[hrp : ben c'est moi finalement ! ^^
N'hésite pas à développer, notamment sur tes pensées et sentiments. ]


Constance se dirigea vers l'un des bureaux du camp. Normalement, un homme devait déjà l'y attendre. Le médecin Bock, si elle en croyait son dossier. Futur collègue de Farrez, à priori. Pas un homme de terrain, mais qui devrait se faire à l'idée qu'il pourrait malgré tout s'y retrouver un jour...

Elle entra sans frapper, d'un pas énergique :

" bonjour, contente de voir que vous avez décidé de venir. Je vais m'occuper de votre entrainement. Suivez moi. "

C'est vrai qu'après leur premier entretient, il aurait pu décider de laisser tomber l'affaire. Nombre de civils n'appréciaient pas le côté militaire du projet. Elle l'entraina un peu plus loin, ressortit puis le fit entrer dans un bâtiment en continuant à parler :

" sachez que même si vous restez à la base pour votre travail, il se peut que vous deviez aller en mission un jour pour porter secours à des collègues. On va travailler dans cette optique, vos compétences médicales sont déjà établies. J'aimerais savoir si vous savez vous servir d'une arme ? "

Un "oui" simplifierait les choses mais dans le cas contraire, elle avait de quoi adapter l'entrainement, ça ne poserait pas réellement problème. Ils venaient d'entrer dans une salle de tir. Constance était déjà occupée à sélectionner une arme. Que Guillaume soit un habitué ou non, elle voulait voir ses compétences avant de passer à autre chose. Même si en mission, il serait protégée par des militaires, la moindre des choses était qu'il puisse se défendre un minimum seul.

Quand le général entra, Guillaume se leva.

Bonjour général.

Après m'avoir expliquer ce qu'il devait faire, il lui dit de prendre une arme. Il n'avait pas l'habitude d'avoir une arme en main, mais savait s'en servir. Il visa la cible, et toucha à quelques centimètres du milieu. Il se retourna et dit :

Cela vous satisfait-il?

Constance n'eut pas de réponse, ni même le temps de préciser ce qu'il devait faire, la recrue avait déjà récupéré l'arme et tiré un coup. Un pressé, celui-là, remarqua-t-elle pour elle-même.

" Cela vous satisfait-il ? "

Difficile de savoir ce qu'il pensait de lui... mais c'était un pressé qui voulait savoir ce qu'elle, elle pensait de lui, apparemment. Elle acquiesça, mais resta relativement impassible :

" Pas mal. Voyons, avec des cibles plus éloignées : celle ci était à dix mètres. Tentez vingt, trente et quarante. "

Elle n'allait pas crier au miracle pour la première fois. Un coup, ce n'était pas suffisant pour juger. Elle avait déjà vu des coups de chance monumentaux pour des débutants, qui ensuite n'étaient pas capable de recommencer. Cela dit, s'il continuait sur sa lancée, ce serait intéressant d'avoir un médecin qui sache s'en sortir avec une arme.

En même temps, elle espérait n'avoir jamais à l'expédier en mission car ça signifierait que les événements avaient mal tourné pour une équipe qui se trouvait en danger.


[hrp : développe d'avantage : pour l'instant tu te contentes de ce que fait et dit ton perso. Ce n'est pas un robot, il a bien des sentiments, il pense bien à quelque chose !
C'est 4 lignes de rp complètes minimum, ça ne veut pas dire qu'il faut s'en contenter... ]

[hrp : Je n'ai jamais était fort en phrase de rp]

Guillaume était fier de son tir, et voilà que le général lui disait d'essayait encore avec des cibles plus éloignées. De plus, il n'avait reçu qu'un "pas mal". Il essaya donc avec la cible à 20 mètres. Il réussit à peu près. Puis celle à 30 mètres, c'était tout juste. Puis enfin, celle à 40 mètres. Il la rata. Par contre, il était très content de ses premiers tirs. Il espérait recevoir quelque chose de mieux que "pas mal".

Alors, sa vous va? Je pensais que j'étais médecin moi... Un médecin n'est-il pas censé soigner des patients plutôt que de blesser d'autre personne?

