DÉCADENCE ÉQUIPE 3 ( JENNY / CHRISTOPHER / RÉMI / RÉMUS )

Pauvre Jenny, ca devait être terrible ! Christopher compatissait vraiment à sa douleur, qu'elle n'avait pu contenir d'ailleurs. Il s'approcha doucement, posa les deux mains sur ces épaules en la regardant d'un air compatissant et se voulant réconfortant. Il ne savait pas quoi faire d'autre pour la consoler. Ils avaient deux minutes, elle avait agit rapidement avec l'homme, mais il ne fallait pas trop traîner. Mais pour l'instant, il cherchait à la consoler avant tout.

Pauvre Jenny...

La porte qui séparait Jenny du reste de l’équipe était relativement fine, ce qui permit à Rémus de tout écouter. Apparemment il y avait plus que deux clés et un homme, surement d’autres petites épreuves. Le scientifique n’arrivait pas à imaginer toute la pression qu’elle devait avoir sur ses épaules. De durs souvenirs du passé, des vies en jeu, d’horribles souffrances en perspective,… depuis longtemps certains hommes auraient déjà pété les plombs. Il attendit une trentaine de secondes puis il l’attendit crier. Ça y est, elle sortait tout ce qu’elle avait sur le cœur, ce qui n’était pas un bon point pour l’homme emprisonné. De longues secondes passèrent puis Jenny sortit. Elle pleurait, tremblait, était complètement désorientée, perdue,… Christopher Scott alla directement la consoler, quant à Rémus il surveilla les environs. Est-ce que le taré avait prévu un coup de grâce, un autre coup salaud pour les tuer ?
Tout en marchant il dit à Jenny :

- Quelque soit le choix que tu as dû faire dans cette salle, c’était pour James et les autres membres du SGC et nous te sommes très reconnaissants. Ce choix a été le bon puisque nous sommes toujours là, à te consoler. Ce que je vais te dire va te paraître dur mais… il faut rester le plus insensible possible, toi tu pleures, le taré est surement en extase… Le malheur des uns fais le bonheur des autres.

Il était temps de passer à la pièce suivante, même si ça allait surement être pire !

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Jenny reconnu évidemment l'homme qui l'avait battu dans sa jeunesse. Elle réalisa qu'elle devait se blesser dangereusement pour le sauver mais le passé revint la hantée. Il s'appelait Gustave et la rage monta en elle. Elle décida de ne pas le sauver, méritant pas de vivre probablement et alla vers la clé de la vengeance sans perdre une seconde.

'' PITIÉÉÉÉÉÉ... c'est douloureux !!! Je veux pas mourir...''

Elle attrapa la clé au bout de la corde sans hésiter et sans qu'elle ne s'en apercoive, elle tira sur la clé faisant aussitôt accélérer le mécanisme de torture. Un cri de terreur se fit entendre alors que Jenny sortit rapidement de la pièce.

'' ARGHHHHHHHHHHHHHHHH ''

Rapidement et en l'espace de quelque seconde, les bras et les jambes de Gustave furent décrochés de son corps et le sang gicla dans tous les sens. Gustave mourut sur le coup et Christopher et Rémus tentèrent de consoler Jenny tremblotante.

Jenny devait reprendre le dessus puis avec l'aide de Christopher et Rémus, ils débarrèrent la porte pour passer a la prochaine salle. Ils virent aussitôt une personne assise par terre et semblant se bercer sur elle-même tout en marmonant.

'' Douce est le son de ma voix... douce est le son de ma voix... douce est le son de ma voix... douce est le son de ma voix... ''

Cette femme semblait traumatisé par quelque chose. Elle était toute repliée sur elle, ses longs cheveux touchant pratiquement ses genoux en basculant. Il n'y avait que cette femme au centre de la pièce et rien d'autre, a part les caméras puis une autre porte avec une serrure.

Jenny était dans un état pitoyable. Il fallait qu'elle arrête de pleurer car elle se doutait que le psychopathe était en train de prendre son pied à la voir dans cet état. Les pauvres garçons essayaient de la consoler comme ils le pouvaient. Jenny du se ressaisir rapidement, car en rentrant dans la pièce suivante, une jeune les "attendait".

La pauvre avait l'air perturbée car elle répétait sans arrêt la même chose. Soit elle avait été traumatisée, soit elle n'avait pas toute sa tête, soit les deux. Jenny s'approcha doucement d'elle et se mit accroupie devant elle. Doucement, elle écarta les mèches qui lui tombaient devant les yeux.

"Bonjour... Vous vous appelez comment ?"

