PS : Désolé pour le retard, dur de trouver du temps en semaine à cause des cours...

Ainsi, la planète était habitée. Habitée par des sirènes... Cela semblait peu commun, mais soit. Après tout, il fallait tout pour faire une galaxie ! Et puis ces sirènes là ne semblaient pas bien méchantes. A par glousser et montrer d'un air envieux la montagne de muscles nommé Thomas. Elles ne chantaient, et ne semblaient être hostile d'une quelconque façon. L'équipe SG5 s'installa sur la plage, prenant ses aises et entamant la discussion avec leur coisin aquatique. Les plus courageux pouvaient même aller se baigner sans risque avec ces hommes et ses femmes à nageoire. Il fallait bien nouer des relations amicales après tout ! Et puis l'eau paraissait si bonne...

Ils n'apprirent pas grand chose de plus durant la soirée. Ces sirènes là étaient très accueillantes, qu'un peu trop joueuse (avec des mains baladeuses qui plus est). Leur accompagnateur mâle, qui couvait Suzanne du regard, leur proposa même de manger avec eux, un repas à base de poisson crue de sorte diverses et variées. Par contre, s'ils étaient accueillants, ce n'était pas la peine de leur demander quoi que ce soit de scientifique. C'étaient des gens simples qui ne se posaient pas beaucoup de questions sur ce qui sortait directement de leur vie. Inutile de leur demander des renseignements sur une quelconque technologie. Déjà qu'ils avaient du mal à compter sans leurs doigts...

Alors que le soleil baissait doucement sur l'horizon, les terriens se dirent qu'il fallait rentrer. Ils devaient faire leur rapport à la base après 6 heures de mission. En plus, ils étaient hors de portée radio de la porte, ils devaient donc se rapprocher si le SGC voulait les contacter. Seulement, au moment de reprendre le zodiaque, ils se rendirent compte qu'ils ne voulaient pas quitter la planète. C'était totalement irrationnel, mais aucun d'eux n'eut la volonté d'esprit de remonter dans le bateau. Ils étaient bien ici après tout, avec leurs nouveaux amis. Ils sentaient bien que quelque chose clochait, mais ils ne voulaient pas retourner sur leur planète polluée, avec des gens dignes d'être appelé des emmerdeurs...

Seul Luc avait encore les idées claires, et quand les autres lui annoncèrent qu'ils voulaient rester, il crut sur l'instant qu'ils voulaient lui faire une grosse farce... Mais à moins d'essayer de les mettre de force dans leur embarcation, rien à faire ils ne voulaient plus bouger de cette confortable plage.


HRP : Voilà, THomas, Suzanne et Gaetan ne veulent plus quitter la planète. Ils se rendent bien compte que c'est idiot, sans raison, mais c'est plus fort qu'eux, comme un blocage physique. Luc va devoir les convaincre, ou trouver une solution pour remédier à ce problème... préoccupant !
Quelle peut bien être la raison de ce mystérieux phénomène ?

Thomas baissa rapidement son arme, il ne savait pas trop pourquoi, mais il se sentait en confiance avec les sirènes. Et puis sur la terre ferme, les sirènes ne pouvaient pas leur faire grand mal... Au bout d'un quart d'heure, le tahitien avait tombé le haut et retiré les rangers. Il faisait si bon, le sable la mer lui rappelant les paysages de son île, qui lui manquait, il s'assit sur le sable Ecoutant les sirènes, partageant leur repas, il mangea du poisson cru sans problème ce qui renforça l'intuition d'être chez lui.

Il décida l'aller piquer une tête avec les filles... Il en fut pour son grade, elle nageait vite autour de lui, caressant son corps, riant, chacune essayant d'attirer le soldat dans un jeu de séduction tactile. Sortant péniblement de l'eau, car elles essayaient de le faire rester, il riait de bon coeur, en s'essuyant le visage de sa main.

S'allongeant au sol, il ferme les yeux et sent le soleil le réchauffer.

*Naaan... Ici c'est la vie !*

Une des sirènes l'appela, il s'allongea sur le coude et regarde ses équipiers... 6 heures étaient passées... Il fallait faire un rapport. Thomas s'habilla, remis ses équipements, mais il faisait la tronche, il s'énerva sur son brelage qu'il n'arrivait pas à cliper. L'idée de repartir, ne l'enchantait pas, et cela se voyait voir s'entendait...

