Tous débouchèrent sur une terrasse naturelle qui donnait une vue d’ensemble sur une vaste cuvette de verdure et au loin il y avait un lac bordé des les fameuses ruines pour lesquelles l’équipe était la.

Ils pouvaient remarquer un chemin sinueux s’enfonçant à travers cet écrin qui ressemblait à la jungle terrienne et abritait une flore variée à l’abri du vent mais le plus surprenant était le bruissement de la faune provenant d’une multitude d’oiseaux qui s’envolaient à l’approche des membres.

Après une vingtaine de minutes, les ruines étaient devant eux, elles avaient un style moyenâgeux et il n’y avait plus que quelques mètres à faire pour arriver dans une cour donnant sur ce qui devait être d’anciennes fortifications.

Spoiler:

Lorsque l’équipe décida de s’en approcher, tout changea pour reprendre vie, les ruines n’étaient plus, à la place la construction était entière et surtout un homme d’une quarantaine d’années venait tranquillement vers SG9 sans montrer aucun signe de peur ou d’agressivité.

Spoiler:

« Vous n’êtes pas d’ici, vous avez réussi à arriver jusque la, ce n’est pas possible, seriez-vous aussi des descendants de nos sages ancêtres ? Venez avec moi »

Tout excité, il emmena l’équipe pour passer la grande porte d’entrée et parla fort en direction de la population qui vaquait à ses occupations :

« Mes amis, vous pouvez vous montrer, est-ce une façon d’accueillir nos frères ? »

Spoiler:

Des femmes, des enfants et de hommes dans un premier temps surpris vinrent se masser à quelques mètres derrière celui qui avait accueillit SG9 avant qu’une autre voix les fasse se disperser rapidement :

« Qu’est-ce qu’il se passe ? Des visiteurs !? Impossible… Qui êtes-vous étrangers ? »

Le ton changeait du premier bonhomme qui lui aussi était parti comme tout le monde mais passait légèrement la tête par une porte pour voir, ce nouvel individu aux cheveux gris était beaucoup moins amical et semblait en imposer aux autres.

Edit pour remettre un lien valide pour la troisième image

Alors que le groupe venait enfin d’être réuni, Raphaël s’inquiétait de na pas trouver d’issu de secours. Où aller ? Désormais, ils étaient tous coincés dans cette sinistre gorge.

Mais ce fut Kevin qui trouva une solution au problème, après les avoir causé, il les résolvait maintenant. Il trouva un passage à même la roche, et Raphaël fut bien surpris, car il avait passé les dernières minutes à épier les moindres recoins de ce lieu à la recherche d’un passage, et Kevin arrivait à peine qu’il en trouvait un. Heureux de savoir que lui et son groupe n’était plus coincé, Raphaël déposa sa main délicatement sur l’épaule du scientifique, et dit, tout sourire :

- Excusez-moi pour mon comportement de tout à l’heure, quoique vous ayez vu, si c’est cela qui vous a permis de trouver ce passage, alors vous n’êtes pas fou. Merci beaucoup, on ne mourra pas comme des rats ici au moins !

Raphaël reprit le pas, en prenant le passage, en tête de file, arme à la main. Il sentait que l’atmosphère se détendait au sein de l’équipe. Le passage menait vers ce qui ressemblait à une jungle, d’ailleurs, à l’aide de ses jumelles, Raphaël pouvait voir des oiseaux s’envoler. L’infiltrateur dit alors :

- Bon, on reste prudent, nous ne savons pas ce qui se trouve dans cette jungle, alors on reste bien groupé.

L’équipe SG ne rencontra aucun problème dans la forêt, celle-ci semblait paisible, il y avait peut-être des animaux dangereux, mais les hommes n’en rencontrèrent pas. Après plusieurs minutes de marches, ils arrivèrent enfin aux ruines tant attendues. La vie n’était pas présente en ces lieux.

Mais lorsqu’ils s’avancèrent, on aurait dit que tout était redevenu vivant, était-ce une illusion ?

Raphaël fut tout d’abord surpris, mais il n’eut pas le temps de réfléchir sur les évènements car déjà un homme venait les accueillir, d’ailleurs celui-ci était tout excité à leur venu, et s’empressa de les présenter au reste de la population.

Comment pouvait-il il y avoir tant de vie ici, sans que lui et son groupe l’ait su à l’avance ?

C’est là qu’un homme aux cheveux grisâtres tonna :

« Qu’est-ce qu’il se passe ? Des visiteurs !? Impossible… Qui êtes-vous étrangers ? »

Raphaël comprenait le désarroi de ce peuple, et dit calmement sans en dire trop sur lui et les siens :

- Veuillez bien excusez notre venue à l’improviste. Ne vous inquiétez pas, nous sommes pacifistes, nous venons d’une autre planète, qui s’appelle la Terre. Nous ne sommes que des explorateurs.

Puis Raphaël se tourna discrètement vers Anhim et dit :

- Essayez de savoir s’ils ont un lien quelconque avec les goa’uld…

(HRP : désolé pour ce rp un peu court mais je prends l'avion dans... 1 heure... Je serais inactif pendant une semaine)


Samuel vit les autres membres du groupe et ne tarda pas à les rattraper. Il restait en dehors des discussions et se contentait de fermer la marche en mâchant un chewing-gum. Ils arrivèrent alors en vue d'une trouée, visiblement de la jungle. Sam déclara, non sans cynisme envers Raphaël :

« On se croirait en Colombie, ça rappelle des souvenirs... »

Suivant l'ordre que lui intima le caporal, Sam se rapprocha du reste de l'équipe, tout en prenant soin de balayer son champ de vision, afin de déceler quelque créature dangereuse. Il n'en trouva aucune et se contenta de marcher sans difficulté majeure dans ce bourbier.

Les ruines leur faisaient dorénavant face, et elles n'étaient pas reluisantes. Seules quelques tours décharnées siégeaient tant bien que mal dans la cour où la nature avait repris ses droits.

