Quoi de plus habituelle que de manger au self après une mâtiné de dure entrainement au camp ? Rien, c'est tout à fait normal...Julie était donc assise sur une des six chaises autour d'une des nombreuses tables du self, plusieurs de ses condisciples étaient en train de déjeuner à ses côtés tandis que la jeune femme restait fixée sur son assiette....non pas que ce n'avait pas l'air bon, cela avait même l'air bon mais...Julie n'avait pas faim, pas le moins du monde pour tout dire...

Julie resta quelques instants là...à jouer avec sa fourchette à broyer les pommes de terre avec les carottes jusqu'au moment où elle vit un officier se diriger d'un pas rapide vers elle, Julie attendit la confirmation qu'il se dirigeait bien vers elle...lorsqu'elle le vie s'arrêter juste devant elle, elle se leva rapidement et mis le bout de ses doigts sur son front. L'officier fit de même et fit signe que Julie devait le suivre. Qu'avait-elle donc bien pu faire de mal ? Ou bien c'était pour la féliciter, ce qui serait préférable à une quelconque corvée et sanction de quelque genre que ce soit !

La jeune femme suivie alors l'officier jusqu'au bureau du Général, le bosse, le grand patron, celui dont les petits nouveaux avaient peur, comme si 'était le grand méchant loup....tout le monde est passé par là...mais en fin de compte, on se rend toujours compte que c'est un homme tout ce qu'il y a de plus normal, seul le pu**** de cran qu'il a le différencie des autres ainsi que son expérience. L'officier frappa deux coups légers à la porte avant d'entrer et de se mettre au garde à vous et de prononcer d'un ton clair et solennel :

-Sergent Morelle au rapport Monsieur ! Je demande l'autorisation de retourner dans mes quartiers !

Le général fit un signe de la tête et le sergent retourna dans ses quartiers. Le Général se leva et ce n'est qu'à ce moment précis que Julie s'aperçut qu'un homme était adossé au mur, il ne disait rien et ne bougeait même pas.
Le général se dirigea vers la jeune soldat qui le regarda fixement, qu'est-ce qu'il allait lui arriver ? Qu'est-ce que le grand méchant loup allait-il lui faire ? Julie resta immobile tandis que le Général lui expliquer qu'elle avait été promue et qu'elle se devait de suivre l'homme en noir qui l'emmènerait dans le fameux endroit.
Julie sourit, elle était toute excitée tandis qu'elle se changeait et enfilait une tenue de sport, l'homme ne parlait toujours pas, il ne faisait que la surveiller et lui indiquer le chemin par lequel passer.

Une fois sortie de la voiture, Julie fit quelques pas et se retrouva au beau milieu d'un grand espace, ou, visiblement, on entraînait soit des nouvelles recrues soit c'était pour des simulations de combats mais c'était assez souvent utilisé.
Julie resta plantée là tandis qu'elle attachait ses cheveux en une queue de cheval.

Après, elle jeta un léger coup d'oeil à son short et son T-shirt, c'était bon, elle était prête à se rouler dans la boue....même si une certaine inquiétude l'avait comblé peu à peu, elle ne savait toujours pas ce qui allait l'attendre et qu'était ce nouvel endroit et ce qu'on y faisait.

Julie aperçut un jeune homme à côté de la mare de voue qui se trouvait juste devant ses pieds. La jeune femme vue son paquetage tomber juste à côté de ce qui semblait être un militaire, mais elle ne lâcha pas du regard ce qui devait lui servir d'entraineur.

La voiture démarra et repartie comme elle était venue...laissant Julie là, toute seule, avec l'entraineur, qui, n'avait pas l'air d'être dès plus amicale et sympathique... et pourtant, il avait quelque chose d'attrayant. Le silence régnait tandis que Julie ne semblait pas impressionnée par le grand bonhomme, elle en avait vu d'autres, des forts caractères, des hommes au regard dur et sadique, elle les connaissait et elle n'avait plus peur d'eux comme au tout début de sa carrière militaire. L'entraineur fit volte-face après avoir dévisagé la jeune femme de haut en bas et, au passage, il cogna nonchalamment dans le paquetage qui commença à s'enfoncer dans la boue, il ne s'excusa pas et ne fit aucun geste si ce n'est continuer à courir