Il s'approche du zodiaque et dit d'un ton qui ne laisse pas matière à réflexion :

« Allez-y... Je reste ! » En lachant son sac, il s'assoit sur le sable. Ne comprenant pas pourquoi il ne pouvait repartir. Il se sentait bien, et avait abandonné l'idée de repartir. Repartir ? Et pourquoi ? Retrouver les murs gris de la base, l'air vicié, les ronds de cuirs qui n'y connaissaient rien... Il y avait bien des gens qu'il appréciait.. Jill, Roxanne... Ah Roxanne... Il regarde les sirènes, résistant à l'envie qu'il a d'aller les rejoindre... Il se prends la tête dans les mains..

Au final, SG2 n'en savait pas beaucoup sur ces sirènes. Mais ils ne semblaient pas dangereux, bien au contraire … À la remarque de Luc, Suzanne haussa les épaules. La légende d'Ulysse ...? Elle avait du mal à imaginer qu'elle puisse bel et bien exister, ce n'était qu'un roman. L'idée était parfaitement ridicule. Non, ce qu'elle trouvait louche pour le moment c'était le fait qu'ils n'en sachent pas plus que ça sur leur planète. Mais après tout, si c'était leur choix … Ils n'en avaient pas l'air malheureux pour autant.

Les minutes passèrent et l'équipe prit ses aises. Les sirènes avaient l'air si avenantes et totalement inoffensives qu'il était difficile de résister. Si Suzanne avait été réticente au début, au plus le temps passait, au plus elle se laissait prendre au jeu. Elle avait pourtant essayé en vain durant un temps de leur demander de plus amples informations sur les lieux et leur peuple, mais aucune réponse censée.

Le joli minois des demoiselles avait séduit les hommes de l'équipe, en particulier Thomas qui n'avait pas hésité à se jeter à l'eau. Les regards de la scientifique s'attardaient plutôt sur le sourire ravageur du seul mâle du groupe. Ce dernier ne cessait de la regarder, ce qui avait mis mal à l'aise la jeune femme au début. Non, elle c'était à Laurent qu'elle pensait, et personne d'autre. Laurent. Laurent. Laurent. … Suzanne avait beau se répéter le nom de l'homme qu'elle aimait, les regards persistants de l'homme poisson finirent par faire craquer totalement la scientifique.

Elle accepta avec plaisir la nourriture locale. La journée avançait et Suzanne avait du mal à se raisonner. Elle essayait de comprendre ce qui se passait mais au plus elle y songeait et au plus elle finissait par se dire que tout était normal. Quand il fut temps de rentrer, elle resta un instant immobile à contempler le paysage, la tête complètement ailleurs. Rentrer … rentrer où ? Pourquoi ne pas rester ici ? Tout paraissait si simple … Et Laurent ? Oh, elle était sûre qu'il finirait par comprendre.

La déclaration de Thomas la fit sortir de ses songes. Elle fut surprise de l'entendre dire ce qu'elle avait imaginé finalement tout bas. Elle observa quelques secondes son chef d'équipe, avant de s'approcher de lui et de se retourner vers Luc et Gaetan :

« Je reste aussi ! Pourquoi on devrait rentrer ? »

[HRP : Faîtes que Laurent ne lise pas ça ... xD]

Suzanne ne fut même pas surprise de la réaction de Luc, elle avait bien vu toute la journée qu'il ne participait pas plus que ça à l'échange avec les sirènes. Elle était plutôt embêtée qu'il ne partage pas la même idée que les trois autres membres de l'équipe.

« Mais pourquoi Luc ? Qu'est ce qu'on va faire à la base ? Remplir un rapport, faire un débriefing, vivre constamment entre quatre murs gris sous terre … Regarde par toi-même, où sont les obligations ici ? La vie est tellement plus simple sur cette planète ! »

Elle était tout ce qu'il y a de plus sérieuse. Au plus elle parlait, et au plus elle arrivait à se convaincre elle-même que rester ici était la meilleure chose à faire. Elle qui n'était pas sûre d'elle en annonçant qu'elle préférait vivre sur cette planète quelques secondes plus tôt, était à présent catégorique. Il fallait maintenant convaincre son coéquipier de rester.

Elle s'approcha de lui, et ajouta quelques mots à voix basse.

« Je t'en prie Luc … Réfléchis deux secondes... On a tout ici, pourquoi on rentrerait ? »

Au moins, elle aurait essayé. Tant pis si il voulait partir, Suzanne serait sûrement déçue et triste de voir un ami s'en aller, mais pour elle son choix était fait, elle ne quitterait pas cet endroit.

