Peter s'était levé tôt ce matin là. Il avait coupé ses cheveux, c'était rasé, et avait fait une toilette approfondie. Il ne s'était pas soigné autant depuis qu'il avait rejoint la vie civile. Il monta dans sa vieille R 19, s'arrêta faire le plein, et parti de son bled d'Auvergne vers le sud ouest du Massif Central. Trois heures et quelques minutes plus tard, il se trouvait devant le poste-barrière de la base. Il tourna la manivelle de sa vitre, et tendit sa lettre au caporal qui gardait la barrière.

"Je crois que je suis attendu, mon caporal ..."
"Allez-y monsieur."

Il lui rendit son courrier et actionna la barrière. Peter gara sa voiture sur le parking personnel, et se dirigea vers le premier bâtiment qu'il vit. Il était simplement vêtu d'un jean et d'une chemise large, pour dissimuler un peu le gars qu'il avait accumulé pendant ces quelques années d'inactivité.
On le renseigna du lieu où se faisaient en général les entrainements. Il s'y avança. Arrivé sur le camp d'entraînement, il n'avait plus qu'à attendre, se demandant comment devrait-il réagir avec un gradé, puisque il n'était officiellement plus militaire.

Constance s'était posé beaucoup de questions avant de retenir le dossier de Peter. Un dossier fort intéressant avec passage en cours martiale à la clef. Elle avait dû pas mal chercher avant de savoir à peu près à quoi s'en tenir et à se décider... comme si elle n'avait pas assez de problèmes avec les membres des équipes actuelles ! Elle devait avoir un don pour trouver les cas compliqués ! Mais elle ne choisissait pas n'importe qui. Le bête soldat de base ne l'intéressait pas. Alors oui, ça posait pas mal de problèmes, mais elle ne comptait pas changer de méthode de sitôt : ceux qui entraient au sgc, elle savait qu'il y avaient leur place.

Elle arriva en vue de l'endroit où la recrue attendrait probablement. Un homme s'y tenait, l'air de se demander ce qu'il faisait là. Elle s'avança avec un léger sourire :

" Peter McCaughnelly ? Je suis le général Constance Parray."

Il avait l'air de se demander comment réagir et elle se rappela qu'il n'était plus sensé être militaire. Autant entrer dans le vif du sujet de suite, aussi elle reprit :

" Je vous propose un poste, comme soldat, au sgc. Je ne sais pas si vous avez déjà eu accès au dossier sur le projet ? "

En parlant, elle se dirigeait vers une salle d'entrainement où elle attendit sa réponse.

" Est ce que vous acceptez de réintégrer l'armée ? "

Elle le dévisageait, toujours un léger sourire sur les lèvres, curieuse de savoir sa réaction.


[hrp : attention raconte à la 1ère ou la 3ème personne, mais pas les 2 ! ]

[hrp : dsl, j'ai corrigé ]

Peter dévisagea l'officier. Une femme général, c'était rare. Et elle paraissait si jeune. Qu'elle ai pu se hisser à un rang aussi élevé dans un milieu d'homme en disait long sur son caractère et sur sa volonté. Il n'était pas militaire, il lui parlerait donc comme un civil, pour l'instant.

"Bonjour madame. Je suis désolé, mais je n'ai eu accès à aucun dossier, on m'a juste envoyé une convocation. Et vous devez certainement être au courant de mon statut. J'ai été radié de l'armée. Si vous me proposez une réhabilitation, c'est que vous croyez à ma version des faits plus qu'à la version officielle. Mais je vous avoue que je suis sceptique. Personne ne m'a jamais cru, alors pourquoi aujourd'hui, si ? Et qu'est-ce qui vous fait croire que j'aimerais servir un pays qui m'a abandonné ?"

Il avait parlé tout en suivant le général vers ce qui semblait être une salle d'entrainement.