« On se bouge le cul, pouffiasse !
On est pas au club de vacance ici et si t'es venue faire bronzette, tu peux aussi prendre un bain de boue tant que t'y es. Et quand t'en ressortira, tout pourra rentrer chez maman en pleurant... »

Julie ne broncha pas, elle avait dépasser le cap du "je pique une crise parce qu'on me manque de respect", non, là, elle était mise à l'épreuve et il fallait qu'elle réussisse, non pas pour cet "entraineur" mais pour elle, pour montrer que c'était la meilleure et qu'elle savait le faire. Alors, elle sortie rapidement son paquetage de la boue et emboita le pas de l'entraineur, elle commençait en petite foulés pour venir courir à quelques mètres du jeune homme.
Cependant, l'entraineur étant "légèrement" plus grand que Julie, il réussit assez facilement à la distancer de quelques mètres en plus, mais cela ne voulait pas dire que Julie c'était laissait trop distancer, elle arriva quelques secondes après que l'homme se soit arrêté et est enclenché le chronomètre.

« C'est pitoyable !
C'est pas comme ça que tu rejoindras le programme. D'ailleurs, n'être encore qu'un simple soldat à trente-cinq piges, c'est loin d'être un exploit, et j'me d'mande quel est le con qu'a vu en toi un quelconque potentiel !!! »

L'envie de foutre un poing à ce militaire commençait à chatouiller la main de Julie, mais, comme dit précédemment, c'était un entrainement et donc, il fallait garder son calme et agir entant que militaire de qualité et de haut-niveau, car après-tout, c'était pour ca qu'on l'avait appelé, parce qu'elle avait du potentiel ! Sinon, ses supérieurs l'auraient laissé dans sa base militaire ! Alors il pouvait se taire, c'était une chance d'avoir était mutée ici à trente-cinq ans ! De plus elle avait peut être la possibilité de rentrer dans un programme dont elle ne connaissait rien mais elle en déduisait, vu les entraineurs, que cela devait être assez important.

« Tu vas me faire ce parcours en moins de trois minutes ou j'te renvoie par la poste !
Julie se tourna vers ce qui semblait être le parcours, une longue distance à découvert qui commençait à environ 500m de là, alors pourquoi est-ce qu'il la faisait commencer ici ? Pour l'essouffler en la faisant courir ? Dommage, elle résistante à l'effort ! Il fallait en faire beaucoup pour l'épuiser.
Julie resta alors là, à observer la piste, attendant le top et l'enclanchement du chronomètre.
Quoi, t'es pas encore partie ? T'attends quoi, le déluge ??? »

Julie commença à courir en petite foulé pour finir en grande enjambé, elle allait vite, très vite, elle produisait un certain effort habituelle, comme celui qui la menait du haut de son appartement au parc ou elle courait.
Elle arriva bientôt devant une planche posé sur deux poutres à un mètres quarante environ du sol, Julie posa ses mains à plat sur la planche et se hissa rapidement en haut de la poutre, elle se leva et sauta du haut de la planche pour revenir sur la terre ferme, s'accroupissant à l'arrivé pour amortir sa chute.

Ensuite, Julie arriva devant une fosse d'environ neuf, dix mètres de profondeurs et de quelques mètres de distance, en temps normal, Julie aurait bien contourné la fosse mais là, c'était aps comme tout les jours.
Seul un fil de fer relier les deux extrémités...ils étaient fous, c'était quoi leur programme pour faire un entrainement aussi déjanté ?
Julie ne s'arrêta pas pour réfléchir, elle saisit le filin et se mit en position de cochon pendue et traversa vitesse rapide le fossé avant de souffler un peu afin de reprendre le parcours.

Lorsque Julie arriva devant la mare, elle ne réfléchit pas et plongea, elle nagea jusqu'à pouvoir sortir de la boue, ce n'était pas facile étant donné que la boue n'étant pas comme l'eau, la boue est plus épaisse que l'eau et donc c'est plus dur de nager surtout lorsque vous venait de faire cochon pendu pendant assez de temps pour commencer à avoir le sang qui vous monte au cerveau, de plus, il faisait chaud et donc la boue n'était pas fraiche ce qui n'arrangeait pas notre jeune recrue. Heureusement qu'elle avait enfilé un short, ce sera moins lourd à porter pour le reste, étant donné qu'a présent sortie de la boue, elle était mouillé

Julie recommença à courir et arriva devant une planche en bois de trois mètres de haut, la jeune femme prit son élan et "s'expulsa" contre le mur, trouva une brèche ou mètre son pied quelques secondes pour pouvoir se hisser en haut du mur de bois, elle regarda de l'autre côté, un trou d'environ trois mètres également l'attendait.
Julie se laissa tomber et s'étala sur le sol, au passage, elle se fit mal à la cheville mais, sa passait après, d'abord il fallait qu'elle sorte du trou. La jeune femme commença à creuser rapidement des trous dans la terre pour pouvoir remonter, ce qu'elle fit rapidement malgré sa cheville.