Jenny se tourna vers Christopher et Rémus et les questionna du regard pour savoir si l'un d'entre eux la connaissait. Qu'est ce que ce pervers leur avait encore prévu ???

Une nouvelle salle, une nouvelle épreuve, de nouveaux bobos. Rémus s’attendait à une salle de torture ou à une énorme énigme très compliquée… mais non, une folle. La femme, seule, ne faisait que répéter « Douce est le son de ma voix » . Le scientifique n’aimait pas du tout ça, il ne comprenait rien… Jenny se tourna vers Christopher et Rémus, il comprit directement pourquoi :

- Je ne la connais pas, je ne l’ai jamais vu. Et toi Christopher, elle te dit quelque chose ?

La situation était simple pourtant, mais le fait qu’il y ait ce facteur « humain, vie »le gênait beaucoup. Pendant que Jenny s’occupait de la folle, Rémus fit un tour de la salle, il examina la porte puis les murs. Cette femme était peut-être un leurre, ou une énigme était cachée quelque part…. mais d’un coup il eut une idée :

- Attendez, est-elle humaine ? Ce n’est pas un robot, une hallucination ? On ne connaît pas le champs d'action du malade qui nous surveille.

Cette phrase qu’elle n’arrêtait de répéter lui rappelait un passage du film Marathon Man, avec Dustin Hoffman, lorsque Laurence Olivier répète « c'est sans danger ». Seule différence : il n’avait plus l’impression d’être le téléspectateur enfoncé dans son canapé mais la victime…

Jenny avait retrouvé un peu d'énergie et il purent continuer. Dans cette nouvelle pièce, une femme au sol, Ni Jenny, ni R2mus ne la connaissait, et quand Christopher l'examina à son tour, il ne put que répondre similairement aux autres.

"Non, je ne la connais pas non plus. enfin, je crois."

Il s'accroupit également et parla à son tour à la femme qui était toujours en torpeur. Elle était ou avait été effrayée par quelque chose, mais ils ne voyaient rien de menaçant ou d'horrible dans la pièce.

"Dites, qu'est ce que vous avez vu ? On vous à fait du mal ? Que vous à t-on fait ?"

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Jenny s'était accroupie devant la jeune fille tout comme Christopher. Jenny lui demanda son nom alors que Christopher voulait savoir ce qui la traumatisait pendant que Rémus fit le tour de la salle. La jeune femme se balançait toujours.

''Douce est le son de ma voix... ''

Puis elle releva ses deux mains et ayant Jenny et Christopher a proximité, elle piqua chacun d'eux avec une aiguille en prenant bien soin d'injecter le liquide en criant comme une cinglée.

'' Nonnnnn... laissez-moiiii.... vous NE ME TUEREZ PAS ! VOUS N'ÊTES PAS DE NOTRE MONDE... !!!

Rémus se tourna aussitôt vers ses collègues sans doute surprit par la réaction de la femme. Elle se dirigea fou de rage vers Rémus sans perdre une seconde laissant les deux seringues dans la peau de Chris et Jenny. Elle se prépara a sauter sur Rémus dans les seconde qui allait suivre. Quelle réaction l'équipe allait-elle prendre face a la dame.

Mais quel c... Il ne s'était même pas méfié, vu les conditions de leur exploration, c'était pourtant prévisible ce genre de surprise. En la voyant foncer sur Rémus, Christopher lança et au loin la seringue plantée dans son bras et se releva avec célérité en lui fonçant dessus à son tour, dans le but de la plaquer au sol et de la maintenir pour l'interroger.

"ATTENTION RÉMUS !"

Une fois maitrisée avec l'aie de Rémus, Christopher l'interrogea sans aucune mesure de sympathie ni de ménagement.

"Y'avait quoi dans les seringues ? Pourquoi vous nous avez fait ca ?"

Accroupie près de l'inconnue, Jenny essayait tant bien que mal de lui soutirer des informations. La chose n'allait pas être aisée car Rémus et Christopher ne la connaissait pas. Christopher essayait de la rassurer mais elle répétait sans cesse "doux est le son de ma voix". Alors que Jenny essayait de comprendre de quoi elle parlait, le comportement de l'inconnue changea du tout au tout et elle devint soudainement agressive. Jenny qui allait s'écarter d'elle, sentit comme un picotement au niveau de son bras. Elle baissa les yeux vers la zone touchée et constata qu'une seringue était plantée dans son bras. Jenny leva son regard vers Christopher et elle remarqua avec effroi que lui aussi avait une aiguille plantée dans le bras. Elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que déjà il se jetait sur la femme qui s'approchait dangereusement de Rémus.