Constance réprima un soupir. Elle aurait bien aimé se passer de ces questions, mais elle comprenait qu'il les pose, c'était légitime. Elle se demanda par où commencer, ne voulant pas trop en dire. Bien sur qu'elle le croyait, sinon, il n'aurait pas été là devant elle !
Elle acquiesça :

" Oui, je vous crois. "

Elle était sincère, l'avait regardé en face pour répondre, mais elle détourna ensuite les yeux et ajouta en haussa les épaules :

" Disons que je n'aime pas beaucoup les versions officielles... "

Elle s'était un peu assombrie, mais elle se reprit rapidement :

" Pourquoi aujourd'hui ? Eh bien, pourquoi pas ? "

Elle haussa à nouveau les épaules et reprit avec fermeté :

" Je vous propose effectivement une réhabilitation. Quand à travailler ou non pour votre pays... Si vous voulez le "punir" pour votre abandon, libre à vous ! Mais d'une part, je doute que ça le touche, d'autre part, vous aurez raté votre chance. "

Elle se préoccupa à nouveau des armes en ajoutant :

" Ce projet... Difficile de vous en parler car vous n'avez pas signé les papiers garantissant que vous garderez cela pour vous. En bref, si vous acceptez votre réhabilitation, j'aimerais tester vos capacités sur le terrain. Si ça va, nous verrons pour les papiers. "

Présenté comme ça, il risquait surtout de refuser de s'embarquer dans une histoire pareille. Aussi, elle ajouta :

" Tentez votre chance. Après, je ne retiens personne de force. "

Peter écouta tout ce que le général avait a lui dire. Bien sûr, reprendre une vie active après six années de néant, c'était alléchant.

"Les versions officielles arrangent bien des gens. Quand il faut trouver un coupable, on en trouve toujours un ..."

Il considéra l'offre, ainsi que la retenue de l'officier sur le contenu du projet.

"Madame, vous le savez, ma dernière affectation était dans les services secrets. J'ai été amené à voir, lire et entendre des choses du plus haut ressort. Bien que radié, je suis encore soumis au serment du Secret Défense. Je n'aurais techniquement rien à signer pour avoir la connaissance d'un quelconque secret d'état."

Puis, il eu un temps de réflexion. Recommencer une carrière interrompue, passer l'éponge sur son injustice, pouvait être une bonne chose. Et apparemment, cet examen d'aptitudes n'engageait à rien.

"Bon, je dois faire quoi ?"

Constance hocha légèrement la tête quand il parla de trouver un coupable. Sa remarqua sur ce qui était classé secret défense était juste, également, mais elle n'avait pas d'avantage envie de développer le sujet maintenant : le dossier ferait aussi bien l'affaire.

Il avait l'air de s'être décidé, aussi elle finit par choisir une arme qu'elle lui tendit. Elle ignorait s'il s'était déjà entrainée avec ce genre de chose aussi elle expliqua rapidement :

" Ceci est un flash ball, qui tire des balles de caoutchouc. Vous allez donc commencer par un parcours du combattant. "

En parlant, elle ressortit, l'entrainant à nouveau à l'extérieur mais cette fois à l'arrière des bâtiments. Devant eux se trouvait un immense parcours à découvert qui disparaissait ensuite au milieu des arbres, dans une sorte de forêt.

" Le principe est simple : vous traversez le parcours en éliminant à l'aide de votre arme les "ennemis" qui se dressent sur votre chemin. Ils sont également armés d'un flash ball. Le temps est limité, je vous chronomètre. "

Pour l'instant, aucun soldat n'était visible, elle continua à expliquer :

" Pour la mise en situation, vous avez été séparé de votre équipe et vous vous retrouvez seul en territoire ennemi. Votre équipe vous attend près de la Porte des étoiles à l'autre bout du parcours, mais ne peut en aucun cas vous prêter main forte. "

Elle fit une pause, s'aperçut que la notion de "Porte des étoiles" était déplacée tant qu'il ne savait pas de quoi il s'agissait. Elle reprit donc :