Dorénavant ralenti, elle continua à courir le plus vite qu'elle pouvait à cause de sa cheville, devant elle se dressait deux poutres rondes, une petites et une autres plus grande, Julie sauta sur la petite poutre, prit son équilibre avant de saisir contre elle l'autre poutre pour pouvoir venir s'allonger en parallèle du rondin et redescendre donc plus rapidement.

Julie s'agenouilla devant les barbelés et s'allongea sur le sol pour commencer à ramper sur le sol, légèrement gadoueux, elle sentait les cailloux sous ses coudes et ses avant-bras tandis que de temps à autres, ses jambes mangeaient les barbelés. Une fois relevé, Julie commençait à ne pas se sentir très bien, le soleil lui tapait sur la tête et elle manquait d'eau, malgré la boue de tout à l'heure, elle était presque à nouveau sèche. Julie se retourna et laissa échapper une plainte lorsqu'elle vue le chemin de pneu, encore un cadeau pour les petits nouveaux ! Merci !
Julie monta sur le premier pneu et commença à sauter de pneu en pneu, se rétamant de temps à autres sur un plus petit pneu ou sur la terre ferme quand il n'y en avait pas.

Arrivé à la fin du parcours, la jeune femme essuya la sueur sur son front tandis qu'elle se laissa tomber contre un pneu, elle savait qu'elle avait dépassée le temps et qu'elle allait se prendre des remarques pas très obligeante en plein dans la figure mais, elle s'en fichait, ce qu'elle venait de faire, jamais elle ne l'avait fait et elle était fière d'elle, elle avait réussi, pour elle du moins, après, du point de vue de l'entraineur, tout restait à voir, et Julie semblait déjà savoir ce qu'on allait lui dire, de pas très encourageant.
Seul bémol, sa cheville lui faisait mal, Julie posa alors ses mains dessus et tenta d'examiner ce qui n'allait pas, elle devait sûrement s'être déboité quelque chose...enfin...c'est ce qu'elle pensée.
Alors, elle serra sa cheville et senti un gros crac et une vive douleur avant de ne plus rien sentir du tout, oui, quelque chose c'était déplacé.

Julie se releva et aperçut l'entraineur qui se dirigeait vers elle, pas très convainque..c'est ce qu'elle pensait voir. Julie ne disait rien, elle restait juste là, immobile.

« Qu'est-c'qu'elle me fout la midinette ? On a oublié ses chaussures hautes ce matin ? On veut peut-être un massage et un bain de pied ?
Non mais t'as pas bientôt fini de chialer pour un mal de panard alors que tu te dis militaire ? T'es une bidasse ou une adepte du point de croix ???
Tu vas te relever fissa et te bouger le fion pour continuer ton exercice si tu veux voir autre chose que de la boue et mon cul avant d'être rapatriée par colis postal !!! Au combat tu vas faire quoi, t’asseoir et demander une atèle pour le moindre bobo pendant que tes camarades se feront tirer comme des lapins crétins ? »

Ouuuh mais c'est qu'il y tenait à son image d'entraineur farouche et macho ! Mais qu'il ne s'inquiète pas ou plutôt si ! Qu'il s'inquiète, cela n'avait aucun effet sur la jeune femme, elle avait était entrainé pour que justement, ce genre de remarque ne lui fasse aucun effet, de toute façon, elle était habituée, dans son ancienne base, ce genre d'insulte tombait souvent alors il peut toujours tenter de l'impressionner ou de la contrarier, c'est, pour tout dire, peine perdue !
L'entraineur recommença à courir vers un autre espace de ce terrain d'entrainement, Julie le suivit sans trop boiter, la douleur avait disparue mais elle tentait de ne pas trop forcer, pas la peine de se casser quelque chose dès l'entrainement, elle se ferait rembarrer et renvoyer illico presto ! Ce qu'elle ne désirait pour rien au monde !

