Mission 064 - Dieux ou Démons ? : SG10+James Tallinder

Maître du jeu Nombre de messages : 483 Date d'inscription : 24/02/2009

Il avait fallu plusieurs minutes aux Cuivriens pour se décider tacitement de poursuivre les fuyards, ce qui avait donné un peu d'avance aux Terriens. Ceux-ci avaient donc pris la direction de la sortie de la ville, essayant de retourner sur leurs pas, pendant que le soldat Lannic faisait un crochet et laissait passer la population en colère pour avoir le champ libre. Le quartier où ils étaient ayant été déserté, il ne croisa finalement que quelques vieillards dans une ruelle avant de tomber enfin sur l'objet de sa recherche.

Une voiture ! Quel soulagement dans son esprit, cependant de courte durée, car il s'agissait d'un très ancien modèle, sans direction assistée, avec un levier de vitesse horizontal et aucune pédale d'embrayage, ce qui l'obligeait à des manipulations délicates de la pédale d'accélération pour le passage des plateaux. Ainsi lui fallut-il plus de dix minutes pour la mettre en route et enfin avancer à peu prêt correctement !
Il se dirigea alors vers la colline par laquelle ils étaient arrivés, et y vit rapidement son équipe poursuivie, dans la montée plutôt raide, par plusieurs centaines de personnes armées et furieuses, et se faisant peu à peu rattraper.

Quand il força le passage, il essuya les premiers coups de feu depuis le début de la chasse, ceux-ci se poursuivant ensuite : la foule prise comme dans une frénésie maladive se répandant tel un virus extrêmement volatil et contagieux.

Rapidement, SG10 monta à bord alors que Florian faisait hurler le moteur et les engrenages pour passer la première et démarrer. Enfin ils distançaient les Cuivriens à pied sous les tirs nourris qui avaient même fait sauter les vitres du véhicule, manquant de toucher les Terriens à plus d'une reprise !
La chance était enfin avec eux, pensèrent-ils, jusqu'à passer enfin le haut de la butte et se retrouver nez à nez avec une douzaine de chars d'assauts et quelques Berliers avec leurs troupes, approchant pour les coincer à la sortie de la ville – aucun ne sachant encore qu'ils avaient un véhicule.

L'effet de surprise pourrait donc sans doute jouer en faveur de l'équipe SG, pour peut qu'elle sache gérer la légère faille de ce mur militaire en approche rapide...

H.J. : Je vous laisse décrire ce qu'il vous arrive et comment vous passez, puis vous pourrez vous rendre à la porte des étoiles. Quoi qu'il arrive, derniers messages acceptés mercredi dans la journée avant clôture définitive de ma part jeudi... à moins que les admins ne nous octroyent un supplément de temps d'ici là... Wink

Décidément, il fallait bien avouer qu'il n'avait pas de chance. Ils venaient de survivre à une attaque meurtrière qui avait bien failli leur coûter la vie. Ils avaient réussi à échapper à leurs assaillants. Mais maintenant, ils se retrouvaient face à une douzaine de chars d'assauts sans compter els soldats. Ils n'avaient aucune idée de la façon dont ils pourraient passer. Bien-sûr, Florian pourrait foncer, mais ce serait le bain de sang assuré et pas forcément pour l'ennemi, car maintenant, il fallait bien parler d'ennemis.

"Messieurs, c'est le moment d'avoir une idée brillante !"

Kathleen, elle-même, réfléchit de son côté. Leur seul avantage, c'est qu'ils étaient en voiture alors que l'ennemi les attendait à pied. De plus, ils ne les attendaient probablement pas si tôt. Il allait falloir profiter de l'effet de surprise. Kathleen se tourna vers Florian qui, jusqu'à présent, avait su la seconder de façon excellente.

"Notre seul avantage, c'est l'effet de surprise. Ils ne savent pas que nous sommes là si vite, et ils ne savent pas que nous ne sommes pas à pied. Il faut vite élaborer une tactique. Vous avez des suggestions ?"

Kathleen m'avait vu, elle bifurca vers la route. Les membres de l'équipe coururent de toutes leurs forces. Finalement, ils avaient tous reussis à monter dans la voiture. Je poussa le moteur à fond, les cuivriens nous tiraient dessus, mais par miracle, aucun de nous se fit touché.
Décidemment, on manquait de chance. À peine que je commençais à me sentir tranquille que tout un bataillion arrivait vers nous je recula en bas de la bute. Quand Kathleen me demanda si on avait une idée, je pris la parole.

Ils nous ont pas vu, j'ai vu un chemin à 50 mètres en arrière. On le prend jusqu'à 20 mètres on cache la voiture dans le champ, on les laissent passez. Ils seront trop lent pour nous rattraper ensuite.

