Enfin j'avais vu le général de la base et j'avais obtenu mon poste j'étais ravie, lors de ce rendez vous, j'avais reçu un petit dossier sur la base et surtout sur la porte,je l'avais dévoré et lu plusieurs fois avec attention, je le connaissais pratiquement par cœur maintenant.

Je marchais seule vers l'endroit que l'on m'avait indiqué, totalement détendu, se serait sans aucun doute des épreuves militaires et que ce soit au niveau combat ou tirs je ne risquais pas grand chose vu mon niveau.

Une fois arrivée à l'endroit que l'on m'avais indiqué, je regardais autour de moi. Ca ressemblait bien à un camp d'entrainement mais il n'y avait personne. Je vérifia le papier que l'on m'avait donné. Je semblais pourtant être au bon endroit. Je vérifia l'heure. Qu'est ce que je pouvais être bête, j'avais 20 minutes d'avance, c'était normal que je sois seule.

Bien qu'il me restait pas mal de temps à attendre je resta debout, prête à réagir en toute situation. Je resta aussi parfaitement silencieuse, bien que j'avais mon mp3 dans la poche de ma veste, je préférais entendre le silence et surtout les gens qui pourrait s'approcher de moi. J'étais sauvage, je m'en rendais bien compte mais je ne pouvais pas faire confiance aux gens, c'était plus fort que moi, je devais d'abord le connaitre pour pouvoir espérer pouvoir un jour les apprécier et surtout avoir confiance.

Bien que silencieuse et attentive au moindre bruit, je me répétais mentalement tout ce que j'avais lu dans le dossier, totalement fascinée par ce qu'il m'arrivait. Un rêve enfin réalité.

Au bout de quelques minutes je remarqua qu'une mèche de mes cheveux s'était détachée, j'enleva mon élastique et me rattacha correctement les cheveux pour être sur qu'ils ne me gêneraient pas lors de mon entrainement. J'entendis un bruit de pas et me retourna pour faire face à la personne qui arrivait.

Constance aimait bien être en avance, elle aussi, et elle arrivait déjà.

" Rakel Peleonor ? Elle n'attendit pas la réponse, qu'elle connaissait déjà et poursuivit : Je suis le général Constance Parray, je vais m'occuper de votre entrainement. Suivez moi. "

Elle repartit d'un pas pressé, l'emmenant vers un bâtiment où elle récupéra un chrono et une arme qu'elle tendit à la jeune femme. Elle ignorait si elle s'était déjà entrainée avec ce genre de chose aussi elle expliqua rapidement :

" Ceci est un flash ball, qui tire des balles de caoutchouc. Vous allez donc commencer par un parcours du combattant. "

En parlant, elle ressortit, l'entrainant à nouveau à l'extérieur mais cette fois à l'arrière des bâtiments. Devant elles se trouvait un immense parcours à découvert qui disparaissait ensuite au milieu des arbres, dans une sorte de forêt.

" Le principe est simple : vous traversez le parcours en éliminant à l'aide de votre arme les "ennemis" qui se dressent sur votre chemin. Ils sont également armés d'un flash ball. Le temps est limité, je vous chronomètre. "

Pour l'instant, aucun soldat n'était visible, elle continua à expliquer :

" Pour la mise en situation, vous avez été séparée de votre équipe et vous vous retrouvez seule en territoire ennemi. Votre équipe vous attend près de la Porte des étoiles à l'autre bout du parcours, mais ne peut en aucun cas vous prêter main forte. "

Elle fit une pause pour s'assurer que Mickaëlla avait tout retenu et conclut :

" si vous n'avez pas de question, vous pouvez y aller. "

Devant elles s'étendait le parcours : un mur de 3m avec quelques prises, suivi d'une dizaine de mètres avec des barbelés, puis des broussailles, une échelle à l'horizontal pour traverser un cours d'eau. Chaque obstacle était séparé des autres par une cinquantaine de mètre qui présageaient pas mal de course à pied. Pour l'instant, aucun soldat "ennemi" n'était visible. Le terrain était très légèrement boueux, à cause de la pluie qui était tombé la veille, mais rien de bien génant surtout pour quelqu'un d'entrainé. A vrai dire, avec le soleil qui brillait doucement, les conditions étaient idéales pour faire un peu de sport.

Constance s'écarta un peu, prète déclencher le chronomètre et à suivre des yeux l'entrainement de la jeune femme.


[hrp :
Tu es prise en chasse par trois soldats à partir des brousailles.]

Je salua le général et ne prit pas la peine de confirmer mon identité, je savais qu'elle n'en avait pas besoin, aussi je la suivis en prenant le soin de marcher à la même vitesse qu'elle. La général marchait assez vite, mais j'avais l'habitude, donc ça ne me posais pas de problème.

