Infirmerie

Citation :

Ceci est une invitation à vocation de réparation.

Si vous recevez cette missive, c'est que j'ai dû vous nuire ou vous faire souffrir d'une manière ou d'une autre.
Je vous invite à vous rendre à l'adresse située en bas de page, ce mercredi 6 janvier 2010, pour 13H précise, afin d'exiger réparation de vos griefs à mon encontre.

Je vous en prie, n'hésitez pas, et gardez cette invitation secrète, tout comme je garderai pour moi ce qu'il se passera alors...

Lewellyn DROGON

Anhim revenait d'un passage à la bibliothèque quand il aperçut une enveloppe qui avait été glissée sous sa porte. Il sortit sa tête dans le couloir afin de voire si quelqu'un s'y tenait mais ce dernier était vide; après tout l'enveloppe pouvait se trouver ici depuis déjà un bon moment. Anhim s'assit à son bureau, et entreprit d'ouvrir l'enveloppe et de lire son contenue.

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Lewellyn DROGON

La première chose qu'Anhim lue fut le nom d'écrit sur la lettre et puis un sourire s'afficha sur le visage du jeune homme, enfin il recevrait peut-être des explications de cet homme curieux. Il entreprit de lire la lettre en entier, mais fut vite prit au dépourvu. Me nuire ou me faire sourire... oui ont peut dire cela, mais c'était son boulot comme entraîneur... Et puis, après tout il ne m'a pas fait échoué suite à ma gaffe, donc non je n'aie pas grand griefs...

Quoi qu'il sentit que l'invitation ne l'était plus vraiment désignée, il refusait de laisser passer cette occasion. Il n'avait que entendue des rumeurs sur l'homme qui l'avait accepter au SGC, et aucune très flatteuses. Anhim voulait comprendre ce qui se passait plus que tout.

**********

L'heure était enfin arrivé, et Anhim s'était déjà mis en place depuis un moment. Il n'avait pas voulu risquer d'être en retard au cas ou qu'il n'arrive pas à trouver l'endroit. Mais quand sa montre lui indiqua 13 heure, il se releva de contre le mur et traversa la rue. En s'approchant de la porte du studio, il vit une caméra de sécurité mais n'y fit pas attention. Il se plaça devant la porte d'entrée et entendit un grésillement. N'hésitant pas un instant Anhim poussa la porte et entra dans le studio.

Devant lui s'étendait un couloir parsemé de portes. Il laissa la porte d'entré se fermer derrière lui et puis avança dans le couloir. Anhim siffla d'impressionement et se dit à voix basse:

-"Eh beh, ont se croirais dans un film avec une scène comme celle-ci. Il ne manque plus qu'une des portes ne s'ouvre magiquement et qu'un monstre surgisse de derrière."

Alors même qu'Anhim prononçait ces dernières paroles, une nouvelle porte grésilla, indiquant qu'elle se déverrouillait. L'archéologue s'arrêta un instant, la coïncidence semblait bien irréelle, pourtant elle était là. Il poussa la porte et une petite partie de lui se détendit, devant lui ne se tenait qu'une salle presque vide, aucun monstre.

Une fois la porte fermée, il vit à travers les vitres une salle bien impressionnante. Énormément de salles vitrées et en plus un plafond vitré. Cependant ce qui attira son attention fut le petit dé à vingt face qui se trouvait devant lui. Il allait le ramasser quand il vit du coin de l'œil quelqu'un d'autre arrivé dans l'une des salles.

[HRP]Lewel, ton lien d'infirmerie donne sur un lien non-publique du forum...[/HRP]

Pas mal d’eau avait coulé sous les ponts depuis que Noky avait fait son grand retour à la base. Elle avait appris beaucoup de choses. C’est dingue comme tout semble partir dans tous les sens lorsque l’on n’est pas là pour suivre les évènements en direct. Ainsi la rouquine avait appris que Lewel avait trouvé réconfort dans les bras de Zoé, trompant ainsi la demoiselle. Il avait également subit de gros dommages au cerveau après plusieurs passages successifs dans un sarcophage Goa’uld. Noky avait appris cela grâce à Zoé elle-même et ça avait été confirmé par Roxanne. Comme elle s’y était attendue, voir Lewel avait été impossible à cause de son internement.

Mais la militaire n’avait pas perdu son temps en attendant la réapparition du scientifique à la surface. Elle avait repris pleine possession de ses quartiers, s’était informé de ce qui s’était passé durant son absence. Et bien sure, elle venait d’apprendre qu’elle avait été affectée à une nouvelle équipe : SG5. C’était sous sa propre demande que ce transfert avait été fait. Ses disputes constantes avec Lewel au sujet du commandement et le comportement excessif de ce dernier avaient eu raison de sa volonté de rester dans SG1. Ainsi, pour ne plus avoir ce genre d’ennui, Noky avait abandonnée volontairement toute idée de commandement pour l’instant. Elle resterait sous les ordres du Caporal Thomas Legrand, jusqu’à être sure d’avoir retrouvé entièrement ses dispositions à mener à bien une mission. Cette absence de responsabilité lui ferait sans doute beaucoup de bien. Sheyffi avait grand besoin de lâcher du lest, de pouvoir faire confiance à quelqu’un, de pouvoir s’appuyer sur lui. Voila en somme, les éléments qui étaient au gout du jour depuis son retour. Mais quelque chose allait venir rendre les choses encore plus claires, mettre de l’ordre dans tout cela : le retour de Lewel.