" Bon soldat, je vous destitue de votre commandement, je le reprends et mon seul ordre pour le moment c'est de vous rendre tous de suite à la porte des étoiles sinon j'avertirais vos supérieurs de votre insubordinations. "

les mots claquèrent dans l'esprit du soldat, il avait conscience qu'il devait obéir, et que sa désobéissance auraient des conséquences, une lutte dans son esprit commença. Et malgré toute sa volonté, quelque chose l'empêchait de concevoir de partir d'ici, il se sentait bien sur cette planète accueillante et rien ne pouvait faire qu'il reparte. Il ne répondit pas à Luc, de toute façon qu'aurait il dit, mis à part qu'il se foutait qu'il reprenne le commandement car il n'avait rien demandé, quand à la menace d'avertir les supérieurs de son insubordination, Thomas sentait au fond de lui, que si les gradés venaient ici, ils le remercierait au final, car eux aussi se rallieraient à l'idée que rester ici était le mieux.

Il fit juste un signe de la main, genre cause toujours. Et sourit quand Suzanne tenta de raisonner Luc.

*Si une scientifique le pense aussi c'est que je suis pas si loin de la vérité... Et qu'ici c'est le mieux pour nous... *

Thomas sourit quand Luc revint en acceptant l'idée de rester, du moins pour le moment, et acquiesça quand il leur proposa d'aller faire un tour le lendemain. Regardant autour de lui, le légionnaire partit ramasser quelques morceaux de bois, puis fit un feu, qui tiendrait toute la nuit. Par expérience, il savait que malgré le soleil en journée, la nuit pouvait être fraîche, et un bon feu, aller réchauffer la couenne. De plus Luc semblait disposer à veiller sur le feu...

Se couchant à même le sable le légionnaire dormi comme un bébé. Alors que les premier rayons du soleil caressèrent sa peau, il se leva, fit quelques étirements, des pompes et des abdos, il fallait quand même s'entretenir un peu, même ici, puis aller dans l'eau afin de se laver un peu. Les sirènes ne furent pas longues à revenir, leur apportant de la nourriture. Ralimentant le feu, il fit braiser les poissons pour l'équipe, et laissa tout le monde se réveiller sous l'odeur du fumet.

Une fois rassasié, le légionnaire hésita, devait il prendre son armement ? [regard vers Luc]

*ouais on sait jamais... *

Toujours torse nu, il passa la lanière de son Famas, et réajusta la ceinture ou pendait son arme de poings.

« Ok... On va visiter ? » Sourire aux lèvres, heureux d'aller découvrir leur nouveau monde.

Victoire, Luc ne voulait plus les ramener sur Terre. Il avait discuté avec le bel homme poisson un moment, avant de leur annoncer qu'ils resteraient ici, à condition de trouver un endroit plus sympa que cette pauvre plage. Ce n'était pas une mauvaise idée après tout, le reste de cette planète devait forcément être aussi sympathique que ce coin ci. Enfin avant de visiter quoique se soit, il leur fallait fermer l'œil, la nuit tomba rapidement.

La scientifique admira le coucher du soleil, assise sur le sable, émerveillée. L'eau, le sable … Elle ne mit guère longtemps ensuite à trouver le sommeil, allongée sur le sable non loin du feu. La première chose qu'elle vit en ouvrant les yeux fut une chose à moitié nue faisant des pompes... Il lui fallut quelques secondes, le temps que ses yeux et son cerveau s'entendent pour comprendre que ce n'était que Thomas. Elle referma les yeux quelques longues minutes après l'avoir qualifié de grand cinglé.

L'odeur du poisson fumé la sortit de ses songes une fois pour toute. Elle s'étira, puis s'approcha du bord de l'eau pour s'asperger le visage. Un sourire se dessinait sur ses lèvres rien qu'en contemplant le paysage autour d'elle. Une belle journée s'annonçait !

Après avoir mangé le petit déjeuner finement préparé par Thomas, Suzanne se présenta devant le zodiaque, Luc ayant annoncé qu'ils iraient voir du côté d'une vieille baraque. Ils allaient jouer les Robinson Crusoë, chouette. Elle monta à bord, prit la place indiquée par Luc et admira la vue. Pensive, elle s'adressa au reste de l'équipe tout en gardant un œil sur l'étendue d'eau devant elle.

« Vous pensez qu'ils sont combien là dessous ? Je veux dire … combien de sirènes ? »

Ils en avaient vu quelques uns au bord de la plage, et elle était curieuse de savoir ce qui en était sous ces litres et litres d'eau. N'ayant rien à faire, elle en profita pour se pencher par dessus bord, tout en restant prudente, pour tenter d'apercevoir des ombres, ou formes intéressantes.