« Elles doivent dater d'il y a longtemps... »

Soudain, tout parût vraiment neuf, comme si l'illusion s'était évaporée d'un coup, sans prévenir, la végétation disparut en quantité, et les vieilles bâtisses semblaient s'être spontanément reconstruites. Sam laissa échapper un juron de stupéfaction et il leva son arme, croyant être l'objet d'une distraction quelconque. Un villageois arriva alors et commença à leur souhaiter la bienvenue. Contrairement à Raphaël, Samuel campait sur ses positions, ne sachant que penser. Il jugeait en tous cas la réaction du caporal trop peu suspicieuse, mais c'était peut-être un leurre. Il baissa son arme en voyant tous les habitants arriver, et glissa à ses compagnons :

« On fait quoi, maintenant ? »

L'arrivée du scientifique et de l'autre militaire mis l'archéologue en désarrois, la seul chance qu'il avait pu voire afin d'échapper à tout ceci venait de partir en fumée. Lui qui avait espérer intérieurement que les deux ne trouvent pas le chemin et annonces les deux perdus, laissant alors place à des vrais opérations de sauvetage. Mais non, au lieu ils se retrouvaient maintenant tout les quatre dans ce fichu tunnel qui ne finissait jamais. Il tint quand même son apparence et accueilli les deux chaleureusement, quand même heureux d'avoir un peu plus de compagnie, sachant ce que cela impliquait.

Ils n'avaient pas patienté bien longtemps avant de recommencer à marcher, repartant dans la boucle infernale. Je jure, si jamais je sors d'ici je met une affiche devant la grotte. C'est alors que l'idée sauta dans sa tête, et si l'avertissement était déjà en place mais ils n'avaient pas pu le lire? Est-ce que la plaque à l'entrée était une mise en garde? Si c'en était le cas, l'archéologue ne s'en sentait que plus mal.

Cependant il n'eut plus le luxe d'y songer car le docteur Synes venait de partir de nouveau de son côté, longeant les parois rocheuses. À la grande surprise de l'archéologue, le mur qui se trouvait devant le scientifique se volatilisa, disparu tout simplement, comme si il n'avait jamais été la. Il en restait hébété, comment était-ce possible? Lui et le caporal avait chercher tout les recoins et n'avaient vu aucune manivelle ou dalle secrète. En tout cas là tu t'en fait mettre à ta place mon pauvre.

Avec un mélange de curiosité, de gratitude et peut-être un peu de suspicion, il sourit au scientifique, quand même heureux de sortir de là.

Suivant le groupe il vit s'étendre devant eux une jungle ou vivait de toute évidence un faune abondante, mais faute d'entendre des rugissement bestiaux, Anhim ne songea même pas à des dangers possibles. Il n'avait plus qu'une envie, rejoindre les ruines et faire son travail. Il s'était déjà passer beaucoup trop de choses à son goût, et du travail pure et simple lui ferait du bien.

Quand enfin ils sortirent de la jungle sans aucune embûches ou problèmes quel qu'ils soient, ils eurent enfin les ruines en vue. Ah! De mieux en mieux. Bien qu'il aie vu que les ruines étaient de ressemblance médiéval, cela ne rabaissa pas son moral; il trouverait bien quelque chose à faire.

Alors que l'équipe prit quelques pas de plus, la vision devint un peu trouble et tout à coup tout parut différent, plus... vivant. Oui c'était bien cela, tout était redevenu vivant, ce qui avait été ruine il n'y a qu'une seconde, était maintenant citée bien vivante. J'ai déjà entendu une de ville tombée en ruine, mais une en sortir de ruine comme ça...

Avant qu'il ne puisse plus y penser il entendit déjà quelqu'un les appeler. Autant qu'il comprenait les mots individuels de la personne, il était in fichu de forcer son cerveau à fonctionner correctement et à faire sens des mots. Ce qu'il voyait était tout bonnement impossible, il ne pouvait pas avoir de personnes ici, non ceci n'était tout simplement pas possible.

Tout à coup un autre individu leurs adressa la parole, et cette fois çi il comprit parfaitement. Cet homme avait peur et devait être aussi perdu qu'eux. Heureusement, le caporal prit la parole, tentant de les rassurer, de leurs assurer de leurs statu d'explorateurs. Alors le chef du groupe se tourna vers Anhim et lui demanda de se rendre utile. Après un court instant d'hésitation l'archéologue hocha la tête et remit son sac droit sur ses épaules.

Il jeta un regard sur le rassemblement de personnes qui commençait vraiment à devenir impressionnant pour une ville qui devait être une ruine. Sur ce il fit quelques pas en arrière et partit sur sa droite, là ou il semblait avoir un édifice relativement important. Il s'attendait à tout moment d'entendre quelqu'un beugler après lui afin de revenir mais n'entendit rien.

Devant lui se dressait une des plus petites tours, sortant de l'arrière d'une bâtisse. Bon alors ou je me dirige vers la fonderie et j'ai l'air d'un con, ou alors je me dirige vers une sorte d'église... C'est donc ainsi qu'il avança vers le bâtiment choisi au semi-hasard, espérant ne pas se planter trop grossièrement.

Anhim avait échappé à la surveillance de celui qui venait d’écouter la réponse de Raphaël, l’archéologue pouvait voir la même écriture que celle de la plaque à l’entrée du défilé, gravée dans la pierre au dessus de l’encadrement des portes sans parvenir à traduire le moindre mot, ce qui pouvait être frustrant et augmenter sa curiosité au point de s’approcher du bâtiment de droite et de pouvoir observer l’intérieur.