"REEEEEEMMMUUUUUUUS !"

Paniquée, Jenny retira l'aiguille et la jeta à travers la pièce. Elle s'assit par terre, remonta ses jambes sous son menton et assista impuissante à la scène. Que venait-elle de leur injecter comme produit ?

Le psychopathe devait bien se marrer devant ses écrans. Tout ce qu'elle avait voulu en acceptant cette mission, c'était de prouver à James qu'il comptait énormément pour elle et tout ce qu'elle récoltait, c'était de la souffrance psychologique et une piqure faite par une folle alliée. Elle savait très bien qu'il fallait qu'elle se batte et que ce n'était que le début mais il était devenu impossible de puiser la force nécessaire pour ce "jeu".

Il ne restait plus qu'à espérer que le produit qu'elle venait de leur injecter et qui coulait dans leurs veines n'avait rien d'un poison mortel.[i]

Dans la famille « Les Dingues » j’ai déjà le père et je veux la fille… Bingo ! Rémus faisait tranquillement le tour de la salle avec son P90, toujours prêt à dégainer. Il se demandait jusqu’où le taré irait pour les avoir… Il eut rapidement la réponse ! Jenny et Christopher essayaient de connaître cette jeune femme, l’aider, comprendre son problème. C’était peut-être une victime délaissée. Mais non, d’un coup elle sembla se réveiller, sortir de son état second pour agresser l’équipe ! Rémus entendit une phrase plutôt inquiétante et Jenny et Christopher crier son prénom. Il se retourna tout se suite, prêt à tirer sur tout ce qui bougeait. La folle courut vers lui mais avant d’appuyer sur la gâchette Christopher la plaqua. Le scientifique, tout en gardant son P90 pointé sur la tête de la folle, lui donna une coup de pied pour la calmer et ainsi aider Christopher. Il fit attention à ne pas se faire mordre ou autres gestes permettant à la drôle de femme de le contaminer. Puis il recula :

- Ouf, j’ai bien fait de garder mon équipement, mon P90 peut nous être très utile ! Je précise que je ne fuis pas, simple mesure de précaution. Nous avons aucune idée ce qu’il y a dans ces seringues, on ne sait pas si c’est contagieux, mortel, ou pire, vous transforme comme cette femme. Je n’ai pas été contaminé, j’ai donc le plus de chance de survivre, d’aider James et les autres. Je ne suis pas médecin mais vous devrez sucer là où elle vous a piqué. Pour les piqures de serpent c’est ce qu’il faut faire.

Si la femme ne répondait aux questions ou essayait toujours de les tuer, Rémus n’aurait aucun scrupule pour lui tirer dans la tête. Ça revenait à tuer une personne, mais pour le scientifique c’était plus une machine à tuer qu’un être humain. En même temps il faisait attention à Jenny et à Christopher, il craignait qu’après cette injection ces derniers deviennent comme la folle… Petite mesure de sécurité.

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La femme qui foncait vers Rémus fut maîtrisé par Christopher alors que Jenny sembla traumatisé de la situation. Quelque chose coulait dans les veines de ces deux terriens et Chris voulait bien savoir ce que cela pouvait être. Rémus était en position de tirer sur la folle dans le cas ou elle agirait dangereusement.

'' Hahahahaha !!! Moi aussi je vous ai eu... moi aussi je vous ai eu... vous m'avez piqué avec vos seringues et maintenant c'est a mon tour !!! ''

Chris et Jenny se sentait bien pour le moment, et voulait sans aucun doute savoir ce qui alla se passer ensuite. Puis la femme regarda Christopher et Jenny dans les yeux chacun leur tour comme quelqu'u qui essayait d'ensorceler sa victime.

'' Vous serez de mon côté...vous serez de mon côté... vous serez de mon côté... écoutez le son de ma douce voix... douce est le son de ma voix... ''

Rémus regarda la situation son arme toujours face a la tête de la femme. Christopher et Jenny semblèrent surpris de la situation et figé par la même occasion. Peut-être Rémus devait-il agir rapidement...

Jenny était devenue complètement flippée. Elle ne savait pas du tout comment réagir et voilà que maintenant, Rémus se tenait à l'écart de Christopher et d'elle comme si ils avaient été contaminés par un virus ou une autre saloperie de ce genre. Seulement, depuis l'injection, Jenny se sentait de plus en plus bizarre. Elle avait l'impression d'être surveillée, épiée. La jeune femme jeta un regard méfiant vers Rémus puis se tourna vers Christopher. Elle s'approcha de lui et lui murmura à l'oreille.