Ils arrivèrent bientôt devant un mur constitué de sac chacun remplis de sable. L'entraineur fourra un FAMAS entre les mains de Julie qui ne bronchait pas, elle saisit l'arme automatique et attendit de voir ce que l'entraineur allait dire.

« Pas une seconde à perdre ! T'as huit cible qui vont surgir entre cinquante et deux-cent mètres. T'as intérêt de me les dégommer toutes, sinon c'est toi que j'envoie sur le terrain pendant que j'm'entraine ! »

Julie eut envie d'éclater de rire, c'était quoi ces menaces ? Il ne faisait vraiment aucun effort, qu'il choisisse des menaces ne serait-ce qu'un tout petit peu réaliste, qu'il fasse un effort voyons ! Sur ce train là, la seule personne qu'il pourrait effrayer serait une petite brebis sans défense au milieu des broussailles. C'était presque comique.
Julie se mit en position tandis que l'entraineur se dirigeait vers la console qui servait à manier les cibles.
Julie posa son doigts sur la détente et attendit que les cibles apparaissent.

La première ne tarda pas, elle devait être assez proche étant donné que Julie ne la loupa pas, cette dernière étant sur le qui-vive, son tir avait était rapide et la balle était venue transpercer le carton au niveau du centre des rond. Julie était concentré sur les cibles et uniquement sur ces dernières, elle ne se préoccupé ni de sa cheville, ni de l'entraineur.

La deuxième cible apparut instantanément après la précédente, ce que Julie n'avait pas prévue, elle était donc un peu surprise et son empressement la fit louper le cœur de la cible, elle rata donc le cœur pour venir tirer dans le flanc et un peu autour étant donné que l'automatique ne s'arrêtait que lorsque Julie ôtait son doigts de la gâchette.
La militaire savait que ce n'était que la deuxième épreuve et donc il fallait qu'elle donne son maximum, jusqu'au bout pour pouvoir faire partie d'un programme encore inconnu. Ce qu'elle désirer, elle voulait gagner sa place et faire partie du programme.

Les deux cibles suivantes, Julie les toucha plus ou moins au cœur, l'une étant plus proche d'elle que l'autre, ce fut donc plus facile alors que la deuxième, fut sûrement le plus loin possible, ce qui désarçonna Julie étant donné qu'elle ne pu voire distinctement la cible et donc elle la loupa, grossièrement si je put dire.

Les deux dernières cibles ce dévoilèrent en même temps et éloignées l'une de l'autre, Julie tira donc sur la plus éloignée qu'elle coupa horizontalement pour venir transpercer le thorax de la cible devant elle.
Le brui avait était assez important et les oreilles de Julie en avait souffert, mais elle ne s'en préoccupait même plus, même si elle n'était pas une surhomme, elle savait faire un minimum abstraction de ces douleurs.

Julie se releva et se retourna vers l'entraineur qui se dirigeait vers elle, la jeune femme vint fourrer le FAMAS entre les mains de l'entraineur et prit la parole pour la première fois depuis le début de l'entrainement.

-Et maintenant ?

Ces mots étaient sorties instinctivement, elle avait l'habitude d'en demander plus, pour pouvoir se surpasser et donc s'améliorer. Le vieille "midinette" qu'elle était avait envie de plus, elle avait encore plus envie a présent de faire partie du programme. Plus que jamais !

« C'est pitoyable !
Une cible ratée ! Ça mérite d'être envoyé sur le champ de tir !!!
COURS !!! »

Julie ne comprit pas tout de suite, elle n'avait ni bronché, ni bougeait et pourtant, l'entraineur lui, rechargait d'un coup le FAMAS et commençait à tirer aux pieds de la jeune recrue qui se réveilla d'un coup et recula en petit saut, hônnetement, elle commençait à flipper, un peu, il était fou ou quoi ? D'où ils avient tirés ce gars ? D'un asile ? Spécial pour sadique ? Dégénérés mentals ? Elle ne le savait pas mais tout ce qu'elle savait c'était qu'elle avait intêret à se barer vite et elle s'en foutait mais ja-mais elle restera seule avec ce mec ! Il était trop dangereux !
Les balles se raprochèrent un peu plus de Julie qui commença à détaler rapidement vers le terrain de tir, elle savait que si elle avait rester immobille, elle serait sûrement morte.
Peut être que l'entraineur avait péter un cable ? peut être qu'il était entré dans une folie incontrôlable ? Ou peut être qu'il était tout simplement sadique mais dans ce cas, il ne l'aurait pas tué...de toute façon, c'est pas très logique qu'un militaire tue une jeune recrues...pas très très logique tout ca !