Nous entrâmes dans un bâtiment puis elle me tendis un fusil flash ball, et prit un chronomètre, je souris, ça me rappela de bon souvenirs et surtout pas mal d'heure d'entrainement où j'étais dans les meilleurs. Constance m'expliqua son rôle, j'approuva d'un signe de tête toujours silencieux. Pour moi il ne servait à rien de parler pour ne rien dire. Puis nous ressortîmes du bâtiment, et je découvris mon terrain de "jeu". C'était une sorte de petite forêt, j'allais pouvoir faire pas mal d'acrobatie à ce que je voyais. Puis la général reprit la parole pour m'expliquer, je l'écouta attentivement bien que je connaissais déjà ce genre d'exercice.

En faite le principe était simple et banal, j'étais seule face à un nombre indéterminé d'ennemis et je devais atteindre l'autre bout du terrain sans me faire prendre. Aucun soucis. Elle me demanda si j'avais des questions. J'observai le terrain , il était bien boueux, j'allais être dégoutante. Ca me fit sourire, j'étais loin d'être "chochotte" et ça ne me posais aucun problème. Je me tourna vers la général et demanda:

"Je n'ai aucune question mais pouvez vous m'accorder une minute, mon général?"

J'attendis la réponse, puis je me baissa pour resserrer mes rangers. Une fois que je fus sûr qu'elles tiendraient bien je me releva.

"Je suis prète mon général, j'attends votre signal."

Dès que j'entendis le signal je me précipita. Tout en courant le plus vite possible j'enfila la lanière de l'arme autour de mon cou mais de façon à pouvoir facilement la récupérer. Je courais à une allure très vive que je pouvais maintenir longtemps, je savais que je ne prenais aucun risque, je connaissait mes limites.

J'arriva en très peu de temps près du mur. Une fois à un mètre de distance, je sauta et attrapa une prise au vol, la moitié du mur était déjà grimpé avec facilité et rapidité et je fis de même pour le reste. J'avais les mouvement d'un félin, à la fois rapide, délicat et pourtant presque rampant. Une fois arrivée en haut du mur je sauta sans la moindre hésitation et atterris quasiment à genoux avant de repartir de plus belle.

Je sauta par dessus les barbelée que je pus puis le mis à plat ventre pour passer en dessus de ceux qui était trop haut. Je rampa et déchira mon t shirt sans y prêter attention. Je continua ma progression rapide. Une fois sortie des barbelées je sauta sur mes pieds et me remis à courir. Je sentais que ma respiration commençait à être forte mais rien de grave et bien que mon cœur accélérait il était loin d'être à son maximum.

Je remarqua une longue distance de broussailles, ça sentais le piège, je me prépara à reprendre mon arme à pleine main. Je pensais à toute vitesse, et remarqua plus loin un cours d'eau. La course devait être rapide et je devrais toucher mes ennemis avant d'y arriver pour ne pas être à leur merci.

Je m'élança, et remarqua vite que j'avais raison, trois ennemis ce jetèrent à ma poursuite. J'attrapa mon arme et me retourna tout en continuant de courir et en toucha un facilement en pleine poitrine. Plus que deux. Malheureusement je me rendis compte que les autres n'allaient pas se laisser avoir si facilement. Je remis mon arme en bandoulière et sauta en avant, les mains en avant puis fit une roulade dans la boue attrapa mon arme et tira. Un autre de moins. Je remarqua que le dernier fut surpris de ma manœuvre mais réagit très vite, se jetant sur moi qui était à terre.

Je sauta de côté à temps pour l'éviter mais le soleil me cacha la visibilité quelques secondes et je sentis une balle en caoutchouc me frôler le bras gauche. Je pris mon arme et tira. Je loupa l'ennemi qui bondit un peu plus loin. En une seconde je pris ma décision et sauta sur mes pieds et pris la direction de l'échelle. Bien évidement mon "agresseur" me suivit. Je ralentis doucement pour lui faire croire à une fatigue et lorsqu'il fut assez près je me baissa et pour le faire trébucher se qui fonctionna mais au lieu de lui tirer dessus j'arriva jusqu'à l'échelle. Je sauta dessus et attrapa un des barreaux j'avança un peu avant de lâcher d'une main un des barreaux et tira sur l'ennemi. La manœuvre fonctionna et je le toucha mais seulement à la main. Il lâcha son arme qui tomba dans la boue. Le temps qui le ramasse j'arriva de l'autre côté. La je sentis une balle siffler le long de mon oreille. Je me retourna et pesta j'étais attaquée sur deux fronts.

Évidemment les deux ennemis se couvraient. Je me plaça derrière un arbre et toucha l'homme qui traversait l'échelle pendant sa progression. Il me restait le soldat qui se cachait. Il était doué, bien que je tendais l'oreille je n'entendais pas le moindre bruit. Je restais cachée silencieusement quand je sentis une main m'attraper.