En effet, trois jours avant celui qui nous intéressé, Noky avait eu la surprise de trouver une enveloppe glissée sous sa porte, après avoir été s’entrainée. Elle était restée debout, là, quelques instants, à regarder cette enveloppe en sachant parfaitement de qui elle venait. C’était du Lewel tout craché ça, c’était même comme ça qu’ils s’étaient amusés à communiquer avant son absence. Le jour qu’elle avait attendu était enfin arrivé, elle allait pouvoir lui parler et s’expliquer avec lui. Prenant l’enveloppe, elle s’enferma dans ses quartiers et pu lire ainsi tranquillement le contenu.

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Lewellyn DROGON

Ça alors, c’était une nouvelle ! Voir Lewel reconnaître ses torts, c’était un peu le monde à l’envers. Mais peut-être que son internement lui avait fait retrouver ses esprits. Sheyffi n’était pas vraiment étonnée de cette façon de faire, elle trouvait même cela adéquat à la situation. Il était clair que le Docteur Drogon avait fait pas mal de dégâts, et pas qu’envers Noky elle-même. Il y avait bien Zoé (que Noky ne pouvait plus voir en peinture désormais). Pour ce qui était des autres, c’était plus difficile car le scientifique s’était accroché avec pas mal de monde à la base. En tout cas une chose était sure, Sheyffi serait au rendez-vous !

Ainsi la jour J arriva très vite. Sheyffi s’était rendu en ville à l’adresse indiquée. Elle ne savait pas ce qui lui était réservé. Mais elle savait d’avance que Lewel aimait bien faire dans l’extravagant. La présence de caméras à l’entrée de ce qui semblait être un studio la réconfortant dans cette pensée. Si ça trouvait, Lewel était planqué quelque part à l’intérieur du bâtiment, ayant un œil sur tous les écrans de surveillance, attendant que tout le monde soit là afin de faire une entrée magistrale. Oui, c’était cela qu’elle pensa sur le coup. La porte grésilla sourdement et Noky n’eut qu’à la pousser pour entrer. La curiosité finissait par l’emporter sur le reste. Rien que cette façon de faire lui faisait penser qu’elle était dans un de ces films d’action américain. Un long couloir avec différentes portes s’ouvrit à elle. C’était vraiment dingue ce truc et les caméras de surveillance ne lui inspirait pas confiance, ça relevait presque du sadisme.

Une porte s’ouvrit alors à elle, avec ce même bruit systématique. Sheyffi arriva alors dans une pièce bien étrange, vitrée. Pour un peu, avec tout ce Bazard, elle se serait crue en mission. Noky était seule dans cette pièce, mais pas réellement seule ici. Un peu plus loin, dans une salle identique à la sienne, se tenait Anhim Jural avec qui elle avait déjà eu l’occasion de faire connaissance sur le terrain. Elle le regarda avec un peu d’étonnement, ne pouvant de toute façon pas le rejoindre vu que le couloir vitrée pour accéder à la pièce central était verrouillé lui aussi. Sheyffi laissa donc tombé et s’intéressa à un dès à vingt face. C’était bien étrange tout cela et cette mise en scène… Noky, portant sa veste de cuir noir, les bras croisés, attendait de voir ce que Lewel avait prévu. Le silence était de rigueur pour elle. Elle était venu ci pour s’expliquer, pas pour jouer.

Quelques jours s'étaient passés depuis que Damien avait consolé Zoé et depuis qu'elle lui avait raconté ce que Lewellyn lui avait fait. Le jeune archéologue avait un mal fou à faire abstraction de la situation et il essayait tant bien que mal de se retenir à ne pas chercher cette andouille dans toute la base pour lui faire bouffer sa connerie et lui mettre son point dans la tronche. Rien à faire que son cerveau ait subi un chamboulement depuis son séjour dans le sarcophage. Il avait agit d'une façon que Damien n'était pas prêt à lui pardonner son geste. Il ne supportait pas qu'on puisse faire du mal à sa petite protégée et ça, Lewellyn allait rapidement le comprendre. Alors que le jeune homme rentrait de la salle de sport, il eut la surprise de voir que quelqu'un ait glissé un bout de papier sous sa porte. Damien referma la porte avant d'ouvrir l'enveloppe et de lire le mot.

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Lewellyn DROGON

A peine Damien eut il terminé de lire le mot qu'il explosa de rire. Décidément, ce Lewellyn était de plus en plus étrange. Voilà que maintenant il tenait à s'excuser pour ce qu'il avait fait et qu'en plus il voulait tout faire en même temps, histoire d'avoir la conscience tranquille dans la soirée. Mais quel crétin ! De colère, Damien roula le mot en boule et le jeta dans la poubelle. Oh que oui il allait se rendre au point de rendez vous. Oh que oui il allait régler ses comptes avec cet abruti. Il valait mieux que ça se fasse maintenant plutôt que pendant la mission à venir, bien que Damien risquait d'avoir un peu de mal de se comporter en homme civilisé.

