Ewan était partit de Kaboul la veille dans un transport militaire affrété par les Alliés. Il dormit tout du long essayant de récupérer un peu. Et malgré le bruit des moteurs, le froid de la cabine... Il s'endormit.

Lorsque l'hercule atterrit à Bonn (Allemagne), Ewan était relativement frais.. Mais il avait une faim de loup, les quelques barres de céréales avaient été engloutit à peine l'avion dans les airs. Hélas, il n'eut pas le temps de se rassasier, ou de gouter les spécialités allemandes et la bière, qu'on le mena directement vers un autre avion plus petit cette fois. Escorté par deux mastodontes, Ewan se demandait où on l'emmenait... Il tenta un :

"Excusez-moi.. Où nous aller ?" Son français était médiocre, et bien lointain...

Pas de réponse, l'avion commença à bouger, les deux hommes regardaient dehors..

Ewan tenta en anglais.. Toujours pas de réponses...

*Ok... Sont muets ou de la CIA !* Pensa t'il..

L'avion se mit à rouler plus vite et s'éleva dans les airs...

"Tenez.. Lisez ça... !" L'un des deux hommes tendit un dossier estampillé et parla dans un anglais fort correct.

SECRET DEFENSE

Ewan remercia et commença la lecture.

Levant de temps en temps la tête vers les deux hommes, interrogatif.

.... Lendemain matin ....

Ewan avait mal dormit, le décalage horaire où ce dossier lui trottait dans la tête. Était-ce une farce ? Apparemment non.

Son esprit toujours à l'affût cherchait des réponses logiques, mais n'en trouvait pas. Faisant des pompes pour se vider l'esprit, il prit le parti de laisser venir. Après un petit déjeuner copieux, composé de croissant français, d'un café et d'un jus d'orange, le soldat se dirigea vers la zone d'entrainement conformément à ce qu'on lui avait spécifié et où on devait l'attendre.

En treillis camouflé, béret vert sur le crâne, il se présenta 5 minutes en avance. Se fixant dans un garde à vous parfait, il hurla en anglais comme on lui avait apprit :

"SOLDAT RANKS AU RAPPORT !" En restant figé attendant qu'on lui donne l'ordre du repos....

HJ : Quelle est la langue officielle parlé dans la base ?

[hrp : le français !
j'ai supposé que tu comprenais au moins à peu près ce que je racontais, dis moi si ce n'est pas le cas, j'adapterai]


Constance n'eut pas le temps de placer un mot que la recrue se mettait à hurler. Elle s'efforça de ne pas lever les yeux au ciel. Pourtant, qu'est ce qu'elle détestait ces manières de militaires ! Huit ans qu'elle était dans l'armée, et elle ne s'y faisait toujours pas... Enfin, c'était toujours mieux qu'un soldat qui n'avait aucun respect pour la hiérarchie. Bref, elle ne dit rien, vu qu'après tout, il faisait ce qu'on lui demandait et ce à quoi il était habitué.
Elle eut un petit sourire :

" Repos, soldat. Je suis le général Constance Parray. Parlez vous français ? Il me semble que oui, d'après votre dossier. "

Elle avait parlé anglais, sans aucune difficulté, vu que c'était sa deuxième langue maternelle. Quand à savoir s'il parlait français ou non, à priori il devait au moins le baragouiner un peu. De toutes façons, les équipes sg parlaient français, il faudrait qu'il s'y fasse, et le plus rapidement possible. Elle continua donc en français, prenant soin de parler intelligiblement, mais le plus naturellement possible :

" Nous parlons français, à la base, il faudra vous habituer. Je suppose également que vous avez lu le dossier Porte des étoiles ? "

En parlant, elle l'entraina vers un bâtiment, choisit une arme qu'elle lui tendit. Elle ignorait s'il s'était déjà entrainé avec ce genre de chose aussi elle expliqua rapidement :

" Ceci est un flash ball, qui tire des balles de caoutchouc. Vous allez donc commencer par un parcours du combattant. "

En parlant, elle ressortit, l'entrainant à nouveau à l'extérieur mais cette fois à l'arrière des bâtiments. Devant eux se trouvait un immense parcours à découvert qui disparaissait ensuite au milieu des arbres, dans une sorte de forêt.

" Le principe est simple : vous traversez le parcours en éliminant à l'aide de votre arme les "ennemis" qui se dressent sur votre chemin. Ils sont également armés d'un flash ball. Le temps est limité, je vous chronomètre. "

Pour l'instant, aucun soldat n'était visible, elle continua à expliquer :

" Pour la mise en situation, vous avez été séparé de votre équipe et vous vous retrouvez seul en territoire ennemi. Votre équipe vous attend près de la Porte des étoiles à l'autre bout du parcours, mais ne peut en aucun cas vous prêter main forte. Si vous n'avez pas de question, vous pouvez y aller. "

Devant eux s'étendait le parcours : un mur de 3m avec quelques prises, suivi d'une dizaine de mètres avec des barbelés, puis des broussailles, une échelle à l'horizontal pour traverser un cours d'eau. Chaque obstacle était séparé des autres par une cinquantaine de mètre qui présageaient pas mal de course à pied. Pour l'instant, aucun soldat "ennemi" n'était visible. Le terrain était très légèrement boueux, à cause de la pluie qui était tombée la veille, mais rien de bien gênant surtout pour quelqu'un d'entrainé. A vrai dire, avec le soleil qui brillait doucement, les conditions étaient idéales pour faire un peu de sport.

Constance s'écarta un peu, prête à déclencher le chronomètre et à suivre des yeux l'entrainement de Ewan.


[hrp : tu es pris en chasse par 3 soldats à partir des brousailles ]

" Repos, soldat. Je suis le général Constance Parray. Parlez vous français ? Il me semble que oui, d'après votre dossier. "

Ewan mit ses mains derrière le dos et dit assez fort :

“Affirmatif Madame...”