Je me débattis et réussit à lui arracher son arme des mains et la jeter au loin, cependant je perdis aussi la mienne dans la bataille. Sachant qu'il m'était impossible de frapper je me contenta de lutter le plus possible en attendant que la mission se termine. Je finis par échapper à mon adversaire et je courus le plus vite possible. J'entendais l'autre soldat me courir après. J'arriva jusqu'à la fin du terrain et là il me sauta dessus. Je glissa sur le sol et me débattis en essaye de ne pas blesser l'autre homme.

Constance laissa Rakel rajuster ses chaussures. C'est vrai que c'aurait été dommage qu'elle s'étale en plein milieu du parcours à cause d'un lacet défait, ou qu'une de ses chaussures reste collée dans la boue... Puis elle lui donna le signal du départ, déclenchant le chrono.

Le général observa la recrue tandis qu'elle commençait le parcours. Elle se débrouillait très bien, enchainant les épreuves sans faiblir. Des mouvements rapides et précis, rien à redire là-dessus. Elle avait adopté un rythme soutenu mais semblait capable de le maintenir. Elle arriva au niveau des broussailles en ayant fait un temps remarquable et ralentit à peine, bien qu'elle soit sur le qui-vive. Elle était capable de courir tout en tirant, mais se fit frôler par une balle. Elle passa l'échelle, s'en sortant plutôt bien.

Constance continuait à la suivre le long du terrain. Elle la regarda se placer derrière un arbre. Bien, songea-t-elle, elle sait se servir du terrain. Elle se contenta de se débattre face au dernier homme. Le général en avait vu beaucoup qui n'auraient pas hésité à massacrer allègrement cet "ennemi" mais Rakel semblait se maîtriser, sachant qu'on était en entrainement. Petite course, nouvelle partie de lutte. Constance fit signe aux soldats de cesser. Ils laissèrent la jeune femme se relever.

" Pas mal, mais vous pouvez y aller plus franchement. C'est un entrainement, d'accord, mais nos soldats ne mourront pas d'un petit coup ! "

Autant avec certaines recrues Constance se devait de calmer une violence excessive, autant là, elle voulait voir de quoi était vraiment capable Rakel. La jeune femme ne s'imaginait pas être en conditions réelles.

Il lui restait à présent à finir le parcours qui s'enfonçait dans une forêt. Cette dernière était aménagée, ce qui permettrait à Constance de suivre l'évolution de l'exercice par caméras interposées. Une forêt où se cachaient d'autres soldats prêts à arrêter la recrue, ainsi que des mines. Ces dernières ne feraient aucun dégât en explosant, mais elle feraient suffisamment de bruit pour indiquer la position de Rakel à ses ennemis.

" Vous allez traversez la forêt et m'attendre de l'autre côté. Vous pouvez récupérez votre arme, vous en aurez besoin."

[i]Rakel ne savait pas ce qui l'attendait, mais elle s'en rendrait très vite compte. Constance s'éloigna pour rentrer dans un petit bâtiment, où elle pourrait voir sur des écrans ce qui se passait dans la forêt. Si la jeune femme se débrouillait aussi bien que pour le parcours, ça promettait d'être intéressant. Au moins la forêt avait le mérite de rendre les conditions un peu plus réalistes et pour Rakel ce n'était pas une mauvaise chose.

Au passage, Constance réfléchit à ce qu'elle allait lui concocter pour la suite. Peut-être un peu de natation, ou d'escalade, ou les deux... Ce serait aussi selon les lieux d'entrainements qui seraient libres.


[hrp : tu n'as qu'à traverser la forêt. pour info, vous utilisez toujours les mêmes armes.

au passage, le passé simple à la 1ère personne "Je me plaça " -> "je me plaçai " ]

La général me demanda d'y aller plus franchement. Je grimaça, mais me contenta de répondre:

"D'accord mon général, mais j'ai en horreur de frapper l'un de nos hommes."

Je me tourna vers le soldat que j'avais combattu et le salua, chose étrange je l'avouais mais je respectais chacun des membres de l'armée de mon pays. Je récupéra mon arme que je nettoya un peu à l'aide de ma veste et je la rechargea totalement, il ne me restait que 5 balles je le savais, car une règle de survit universelle à l'armée, c'est :"compte toujours tes balles.". Je retourna auprès de la général et la suivis jusqu'à l'entrée d'une forêt plus dense.

J'observai quelques secondes mon nouveaux terrains de jeux et regarda la général entrée dans un bâtiment. J'avais déjà repéré quelques caméras, ce qui lui permettrais sans doute de suivre mon évolution. Puis je regarda en direction du sol. Il était trop parfaitement plat, il y avait quelque chose de pas naturel, surement des choses cachés dans le sol.

