Rakel trouvait cette ambiance de travail malsaine et MickaËlla pouvait difficilement lui donner tord, surtout qu'elle epnsait la même chose mais contrairement à cette dernière elle n'en était pas surprise.Comme elle n'était pas surprise de voire les non militaires ou plus exactement les militaires qui n'étaient pas issue des forces spéciales, dénigré leur travail pour tirer un peu de la couverture à eux.Ce qui bien sur ne ferait que les mettre en danger en mission sans parler du fait qu'il se mettait déjà bien assez en danger tout seul et que passer la porte des étoiles c'était au chose que d'aller à Quibron en thalasso.

"C'est justement parce qu'ils y connaissent rien qu'ils se comportent comme ça.C'est telment plus simple de s'arrêter aux apparences et de ne pas faire d'effort car bien sur nous on fera tout pour assurer derrière donc finalement c'est pas grave."

MickaËlla vida sa tasse de chocolat ainsi que son verre d'eau avant de continuer.

"C'est normal finalement cette ambiance de merde.Moi je serais pour qu'on foutes dehors tout les civils mais bon si même Dante n'est pas pour, ou n'y est pas arrivé, je ne vois pas qui pourrais le faire.Et si jamais ça merde se sera forcèment de la faute du personel militaire, c'est inévitable, ça marche toujours comme ça dès qu'on privatise."

MickaËlla smeblait désabusé par un système qui lui faisait de plus en plus horreur car il était pourri bancale et mettait des en danger des gens extrèment compétent qui n'aurait pas du mourir.Elle pensait entre autre à SG13 qui avait été abandonné corps et bien dans les mains des goa'ulds.Et même si Dante avait autorisé une opération de secours est ce que des équipiers SG auraient pu se faire confiance et fonctionner de concert pour rentrer entier et avec SG13.Depuis ce jour MickaËlla avait une apréhension en passant la porte des étoiles car rien ne disait que vos collègues ne feraient pas tout pour venir vous chercher et cela changeait beaucoup par rapport à l'ambiance des forces spéciales dont MickaËlla avait l'habitude.

J'avais eu l'habitude de travailler dans des bases où les membres étaient unis, du moins suffisamment pour ne pas dénigrer quelqu'un dès qu'il avait le dos tourné, aussi j'avais du mal à accepter l'ambiance malsaine qui régnait au SGC. C'était un tord de se focaliser sur ça, je faisais mon boulot, rien de plus et rien de moins, de toute façon, je me foutais pas mal de l'avis des autres, et ce depuis toujours alors pourquoi me torturer pour une chose aussi stupide? Je savais très bien que les personnes qui ne passaient pas la porte ignoraient le danger que celle ci pouvait représenter, et tout ce qu'il se passait dans les autres mondes. Il faut dire que moi même, je n'y croyais pas avant de traverser la porte. Cependant j'avais du mal à accepter que des idiots mettent en danger mes hommes simplement pour essayer de se faire reluire un peu. Ma propre vie m'importait peu, mais je n'osais imaginer ce que ça serait de perdre un homme durant une mission sur une autre planète, et pire encore ne pas pouvoir ramener son corps. Sur un champs de bataille, j'avais toujours pris des risques in-considérables pour les autres, mais ici c'était si différent. Et même si je l'avouerais pas, j'étais attaché à mon équipe, bien trop même, le départ de Mike avait été comme une bombe pour moi, j'avais eu du mal à accepter quelqu'un d'autre dans l'équipe, et l'intégration de Jaël avait été plus que difficile.

"Est ce qu'on a vraiment le choix? Si on n'assure pas, on sait très bien se qu'il nous arrivera."

La mort dans le meilleur des cas, bien pire si les Goa'ulds s'emparaient de nous. J'écoutais MickaËlla, les yeux plongés dans le fond de mon chocolat, que je finis rapidement.

"Évidement, les civils ne sont pas préparer, soit disant, alors j'aimerais savoir pourquoi on les envoie en mission. C'était un peu comme nous foutre dans les pattes cette gamine qui ne faisait que pleurniché. Au moins, si elle serait restée là bas, ça aurait peut être ouvert les yeux des hauts placés, histoire qu'ils préparent correctement les missions à présent."