D'un coup, une cible apparut à quelques centimètres de Julie, cette dernière dérapa devant la cible et s'écroula sur le sol, elle reprit un peu son souffle tandis que des mèches de cheveux venaient nager sur son fronc. La jeune femme se releva systèmatiquement et commença à courir vers l'inverse de la cible qu'elle venait de froler, mais autour d'elle, elle entendait les coups de feu de toute part. Oh, elle n'avait pas peur mais c'est qu'elle ne voulait pas finir à l'hosto à cause d'une balle perdue, elle savait que c'était un entrainement et que cela devait sûrement faire partie de l'entrainement, comme chaque entrainement, il y avait un moment ou un autre où l'on se demandait si c'était encore l'entrainement ou si l'entraineur faisait ce qu'il voulait !
Mais elle faisait quand même semblant d'avoir peur, c'était dans sa tactique, elle était forte en stratégie et donc ele pensait très vite et pouvait élaborer un plan en moins deux ainsi que d'analyser la situation en un temps reccord pour pouvoir miex si conformer et évoluer.

Soudain, l'entraineur cria à Julie de s'arrêter, ce qu'elle fit immédiatement, se retournant vers l'entraineur et le dévisageant pour essayer de voir s'il plaisanter ou si cela faisait partie de l'entrainement. Elle ne déchifra rien étant donné que l'entraineur était quand même assez loin, il faut le dire.

« ÇA SUFFIT !!!
RETOURNE TOI ET ATTRAPE UNE BRANCHE, PUIS TIENS LÀ À BOUT DE BRAS !!!
SI TU BOUGES, T'AS PLUS DE BRAS !!! »

Julie obéit docilement, ce qu'elle n'avait pas vraiment l'habitude de faire dans des situation comme celle-ci, même s'il elle n'avait jamais connue de situation comme celle-ci, elle en avait connue des presques similaires lors de certaines simulation dans son anicenne base.
Julie saisit une branche qu'elle trouva non loin d'elle et la teint donc à bout de bras, elle ne devait pas aovir l'air conne comme ca !
Julie attendit, qu'est-ce qu'il allait faire ? Sûrement déchiqueter la branche jsqu'a ce qu'il n'en reste plus rien, c'était prévisible, sinon pourquoi lui aurait-il ordonner de prendre une branche ? Il faut être logique dans la vie !
Julie n'observait même pas l'entraineur, elle ne faisait qu'entendre les coups de feu tiraient devant elle mais il s'attendait à quoi ? L'effrayer ? Mais il se croyait où ? Chez les bambins ? Mais merde ! Il avait devant elle une militaire de 35 ans ! Elle en avait vue d'autres ! Elle venait d'un endroit ou les entrainements et les simulations étaient identiques ! Alors pour l'effrayer, il peut toujours y aller !

Puis alors que Julie commençait à chantonner dans sa tête, elle sentit soudain une vive douleur sur ses avant-bras et ses poignets, elle lacha la branhce tandis qu'elle observa ses bras....des balles de peintures...c'était une blague ?
Julie se tourna vers l'entraineur, elle s'avança vers lui d'un pas décidait et rapide. Arrivé devant lui, elle le bouscula violement et lui geula :

-Mais vous me prenez pour qui ?! Vous me prenez pour une gamine ou quoi ? Venir me tirer dessus avec des balles de peintures ! C'est quoi votre programme pour avoir un entrainement aussi merdique ?! En plus vous espérez me faire peur ?! Vous êtes bouchés ou quoi ?!

Julie fixa l'entraineur droit dans les yeux, elle était prête à lui défoncer la tête, elle en était capable, s'il pensait qu'une femme ne pouvait pas faire face à un mec, il se mettait le doigts dans l'oeil jusq'au coude...elle en avait déjà battue...des mecs ! De ceux qui se croient les plus forts et les plus virils !

