirmerie sans poser davantage de problèmes. Et c'est ce qui se passa ! Elle attendit de voir si tous les paysans suivaient le mouvement, puis accourut vers Kathleen et le docteur Martin, tout en demandant à Emylia et Zoé de s'occuper du caporal Duamel, visiblement en mauvaise état.
Elle aida Kathleen à venir s'assoir sur l'un des lits vides, et demanda au sergent Martel, de faire de même avec le docteur Martin.
Une fois que le calme fut revenu, et les blessés installés, les doctoresses purent s'atteler au travail. Suzanne jonglait entre Zoé et Emylia, exécutant ce qu'elles lui demandait. Elle profita ensuite d'être aux côtés du caporal Duamel, avec le sergent non loin, pour lui parler.

« Sergent Martel, je pense que je vous dois des excuses, … à vous et votre équipe. Je n'aurai pas du vous… Docteur Farrez, un problème ? »

Les sourcils froncés, Suzanne attendit une réponse de la part de sa coéquipière, présentant bizarrement, une mauvaise nouvelle.

[HRP : Je m'absente pendant 2 semaines ... Bon courage Kathleen pour la fin ^^]