Ici sera contée l'histoire de la vie fascinante - si si ! - de Constance.




Commençons donc par son enfance...


Constance est née il y a de cela 28 années, dans une petite ville française, près de la région parisienne. Passant son enfance entre la France et l'Angleterre, elle apprends très vite à parler couramment français et anglais et, comme elle le dit elle-même : "c'est une bonne chose parce que vu mon don pour les langues, si j'avais du être élevée uniquement en France, je ne parlerais que français à l'heure actuelle ! "

A cette époque, pas de rapport avec l'armée, si ce n'est qu'elle répète que quand elle sera grande, elle fera son service militaire. Ça fait beaucoup rire la famille de voir cette petite puce avoir des idées pareilles. Pour la peine, vu qu'elle refuse la robe de princesse rose pour carnaval, elle se retrouve déguisée différemment :


Constance grandit, on oublie ses idées étranges, mais pas elle. En attendant, elle donne une image assez réservée : le nez dans ses livres (de science fiction, entre autres, allez donc comprendre ! ^^) ou bien crapahutant dans la nature.


L'adolescence, puisqu'il faut bien en passer par là !


Suivant son petit bonhomme de chemin, Constance se retrouve à devoir choisir ce qu'elle veut faire de sa vie. La voilà partie pour faire un bac scientifique (pas douée pour les langues mais compense drôlement en sciences, fort heureusement) dans le but, par la suite d'étudier la faune et la flore et qui sait, découvrir de nouvelles espèces.


Et ensuite...


Ensuite, comme beaucoup d'ados qui deviennent adultes, elle se rend compte que ce qu'elle rêvait de faire ne colle pas vraiment à la réalité. Deux ans de biologie et elle bifurque : l'armée est passée par là, elle décide de s'engager.

Après... eh bien, après, si vous voulez en savoir plus, il faudra le lui demander vous même. Impossible de mettre la main sur un dossier la concernant, elle sembla avoir disparu un temps. Les services secrets ? Peut-être... Et peut-être pas ! En tous cas, elle n'aime pas trop en parler.

Quoiqu'il en soit, elle finit par parvenir chez les officiers et là...

Et là, hop ! Propulsée général sans même passer par les grades intermédiaires ! A vrai dire, elle n'aurait même pas cru cela possible et elle a longtemps cru à une bonne blague pas franchement drôle...

" Analyse du pourquoi du comment je me suis retrouvée là" par Constance elle-même un soir d'interrogations existentielles, dans son bureau du SGC.


" Pourquoi est ce que ça m'arrive à moi, un truc pareil ? Je veux dire, il y en a des tas, d'officiers, qui auraient pu remplir ce rôle. Non, pour être honnête, ce n'est pas un officier qui aurait dû s'occuper de surveiller un hangar désaffecté. Alors pourquoi moi ? Je sais bien que je dérangeais, après mes états de service, mais de là à me... proposer ce poste ! Proposer, ce n'est pas le bon mot. Imposé non plus d'ailleurs, ils voulaient que j'accepte sans avoir besoin de m'y contraindre. Disons "recommandé fortement" alors. Et avec de quoi me convaincre à la clef, un dossier neuf, y compris sur le plan médical. Quand j'ai vu "RAS" dans les antécédents, j'ai failli rire toute seule. Sauf que ça n'a rien de drôle.

Cela dit, ces bizarreries n'expliquent pas pourquoi je me retrouve en prime général. Ça, pour le coup, c'était plus que... absurde ? Aberrant ? Impossible ? Calculé, probablement. J'en ai conclu d'abord que c'était pour que j'accepte, et avoir la paix. Mais j'aurais aussi bien pu monter en grade normalement, sans passer par une telle extravagance. A mon âge, en plus, j'ai l'air de quoi ? On me regarde en se disant, soit que je suis l'héroïne du siècle, soit que j'ai été pistonnée. Merci bien !

Après je me suis dit que c'était une façon d'avoir un responsable à la tête d'un projet inquiétant. Un petit malin c'est dit "laissons là faire et si problème il y a, elle sera entièrement responsable !". Le projet Porte des étoiles, qui mènerait à d'autres mondes... Personne n'aurait voulu diriger une telle bombe à retardement ? J'attends toujours de voir ce qu'il se passera aux premiers ennuis, quand il faudra définir les responsabilités de chacun. Non, en fait, je m'en moque pas mal, quoi qu'il m'arrive, ça en vaut la peine non ?

Maintenant, je me dis qu'il doit y avoir encore autre chose derrière tout ça, quelque chose qui m'échappe. Et là, ça fait froid dans le dos. Je préfère ne pas trop me poser de question... "