C’était la première fois qu’Ewan avait en face de lui un général féminin. Cela ne le gênait pas, pour lui la valeur comptait plus que le sexe du gradé. Elle parlait lentement ce qui montrait qu’elle prenait soin de ses hommes. Ewan comprenait parfaitement le français, mais n’ayant pas parlé depuis longtemps, il avait du mal à ressortir une phrase correcte. Ne doutant pas qu’un jour cela reviendrai, il espérait que cela ne le gênerait pas dans son travail au sein de la base.

“... vous avez lu le dossier Porte des étoiles ? "

“Affirmatif... Madame”, voyant la mine du général, Ewan supposa que ce dossier n’était pas un canular et suivit la gradée jusqu’au parcours du combattant.

" Pour la mise en situation, ... vous pouvez y aller. "

Ewan tiqua légèrement, tenant le flash ball dans les mains. Plus habitué à avoir un fusil d’assaut Enfield et son chargeur de 30, il regarde le nombre de balles en caoutchouc.. Deux balles dans le chargeur... Et pas la moindre idée du nombre d’assaillants.. Le tout chronométré... !

Ewan salua, regarde le parcours et se met à courir en se disant qu’il allait falloir compter non pas sur la force de frappe mais sur la rapidité... Mettant le flash ball en bandoulière, il saute sur le mur afin d’atteindre la prise la plus haute. S’accrochant avec ses doigts, il entame son ascension. Son pied gauche dérape du fait de la boue récoltée lors des premiers mètres, il s’accroche. Sentant son poignet gauche faiblir..

*Damned.. * pense t’il en retrouvant une prise pour son pied gauche. Quelques secondes plus tard, il atteint le haut du mur. L’endroit idéal pour une attaque. Mais non, apparemment ils ne sont pas aussi sadique qu’au SAS, se remémorant le tir de grenades à plâtres qu’il avait subit lors d’un exercice similaire lors du stage. Passant par dessus le mur, il saute au sol et fait un roulé boulé dans le sable et se remet à courir sur les cinquante mètres.

Devant lui le fameux passage du barbelé. Reprenant le flash ball dans la main droite, il se jette au sol, s’éclaboussant de boue et commence à ramper le plus rapidement possible. Sa respiration se faisant haletante, les muscles endoloris par le voyage, il se redresse à la fin du passage, en soufflant bruyamment tel un boeuf, il repart se demandant où se trouvaient les ennemis.

Passant entre les broussailles la réponse ne se fit pas attendre. deux hommes surgissant de chaque côtés des broussailles... L’un mettant en joue le SAS... Et tirant... Sans réfléchir, Ewan saute sur la droite, manoeuvre qui outre l’aspect chorégraphique qui aurait bien valut un 8, lui permet d’éviter la balle en caoutchouc... Au loin il voit le prochain obstacle.. Conscient que les flash ball avaient une portée de...

*Pas trop loin* pense t’il en accélérant,

Sentant derrière lui les deux gus... Il prends conscience qu’il fallait qu’il se débarrasse absolument de ses poursuivants avant le prochain obstacle. Auquel cas il servirait de cible comme les pipes dans un stand de tir.

*Au pire j’ai loupé l’exercice et on me renv...*

A 15 mètres de l’obstacle, Ewan saute sur le côté et se tourne vers les assaillants.. Dans un accès de rage, il tire les deux balles vers les deux assaillants, qui n’ont pas le temps de réagir et courraient l’un à côté de l’autre comme des bleus...

Touchés aux poitrails, ils s’arrêtent en grimaçant de douleur et de dégouts. Se rétablissant, en se massant l’épaule droite sur laquelle il est retombé lourdement, Ewan est tenté de récupérer les flash ball des deux gus, mais se demande s’il a le droit...

*Le chrono..* pense t’il en se remettant à courir sans armes et se sentant aussi nu qu’un bébé venant de naître.

Montant sur le dernier obstacle, Ewan aperçoit la silhouette du général, et cela le ravit. D’une part parce que cela signifiait qu’il s’agissait du dernier obstacle et ensuite parce que 8 mois dans les montagnes afghanes, ça affectait un homme... Même un Ewan !

Et le général avait une silhouette... Attractive !

C’est au milieu de l’échelle qu’Ewan, perdu dans ses pensées, entendit quelque chose sortir de l’eau, Puis deux bruits sourds de détonations... S’ensuivit une douleur à la cuisse droite, où Ewan porta instinctivement les mains, alors qu’il regardait vers l’origine du bruit.

Maudissant sa stupidité, il constate qu’un soldat était planqué dans l'eau.. Celui-ci tout dégoulinant de boue, d’eau et... Souriant de toutes ses dents blanches... Apparemment heureux d’avoir eu le SAS.

Malgré la douleur, Ewan n’était pas tombé... Il poursuivit sa traversée puis sa course, en boitillant, grimaçant de douleur, se doutant que le général allait lui souffler dans les bronches. Il se maudissait intérieurement de s’être laissé attendri par le général, et de ne pas avoir été sur ses gardes.

Ne se cherchant pas d’excuses, c’est rougissant sous la boue qui maculle son visage, honteux de son piètre résultat, crachant ses poumons et boitillant qu’il s’arrête devant le général, qui appui sur son chrono..

“SOLDAT RANKS... AU RAP.... RAPPORT !”

Manquant de tomber du fait de sa jambe meurtrie.

Avec des "affirmatif madame", Constance allait avoir du mal à juger le niveau de français de Ewan. Peu importait, cela dit, vu qu'il allait surtout devoir courir en tout sens, ils auraient aussi bien pu s'exprimer par signes pour se comprendre... Une légère hésitation quand il fut question du dossier. Constance ne releva pas, mais elle supposa qu'il avait encore un doute sur la véracité du programme, comme nombre de recrues. Plutôt compréhensible quand on n'a que quelques lignes pour cerner le sujet et rien de concret sous les yeux.

Elle eut un petit sourire amusé quand il regarda son flash ball d'un air perplexe. Ça aussi ça déplaisait pas mal de recrues, en particulier aux militaires habitués à un autre type d'arme.