"Je suis sûre qu'il travaille avec le psychopathe. J'ai l'impression qu'il nous mène en bateau depuis un bon moment maintenant."

Jenny regarda Rémus avec un regard méfiant presque noir. Si il était vraiment qui elle pensait, il allait falloir se débarrasser de lui. Sinon, ils risquaient de ne pas s'en sortir vivants tout les deux et dans le cas de Jenny, elle avait plus qu'envie de revoir la lumière du jour. Le regard de Jenny passait de la jeune femme à Rémus. Elle était attentive aux moindres faits et gestes de Rémus. Si jamais il faisait un faux pas, elle n'hésiterait pas à lui sauter dessus et à lui faire vraiment mal. Mais il y avait autre chose de certain. Si Jenny sentait qu'elle devenait totalement folle, elle se tirerait sûrement une balle dans la tête.

Une fois la femme maitrisée, Christopher s'éloigna vers Jenny en regardant la femme d'un air méfiant, cherchant à comprendre ce qu'ils avaient dans les veines. la femme se mit à parler et Christopher compris qu'elle était de son côté. Jenny avait l'air de le comprendre aussi. Jenny était bien son alliée. Mais Rémus affichait un air menaçant, il avait quelque chose d'effrayant. C'est sûr, il n'était pas ce qu'il prétendait être. Il cachait quelque chose à Jenny et Christopher. Christopher répondit à Jenny en chuchotant à son oreille également.

"Je n'ai pas confiance en lui, je lui trouve un regards étrange, et il est le seul à avoir une arme, ce n'est pas une coïncidence."

Christopher tenta de ne pas trop dévisager Rémus pour ne pas l'énerver, étant le seul armé ici. D'ailleurs, Christopher aimerait bien avoir une arme pour pouvoir se défendre en cas d'attaque de celui-ci. Et si il prenait son arme. Il fallait qu'il soit discret et qu'il n'attire pas son attention. Toujours en chuhotant.

"Jenny, il faut qu'on prenne son arme, il est dangereux. Mais il ne faut pas qu'il se doute de quelque chose ou il va nous descendre."

Christopher recula un peu pour ne pas attirer les soupçons de Rémus. il s'asseyait à quelques mètres en faisans mine d'être un peu dans les vapes. Ca lui laissait le temps de réfléchir à cette mascarade. Qui était vraiment Rémus ?

La situation dégénérait complètement. Ce que craignait Rémus arriva ! La folle était en train de mettre Christopher et Jenny de son côté. Un coup de maître du taré pour tuer Rémus et attaquer les autres équipes SG. Rémus hésita à tirer dans la tête de la femme quand cette dernière cria qu’elle avait réussi son coup, il n'osa pas aussi lorsqu'elle répéta " vous serez de mon côté" :

* Et mince ! Le mal est déjà fait, la tuer excitera Christopher et Jenny. Tiens, ils parlent entre eux… s'ils étaient toujours normaux ils auraient réagi par rapport à ce que j’avais dit en prenant mes distances… Ce qu’il y avait dans les seringues est en train d’agir ! Ils perdent la raison ! J’y crois pas, je vais devoir leur tirer dessus. Dis-toi Rémus que c’est pour James et toutes les autres équipes SG. Mais je ne peux pas tuer Jenny et Christopher… sans oublier que la folle peut toujours me sauter dessus. *

L’absence de réponse de Jenny et Christopher et le fait qu’ils parlaient entre eux, étaient suffisant pour que Rémus les voie comme des ennemis, mais comment les neutraliser ? En leur tirant les jambes ! Radicale mais c’était la seule solution… à part la mort. Il fallait d’abord tirer dans la tête de la folle car c’était surement elle la plus dangereuse. Ensuite il fallait viser les jambes de Christopher, vu comment il avait neutralisé la folle il était surement plus dangereux que Jenny. Puis l’archéologue en espérant toujours avoir le temps de tirer dans les jambes et non dans un endroit mortel.
Rémus allait profiter du mode automatique de son P90. Sans retirer son doigt de la gâchette, donc sans s’arrêter de tirer pour être plus rapide, il comptait balayer la salle, décrire une courbe passant par les trois cibles avec son P90. Il surprendrait surement la folle et Christopher, mais Jenny allait peut-être avoir le temps de bouger… Rémus avait peur que cette dernière fonce vers lui et que par simple réflexe d’autodéfense il la blesse mortellement. Plus le temps de réfléchir, il exécuta son plan.