Spoiler:

Spoiler:

« T'as peut-être oublié qui tu es et à qui tu t'adresses ?
JE suis ton supérieur ! JE décide de ce que tu as à faire ! JE commande et tu obéis !
Je crois que t'as dû raté un épisode, parce que si je signe pas ta pap'rasse, tu dégages et, mieux, tu oublies l'armée et tout espoir de carrière !!!
En plus, si tu me touches encore une fois, je te pète les deux bras...
C'est plus clair comme ça ? »

Oups, elle venait de gaffer ! Elle n’aurait jamais du laisser ses sentiments et son humeur déborder sur la situation et donc sur ses réactions. C’était une dès choses les plus essentiels dans l’armée, on doit faire abstraction à ses convictions personnels et obéir, tête baissée à son supérieur, exécuter les ordres sans rechigner et sans opposer la moindre confrontation sous peine de renvoie ou pire, dans des situations non adéquates, mettre en danger tout le reste du bataillon….
Julie ne regrettait tout de même pas d’avoir dépassé les limites, elle était soulagée d’un poids, en outre car elle avait balancée à l’entraineur tout ce qu’elle pensait, même si ce dernier n’avait pas écouté, au moins, c’était sortie et elle pourrait poursuivre, si ça lui est donné, l’entrainement et peut-être être prise dans ce programme dont elle ignorée encore tout…

La voix de l’entraineur était beaucoup plus forte et donc plus imposante cependant, elle n’était pas méchante mais plutôt instructive, donc, elle n’effrayait en nul doute Julie et lui permettait au contraire, de mieux se contraindre à obéir dès à présent aux ordres donnés.
Le militaire se retourna brusquement et prit la direction de ce qui semblait être une forêt, Julie hésita à le suivre, elle pouvait, sans ce faire remarquer, très bien se barrer en courant et faire une croix sur l’armée pour se reconvertir en fleuriste, cependant, ce n’était pas dans ses projets, elle voulait intégrer le programme et donc pour cela il lui fallait suivre l’entraineur, jusqu’au bout, même si elle aurait préférée, à ce moment là, allez autre part que dans la forêt.

Ils marchèrent cinq bonnes minutes avant d’arriver dans une petite clairière, l’entraineur stoppa la marche et la jeune recrue obéit en s’arrêtant illico presto.
L’entraineur rechargea le FAMAS et le donna à Julie qui le saisit entre ses mains, attendant les ordres qui ne devraient pas tarder.

« On va voir ce que tu veux sur le terrain dans une sale situation !
Je suis blessé et inconscient, tu vas devoir me trainer jusqu'à un champ de ruine que tu sais présent quelque part vers le nord, à une demi-heures de course, mais que tu n'as jamais vu.
Tu n'as plus qu'une arme et un seule chargeur engagé, et tu es en territoire hostile !
À mon signal, tes poursuivant vont tenter de t'arrêter. Tu ignores où ils sont et combien, et tu dois trainer un poids mort largement plus pesant que tu ne l'es : moi !
Ils ont des flashballs, donc des projectiles bien plus douloureux et assommant que ce que tu possèdes. Tu sais devoir être récupérée par hélico aux ruines dans moins d'une heure, à toi de te démerder pour qu'on y soit tous les deux... »

Le temps que Julie assimile toutes les informations données un coup de sifflet avait retenti et l’entraineur tomba comme un sac sur le sol. On aurait vraiment dit qu’il était réellement dans les vapes, et, pendant un instant, Julie y crut, jusqu'à ce qu’une balle vint se loger dans le tronc qui se situait juste à côté d’elle, à ce moment là, elle ne réfléchit plus, elle se retourna vers d’où venait la balle et tira environ cinq fois, puis elle saisit l’entraineur par les épaules et le traina jusque dans la forêt, il ne semblait y avoir personne, Julie se débrouilla pour venir porter l’entraineur à moitié sur son dos, ainsi la charge était moins lourde et donc plus facile à porter, d’une main elle le tenait et de l’autre elle tenait le FAMAS, elle ne se doutait pas, qu’une balle de caoutchouc allait venir se cogner contre sa jambe, lorsqu’elle sentit une vive douleur au niveau de sa cuisse droite, elle commença à courir, peinant tout de même à garder l’entraineur sur son dos, c’est qu’il était lourd le gaillard !
Julie entendait autour d’elle, des branches craquer, des feuilles bouger et des gens passer, elle tirait deux ou trois fois à l’aveuglette jusqu’au moment ou elle sut exactement ou se trouvait l’un d’eux, elle tira quelques balles à l’endroit supposé et entendit un corps tomber, elle sourit, belle simulation, très bien faite, honnêtement !