J'attendis le signal puis m'avança prudemment. Je cherchais au sol et trouva une sorte de mine. Tout en prenant soin de vérifier mes arrières j'attrapai quelques pierres que je fourra dans mes poches. J'avançais ainsi pendant 20 bons mètre, doucement mais surement Puis je repéra une mine sur mon côté droit. Je me planqua derrière un arbre et lança un caillou. Entendent des bruits arriver sur ma droite je m'élança le plus rapidement possible de l'autre côté essayant d'éviter les mines.

Je croisa homme que j'eus par surprise et toucha sans difficulté. C'était presque trop facile puis je marcha sur une mine je sauta en avant et lança le reste de mes pierres. Deux tombèrent sur des mines mais je savais que j'étais repéré. Un homme arriva derrière moi et attrapa mon arme. Je lui donna un coup de pied dans le ventre suffisamment fort pour le faire tomber mais pas plus puis lui tira dessus afin d'être sur de ne pas retomber sur lui.

Puis je chercha où je pouvais me cacher, je leva les yeux et attrapa une branche pour me hisser dans l'arbre. Je me posa en équilibre sur une branche prête à sauter à tout moment, une main posée près de mes pieds pour maintenir ma position. Cinq hommes avait été attirés par le bruit. J'attendis qu'un des homme passe en dessous de ma branche et sauta.

Je tira dans le dos de celui que j'avais plus ou moins assommé en tombant dessus et récupéra son arme je tira en même temps sur deux homme qui me chargeaient et chercha les deux derniers. J'entendis une détente et me jeta sur le côté je remarqua de suite l'homme qui venait de me louper et tira. Je le toucha au genou, pas vraiment ce que je visais mais j'avais mal géré le vent à cause de la précipitation mais ça ne se verra pas à la caméra.

Je posa ma tête sur la terre. Je vis deux pieds s'approcher. L'homme pointa son arme sur moi. J'attrapai ses jambes et tira. Il se retrouva dans la même position que moi mais je me releva plus tôt que lui et me retrouva au dessus de lui puis tira.

Je souffla deux secondes et repris ma route. J'évitai avec succès les mines pendant plus de cinq minutes puis j'entendis des chuchotements. Je me cacha dans un buisson et tira discrètement sur les deux personnes. Puis je traversa tranquillement une autre partie de la forêt.

Je marchais tranquillement quand une balle siffla une nouvelle fois pas très loin de mon oreille. Je me plaça contre un arbre et tira du côté opposé à celui d'où je venais. Je toucha l'homme à l'épaule. Il se planqua à son tour. J'attachai l'arme que j'avais piqué à un des "ennemis" et plaça un caillou pour le faire tirer. Puis je me mis à quatre pattes et m'enfonça dans les buissons et avança puis je me mis à courir le plus vite possible. Je voyais la fin de la forêt, peu importait que l'on me repère j'étais à la fin du parcours.

Bien que je ne faisais pas attention où je m'étais les pieds je ne déclenchais pas de mine. Il y en avait surement moi sur la fin du terrain. Je surveillais toujours mes arrières hors de question de me faire avoir à la fin. Et j'arrivai enfin à la fin du terrain. Je souffla dos contre un arbre, mon arme dans les mains.

Rakel n'avait pas l'air enchantée à l'idée d'y aller plus franchement. Constance se demanda où elle avait bien pu être formée. Le dossier disait... Le général fouilla dans sa mémoire. Parce que cette recrue, à première vue, avait tout d'une gamine innocente, mais si Constance ne se trompait pas, Rakel s'était retrouvé au combat à 16 ans. Alors elle devait s'être un peu endurcie, non ? La question était de savoir si elle refusait de frapper par sentimentalisme déplacé ou par... disons, moralité. Là, ça changeait tout !

Constance remit la question à plus tard et la regarda s'occuper de son arme méticuleusement. Encore un bon point pour elle. Une fois devant ses écrans de contrôle, le général pu voir que la recrue avait repéré au moins une des caméras, puis qu'elle observait le sol avec attention. Futée la petite...

En tous cas, si Rakel refusait de frapper un homme à mains nues, elle n'hésitait pas à tirer au flash ball. Constance se demanda si la recrue avait bien compris que l'arme n'était tout de même pas un simple jouet. On la disait à "létalité atténuée" et ça disait bien ce que ça voulait dire ! Enfin, elle s'en rendrait bien compte si elle se prenait une balle de caoutchouc.