Il regardait fixement le général, et n'avait pas l'intention de détourner les yeux.

[hrp : Sa te va mtn ? :p]

Constance observa Guillaume avec curiosité : l'aurait-elle vexé ? Enfin quoi, ce n'était plus un enfant ! Il termina ses tirs et se retourna vers elle, l'air quelque peu agacé.
Vraiment ! Autant elle avait du mal à se faire au côté militaire qui voulait qu'on lui obéisse au doigt et à l'œil, autant ça pouvait se révéler bien pratique et permettre de gagner du temps en discussions inutiles.

Elle soutint son regard, calmement, mais avec un petit air amusé :

" Si ça pouvait être aussi simple : les militaires qui tuent les méchants et les gentils médecins qui soignent les blessés ! elle leva les yeux au ciel et reprit plus sérieusement : Que ce soit bien clair : vous passerez le plus clair de votre temps à la base, bien au chaud. Mais le projet reste un projet militaire et il se peut que des équipes aient besoin de vous en urgence sur le terrain. Si vous n'êtes pas capable de vous défendre un minimum, vous ferez comment ? Il s'agit de votre sécurité, mais aussi de celle de ceux qui vont vous entourer, je ne tiens pas à ce que vous soyez considéré comme un boulet. "

Voilà, c'était dit. Si ça ne lui plaisait pas et qu'il préférait se bercer d'illusion, il n'avait pas sa place là. elle continua, toujours calmement, mais fermement :

" Effectivement, c'est pas mal. Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas exceptionnel non plus. Vous attendiez quoi ? Je ne vais pas vous envoyer sur le terrain en vous faisant croire que vous êtes un as en tir. Ce qui m'inquiète, ce n'est pas que vous ratiez une des cibles, c'est que vous paressez vous en contenter. Pensez-vous que sur le terrain les ennemis attendront gentiment à la distance qui vous convient ? "

Elle reposa l'arme, et enchaina en ressortant du bâtiment :

" Maintenant, nous allons passer à un petit parcours du combattant. Ça me donnera une idée de vos capacités physiques. "

Elle la mena à un parcours de base. Si ça marchait bien, elle pourrait éventuellement passer à plus compliqué mettant notamment ses capacités médicales en cause.

" On va commencer par quelque chose de simple. Il ne demande pas de grandes capacités, seulement, je vous chronomètre. Donc c'est à vous d'aller le plus vite possible tout en dosant votre effort. "

Devant elles s'étendaient les premières haies du parcours. Constance sortit un chronomètre et attendit que Guillaume soit prêt.
" Si vous n'avez pas de question, vous pouvez y aller. "


[hors rp : pose des questions si tu en as, sinon, tu as, séparés à chaque fois par 50m de course sur terrain plat, des haies, obstacles de toute sorte, échelle horizontale (passer en se balançant avec les bras), échelle de corde, mur de 1m50. Va déjà jusque là.

ok, c'est déjà mieux, continue comme ça. Là tu as de quoi dire, entre ce que je viens de te balancer (tu peux me répondre ou garder tes pensées pour toi) et ensuite avec chaque partie du parcours. Quand même, réussir à énerver Constance, tu fais fort ! ]

Guillaume commença à courir. C'était sa matière la plus exécrable. Sur les premiers 50 mètres, il se retrouva face à une multitude de haie qu'il passa en trébuchant plusieurs fois. Vraiment, ce général voulait vraiment le pousser à bout ! Si elle continuait comme sa, sa n'allait plus tarder, elle allait se retrouver avec un poing au niveau du nez ! Bref, il continua à courir. Arrivée à une certaine distance, il devait passer sous des filets en rampant. Lui, il passa par au dessus. Pourquoi chercher midi à quatorze heures ??? Après ce fiasco, il devait sauté par dessus un mur d'un mètre cinquante. La, après 7 reprises, il arriva à passer par dessus. Et enfin, il devait se faire marcher avec les mains sur une échelle à l'horizontale. Il était tellement crevé, qu'il passa à côté.