La proposition de Florian consistait, pour faire simple, à contourner l'ennemi par des chemins détournés. Il était vrai que l'ennemi, les sachant en territoire inconnu, devait supposer qu'ils n'oseraient pas s'aventurer dans des chemins annexes, des chemins qu'ils ne connaissaient pas. La discrétion serait de mise et elle ignorait s'ils pourraient bénéficier de la voiture encore longtemps, mais il fallait essayer. S'ils ne pouvaient rejoindre la Porte des Etoiles, ils mourraient sous les assauts des villageois menaçants.

"Bonne idée ! Allons-y !"

Ils roulèrent au pas durant un long moment. Le chemin n'aboutissait pas très loin de la ligne de défense ennemi, mais il y avait une faille. Elle était réduite, bien-sûr, et ils devaient l'emprunter avec douceur et précaution, renonçant à une réaction instinctive de fuite rapide. Mais une fois qu'ils avaient compris que leur intérêt était dans la précaution, Florian les fit passer les lignes ennemies avec brio, comme s'ils avaient dû slalomer entre les mines dans un champ immense. Une fois la ville quittée, retourner à la Porte fut un jeu d'enfant. Ils ne traînèrent néanmoins pas et composèrent le code pour rentrer ainsi que l'alerte correspondant sur leur GDO.

"Allez, on rentre !"

Maître du jeu Nombre de messages : 483 Date d'inscription : 24/02/2009

Un véhicule archaïque pour tout rempart entre une escouade de blindés et des Cuivriens en colères devant comme derrière !
C'était fort peu, et tout aussi peu crédible, cependant ce fut suffisant pour la toute nouvelle SG10...

Quand la voiture arriva en vue de l'armée, l'équipe Terrienne était des plus visible, toutefois personne ne s'attendait à leur présence si rapide, et encore moins au volant d'un véhicule de la planète. Comment auraient-ils pu deviner ? Sans doute par un appel radio, en effet, mais la population en colère n'en possédait aucune, et les rares soldats qui les avait pris en poursuite non plus. Qui plus était, eux-mêmes ignoraient l'arrivée imminente de leur armée – mission tenue secrète et décidée sous couvert de sécurité planétaire à l'annonce de la disparition du Maréchal des Logis.

Florian put donc effectuer sa marche arrière sans éveiller les soupçons du peloton Cuivrien, puis emprunta un chemin étroit et difficile pour s'éloigner de tous les risques.
Après bien des péripéties, il parvint à retrouver la voie normal de circulation, juste quelques instants avant que l'armée ne fasse demi-tours – après avoir appris leur possession d'un véhicule et la compréhension, tardive certes mais effective, de ce qu'ils avaient pu voir du manège étrange de cette voiture faisant marche arrière à leur approche – et ne reprenne sa traque des intrus à haut risque.

Une nouvelle course poursuite commença, avec un léger avantage pour le vieux taco rustique sur les chars à chenilles, menant tout un chacun vers la porte des étoiles.
Ce ne fut pas sans tentatives de l'armée locale pour stopper SG10, quelques tirs de blindés explosant ça et là autour du véhicule bringuebalé sous les ondes de choc.
C'était presque un exploit pour le soldat Lannic que de parvenir, non seulement à conduire cet engin de torture dépourvu d'amortisseurs sans caler, mais également d'en garder le contrôle tout au long du trajet. Et que dire du distancement des troupes ennemies à la vitesse époustouflante de vingt cinq kilomètres à l'heure ?

Toujours fut-il que les Terriens parvinrent jusqu'à la propriété du premier habitant rencontré, sans même trop savoir comment ils avaient trouvé le bon chemin du premier coup, où ils durent abandonner leur planche de salue pour finir à pieds et au pas de course, franchissant le jardin, puis le mur pourri, et enfin gravir au pas de course la pente chaotique encombrée de végétations les ralentissant encore un peu.

Quand enfin ils parvinrent devant le DHD, les premiers chars défonçaient le mur de la petite propriété – désormais dépourvue d'habitant pour en réclamer réparation – et que les soldats sautaient des camions pour se lancer à la poursuite des fuyards qu'ils pensaient perdus sur cette colline. D'ailleurs, en regardant bien de l'autre côté, les Terriens pouvaient voir arriver d'autres blindés pour les encercler.

Kathleen composa les codes, pendant que ses soldats la couvraient sous les tirs très imprécis des mitrailleuses à portée réduite des militaires du cru, puis ordonna le passage de la porte.
Au loin, un général observait à la jumelle, s'interrogeant sur les lumières présentes sur le disque codé, notant sur un calepin ce qu'il pouvait en voir. Cela lui serait sans doute fort utile sous peu...

F I N
pour l'instant...

C'était
Les Disparus
( 1ère partie )

D'après une idée de

Murphy's Law

Scénario de

Murphy's Law

Réalisé par

Murphy's Law

Ce programme vous a été proposé par

Murphy's Procuctions

(H.J. : vous pouvez encore poster une fois puis retourner à la base... Une suite un de ces jours si vous êtes sages !)