Rakel monta ensuite dans les arbres. C'était une méthode que peu de recrues utilisaient, mais que Constance appréciait pour sa discrétion. A condition de ne pas avoir le vertige. Elle se souvenait d'une jeune femme, actuellement intégrée à SG1, qui avait passé le plus clair de son temps dans les branches. La tactique de Rakel fonctionna et elle réussit à éliminer ses adversaires, malgré quelques mines qui lui posèrent problème.

Constance songea que la jeune femme avait du répondant, malgré son jeune âge. Fin du parcours, elle s'arrêta, un peu essoufflée. Même si elle n'avait pas fait un parcours sans faute, elle avait été plus que rapide. Devant la jeune femme s'étendait un lac dont les bords étaient encombrés de roseaux.

Le général décida de pousser l'entrainement un peu plus loin, voulant se faire une idée plus précise des réactions de la recrue. Au lieu de ressortir rejoindre Rakel, elle prit se radio et lui lança brièvement :

// Attention, les soldats sont toujours derrière vous, rejoignez votre équipe de l'autre côté du lac. //

Dans le même temps, elle donna pour ordre aux soldats de poursuivre à nouveau la recrue. Cinq hommes repartirent aussitôt.

Bien sur, il n'y avait aucune équipe de l'autre côté du lac, c'était juste pour la mise en scène. Par contre, le lac était bien réel et s'étendait sous les yeux de la recrue. Plein de vase, de roseaux, pas mal de nage en perspective, le tout avec des ennemis aux trousses. Constance se cala dans son fauteuil, observant d'un œil attentif l'évolution de Rakel. Cette dernière était-elle une adepte de la natation ? Ça paraissait important au général qui envisageait de rendre systématique ce passage lors des entrainements. Elle-même se souvenait de ses propres difficultés face à l'élément liquide et elle avait dû apprendre rapidement à le maîtriser. Une question de vie ou de mort, avait dit son supérieur, à l'époque, et elle était bien d'accord. Peut-être parce qu'elle avait failli se noyer cette fois là. Constance n'était pas pour des méthodes aussi radicales, elle ne mettait pas la vie de ses recrues en jeu. En même temps, elle ne récupérait que des militaires déjà entrainés et n'était là que pour vérifier que leur niveau coïncidait avec leur dossier.


[hrp : traversée du lac, comme tu peux t'en douter ! ]

Je me tourna vers le lac dès que j'entendis la voix raisonner dans la forêt. Il fallait que je réfléchisses et vite. Je regarda un arbre assez haut qui me permettrais de faire une partie de l'exercice hors de l'eau, vu que je n'avais aucun doute sur la température de l'eau. Le problème c'était que la branche était assez haute.

Je recula de 5 bon mètres et m'élança vers l'arbre. Je pris appuie avec mon pied droit sur le tronc et attrapa la branche avant de me hisser pas vraiment difficilement. Vraiment cet entrainement m'amusait, beaucoup moins dur que le premier que j'avais subit. Bon d'accord le général n'avait rien contre moi cette fois.

J'avançai doucement sur une branche, pour le moment les ennemis n'étaient pas là autant en profiter. Et comme la nage ne m'était pas imposer je nagerais en apnée. Je regarda mon arme tout en avançant prudemment sur ma branche. Il est vrai que je n'hésitais pas à tirer, pour moi je ne trouvais pas vraiment ça douloureux, même si le premier jour de mon premier entrainement militaire je m'en étais pris pas mal. Résultat le corps couvert de bleu pendant trois semaines voir un mois.

Je chassa ce souvenir et regarda la branche devenir de plus en plus fine. Je passa la bandoulière de mon arme sous le bras et m'élança avec une vitesse impressionnant avant de finir en saut de l'ange. Je n'entendis pas la moindre balle siffler, soit j'étais encore seule soit je les avais surpris. Quoi qu'il en soit je pourrais rester deux minutes sous l'eau. Il ne restait plus qu'à traverser droit.

Je remercia le ciel, même si j'étais loin d'être croyante, que ce soit un lac et non une rivière remplit de courants souvent fort. Je choisis sans hésiter de nager la brasse qui me permettrait d'avancer vite et surtout discrètement sous l'eau. Heureusement la natation ne me posait aucun problème à part le papillon, même si ma vie en dépendant j'aurais été incapable de le nager. Je nageais assez rapidement.

Afin de remonter à la surface discrètement je ne sortie de l'eau que le nez. J'étais à un peu moins de la moitié et même si j'aurais aimer rester ainsi plusieurs minutes je replongea aussitôt, assez profondément et me décala d'un mètre environs sur mon côté droit. Je continua ainsi et me forçant à dépasser mes limites je remarqua que je recommençais à avoir pied.

