Benjamin avec l'aide des deux autres civils avait réussi à neutraliser le soldat. Le combat avait été plutôt ridicule, les membres du SGC n'avant aucune formation au combat hormis l'exercice rapide durant l'entrainement. Mais le principale était fait et peu importe la manière.

L'archéologue se proposa de laisser les vétements du garde à Benjamin. Celui ci ne se fit pas prier pour se réchauffer. Il enleva ses habits trempés et enfila ceux du garde. Les vétements du soldat lui proccurrèrent le plus grand bien et il retrouva un peu de chaleur.

Il était maintenant temps de continuer la mission.

"Bien, dépechons-nous de terminer cet exercice si on veut dormir au chaud cette nuit. Il faut continuer notre chemin vers ce batiment"

Le scientifique était maintenant motivé pour finir cette mission et pouvoir rentrer à la base. Il se remit en route. L'obscurité était maintenant bien présente et il était difficile de se repérer. Dans l'incapacité de se diriger, un peu honteux, il laissa les militaires passer devant.

Sylvestre, Ivan et Benjamin mirent les vêtements des soldats. Les blousons leurs permirent de se réchauffer, tandis que la température descendait encore, et même si Sergueï fut habitué au froid, il n’en restait pas moins un homme et ressentait les rigueurs du gel.

Avancer, il fallait avancer pour s’en sortir. Par chance la lune fit son apparition entre deux nuages, ce qui permettait une progression plus rapide. Et moins hasardeuse. Après 15 minutes d’efforts. Ils arrivèrent en bordure de forêt. Au loin sur la crête la maison, dont les fenêtres étaient éclairées.

Passant devant ces fenêtres, ils aperçurent au dehors une patrouille faisant le tour de la maison. Deux hommes… Il leur suffirait de courir dans la plaine séparant la forêt de la maison, avec un peu de chance, ils pourraient y arriver…

Un mouvement sur la droite, révélant des gardes… Ca sentait le coup fourré.

hrp : Apparemment non, on ne compte plus Pauli

La veste chaude du soldat lui redonnait une seconde vie, bon il avait toujours froid aux extrêmités mais les fourrer dans la veste offrait une certaines protection. La nuit était noire, ils n'y voyaient pas plus loin que le bout de leur nez, les obligeant à avancer lentement, trop lentement. Mais au moins ils ne faisaient pas trop de bruits...

La lune daigna leur donner un peu de sa lumière pour guider leurs pas jusqu'à leur objectif qui était cette petite maison éclairée, ou sûrement un café bien chaud les attendait. Deux hommes patrouillaient autour pour la surveiller, en calculant bien leur coup ils pourraient y entrer sans difficulté sous leur nez sans qu'ils n'aient vraiment le temps de réagir. Mais seulement deux hommes pour surveiller... Il étaient plus normalement... Ce furent les mouvements qui indiquèrent la présence d'un autre groupe "d'hostiles" dissimulés comme eux et surtout pas très loin... Une belle ambuscade : Ils se feraient tirer comme des lapins s'ils sortaient...

Plusieurs options... Plusieurs stratégies et tout autant de risques...
- Ils avaient la radio du groupe qu'ils avaient neutralisé, il leur suffirait d'envoyer un message pour envoyer balader les garde voir ailleurs s'ils y étaient, genre un petit tour vers l'ouest, ou encore vers la rivière, les envoyer prendre un bain...
- Ou encore se faire passer pour le groupe neutralisé, avec le russe comme prisonnier... Mais il suffirait d'un mot de passe, ou qu'ils s'interessent d'un peu trop prêts aux deux scientifiques qui n'avaient rien de militaires et la supercherie tomberait à l'eau...

Il fit se rassembler la petite escouade, la radio à la main. Avant de proposer ses idées à voix basse. Très basse...

"On a deux options... La première c'est d'utiliser ceci pour envoyer balader ceux qui pourraient nous attendre voir ailleurs si on n'y est pas" Il mettait en évidence la radio. "La seconde est de tirer profit des uniformes et de se faire passer pour ceux qu'on a neutralisé, avec notre ami le russe comme prisonnier."