Maître du jeu Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 04/01/2009

Rémus se sentit dans une position très inconfortable et Christopher ainsi que Jenny semblait s'être soudainement mis du côté de la jeune femme. Elle leva alors la main dans les airs et montra qu'elle avait une clé, celle pouvant ouvrir la prochaine porte en éclatant de rire.

'' Tu ne sortiras pas d'ici vivant ... hahahahaha ''

Rémus tira aussitôt la tête de la femme la tuant sur le coup et la clé tomba sur le sol. De son P90 il poursuivit sa séquence de tir pour atteindre tour a tour Christopher et Jenny au niveau des jambes les privant ainsi de marcher. La douleur devait être intense pour ses deux collègue mais Rémus ne voulait pas prendre de chance.

Christopher se glissa jusqu'a la clé au sol et la prit dans ses mains. Jenny vint le rejoindre de peine et de misère et ils fixèrent Rémus d'un regard froid et douloureux. Rémus venait probablement de se trahir devant ses collègues si tel était le cas. La clé, Rémus n'allait sûrement pas la récupérer facilement.

Jenny n'avait pas quitté Rémus des yeux mais la situation empira assez rapidement. La femme qui était de leur côté, hurla qu'il n'allait pas s'en sortir vivant ce qui tira un sourire à Jenny. Malheureusement pour elle et Christopher, les choses ne s'arrangèrent pas du tout en leur faveur. Rémus se montrait maintenant très méfiant vis à vis de ses deux coéquipiers. Juste avant de se faire tuer, la folle avait brandit une clef, sûrement la clef de la sortie. Mais elle n'eut pas le temps de dire quoique ce soit car Rémus lui tira une balle dans la tête. Jenny comprit immédiatement ce qu'il allait faire au sujet de Chris et d'elle. Sa réaction ne se fit pas attendre, il tira dans les jambes du scientifique et de la jeune femme.

Une douleur fulgurante saisit Jenny au niveau de ses jambes et la jeune femme s'écroula sur le sol. Chris, lui se glissa vers la clef et s'en empara avant Rémus. Jennys se glissa près de Christopher et lança un regard noir à Rémus. Si il voulait cette clef, il allait devoir les tuer. Il était hors de question qu'ils le laissent s'emparer de la clef aussi facilement.

Ce que Rémus inspirait à Christopher se révéla des plus exacte. Il tua la femme de sang froid et ne se contenta pas de ce geste. Il tire également deux balles. Chacun la sienne. L'enfoiré, il ne va pas s'en tirer comme ça !
Christopher plongea en avant difficilement et en tirant quelques cris de douleur, mais réussi à s'emparer de la clé que la femme avait laissé tomber en mourant. Il se redressa tant bien que mal et se positionna bien devant Jenny. Il tendit la clé à Jenny et la protégea de son corps.

"Tu n'aura pas cette clé pour toi sel Rémus. Tu nous à bien trahis, et tu n'as pas mis de temps. Mais tu aurait pu éviter de nous faire souffrir et nous tuer directement, tu es vraiment sadique et sa appuie notre sentiment que tu est avec ce fou !"

Christopher tenterait d'arrêter les balles pour protéger Jenny et quelle puisse garder la clé. Il se jetterait sur Rémus si l'occasion se présenter.

C’était de pire en pire. Rémus pensait que Christopher et Jenny redeviendraient normaux une fois la folle… tuée… Mais non. Lui qui espérait qu’ils récupèrent leur esprit pour ensuite les ramener au SGC ! Blessés, mais toujours vivants ! Le scientifique savait très bien ce qu’il lui restait à faire : tuer Christopher et Jenny, mais ça allait être extrêmement difficile !

* Ils ne sont plus eux, ils ont perdu la raison, ne savent pas ce qu’ils font et représentent un danger pour toutes les équipes SG et tous les otages… ça ne peut pas se finir comme ça, je ne peux pas les tuer. Rah… ~~merde, merde et merde~~ ! Le taré a superbement bien préparé son coup. *

Le rythme cardiaque de Rémus accélérait, son regard n’arrêtait pas de voyager entre Christopher et Jenny puis il se dit que c’était peut-être lui le fou. Même Christopher l'accusa de travailler avec le taré :

* Et si c’était moi le fou, le danger pour toutes les autres équipes SG. Si c’était le cas… ben bravo le taré, parce que j’ai blessé deux personnes ! Mais non, ILS ont été PIQUES, pas MOI. *

Rémus, ne savant pas quoi faire, gardait toujours ses distances, il était sûr de rien. Tués des êtres humains ! Même s’ils étaient fous et dangereux ça restait très difficile ! Tuer ou se suicider, aider les autres équipes SG ou fuir par la mort ? Que faire dans une telle situation ? Il chercha même du regard s’il n’y avait pas un double de la clé quelque part, mais non. Après plusieurs secondes de réflexions il réalisa une bonne fois pour toute qu’il fallait abréger les souffrances des deux fous et sauver les autres équipes SG. Ce fut donc à contre cœurs et avec la folle envie de se suicider qu’il tira sur Christopher et Jenny.