Cette fois je sortie totalement la tête de l'eau et pris une profonde respiration et commença un crawl rythmé. En peu de temps j'avais atteins la rive. Je remarqua que mes poursuivants étaient à 5 mètres derrière moi. Je tira plusieurs balles dans l'eau afin de les forcer à se disperser et leur faire perdre un peu de temps. Quatorze et quinze. J'étais à cours de munitions. Je ne pris pas la peine d'en chercher d'autre et m'élança vers la fin du terrain. Je courrais à une vitesse extrême après toutes les épreuves que je venais de faire. J'étais presque sur qu'ils ne me rattraperaient pas. Cependant côté discretion ce n'était pas terrible. Ma respiration commençait à être forte bien que toujours régulière. Mais à quoi bon la discrétion les ennemis savent déjà où je suis.

Dernière ligne droite. Je sentis une douleur dans le bras droit, j'avais pas pensé qu'eux avaient encore des munitions, enfin j'aurais souhaiter qu'ils en aient plus même si je savais au fond de moi que cette "tranquillité" n'allait pas durer. J'ignorai facilement cette douleur qui ne me paraissait que superficiel, juste un bleu, rien de plus. J'accélérai encore. Encore quelques mètres et c'était bon. Voilà c'était fait. J'étais seule face à tout ces ennemis, j'espérais vraiment ne pas avoir à combattre après tout mes efforts, sinon il était sur que je prendrais des coups.

Je fis un saut en avant, les mains en avant et me retrouva face aux ennemis. J'étais près du sol, ce qui me facilitais les manœuvres d'esquive. J'étais la seule à savoir que mon arme n'était pas chargée c'était aussi un point positif.Et et attrapa mon arme et commença à me relever doucement en ne voyant pas les soldats attaquer. Je resta debout les jambes légèrement pliées près à attaquer.

Constance suivit la progression sur la branche de Rakel sur les écrans, son saut de l'ange, puis sortit rapidement des bâtiments. Elle verrait bien mieux ce qu'il en était à l'extérieur, en suivant le bord du lac à pied. La recrue avait plongé, décidée à rester en apnée. Une bonne idée si elle en était capable. Non seulement c'était le cas, mais elle progressait vite, son nez ressortit beaucoup plus loin. Pour l'instant, les soldats qu'avait envoyé le général restaient invisibles. Elle aurait dû les faire intervenir plus tôt.

Lorsque Rakel ressortit de l'eau, Constance faillit ne pas la repérer, mais placée comme elle l'était, un peu en surplomb du lac, elle pouvait difficilement la rater. Les soldats ennemis, eux, n'avaient probablement vu que du feu. La jeune femme replongea rapidement. Elle rejaillit un peu plus loin, probablement vers l'endroit où elle commençait à avoir pied et entama un crawl à toute allure. Constance continuait à suivre, le long de la rive, avançant parfois à petites foulées pour ne pas se laisser distancer. l'entrainement touchait à sa fin.

D'autres recrues se seraient arrêtées là, une fois arrivées de l'autre côté du lac, mais pas Rakel. Elle semblait décidée à faire son entrainement jusqu'au bout et pour cela, elle devait empêcher les soldats de poser pied sur la rive. Constance la laissa poursuivre, grimaça quand la recrue se fit toucher au bras. Pas de chance... Enfin, comme elle aimait à dire, elle n'avait qu'à l'éviter ! C'était comme ça qu'elle s'était elle même motivée à chaque fois qu'elle avait pris un coup : en se disant "si ça te plait pas, t'as qu'à parer". Pour elle, ça avait fonctionné. La balle n'arrêta pas Rakel pour autant. Apparemment, elle avait déjà été confrontée à ce genre de situation, probablement même à pire, et elle continuait à faire face avec détermination. En soi, il fallait reconnaitre que l'entrainement n'était pas bien méchant. Simple, non, reposant, non plus, mais en général les recrues en ressortaient en juste un peu fatiguées. Quoique, une jeune femme s'était retrouvée à l'infirmerie une fois, elle était ressortie de la forêt inconsciente. Elle n'avait pas eu de chance, les choses avaient mal tournées. En temps normal, ça ne serait pas arrivé.

La jeune femme s'était finalement retrouvée face aux ennemis. si Constance ne se trompait pas, elle devait être à court de munition. Ou alors il ne lui restait qu'une au deux balles, pas d'avantage. Cela dit, ça n'avait pas l'air d'arrêter Rakel qui s'obstinait à faire face. Elle avait du cran, pas du genre à baisser les bras. Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, comme on dit. Bonne mentalité, il aurait été dommage de tout gâcher en s'arrêtant là. Les soldats gardaient quand même leurs distances, au cas ou, bien qu'ils se rapprochent petit à petit. La situation se figea un bref instant.