Je passais toujours la porte des étoiles sans appréhension, il fallait juste ne pas penser à ce qui nous attendait en restant sur ses gardes, pas toujours facile, mais ça faisait partit du boulot

Le discours de Rakel sur la situation du SGC et des équipes SG était à peine plus reluisant que celui de MickaËlla sur ce qui se passait et sur comment aurait du être fait les choses.Mais c'était là la responsabilitée de tous et pas seulement des hauts gradés qui il fallait bien le dire devait assumer la plus grande part de responsabilitée tout de même.Mais MickaËlla se demandait si Rakel se rendait bien compte de ce qu'elle demandait au final.

"Je serais vous je ferais attention à ce que je souhaites car il se pourrait bien que vous soyez exaucé."

Le regard de MickaËlla se fit plus dur mais absolument pas menaçant, c'était comme quelque chose d'acide lui ronger le coeur.Elle se pencha en avant pour parler plus doucement à Rakel parce qu'elle allait dire ne concernait que cette dernière et pas pour autre chose.

"L'état major n'est pas le seul responsable de cette situation.Il y a aussi le général, le capitaine Dante, vous en fricotant avec un membre de votre équipe, moi en ne faisant pas de rapport dans se sens.C'est un putain de champs de mines sur lesquels on a décidé de se coucher et si j'avais été commandant de cette base je peux vous dire qu'il y aurait du monde qui serait parti au val de grace sur un brancard.On ne peut pas admettre qu'un supérieur est une relation avec un sublaterne ou un membre de sa propre équipe ou d'une autre.Un soldat distrait est un soldat mort.Alors si je me réjouis d'un mariage futur c'est bien parce que je n'ai pas le choix de faire autrement.Mais quand Jill partira en mission elle ne saura pas ce qui pourrait arriver à John ou pire quand elle rentrera de mission et que lui non.Croyez moi je sais ce que c'est et ce que ça peut vous amener à faire."

Oh que oui elle le savait, cette douleur lancinate comme si du phosphore vous ronger le coeur sans que ce dernier ne soit totalement consumé, faisant du souvenir de l'être aimé un poison qui vous ferez souhaiter que ce dernier n'est jamais existé.Pouvait on faire son deuil un jour?Elle doutait de pouvoir y arriver dans son cas.

C'était d'un air neutre que j'accueillais les réactions de MickaËlla, si seulement elle savait se que je souhaitais réellement au fond de moi, elle me foutrait sans doute un bon coup de poing dans la gueule pour me faire reprendre mes esprits. D'ailleurs je l'en remercierais, c'était le genre de boulot où nous nous devions de nous donner à fond, et pas seulement pour notre vie, il y avait des choses plus importante que notre petit nombril, et le SGC faisait partit de ces choses là. Le regard dur de MickaËlla ne m'affectait pas réellement, je doutais fort qu'il me soit destiné, du moins pas à moi personnellement. Penchée en avant, elle me parlait plus doucement, mais même si nous étions plus proche physiquement, je gardais la même distance dans le regard, ce regard qui aurait pu faire douter beaucoup de monde sur mes capacités à aimer. Mais là il s'agissait plutôt d'une carapace, mon métier ne se jouait pas de sentiments, ils n'avaient pas leur place pendant une mission, et cette tendance à cacher tout ce que l'on peut ressentir avait tendance à dépasser sur ma vie en permission.

"Justement, si c'était le mieux à faire d'être remplacé par plus compétant? Je suis au courant que je viole nos putains de règlements, mais je sais aussi que même sans ça, les seules réussites de nos missions tiennent dans le faite que nous rentrons entier, ou presque. Si je dois partir au Boudjikistan élever un troupeau chèvres pour que le projet s'en porte mieux, je le ferais. Ce truc dépasse notre petite personne, et de toute façon, on est tous remplaçable, moi la première."

Je poussais un soupire, passant la main sur mon visage avant de continuer.

"Le choix de Jill et John ne nous regarde pas, ni l'un ni l'autre ne fait partit de SG3, mais on ne me verra pas dans une mascarade pareille, le mariage est pour les personnes qui ont un avenir, ce n'est pas notre cas, nous sommes des ombres, pas le genre de personne à vivre heureux avec des gosses, un mari et un clébard. Enfin c'est comme ça que je vois les choses. Perdre Matt me ferait souffrir, mais il en serait pareil pour n'importe quel membre de mon équipe, il n'y a pas à chercher de midi à 14 heure pourquoi j'ai eu du mal à accepter Jaël, vos vies sont sous ma responsabilité, alors croyez moi, la mort de n'importe quel membre de SG3 me boufferait autant que le serait Jill par la mort de John."

Rakel avait ses opinions elle aussi sur le sujet et sa jeunesse n'avait d'égal que sa naïveté.Elle avait parti d'unité spécialisé mais jamais des forces spéciales et pour elle s'était un univers totalement nouveau.Dailleurs MickaËlla n'en avait pas fait le tour et elle ne pouvait pas placer comme une spécialiste dans ce domaine, mais elle avait appris avec les meilleurs et savait à quoi s'en tenir.

"Vous êtes nouvelle à ce petit jeu.Dans les forces spéciales qu'on soit simplement tireur ou leader ça ne change rien tout le monde est responsable.Et si la décision de Jill et John nous regarde parce qu'elle n'engage pas que leur vie, c'est plus compliqué que ça.Et puis dire ils arriveront à faire la part des choses je crois que c'est un peu se foutre de la gueule du monde.Si ils avaient réussi à faire la part de choses, vous croyez vraiment qu'ils se seraient mariés?"

C'était à se demander si MickaËlla n'en voulait pas un peu à Jill à cause du bonheur dans lequel elle baignait.Quoi que ces récriminations étaient loin d'être fausse ou injustifés.On ne pouvait pas ramener le fonctionnement du SGC à une équipe, toute devait être exceptionnelle sans reproche, en un mot parfaite, chacune à sa manière.Et il fallait qu'on était loin du résultat escompté.

"Quand à la petite famille j'en connais beaucoup qui ont réussis à en avoir une mais ça demande beaucoup de sacrifice pour cette dernière.Enfin bref tout ça pour dire que je ne suis pas d'accord sur pas mal de choses mais je peux toujours me tromper, je suis loin d'être infaillible."

MickaËlla s'était calé dans sa chaise regardant dehors Matt qui avait rejoint le cheval et le chat de Rakel.Décidèment ce dernier n'apprendrait jamais à respecter les régles.Selon MickaËlla s'était par là qu'il fallait commencer pour SG3 mais Matt avait le don de faire culpabiliser les autres quoi que MickaËlla était relativement bien immunisé à cela.

Effectivement, je n'étais pas dans les forces spéciales depuis très longtemps, un peu plus d'un an, mais j'avais du mal à me faire à cette vie, honnêtement, je me demandais si je ne préférais pas ma petite unité spécialisée où tout semblait en faite si simple, mais c'était peut être parce que c'était le passé tout simplement, quoi de plus simple que les événements passés, ce à quoi nous ne pouvions plus rien changer. Je n'étais pas d'accord, le choix de Jill et John concernait les deux futurs mariés et leurs coéquipiers, mais pour le moment je ne travaillais pas avec eux alors nul besoin de faire la moindre leçon, une mise au point s'imposerait si je devais travailler avec eux, mais je doutais que ça arrive tout de suite.

"Honnêtement, je ne peux pas comprendre ce qui pousse les gens à se marier, alors je ne vois pas comment je pourrais parler de leur état d'esprit. Si je dois travailler avec l'un d'eux je m'occuperais peut être de leurs sentiments, mais pour le moment c'est loin d'être le cas alors je fais, pour une fois, les choses comme les gens normaux, et je me réjouis pour eux. Après tout même Mle capitaine à donner son accord, alors ce n'est pas à nous de juger cette décision. Et vous ne me changerez pas pour moi la responsabilité de l'équipe pèse sur mes épaules."

Je me serais écouté, je me serais sans doute claquer la tête contre la table pour me faire rentrer dans la tête d'arrêter d'appeler Mathieu par son prénom devant les autres, mais c'était difficile, je n'avais pas l'impression que cette aventure n'ai duré qu'une seule soirée, mais plutôt des mois, voir des années, c'était une drôle d'émotion.

"Ce n'est pas une vie pour la famille, je sais de quoi je parle, et encore, ma mère restait à la maison, je n'imagine pas lié famille et ce boulot, mais ils peuvent pourquoi pas, ça ne me regarde pas."

Le regard fixé sur la table, j'ajoutais simplement :

"Comme tout le monde."

Après avoir poussé un soupire, je redressais la tête.

"De toute façon, on ne changera pas le monde comme ça."

Rakel était quelque peu perturbé, mais en même temps qui ne le serait pas en étant leader d'équipe SG.Quand à ces interrogations MickaËlla ne pouvait pas vraiment donner d'explication telment finalment les réponses étaient personnels à chacun.Mais MickaËlla pouvait lui donner le goût de ce qu'était un soldat des forces spéciales.

"Dans les forces spéciales on ne renonce jamais, pas tant qu'on peut respirer.On peut pas changer le monde?Moi je crois que si certains l'on fait.Que s soit en mal ou en bien certains l'on fait et ce qui a été fait peut être refait."

MickaËlla regardait toujours à l'extérieur regardant Matt et elle se demandait si finalement il n'aurait pas été mieux à la base assis derrière un bureau plutôt que sur le terrain toujours dans les pattes de Rakel.Quand à ce qui poussait les gens à vouloir se marier MickaËlla voyait très bien ce qui pouvait amener cela, mais Rakel trouverait bien un jour ou l'autre toute seule.

"Avoir une vie de famille.C'est pas facile, mais c'est faisable tout en sachant bien que ça ne ressemblera jamais à la petite maison dans la prairie.Chez les RAPAS, ou au 11éme de choc je connaissais tout les gamins de mes coéquipiers je sais même plus le nombre de fois que je suis tata.C'est sur que c'est autre chose que le SGC niveau ambiance.Mais croyez moi même si ça me manque comme si on m'avait pris une de mes jambes, je préféres mon travail au SGC.Là j'ai l'impression de servir à quelque chose pour le petit contribuable et pas que les huiles.Tiens en parlant de supérieurs vous avez pensé à aller voire le capitaine, il vous attends pour un débrieffs mais vous n'y êtes jamais allé.Pas plus que vous n'avez pris de rendez vous auprès d'un des psys au contraire vous donnez l'impression de les éviter conscieusement.Vous voulez vraiment veiller au bien être et à la sécurité de l'équipe?Alors commencez par penser à vous, parce ce qu'il lui faut c'est un chef de meute remonté à block."

Rakel avait une fois de plus parlé à Rakel sans prendre de gants mais MickaËlla estimait que s'était son devoir d'épauler Rakel, de la conseiller, de la bousculler pour qu'elle se remette en question.Et puis il était toujours plsu faciel de donner des conseils que de suivre les siens.

Il était difficile de ne pas se remettre en question dans un boulot comme celui là, sans doute parce que c'était plus stressant que la plus part des missions sur Terre, nus ne savions pas du tout sur quoi nous allions tombé une fois de l'autre côté de la porte, et prendre des décisions face à des dinosaures ou autres conneries du genre, ça n'avait rien de simple. Je restais les yeux fixés dans le vide, écoutant MickaËlla, ne pas renoncer, ok mais ce n'était pas en broyant du noir que nous allions changer quoi que se soit.

"Peut être, mais pas en discutant dans un bar au beau milieu de la France profonde."

Certains de mes collègues avaient eux aussi eut des gamins, mais je ne pouvais pas dire que je trouvais ça trop chou comme la plus part des femmes. Je ne voyais pas franchement l'intérêt, et surtout je ne tenais pas à infliger ce que j'avais subis à un gamin, être fille unique balader de ville en ville pour suivre un parent militaire ça n'avait rien d'agréable. Être seul au monde n'était souhaitable pour personne. Non franchement je ne comprenais pas se qui poussait les personne à souhaiter se marier et fonder une famille, peut être parce que j'étais trop jeune, mais ce n'était qu'une hypothèse.

Le boulot que faisait MickaËlla avant d'arriver au SGC était bien différent que ce que je faisais, je m'étais toujours sentis au service du peuple, et non de ses dirigeants, c'était peut être une erreur, mais je l'avais toujours sentis comme ça. Lorsque les conseils de MickaËlla arrivèrent sans se faire prier, je ne bougeais pas d'un poils fixant toujours le vide, ce n'est que lorsqu'elle me parla de chef de meute que je tournais le regard vers elle. Je ne voyais pas pourquoi j'irais voir un psy, et encore moins Dante.

"Peut être parce qu'aucun des infectés n'a du faire de débrieffing, et surtout parce que je n'apporterais rien. Je ne savais même pas qu'il voulait me voir, mais puisque c'est le cas, j'irais, mais je ne vois pas ce que je pourrais lui dire, j'ai l'impression que c'est un vieux souvenir, ça me donne l'impression de radoter un souvenir vieux de 15 ans."

Le psy c'était une autre affaire, surtout que j'avais eu déjà le droit à un séjour à l'infirmerie.

"J'en ressens pas le besoin, j'ai passé plusieurs jours en observation à l'infirmerie, j'ai suffisamment côtoyer de médecins pour le moment à mon goût. Si un jour j'en ai besoin je passerais voir le docteur Gallen."

L'attitude de Rakel fit sourire MickaËlla.Elle avait toujours le mot qu'il fallait pour parler à ses subalternes et finalement s'était la seule chose qui importait rien à foutre des huiles, des buraucrates et de l'état major.De toute manière une fois sur le terrain la plus haute autorité s'était Rakel et personne d'autre.

"J'ai essayé d'être la plus claire et conscise possible dans mon rapport, mais le capitaine ma dit qu'il voulait vou_s voire en débrieffing quand vous aurez le temps.Je n'ai pas plus détails."

Certes elle n'avait pas plus de détails mais elle se doutait fortement que cela n'avait pas avoir avec le fonctionnement de la base ou de SG3.

"De toute manière je ne suis pas la mieux placé pour donner des conseils, même à quelqun de plus jeune que moi, surtout vous.Si vous n'étiez pas venu ici, je suis prête à parier un an de solde que je vous aurais trouvé dans une des forces spéciales et quand moins de temps qu'il en faut pour le dire vous auriez été mon patron.Vous êtes fait du bois dont on fait les meilleurs chefs d'équipe vous pouvez me croire."

MickaËlla n'était pas du genre à faire des compliments immérités, ou même des compliment tout court ce qui prouvait bien qu'elle estimait Rakel et qu'elle pensait ce qu'elle disait.

J'aimais ce boulot, je faisais réellement mon possible pour être au mieux de ma forme pour les missions, je ne me laissais jamais aller et surtout, je m'assurais de faire un max d'entraînement. Mais je savais que ça ne suffisait pas, aussi je me forçais à aller voir les médecins, même si je détestais ça profondément. La sécurité passait avant tout.

"Bah je passerais le voir, de toute façon, je n'ai pas grand chose de mieux à faire, si ça peu aider, je lui ferais un rapport détaillé de ce que j'ai fais ce soir là, mais ça ressemble plus à un roman pour enfant qu'autre chose."

Je me doutais bien que MickaËlla pensait comme moi, cette demande de debriefing n'avait rien à voir avec la base, mais je n'étais pas sûre que se soit une bonne nouvelle pour moi. Enfin qui vivra verra, Mathieu ne m'effrayait pas, ni même ses menaces, c'était peut être à tord mais bon. Je décollais mes yeux du vide pour les tourner vers MickaËlla lorsqu'elle commença à parler de moi. Je n'avais pas une si haute estime de moi que ceux qui me faisait des compliments mais une chose était claire, ça faisait toujours plaisir, surtout venant de MickaËlla, une vraie professionnelle, quelqu'un sur qui on pouvait compter.

"Merci, mais dans une équipe les mérite ne reviennent pas uniquement au chef d'équipe. Chacun à sa place, c'est sans doute se qui fait qu'on rentre en un seul morceau. En tout cas ça fait plaisir de bosser avec vous, particulièrement ici, même si j'aimais mon ancien poste, ici c'est différent, j'aime comment se déroule les missions, enfin... Plutôt la façon dont on travaille ensemble, chacun faisant partager son expérience et ses connaissances."