Thomas s'installa au devant du zodiaque, prenant cette sortie plus comme une ballade qu'autre chose. Profitant du temps il se mit à rêvasser...

« Si on trouve des casseroles ou un truc qui y ressemble... On pourrait se faire un de ces oiseaux ce soir... » Pensant au repas du soir...

Il fut surpris par l'architecture de la maison, pensant que ladite maison allait plutôt être ce qu'il appelaient chez eux une « case en tôle », sorte de maison faite de bric et de broc, qui au moindre souffle de vent s'envolait....

Descendant du zodiaque ses vieux réflexes de militaires reprennent, bien que torse nu, il faisait tout de même impression. Entrant dans ce qui devait être un temple, il fulmine, son équipement était dans le zodiaque, avec son pareballe, ses LIR et tout le reste. Allumant la torche placé sous son FAMAS, il progresse jusqu'aux cadavres, pensant que cela faisait beaucoup de mort en très peu d'iles.

Débouchant au dehors, il regarde vers le haut de la Tour, en se protégeant les yeux de la main... Attendant surement l'ordre du suisse pour grimper où s'en retourner.

La petite promenade en zodiaque avait duré un moment, Suzanne ne se lassait toutefois pas du paysage. Elle répondait de temps en temps au sirène mâle par un signe de la main aussi. Bien qu'elle se sentait étrangement bien dans ce monde paradisiaque, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir quelques fois nostalgique en observant toute cette eau. Elle lui rappelait le week end passé aux côtés de Laurent, et ça la rendait légèrement confuse. Elle voulait rester là, mais n'arrivait pas vraiment à se faire à l'idée de ne plus jamais le revoir. Ces deux désirs se contredisaient, elle ne savait plus quoi penser. Suzanne sourit à la proposition de Thomas qui la sortit de ses pensées, au moins ça changerait du poisson.

Arrivés enfin sur les lieux, SG2 débarqua. La première chose à laquelle elle pensa après avoir jeté un œil aux ruines, c'est l'absence d'Alison. Elle aurait aimé voir ça, elle en était sûre. L'indication de l'homme poisson jeta un froid sur Suzanne toutefois, personne en était ressorti vivant, elle n'aimait pas ce genre d'histoire, mais alors pas du tout. Et les cadavres trouvés un peu partout au beau milieu des constructions ne faisaient que confirmer sa hantise. Si on pouvait trouvait la cause du décès de certains, d'autres restaient encore un mystère qui filait des frissons à la scientifique. Finalement, ce monde n'était pas tout rose … Qu'est ce qui s'était passé ici ?

Ils finirent par tomber nez à nez avec une grande tour, aux nombreuses marches. Les ruines étaient étendues toutefois cette construction là retenait toute leur attention. Peut-être parce qu'elle était plutôt intacte comparée aux autres ? Peu importe, Suzanne attendait les instructions d'un des deux militaires, ne sachant plus vraiment qui était le chef.

HRP : j'aimerai bien laisser du temps à Gaetan por poster, mais il faut tout de même qu'on avance...

L'équipe commença à escalader l'énorme escalier. Celui ci ne semblait pas avoir été prévu pour l'homme, ou alors pour des hommes très grands, car chaque marche devait mesurer un bon mètre et demi de haut. Quelle idée franchement. SG2 aurait de sérieuses revendications à apporter au constructeur de cette bâtisse. Il n'y avait même pas de rampes plates pour les handicapés.

Il fallut une demie heure pour gravir les marches de la tour. Une fois arrivés en haut, les terriens arrivèrent dans une grande salle sombre, sans aucun ameublement, si ce n'est quelques dizaines de tas d'os ça et là. La déco était à revoir. A la faible lumière qui venait de l'extérieur, on pouvait voir qu'il y avait une unique porte menant plus à l'intérieur de la tour, et qui était opposée à celle par laquelle elle était entrée.

Et entre eux et la porte, il y avait une grosse bêbete qui n'avait pas l'air très sympathique...

Spoiler:

Cela expliquait beaucoup de cadavres. Pour l'instant, il était roulé en boule. On aurait dit une grosse boule de cuir et de piquant. Seulement, dés l'entrée de l'équipe dans la pièce, elle se réveilla en s'étirant et en grognant... Elle se jeta sur eux, ayant visiblement faim.