Il avait expliqué simplement, ne précisant pas les risques de chacunes des deux méthodes, ceux-ci étant assez clairs pour qu'il n'y ait pas besoin de les préciser et de faire plus de bruit.

"Après si vous avez mieux. Je suis preneur, je n'ai pas envie de finir avec un second trou du cul."

Les vétements trempés du russe commencé à se recouvrir de givre. La situation était critique. Il essayait de bouger au maximum les extremités de ses membres pour éviter de finir complétement gelé. Il avançait en frissonant, ses mouvements étaient plus compliqués que d'habitude et il était donc moins efficace.

Après un quart d'heure qui paraissait une éternité pour le russe, ils purent apercevoir le fameux batiment. Il était gardé par seulement deux gardes. Cette situation était grotesque. Pourquoi leur objectif ne serait gardait que par deux soldats? Ils les prennaient vraiment pour des bleus. Lorsqu'il entendu un bruit proche, cela ne faisait aucun doute, leurs opposants leur avaient tendu un piège.

Sergeï écouta attentivement les deux propositions de son coéquipier militaire. La première lui semblait être la meilleure. En effet, elle comportait moins de risque, il n'y avait pas de contact direct avec l'ennemi. La deuxième était trop dangereuse. Il suffirait d'une seule erreur d'un des trois civils pour que la mission échoue. Et puis revenir avec un seul prisonnier n'était pas très logique.

"Je pense que la première option est la plus appropriée. Il suffirait d'éloigner les gardes en embuscade pour passer assez facilemment. Il reste aussi l'option du leurre en dernier recours. Quelqu'un pourrait faire diversion permettant aux autres membres du groupe de rentrer dans le batiment. Evidement un de nous doit se sacrifier. C'est pourquoi il faut l'utiliser en dernière option."

Le russe attendit la réponse des autres avant de se mettre à l'action. Sans bouger, il se refroidissait encore plus vite. Il fallait donc être rapide et décisif.

L’idée de faire diversion fut approuvée par tous, Ivan se chargea donc de lancer le faux message d’alerte. En moins de deux secondes des bruits de course se firent entendre et la porte de la maison s’ouvrit. 5 silhouettes en sortirent et disparurent, passant probablement par l’ouest.

D’après leur calcul il faudrait moins de 10 minutes aux Jaffas pour arriver à l’endroit, vu qu’ils n’avaient pas eux besoin de marcher en silence, et pouvaient se permettre de courir. Et si les prisonniers jaffas s’étaient libérés ? Et s’ils donnaient déjà l’alerte… Il ne faudrait pas longtemps aux faux jaffas pour revenir.

La voie semblait libre, seule deux formes encore étaient visible, mais elles ne tournaient plus autour du bâtiment, elles étaient installées près d’un des murs et semblait s’en griller une. En courant dans la plaine, les agents atteindrait le bas de la butte en moins de deux minutes. Escalader la butte, qui n’était pas très haute, et avec de la chance entrer dans la maison, au pire éliminer les deux gardes et retour maison…

Enfin pour le moment tout ceci n’était que théorie, car les agents attendaient que l’un d’eux se lance, ou fasse quelque chose.

Ils n'avaient pas marché mais couru dans la fausse annonce qu'Ivan avait passé à la radio, mettant le paquet se rappelant de l'Artefact qu'ils avaient réclamé en début de traque alors qu'ils avaient encore les sales clébards aux trousses. Au final il ne restait plus que deux hommes visibles, cinq ayant mordus à l'hameçon... Mais c'était vraiment trop simple, beaucoup trop simple... Seulement 7 bonshommes pour surveiller ? Ça en donnait 10 en tout avec les 3 qui faisaient dodo dans la neige un peu plus loin.

"On va éviter de laisser quelqu'un derrière, n'oubliez pas la politique de la maison. Si on en abandonne un, c'est l'échec de l'exercice et on passera un salle quart d'heure une fois retourné à la base."

Ivan avait un air complètement dépité, un bleu, voilà à la case dans laquelle il était retourné... On lui avait fait miroiter monts et merveilles mais il se retrouvait juste à faire des manœuvres de diversion... Il regrettait presque l'adrénaline des missions à haut risques qui lui étaient confiées...