Maintenant que Rémus avait tué la femme, Jenny était de plus en plus persuadée que celui-ci avait tout d'un ennemi. Pourquoi avait il fallut qu'elle laisse son équipement à l'entrée ? Elle aurait moins faire quelque chose contre ce Rémus. Malheureusement, Jenny comprit assez vite ce qu'allait faire Rémus. Christopher lui tendit la clé pour qu'elle la garde. Ce que fut Jenny. Elle plaça la clé contre son coeur, comme si elle tenait dans ses mains un trésor. Elle en avait besoin pour retrouver James et elle n'allait pas la céder aussi facilement.

Mais la jeune femme savait très bien qu'ils n'allaient pas s'en tirer et que l'aventure s'arrêtait maintenant pour Christopher et elle. Rémus ne tarda pas à braquer son arme sur eux et avant même qu'elle ait eut le temps de dire quoi que ce soit, leur ennemi fit feu. Les balles touchèrent d'abord Christopher avant de l'atteindre à elle. Sans un mot, Jenny s'écroula sur le sol. Elle baissa ses yeux sur son débardeur qui commençait à se teinter de rouge. Elle tendit la main qui ne tenait pas la clef à Christopher puis leva un regard plein de pitié vers Rémus.

"Pourquoi ..."

Jenny tomba sur le sol, les battements de son coeur ralentissaient dangereusement et elle sentait le froid commencer à l'envahir. Elle ferma les yeux sans pour autant abandonner la clé. Dommage, elle aurait aimé être là pour revoir James sain et sauf...

Maître du jeu Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 04/01/2009

Voila que Rémus venait de tuer ses collègues du SGC, il n'avait peut-être pas vraiment le choix ou c'est lui qui commençait réellement a devenir fou. Mais tout ca n'avait plus aucune importance maintenant. Il prit la clé au pied de ses coéquipiers avant de franchir la prochaine porte.

Il y avait une banderole avec une inscription au dessus de deux bocaux.

'' Une main c'est bien assez ''

Il y avait deux bocaux avec un espace assez grand pour y insérer la main. Au dessus du bocal était placé une autre paroi probablement indestructible pour éviter que les personnes utilisent leurs armes. Dans les deux bocaux, il y avait une petite boite en verre pour protéger une clé qui était dans un liquide transparent. Donc il fallait deux clés dans chacune des boîtes.

Rémus tenta de déposer un petit objet anodin dans l'espace du premier bocal pour voir ce que c'était ce liquide. L'objet se désintégra aussitôt. Il s'agissait probablement d'acide et malheureusement pour Rémus il était seul et aurait besoin d'utiliser une main dans un bocal et l'autre main dans le deuxième bocal... tout un dilemme maintenant qu'il est seul.

Rémus venait de tuer deux membres du SGC, ce qui revenait à rendre triste des familles, des amis, et plein d'autres personnes! Tant de tristesse à cause de lui, simple petit scientifique du SGC. Rémus, avant de prendre la clé, se mit à genoux puis pleura. Il faisait surement plaisir au taré, mais peu importait, c’en était trop, Rémus avait besoin d’extérioriser ses émotions. Il n’arrivait plus à se concentrer sur la mission, James Tallinder était relégué au rang de simple souvenir sans importance. Il regardait bêtement ses larmes tomber sur le sol tout en réfléchissant à ce qu’il venait de faire.