Ni une forge, ni une église, ce lieu avait l’air de ressembler à une salle à manger collective avec le strict minimum digne du moyen âge dont une grande cheminée où le feu crépitait pour chauffer un chaudron qu’une femme remplissait d’eau et de ce qui devait être des légumes du coin, d’ailleurs c’était tout ce que Anhim pourrait voir car l’homme allait s’intéresser à son cas après celui du leader :

« Si vous avez réussi à passer l’épreuve de pureté de l’âme, c’est que nos ancêtres en ont décidés ainsi, pourtant vous ne me ferez pas croire que vous êtes des pacifistes, vos âmes sont sales des meurtres que vous commettez pour parvenir à la non-violence, n’y voyez-vous pas une erreur dans votre raisonnement… Et ce que vous portez, des armes qui donnent la mort, est-ce votre façon d’explorer pacifiquement ? »

Il écoutait la réponse que Raphaël pouvait donner en désapprouvant par ses mouvements de la tête et sans même se retourner, l’homme qui ne pouvait savoir ce que faisait l’archéologue avait bien remarqué l’absence d’un des membres de l’équipe :

« Je ne comprends pas votre logique mais votre ami semble fortement intéressé par ce que prépare ma femme, vous pourrez prendre le repas avec nous mais après vous partirez, vous n’avez rien à faire dans le sanctuaire des ancêtres, je suppose que ce sont eux qui vous ont envoyés pour nous tester depuis que certains ont quittés notre communauté… Veuillez poser vos armes sur ce carré de paille et me suivre ou alors partez et ne revenez jamais ! »

[HRP: Desolé pour le retard!]


Après que Kevin eut trouvé le passage, Raphaël s'excusa pour son comportement de tout à l'heure tout en souriant puis Anhim lui sourit.
Il était plutôt content d'avoir trouvé la sortir, ses relations avec le reste de l'équipe depuis l'arrivée sur cette planète n'étaient pas très joyeuses.
Il sortir en dernier et quand il arriva devant ce paysage verdoyant, où la végétation avait le dessus et où on pouvait apercevoir des ruines du style moyenâgeuses, Kevin fut surpris, ce qu'il y avait devant la porte était si magnifique qu'il n'immaginait pas tomber sur un endroit aussi désordonné.
*C'est pas la même chose qu'à l'arrivée, et puis ces ruines doivent sans doute avoir été habité par le peuple de Kagan.*

Kevin se contenta de rester silencieux quand soudain, les ruines se transformèrent en batiment bien debout, un homme s'approcha de l'équipe et leur parla. Anhim lui était partit de son côté mais Kevin n'y prêta pas attention. Raphaël lui essayait de faire comprendre à cet homme qu'ils étaient pacifistes, mais l'homme désaprouvait apparemment leurs méthodes.
L'homme proposa ensuite de prendre le repas avec eux puis de partir ou sinon de partir et de ne plus revenir. Puis il dit ensuite que leurs ancêtres les avaient envoyés pour les tester depuis que certains ont été bannis se leur communauté. Ceci frappa Kevin, il était maintenat sur et certain que Kagan ne risquerait pas d'être une hallucination, il se rappela de ce qu'il lui avait dit et demanda à l'homme:

"Dites-moi, ceux que vous avez bannis, les avez vous bannis parce qu'ils voulaient aider votre peuple en voulant affronter les Goa'ulds?"

Kevin esperait que l'homme ne s'énerverait pas, bien que sa question il en connaissait déjà la réponse.

Raphaël attendait une réponse du vieil homme. Il savait que la première impression qu’il donnerait serait sans doute la plus importante, alors autant ne pas se montrer sous son plus mauvais jour. Celui qui devait être le chef de ce peuple déclara :

« Si vous avez réussi à passer l’épreuve de pureté de l’âme, c’est que nos ancêtres en ont décidés ainsi, pourtant vous ne me ferez pas croire que vous êtes des pacifistes, vos âmes sont sales des meurtres que vous commettez pour parvenir à la non-violence, n’y voyez-vous pas une erreur dans votre raisonnement… Et ce que vous portez, des armes qui donnent la mort, est-ce votre façon d’explorer pacifiquement ? »

*Charmant…*, pensa Raphaël, qui à ces dires, répliqua poliment :

- Je dois juste vous précisez que dans certaines circonstances, votre vie se joue sur un choix prépondérant, c’est soit vous, soit votre ennemi, et si vous tenez à la vie, alors le choix n’est pas difficile. Les armes ne nous servent en aucun cas à attaquer, mais plutôt à nous défendre, pour protéger notre peuple.

Raphaël sentait que l’homme se méfiait de lui et de son groupe, les armes ne lui plaisaient guère, peut-être a-t-il été en contact avec la guerre, sous la forme des goa’ulds ? Qui sait ? L’homme reprit par une remarque à l'encontre d'Anhim qui s'était rapproché d'une des maisons, et proposa à l'équipe de venir dîner chez lui, pour parler, après qu'ils aient déposer leurs armes.

Raphaël n’avait même pas remarqué Anhim qui s’était déjà aventuré un peu plus loin, observant une écriture ressemblant à celle qu’ils avaient vu précédemment. Puis le chef de groupe se reprit, et en remercia leur hôte :

- Au nom de toute mon équipe, nous vous sommes reconnaissants pour votre accueil. Merci beaucoup.

Puis déposant ses armes, il dit au reste du groupe :

- Faites de même, posez vos armes, je crois qu’on a rien à craindre pour le moment.

Anhim continuait à avancer, ce demandant ce qu'il allait trouver quand il sentit une odeur venir de la bâtisse. Ce n'était ni de la fonte, du métal ou des cierges, ce qui lui montait aux narines avait plus un arôme d'herbes et d'épices légères. Une cuisine? Eh bien, heureusement que je ne pari pas... Quelques autres pas confirmèrent sa pensée quand il vit une femme penché au dessus d'un chaudron.

Loin d'avoir satisfait sa curiosité, il continua à avancer quand il vit des inscriptions sur le mur près de lui. Il ne lui fallu qu'un instant afin de les reconnaître, elles avaient beaux être différentes, le style était le même que la tablette avant le tunnel. Les personnes ici pourraient donc comprendre cette langue...

Un bruit métallique se produit non loin de lui et l'archéologue se retourna afin de voire ce qui s'était produit. Il vit que la femme qui faisait la cuisine un instant plus tôt l'avait aperçu et le regardait. Après un regard rapide autours de lui afin de s'assurer que personne ne l'interdisait quoi que ce soit, il fit quelques pas vers l'avant.