Il observait les mouvements autour, rien ne bougeait... Il ne voyait même pas les observateurs de la veille sur leurs chaises d'arbitres. Bon ils n'avaient pas trop le choix... Passer par derrière les deux derniers gardes, leur offrir à eux aussi un voyage au pays des songes et rentrer dans la bâtisse qui était leur objectif.

"Bon, je vais passer en premier, si ca foire vous profitez pour passer, on vous fera signe si le secteur est sécurisé." Il se tourna vers Sergei "On ne joue pas au héro, on se casse au moindre pépin, Si vous voulez venir faites, on sera deux pigeons comme ça."

Il prit son arme en main, comme si celle-ci allait changer quelque chose... Peut-être servir de dissuasion et de menace s'ils étaient repérés, ou quelque chose du genre. Ilfit signe qu'il y allait...
Les premiers mètres jusqu'à la bute se passèrent sans encombre, les passant en courant à moitié baissé, pour éviter qu'il soit une cible beaucoup trop facile pour quelqu'un planqué dans un buisson. Il s'arrêta au pied de celle-ci, regardant tout autour de lui depuis son viseur, comme tout bon éclaireur qu'il était. Rien à signaler pour le moment, tout était calme. Il fit signe que tout était bon, tout en continuant de surveiller les environs. Pour le moment les deux derniers gardes visibles ne les avaient pas repéré, ils étaient encore hors de leur champs de vision, surtout qu'ils semblaient plus occuper à tirer sur leur cigarette qui était visible à 3 kilomètres qu'à surveiller...

[Sergei, tu prend la suite de la progression ?]

Leur plan semblait fonctionner correctement. La voie était visiblement libre et il fallait en profiter. Les gardes ne mettraient pas longtemps à comprendre la supercherie et rappliquer en vitesse.

Le russe suivit donc Ivan à travers la plaine. Les deux militaires couraient le plus discrètement possible afin d'éviter de se faire repérer. Une fois arrivé de l'autre coté, Sergeï observa les alentours, cherchant le moindre signe d'un soldat ennemi resté en retrait... Rien. Tout ça était vraiment trop facile. Où est donc le piège?

Le russe fit ensuite signe à Ivan qu'il passait devant pour la suite. Il commença à monter la butte tout en regardant les deux soldats. La nuit lui permettait de se déplacer plus rapidement et éviter d'être prit par les gardes. Le froid pénétrait de plus en plus le militaire et ses mouvements étaient saccadés et moins précis.

*Putain, pourquoi a t-il fallut que je joue encore au héros? Je pourrai être au chaud avec ces habits. Ça m'apprendra à être trop sympa.*

La montée de la butte ne fut pas trop compliqué et il arriva au sommet. Il était à environ 15 mètres de l'objectif. Il se tourna vers Ivan et lui fit signe de le suivre. Il se mit à marcher discrètement pour atteindre le mur du bâtiment. Il valait mieux neutraliser les deux soldats parce qu'on ne sait jamais de quoi sont capable les civils. Ils pourraient se faire repérer et ainsi faire foiré la mission. Et ça c'était hors de question pour Sergeï.

Les deux soldats étaient maintenant à une dizaine de mètres d'eux de l'autre coté du mur où ils étaient. Le russe se déplaça jusqu'au coin du bâtiment pour les apercevoir. Par chance, ils étaient de dos et ne semblaient pas très vigilant. Il fit signe à Ivan de s'occuper de celui de droite. A eux deux, ils devraient pouvoir s'en débarrasser assez facilement et comme ça le scientifique et l'archéo auraient la voie libre pour les rejoindre.

Les deux soldats entamèrent leur progression de la plaine, et effectivement c’était trop facile. A mi chemin deux détonations retentirent tandis que s'élevaient deux fusées éclairantes dans le ciel. Après quelques secondes de doutes, à environ 20 mètres de hauteur les fusées explosèrent libérant al torche lumineuse. Puis elles redescendirent doucement, au gré du vent, éclairant comme en plein jour toute la zone où se trouvaient les soldats.