* Deux membres du SGC, deux humains, deux êtres humains, humains… Qui suis-je pour décider du jour de leur mort, qui suis-je ? J’ai du sang sur les mains maintenant, et ce sang me laissera une trace à vie. Oh mon Dieu, je ne suis qu’un monstre. *

Rémus continua de réfléchir pendant plusieurs minutes, puis il pensa au suicide. Manière simple et rapide d’en finir avec tout ça, une manière de ne plus souffrir, de se libérer de ce poids que représentaient youtes ses actions du passé, du présent et du futur. Il continuait de pleurer, tournait la tête dans tous les sens en évitant de regarder les cadavres. D’un coup il mit sa tête entre ses mains puis cria de toutes ses forces. C’était une horrible torture mentale ! Jamais il n’aurait imaginé subir ça un jour, puis il réfléchit aux militaires, ces hommes qui voyaient tous les jours des camarades laisser leur vie au front, toutes ses personnes qui n’avaient rien de plus ou de moins mais dont la vie a été écourtée. Les humains créent et détruisent la vie, passent leur temps à mettre au monde d’autres humains qui créeront des armes pour tuer d’autres personnes. Cette espèce se fait constamment un hara-kiri. Au bout d'une vingtaine de minutes Rémus se calma en se disant qu’il devait continuer, aller le plus loin possible pour que le sacrifice de Jenny et de Christopher ne soit pas inutile. Ils sont venus pour une mission et Rémus se devait de survivre pour honorer leur mémoire.

Rémus se leva lentement puis pris la clé. Avant de faire face à une nouvelle épreuve il recouvrit le visage de Jenny et de Christopher. Dans l’autre salle se trouvaient deux bocaux remplis d’acide. Dans chaque bocal, était immergé dans l’acide une petite boite contenant une clé. Il devait récupérer deux clés pour sortir. Rémus tourna autour tout en se demandant comment résoudre cette énième énigme. Finalement il trouva un truc bête à faire, prendre les bocaux et verser par terre l’acide pour pouvoir tranquillement sortir les deux boîtes. S’il voulait survivre il devait absolument garder ses mains intactes.

Il prit le premier bocal et versa tout l’acide dans un coin de la salle. Il évita tout contact avec l’horrible liquide puis fit tomber par le trou réservé à ses mains la précieuse boîte. Rémus évita de la toucher, donc ne l'attrapa pas, il pouvait rester de l’acide sur les parois. Le scientifique remarqua que les bocaux étaient protégés contre les armes à feu, mais pas les petites boîtes apparemment. Il prit son PAMAS puis visa un coin de la boîte. Il voulait casser la boîte sans abimer son contenu… faire une ouverture pour prendre la clé sans toucher la paroi extérieure. Si ça marchait, il allait faire la même chose pour récupérer la seconde clé.

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Rémus analysa la situation qui se présentait devant lui. Que faire pour éviter de mettre ses mains dans l'acide. Il pensa aussitôt a une solution, soit de verser les bocaux d'acide dans un coin et tout faire pour éviter de toucher quelque paroi que se soit. Il pouvait par la suite tirer sur les boîtes et ainsi libérer les clés.

Il versa le premier bocal dans un coin de la pièce. Puis le temps de prendre son arme, l'acide grugea le sol a une vitesse folle sous le regard grandissant de Rémus qui devait se demander s'il avait prit la bonne décision. Une partie du plancher disparut sous le contact de l'acide et avant même que Rémus n'ait le temps de bouger, la petite boîte avec la clé tomba a un étage inférieur.

Il restait toujours le deuxième bocal de disponible. Le dilemme devait être grand... peut-être Rémus pourrait faire de même avec le deuxième bac d'acide pour élargir le trou dans le plancher et ainsi pouvoir descendre au niveau inférieur sans savoir ce qui s'y trouve. Ou encore commencer par récupérer la deuxième clé a main nu pour en obtenir au moins une. Si Rémus voulait obtenir cette deuxième clé, il n'aurait pas le choix de toucher a de l'acide vu la situation et la vitesse a laquelle le produit agit.

Rémus vida le premier flacon et laissa la clé tomber. L’acide rongea le sol à une vitesse folle! Très rapidement un trou se forma dans le plancher, pile de la même forme que la flaque d’acide qu’avait déposée le scientifique. Il y eut un léger « schhhh », un peu de fumé et voilà le sol troué comme par magie ! La fameuse petite clé tomba d’un étage, ce qui pouvait embêter Rémus, mais il resta immobile sur le moment, pas le moindre signe d’énervement ou d’inquiétude. Il hocha de la tête puis se tourna vers le second flacon en pensant :

*Mais c’est génial ! Vu comment ça a agi sur le sol, ça peut facilement ronger la serrure de la porte et même les portes des autres salles. Bon allez, qui ne rien n’a rien, faut avancer. *

Rémus prit lentement le second flacon en faisant attention à ne pas verser la moindre goute d’acide puis se rapprocha de la porte. Il regarda où se trouvait la serrure et comment il valait mieux asperger l’acide. Si la serrure était faite pour résister à cet horrible liquide Rémus essayerai les gonds, puis la partie du mur sur laquelle faisait pression la serrure. Les choses les plus simples étaient souvent les meilleurs. Il prépara son geste puis aspergea en toute petite quantité la serrure. Il voulait garder le reste pour les autres portes. Sans le savoir le taré lui avait peut-être donné l'outil qui le mènerait à la victoire.