HRP : Vous avez libre court à votre imagination pour le combat ^^

Thomas arriva le premier en haut du temple, le dos ruisselant de sueur et la fatigue se lisait sur son visage, il mit un genou à terre, sécurisant la zone, attendant que les autres arrivent. Le soleil tapait rude, il grommela un truc du genre :

« Mais qu'est ce qu'on fout ici, au lieu de profiter de la superbe plage, du soleil... »

En allumant sa lampe torche, il scrute la pièce, jusqu'à tombé sur un truc au milieu de la pièce...

*Viv...*

Il n'eut pas le temps de finir sa pensée que le truc bougea. Il leva le poing pour signifier aux autres qu'il avait repéré un truc, et qu'il fallait faire gaffe... Mais la bestiole les chargea. Thomas fut stupéfait par l'aspect de la chose. Sa couleur rouge d'abord, elle se déplaçait à quatre pattes comme un gros chien, mais avait des cornes comme une antilope, des pics sur le dos, et une queue qui fouettait l'air..

Thomas n'attendit pas l'ordre de faire feu, vu la charge que menait la bestiole il se doutait qu'elle entamait une négociation diplomatique musclé, qui finirait soit par la mort d'SG2, soit un manteau rouge pour les agents... Il ouvrit un feu nourrit vers la bestiole.

*T'es qu'un gros con... Pourquoi t'as laissé tes grenades dans le rafiot ? *

Se fustigeant de sa connerie, du fait qu'il avait prit cette escapade un peu à la légère, et que ceci allait peut être couter cher à SG2. L'odeur de poudre se répandait, le bruit des coups de feu se répercutaient contre les murs de la pièce ce qui assourdissait les agents, les douilles s'éjectait rapidement cliquetant sur le sol. Un premier chargeur fut retiré avec rapidité, Thomas se lève et change de position en ré-insérant un chargeur neuf. La bestiole ne semblait pas vouloir crever. Visant le gros chien rouge, il continue à la shooter, espérant qu'il tombe avant de chopper un des agents...

Allons bon, Luc voulait escalader la Tour … Suzanne jeta un dernier regard tout en haut de la structure, pour essayer de relativiser mais arrivée devant la première marche, elle ne put s'empêcher de faire la grimace. Du haut de son petit mètre 65, chacune des marches se révéla être un obstacle conséquent à passer. Si elle se débrouilla plus ou moins élégamment de passer les premières marches, arrivée à la quatrième elle se colla à la paroi et ne s'en détacha plus jusqu'à la fin.

Ils prenaient en effet de la hauteur, et ça la scientifique n'aimait pas du tout. Ne pas regarder en bas, ne pas regarder en bas … Ne pas avoir de prises où s'accrocher fermement paniquait de plus en plus la jeune femme, qui avançait presque les yeux fermés. Tétanisées de peur ou de fatigue, ou bien même des deux, ses jambes lui hurlaient de s'arrêter mais si elle le faisait elle ne repartirait plus.

Arrivée enfin en haut, elle resta quelques secondes allongée sur le sol complètement exténuée, ne trouvant même pas la force de répondre à Thomas. Elle se releva cependant rapidement, ne désirant pas retarder l'équipe davantage. Ses jambes ne répondaient pas totalement, mais elle fit son possible pour marcher droit. Elle avait bien fait de se relever, puisque peu de temps après le poing de Thomas vint les avertir d'un problème. Oh non, pas déjà ?

Pas le temps de se poser dix millions de questions, elle comprit très vite le pourquoi du comment. La bête leur fonçait droit dessus, Suzanne eut à peine le temps de se saisir de son arme et de changer de position en quatrième vitesse. Elle suivit l'idée de Thomas, à savoir lui tirer dessus sans modération. Cette chose était gigantesque et monstrueuse. Tout droit sortie de bons film d'épouvante. Suzanne n'était pas rassurée pour un sou ! Elle sentait son sang battre dans ses veines, elle essayait de garder la tête froide et d'arriver à viser la bête mais le bruit assourdissant des tirs dans la pièce la perturbait.

Si bien qu'elle s'arrêta de tirer quelques secondes, tournant la tête à droite à gauche pour observer les lieux et tenter de trouver une autre idée. Elle en avait une. Sans réfléchir davantage, elle hurla :

« FAUT LA FAIRE SAUTER ! JE JOUE LES APPATS ! »

Ni une, ni deux elle se rangea son arme, s'éloigna de ses coéquipiers en faisant de grands gestes vers la bête et en l'appelant par tous les noms possibles, affectionnant finalement tout particulièrement celui de Rex. Avec un peu de chance, elle réussirait à attirer son attention et à la faire courir vers elle. Suzanne elle, avait couru jusqu'à l'extrémité de la tour, se faisant une belle frayeur en arrivant au bord. Elle se retourna cependant rapidement vers Rex, et continua de l'appeler, gesticulant dans tous les sens, et se préparant à se jeter sur le côté au moment voulu. C'était une bonne occasion de vérifier ce qui se faisait dans les films.