Lorsque le fameux jour des règlements de comptes arriva enfin, Damien prit la direction du point de rendez vous. Une fois sur place, il ne fut pas du tout surpris de voir toute la mise en scéne qui avait été orchestré par le scientifique. De toute façon, toute sa vie ne devait être que mise en scéne. Dépité, Damien entra dans la pièce. Au centre, se trouvait un dé à vingt faces. Damien n'espérait qu'une seule chose. Il avait intérêt de se montrer en chair et en os.

La nuit du 03 janvier au 04 janvier, Zoé avait un sommeil sans cauchemars pour la première fois depuis un moment. Depuis cette rencontre dans les bois en fait. Pourquoi ? Parce qu'elle avait passé la nuit à regarder le mot qu'elle avait trouvé quelques heures plus tôt sous sa porte, les yeux vides et toute force semblant s'être évadée de son corps. Toutes sortes de sentiments allaient et venaient en elle. Le premier avait été la colère. Elle commençait à peine à retrouver le goût de vivre quand elle avait trouvé ce mot et il avait de nouveau tout gâché en lui jetant à la figure des images qu'elle s'efforçait de rejeter depuis plusieurs jours. De rage, elle avait déchiré le mot en plusieurs petits morceaux. Il n'avait pas le droit de maintenir sur elle le contrôle qu'elle lui avait laissé ! Elle n'avait pas besoin de lui !

Puis une fois ses larmes de rage passées, vinrent celle de douleur. Crispée sur son lit, elle pleurait tout ce qu'elle pouvait. Elle était stupide ... Elle avait eu l'audace de croire .. d'espérer, qu'à sa sortie, Lewellyn viendrait la voir. Ils auraient eu la discussion salvatrice qu'elle attendait impatiemment. Au lieu de ça, une lettre, clairement destinée à un groupe de personnes et non juste à elle. Une lettre impersonnelle ... Elle n'était qu'une personne parmi tant d'autre, elle n'avait même pas le droit à une séance en privé ...

Enfin, la panique. Se redressant vivement, Zoé se précipita sur sa corbeille à papiers qu'elle vida sur son lit. Les doigts tremblants, elle mit de longues minutes à recoller précautionneusement le mot qu'elle avait déchiqueté auparavant. L'adresse du lieu désiré apparue devant ses yeux. Et la nuit se déroula alors qu'elle continuait de regarder les lettres sans réellement saisir ce que les mots signifiaient ...Une seule pensée, pendant toutes ces heures d'absence, lui vint ...

Damien serait sûrement convié, lui aussi.

Le matin arriva rapidement et l'aube la surpris. Serrant le mot contre son coeur, elle s'était écroulée dans son lit pour s'endormir, enfin. Si c'était ce qui devait se passer, alors oui, elle irait. Elle était curieuse au final, de savoir qui seraient les personnes présentes. Pourquoi ... ? Ce qu'il dirait ... Mais elle désirait plus que tout prendre de ses nouvelles, voir comment il allait. Elle savait que c'était une erreur, mais c'était couru d'avance. Elle, rester ici alors qu'elle avait l'occasion de le voir ?

Le jour tant attendu, ou pas, vint et Zoé, tel un automate, se mit en route pour Figeac. Elle n'était pas retournée voir Damien, honteuse de leur dernier moment passé ensemble, moment qu'elle avait passé à geindre et à pleurer. Il était temps qu'elle se reprenne et peut-être que cet entretien allait lui donner la possibilité de rebondir, de reprendre vie ...

Elle sursauta au grésillement de la première porte et se demanda, pour le première fois, si elle faisait bien en venant par ici. Ne devrait-elle pas rentrer à la base et fuir cet homme comme la peste ? Alors que sur un coup de tête, elle décida que oui, elle s'aperçut que tout retour était impossible. La porte qu'elle venait de passer restait hermétiquement fermée. Zoé se retourna vers l'intérieur du couloir. Elle n'aimait pas cette mise en scène. Elle avait l'impression d'être un jouet, une fois de plus. Etait-il si lâche au point de refuser tout vrai contact avec elle comme avec ceux, qui apparemment, avait souffert d'une manière ou d'une autre de son comportement ? Essuyant ses joues qui ne cessaient pas d'être humides ces temps-ci, elle avança. Elle aurait donné n'importe quoi pour un simple rendez-vous dans un coin tranquille de la base ... Pas cet espèce de théâtres décoré de caméras ... Pourquoi n'arrivait-il pas à se prendre en main comme n'importe qui le ferait ?

Elle finit par débarquer dans une pièce vitrée. Relevant les yeux, elle aperçut Damien dans la pièce en face d'elle. Elle se figea et s'approcha des vitres sur lesquelles elle posa ses mains. Non, vraiment, elle aurait dû rester à la base, exiger bêtement et stupidement, une vraie rencontre. Jouer ne l'intéressait pas. Stupéfaite, elle nota la présence de Sheyffi et d'un jeune homme dont elle ne connaissait pas le nom. Son regard s'attarda sur la rousse qui avait été son amie et que probablement, elle ne récupèrerait jamais ... La douleur avait quelque chose de réconfortant en ce moment. Dans ce lieu inconnu et pas rassurant, elle avait au moins quelque chose qu'elle pouvait maîtriser.