-Bonjour... je m'appelle Anhim, je suis avec eux. À ces mots il se tourna et désigna le reste de son équipe. C'est alors qu'il vit que les trois étaient en train de poser leurs armes à terre, sans doute en preuve de bonne fois. Il regarda de nouveau la femme et vit que celle-ci avait posé son regard sur l'arme qu'il portait. Il se demanda un moment si il devait se débarrasser de son arme, mais ou la mettrait-il? Il finit par choisir une table à côté de lui, et y posa son pistolet.

Il posa de nouveau son regard sur la femme qui n'avait toujours pas répondu. Après un moment d'hésitation, il repris la parole.

-Cette écriture dehors, sur le mur; pouvez vous la comprendre?

En attendant un développement, il réalisa qu'il n'avait pas songé un instant à la possibilité qu'elle ne comprenne pas le français. Et si ils étaient tombé au milieu d'un peuple qui n'avait aucune langue similaire à la leurs, comment feraient-ils?

Aux explications du leader, l’homme resta perplexe un instant en gardant son air froid puis répondit :

« Vous avez peur de mourir, voila l’énorme différence entre vous et nous, la mort n’est pas une fin, il s’agit juste d’un passage, d’une étape mais pour cela la violence est proscrite par nos ancêtres, la ruse est parfois suffisante pour que l’ennemi s’en aille, cela aurait du être votre cas même si vous ne vous dites pas nos ennemis, jamais vous n’auriez du pouvoir passer la protection de notre refuge, au pire le défilé aurait du vous reconduire à son entrée avec l’impression qu’il ne fallait pas rester sur cette planète »

Les trois membres déposèrent toutes leurs armes à l’endroit indiqué pendant qu’Anhim faisait de même en posant son pistolet sur une table près de lui alors la femme s’avança sans le moindre signe de crainte de cet inconnu, elle avait quelques rides et cheveux blancs qui pouvait lui donner un âge proche de la cinquantaine d’années.

« C’est notre langue ancestrale mais reprenez l’objet que vous venez de déposer, je n’en veux pas dans ces murs, allez vite rejoindre vos amis et faire comme eux, il ne manquerait plus que mon époux voit cela pour vous demander de partir, il n’est pas méchant mais ses responsabilités l’on conduit à faire des choses qu’il regrette alors s’il vous plait, ne ravivez pas ces mauvais moments »

Ainsi l’archéologue s’exécuta et rejoint ses coéquipiers dans la cour pour lui aussi déposer son arme avec les autres qui disparurent dans un flash lumineux d’une blancheur extrême, d’ailleurs, si les membres de SG9 avaient gardés sur eux le moindre objet pouvant servir à blesser ou tuer (couteau, chargeur, etc.) alors ils pouvaient s’apercevoir qu’ils ne les portaient plus. L’homme reprit la parole suite à ce tour de passepasse pour rassurer ses visiteurs :

« Voila, au moins personne ne risque de pouvoir s’en servir, vous les récupérerez lors de votre départ, veuillez me suivre, nous allons aller nous assoir sur la terrasse en bordure du lac, il y fait un temps magnifique pour ouvrir vos esprits ! »

Le temps était pourtant bien gris mais après être passé de l’autre côté de ces murs épais par la grande porte, le soleil brillait dans un ciel bleu sans un seul nuage, la température venait de prendre environ dix degrés de plus et après avoir parcouru l’artère, ils arrivèrent en bordure du lac où des tables et bancs en bois étaient installés et quelques personnes s’affairaient autours pour dresser le couvert.

Spoiler:

« Asseyez-vous, je vous en prie et dites moi pourquoi vous êtes ici et comment vous êtes sortis du défilé ? »

« Vous avez peur de mourir, voila l’énorme différence entre vous et nous, la mort n’est pas une fin, il s’agit juste d’un passage, d’une étape mais pour cela la violence est proscrite par nos ancêtres, la ruse est parfois suffisante pour que l’ennemi s’en aille, cela aurait du être votre cas même si vous ne vous dites pas nos ennemis, jamais vous n’auriez du pouvoir passer la protection de notre refuge, au pire le défilé aurait du vous reconduire à son entrée avec l’impression qu’il ne fallait pas rester sur cette planète »

Le vieil homme dit cela d’un ton froid et puissant, mais cela n’eut aucun effet sur Raphaël, qui restait impassible, comme à son habitude, il voulait montrer aux inconnus qu’il été quelqu’un de confiance, de courageux, aussi ne se laissa-t-il pas impressionné par le flash que le vieil homme provoqua pour faire disparaître toutes les armes présentes. Il suivit l’homme jusqu’à la terrasse où un magnifique soleil pouvait caressait de ses rayons la douce peau de ces terriens.

Le chef d’équipe s’assit, et le maître de maison déclara :

« Asseyez-vous, je vous en prie et dites moi pourquoi vous êtes ici et comment vous êtes sortis du défilé ? »

Alors, le regard plein d’aventure, avec un sourire amical, Raphaël répondit :

- Comme je vous l’ai dit, nous venons d’une autre planète, et nous sommes des explorateurs. Nous voyageons dans la galaxie, de planète en planète, et nous tentons d’élaborer des liens avec d’autres peuples. Au cours de nos voyages, nous avons rencontré des gens fort respectables, ou au contraire, des gens qui ne cherchent que la guerre et à vous réduire en esclavage, ce qui est d’ailleurs la raison pour laquelle nous portons des armes, dans le but de nous protéger de tels individus, ce n’est donc qu’une formalité. Si nous sommes là, c’est dans l’espoir de créer une relation amicale entre nos deux peuples, une relation qui serait basée sur l’entraide et l’échange de connaissances, car c’est grâce à nos explorations que nous pouvons apprendre davantage, c’est donc aussi une sorte de quête du savoir. Nous ne sommes en aucun cas venus pour vous faire du tord, nous ne sommes là que dans l’espoir que nos deux peuples s’aident et aient de bonnes relations à l’avenir. Mais vous comprendrez que nous ne pouvons pas rencontrez des gens qui vous ressemblent sur toutes les planètes, aussi nous faut-il faire preuve de prudence en nous aidant d’armes, car la guerre est mauvaise, fait du mal, mais elle est parfois nécessaire, c’est une contrainte auquel il faut savoir se soumettre. Mais dites-moi, avez-vous une religion quelconque sur votre planète ?