Julie commençait à fatiguer et le temps semblait très long. En même pas trois secondes, la jeune femme se retrouva à terre….elle venait de trébucher…elle sentit alors un autre tir frapper le rocher juste à côté d’elle, la jeune femme se retourna, l’entraineur était allongé devant elle, dans une position de réel mort, il devait souffrir, le pauvre, être trainé par Julie à travers la forêt, OUCH !
Julie tira deux coups vers le bruit et entendis un autre corps tomber. La jeune femme profita de cet intermède pour venir trainer l’entraineur pendant quelques instants avant d’apercevoir, à environ cinquante mètres, un long muret qui pourrait lui servir à se reposer.
Arrivée au muret, la jeune femme posa l'entraineur à côté de l'endroit ou elle s'assit et reprit son souffle tandis que sa jambe lui faisait affreusement mal. Julie examina sa jambe, sa peau était toute rouge, un beau rouge qui prédisait un magnifique bleu !

D’un coup, une balle vint se loger dans la pierre, juste à côté de l’oreille de la jeune femme, cette dernière se mordit la lèvre inférieur et tira quelques balles au hasard puis soudain plus aucun bruit, rien, silence...c'étai trop calme et elle n'en était encore qu'a la moitié du chemin...

Julie mit un certain temps à réagir tandis que des tirs affluaient tout autour d’elle…la jeune femme se mit de façon à protéger l’entraineur, cela avait beau être une simulation, fallait faire comme sur le terrain. Julie commença alors à tirer à l'aveuglette tandis que son chargeur se vidait dangereusement.
La jeune femme était à bout de force, de plus, la douleur la lançait énormément...

Julie arriva bientôt devant un monticule de pierres coupantes, de plus, elle était à découvert, ce qui lui posait un handicap supplémentaire, de un, elle devait porter l’entraineur qui n’était pas dès plus légers et de deux elle devait grimper à découvert sur des pierres coupantes, risquant de ce blesser et elle et l’entraineur…pas facile, il faut le dire.
Et pour ne rien rajouter, le temps s’écoulait et il y avait surement encore plein d’assaillants, prêts à lui tirer dessus…sans compter que sa jambe la faisait affreusement souffrir, alors pour grimper et ensuite porter l’entraineur….c’était galère !

Julie posa l’entraineur dans un endroit à couvert, elle avait bien sûr précédemment vérifié qu’aucun poursuivant ne se cacher près de là et donc serait en mesure de blesser l’entraineur.
La jeune femme se tourna alors vers la monté qui se trouvait très escarpé et glissante à cause du bon nombre de petits cailloux ce qui accentuerait la chute en cas de maladresse quelconque. Julie saisit son arme dans la main droite et commença à marcher, posant chaque pied bien à plat sur le sol préalablement ôté de toutes pierres pouvant être ôté et empêchant la chute. Cependant, elle avait du mal à s’appuyer sur sa jambe, plusieurs fois touchée par les balles en caoutchouc.
Julie grimaçait à chaque nouveau pas, au bout d’un certain temps, elle entendit quelque chose bouger, elle stoppa et observa les alentours tandis qu’une balle vint percuter une pierre qui se trouvait juste en billet au dessus d’elle. Quelques pierres dégringolèrent ce qui entraina une légère glissade à Julie qui pointait le contrebas de la pente, la jeune femme se stoppa grâce un arbre dès plus fin et commença à tirer plusieurs coups qui furent « fatals ».

Julie reprit son ascension mais au moment ou elle allait réussir à grimper sur la plateforme, un assaillant tira juste devant, la jeune femme fit un mauvais pas, glissa et se coupa a l’avant-bras ce qui lui infligea une vive douleur lui soutirant un léger gémissement de douleur. La jeune femme resta quelques instants à couvert le temps de regarder combien il lui restait de munitions….quatre…deux pour chaque poursuivant.
Julie remonta la pente et grimpa sur la plateforme avec une légère difficulté. Lorsqu’elle aperçut un bout de tissue elle se précipita en courant, arrivée à côté du poursuivant, elle n’attendit pas qu’il réagisse et tira puis, au même instant, elle sentit une vive douleur dans son dos, elle se retourna et se rendit compte que son FAMAS lui avait glissé des mains tandis qu’a côté de son visage, une autre balle venait de ricocher.

