[edit constance : rp se passe avant les missions de novembre]

Luc arriva vers l'entrée du parking, il y avait deux soldats qui la gardaient. Il se dirigea vers une porte où était marqué sur la porte " Chef mécanicien ". Il toqua est attendit que quelqu'un l'invite à entré, l'homme qui se trouvait derrière lui dit d'entrer trente seconde après. Luc entra et se dirigea vers le bureau du chef mécano. Il tenait un document que lui avait donné un officier de la base. L'homme assit derrière son bureau se leva et fit le salut militaire. Daving le lui rendit.

" Bonjour caporal, je suis le capitaine DuMont, que puis-je pour vous, demanda l'homme.

- Je viens emprenter un des véhicule de la base, j'ai une autorisation. "

Luc tendit le papier au capitaine et celui-ci le lit et hocha la tête. Il se baissa et ouvrit un de ses tiroirs, il en ressorti une clé et la tendit vers Daving.

" Voilà, elle a le plein et elle se trouve sur la place de parking numéro 23. "

Luc attrapa la clef, salua le capitaine sorti du bureau. Il avait du demander s'il pouvait prendre un véhicule car il venait de suisse et n'avait pas prit sa voiture mais l'avion puis le train. Daving avait eut des problème à la douane française parce qu'il était habillé avec l'uniforme de l'armée suisse et les agents de sécurité avaient appelé le chef de l'aéroport car il n'avait jamais vu un document autorisant en soldat suisse à venir sur le territoire français.

Le caporal Daving arriva devant le véhicule, s'était une jeep de l'armée française et vu comme il était habillé avec un jeans, T-Shirt et un pull polair. Il ferait avec et espérait que s'il croisait un policier, il ne l'arrêterait pas pour vol de véhicule de l'armée.
Il entra dans la voiture, l'alluma et essaya de mémoriser les vitesses sur le manche. Il partit en direction du village, le voyage dura 10 minutes puis il arriva à l'entrée du village et chercha une place de parc. Après quelque minutes, il en trouva une en face d'un bistro. Il sortit de son véhicule et se dirigea vers celui-ci. Luc entra dans le bistro, il était assez grand, il y avait des tables rondes et un bar qui occupait presque tous le fond de la pièce et il y avait juste assez de place pour deux portes qui donnaient sur les toilettes dame et monsieur.

Daving se dirigea vers le bar et prit un journal. Il commanda une bière et s'installa sur un tabouret. Sa lui rappelait son apprentissage lorsqu'il faisait ses 9heures.

DOJO


Stanislas ouvrit la porte du bar pour Alison et la suivit dans le bistro.
Il y avait du monde mais Stan remarqua immédiatement la présence de Luc.
Ne sachant pas si ce dernier voulait être tranquille il ne dit rien à Alison et l'aida à s'assoir en lui tenant une chaise.

Un serveur vint prendre leur commande.
"Une double vodka sans glace, et pour toi?"

Stan ne se souvenait plus de ce qu'avait bu Alison à la soirée d'halloween, aussi la laissa-t-il commander.

"Bon alors, de quoi parlions-nous déjà?"

Alison entra dans le bistro suivie de stan.
* Luc est là. *
Elle ne savait pas si Stan l'avait vu et se demanda un instant si Luc voulait ou non être tranquille.
* on verra. *
Elle hésita sur sa boisson et finit par demander un chocolat chaud.
" De quoi on parlait ? Je t'expliquais que cette tablette me rendait folle. Franchement, on peut changer de sujet. "
Elle n'avait pas envie de ressasser son échec.
* d'accord, mais on va parler de quoi ? *
Elle repensa à la photo dans les quartiers de Stan et ne voulant pas qu'un silence s'installe, demanda :
" J'ai vu une photo en noir et blanc, dans tes quartiers. Ce sont tes parents ? Tu ne m'as jamais parlé de ta vie en tant que civil... "
Elle se rendit compte à ce moment qu'il n'avait peut-être pas envie d'en parler, justement.
* je suis trop bavarde et trop curieuse. *
" T'es pas obligé de répondre, je suis trop habituée à fouiller dans le passé des gens ! " dit elle en faisant référence à l'archéologie.

"Ha oui, la fameuse tablette, je peux comprendre que tu veuille qu'on parle d'autre chose."

Plus par habitude que par crainte d'une réelle menace ici au petit village de St-Faycelles, Stanislas s'était positionné de travers de façon à pourvoir observer tous les coins du bar, ainsi que l'entrée principale et la petite entrée au fond, mais quand Alison aborda le sujet de la photo noir et blanc, Stan se repositionna lentement face à son interlocutrice.