* Cette acide est tellement puissant qu’il rongerait les tubes à essai que j’ai dans mon sac. Dommage, j’aurai bien aimé l’étudier, surement une arme redoutable contre les goa'ulds et les autres méchants de la galaxie.*

Maître du jeu Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 04/01/2009

Rémus sembla surprit de la vitesse a laquelle l'acide agissait. C'était vraiment surprenant de voir comment cela réagissait. Heureusement qu'il n'avait pas mis ses mains dans le bac sinon, c'est a coup sûr qu'il perdait l'usage de ses deux mains. Il eut la brillante idée de verser avec attention le contenu de l'acide sur l'autre porte pour tenter de la faire fondre. Difficile de bien l'appliquer sur la serrure et il dut tenter de verser sur les pentures aussi. Le tout sembla fonctionner car tout fonda et se désagrégea très rapidement.

La porte était devenu tellement mal en point qu'elle s'ouvrit d'elle-même. Dès qu'il entra dans la salle suivante, il vit dans le fond de la salle une femme enfermée dans une cellule. Elle devait être assez âgée et une cassette au nom de Rémus traînait par terre. Il se dépêcha de l'écouter.

'' Bonjour Rémus, dans la vie, tout finit par se savoir et comme tu te rappelle sûrement, dans ta jeunesse, tu as eu une aventure avec une professeure. Malheureusement pour elle, l'adultère est un péché et elle doit maintenant payer de sa vie, sauf si tu veux en décider autrement. Tu auras deux minutes pour la sortir de ce pétrin, mais comme quelqu'un doit payer, si tu la sauves, se ne sera pas sans sacrifice. Cette cellule est extrêmement résistante alors pas la peine de gaspiller tes balles. Comme tu peux le voir, elle est couchée sur cette table a environ deux pieds du sol. Regarde ce qu'il y a dans le fond de la cellule, plein de belle prise de courant. Dans quelques seconde, l'eau va s'écouler du plafond tombant dans le fond de la cellule et tu sais ce que fait de l'électricité avec de l'eau ? Tu le verras dans deux minutes quand mademoiselle en sera aspergé mouhahahaha... Pour la sauver, tu vois dans la salle sur le mur a côté de la cellule, il y a un bac et une balance. Le bac fera tomber tous tes articles au sous-sol, donc tu ne pourras plus les récupérer. Elle a fait de l'adultère, donc cela ne te dérangera pas de te mettre nu devant elle pour la sauver. Glisse tout ce que tu as sur toi dans le bac et embarque sur la balance, cela fera arrêter le niveau d'eau de monter...n'oublie pas que je te vois par caméra et que j'ouvrirai la porte de la cellule une fois que je verrai que tu es complètement mis a nu que le jeu commence !!!''

L'eau commenca aussitôt a s'écouler dans la cellule, pas le temps d'analyser la situation. Il fallait que Rémus se débarasse de tout immédiatement ou adieu la professeure.

Jenny ouvrit les yeux d'un seul coup. Elle jeta un coup d'oeil dans toute la pièce. Elle mit quelques secondes avant de réaliser où elle se trouvait. Par contre, elle ne comprit pas pourquoi elle venait de se réveiller étant donné qu'elle avait le souvenir de Rémus lui tirant dessus. Machinalement, Jenny passa un doigt sur son visage et elle constata que celui-ci était presque couvert de sang. Lentement, Jenny se leva. Il lui fallut un petit temps de réadaptation car ses jambes tremblaient et elle se sentait fatiguée.

Jenny se tourna vers Christopher, qui venait lui aussi de se lever et elle le regarda avec un regard interrogateur.

"Il vient de se passer quoi là ? On devrait être mort normalement.... Qu'est ce qu'il s'est passé pour qu'on soit couvert de sang ?"

Tout en parlant, Jenny passait ses mains sur le pantalon de son uniforme comme si elle espérait que le sang s'en irait de ses mains. La jeune femme était complètement perdue et elle ne savait pas du tout quoi penser de la situation. Elle eut alors idée de retrouver Rémus pour lui montrer qu'ils allaient beaucoup mieux et qu'ils étaient en vie.

"Il faut trouver Rémus. Il doit savoir qu'on est vivant."

Une chose était sûre, Jenny se sentait plus forte qu'à l'origine.