HRP : Désolé pour le retard, semaine un peu chargée.
Pas de nouvelles de Gaetan ?


La salle sombre était illuminée par les flammes des armes terriennes, et le son intolérable des détonations était partout. Suzanne commença alors à s'agiter, attirant le monstre dans sa direction. Ce n'était peut être pas une bonne idée après tout... L'immense bête rouge fondit sur la jeune femme, se fichant comme d'une guigne des balles qui ricochaient sur sa peau d'acier.

En quelques secondes, il fut sur la terrienne, et la renversa avec sa longue queue. Suzanne eut extrêmement de chance de ne pas finir embrochée sur une des multiples piques sur la peau rugueuse de l'animal. Allongée par terre, sur le dos, elle ne put que voir la bête s'approcher d'elle, visiblement indifférente aux autres humain, pour poser sa grosse patte griffue sur son ventre, la clouant au sol. la patte ressemblait un peu à celle d'une chat, avec des gros coussinets et des griffes retractables. Heureusement pour la scientifique, les griffes n'étaient pas encore sortie pour l'instant.

- Arretez le combat, pauvres humains.

Aussi étrange que cela pouvait paraitre, c'était la bête qui avait parler. A moins qu'ils n'aient tous eu des hallucinations... L'autorité dans sa voix, et le fait qu'elle n'avait pas encore croquer Suzanne toute crue fit que les autres terriens baissèrent leurs armes.

- Vous devez répondre à une énigme.

Ohlala, on commençait vraiment à verser dans le pittoresque. Mais c'était toujours bien les énigmes...

- Si vous répondez juste, vous pourrez passer, sinon... Il commença à sortir ses griffes sur le ventre de Suzanne.

Si 1 c’est 2
2 c’est 4
3 c’est 5
4 c’est 6
5 c’est 4
Qu'est-ce que 6 ?

- Arretez le combat, pauvres humains.

Thomas jeta au sol son second chargeur... Vide, et rechargea... Il ne savait que faire face à une bête qu'on ne pouvait tuer, les balles rebondissaient, mais il y avait forcément un moyen, rien n'était sans défaut, il fallait juste le trouver.

*Mais qu'est ce... ?* Il regarde Suzanne sous la bestiole qui venait de parler, elle semblait aller bien... S'approchant, il vise toujours le truc rouge.

- Si vous répondez juste, vous pourrez passer, sinon

*Un sphinx ??*

Thomas écouta l'énigme, tout en visant le sphinx, la stress, la chaleur tout était prédisposé pour aider à réfléchir...

*Un c'est 2... Deux c'est quatre.... Réfléchis.. Réfléchis..* Il commença à chercher des formules mathématiques, se limitant aux multiplications, additions soustractions mais rien de concordant... Il mit quelques temps avant de se dire qu'il tenait quelque chose, mais il n'était pas sur de lui... Et puis dans le groupe ce n'était pas lui l'esprit fin... Il ne dit rien, attendant que Suzanne dise quelque chose.

*3.. Dis 3... Six c'est 3... Non tu te goures ca ne peux pas être aussi simple... Rappelles toi, les cours d'histoire, les Sphinx c'est vicieux, y a surement un piège...*

Il s'était approché assez près pour viser la tête du Sphinx..

*Puis ca pue cette merde !*

Pourtant Suzanne y avait cru jusqu'au bout ! Elle avait entendu son cœur battre la chamade à mesure que la bête lui fonçait dessus, elle avait beau penser que son plan allait fonctionner, voir cette chose gigantesque se diriger vers elle ne lui inspirait que guère confiance. Mais Luc la suivait dans son idée, et ce qui l'encouragea assez pour aller jusqu'au bout. Elle se jeta sur le côté dès que la bête fut à bonne distance, enfin d'après elle... Et en effet, elle aurait mieux fait d'écouter cette petite voix qui lui avait dit de laisser tomber l'affaire plus tôt.