La réponse de la femme surpris le jeune homme, non seulement comprenait-elle bien le français, mais elle le parlait aussi avec aise. La réponse à sa sa question ne lui donna aucune satisfaction, une langue ancestrale, cela ne voulait absolument rien dire, pouvait-ils la lire ou non? Cependant même si la question resta présente il ne fit pas l'erreur de méprendre ce que sous entendait la femme. Il ramassa son arme, eu un dernier regard autours de la salle, sourit à la femme en la remerciant et puis se dirigea de nouveau vers le groupe.

De retour parmi les siens il remarqua l'endroit ou était placer les armes terrestres et y plaça la sienne. À peine eut-il le temps de se relever qu'un flash de lumière vint l'éblouir. Il sauta d'un pas en arrière prit par surprise avant de réaliser que rien d'autre ne se produisait. Il remarqua immédiatement que les armes avaient disparues, il regarda autours de lui, cherchant une explication quelconque, mais ne trouva rien. Quand l'homme reprit de nouveau la parole, Anhim eu un avis partagé sur lui. Certes il ne les avaient fait aucun mal, mais ils les avaient aussi rendus sans défenses. Les mots de la femme résonnèrent dans son esprit et il décida donc de ne rien dire, au lieu il attendit que le groupe commence à se déplacer afin de se mettre à côté du scientifique. "As tu une idée de ce qui vient de ce passer? Les armes n'ont pas simplement disparue..." Il fit attention de garder la voix basse, il ne voulait pas que leur hôte l'entende et se méprenne sur ses intentions. L'idée de se trouver sans défense lui était déjà sortit de l'esprit, maintenant il était simplement curieux de savoir comment ce tours de magie avait été fait.

Quand ils arrivèrent sur place et s'assirent aux tables, Anhim fut tenté de poser quelques questions, mais le caporal le devança, ce qui était sans doute pour le mieux. Alors qu'il écoutait le récit il laissa son regard errer, il y avait plusieurs personnes de toute évidence en train de préparer un repas, au beau milieu de ce fantastique endroit. Quand même, un repas dehors à cette température... ils ne doivent pas craindre ça c'est sur.

Dès qu'il entendit la question du caporal sur leurs religion, Anhim ramena toute son attention à la discussion. Il n'avait jamais été un fanatique de religions moderne, mais tout ce qui touchait à la mythologie le passionnait. Vu comment vivait ces gens, leurs religions devaient bien ressembler aux anciens styles, non?

L’homme qui accueillait SG9 à sa table fronçait légèrement les sourcils aux explications de Raphaël avant lui répondre :

« Nous n’avons pas de ce que vous appelez religion, nous avons des principes, des codes, des lois mais nous sommes au dessus de croyances… Croire comme vous l’imaginez n’est pas notre but, nous savons déjà ce qu’il y à savoir et nous vivons en paix avec nous-mêmes pour rester dans le droit chemin de nos ancêtres… Bien, je vois que vous êtes du même genre que celui qui était mon fils avant qu’il ne décide d’adopter vos pratiques… Passons au repas, mangeons dans le silence pour profiter de cette nature enchantée »

Comme par magie, le simple fait de parler de passer au repas, des jeunes hommes et femmes apportèrent des bols de ce qui ressemblait à une soupe aux légumes ainsi que des corbeilles de diverses sortes de pains, des brocs d’eau mais pas de viande. Après cette première étape, c’était directement le dessert, de petits gâteau au miel et des fruits avec une légère ressemblance avec les fruits exotiques de la Terre et tout aussi sucrés.

Dès qu’il estima le repas terminé, l’homme se leva et interrompit cette douce quiétude idéale pour une sieste mais il en était tout autre :

« Il est temps pour vous de partir, de tout évidence votre place n’est pas ici et si tout votre peuple est comme vous, nous ne voulons plus avoir de contact, nous sommes trop différents… Suivez-moi, je vous raccompagne jusqu’à l’entrée de notre citée où vous pourrez récupérer vos objets »

Anhim qui marchait comme à son habitude en regardant un peu partout pu remarquer la femme qu’il avait déjà vu dans la cuisine lui faire le signe de se rapprocher d’elle pour lui chuchoter :

« Avez-vous vu mon fils ou des jeunes à l’extérieur ? Cela fait très longtemps que nous n’avons plus de nouvelles d’un groupe d’adolescents, c’est pour cela que mon fils Kagan s’est fait bannir car il voulait agir contre l’avis de son père… Je vous en supplie, dites-moi que vous les avez vu et qu’ils vont bien… Je suis certaine qu’on leur pardonnera mais ils doivent revenir par choix et non par obligation… Vite vous devez rejoindre vos amis ! »

La réponse devait être rapide car les autres avaient déjà plusieurs mètres d’avance et que l’archéologue allait finir par se faire remarquer, ce qui n’arriva pas heureusement et SG9 suivit l’homme jusqu’à l’endroit où les terriens avaient posé leurs armes qui réapparurent comme elles avaient disparues.

« C’est ici que nos chemin se séparent, retournez chez vous et dites aux vôtres de ne plus venir, je vais faire réparer le passage dans la montagne, il semble que Kagan en a encore fait à sa tête… Adieu ! »

Il se retourna et disparu, laissant l’équipe face aux ruines sans la possibilité de s’en approcher, un champ de force bloquant toutes tentatives, il ne leur restait plus qu’à reprendre leurs armes et partir au défilé. Ce dernier était ouvert et la sortie bien visible, à croire que tout était fait pour que l’équipe n’ait pas la mauvaise idée de rester plus longtemps.

A l’extérieur, rien à signaler pour empêcher un retour rapide à la porte des étoiles ou de faire un point sur la situation.