" Disons que votre équipe vous attend... là-bas. Si vous n'avez pas de question, vous pouvez y aller. "

Devant eux s'étendait le parcours : un mur de 3m avec quelques prises, suivi d'une dizaine de mètres avec des barbelés, puis des broussailles, une échelle à l'horizontal pour traverser un cours d'eau. Chaque obstacle était séparé des autres par une cinquantaine de mètre qui présageaient pas mal de course à pied. Pour l'instant, aucun soldat "ennemi" n'était visible. Le terrain était très légèrement boueux, à cause de la pluie qui était tombé la veille, mais rien de bien gênant surtout pour quelqu'un d'entrainé. A vrai dire, avec le soleil qui brillait doucement, les conditions étaient idéales pour faire un peu de sport.

Constance s'écarta un peu, prête à déclencher le chronomètre et à suivre des yeux l'entrainement de Peter.


[hrp : n'hésite pas à développer tes posts]

Le fameux parcours du combattant. Peter mettait quelque peu en doute sa réussite, avec le poids et l'inertie de ces dernières années. Le flash-ball ... bien sûr qu'il savait ce que c'était ... il n'avait quitté le service actif qu'en 2002. Il fixa le mur, la première épreuve. Il quitta sa chemise, et se retrouva ainsi avec un marcel qui du être blanc, mais qui tirait plus sur le jaune, avec surtout des tâches. Cette tenu laissait apparaitre son corps costaud, qui laissait deviner de puissants muscles, sous une couche de graisse qui formait un léger bourrelet à sa taille. Cependant, étant donné le terrain, ses vêtements seraient pire à l'arrivée. Il se saisit du flash-ball, vérifia qu'il était chargé, et s'avança vers le mur. Il coinça le pistolet dans sa ceinture, et se tapota les mains. Il se sentit de nouveau militaire, bien qu'il ne soit pas encore réhabilité.

"Je suis prêt mon général !"

La suite serait certainement moins réjouissante, mais le mur ne lui posait pas de problème. L'escalade était la seule activité sportive que Peter avait occasionnellement pratiqué durant ces 6 ans. Il allait chercher les prises hautes avec ses mains, remontait ses jambes sur les prises basses, et poussait, et renouvelait ce processus. Le mur contenait assez peu de prises, mais Peter était grand. Il avait une envergure suffisante pour aller chercher la suite. Il montait rapidement, avec garce, et fut rapidement en haut. Puis, il sauta de l'autre côté du mur, et se retrouva a une cinquantaine de mètres d'un lit de barbelés. Il les rejoint au pas de course, et s'allongea. Il fallait passer dessous. Ce n'était pas une mince affaire, le derrière potelé de Peter touchait les fils. Il rampait avec un peu de peine, ne voyant toujours aucun "ennemi". Il arriva tant bien que mal au bout de l'épreuve, les genoux boueux, et le derrière du jean tout écorché.

"Ils ont abaissés les niveaux réglementaires ou c'est moi qui ai pris du poids ?" Maugréa-t-il pour lui même.

il courut jusqu'à l'épreuve suivante. Des broussailles.

"Génial ... et moi qui voulait être paysagiste ..."

Il entra dedans, franchement, et faisant des grands pas et en levant bien les jambes. Finalement, il ne regrettait pas son jean. Certes il était un peu étroit pour se mouvoir, mais il était épais, et les épines des broussailles ne le piquaient pas beaucoup ainsi. Il arrivait au bout du champ et reprit le pas de course pour aller jusqu'à un cour d'eau, mais glissa en chemin, sur le sol boueux. Il se releva rapidement, et arriva devant un portique qui traversait la rivière. Il sauta pour attraper les barreaux horizontaux, et commença a avancer. Au bout du quatrième, il s'arrêta reprendre son souffle. Il avait un peu de mal à tracter son corps, devenu un petit peu lourd pour ces bras. Il reprit sa progression. Cinq, six, sept barreaux. Il était au milieu de la rivière et avançait toujours, péniblement. Dix, onze, douze. Il voyait le bout. Treize, quatorze. il restait encore deux barreaux, mais Peter voyait le sol sous ses pieds, à peine à un mètre. il lacha la barre. Il était de l'autre côté. Il sorti son arme de son pentalon, et se prépara a entrer dans la forêt ...