Elle n'eut même pas un laps de temps durant lequel elle aurait pu espérer que ce plan fonctionne. Non, la bête n'avait eu que faire de son plan foireux, elle l'avait mit à terre immédiatement sans risquer un seul instant de tomber dans le vide de l'autre côté. Suzanne n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Seule la grosse patte de Rex posée sur son ventre lui fit comprendre qu'elle avait ridiculement perdu le duel. Elle maudit au passage les héros de la télévision qui l'avait laissé espérer quelques secondes.

La scientifique tourna la tête vers ses coéquipiers, l'air désolé. Elle avait lamentablement échoué, et mettait l'équipe dans un bel embarras. C'est alors que la bête prit la parole, aussi étrange que cela puisse paraître. Suzanne la regardait d'en bas, un peu terrifiée il fallait l'admettre.

Une énigme … Par réflexe, Suzanne voulut se pincer pour vérifier qu'elle n'était pas en plein rêve, mais elle n'osait pas bouger. En même temps, vu tout ce qui leur arrivait depuis qu'ils avaient posé le pied sur cette planète, un de plus ou un de moins … La devinette posée, le silence s'installa. La scientifique resta songeuse un moment, tournant ses propos dans tous les sens. La situation n'aidait pas vraiment à se concentrer, mais elle faisait son possible jusqu'à ce qu'elle trouve une solution tout bête. Après s'être embêtée à combiner toutes les opérations possibles et inimaginables avec ces chiffres, elle s'en voulut presque d'avoir trouvé un truc aussi banal. Mais après tout, personne n'avait dit de chercher compliqué … La réponse pour elle était 3, mais peut-être se trompait-elle.

C'est pourquoi elle tourna la tête vers son équipe, cherchant à savoir si ils avaient trouvé quelque chose. De peur de dire une bêtise, elle indiqua à ses coéquipiers la réponse qui lui semblait le plus plausible avec ses mains, attendant une réaction de leur part. Trois doigts levés donc en direction de son équipe, et un regard inquiet sur ces griffes qui s'invitaient à la fête petit à petit.

Le créature feula en entendant la réponse. Ses griffes retractables commencèrent à sortir, piquant de plus en plus fort la peau d'une Suzanne terrifiée. C'était la fin, c'était sûr !

- C'est la bonne réponse, grogna la bête

Puis la créature disparut soudainement dans une nuage violet sortit de nul part. Plutôt simple comme énigme ! Cela s'expliquait facilement en fait : les créatures pensantes les plus intelligentes de la planète était des sirènes, et on ne pouvait pas dire qu'elles étaient particulièrement perspicaces. La bête avait dûe être déçue, et était partie potasser son manuel d'énigme.

Ils utilisèrent sa seconde porte de la pièce pour sortir, et tombèrent sur une salle, qui avait tout de la salle au trésor, mais en plus vide. Sur un piedestal de pierre se tenait une petite fiole contenant un liquide rouge. Des inscriptions en latin signifiant "avaler" était gravée dans la pierre, déchiffrable par n'importe qu'elle personne ayant fait une ou deux années de latin. Etait-ce donc ça l'antidote ?

L'effet ne fut pas immédiat, mais toute personne ayant ingérée le liquide retrouvait un esprit clair après une demi douzaine de minutes. Maintenant, rien ne les empechait plus de rentrer. Ils sortirent du temple, et constatèrent que les sirènes étaient parties, sans doute trop lassées d'attendre plus de cinq minutes sans rien faire... Ils ne les recroisèrent même pas lorsqu'ils rejoignirent la porte des étoiles. Ils n'avaient été pour eux qu'un amusement temporaire.


HRP : Tout d'abord, désolé pour le retard. J'ai eu une période chargée en matière de contrôles ces derniers temps, et je ne pouvais poster faute de temps. J'espère que cela ne vous a pas trop dérangé.
Autrement, voilà, la mission est terminée, j'espère que ça vous aura plus, même si la fin était un peu rapide !

Le fait que le sphinx s'évapora ne rassura pas le légionnaire. Retournant dans la pièce, ils continuent leur avancés. Thomas ne comprenait pas vraiment pourquoi ils se retrouvaient là, Luc leur avait parlé d'aller voir une maisonnée et au final ils se retrouvaient devant un temple, un Sphinx et un liquide rouge. Il dit que non, il ne boirai pas, surtout que rien n'indiquait que ce qu'il y avait dans la flasque n'était pas nocif, et qu'à choisir entre des sirènes qui ne leur avaient fait aucuns mal t un sphinx qui avait faillit les tuer...

"Je choisis les sirènes..."