J'espère que vous aviez bien lu mon dossier sur mes compétences physiques...

Lui dit-il avec un petit sourire narquois.

En d'autres circonstances, Constance aurait surement réconforté la recrue, mais là, cet homme commençait à lui taper sur les nerfs. Bien sur qu'il n'avait pas des capacités physique de militaire ! Mais ce n'était pas une raison pour se dispenser du moindre effort. Bon, il avait quand même fait le parcours...

Elle le rejoignit en se demandant si avant la fin de l'entrainement il aurait réussi à la pousser à bout. Il ne serait pas le premier qu'elle réexpédiait chez lui.

" J'espère que vous aviez bien lu mon dossier sur mes compétences physiques... "

A son tour, elle eut un petit sourire narquois :

" Tiens donc, vu vos performances, je pensais que vous n'auriez plus la force de parler. "

Non, en fait, elle n'allait pas s'énerver. D'un point de vue de ses compétences, il s'en était sorti honorablement pour un civil. De toutes façons, il n'avait plus l'âge de crapahuter comme un jeunot. Non, ce qui ennuyait la jeune femme, c'était le comportement ouvertement problématique. Si ce gars se comportait comme ça sur le terrain, il se révélerait très dangereux car totalement incontrôlable. Elle avait suffisamment de soucis pour ne pas en rajouter. Elle voulait pouvoir compter sur chacun.

Elle le dévisagea froidement :

" Pour être claire, je n'apprécie pas votre attitude désinvolte. Je ne prendrais pas à la base quelqu'un qui pose problème, j'ai suffisamment de soucis comme ça, croyez moi. C'est votre dernière épreuve, à vous de faire vos preuves. Mais il y a d'autres médecins qui rêvent de prendre votre place, ne poussez pas votre avantge trop loin, si tant est que vous avez un avantage. "

Sans vraiment écouter une éventuelle réponse, elle l'entraina un peu plus loin, se posta à la porte d'un des bâtiments qu'elle garda fermée sans entrer.

" A l'intérieur, il y a une petite mise en scène. Vous êtes envoyé sur une planète où il y a eu des combats. L'équipe SG qui a été envoyée là-bas est blessée. Il n'y a plus d'ennemis mais la Porte doit se refermer définitivement après dix minutes. Il faut que vous ayez évacué tout le monde d'ici là. Vous devez avoir procuré les premiers soins à chacun avant de les considérer comme apte à passer la Porte. Vous avez une trousse de premier secours sur place. Attention, elle ouvrit la porte et, sans ménagement, poussa Guillaume à l'intérieur, c'est parti ! "

Elle l'avait volontairement envoyé dans l'action sans lui laisser le temps d'assimiler. Elle le suivit et se posta sur le côté, le chrono à la main pour observer.

Guillaume se retrouvait dans une salle à la mise en scène plutôt médiocre : au fond, une porte des étoiles en carton pâte, sur les murs une décoration imitant la forêt. Près de la porte d'entrée, une trousse à pharmacie garnie pour les soins d'urgence. Au sol, se trouvait trois hommes et une femme.

Le premier simulait une simple perte de connaissance ; le second avait été touché par balle à la cuisse et entre les côtes et hurlait de douleur ; le troisième présentait une énorme brulure au torse, comme touché par une lance jaffa, sauf que Guillaume ne connaissait pas cette arme, il restait inconscient ; la femme, blessée de la même façon au bras, restait consciente mais faisait une crise d'angoisse.

Guillaume avait fort à faire, même si tout cela ne restait que de la comédie.