Constance laissa Peter se mettre en marcel en se demandant s'il allait aussi en profiter pour s'échauffer comme elle voyait parfois certaines recrues le faire... Non, il avait l'air décidé à ne pas perdre plus de temps et en profita pour lui lancer un "général". Tiens, il se sentait à nouveau militaire ? Parfait, elle lui fit signe de démarrer avant de déclencher le chrono.

Rien à redire pour le passage du mur, les barbelés lui donnèrent plus de fil à retordre - c'est le cas de le dire - mais il en vint à bout. Ça se voyait qu'il était un bon militaire qui avait eu un excellent entrainement, mais qu'il s'était relâché ces derniers temps. Peu importe, en reprenant l'exercice, il retrouverait un bon niveau, Constance n'en doutait pas.

En tous cas, manque d'exercice ou pas, il y mettait de la bonne volonté et pas mal d'énergie. Rien que pour ça, à moins d'une faute grave dans le reste du parcours, le général avait déjà décidé de l'accepter au sgc. Tant mieux, parce qu'elle aurait eu mauvaise conscience à le réexpédier chez lui après lui avoir fait miroiter une réhabilitation.

Elle avait prévu qu'il serait arrêté par des soldats au milieu du parcours mais ces derniers ne semblaient pas réagir, aussi elle fit signe à Peter de s'arrêter et le rejoignit devant la forêt.

" Suivez moi, on va passer à la suite. "

Un peu plus loin, à la lisière du bois attendaient un homme chargé d'un équipement d'archéologue ainsi que deux soldats, dont une femme.

" Nous travaillons habituellement avec un système d'équipes composées de 4 personnes, dont un ou deux civils. Des archéologues ou des scientifiques la plupart du temps. Vous allez prendre la tête de cette équipe et traverser la forêt en amenant tout le monde de l'autre côté, à bon port. "

Les autres soldats étaient également armés de flash ball. Ce que Peter ne savait pas, c'est que l'archéologue était en réalité un soldat qui avait pour ordre de se comporter comme un civil peu habitué aux missions sur le terrain. La recrue allait devoir gérer tout ce petit monde.

A l'intérieur de la forêt se trouvaient une bonne dizaine d'ennemis ainsi que des mines qui explosaient sans provoquer de dégâts mais en rameutant, de part leur bruit, les ennemis. Ça non plus il ne le savait pas, mais le découvrirait bien assez tôt.

" Si vous n'avez pas de question, vous pouvez y aller. "

Constance s'apprêta à s'éloigner. Elle allait suivre l'expédition par caméras interposées depuis un petit bâtiment non loin de là.

La forêt était juste assez dense pour dissimuler les ennemis. Un chemin serpentait parmi les arbres trop étroit pour y marcher de front.


[hrp : tu peux traverser la "forêt" et arriver à bon port en une petite demi heure]

Des civils … décidemment, ce projet revêtait une forme curieuse. Un projet confidentiel, qui incluait des civils … Peter avait l’impression de ne pas être au bout de ses surprises. Il observa les membres de son "équipe". Un soldat de pure souche, avec toutes ses caractéristiques primaires. Une femme soldat, qui semblait également être sûre d’elle. Puis, le civil. Un archéologue lui avait dit le général. Blindé de matériel. Il était certainement très doué dans son domaine, mais pour ce qui était d’une mission furtive, il n’avait pas l’air très dégourdi.

"Bien, je suis McCaughnelly … mais appelez-moi Mac, on gagnera du temps. Je suppose que tout le monde sait se servir de … ça" Peter montra son flash-ball.