Luc rentrait de Suisse, il avait réussit à obtenir une permission de quatre jours pour aller rendre visite à sa famille. Cela n'avait pas été facile de l'obtenir auprès de Dante mais il avait réussit à le convaincre.
L'adjudant se rendit directement dans ses quartiers, il voulait se changer car l'uniforme commençait à le gener. Il y était obligé de le porter pour traverser la frontière franco-suisse, il avait déjà tenté de la traverser en civil mais il avait eut des problème à la douane.
Luc ouvrit la porte de ses quartiers et aperçut une lettre posée parterre, il la ramassa et alla la poser sur son bureau, il voulait d'abord finir tous se qu'il avait à faire avant de s'en préocuper. Quelques heures plus tard, il l'ouvrit et découvrit la missive. C'était une invitation du docteur au sujet du mal qu'il avait fait à autrui.

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Lewellyn DROGON

Luc ne trouvit pas tout de suite ce que Lewellyn avait put lui faire mais après quelques instants, il s'en souvint. L'homme en question c'était sucidé devant, cela avait été un choc pour Luc surtout qu'il y avait eut Nokotay qui était amoureuse de lui et qui pleurait sur son cadavre même si cela n'avait été qu'un rêve, c'était extrément reélle. Il avait dut porter le cadavre sur ses épaule avec la vue du trou dans la tête du scientifique et l'odeur de chair brûlée.


Le jour du rendez-vous arriva, Luc se rendit vers le lieu indiqué, il avait comme d'habitude pour les déplacements hors de la base négocier pour utiliser un des véhicules, c'était un des seul à ne pas avoir ammené de voiture. Pour lui, le voyage était trop long et le fait de voir une voiture avec des plaques suisse n'enchantait guère ses supérieurs.
Luc arriva à déstination, c'était une sorte d'entrepot, il sortit du véhicule et se dirigea vers une porte d'entrée, celle-ci s'ouvrit automatiquement. Luc fut étonné mais décida d'y entrer quand même. Il se retrouva dans une sorte de petite pièce vitrée où personne ne se trouvait sauf lui, Luc regarda autour de lui, il remarqua d'autre pièce similaire avec d'autre personne à l'intérieur et une pièce centrale. Il reconnaissait Sheyffi et Zoé mais pas les deux autres personnes.

Le coeur de Zoé manqua un battement lorsqu'enfin, il apparut. Les mains toujours posées à plat sur la vitre, elle donnait l'impression de vouloir à tout prix traverser le verre qui la séparait de lui. Lui. L'homme qui avait essayé de la tuer, qui avait prétendu l'aimer avant de refuser de faire un choix entre elle et Sheyffi. Cet gomme dont elle rêvait toutes les nuits où elle se réveillait en hurlant, trempée. C'était lui qui l'avait plongée dans la folie dont elle ne parvenait plus à s'extirper. Pourtant, c'était aussi lui qu'elle aimait. Et le revoir ... debout, face à tous ses prétendus ennemis, la troublait plus qu'elle n'oserait jamais le dire. Maintenant, elle se souvenait ce qui l'avait poussée à se laisser avec lui ... Elle se rappelait. Seulement, elle n'était pas sûre du bien fondé de ce revirement. Pas sûre du tout ...

Elle l'écouta parler, enregistrant avec attention le moindre mot qui traversait ses lèvres, décryptant ses expressions faciales avec soin ... Elle avait fait l'erreur de le laisser s'enfoncer une fois, elle ne voulait pas que tout recommence, une nouvelle fois par sa faute. Elle se devait d'être attentive, très bien, elle le serait.

Faire ce que bon nous semble ? Mise à mort interdite ?

Zoé écarquilla les yeux. Etait-il vraiment guéri ?! Elle jeta un coup d'oeil paniqué à Damien dont elle voyait les muscles crispés et les mâchoires serrées. Il ne pouvait pas se jeter dans la gueule du loup comme ça !

"Lewel, arrête !" cria t-elle, suppliante, avant de se souvenir que son cri n'avait pu être entendu que par elle.

Elle détestait cette façon de faire, détestait le laisser aller qu'elle voyait dans les yeux de Lewel. Elle détestait ces foutus dés, ce studio, cet endroit, son discours ... Elle ferma les yeux au moment même où il inversa le son, laissant ses "invités" prendre la parole. Elle resta silencieuse mais pourtant son coeur s'affola. Que pouvait-elle dire ? Qu'est ce qui était de mise dans ces situations ? Qu'est-ce qu'elle lui dirait une fois dans cette salle, seule avec lui ? Rien ... elle ne saurait jamais quoi dire ... Pourtant, elle savait qu'elle irait. Rien que pour s'approcher de lui une nouvelle fois, pour le voir de plus près. Il était sa drogue. Mortellement nécessaire ...

Elle rouvrit les yeux et jeta un regard autour d'elle. Elle finit par ouvrir les lèvres.

"Okay ..."

Le son de sa voix était bas, presque un murmure. Elle ignorait s'il l'avait entendu et peu importait réellement. Elle se saisit du dés sans oser lever les yeux vers Lewellyn.