" Je vous rassure, on ne vous envoie pas en mission avec des flash ball !"

Elle suivit, le long du parcours, le trajet d'Ewan. Il se bougeait, il n'y avait pas à redire là-dessus. Quoique c'était un militaire, donc normal. C'était plus le style des civils de chipoter devant le parcours boueux. Il sembla remarquer que son arme ne lui permettait que deux tirs et elle le regarda monter sur l'échelle, se faire toucher juste après. Manque de concentration ou inconscience ? Difficile à dire, de son point de vue. En revanche, le fait qu'il continue malgré tout lui valut de ne pas être réexpédié chez lui aussi vite.

Il finit par se retrouver devant elle, malgré la douleur. Balle de caoutchouc, oui, mais ça n'empêchait pas d'obtenir un choc assez violent... Elle hésita un bref instant : soit elle commentait de suite la performance, soit elle gardait ses pensées pour elle et demandait une auto-critique à la fin de l'entrainement. Elle décida d'aviser plus tard et de ne rien dire, mais ne put retenir un petit sourire amusé vu la tête qu'il faisait : déçu de lui-même, apparemment. Parfait. Elle préférait ça à quelqu'un trop content de ses performances.

Elle jeta un bref coup d'œil à sa jambe, se demandant à quel point il était blessé. Probablement aurait-il un énorme bleu, mais ce serait tout... du moins l'espérait-elle. Le tout était de savoir s'il pouvait passer à la suite. Après tout, en mission, il ne s'arrêterait pas à la moindre blessure.

Elle enchaina donc en s'éloignant vers une espèce de forêt :

" Suivez moi, on va passer à la suite. "

Elle marcha d'un pas plus tranquille que celui qu'elle affectionnait habituellement, dans l'idée de reposer la jambe d'Ewan. Elle n'avait décidément rien d'une sadique, même si elle aimait bien voir jusqu'où était prête à aller une recrue.
A la lisière du bois attendaient deux soldats, un homme et une femme, ainsi qu'un homme chargé d'un équipement d'archéologue.

" Vous allez prendre la tête de cette équipe et traverser la forêt en amenant tout le monde de l'autre côté, à bon port. "

Les autres soldats étaient également armés de flash ball. Ce que Ewan ne savait pas, c'est que l'archéologue était en réalité un soldat qui avait pour ordre de se comporter comme un civil peu habitué aux missions sur le terrain. Ewan allait devoir gérer tout ce petit monde.

A l'intérieur de la forêt se trouvaient une bonne dizaine d'ennemis ainsi que des mines qui explosaient sans provoquer de dégâts mais en rameutant, de part leur bruit, les ennemis. Ça non plus il ne le savait pas, mais le découvrirait bien assez tôt.

" Si vous n'avez pas de question, vous pouvez y aller. "

Constance s'apprêta à s'éloigner. Elle allait suivre l'expédition par caméras interposées depuis un petit bâtiment non loin de là. La forêt était juste assez dense pour dissimuler les ennemis. Un chemin serpentait parmi les arbres, trop étroit pour y marcher de front. L'un des soldats de l'équipe tendit des balles pour flash ball à Ewan avant de commencer.


[hrp : tu fais une première partie de la forêt que je puisse intervenir
Attention, les rp se font au passé]

" Suivez moi, on va passer à la suite. "

Ewan suivit faisant mine de ne pas boiter, (fierté masculine mal placée) pourtant la douleur était bien là. Arrivé à la lisière du bois, Ewan constata un petit groupe de 3 personnes semblant les attendre.

" Vous allez prendre la tête de cette équipe et traverser la forêt en amenant tout le monde de l'autre côté, à bon port. "

Ewan regarde le groupe puis le général.. Puis de nouveau le groupe... Il compris qu’il fallait qu’il prenne la tête du groupe, qu’il escorte l’archéologue au travers de la forêt... Mais se demandait comment il allait réussir à se faire comprendre. Si les deux soldats étaient des professionnels cela ne poserait pas de problèmes.. Mais le “civil” ?

" Si vous n'avez pas de question, vous pouvez y aller. "

Ewan dit simplement :

“A vos ordres !” Ne salua pas considérant que saluer son supérieur sur un champs de bataille revenait à faire tuer celui-ci.

Il prit les balles en caoutchoucs et les inséra dans le flash ball tout en avançant vers le groupe. Le soleil brillait et Ewan sentait la boue se craqueler sur son visage, au moins il aurait une belle peau. S’agenouillant, il regarde vers la forêt. Instinctivement les deux soldats en font autant pour recevoir les ordres, tandis que l’archéologue reste planté debout. Ewan tira légèrement sur sa manche pour le faire descendre d’un cran.

Tous agenouillé Ewan, regarde encore une fois la forêt. Espérant que les soldats n’étaient pas des bleus, il regarde les deux soldats et avec sa main donne des ordres silencieux, selon la technique des commandos.

1/ L’un de vous en éclaireur
2/ L’autre en arrière garde

3/ En position

Les deux soldats se regardèrent, et après quelques secondes d’hésitations, ils se positionnèrent, au grand soulagement d’Ewan. Restait le dernier larron.

“Ecoutez moi... Je... You.. Vous allez suivre me.. Moi... Silently... Euh.. En silence... Vous suivre moi en silence... OK ?” Ewan désespérait de ne pas avoir emmener son dico français anglais..

L’archéologue eut une mine déconfite eut l’air de réfléchir...

“OK ??” répéta fermement Ewan, en mettant son index devant sa bouche pour faire Chut.

L’homme acquiesça. Ewan donna l’ordre de départ. C’est le soldat masculin qui passa en tête et servit donc d’éclaireur, 3 mètres plus loin Ewan et l’archéologue, puis 2 mètres derrière le soldat féminin.