Par chance leur diversion avait effectivement marché, car sinon ils se seraient retrouvés face à nettement plus de soldats. Pour eux plus le choix, il fallait monter la bute, attaquer les deux soldats qui restaient et déjà hurlaient dans leur talkies qu’ils s’étaient faits pigeonnés, et entrer dans la maison…

Les deux soldats eux se précipitaient vers eux, tentant de gagner du temps, espérant ainsi que les renforts rappliqueraient vite...

Benjamin était resté à l'orée du bois avec l'archéologue pendant que les deux militaires testaient le terrain et leur dégageaient la route. Et c'était mieux ainsi pensa le scientifique. Il regarda ses deux coéquipiers traverser la plaine et escalader la butte avec facilité. Il était admiratif de voir les deux soldats partir ainsi sans savoir s'ils allaient tomber dans un piège.

Et ce fut le cas puisque deux fusées explosèrent signalant leur passage. Heureusement que leur plan avait fonctionné. Mais maintenant ils étaient repérés et les renfort ne tarderaient pas à revenir. Il fallait donc agir vite. Benjamin vit que le combat venait d'être engagé devant le bâtiment. Il en profita donc pour traverser la plaine. Il se mit à courir aussi vite que possible en espérant que les ennemis tombés dans le piège ne soient pas encore revenus.

Une fois arrivé au pieds de la butte, il hésita et regarda se qui se passait en haut. Malheureusement il n'arrivait pas à distinguer les bons des méchants. Il monta donc la petite colline et se cacha derrière un buisson en observant ses camarades en découdre. Il devait attendre que les deux militaires lui libèrent la voie pour pouvoir enfin rentrer dans le bâtiment. Il espérait que c'était maintenant la dernière ligne droite avant la fin de la mission et qu'un nouveau piège ne les attendent pas à l'intérieur.

Alors qu'il allait attaquer le garde, Sergeï entendit une détonation. Il se retourna et vit deux fusées éclairantes s'illuminer dans le ciel. Ils avaient déclenchés le piège. Ils étaient maintenant repérés et il fallait agir vite.

Il se retourna vers leur adversaire et les vit entrain de leur foncer dessus. Plus le temps de réfléchir. Il courut lui aussi vers le soldat. Arrivé à sa distance, il voulut lui asséner un coup de pied mais il fut prit d'une crampe au mollet et il s'effondra. Le froid l'avait rattrapé et il était maintenant immobilisé par sa jambe.

Le soldat se jeta sur lui. Le russe mit ses avants bras en opposition pour éviter les poings de son adversaire. Il subissait de nombreuses attaques. Le soldat n'y allait pas de main morte même s'il s'agissait d'un exercice. Dans sa colère, le garde avait relâché sa garde et Sergeï vit une ouverture. Il asséna un crochet du gauche dans le foie de son adversaire le plus fort possible. Le garde s'essouffla et roula sur le coté.

Mais pendant son attaque, le russe avait lui aussi laissé une ouverture et le soldat ennemi lui avait lancé un bon coup de poing au visage. Il aurait surement un oeil au beurre noir demain. Mais il n'avait pas le temps de s'en préoccuper, il fallait vite rentrer dans le bâtiment avant que les autres soldats ne rappliquent.

Il se retourna pour voir où en était les deux civils. Il aperçut Benjamin caché derrière un buisson. Il lui cria de venir en courant et de rentrer dans le bâtiment. Quant à lui, il se releva et essaya de rejoindre la porte en boitant.

Un piège... Evidemment qu'ils les attendaient, sinon ca n'aurait vraiment pas été drôle si l'exercice se finissait trop facilement... Surtout qu'ils étaient sur le point de neutraliser leurs deux petits fumeurs... La fusée éclairante vont éclairer la nuit, comme un feu d'artifice qui refuserait de s'éteindre.

Quitte ou double, il fallait se bouger les fesses pour enfin en finir. Un long sifflement aigu se fit entendre au travers de la Clairière, servant de signal pour réveiller les tubes a essais un peu trop hésitants.

"ALLER ! ALLER ! ON SE BOUGE ! DANS LA BARAQUE !"

Il hurla ces ordres en bon sous officier qui faisait bouger ses hommes, accompagnant le tout de grands signes pour les faire se décider à les rejoindre. Cependant son petit camarade qui lui avait été attribué ne l'entendait pas de cette oreille, déjà que ca ne faisait pas trop plaisir de passer pour un con avec un piège si basique. Il se jeta sur Ivan, pour tenter de l'arrêter et le combat s'engagea...