Spoiler:

Luc put enfin apercevoir le visage de l'homme qu'il l'avait profondément choqué. Il n'avait pas été voir un des psychologues de la base mais un à l'extérieur de la base. Il avait faillit partir en dépression pour la connerie que Lewellyn avait faîte.
Luc regarda l'homme commencer son discoure, il l'écoutait attentivement mais il avait la furieuse envie de l'étrangler. Cela pouvait paraître étrange vu qu'il avait essayé de l'empêcher de ce tuer mais le savoir en vie après cette histoire l'avait poussé à bout.

L'adjudant commençait à comprendre le manège du scientifique, il voulait se faire pardonner mais avec une discussion ou en se faisant taper. Ce n'était pas au coupable de choisir mais à celui auquel il a causé des malheurs.
C'était plus tôt bizarre comme excuse mais chacun le faisaient à sa façon mais un truc pareil Luc n'avait jamais vu ça.

Daving resta les bras croisés à attendre, il rageait intérieurement de revoir cette homme ce tenir debout en vie. Il fixait l'homme droit dans ses yeux sans tourner le regard attendant simplement son tour et lui dire sa façon de penser.
Luc ne regarda même pas les biscuits et la boisson, il prit rapidement le dés à vingt face dans une de ses mains et le fit tournoyer. Le soldat ne dit pas un mot et lança le dés.

Spoiler:

Damien qui était déjà pas mal sur les nerfs en arrivant dans la pièce ne se calma pas le moins du monde lorsqu'il vit enfin apparaître Lewellyn. Il ne changera jamais ce type. Toujours aussi farfelu... Il n'y avait que lui pour prévoir un truc de ce genre. Pourquoi ne pas faire comme tout le monde plutôt que de convoquer toutes les personnes qui devaient lui en vouloir. Toutes personnes logiques auraient tout simplement choisi de les voir à la base une par une sans ressentir le besoin de tout mettre en scène. Bref, Damien était plus qu'à cran et lorsqu'il vit apparaître le scientifique, il fut à deux doigts de cogner dans la vitre.

"Mais j'en ai rien à fiche de ta boisson et de ta bouffe !!!"

Damien essayait tant bien que mal de se calmer pour ne pas lui sauter à la gorge dés qu'il allait le voir mais c'était très dur. En voyant la réaction de Zoé, il ne put s'empêcher de contracter les muscles et de serrer les poings. Lorsque Lewellyn leur dit que c'était à eux de choisir si ils voulaient que les autres entendent leur conversation, un sourire vicieux apparut sur le visage du jeune homme.

"Oh mais j'y manquerais pas..."

Une fois que Lewellyn eut terminé son petit discours, Damien attrapa le dé et sans même réfléchir le jeta. Le sort allait décidé qui allait régler ses comptes avec Lewellyn en premier.

Spoiler:

Anhim regarda chaque personne entré à leurs tours dans les petites salles. De toutes les personnes Anhim n'en reconnu que une, Sheyffi Nokotay. Voire toutes ces personnes qu'il ne connaissait pas ne fit que le rappelait quel point il était nouveau, mais le temps n'était pas pour la pitié de sois-même. L'archéologue était curieux de savoir ce qui pouvait amener ces personnes ici. La note avait parlé de souffrances, les personnes ici venaient-elles en quêtes d'une explication d'une horreur ou malfait?

Quand le Docteur Drogon arriva enfin sur scène, Anhim s'assit sur le rebord de la table, près à écouter ce que l'homme avait à dire. Tout ces machinations avait rendu le jeune homme très curieux, et les réponses tardaient à venir.

L'homme commença avec une petite explication des lieux et finit avec une petite blague bien ridicule, mais Anhim eu quand même un sourire. C'est ensuite que le sujet devint intéressant. Cependant à chaque mot que prononçait Lewellyn, Anhim se sentait de plus en plus hors de sa place. Il tournait autours du sujet de douleurs et de mal-traitements. Finalement il arriva à une histoire de thérapeute.

Bon donc, il aurait été avec un psy depuis tout ce temps?

Lewellyn repris la parole en les rappelant qu'ils avaient à leurs disposition un peu d'eau et de nourriture. Anhim passa un regard à travers les salles et vit à quel point chaque personne faisait attention aux mots qui sortait de la bouche de cet homme. Certains semblaient avoir envie de le tuer et d'autre de l'embrasser. Le jeune homme lui n'était que ici par curiosité et afin de posé des questions.

Les dernières instructions de l'homme furent dites et Anhim posa de nouveau le regard sur le dé avec un sourire. Se sera donc la chance qui décidera combien de temps tu poirotera ici... Bonne chance. Anhim regarda de nouveau au Docteur Drogon et prit le dé dans ses mains. Il joua quelques instants avec, observant toujours avec surprises les diverses réaction des autres et puis finit par laissé tomber le dé. Sans regarder ce qu'il avait roulé, il colla le dé à la vitre afin que l'orchestre de cette cérémonie en prenne note et puis le reposa.

Attendant maintenant la suite des événements, Anhim prit une gorgée de la bouteille d'eau et ouvrit le paquet de biscuits. Après tout si ils avaient été mis ici, c'était bien pour être mangés.