Le sous bois sentait la fougère et Ewan sourit, après les montagnes arides, une forêt. En cherchant bien il y aurait peut être des champignons ! Rapidement sa jambe lui rappela les résultats néfastes d'une déconcentration. Il se remit à scruter le bois et suivre les méandres du chemin, suivant les mouvements de son éclaireur. La progression se faisait doucement d’une part parce que le chemin était difficile et d'autre part parce qu’il fallait faire un minimum de bruit.

10 minutes avait passées que l’archéologue faiblissait l’allure, soufflant fort, trop fort. Sifflant entre ses dents, imitant un quelconque oiseau, Ewan fit stopper la troupe.

L’archéologue se posa lourdement au sol en soupirant, tandis que son sac fit un bruit de casserole. Ewan s’agenouilla en fronçant les sourcils...

“J’en peux plus.. Mon Colonel... Faut que je me repose... ” Dit l’archéologue en ouvrant son sac, sortant une gourde et buvant..

Ewan regarde l’homme, pas en sueur, et pourtant semblant crevé. Quelque chose clochait... Une mule ? Pour le ralentir ? Pourquoi à cet endroit ? En regardant les alentours. Il ne pouvait et ne voulait prendre aucun risques..

“Faut aller maintenant.. Quick...” Dit simplement Ewan en aidant le “TubaEssai”...

La troupe se remit en marche, moins vite et durant les 5 minutes qui suivirent, Ewan faillit décharger son Flash Ball sur le scientifique au moins 20 fois. Ewan était de plus en plus persuadé qu’il n’était pas là pour l’aider.. Bien au contraire...

Ewan avait l'air d'avoir quelques difficultés à se faire comprendre, mais, apparemment, ça ne l'empêcha pas de prendre l'équipe en main. D'autant que les signes utilisés par les militaires étaient bien pratiques. Il avait organisé la marche et prit en main le civil. Constance les laissa donc se débrouiller et rejoignit le bâtiment d'où elle pourrait voir ce qu'ils faisaient et donner les ordres à ceux qui devaient jouer les ennemis.

Bien installée derrière ses écrans, constance suivit donc leur progression avec intérèt. L'archéologue n'avait pas encore fait des siennes, mais ça ne saurait tarder. D'ailleurs, à peine s'était elle fait la réflexion, que ce dernier demanda une pause. Juste le temps pour que les soldats ennemis se rapprochent. Mais apparemment, Ewan n'était pas dupe, il commençait à se douter de quelque chose et les fit repartir.

Deux minutes après, l'équipe fut alertée par un bruit dans les buissons sur la droite. Le temps de réagir, un coup de feu, et le civil hurlait, s'écroulant :

" MA JAMBE ! "

Constance sourit : on allait voir comment Ewan gérait un blessé... L'archéologue, jouant son rôle à la perfection, se mit à gémir, restant prostré. Du sang dégoulinait sur son pantalon. Du faux, en réalité, c'est lui-même qui avait eu cette idée. Le général se demanda s'il passait ses permissions au club de théâtre du coin. En tout cas, que ce soit du cinéma ou pas, Ewan avait plutôt intérêt à faire semblant d'y croire. Ou à y croire vraiment, car l'homme était plutôt doué ! Et puis, un coup de feu, ça changeait du flash ball, même s'il avait été tiré à blanc.

Bref, l'équipe qui comptait à présent un blessé, était menacée par trois ennemis dissimulés dans les environs. Si deux d'entre eux avaient pu être repérés, le troisième restait invisible. Ils allaient devoir réagir rapidement pour s'en sortir. Fort heureusement, ils n'étaient pas tout à fait à découvert, un groupe d'arbres, poussant contre des rochers pouvaient leur offrir un abri durant un temps. A moins que l'ennemi invisible ne soit embusqué là...

Le blessé devait à priori refuser de marcher mais être en réalité capable de boitiller si on se montrait convainquant. Ou si l'urgence de la situation ne lui laissait pas le choix ! Elle ne savait pas exactement ce qu'il avait prévu pour le coup, mais Ewan ne l'avait pas spécialement pris pour un idiot, contrairement à d'autres recrues qui se faisait un plaisir de rabaisser les civils, et il ne risquait pas de se complaire dans le rôle. Ou alors pas trop longtemps... Les deux autres militaires devaient en revanche se comporter comme des soldats correctement entrainés et si Ewan voulait bien leur faire confiance, il pouvait compter sur eux pour l'aider à redresser la situation.

Les yeux braqués sur les écrans, Constance se cala dans son fauteuil : là, l'entrainement devenait réellement intéressant. Rien n'était plus lassant que de voir la énième recrue sauter des obstacles. Non, la mise en situation donnait une bien meilleure idée des capacités d'un soldat et de son état d'esprit.



[hrp : tu peux sortir de la forêt et finir l'exercice

Citation :

J’en peux plus.. Mon Colonel...

t'es pas colonel, hein ! ]

Ewan scrutait le sous bois, quand tout s’accéléra... Un bruit dans les buissons sur la droite, Ewan n’eut le temps que de regarder, se doutant qu’il ne s’agissait pas d’animaux... Il n’y avait que dans les mauvais films où une équipe se faisait surprendre par un sanglier qui passait par là... Il faut avouer qu’aucun animal ne s’approcherai d’un homme pour la simple raison, que les animaux ne sont pas aussi bête qu’on le dit... Ewan regarda donc à droite prêt à faire feu, alors que dans le même temps retentit un coup de feu, suivit par le TubaEssai qui se mettait à hurler :

" MA JAMBE ! "

Les réflexes conditionné du SAS, le firent se mettre à l’abri au coup de feu, alors que dans son esprit fusait des questions :

*Coup de feu ?? Ils nous canardent avec de vraies armes.. Damned.. Ca change la donne !*

Regardant ses équipiers, Ewan constata qu’ils avaient eux aussi réagit promptement en se rapprochant et se mettant à couvert. Ewan Montra l’endroit vers lequel le coup de feu semblait être partit... La fille fit Ok de la tête et visa la zone pendant que l’éclaireur fit le tour pour surprendre le tireur, Ewan lui rampa et se rapprocha du civil gravement touché...