HRP : Désolé pour ce retard

Sam finit d'écouter l'explication boiteuse de Raphaël concernant la guerre en grinçant quelque peu des dents. Pour lui, la guerre en elle même était plus une extension de la politique moderne qu'un moyen de se défendre contre une quelconque menace. Il garda toutefois le profil bas, comme il l'avait fait jusqu'à ce moment. La réponse que fit l'homme aux paroles du caporal lui parût beaucoup plus convaincante, bien qu'elle soit floue et imprécise. Elle définissait en quelque sorte le sens de la vie, une chose profonde qui lui avait tenu à cœur pendant des années. Il lui sembla que le contexte de pensée dans lequel paraissaient vivre ces gens était d'une pureté inégalée sur Terre, où même la religion était parfois utilisée à des fins malsaines, guerrières, même. Il aurait continué volontiers cette conversation mais l'homme décida soudainement qu'il était temps de passer à table. Samuel se rendit soudain compte qu'il n'avait rien ingurgité depuis leur départ du SGC et sentait la faim arriver sur lui. Même si elle était surmontable, il ne cracha pas sur les multiples miches de pain accompagnant le bouillon, ainsi que les verres d'eau qu'amenaient de jeunes hommes et femmes. Toutefois, et malgré l'odeur de ce singulier festin, il se ravisa d'un coup et observa l'homme d'un regard qu'il voulait perçant. Il n'y avait aucun mal à deviner les pensées du terrien. Mais lorsque l'homme se mit à se rassasier lui-même, Sam porta la nourriture à ses lèvres et commença à manger. Le repas se passait dans une telle quiétude que c'en devenait déconcertant : personne n'avait dit mot depuis leur installation à la table. On apporta ensuite déjà le dessert : un amoncellement des fruits exotiques, véritable débandade de couleurs vives aux formes variées, avec, sur le côté, quelques petits gâteaux aux miels rappelant étrangement ceux vendus dans les grandes surfaces terriennes. Sam choisit prudemment quelques fruits, ceux qui se rapprochaient le plus de ce que l'on pouvait trouver sur sa planète, entre autres... Il faillit s'étouffer lorsqu'il avala quelque chose s'apparentant au premier abord à un litchi, qui se révéla avoir un somptueux goût de banane - poulet frit – citrouille, et dont il était impossible d'identifier la nature de son noyau croquant. Cette expérience unique clôtura le repas, qui se termina alors que l'homme se levait et prononçait son discours d'adieux. Samuel décida alors de prendre l'initiative :

« Quoi vous ayez cru, de par la présence de nos armes, ou de quelque chose d'autre, nous ne vouons pas nos missions uniquement à la recherche de moyens de combattre nos adversaires, mais aussi à la découverte de nouvelles cultures ou philosophies. Nous aimerions partager votre sagesse ainsi que nos respectives manières de penser afin d'aller de l'avant, non pas dans un but militaire, mais... comment dire... spirituel... ou quelque chose comme ça. »

Ils ramassèrent enfin leurs armes qui réapparurent comme par magie et quittèrent l'endroit. Sam vérifia son SCAR et s'adressa aux autres :

« Bon, Il se passe quoi, maintenant ? Anhim, vous n'aviez pas trouvé une adresse, à la porte ? On devrait peut-être informer la base de tout cela... Qu'en dites-vous ? »

La réponse de l'homme déçu à un certain point l'archéologue. Ils se disaient sans religions, obéissant seulement à un code, une façon de vivre. Anhim n'arrivait pas à se rappeler si il y avait des peuples terrestre qui avaient eu e tels croyances, mais ce qui était certain c'est que si tout les extra-terrestres était de la sorte, le tout serait bien moins amusant. Cependant la presque arrogance de l'homme le surprit. Assurer qu'ils savaient en quoi croire, généralement cela n'était que vu chez des prêtres.

Arriver à la fin de son discours Anhim arriva quand même à une conclusion concernant la déité de ce groupe. Ils avaient beaux ne pas croire en des dieux, mais ils vénéraient quand même leurs ancêtres, des personne qui auraient, à leurs yeux, atteins un statu de presque divin après leurs morts.

L'archéologue n'avait aucune certitude sur sa conclusion, mais faute de mieux il s'y accrochait.

Pendant tout le repas, il eu son esprit de partagé entre la qualités de la nourriture et tout ce qui s'était produit jusqu'à ce moment. À y repenser le jeune homme était complétement dépasser par les événements. Une ville en ruine qui reprenait vie, une peuple vivant caché dans les montagnes, leurs dédain des armes et maintenant cette curieuse façon de vivre dans un presque paradis.

Il vit alors Samuel lutter un instant contre quelque chose qu'il avait prit, certainement un goût auquel il ne s'était pas attendu. C'est alors qu'Anhim réalisa qu'il avait manqué à une grande expérience. Ils arrivaient à la fin du repas et lui n'avait que manger. Il n'avait pas pris la peine de savourer ni d'explorer un peu plus les diverses nourritures. Il avait eu l'esprit ailleurs et n'avait que prit ce qui était devant lui, ignorant si il l'aimait ou non. Les paroles qu'ajouta ensuite l'homme n'améliora pas son humeurs, ils venaient à peine d'arrivé que ce dernier changeait soudainement de face. Jusqu'à ce moment il avait été des plus sympathique et accueillant, mais la il leurs disaient, en de plus jolis mots, de ficher le camps.

Il laissa les autres discuter, ou du moins l'essayer, avec l'homme, mais lui n'en avait pas trop envie. Il doutait que celui qui les avaient accueilli ne dirait grand chose d'autre d'intéressant, il n'avait aucune idée pourquoi mais Anhim était certain que la présence d'étranger ne le mettait pas à l'aise, autant qu'il essayait de le dissimuler.