Spoiler:

Le dé de Zoé s'arrêta, hésitant, sur le chiffre neuf. Fronçant les sourcils, Zoé regarda la facette du petit objet, un long moment. Elle n'avait jamais cru à la destinée, tout, chez elle, avait une explication scientifique, un fait, le principe de causalité était omniprésent dans son monde ... Alors devait-elle y voir un signe ? S'attarder sur le fait que le neuf avait toujours été son chiffre préféré ? Quelle importance au final ? Et puis, pourquoi avoir un chiffre favori sur les autres ? Dans sa tête, tout se mélanger et elle goûtait avec une joie malsaine au retour de la folie qu'elle avait connu dans les bras de Lewellyn, s'abandonnant à ce qu'elle avait fuit depuis leur rencontre. Une nouvelle fois perdue quelque part entre le ciel et la terre, elle se promit de ne plus jamais laisser la raison reprendre ses droits sur son esprits. Mais comme pour la dernière fois, elle revint à la réalité, et la chute fut tout aussi douloureuse.

Ainsi, Sheyffi passerait en première.

Zoé, bien qu'obsédée par le visage de celui qu'elle aimait, n'avait pas pu prétendre ignorer la froide rage que Noky éprouvait encore pour elle. Elle avait perdu tellement de choses, bien plus qu'elle ne le penserait jamais. Jamais, rien que pour ça, elle ne se mettrait à faire le compte de tout ce qui était rester mourant sur le sol de la forêt.

Les mains plaquées sur la vitre, elle regardait avec horreur Lewel et Sheyffi entrer dans la salle de ... la salle de "torture". Non, pas ça ... Elle avait survécu au fait qu'il essaie de la tuer, qu'il refuse de choisir entre elle et Sheyffi, au fait qu'il l'abandonne, qu'il devienne fou ... mais si elle devait le voir se faire casser la figure ... Elle ferma les yeux, sentant une larme rouler sur ses joues. Son coeur battait à tout rompre, elle se sentait une nouvelle fois tellement idiote de se laisser entrainer dans ce tourbillon pathétique et mélodramatique de sentiments.

Elle voulait juste être sauvée ... Elle le voulait lui, dans un autre monde, ailleurs, recommencer, oublier, effacer tout ce qu'il avait fait ...

Une main toujours posée sur la vitre, comme si elle cherchait à traverser cette dernière pour se ruer dans les bras de son scientifique, elle se pivota sur elle-même pour regarder Damien. Ce dernier bouillait, les yeux rivés sur Lewel. Zoé n'était pas stupide au point de croire que Lewel sortirait indemne de son entretien avec Damien ... Même si à cette idée, elle ressentait une pointe d'amertume envers son grand frère de coeur, elle ne pouvait s'empêcher de désirer plus que tout, en ce moment, être dans ses bras, se blottir contre lui et se laisser aller, pleurer comme elle l'avait fait dans ses quartiers et entendre sa voix prendre des intonations rassurantes ...

Elle referma les yeux, baissa la tête. Elle n'avait ni Damien, ni Lewellyn. Son sort se jouait en même temps que celui de Lewel ... et du choix que ferait Sheyffi. Zoé se remit face à la vitre, les deux mains posées dessus. Elle allait regarder, ne pas se détourner. Elle essuya les larmes qui ne cessaient pas de couler. Cette fois, elle ferait face.

Sheyffi prit place et ouvrit aussi doucement la bouche. Ses mots frappèrent Zoé de plein fouet. Le visage impassible de la rousse trompait peut-être tout le monde ici mais Noky et le médecin partageait quelque chose d'unique ... Et Zoé pouvait le ressentir à travers les paroles de la belle rousse. L'amour ...

Afin d'étouffer ses sanglots, Zoé plaqua une main sur sa bouche. Inutilement, évidement, mais elle ne supportait pas de se regarder sombrer peu à peu ... Intérieurement, elle espérait que Lewellyn accèderait à la requête de Sheyffi et qu'il relèverait la tête. Elle voulait revoir de nouveaux ses yeux, ceux dont elle rêvait ...

Luc regardait Sheyffi et Lewellyn entamer leur discussion, l'adjudant s'en foutait, il attendait simplement son tour. Il toucha enfin au biscuit tout en regardant ce qui se trouvait dans la salle, des outils pour le troturer, cette homme était vraiment malade mais Luc n'irait pas les utiliser, préférant utiliser ce salir les mains.

La conversassion continuait, Lewellyn commençait à pleurer. Luc serait le premier à l'amocher et d'un côté ça lui plaisait. C'était comme avoir un joujou tous neuf que personne n'avait encore utiliser et il serait le premier à le tester. Il savait que Alison ou Stan était dans le coin, il ne reconnaitrait pas leur ami, Luc avait la réputation d'être le gentil soldat, celui qui ne s'ennervait que très rarement et là il allait surement frapper le scientifique. Luc savait que ce n'était pas lui mais là voir l'homme qui c'est sucidé, cela ennervait plus que tous Luc.

Sheyffi en avait fini avec Lewellyn, c'était autour de Luc, ce-dernier fini rapidement son biscuit, on aurait put croir qu'il était calme et qu'il allait simplement discuter avec le scientifique mais quand celui-ci s'apporcha de la pièce de Luc, il commença à le fusiller du regard.
Lewellyn fit la même manigance qu'avec Sheyffi, il ouvrit la porte puis retourna au centre de la pièce, Luc le suivit tranquillement.