"Euh …" fit l’archéologue.

Ça promettait d’être plutôt compliqué. Peter expliqua brièvement.

"Bon, alors, deux canons sur l’arme ; deux détentes, une pour chaque canon. Une charge par canon, lorsque les deux charges sont tirées, il faut recharger. Compris ?"

Sans attendre de réponse, Peter commença a avancer. Il chuchotait à présent pour parler à ses camarades.

"On marche près les un des autres, dans faire de bruit. Et regardez où vous mettez les pieds, on sait jamais. Soyez vigilent, et bonne chance."

Le groupe avançait lentement, sûrement, en étant très vigilent. Peter n’avait jamais reçu le commandement d’un groupe d’hommes, mais il avait fait assez de missions délicates pour savoir gérer une telle situation.

Ils avançaient depuis bientôt cinq minutes, quand Peter entendit bouger derrière les arbres. Il leva son poing, pour signifier aux autres de s’arrêter. Il entendit quelque chose siffler, puis un projectile lui heurta le mollet, le faisant tomber à la renverse.

"À couvert !"

Ses hommes se cachèrent derrières des arbres, et il les rejoignit en rampant. D’où il était, il voyait celui qui lui avait tiré dessus. Il visa et riposta riposta. "AÏE" Il l’avait eu.

"On continue !" Ordonna Peter en se relevant. L’archéologue se releva en dernier, et fit un pas qui produisit un son plutôt inhabituel. *CLIK*

"STOP ! Ne bougez plus !" Lui fit Peter.
"Quoi ? Qu’est-ce que j’ai fait ? » Lui demanda le scientifique.
"Ne bougez surtout pas votre pied ! Vous venez de marcher sur une mine !" Peter s’agenouilla près du pied de l’archéologue, et dégagea la mousse autour de son pied. "Bon, c’est une conception simple. Un détonateur manuel, même si c’est paradoxale, puisqu’on le déclenche généralement avec le pied."
"Faite attention quand même !"
"rassurez vous, je n’ai pas envie de ramener des morceaux d’archéologue ! Quoique ce devrait être un honneur pour vous de penser que peut-être vos collègues retrouveront des morceaux de vous dans quelques centaines d’années …" Tout en faisant un brin d’humour noir, Peter examinait la bombe. Elle s’armait, et donc se désarmait, au moyen d’une goupille. Il suffisait de trouver un objet semblable à une goupille. D’où la nécessité d’une femme dans une équipe.
"Madame, donnez moi une de vos épingles à cheveux." [i]La militaire voyait très bien où Peter voulait en venir, et s’exécuta. Petr passa l’épingle dans le trou formé par le détonateur et l’amorce.
"Levez votre pied maintenant."

L’archéologue leva son pied, et rien de se passa. Mais, un autre problème se posait, et de taille. Ils étaient encerclés par quatre soldats "ennemis". Peter regarda ses deux compagnons militaires. Les codes n’avaient pas du changer en six ans. Les militaires se comprennent toujours dans ces cas là. En quelques secondes, alors que les ennemis les pressaient toujours de jeter leurs armes, Peter se jeta sur l’archéologue et le plaqua à terre, pendant que les deux soldats tiraient leur quatre charge en caoutchouc sur les assaillants. Ces derniers n’avaient rien vu venir, et ils étaient hors jeu. Voilà un travail d’équipe bien fait. Peter aida l’archéologue à se relever.

"Bon, on continue. Et tâchez de regarder où vous mettez les pieds s’il vous plait, la dame n’a plus qu’une épingle à cheveux !"