Alors que le groupe suivait l'homme, Anhim lui resta à l'arrière de la file, observant la ville encore et encore, s'imaginant si elle retomberait en ruine une fois qu'ils seraient partis. C'est alors qu'il vit la femme qu'il avait rencontré avant le repas lui faire signe. Il hésita un instant, regardant autours de lui afin de savoir si c'est bien à lui qu'elle s'adressait, et puis se dirigea rapidement mais discrètement vers elle. Quand il fut assez près elle lui murmura quelque chose, de toute évidence elle avait peur de quelque chose, que quelqu'un la voix parlé avec des étrangers ou trahir quelconque secrets.

Les question de la femme le surprit, elle avait peur, mais de quoi; de demander si son fils était en vie? Anhim fut tenté un instant de mentir, mais c'est alors que l'événement de Kevin et le passage lui revint en tête, de plus ce nom Kagan ne cessait de revenir. Résigner, il lui répondit mais sans mentir, la vérité ferait peut-être plus mal au moment même, mais mentir ne rendrait que les choses pire. "J'ai bien peur de ne pas avoir vu moi-même des personnes hors de ce village, cependant Kevin, un autre membre de l'équipe à eu une rencontre. De plus je ne crois pas que nous comptons partir tout de suite, je... nous allons essayer de les trouver."

Il voyait bien que sa réponse avait blessé la femme, il n'avait pas pu lui dire ce qu'elle voulait entendre, mais il espérait avoir pu lui donner assez d'espoir. Il n'avait pas mentit, il ne voulait pas quitter encore cette planète, le tout semblait vraiment trop étrange. Cependant le temps manquait et il se précipita afin de rattraper le groupe qui n'avait pas remarquer son absence.

Il les rejoints au moment ou un nouvel éclair blanc fit réapparaître leurs armes, Anhim ramassa la sienne hésitant un peu, se demandant si il était victime d'une illusion, mais sa main se renferma sur un objet solide. Il se retourna et l'homme prit de nouveau la parole avant de disparaître. C'est alors qu'Anhim réalisa que la ville était redevenue des ruines. Résigner il suivit le reste du groupe de SG9 jusqu'à ce que Samuel lui demande quelque chose. Il dut songer un instant à ce qu'il voulait dire par adresse, et puis comprit enfin. "Non, je ne crois pas avoir vu quelque chose la-bas, mais j'ai pu la manquer... je ne suis pas sur."

Il conserva le silence encore un moment, laissant son esprit essayer de mettre en place toutes les pièces d'un puzzle qu'il ne comprenait pas. Après un moment d'hésitation il s'arrêta et puis prit la parole.

"Bon, je n'aie aucune idée si je suis le seul à penser comme ceci mais il y à quelque chose qui ne tourne vraiment pas rond ici, et je ne parle même pas d'une ville naissant de ses cendres afin d'y retourner quelques temps plus tard. L'homme qui nous à accueilli, le seul à qui nous avons parlé, ne faisait pas franc jeu. Croyez moi, j'ai vécu assez d'expériences similaire lors de mes études, quand ont cherche vraiment à cacher quelque chose, ont prend l'air gentil et accueillant et puis ont se débarrasse des parasites le plus rapidement que le permet la courtoisie. Cet homme ne voulait pas que nous regardions autours, il nous voulait toujours sous son regard.

De plus, en partant une femme, sa femme je crois, m'a parlé alors que vous alliez chercher les armes. Elle avait vraiment l'air de vouloir se cacher. Elle m'a demander si je n'avais pas vu son fils ou d'autres jeune en dehors de la ville. Apparemment un groupe de jeune seraient partis depuis un bon moment et il n'y a aucune nouvelle d'eux, j'ai même cru comprendre qu'ils auraient été banni depuis tout comme... Kagan? Elle disait qu'ils seraient peut-être pardonné si ils revenaient, mais seulement de leurs plein gré."

Anhim marqua une pause, la moitié de son discours avait été fait sur place et il fallait qu'il analyse ce qu'il avait dit lui-même. "Si vous voulez mon avis, il y a quelque chose de tordus ici..."

Alors que l’équipe approchait de la porte des étoiles, son activation aussi soudaine qu’inattendue indiquait l’arrivée imminente de quelqu’un ou quelque chose et après au moins sept secondes sans que rien ne passe, il déboula quatre enfants qui criaient et couraient dans tout les sens pour éviter des boules de feux qui passaient à l’horizontale en frôlant la tête des herbes les plus hautes et parfois même celles des membres de SG9 s’ils n’avaient pas eu la bonne idée de s’agenouiller.

Une fois les gamins en bas des marches du socle de la porte, ils ne craignaient plus vraiment les tirs, bien trop haut pour leurs tailles, qui continuaient de fuser mais cela voulait dire aussi autre chose, les poursuivants risquaient d’apparaitre à tout moment et de prendre pour cible tout ce qui bougeait dans cette prairie si calme d’ordinaire.

Ce qui devait arriver arriva, six jaffas apparurent en pleine course pour descendre très vite les marches afin que quatre d’entre eux ne continuent la poursuite alors que deux autres stoppèrent pour prendre position près du DHD pour chercher leurs cibles.

Dès lors Raphaël donna l'ordre à l'équipe d'ouvrir le feu pour éliminer la menace...

[HRP : je vous laisse estimer la distance à laquelle vous êtres au moment de l’ouverture du vortex et je me ferais un plaisir de vous donner le résultat de vos tirs si vous décidez d’intervenir]

Alors que l’équipe Sg rentrait bredouille, Raphaël ne cessait de répéter dans sa tête :

*Une mission sans action, on à rien d’intéressant, on aura juste rencontré ces pacifistes endurcis trop bêtes pour comprendre que les armes sont de bons moyens de défenses quand on sait les utiliser. Qu’ils ne viennent pas nous embêter le jour où les goa’uld débarqueront !*

Un peu sur les nerfs après avoir passé autant de temps ici pour ne rien obtenir à la fin, Raphaël accéléra le pas, sans même parler. Toujours l’arme à la main, c’est en arrivant vers la porte que quelque chose se produisit. La porte s’activait !