Il fallut toute la persuasion de l'adjudant pour qu'il boive et encore, il trempa les lèvres. Une fois son état normal revenu, il ne dira pas un mot. Laissant ses équipiers passer la porte pour le retour, il passera en dernier comme le voulait la tradition légionnaire, le premier à débarquer et le derneir à partir est le chef de section, avec un dernier regard vers cette planète, et au fond de lui, un regret.

De retour au bercail, il va déposer son équipement, sans un mot, soucieux de cette première mission qu'il a, malgré le fait que tous soient rentrés, raté...

[HJ : Fin de rp]

Tout le monde semblait d'accord sur la réponse à donner, et ce fut Luc qui la dit tout haut. Suzanne sentait les griffes se développaient sur son ventre, elle avait les yeux fermés et se repassait l'énigme en boucle à voix basse à toute vitesse pour vérifier qu'ils n'avaient pas oublié un détail puisqu'à priori ce n'était pas ça … Elle allait y passer, elle allait y passer … La voix de Rex lui glaça le sang, persuadée que cette bête allait lui annoncer qu'ils avaient échoué, ... mais non ! À peine eut-il le temps de confirmer que c'était la bonne réponse, qu'il disparut dans un nuage de fumée. La scientifique n'attendit pas davantage pour se relever immédiatement et courir rejoindre son équipe, en passant sa main sur son ventre comme pour vérifier qu'il était intact. Sacrée frayeur.

La seconde pièce était … décevante. Suzanne resta un moment les sourcils levés et la bouche entrouverte, en cherchant des yeux malgré tout quelque chose … d'intéressant ? Parce qu'à part un pauvre piédestal et une fiole, il n'y avait rien. Son regard se posa ensuite sur Luc, perplexe. Pourquoi les avait-il mené jusqu'ici ? Où était le soit disant abri où ils devaient loger ? … Voilà que maintenant Luc voulait qu'ils boivent tous le contenu plus qu'étrange de cette fiole. La jeune femme s'y refusa catégoriquement. Comme Thomas, elle choisissait les « sirènes ». Donc retourner en bas, près de l'eau et pas de fiole douteuse !

Malgré tout, Luc finit par les persuader à force d'insister. Enfin Suzanne finit par boire une gorgée pour se retrouver le plus rapidement possible en bas puisque c'était à priori la seule chose qui les empêchait de descendre. Si boire le contenu de cette fiole était la seule volonté du militaire pour qu'en échange ils puissent retrouver les sirènes, la scientifique n'allait pas faire sa difficile bien longtemps, obnubilée par l'envie de retourner vivre parmi les autochtones de cette planète.

La solution n'agit que qu'une dizaine de minutes après. Suzanne eut comme l'impression de se réveiller d'un mauvais rêve. Enfin à quelques détails près puisqu'elle avait beau s'être réveillée, elle était toujours dans cette salle vide en haut d'une tour sur une île perdue. Donc toujours en plein dans son rêve, mais avec les idées claires au moins. Il lui fallut toutefois quelques minutes de plus pour remettre tous les morceaux du puzzle à leur place … le pire dans l'histoire étant d'être consciente qu'elle avait pas voulu partir d'ici.
Avant de quitter la pièce, son regard s'était attardé sur la fiole. Elle était à présent vide, et Suzanne regrettait amèrement de ne pas en avoir laissé au moins quelques gouttes. Elle aurait pu en ramener un échantillon et examiner tout ceci de plus près aux labos du SGC. Ils auraient sûrement trouvé la cause de leur "folie passagère". Cette idée la fit sourire d'ailleurs inconsciemment … L'esprit scientifique était de retour, pas de doute elle allait mieux.

Le retour se fit en silence du côté de la jeune femme. D'une il avait fallu redescendre la tour aux marches d'un mètre et demi de haut, Suzanne avait de nouveau raser les murs, le ventre collé à la paroi et une gestuelle tout en délicatesse ce qui ne laissait donc pas le temps à une possible discussion De deux, elle se repassait leur venue sur cette planète en boucle afin de comprendre comment ils en étaient arrivés là. Il y avait forcément un détail qu'elle avait oublié qui faisait que … et hop, elle rembobinait et recommençait. Elle finit par demander à Luc des explications, enfin si il en avait. Savait-il lui, pourquoi ils avaient refusé catégoriquement de quitter cette planète ?

De l'autre côté de la Porte, elle poussa un soupir de soulagement avant d'aller déposer tout son matériel, rassurée de n'éprouver des sentiments que pour un seul homme. Et ce n'était sûrement pas un homme poisson.

[HRP : Merci pour la mission Péril ]