“MA JAMBE... MA JAMBE... O’Scours... AIDEZ MOUAAAA !” Beuglait l’acteur avec véhémence.

Ewan s’approcha et vit la jambe de pantalon droite de l’archéologue couverte de sang.

*Mauvais signe* pensa t’il

Regardant de temps en temps vers l’endroit d’où était parti le coup de feu.. Ewan pensa que l’homme s’était fait mal en tombant, peut être une fracture ouverte... Il fallait s’assurer de l’état de santé de celui-ci, car s’il fallait une intervention des secours, l’exercice devait s’arrêter.... Regardant le gars il lui dit doucement :

“Ok.. Shut up.. Arff.. Tais Toi.... Je regarde blessure toi... ”

“NON NON NE touche pas ma JAMBE !” Hurla de plus belle le gars.

D’un geste brusque Ewan plaqua sa main sur la bouche de l’homme et son regard se fit plus dur...

“Chuuuut.. !” Dit Ewan, alors que l’homme s’arrêta d’hurler.

Ewan retira sa main et entreprit de regarder la blessure...

“What’s the hell’s.... ?!?” dit Ewan en constatant que la blessure était aussi fausse que le sang sur le pantalon. Alors que le “blessé” lui souriait comme un scout après une bonne blague.

Malgré sa colère, Ewan était soulagé qu’il n’y ait pas de blessé et compris. Bon joueur il ajouta..

“Good joke.. Très marrant..” En regardant l’archéologue, le regard noir...

“Maintenant à moi... ” En montrant son flash ball.

“Si tu hurles encore... Je Flash toi... Understand ? Do your... Fais ton travail but en silence !” Ajouta t’il

Ewan semblait sérieux et l’homme acquiesça, conscient qu’il avait peut être atteint les limites du SAS. Après tout il ne savait pas qui le SGC recrutait... Une recrue qui pète les plombs cela s’était déjà vu et il ne voulait pas en faire les frais.

Se relevant, Ewan ordonna en silence à ses équipiers de se préparer. Ceux-ci souriait, ce qui conforta Ewan que tout ceci n’était vraiment qu’un jeu dont il était le pion. Se relevant légèrement, Ewan regarda vers la zone de tir.. Espérant débusquer le tireur. Se relevant presqu’entièrement, Ewan faisait une cible idéale... Dans une situation normale de guérilla, il n’aurait jamais pris ce risque, mais la situation n’était vraiment pas... Normale... et puis tant qu’à jouer...

Cela ne tarda pas, Le tireur se releva lui aussi et une détonation retentit le touchant. l’éclaireur s’était bien positionné et avait eu l’angle de tir idéal, tandis qu’un autre tireur se releva dans le même temps et pointait son arme vers la fille.

Ewan fit un tir réflexe avec ses deux balles, l’une des deux toucha l’homme.. Soupirant, la fatigue commençait à lui peser. S’approchant de la fille il lui demande une de ses balles. Rééquilibrant ainsi les chances des 3 soldats de se défendre avec chacun une balle. Puis il leva son index vers le ciel et fit un mouvement de moulinet pour signifier le départ. Se doutant que l’acteur allait encore faire des siennes, il décida de “l’aider” à marcher, au pire il serait plus proche pour le “flasher”.

Au loin, un groupe d'arbres, et des rochers. L’endroit idéal pour se planquer. Mais ils n’avaient pas le choix. Ewan donna l’ordre de se diriger vers cet abri providentiel. Soutenant l’homme qui ne faisait vraiment aucun efforts, Ewan sua à grosses gouttes, sa jambe le lançant de plus en plus, il se mit lui aussi à boiter. L’éclaireur arriva au niveau des rochers, s’accroupit et attendit les autres.

Arrivée sur zone, c’est Ewan qui souffla, et devait se reposer, mort de fatigue. Malgré tout ceci, il fallait en finir rapidement où il ne réussirait pas l’épreuve. Il fit ce qu’il n’aimait jamais faire.. Séparer le groupe... Ordonnant à la fille de contourner les rochers par la droite et l’éclaireur par la gauche. Par galanterie, il décida de suivre la fille, non pas qu’il doutait de ses capacités mais parce que la maman d’Ewan avait toujours dit qu’il fallait protéger les filles... Reprenant son “paquet”, il suivit la fille.

Il n’en pouvait plus, et l’acteur en profita pour éternuer bruyamment. Ewan ne dit rien, à ce moment plus rien ne comptait que la fin de l’exercice, une douche chaude, un massage et une bière brune voir deux. Le bruit avait révélé leur position au dernier soldat et cela arrangea les affaires d’Ewan. Le soldat avait été un peu trop sûr de lui et s’était relevé trop tôt, il avait tiré en même temps que la fille qui fit un carton... Mais elle fût aussi touché à l’épaule.

Sans ménagement Ewan accéléra, au grand désarroi de l’acteur surpris par cette accélération soudaine, pour se porter au secours de la fille, dont les yeux s’emplirent de larmes sous le choc.

“You’re OK ? Ca va ?” Dit il en se maudissant de sa tactique qui lui valait deux blessés. Ewan accordait la même valeur à la vie humaine. Malgré le fait que pour lui un militaire se devait de mourir sur le champs d’honneur, il aurait mille fois préféré donner sa vie pour sauver l’un des siens. L’éclaireur arriva et regardant le groupe dit :

“200 mètres à découvert et on as fini !”

“Ok... On y va...” Renchérit Ewan

Il savait que dans la réalité, avec une balle dans l’épaule la fille serait tombée dans les pommes, et n’aurait pas put cavaler... Il fila son arme au dernier soldat debout et prit par la taille la fille...

200 mètres peuvent paraître long... Surtout quand on doit supporter deux personnes dont une se laissant littéralement aller, qu’on as une jambe en vrille, qu’on as pas encore récupérer de la fatigue d’un long voyage...

Ces 200 mètres furent les plus long qu’Ewan eut à parcourir de sa vie. Sa jambe se raidit arrivée à 30 mètres du fanion... La crampe arrivait elle aussi. Tombant, en entraînant la fille et l’acteur, il se releva à demi en grimaçant. Vérifiant derrière lui s’il n’étaient pas encore poursuivit. Sa vue se brouilla, sa bouche était pâteuse et sa gorge sèche. Au sol, il se tenait la jambe, tentant de faire partir la crampe pour les derniers mètres.

“Allez soldat...” dit dans un souffle la fille, encourageant Ewan à se relever. Ces simples mots d’un soldat à un autre le revigorèrent.

Se relevant, Ils parcourent les derniers mètres, la fille en se tenant l’épaule, l’acteur et Ewan en boitillant. Passé le fanion de fin de parcours, Ewan s’écroule sur le dos, des larmes coulant sur ses joues. Voilà bien longtemps qu’il n’avait pas été à bout de force. Sous le soleil bientôt caché par une ombre, Ewan ouvre les yeux, et voit l’acteur lui tendre une bouteille d’eau en disant :

“Sans rancunes ?”

Se relevant, et après une gorgée d’eau recrachée pour ne pas vomir, Ewan sourit pour seule réponse, en félicitant et remerciant du regard ses équipiers, espérant qu’aucunes missions ne ressembleraient à ça...

HJ :

Code:

[hrp : tu peux sortir de la forêt et finir l'exercice
Citation:
J’en peux plus.. Mon Colonel...
t'es pas colonel, hein ! Wink ]

Nop, me suis dit qu'un soldat jouant un archéologue en ferait des tonnes et lancerait un grade fantaisiste^^

Ewan y croyait vraiment. A sa décharge, le coup de feu, la blessure, les hurlements... Certains poussaient les entrainements très loin, et si ce n'était pas le cas ici, il ne pouvait le deviner ! En tous cas, ça convenait très bien à Constance : plus la recrue y croyait, plus elle pouvait juger de ses réflexes en conditions réelles. Rien de pire que ceux qui pensaient faire une balade en forêt... En général, elle arrêtait l'exercice pour leur mettre les points sur les i et s'ils persistaient, c'était retour à la case départ. Quoiqu'il y avait toujours de quoi faire rentrer les recrues dans l'action. Même sans faux sang, des balles de flash ball bien placées à répétition, ça donnait un côté tout à coup très réaliste à l'exercice, les recrues courraient bien plus vite !

Le pseudo archéologue s'en donnait à cœur joie, hurlant avec désespoir. Comme souvent, Constance finit par attraper une crise de fou rire devant les prouesses de l'acteur. Enfin, ce n'était pas le moment de se laisser aller, elle se calma rapidement pour rester concentrée. Tout de même, ces entrainements avaient le mérite de lui changer les idées, il n'y avait pas à redire là-dessus ! Si certains s'étonnaient qu'elle vienne en personne s'occuper de ça, il suffisait de voir la paperasse qui l'attendait dans son bureau pour comprendre l'envie qu'elle pouvait avoir de faire autre chose. Bon, c'était sans doute une façon de se changer les idées étrange, mais elle n'était plus à ça près au niveau bizarreries dans sa vie. Tout de même, elle se mordit la lèvre et se reconcentra :

Sans compter que Ewan venait de saisir que le pseudo archéologue le faisait tourner en bourrique. Dommage, c'aurait été vraiment plus intéressant s'il y avait cru jusqu'au bout. Là, il avait juste eu droit à une petite frayeur, autant dire que ça ne faisait pas l'affaire de Constance. Elle ne voulait pas faire peur sous forme de bonne blague, comme il le disait lui-même, mais se rapprocher au maximum des conditions réelles. (ce qui la faisait râler contre les flash ball soit dit en passant...)

Menacer les civils pour avoir leur coopération ? Constance restait perplexe mais ça marchait, apparemment. De toutes façons, en mission, la peur de l'ennemi suffirait bien à remplacer les menaces. Toujours ce problème de langue, mais il jonglait entre les deux sans trop de difficultés et parvenait à se faire comprendre, du moins suffisamment pour calmer l'archéologue. Elle attendit la suite.

Ewan n'y croyait plus, ça se voyait aux risques qu'il prit un instant, mais il joua tout de même le jeu vis à vis de son équipe. Au passage, Constance remarqua qu'il recommençait à vraiment boiter. Épuisé, également. Toute la question était de savoir à quel point il n'en pouvait plus, si c'était de la paresse ou au contraire qu'il se poussait à bout. Difficile à dire dans un premier temps, surtout derrière des écrans.

Vu qu'il prit en charge la fille qui venait de se faire toucher et l'archéo, Constance supposa que ce n'était pas le genre à se donner le moindre mal. Non, il était vraiment mal en point, mais il ne s'économisait pas pour autant. Elle se leva, s'apprêta à les rejoindre, car 200 mètres plus loin, il terminerait l'exercice.

Constance avait déjà quitté ses écrans, réfléchissant à l'épreuve suivante. Dans d'autres circonstances, elle aurait peut-être enchainé sur un peu de nage ou d'escalade, mais là, Ewan était vraiment blessé et à bout de force. Elle avait largement eu le temps de voir ses compétences, la suite était inutile et elle n'avait pas ce côté sadique qu'affectionnaient certains entraineurs. Voir les limites, d'accord, mais si c'était pour récupérer des loques au sgc, très peu pour elle. Bref, elle opta pour quelque chose de moins éprouvant physiquement, même si elle savait que cela déplaisait souvent.

Constance rejoignit donc l'équipe rapidement et renvoya tout le monde excepté Ewan. Le visage volontairement impassible, elle se tourna vers lui. Complètement KO, apparemment, même si il avait fait l'effort de se relever... Cependant, il en verrait d'autres, alors autant qu'il s'y mette maintenant. Sans compter que vu ses réactions, il avait dû avoir pas mal d'entrainement avant et donc avoir déjà vécu ce genre de situation. Ils allaient donc continuer un petit peu, même si elle lui faisait grâce d'une autre épreuve physique.

L'air toujours impassible, elle demanda :

" J'aimerais pour finir que vous me fassiez l'autocritique de votre entrainement. "

Et ensuite, vous pourrez aller récupérer, se garda-t-elle de poursuivre. Chaque chose en son temps.

" Du début à la fin. Je vous écoute. "

C'était toujours intéressant de demander à une recrue ce qu'elle pensait de son entrainement. Quelqu'un de trop sur de lui, ou de pas assez, était une vraie plaie. Il fallait être capable de se juger pour repousser ses limites. Savoir se motiver ou s'arrêter si on allait trop loin... Elle allait bien voir si Ewan se voyait tel qu'il était. Elle, elle s'était déjà fait sa petite idée et attendait la réponse avec curiosité.


hrp : c'était pour être sure ! ^^

Ewan était assis face au bois d’où ils arrivaient. La jambe tendue, il faisait passer la crampe. C’est une ombre qui le fit se retourner. Constatant qu’il s’agissait du général, il se releva en grimaçant et se raidit prêt à hurler un GARDE A VOUS tonitruant. Mais voyant les autres soldats tranquillement vaquer à leurs occupations Ewan ne dit rien, restant tout de même droit comme un piquet. Se demandant si les autres soldats étaient encore en exercice et agissait comme tel, où si comme le disait la rumeur, l’armée française était loin d’être aussi disciplinée que celle de Sa gracieuse Majesté.

Le général fit un vaque signe signifiant le repos. Et dit :

" J'aimerais pour finir que vous me fassiez l'autocritique de votre entraînement. "

" Du début à la fin. Je vous écoute. "

*Aïe...* Se dit Ewan.

Il savait être autocritique, et se connaissait assez pour savoir où il avait réussit et où il avait merdé. Non le point qui le gênait était la langue. S’autocritiquer dans sa langue maternelle aurait été facile, mais là, en français. Les mots étaient des armes à double tranchants, et comme le disait le dicton, la plume était plus forte que le glaive. Il se souvint de cette soirée dans la base Alliés au nord de Kaboul où attablés avec des militaires françaises, il dit à l’une d’elle, qui souhaitait être présentée à l’un de ses équipiers jouant aux fléchettes plus loin :

“J’aimerai t’introduire...” Dans un français hésitant. Cette dernière le regardant avec des yeux ronds et rougissante, le tout sous l’hilarité de ses copines... Ewan ne compris pas de suite, il avait juste transposé la phrase : I would like to introduce you to my friend... C’est bien plus tard qu’on lui expliqua l’équivoque du terme ‘introduire’ en français.

Ewan se racla la gorge et commença :

“Je voudrais d’abord... M’excuser pour mon français... Si mes mots... Euh... Termes ? Termes vous sont pas bien compris... Demandez moi, je ré explique... ”

Ewan regarda la zone d’où il arrivait, comme à son habitude il allait être franc et direct, pas la peine de tourner autour du pot. Ne se cherchant aucunes excuses il dit :

“Bien... pour le premier exercice, j’attendais une attaque alors que je fusse sur le mour... Mur... Mais c’est après qu’on m’a attaqué... J’avais deux cartouches dans the flash ball... Et deux hommes en face de moi... Au loin J’ai vou... Vu... La mare et l’échelle en traverse... Si j’avais tenté pas...”..

Se reprenant, en s’essuyant le front perlé de sueur du revers de la main..

“Si je n’avais pas tenter de supprimer les hostiles, j’aurai été en difficulté sur l’échelle.”

Souriant de cette phrase bien construite. Il continue sur sa lancée, espérant que les autres phrases sortiraient aussi bien...

“La chance à voulu que j’ai réoussit.. Ré... U... Ssit... A toucher les deux hommes, mais plou.. Plus de cartouches... Et j’ai été stioupide sur l’échelle j’aurai dou.. Du vérifier avant de monter dessus. Les traces au sol.. ”

En montrant la terre boueuse, qui montraient les marques de rangers.

“Mon esprit a été distrait... Et j’ai été touché !” Ne donnant pas la cause de sa distraction, et en montrant l’endroit où la balle toucha sa jambe.

“Si cet exercice avait été réalité... No.. Real...”

Cherchant le bon mot

“... Réel... Je serais mort ! Sans armes et blessé... A la merci du dernier soldat... Cause ma précipitation...” Ceci fut dit avec décontraction, non pas qu’il se fichait d’être vivant, mais il connaissait les risques, et était conscient que certaines erreurs coûtaient chères.

Se permettant de boire une gorgée d’eau, il reprends :

“Pour le second exercice, il s’agissait d’oune simple Iscort.. Escorte... Le archéologue m’a donné du mal. Il faisait du bruit et a ralentit exprès le groupe.. J’ai fait avec, comme on dit in France. J’ai vraiment eut peur quand il a été touché et qu’il criait.. J’ai cru qu’il été vraiment blessé... J’ai du...” en baissant la tête pas très fier..

“... Menacer de le tuer... S’il criait encore, quand j’ai vu qu’il comédiait... Sorry not french !”

Réfléchissant embarrassé, en se mordant la lèvre inférieur.. C’est le général qui intervient (HJ : je me permet^^)

“... Jouait la comédie ?” Dit elle,

“Oui.. Jouait la comédie... A ce moment là j’ai fait ce que je ne ferai pas si l’exercice était réel... J’ai servis de appât... Après j’ai aidé le scientifique a marcher, il pèse lourd ! Ensuite the Girl.. La fille a été touchée.. Et j’ai aidé aussi...”

Ewan s’arrêta. Regarda le général et continua :

“Pour moi si l’exercice 2 était réel, lorsque le scientifique a été touché, 1 on aurait fait tir de couverture pour déloger.. 2 soigner le scientifique sur place puis continuer la progression... Ensuite à le rocher... Au.. Au rocher, je n’aurai pas couper l’équipe... J’ai pas réussis les exercices... Et si cela avait été réel, l’équipe serait mal rentrée.. Pas entière.. A cause de moi... Mais je pense que le archéologue ne ferait pas pareil dans une situation réelle, il... ”

En faisant le signe de peur avec ses doigts,

“... Aurait peur pour sa vie et obéiraient aux soldats présent pour sauver lui... Le sauver ! L’exercice est bon pour apprendre les cas. La peur peut être un moteur mais aussi... Euh.. Rendre statue...”

Ewan regarde le général et dit pour conclure :

“Pour le reste, je crois que vous avez dossier sur moi. Mon général !”

Il se fixa droit comme le mat portant “l’Union jack”, montrant qu’il en avait fini, et attendait la suite.

Même dans son état, Ewan pensait encore à se mettre au garde à vous. Encore un, songea Constance, qui va passer ses premiers jours au sgc à se demander pourquoi il est le seul à hurler quand j'arrive. Enfin, ça faisait toujours plaisir de se dire qu'au moins, avec lui, elle n'allait pas devoir sans cesse faire valoir son autorité. Elle détestait les rapports de force, même si vu son poste elle était bien obligée d'en passer par là plus souvent qu'à son tour.

Il n'avait pas l'air ravi de faire son auto-critique et elle supposa tout d'abord que c'était parce que, comme beaucoup de personnes, il n'aimait pas se juger. Mais dès qu'il ouvrit la bouche, elle compris que c'était probablement secondaire par rapport à la langue qu'il devait employer.

“Je voudrais d’abord... M’excuser pour mon français... Si mes mots... Euh... Termes ? Termes vous sont pas bien compris... Demandez moi, je ré explique... ”

Constance hocha la tête, compréhensive. Au moins, il prenait la peine de s'exprimer en français. Après tout, ils n'étaient pas à la minute. Elle répondit donc :

" Prenez votre temps. "

Inutile qu'il panique et s'emmêle encore plus les pinceaux. Elle avait hésité à repasser à l'anglais, vu que ça ne lui posait pas de problème de compréhension, mais avait finalement décidé que plus tôt il s'habituerait au français, mieux ce serait. Et puis elle voulait avoir une meilleure idée de son niveau pour savoir à quel point cela pouvait poser problème en mission. Éventuellement, si besoin était, elle lui imposerait des cours accélérés pour lui permettre de mieux s'en sortir. Quoique pour l'instant, il se débrouillait pas mal. Mieux qu'elle si elle devait utiliser une langue étrangère, pour sur.

Indépendamment de ses problèmes de dictions, l'analyse était pas mal du tout. Elle le laissa donc continuer en acquiesçant au fur et à mesure. Il eut l'air content de réussir à sortir une belle phrase, elle lui rendit son sourire pour l'encourager, puis l'aida à trouver ses mots. Elle eut un petit rire quand il fit remarquer que le scientifique était lourd. Effectivement, l'acteur s'était bien amusé à en rajouter, peut-être même un peu trop. Comme le fit remarquer Ewan, en conditions réelles, la peur donne des ailes... ou pas.

Il s'était remis droit comme un piquet, elle reprit pour qu'il se détende un peu :

" C'est bon, c'est terminé. "

Tout d'abord, l'analyse de ce qu'il venait de dire :

" Pour votre auto critique, je n'ai rien à ajouter, j'aurais fait à peu près les mêmes remarques. "

Ils en avaient donc terminé, avant de reprendre le chemin de l'entrée du camp elle s'exclama donc :

" Eh bien je peux vous annoncer que vous êtes officiellement accepté au SGC ! "

Elle réfléchit sur ce qu'elle avait à lui expliquer, histoire de ne rien oublier :

" Vous pouvez donc aller vous installer dans vos quartiers, niveau 3. Puis passez à mon bureau, niveau 0, pour être affecté à une équipe."

Elle ne savait pas encore où il atterrirait, elle verrait ça en temps voulu. Elle fronça les sourcils, jetant un coup d'œil à sa jambe :

" Passez à l'infirmerie si nécessaire car si vous n'êtes pas en forme, pas de mission. "

Elle fit une pause et conclut :

" Bien, vous avez des questions ? "


[hrp : je t'ouvre les accès au sgc. comme je l'ai dit passe t'installer dans tes quartiers puis à mon bureau. Ton arrivée se situe en décembre, les équipes sont toute srentrées à la base]

" Eh bien je peux vous annoncer que vous êtes officiellement accepté au SGC ! "

Ewan eut un petit sentiment de fierté, mais essaya de ne rien laisser transparaître ne sachant pas exactement ce qu'était le SGC. Tout ce qu'il avait compris c'est qu'en ouvrant une porte on en ouvrait d'autres sur d'autres planètes, ce qui permettait soit disant d'aller de monde en monde...

" Vous pouvez donc aller vous installer dans vos quartiers, niveau 3. Puis passez à mon bureau, niveau 0, pour être affecté à une équipe."

Ewan intégra les données, et fit oui de la tête. Se demandant pourquoi autant de précipitation dans l'affectation dans une équipe.

" Passez à l'infirmerie si nécessaire car si vous n'êtes pas en forme, pas de mission. "

Ewan acquiessa, mais savait qu'il n'irait pas, sauf s'il s'agissait d'un ordre formel. Il n'était pas du genre à polir le banc de l'infirmerie pour un bleu ou un nez qui coulait.

" Bien, vous avez des questions ? "


Ewan en avait pas mal, mais savait qu'elles auraient toutes leurs réponses le moment venus. Il faisait confiance à sa hiérarchie.

"Négatif.. Madame.." dit il

"Pas pour le moment.." Ajouta t'il, se réservant la possibilité d'en poser plus tard.

Saluant, il attendit que le général lui rendit son salut et quitta la zone de test en boitillant légèrement.

Ses Quartiers