Ils continuèrent sur un chemin qui menait à la sortie de cette forêt, quand ils entendirent marcher, devant deux. Peter arrêta ses hommes d’un signe de main. Il ordonna en gestuelle aux deux militaires de se mettre dans le fossé en face, tendis que lui emmenait l’archéologue dans l’autre fossé. Ils étaient ainsi cachés. Une patrouille de quatre approchait. Il était convenu que chacun avait le sien, celui le plus proche de sa position. Quand la patrouille fut assez prêt, quatre charge caoutchouc partirent en même temps, et trois des soldats tombèrent … l’archéologue avait raté son coup. Peter lança sa deuxième charge, et le dernier soldat s’abattu. Ils se relevèrent, et continuèrent sur le chemin. La fin de la forêt était là.

[hrp : je t'ai envoyé un mp]

Constance suivait la progression de Peter sur ses écrans. Il n'avait pas l'air d'avoir spécialement l'habitude de gérer une équipe, mais il s'était apparemment facilement adapté. Il était capable de compter sur ses équipiers et de gérer la difficulté représentée par le civil. Pseudo civil qui jouait d'ailleurs son rôle à merveille.

Ils commencèrent à progresser, jusqu'à ce qu'ils tombent sur les premiers "ennemis". Touché au molet, ça commençait mal... Quoique la recrue ne se démonta pas et poursuivit l'exercice sans l'ombre d'une hésitation. Il en serait sans doute quitte pour un beau bleu.

Puis vint la première mauvaise surprise avec la mine. Avec la chance qu'ils avaient eu jusqu'à présent de ne pas en déclencher, Constance soupsonnait l'archéologue d'avoir marché dessus exprès. Après tout, lui savait qu'il ne risquait rien. En revanche, Peter prit le problème au sérieux, et réagit assez vite pour l'empècher de bouger. Constance hocha la tête : pas mal... Le coup de l'épingle à cheveux aussi... Enfin, là, c'était plus un coup de chance qu'autre chose, il n'y avait pas tant de femmes que ça qui portaient des épingles !

Gros coup de chance aussi lorsqu'ils se firent encercler un peu plus tard. Normalement, les soldats jouant les ennemis auraient dû tirer à vue. Ils leur laissaient une sacrée chance ! D'ailleurs, Peter la saisit, prenant à nouveau en compte le civil. Rien à redire.

Constance se leva donc pour le rejoindre. D'ici deux minutes, il serait sortit de la forêt.

Quand elle arriva, elle congédia ceux qui avaient servi d'équipe à Peter avant de se tourner vers le soldat :

" Eh bien, vous vous en êtes très bien sorti. Je vous annonce donc officiellement que je vous accepte au sgc. "

Elle fit une pause, ajouta en souriant :

" Si vous acceptez de nous rejoindre, bien sur. Mais je pense qu'après avoir lu le dossier sur la projet vous serez motivé. "

Restait les recommandations classiques avant de le laisser :

" Installez vous dans vos quartiers et passez à mon bureau pour être affecté à une équipe. Faites ça rapidement, les équipes actuelles sont sur le point de partir. Avez vous des questions ? Quoique le plus simple est encore que vous lisiez d'abord le dossier. "


[hrp : je t'ouvre les accès au sgc]

[hrp : si ça n'avait pas été une épingle à cheveux, ç'aurait été un trombone, un lacet de chaussure, ou une branche de lunettes. Esprit Mac Gyver, quand tu nous tiens ... ]

Peter avait réussi son entrainement. Le général semblait satisfait. Il boitait légèrement. Il releva son jean, et constata un bleu plutôt important. Il n'était pas non plus très présentable. Il était couvert de boue, son jean était déchiré à plusieurs endroits. Il remit le pistolet flash-ball au général.

"Merci, je serais fier de servir à nouveau ma nation sous votre commandement ... mon général."

Les bon réflexes revenaient. L'entrainement, puis l'annonce de sa réhabilitation, Peter se sentait militaire, plus que jamais.

"Le temps d'une douche, de me changer et de lire le dossier, et je serais à disposition, mon général."

Peter se dirigea vers le bâtiment indiqué, pour qu'on l'amena à ses quartiers.

Quartiers de Peter McCaughnelly