[hrp : ok, continue comme ça, c'est beaucoup mieux !
En revanche, joue un peu le jeu, ce serait dommage que je te vire ! ^^]

Guillaume n'avait pas eu le temps de dire ouf qu'il se retrouvait dans une salle au décor très médiocre. Là, se trouvait trois hommes et une femme. Il allât d'abord vers l'homme inconscient. Il essaya de lui parler, mais apparemment, l'homme ne lui répondait pas. Il lui fit boire une goutte d'alcool qui se trouvait dans la trousse de secours, et l'homme se réanima. Il alla ensuite vers le blessé par balle. Il lui fit de garrots et retira aussi les balles de sa chaire. Il lui dit de rester assis encore deux minutes. Il alla ensuite vers la femme. La blessure qu'elle avait ne lui était pas familière, mais elle lui fit penser à une brûlure aux 3ème degrés. Il désinfecta et mis un bandeau. Elle ne devait surtout plus se servir de son bras ! Il alla ensuite vers l'homme qui avait un "trou" dans le dos. Il lui mit un bandeau, mais l'homme ne savait pas marcher. Il le mit alors sur son dos.

Allez, en route !

La femme démarra en tête, mais pleurait toujours. L'homme qui était inconscient aider l'homme blesser par balle. Nous réussîmes à traverser la porte. Mais étions nous dans les temps. Il s'en foutté, après ce bain de sang et de pleure.

Constance ouvrait la bouche pour signifier la fin du temps lorsque Guillaume termina. Il s'en était bien sorti, n'avait pas cédé à la panique. Les "blessés" se relevèrent et elle leur fit signe qu'ils pouvaient quitter les lieux tandis qu'elle s'approchait de la recrue.

Constance vint se poster devant le médecin qui avait l'air d'avoir complètement adhéré au principe. il y avait cru à fond ou du moins avait joué le jeu.

" Impressionnant. Pas mal du tout. Et au cas où vous en douteriez, c'est un compliment. Elle sourit. Eh bien je peux vous annoncer que vous êtes officiellement accepté au SGC ! "

Elle réfléchit sur ce qu'elle avait à lui expliquer :
" Vous pouvez donc aller vous installer dans vos quartiers, niveau 3, n'hésitez pas à aller faire un tour dans l'infirmerie et voir les labos, c'est le niveau 2, juste au dessus. "

Elle continua rapidement :
" Vous trouverez les dossiers médicaux du personnel civil et militaire à l'infirmerie. Ce serait bien que vous en preniez connaissance avant qu'un problème ne se produise comme ça vous connaitrez déjà les antécédents. Et... "

Ça, ça n'allait pas lui plaire, mais il devrait se faire à l'idée :
" Il faudra continuer à vous entrainer. Même si vous passerez la plupart du temps à la base, on ne sait jamais. Entrainement régulier au tir et pensez à fréquenter la salle de sport. C'est votre vie qui est en jeu, ne l'oubliez pas. "

Elle fit une pause et conclut :
" Bien, vous avez des questions ? "


[hrp : je t'ouvre les accès au sgc. ]

Il était fier de lui, et pour la première fois, le général lui fit un compliment. Il la regarda d'un air amusé et lui dit :

Restez comme sa Général !

Elle le regarda d'un air désabusé, et il se mit à rire. Il se demandait si elle le faisait exprès, mais le général commençait à lui plaire. Il lui serra la main, elle lui remit sa lettre d'entrée au SGC, et il s'en alla.

Guillaume revint en se précipitant vers le Général. La question qu'il devait poser était très importante pour lui. Il était vraiment fier d'avoir réussi son test :

Général, je voudrais tout de même intégrêt une équipe. C'est possible?

[hrp : dsl pour les 4 lignes.]

La première remarque fit ouvrir des yeux ronds à Constance l'espace d'une seconde. Non mais franchement ! Quelle réplique ! Elle sentait qu'elle n'allait pas s'ennuyer avec celui-là !
Puis au moment où elle s'éloignait, il la rattrapa pour... demander à rejoindre une équipe ! Elle eut un instant de surprise, après quoi, elle eut un petit rire et répondit :

" Eh bien, pour quelqu'un qui n'a cessé de me faire comprendre qu'il ne voulait pas aller sur le terrain, on peut dire que vous y allez fort ! "

Elle acquiesça, néanmoins :

" Oui, vous pouvez. Passez à mon bureau quand vous vous serez installé dans vos quartiers. Bien sur, ça implique un entrainement sportif régulier ainsi qu'au tir, j'espère que vous en avez conscience. "