Julie se leva vivement malgré sa blessure et se dirigea à allure rapide vers le tireur et tandis qu’il rechargeait son arme, Julie le prit par surprise et ayant récupérait au passage le FAMAS elle lui tira une balle de peinture au corps à corps.
Ensuite, la jeune femme inspecta rapidement le reste des ruines avant de redescendre en glissant, chercher l’entraineur.
Sa plaie au bras lui faisait mal et le sang coulait, arrivée en bas, elle prit un foulard qu’elle avait dans sa poche et l’enroula autour de la plaie, saisit l’entraineur par les épaules et commença à grimper, trainant l’entraineur d’une main, elle était donc énormément ralenti tandis qu’au loin, elle commençait à percevoir le bruit des pales de l’hélicoptère.

Spoiler:

Spoiler:

[H.J. : Tu peux encore poster une réponse pour conclure si tu le désires, à moins que tu ne préfère le faire dans tes quartiers...]

Julie s’assit à côté de l’entraineur, immobile, attendant l’hélicoptère. Mais d’un coup, l’entraineur se releva comme si de rien était et se dirigea vers le derniers poursuivant l’aidant à se relevait. Il injuria un peu Julie qui ne faisait que regarder, attendant la suite.

Puis l'entraineur se dirigea vers Julie qui se releva, étrangement, il avait l'air content et il n'avait plus la même attitude que pendant l'entrainement, main tendu, il arriva bientôt devant Julie qui lui serra la main.
Sa y est ? C'était bon ? Elle avait fini l'entrainement ? L'avait-elle réussi ? Peut être mais vue comment l'entraineur souriait, cela voulait sûrement dire qu'elle avait réussi.

« Bravo soldat Maréchal ! Vous avez parfaitement rempli vos obligations !
Je suis le docteur Drogon, Lewellyn Drogon, accessoirement sergent-chef du programme « porte des étoiles ». Bienvenue parmi nous ! »

Oui, elle avait réussi parfaitement l'entrainement. Elle avait réussi...elle allait enfin faire partie du programme mais...c'était quoi ce nom ? "Porte des étoiles" est-ce un nom pour un programme ? Ou bien était-ce une blague ? Le programme ne pouvait pas porter un nom de jouer pour enfant ? Enfin ! Un peu de sérieux tout de même !
Même si Julie ne savait encore rien du programme "porte des étoiles" elle était tout de même déjà sceptique...
Un de ses anciens poursuivant se leva et apporta à Julie un dossier contenant tout ce dont il fallait savoir sur le programme "porte des étoiles".

« Dans ce document, tout ce que vous avez besoin de savoir sur ce programme vous est révélé. Désolé pour ma rudesse, mais nous ne choisissons que les meilleurs des meilleurs, ceux qui font la différence quoi qu'il arrive...
Surveillez juste vos nerfs à l'avenir ! »

Julie sourit, elle était donc meilleurs que les autres ? Du moins les autres de sa base....ce n'était pas possible ! C'était impossible de croire que d'où elle venait, elle aurait pu finir ainsi, dans un programme qui porte un nom de jouet pour enfant mais qui, vu son entrainement d'entrée, doit être sérieux et dès plus difficile...cependant, elle était pressés de pouvoir voir à quoi ca ressemblant et ce qui en décousait.
L'entraineur fit un clin d'oeil amical à la jeune femme qui sourit, elle était tout de même contente que ce n'ai était qu'un déguisement, qu'en réalité, il ne soit pas identique à ce qu'il laissait paraitre durant l'entrainement.

Ensuite, le docteur Drogon raccompagna la jeune recrue dans la base. Julie fut comme une petite fille dans un magasin de poupée, elle était admirative et les yeux plein d'étoiles à peine arrivé dans l'ascenseur qui descendait dans la base. Elle allait servir la France ici, elle allait passer la plupart de son temps dans cette base, c'était génial...même si elle n'avait toujours pas ouvert son dossier et qu'elle ignorait encore si cela allait être un programme qu'elle aimerait ou si au contraire elle aurait mieux fait d'échouer l'entrainement.
Julie arriva devant la porte de ses quartiers où le docteur la laissa seule. Elle avait le dossier sous me bras et la main sur la poignée.

quartiers

Spoiler: