Sam travaillait dans son labo comme à son habitude. Mais elle n'était pas vraiment dans son état normal. En effet, pour la nième fois, Jack O'Neill, son colonel, l'avait invitée à aller à son chalet avec lui. D'ordinaire, Sam refusait toujours, prétextant une expérience quelconque. Mais aujourd'hui, elle hésitait. Elle hésitait parce qu'il lui semblait ressentir quelque chose pour ce colonel dont elle appréciait tant les blagues, qui, lui seul, savait la défendre contre tout et n'importe quoi. Il fallait se rendre à l'évidence. Elle aimait beaucoup de choses chez ce colonel. En fait, non, ce n'était pas exact. Elle l'aimait lui. Mais pouvait-elle en être sûre ? Et puis, la loi n'était pas de son côté.
S : Ah si seulement j'avais quelqu'un pour m'aider à entrevoir mon avenir, quelqu'un pour m'aider à me décider.
Mais c'était impossible et elle le savait. Mais alors que ces pensées lui venaient en tête, on entendit soudain un bruit signalant une arrivée impromptue. Sachant pertinemment qu'il n'y avait pas une seule équipe de sortie, Sam se précipita à la salle d'embarquement.
Elle arriva juste à temps pour voir une petite fille sortir du vortex, les pieds en premiers comme si elle avait sauté à pieds joints dans un vortex à plat sur le sol. La petite fille tomba durement sur le sol. Soudain, elle se releva, surprise de voir toutes ces armes pointées sur elle. Elle se mit à pleurer.
H : Bon sang, baissez ces armes !
La petite fille pleurait toujours, elle ne remarqua pas le général mais lui poussa un cri de surprise en même temps que Sam.
J : Ben quoi, qu'est-ce qui se passe ?
S : Mon colonel, c'est… moi.
J : Hein ?
S : C'est moi, enfin, moi à son âge.
J : Vous voulez me dire que… ?
S : Cette fillette vient du passé.
Sam s'approcha de l'enfant et la prit dans ses bras.
S : Ne pleure plus Sam, je suis là. Tu sais, je m'appelle Sam aussi.
PS : Ah oui ?
S : Je vais t'emmener voir une amie. Elle est docteur. Elle va juste regarder si tu vas bien d'accord ?
L'enfant acquiesça et, mais dans la mains, les deux Sam allèrent à l'infirmerie. Sam informa rapidement Janet de la situation. Janet prit en main la petite fille de 9 ans. C'est à ce même moment que l'alarme retentit à nouveau. Sam arriva juste à temps pour voir une vieille dame franchir la porte. Une vieille dame qui poussa un cri en la voyant.
Dame : Je n'y crois pas ! Je viens de remonter le temps ou quoi ?
S : Qui êtes-vous ?
Dame : Toi. Enfin toi dans plusieurs années.
S : Mon dieu !
Sam emmena aussi son futur elle-même à l'infirmerie. Janet venait de finir avec la Sam enfant et entama les analyses avec la Sam Grand-mère. Pendant ce temps, pour la troisième fois, la sonnerie d'alarme retentit. Il s'agissait cette fois de Jacob Carter, le père de Sam.
S : Papa !
Jac : Sam ? Mais qu'est-ce qui se passe de si grave. George m'a parlé d'une urgence.
S : C'en est une.
Sam conduisit son père au lieu où se trouvaient la jeune Sam et la vieille Sam. La petite fille de 9 ans se jeta dans les bars de son père.
PS : Papaaaaaaaaaa !
Jacob fut tellement surpris qu'il attendit une seconde avant de prendre sa fille dans ses bras et de l'embrasser.
Jac : Ca va ma chérie ?
PS : Oui, papa.
Jac (murmurant à Sam) : Qu'est-ce que ça signifie ?
S : On n'en sait pas plus que toi. Elles viennent d'arriver par la porte.
Jac : Elles ?
VS : Papa ? Je n'y crois pas, ça faisait si longtemps.
Jac : Pa… Papa ?
VS : Pardon ! Je sais que j'ai 69 ans, mais je suis Sam à 69 ans, voilà.
Jac : Je vois.
Soudain, le général Hammond entra dans la pièce.
PS : Parrain !
Elle se jeta dans les bras du général qui l'accueillit en riant et la fit voler.
S&VS : Parrain ?
H : Et oui, Sam, à neuf ans tu n'avais pas encore oublié ça. Je suis ton parrain.
S&VS : Oui, j'avais oublié.
La petite Sam était donc là pour lui rappeler certains souvenirs ? Mais qu'est-ce que tout cela signifiait ?
J : Carter, vous… ?
PS (se précipitant vers Jack) : Ouahou (se tournant vers Sam) C'est lui notre prince charmant ?
S (toute rouge) : Heu non !
PS (tournée vers Jack) : ah dommage.
J (yeux exorbités montrant la petite Sam du doigt) : C'est quoi, ça ?
S : Je vous l'ai dit, mon colonel, c'est moi plus jeune.
J : Ah oui, c'est vrai.
PS : Vous êtes un beau monsieur !
S&VS : Sam !
PS : Ben quoi ?
H : Jack, je souhaiterais ardemment que vous emmeniez les trois Sam loin de la base. Pourquoi pas dans le Minnesota ?
J : Mais pourquoi ?
H : la petite Sam st en danger. Si des ennemis de notre Sam la trouvent, ils la tueront pour éliminer Samantha Carter en entier.
J : Oui, vous avez raison.
H : Loin de la porte, elle sera plus en sécurité.
J : Vous avez raison, général, nous partirons tous demain.

Jaaaaaaaaaaaaaaack.
Joli, faut la suite maintenant !

Dis moi ... N'as tu pas mélangé deux séries TV pour cette fanfic ?
Je crois reconnaître un épisode d'une série qui date maintenant, ... mais dont je connais tous les épisodes par cœur (et oui, on a tous eu des erreurs de parcours. ><)
Ou alors tu égales merveilleusement bien les scénaristes Américains !

J'adore, ça donne vraiment envie de voir la suite, bravo!

Suzanne : J'ai en effet repris un épisode de Charmed pour cette fic. Charmée que tu l'aies remarqué Voilà la suite de mon histoire.

Sheyffi : Eh bien merci de ton commentaire. Voilà la suite !

La petite Sam et la vieille Sam accompagnèrent la Sam actuelle pour faire des courses. Le lendemain, le trio s'en alla avec Jack en vacances. En arrivant, Jack fit aussitôt faire le tour de la propriété à la jeune Sam qui le lui avait demandé.
S : Alors ?
VS : Quoi ?
S : La petite Sam doit m'aider à me souvenir, et toi ? Tu es là pour me parler de mon avenir.
VS : Non, je n'en ai pas le droit.
S : Ne dis pas ça. Tu es ici, il doit bien y avoir une raison.
VS : Peut-être, mais je en peux pas prendre le risque de te dévoiler ton avenir. C'est comme ça.
S : Il est arrivé quelque chose dans ton passé et mon avenir ?
La vieille dame se ferma soudainement et baissa les yeux.
S : Que se passe t-il ?
VS : Je ne peux rien révéler.
S : Bien.
Elles sortit et alla rejoindre le colonel et la petite Sam.
J : Sam, vous m'épuisez ! Enfin, elle m'épuise.
PS : Sam, il est si beau ! Il faudrait que tu fasses la belle au bois dormant.
S : Sam !
PS : Je ne fais que dire la vérité !
S : Va jouer.
L'enfant s'enfuit.
S : Je suis désolée, mon colonel.
J : Je le sais bien.
Sam baissa la tête.
J : Comment ça s'est passé avec la Sam âgée ?
S : Elle ne veut rien me dire. Pourtant il me semble qu'elle cache un lourd secret.
Ils dînèrent tous les quatre. La petite Sam fut rapidement mise au lit et Sam et Jack restèrent seuls tous les deux.
J : Je suis ravi que le destin vous aie donné l'occasion de venir.
S : Moi aussi, à vrai dire.
J : Ah bon ?
S : Oui, simplement… j'ai eu peur.
J : Peur ? Ai-je jamais été brusque avec vous ?
S : Jamais.
J : Mais alors…
S : C'était de moi que j'avais peur. Peur de ne pas résister, de ne pas obéir à la loi. C'est comme ça que j'ai souhaité qu'on m'aide et… Oh, mon dieu !
J : Quoi ?
S : C'est là que mon passé et mon futur ont fait leur entrée.
Sam était éberluée. Comment passé et futur pouvaient l'aider à se décider et que lui cachait son futur ? Autant de questions qui demeuraient sans réponses ?
Le temps passa et les trois âges de Sam s'entendaient à merveille. Un jour que la petite Sam venait d'entraîner l'actuelle dans une danse effrénée, leur futur préféra s'isoler. Jack la rejoignit.
J : Qu'est-ce que tu caches ?
VS : Rien du tout.
J : Menteuse, que t'es-t-il donc arrivé ? Tu étais venue ici ?
VS : Oui.
J : Et alors, on n'a pas eu d'autorisation, c'est ça ?
VS : Je ne l'ai jamais su.
J : Comment ça ?
VS : Oh et puis tant pis après tout. Peu de temps après être venue ici, nous sommes allés sur une planète. J'ai tellement plu au roi de cette planète qu'il m'a faite enlever et a prétendu que c'était ses ennemis les responsables. Il m'a séquestrée et a abusé de moi comme d'une de ses nombreuses femmes. J'ai mis au monde trois enfants. Seule ma fille m'a été laissée jusqu'à ses noces. Je en l'ai pas revue depuis, mais les filles m'ont dit qu'elle avait eu de la chance et fait un bon mariage.
J : Mon dieu, mais c'est ignoble.
VS : Je vous ai aimé, j'étais sûre que jamais vous en renonceriez, mais jamais vous n'êtes revenu me chercher.
Elle se mit à pleurer. Le colonel la prit dans ses bras.
J : Notre Sam ne viendra pas avec nous. Je prendrai un autre soldat, c'est promis.
VS : Merci, mon colonel ! Oh pardon, vieux réflexe.
Ils rirent.

Toujours aussi excellent, notamment pour la touche d'humour!

La suiiiiite
Très joli, chapeau l'artiste !

Citation :

PS (se précipitant vers Jack) : Ouahou (se tournant vers Sam) C'est lui notre prince charmant ?

Je revois le malaise de Cole à ce moment là ... Génial XD

Sheyffi : Merci beaucoup, j'espère que ça continuera de te plaire

Suzy : Oui, j'ai fait exprès ! C'était bien marrant !

S : Non, ça suffit ! Oui, je sais que c'est notre chanson préférée !
PS : Saaaaaaam !
S : Grand-mère Sam, occupe toi d'elle !
VS (riant) : D'accord. Viens ma chérie.
J : Sam ?
S : Oui, mon c… (Remarquant le regard de Jack), Jack.
J : Sachez que je ne vous abandonnerai jamais.
S (se serrant contre lui) : Je le sais, Jack.
Quelques jours plus tard, ils rentraient au SG-C.
S : Mon colonel, mais qu'est-ce qui vous prend ?
J : Carter, c'est comme ça. Vous ne venez pas, point.
S : Mais mon colonel, c'est prévu depuis longtemps !
J : Carter, j'ai dit non ! Cette mission se fera sans vous !
S : Mais pourquoi. La vielle Sam vous a parlé c'est ça ? C'est pour ça que vous êtes si bizarre ?
J : Allons, Carter !
S : J'en suis sûre.
J : Vous ne venez pas, c'est tout.
Sam ne dit rien, mais n'était pas du genre à s'en laisser conter. Elle savait que Jack lui cachait quelque chose. Discrètement en utilisant une technologie de camouflage, elle suivit SG-1. Mais dès qu'elle se découvrit, elle fut attrapée par des soldats du roi de ce pays. Sam se retrouva prisonnière.
SG-1 rentra au SG-C pour être immédiatement convoqué dans la salle de briefing.
H : Sam a disparu.
J : Quoi ?
VS : Elle vous a suivi.
J : Sam ?
VS : Elle a été surprise par votre attitude Jack, alors elle vous a suivi. Actuellement, elle doit être entre les mains du roi.
Jack se leva plaquant ses mains sur la table.
J : Mon général !
H : Accordé, vous partez immédiatement.
Et en entendant la porte fonctionner à nouveau, la petite Sam, sous la responsabilité de la vieille, demanda :
PS : Que se passe t-il ?
VS (rêveuse) : Notre prince charmant va essayer… de changer le fin du conte de fées.
La petite Sam avait un trouble en tête. Elle décida d'aller au secours de son futur. Elle passa la porte sans prévenir personne. Seule l'alarme prévint tout le monde que quelqu'un avait passé la porte.
J : Qu'est-ce que… ?
VS : Petite Sam.
Jack s'interrompit, semblant soudain comprendre.
J : Tu t'es joué de nous. Tu savais tout ce qu'il allait se passer.
VS : Tu te trompes, Jack, je ne savais rien. En l'empêchant de partir, tu as tout changé.
J : Mais alors…
VS : Je devine. Je te rappelle que les deux Sam sont d'autres versions de moi. Petite Sam a eu une bonne idée. Elle peut réussir mais elle est petite et ne peut tout prévoir. Elles vont avoir besoin de toi. Va sauver ta princesse.
Jack la regarda, intrigué, mais elle souriait. Il acquiesça et partit en courant.
Petite Sam parvint à s'introduire dans le palais.
PS : Pff, c'est bien moins gardé que la caserne de Papa. Mais les soldats sont moins mignons !
Elle parvint à arriver aux quartiers des femmes et se mit à pleurer. Un soldat, ému, s'approcha. Petite Sam rit sournoisement, cette technique marchait toujours.
Soldat : Qu'est-ce qui ne va pas, ma chérie ?
PS : Ma… maman, je suis… venue avec elle. On… nous a prises mais je suis partie… chercher mon doudou. Et je l'ai… perdue.
Soldat : Oh, pauvre petite. Mais c'est vrai que tu ressembles à la nouvelle. Ca doit être elle ta maman, non ? Je t'ouvre, attends sagement.
Le soldat ouvrit la porte. L'enfant en profita pour l'assommer avec son lance-pierres et se précipiter à l'intérieur de la zone réservée aux femmes en hurlant qu'elle cherchait sa mère. Elle finit par retrouver Sam et l'entraîna vers l'extérieur. Celle-ci sursauta, mais la petite Sam se contenta de continuer à courir, la main de la jeune femme dans sa main.
PS : Viens dépêche-toi. Il ne faut pas qu'ils nous attrapent.
Sam suivit sa petite elle-même.
S : Tu es bien maligne.
Elle lui fit un clin d'œil.
PS : Normal, je suis toi !
Elles coururent encore un peu, mais rapidement, furent encerclées par toute une bande de soldats.
Soldat 1 : Bon, vous allez nous suivre bien gentiment.
Soldat 2 : Faites gaffe à la gamine, elle est plus maligne qu'on pourrait le croire.
Soldat 1 : Comme toutes les fillettes.
Les soldats se rapprochaient. Sam serrait Petite Sam contre elle quand soudain… des tirs de Zats assommèrent un par un tous les gardes. Sam leva la tête et vit arriver…
PS : Jack !
J : Personne n'est blessé ?
S : Mon colonel !
J : Carter ? Ca va ?
S : Ca va aller, mon colonel.
PS : Merci d'être venu, Jack.
J : Toi, ne me refais jamais pareille peur. Tu devrais avoir honte, vilaine fille.
PS : Je m'en fiche, je sais que tu m'aimes quand même.
Jack sourit.
J : Allez, grimpe !
Il installa la petite fille sur ses épaules. Elle s'amusa un moment et finit par s'endormir. Jack en profita pour demander à Sam :
J : Ce salaud ne vous a pas touchée ?
S : Non, il n'en a pas eu le temps.
J : Pardonnez-moi !
S : Je n'ai rien à vous pardonner. Et puis je n'avais pas peur.
Jack la regarda avec surprise.
J : Ah non ?
Sam regarda droit devant elle.
S : Vous me l'aviez dit, que jamais vous ne me laisseriez.
J : Ce qui m'étonne, c'est que Petite Sam ait réussi à aller si loin. Quelle enfant extraordinaire !
Sam haussa les épaules.
S : Elle a du amadouer le soldat. Je faisais ce numéro à tous les soldats de la caserne de mon père quand j'étais petite. Je rentrais et j'allais piquer du chocolat dans son bureau.
Jack sourit.
J : Vilaine fille.
Ils s'approchèrent de la porte où les attendaient Daniel et Teal'k.
J : Daniel, composez le code. On rentre.
Le retour fut rapide. Dès son arrivée, Sam se jeta dans les bras de son parrain.
H : Est-ce que ça va ?
S : Oui, grâce à Jack et à Petite Sam.
H : Tant mieux. Va te reposer et n'oublie pas de passer voir Janet.
S : Promis.
Janet emmena son amie et le général se tourna vers Jack qui portait toujours Petite Sam endormie.
J : Elle s'est montrée courageuse, très courageuse. Elle a failli la sauver seule.
H : Ce n'est pas n'importe qui. C'est Sam.
J : Vous avez raison mon général. Je vais la mettre au lit.
Il la garda serrée contre lui et marcha jusqu'à la chambre de la petite. Au détour d'un couloir, il vit apparaître la vieille Sam.
VS : Tu l'aimes de plus en plus, hein ?
J : De qui parles-tu ?
VS : De mon autre moi-même.
J : Oui. Petite Sam est très courageuse.
VS : Je te parle de ton major, idiot !
J : Tu as raison, ma vieille, elle me plait beaucoup.
La vieille Sam eut une fausse moue de colère.
J : Mais rien n'est possible. Nous n'avons pas de dérogations et, désolé, mais je ne crois plus aux miracles.
Il déposa petite Sam dans sa chambre avant d'aller à l'infirmerie se renseigner sur son major. Il la trouva en train de discuter gentiment avec Janet.
J : Alors, major, rien de cassé ?
S : Non, pas apparemment.
J : Je viens de mettre votre sauveuse au lit. Ca vous dirait d'aller au mess manger quelque chose ?
S : Pourquoi pas, je meurs de faim.
Ja : Allez-y ! Moi, j'ai promis à Daniel de passer pour l'ausculter. Il ne se sentait pas bien.
J : Hmm : La bonne excuse.
Ja : Excusez-moi, colonel ?
J : Non, j'ai rien dit.
Sam et Jack se rendirent au mess et se prirent un dîner. Ils commencèrent par ne rien dire, puis Jack entama sur une note d'humour :
J : Daniel et le docteur piqûre se sont finalement trouvés on dirait.
S : On dirait, oui.
J : Sam, je… je suis heureux qu'il ne vous soit rien arrivé. J'ai eu très peur, vous savez.
S : Moi je n'ai pas eu peur. Je vous l'ai dit, je savais que vous viendriez.
J : Vous aviez tant que ça confiance en moi.
S : On a toujours confiance en quelqu'un quand il fait partie des êtres qui vous sont le plus proche.

J'ai eu un peu plus de mal à suivre sur ce coup-ci ^^

Sheyffi Je comprends, mais j'espère que la fin te plaira quand-même.

Quelques jours passèrent mais rien ne changeait entre Sam et Jack. Ce n'était pourtant pas faute d'essayer. Petite Sam avait même demandé à Daniel et Janet de la seconder dans son œuvre. Mais rien n'y faisait.
VS : Tu ne t'y prends pas comme il faut, ma puce.
PS : Que veux-tu dire ?
VS : Ils se savent amoureux l'un de l'autre, mais ils n'osent rien faire, c'est la loi qui veut ça.
PS : Alors il faut arranger ça !
VS : Je suis d'accord et je compte bien aller voir la personne concernée.
PS : Je viens avec toi !
C'est ainsi qu'une petite fille et une vieille dame se retrouvèrent devant la Maison Blanche, prêtes à tout pour atteindre leur but. Elles apostrophèrent les soldats.
VS : Nous voulons parler au président, c'est important.
Soldat : Voyez-vous ça ! Et en quelle honneur, mesdames ?
PS : En cet honneur, que si tu n'as pas envie de te faire rétrograder, annonce-nous. Dis-lui que je suis une amie de Samantha Carter et de George Hammond et tu verras sa réaction !
La petite Sam avait eu une bonne idée, car le président ne tarda pas à les recevoir.
Président : Puis-je savoir ce que vous désirez, madame et mademoiselle ?
PS : Nous venons vous demander une dérogation à la loi de non fraternisation pour Samantha Carter et Jack O'Neill.
Président : Une… une dérogation ?
PS : Oui, monsieur, et attention à ce que vous allez répondre. Mon bonheur en dépend.
Président : Je ne comprends pas ! Qui êtes-vous ?
PS : Mon nom est Samantha Carter.
Président : Vous êtes de la famille du major ?
PS : On peut dire ça comme ça. Ecoutez monsieur le président, le colonel O'Neill et le major Carter s'aiment. C'est évident.
Président : Peut-être, et alors ?
VS : Et alors, l'amour n'est pas interdit, on ne peut interdire d'aimer. Mais on peut interdire d'avoir une relation officielle. Et ça ne fait qu'empirer les choses.
PS (murmure.) : Ouh là, là c'est moi qui aie du mal.
VS : Samantha Carter et Jack O'Neill donneraient tout l'un pour l'autre. Ils se sacrifieraient l'un pour l'autre et toutes les cours martiales du monde, voire de l'univers, ne sauraient l'empêcher.
Président : Et alors ?
PS : Et alors, qu'ils soient ensemble ou non, rien ne changera ça ! Ils sont suffisamment professionnels pour ça. Et ils méritent d'être enfin heureux, non ?
Président : Qui êtes-vous exactement par rapport à elle ?
PS : Son passé !
VS : Son avenir !
Le président ne savait pas à quel degré le prendre. Il préféra ne pas riposter.
Président : Et si je dis oui, qu'y gagnerons-nous ?
A ce moment précis, la vieille Sam eut un éclair de génie.
VS : Un harciésice !
Président : Que dites-vous ?
VS : S'ils ont un enfant, celui possèdera toute la connaissance des Goaul'ds car ils ont tous deux été possédés par un Tok'ra. Un tel enfant sera très précieux au SGC.
Président : Vous n'avez pas tort.
VS : De plus, un tel enfant ne pourra jamais devenir hôte. Parce qu'il est harciésice.
Président : Autre bon point, mais c'est un enfant hypothétique.
PS : Croyez-moi si vous acceptez, il ne sera plus hypothétique longtemps.
La petite Sam fit un grand sourire.
VS : Petite coquine, va !
PS : Ben quoi, ce n'est pas la fin du conte ? Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants ? Et Jack, c'est notre prince, non ? C'est toi qui l'as dit, tu as même dit qu'il allait changer la fin du conte de fée.
VS : Et il l'a fait,… grâce à toi.
Président : la fin du conte de fée ?
VS : Ne cherchez pas, il s'agit d'une histoire en lien avec une mission.
Président : Bien, écoutez voilà ce que je vous propose. Séjournez-vous au SGC ?
PS&VS : Oui.
Président : Je vais réfléchir à votre demande et je vous enverrai la réponse par courrier. Je vous promets de répondre.
PS : D'accord, ça marche !
VS : Mais…
PS : Chut, c'est déjà beaucoup !
Le président pouffa de rire.
PS : Au fait, monsieur le président, on ne doit pas vous en demander souvent des dérogations ?
Président : Non, effectivement. Pourquoi ça ?
PS : Parce que je crois que Sam et Jack ne sont pas les seuls qui aimeraient un tel bonheur. Mais pour nous, j'espère que vous le ferez. Au revoir, monsieur le président.
Président : Au revoir, mademoiselle.
L'enfant et la vieille dame rentrèrent au SGC.
Quelques jours passèrent. La Vieille Sam devenait une seconde maman pour tous les soldats. Quant à la petite, elle était terriblement mignonne et tous l'adoraient, mais principalement Jack.
PS : Jack ?
J : Oui, ma puce !
PS : Tu veux bien me raconter une histoire !
J : Bien sûr mon cœur, que voudrais-tu…
VS : Pas maintenant mon petit cœur, le général nous attend !
PS : Le général ? Pourquoi ?
VS : Tu sais bien, le courrier…
PS : Ca y est ! Vite allons-y !
Elles se rendirent chez le général sous le regard effaré de Jack. Elles en ressortirent peu après, un léger sourire aux lèvres avant de se rendre dans les quartiers des deux concernés et de les ramener de force dans la salle de briefing.
S : Mais voyons, mais qu'est-ce que vous faîtes ?
PS : On termine le conte de fée !
J : Quoi ?
VS : Tais-toi et écoute !
S : Hein, mais…
J : Comment ça ?
H : Je viens de recevoir un courrier du président. Une lettre.
S : Et alors ?
H : Il s'agit major d'une réponse positive à la demande de vos autres "vous-même."
S : Quelle demande ?
PS : Une dérogation !
J : Une… Une dérogation ?
VS : Oui, pour vous et Sam.
S : Quoi ? Nous…
Jack se précipita et prit Sam dans ses bras.
J : Nous allons pouvoir nous marier et vivre ensemble, c'est merveilleux !
Sam sauta au cou de Jack.
J : Sam acceptes-tu ici et devant témoins de devenir ma femme ?
S : Oh oui, je n'attends que ça depuis si longtemps.
Ils s'embrassèrent.
La cérémonie eut lieu quelques jours plus tard. Quand Sam embrassa Jack, la jeune et la vieille Sam disparurent progressivement, ne laissant qu'un couple nouvellement marié et heureux.