Constance hésita à laisser faire. Sauf que si Rakel était encore dans l'optique de ne frapper personne, elle n'irait pas loin. A l'inverse, si elle avait décidé de se mettre en conditions réelles, elle risquait de faire quelques dégâts. La jeune femme ayant déjà bien fait ses preuves, Constance estima qu'elle n'avait pas besoin d'un ou deux nez cassés pour clore l'entrainement. Elle s'approcha rapidement, leva la main :

" Très bien, c'est terminé. Vous pouvez disposer. " La dernière phrase s'adressait aux soldats qui quittèrent aussitôt les lieux, bien contents de pouvoir aller se sécher. Constance, le visage volontairement impassible, se tourna vers Rakel dont les vêtements dégoulinaient. L'air s'était rafraichi, ce ne devait pas être agréable de sentir le tissu glacé lui coller sur la peau. Cependant, elle en verrait d'autres, alors autant qu'elle s'y mette maintenant. Sans compter qu'à nager de la sorte, elle avait dû avoir pas mal d'entrainement avant et donc avoir déjà vécu ce genre de situation. Elle patienterait un peu, donc.

L'air toujours impassible, Constance demanda :

" J'aimerais pour finir que vous me fassiez l'autocritique de votre entrainement. "

Et ensuite, vous pourrez aller vous sécher, se garda-t-elle de poursuivre. Chaque chose en son temps.

C'était toujours intéressant de demander à une recrue ce qu'elle pensait de son entrainement. Quelqu'un de trop sur de lui, ou de pas assez, était une vraie plaie. Il fallait être capable de se juger pour repousser ses limites. Savoir se motiver ou s'arrêter si on allait trop loin... Elle allait bien voir si Rakel se voyait telle qu'elle était.

Je regarda la général intervenir et les hommes repartir apparemment ravi d'en avoir enfin fini. Je senti un courant d'air me glacer le sang mais je ne broncha pas. L'entrainement devait être finis je finirais bien par aller me changer et comme on me l'avais toujours dis, je n'étais pas en sucre.

La général gardait le visage impassible, je ne m'attendais pas à autre chose d'ailleurs. Je la regardais fixement, le dos bien droit, la respiration à nouveau lente et régulière. Je dus me retenir de grimacer lorsqu'elle me demanda de faire mon autocritique. Là elle touchait un point faible et elle savait très bien que c'était dans son dossier. Vie au rythme de l'action. Me souvenir et analyser mon action me demandais beaucoup de travail. De plus je trouvais ça inutile. Je ne suis pas trop sur de moi et ne pose jamais ma limite plus haute que celle de mon corps, sauf bien sur quand ma vie en dépendait.

Je pris une seconde de réflexion, essayant de revivre cette action mentalement.

"Bien mon général. Pour commencer je crois que ma plus grosse erreur a été de ne pas frapper mes adversaires, mais je n'aime pas me mettre en mauvais terme avec les membres de mon unité, simplement parce que notre vie pourrait bien se trouver entre les mains d'un seul de ces hommes et si c'est celui dont vous avez cassé le nez, il sera moins prompte à vous aider."

Encore une leçon que j'avais appris sur le terrain, enfin plus précisément une leçon de moral qui m'avait été dispensée après ma première interaction à la base...

"Ensuite je me suis laisser prendre sur deux fronts, ce qui n'est pas vraiment futé, il faut l'avouer, même si j'ai réussis à m'en sortir ça aurais bien pu tourner autrement lors d'un vrai combat. Puis sur la fin de la première partie du parcours l'un de mes ennemis à réussis à me rattraper ce qui aurait peu me mettre en danger mais surtout mes coéquipiers si j'en avais eu."

Bon j'avais réussis à me souvenir de pas mal de chose sur le début du parcours, maintenant il faut que je me souvienne de ce que je viens de faire. Je ne quittais pas la général des yeux, question de discipline, on ne détourne pas les yeux de quelqu'un à qui on s'adresse.

"Et évidement je suis tombée en panne de munition, ce qui peut être très embêtant quand les adversaires eut en ont encore, cependant ça m'a permis de les ralentir et de pouvoir me mettre en position de corps à corps, on ne peut pas en tirer du négatif."

Je ne voyais plus d'autre chose. Enfin si, je me précipita pour le dire afin que la général ne pense pas que j'avais oublié.

"Et j'allais oublié j'ai été touchée au bras, ce qui est aujourd'hui sans conséquence mais je sais le dégât que peut faire une balle et bien placée elle aurait pu gravement m'handicaper pour le combat au corps à corps."

Je repensa douloureusement à cette balle qui c'était logée dans mon bras il y a quelques mois. La douleur physique était supportable, mais c'était pour moi une preuve d'un défaut dans ma façon d'agir ce que j'avais du mal à supporter, même si maintenant je ne repensais presque jamais à cette scène.

"Je crois que c'est tout mon général."