- Tiens, Le SGC ne nous a pas prévenu, alors si ce n’est pas eux, c’est…c’est…

Et alors, en criant de toutes ses forces, Raphaël ordonna à toute son équipe de se préparer au combat, de se mettre en position d’attaque, et d’attendre ses ordres. Fort de son expérience, il se mit sur le côté de la porte, pour surprendre l’adversaire, avec son fusil d’assaut à la main.

Avec ses habitudes de sniper, il avait toujours gardé une très bonne précision aux tirs, et un besoin d’économiser les balles. Alors il vise vers le devant de la porte, l’œil prêt du viseur, l’index sur la gâchette, calmant, diminuant son souffle, sa respiration petit à petit, collant ses mains à son armes, bloquant ses épaules, et ce, pour bouger le moins possible et bénéficier d’une précision optimale.

L’œil furtif, l’arme levé pour admettre une marge d’erreur minimale quand il viserait la tête, les jambes légèrement pliés pour s’immobiliser et augmenter les chances d’esquiver un tir, Raphaël était prêt. Quand la porte s’ouvrit, quatre jeunes garçons courraient, comme s’ils fuyaient quelque chose. Le chef d’équipe avait failli tirer, puis ne s’occupa plus des gamins, mais plutôt sur ce qui semblait les suivre et tirer ces boules enflammés. C’est là que débarqua six jaffas en armure…

Alors, tel une prédateur en garde, par réflexe, Raphaël visa le niveau moyen permettant d’atteindre toutes les têtes du groupe, ordonna de faire feu, et à son tour, tira, en visant les tête, dans un mouvement horizontale quasi-parfait pour tenter de tous les avoir, par balayage…

Anhim s'apprêtait à attendre une réponse de ses compatriotes, mais un événement vint interrompre la scène, au beau milieu de cette espace paisible, le bruit familier de la porte des étoiles se fit entendre. Les quatre terriens tournèrent leurs regards vers la porte, voyant les lumières s'allumées. Avant qu'Anhim n'arrive même à une idée, il entendit Kevin et puis ensuite les ordres du caporal.

Ne sachant toujours pas exactement ce qui se passait, Anhim resta figé, jusqu'à ce qu'il voit Raphaël se tenir contre la porte, l'arme en main. Ne perdant plus de temps il se déplaça sur le côté et sortit son arme à main. Et bien la, si ça dégénère tu es bien... Il fixa la porte avec son arme, et attendit.

Il vit alors quelques jeunes courir à travers la porte, pourchassé par quelques projectiles ressemblant fortement à des boules de feu. Il réalisa à cet instant qu'il n'avait pas retirer la sécurité de son arme, ce qu'il fit en toute hâte. Quand il porta de nouveau son regard vers la porte, il vit se tenir six hommes vêtus d'une armure étrange. Il vit deux des soldats s'arrêter sur place et les quatre autres prendre la suite aux jeunes.

Au moment ou le caporal ordonna de tirer, Anhim n'hésita pas sur sa cible et mis en joue un des poursuivant. Il n'était pas un expert en arme à feu, mais placé tel que, il semblait dure de manquer les quatre étranges soldats. Les premiers coups de feu se firent entendre, suivit rapidement par ceux du jeune archéologue. Il état absolument hors de question de laisser ces personne mettre leurs mains sur des jeunes, qui plus est, étaient sans défenses.

Les deux premiers jaffas qui couraient après les mômes s’écroulèrent l’un après l’autre, victimes des tirs précis et efficaces de Raphaël et Samuel, ce qui provoqua un réflexe chez les deux autres de s’abaisser pour disparaître dans les herbes et ouvrir le feu de façon à répliqué au tir de barrage dont ils avaient pu localisé la provenance.

Quant aux deux jaffas qui suivaient pour arriver au compte de six, ils avaient d’énormes casques à tête de taureau et restaient debout à tirer à la lance, un des deux reçu une des balles de Kevin qui avait été plus précise que les autres mais insuffisante alors il se tourna pour allumer le blondinet qui allait passer un sale moment.

Heureusement pour lui, le fait que ces deux boites de conserve restent debout en faisait des cibles faciles pour les deux militaires qui à tour de rôle tiraient et esquivaient pour finir par les éliminer en tirant au niveau de la poitrine car les casques ne permettaient pas au leader de l’équipe de faire dans le détail, viser entre les deux yeux du casque ne voulait pas dire que le jaffa avait les siens à cette hauteur donc le plus simple était encore de tirer au plus simple.

Encore deux de moins, ce qui voulait dire qu’il restait les deux qui jouaient à cache-cache dans les herbes pour se déplacer sans être vu, ils ne faisaient plus de bruit et ne se montraient plus, attendant que les membres de l’équipe se relèvent, cette fois la tension pouvait montée en chacun car à tout moment le combat pouvait reprendre, c’était à celui qui serait le plus pressé de mourir en indiquant sa position.

Une fois de plus, Kevin reçu un coup de pouce de son ami imaginaire car il se releva l’arme à la main et tira sur une zone bien précise où il ne semblait y avoir personne sauf le jaffa qui se redressa en criant après s’être prit au moins trois balles et le scientifique termina de vider son chargeur sur cette masse impressionnante qui n’était pas si loin de lui qu’il aurait pu le croire et qui n’eut pas le temps de pointé sa lance sur lui, s’écroulant plus vite qu’il ne s’était relevé, Kevin venait de tuer son premier jaffa et sans s’en rendre compte il faisait une belle cible pour le dernier jaffa qui tenta de le viser mais fut à son tour dégommé par les autres membres de l’équipe.

D’un coup le calme revint, seul les cliquetis du pistolet au chargeur vide de Kevin donnaient un rythme, ce dernier continuait de vouloir tirer sur son adversaire qui gisait au sol, l’adrénaline y étant sans doute pour quelque chose et ce n’était pas tout les jours qu’il tuait quelqu’un.

Spoiler:

[HRP : Fin de la mission, vous pouvez poster une dernière fois avant mardi et aussi dire que vous rentrez sans problème au SGC où vous serez pris en charge par le staff médical pour les examens de routine avant que Raphaël ne puisse se pencher sur son rapport de mission]