" Qu'ils écoutent, j'en ai rien à foutre. "

Il avait dit ça d'un ton menaçant, on pourrait croire que Luc était une personne différente. Le soldat ressera son poing et le balança de toute ses force dans la machoir du scientifique, ce-dernier s'écroula au sol. Luc aurait bien voulut le massacrer sur place mais le coup de poing l'avait calmé lègerment.

" T'as de la chance que je peux pas te faire subir ce que j'ai vécu avec ta connerie, j'ai du trimballé ton cadavre de merde sur mon dos subir les pleurs de ta petite amie et respirer l'odeur de chair brûler de ton putain de corp. T'aurais voulut vivre ça hein ? "

Luc se retenait de ne pas lui balancer un autre poing dans sa tronche, s'il le faisait, le soldat savait qu'il ne s'arrêterait plus et Lewellyn finirait soit à la morgue ou avec un peu de chance dans un hôpital.

Une prison. Son environnement s'était muté en prison. Elle était seule, bien que tout le monde pouvait la voir, personne ne pouvait l'atteindre. Damien était dans sa petite pièce lui aussi et Lewellyn était hors d'accès. Elle était bloquée, son corps ne lui répondait plus. Elle ne pouvait pas fermer les yeux, pas se détourner. Les mains plaquées sur la vitre trop transparente à son goût, elle subissait les effluves de l'amour que partageaient les deux personnes en face d'elle. L'une avait été, il n'y a pas si longtemps que ça, une de ses amies et l'autre répondant à toutes les folles attentes dont elle se sentait emplie. Les grimaces de douleur ne l'aidait pas, pas plus que les grincements de ses dents. Le sentiment d'impuissance, de rage et de ... de jalousie qui l'emplissait lui oppressait douloureusement le cœur. Elle donna à ses bras toute la force dont elle était capable dans l'espoir de voir cette vitre éclater en mille morceaux. Elle n'avait plus qu'un objectif en tête. Le bouton ... OFF. Parce que la voix de Sheyffi, ses mots, la douceur de son ton, tout, tout ça lui écorchait les oreilles; le coeur, tout ce qui vivait encore en elle.

Elle détestait vivre, elle détestait la décision qui l'avait poussée à venir jusqu'ici, elle détestait voir Lewellyn si amoureux d'une autre personne qu'elle. Elle détestait ... Elle se détestait.

"Damien, je t'en prie ... A l'aide ..."

Elle écarquilla légèrement les yeux de surprise. Sa voix lui avait semblé lointaine, tremblante, irréelle. Elle ne se souvenait pas avoir autant pleuré. Jamais, même depuis sa rencontre avec Lewellyn dans les bois, ses larmes ne lui avaient autant fait mal. Jamais elles ne s'étaient montré si nombreuses. Elle tapa du poing contre la vitre. Aucun des deux amoureux ne le remarquerait certainement mais si elle restait immobile alors qu'on lui brisait le coeur, jamais elle ne se le pardonnerait. Tout est effet de conscience, les actes ne sont pas si durs à assumer, tout est dans l'esprit. La culpabilité, Zoé n'avait jamais su la supporter ...

Levant les yeux vers ses paumes, elle regarda, comme d'un autre corps, ses doigts se crisper sur le verre, cherchant à creuser un passage pour aller de l'autre côté. D'une façon aussi lointaine, elle entendait ses gémissements, ses sanglots, tantôt de douleur, tantôt suppliants. Pourquoi tout devait-il toujours être si compliqué ? Pourquoi souffrir tant ?

Puis tout devint clair à nouveau. Sa respiration se calma, son coeur résonna de nouveau dans ses oreilles. Une fois ... Deux fois ... Au loin, Damien. Les traits de son visage parfaitement visibles. Ses muscles : crispés. Les gouttes qui tombaient par terre après un voyage rapide sur les joues de Lewellyn. Elle aussi, Zoé pouvait les compter. Le bruit sourd de leur chute. Le sifflement de l'air quand elles s'approchaient dangereusement du tatamis. Exactement comme son coeur faisait en ce moment.

Les lèvres de Sheyffi ne cessaient de se rapprocher de celles de Lewellyn.

Le coeur de Zoé était toujours en chute libre. Sans s'en rendre compte, elle glissait le long de la paroi de verre. Les lèvres de Lewellyn et celles de Sheyffi se pressèrent les unes contre les autres. Au même moment, Zoé se laissait tomber lourdement au sol alors qu'à ses oreilles résonnaient les craquements les plus sinistres qu'il lui fut donner d'entendre. Elle n'osait pas baisser les yeux de peur de devoir se retrouver à ramasser les millions de parcelles de son coeur maintenant mort. De toutes façons, elle n'avait plus à se soucier de rien, elle aussi, elle était finie. Il lui semblait même avoir froid d'un coup. Mais alors d'où venait ce cri de douleur qui tentait de se faire une place dans son esprit ?

Allez, Zoé, arrête de te faire du mal, de te donner en spectacle ... d'emmerder le monde avec ton mélodrame à deux balles, c'est la fin, dorénavant, tu n'as plus de raisons d'être.