J'attendis la réponse de mon supérieur. Et surtout je rêvais d'une douche, mes cheveux étaient collés par la boue, mes vêtements aussi et je venais d'avoir le droit à un masque de beauté à la boue. Beuh comment des femmes pouvaient payer pour ça.

Constance remarqua le trouble de Rakel alors qu'elle lui demandait une auto-critique. A vrai dire, ça ne l'étonnait pas spécialement : les gens aimaient rarement ce genre d'exercice. C'était beaucoup plus facile de courir et tirer sur des ennemis que prendre deux minutes pour réfléchir sur son propre cas.

La jeune femme commença par expliquer son comportement face aux pseudo ennemis. Constance ne dit rien, mais elle s'était toujours fait la même réflexion quand elle voyait des recrues massacrer sans retenue leurs propres coéquipiers. Quoique en vérité, les hommes qui étaient là n'étaient pas affectés affectés aux équipes SG, elle n'avait aucune chance de se retrouver en mission avec eux. Mais ça, elle ne pouvait le deviner.

La suite de l'analyse était juste également. Rakel fixait Constance de ses grands yeux bleu gris, cherchant ce qu'elle pouvait ajouter. Elle avait été en panne de munition, effectivement, mais elle avait plutôt bien géré le problème. La jeune femme se précipita ensuite pour ajouter qu'elle s'était faite toucher. Vu sa grimace, Rakel en avait fait l'expérience avec de vraies balles. Constance sourit légérement lorsqu'elle s'arrèta.

Le général prit un moment pour réfléchir et conclut, son sourire s'élargissant :

" Belle analyse. Vous en avez donc fini. Je vous souhaite officiellement la bienvenue au SGC !"

Elle reprit, retournant avec Rakel vers les bâtiments et l'entrée du camp :

" Installez vous dans vos quartiers puis passez me voir à mon bureau pour que je vous affecte à une équipe SG. "

Elle serait probablement affectée à SG3, dernier membre de l'équipe qui comprenait déjà deux militaires et un archéologue. A moins qu'il n'y ait eu d'autres recrues qui entre temps qui attendent déjà leur tour. Constance réfléchit : n'avait-elle rien oublié ? Non, elle lui avait dit l'essentiel et la recrue venait de faire elle-même le bilan de son entrainement. Il n'était pas vraiment utile d'en rajouter.

" Avez vous des questions ? "

Vu que Rakel avait déjà lu le dossier Porte des étoiles, mise à part les interrogations existentielles sur l'univers ou plus matérielle sur la Porte, elle devait pouvoir se débrouiller et trouver ses quartiers seule.


[hrp : en fait inutile de te présenter à mon bureau, je t'appellerai en même temps que SG3 pour le briefing de leur - votre - mission]

J'avais enfin finis ce moment de torture, vraiment je détestais ça. Je continuais à la regarder et vis un léger sourire se dessiner sur son visage. Ca ne devait pas être trop mal, même si pour moi mon analyse n'était pas terrible, cependant elle semblait penser le contraire, ce qui se confirma des ses premières paroles, mais aussi par l'expression de son visage qui s'éclaira encore un peu. "Bienvenue au SGC", ces mots raisonnèrent un bon moment en moi, je me permis d'acquiescer un sourire avant de reprendre mon air sérieux et me mettre au garde à vous pour saluer l'honneur qu'elle me faisait.

"Merci mon général."

Puis nous primes la direction des bâtiments, elle me dit de passer dans son bureau pour qu'elle puisse m'intégrer à une équipe, et il n'y avait aucun risque que je l'oubli mais avant tout il me fallait une bonne douche, afin d'être présentable.

"Bien mon général."

Nous continuâmes à marcher puis elle me demanda si j'avais des questions, à vrai dire j'en n'avais qu'une seule, à quand ma première mission? Mais ça aurait été un manque de respect de montrer mon impatience, et je ne voyais aucune autre question à poser.

"Non mon général."

Je repensa au numéro de mes quartiers qui m'avait été donné en même temps que le dossier, ça ne me semblait pas très compliqué à trouver et l'organisation de cette base devais être semblable au autre base de notre pays. J'en étais sur je trouverais facilement. J'attendis qu'elle me libère puis après un dernier salut, je pris la route de la base, afin de trouver mes quartiers et surtout me débarrasser de mes vêtements sales et de toute la boue qui avait élu domicile sur moi.

Malgré mes fautes, j'étais assez fière de mon entrainement et puis de toute façon rien ne pourrait gâcher le bonheur que je ressentais actuellement, absolument rien. J'atteignais enfin le but que je m'étais fixée, plus rien ne pouvais m'arrêter.


[hj: ok pas de problème ^^]

[hrp : Je t'ouvre les accès au sgc, c'est mieux ! ^^]