Cette fois c'est sûr que de ne pas avoir l'effet de surprise changeait la donne. Le soldat para sans aucune difficulté le coup de crosse que tenta de lui asséner Ivan, se saisissant de l'arme de celui-ci. Dans un combat réel, ca aurait été celui qui placait l'embou du canon et appuirai sur la détente qui ferait exploser la tête de l'autre, une véritable lutte pour le contrôle de l'objet de mort. L'homme repoussa Ivan contre le mur de la maison. Il lui colla une beigne, il lui rendit une mendale, il lui donna une chataigne, les rôles contre le mur s'inversèrent, cette fois c'était le soldat qui y était et la boucle se répéta jusqu'à l'ouverture... Un coup de genoux partit s'écraser dans les bijoux de famille du soldat en face d'Ivan, le laissant "agoniser" au sol, avec un couinnement digne de Mickey...

Le russe avait aussi terminé, mais de manière un peu moins dégueulasse avec le sien, c'est sûr que le lendemain ces quatre là auraient quelques bleus au visage... Ivan l'aida à avancer vers la porte le temps que ses petits camarades le rejoignent.

"Celui qui a le flingue passe devant."

Sans attendre la réponse du russe il tourna la poignée de la porte, l'ouvrant lentement pour rentrer dans la bâtisse, l'arme au poing.

Les deux Jaffas furent rapidement maitrisé, dans leurs radios on entendait une voix hurler de ne pas lâcher, tenir, qu’ils arrivaient. Bien entendu, trop tard. Les deux militaires se saisissant des armes des jaffas, constatent que ce sont des armes factices.

Poussant la porte de la maison avec précaution dans la maison, Ivan y pénètre. Avisant une pièce simple, ou est attablé une jeune femme, qui appuit sur un chronomètre. Se levant elle sourit, en prenant son talkie et dit :

« Vayl… A tous.. Exercice terminé, les oiseaux sont dans le nids ! »

« Entrer… Entrer… Vous en avez mis du temps ! Venez vous réchauffer, il y a des couvertures le poêle vous attends et le ravitaillement va arriver… Messieurs, vous êtes officiellement membre du SGC… »

Les regardant se réchauffer, elle explique qu’avant de passer la Porte, ils devaient passer par cette ultime épreuve de mise en situation. Car une fois à des milliards d’année lumière, il n’y avait personne pour les aider, que les protocoles de sécurité concernant l’ouverture de la Porte était stricte, et que les Jaffas, seraient moins faciles à maitriser que les soldats ayant joué ce jeu de rôle.

Après s’être restauré, des victuailles qui furent apportés (jambon, saucisson, fromage, pain), Un véhicule vient les chercher et les ramène à la base.

Avant qu’ils ne pénètrent dans les entrailles de la base, Vays leur dit :

« Reposez-vous, entrainez vous, car… La prochaine fois ce ne sera pas un exercice. Bon courage dans vos missions messieurs. » Portant la main à son front dans un salut solennel, elle redémarre et laisse les agents.

HJ : Dernier Post, si vous le souhaitez, merci d’avoir participé.

En entrant dans le bâtiment, Benjamin fut soulagé de voir qu'il n'y avait pas de nouveau piège qui les attendaient. La mission était enfin terminée. Le scientifique s'écroula sur une chaise auprès du poêle. Il se réchauffa facilement et arrêta de frissonner. Il était extrêmement fatigué de toute cette histoire.

Après avoir mangé et s'être reposé et réchauffé, un véhicule les ramena à la base. Benjamin sourit en repensant au matin où il pensait juste faire un tour des installations du SGC. Après avoir salué le militaire qui les avait ramenés, il se dirigea directement vers son quartier pour pouvoir se remettre de ses émotions.

Dire que maintenant toutes les missions auxquelles il allait participer seraient certainement aussi dures si ce n'est plus. Il avait quitté le confort de son poste de chercheur sans vraiment y réfléchir mais maintenant il ne regrettait pas du tout cette décision.