Secouée par ses sanglots devenus incontrôlables, elle réussit enfin à détourner le regard. Le départ de Sheyffi et l'entrée de Luc, elle les loupa. Un bruit la ramena à la réalité, un bruit sourd. En plus amplifié, ça aurait pu être le son qu'elle avait entendu lorsqu'elle avait cru sentir son coeur imploser. Fronçant les sourcils, elle regarda vers l'intérieur de la pièce. Surprise, elle se releva précipitamment.

"Non, non, non, arrête ! Laisse le !"

Ses cris étaient vains, personne ne l'entendait ... de nouveau l'impuissance, l'impression d'être enfermée dans une prison, de ne rien pouvoir faire. De l'autre côté, la liberté, lui ... elle se devait d'aller de l'autre côté, de traverser la vitre pour agir. Tout recommençait.

Etre obligée de tout revivre, sans cesse, voilà ce qu'il y avait de plus douloureux dans toute cette histoire. Savoir que le soulagement d'entendre de nouveau son coeur était de courte durée puisqu'il était censé, encore, se briser dans sa poitrine dans peu de temps ...

Anhim était resté assis sur la table, ainsi donc la seule autre personne qu'il connaissait ici, à part le metteur en scène, serait la première à passer. Il la regarda avancer vers Lewellyn. Celui-ci s'exprima d'abord avec un grand malaise et Anhim eu un grand mal afin de retrouver celui qui l'avait fait passer l'entraînement. Cependant quand il commença à faire du sens, le jeune homme songea un instant qu'il aurait peut-être préféré que Sheyffi éteigne le son. Ce qu'il entendait n'avait absolument rien à voire avec lui.

Les deux parlaient d'amour, de douleurs et de conflits. Il essaya tant bien que mal de ne pas trop faire attention, mais à part la bouteille d'eau et les biscuits, il n'y avait pas grand chose d'autre sur quoi porter son attention. Quand l'homme parla d'un sarcophage qui l'avais rendu fou, Anhim leurs redonna son attention mais fut vite déçu car ils avaient déjà changer de sujet.

Alors qu'il prononçait le nom d'une certaine Zoé, Anhim vit l'autre femme réagir dans sa 'fausse prison'. Bon au moins j'ai un autre nom maintenant, mais Zoé... avec simplement un prénom je n'irais nul part... Oh et puis après tout ce n'est pas de mes affaires.

Quand Anhim porta de nouveau son regard aux deux installer au centre, il les trouva bien rapproché, de toute évidence ils partageait un instant de passion, même si cela semblait être le dernier en vue.

Le jeune homme commençait à regretter d'être venu, il n'avait vraiment rien à faire ici. Il s'apprêtait à partir quand il vit Sheyffi partir et un homme prendre sa place. Laissant sa curiosité prendre le dessus, il retarda un moment son départ afin de voire comment les choses se dérouleraient avec lui.

Cet homme là ne semblait pas dans les états les plus heureux, et vu comment le docteur Drogon se laissait à la merci de ses tortionnaire potentiel, cela pourrait rapidement dégénérer.

Comme il l'avait craint, le premier mouvement de l'homme fut d'assener un coup de poing à Lewellyn. D'un coup brusque Anhim se rapprocha de la vitre mais réalisa que cela ne servirais à rien. Sortir et appeler les flics? La suggestion semblait très tentante, cependant au moment ou il sortait de la petite salle l'idée lui traversa de ce qui pourrait tombé sur lui et les autres. Il s'arrêta dans l'encadrement de la porte, hésitant à partir ou non. Aurais-tu prévus que ceci ce passe? Veux-tu finir à l'hôpital?

Choisissant finalement de faire confiance à celui qui l'avait jugé digne d'entré au SGC il rentra de nouveau dans la salle et ferma la porte. Il soupira et puis porta de nouveau son regard vers l'homme inconnu et le docteur Drogon.

L'homme commença à expliquer à Luc pourquoi il avait fait ça. Lewellyn essayait surement de le calmer en lui disant qu'il était un chef responsable. Mais le moment où il sortit qu'il avait fait pareil un se sucidant, il voulut lui envoyer un deuxième poing dans sa machoir, il décida de se retenir pour entendre se qu'il avait à dire.
Luc s'ensouvenait qu'il avait parlé d'un truc bizarre lorsque tous le monde était vers le château en ruine mais à se moment il n'avait rien compris et il aurait aussi put choisir un autre moment pour leur expliquer, ils avaient été attaqué par des Jaffas et ils devaient retourner vers la porte des étoiles. Sheyffi, lui et tous le reste du groupe était sous préssion. Le scientifique n'avait même pas demandé de prendre trente seconde pour leur expliquer la situation.

" Je vais pas te frapper à nouveau mais tu es vraiment un gros con, t'as même pas demandé trente seconde pour expliquer ta théorie, on se faisait attaquer. Et quand tu braquais ton arme sur ta gueule, t'as même essayer de rèexpliquer, tu t'es tirés une balle. Tu croyais qu'on allait réagir comment, on avait rien comprit et tu sais très bien que dans l'armée, on abandonne jamais quelqu'un même pas son corp, tu devrais le savoir."

Luc se détendait de plus en plus, en tout cas, il n'avait plus la folle envie de frapper Lewellyn comme au début. On pourrait croire qu'il l'avait pardonné mais pas à l'intérieur de l'adjudant, l'explication que le scientifique avait fournie n'était pas suffisante.