La voix neutre mais un léger reflet de tristesse dans le regard, il lui répondit après l'avoir regardé un moment au fond des yeux comme s'il y cherchait quoi répondre.

"Oui, ce sont mes parents, ou du moins, c'étaient...
La photo a été prise trois mois avant leur... mort."

Stan eut une sorte de demi sourire, un peu comme s'il se rappelait un bon souvenir.

"Je les ai perdu trop tôt je pense ou alors je n'aurai peut être pas dû réagir comme ça à l'époque... Ma vie maintenant serait peut-être semblable à celle de mon double rencontré il y a peu..."

Stan sembla se reprendre lorsque le serveur amena les boissons.
Le verre à peine posé sur la table, Stanislas le descendit cul-sec commanda un chocolat chaud histoire d'accompagner Alison.

"Si tu veux en savoir plus sur eux, alors il va falloir me parler des tiens, s'ils sont toujours vivants, si tu les voies souvent...
Déjà, est-ce que tu les connais?"

Stan plongea son regard dans celui d'alison alors qu'elle se rendait compte qu'elle venait de faire une énorme bourde.
* très malin, bravo alison ! *
Il reparlait de son double et elle se demanda ce qui s'était passé dans cette autre dimension qu'il ne lui avait pas dit. maintenant, elel se sentait très mal à l'aise.
Il eut l'air de se reprendre et elle but un peu de chocolat avant de répondre.
* je peux dire quoi après ça ? *
Difficile de lui dire comme ça, juste après sa révélation, que pour elle tout allait pour le mieux.
" Oui, je les connais, je les vois souvent. Du moins je les voyais quand je vivais avec eux. "
Elle même reprenait un peu contenance et elle poursuivit.
" Ils aiment beaucoup voyager, alors tant que je les suivais dans leurs déplacements, on se voyait. Maintenant c'est un peu plus compliqué. Ils sont en Inde, aux dernières nouvelles. "
* ils ont dû bouger depuis. *
Elle n'avait pas assez de nouvelles, à son goût mais elle n'allait pas s'en plaindre alors qu'au moins ils étaient vivants.
" D'ailleurs, je suis née en Chine, ils faisaient le tour du monde à l'époque. "
Elle but à nouveau une gorgée et ne dit plus rien ne voulant pas faire une nouvelle bourde.

La double vodka lui réchauffait les intestins et les vapeurs du chocolat lui chauffait les mains et le visage.
Stanislas se sentait de plus en plus à l'aise dans ce petit bar de village.
Les autres clients du bar n'existaient plus, pas même Luc au comptoir, Stan n'avait d'yeux que pour Alison.

"La Chine? J'espère pour toi que tu n'es pas née dans les régions où j'ai été amené a travailler...
J'ai travaillé deux mois en sillonnant les terres qui séparent Shanghai de Hongkong, le long de la côte, pour le trafic d'armes, de drogue et l'exportation de prostituées pour le Japon et les États-Unis."

Se rendant compte que ses paroles pouvaient être très mal interprétées, il se justifia.

"Je ne travaillais pas à mon compte, je bossais pour la France...
Je devais vendre nos armes, faire en sorte que la drogue n'aille pas en Europe et m'assurer que personne n'ai le monopole de la prostitution.
En même temps j'étais parfois amené à 'interroger' des ressortissants occidentaux de manière un peu plus efficace que si nous avions été en dehors de l'Asie."

Pour Stan, c'était le genre de boulot qu'il avait fait en dehors des zones de combat pour la France durant ces cinq dernières années, en parler ne le gênait pas, il n'avait même pas conscience que cela puisse choquer quelqu'un.

"Enfin bon à la fin de la mission, j'ai eu le droit à deux semaines de vacances dans le pays, j'en ai profité pour visiter Beijing ou pékin, puis Xi'an connue pour la soie, et aussi Qufu connue pour être la ville natale de Confucius alors qu'en fait il est né à Zou qui se trouve à quelques kilomètres. Je serai bien resté plus longtemps mais on avait besoin de moi au régiment, ma compagnie devait partir au Pakistan et mon chef de section me voulait comme radio. Je n'ai pas le bonheur de connaitre l'inde même si j'en ai vu pas mal de photos."

Se rendant compte qu'il n'avait même pas dit à Alison qu'il était Légionnaire avant le projet porte des étoiles, il arrêta quelques secondes de parler, avant de demander:
"Il vaudrait peut-être mieux que je commence par le début non?"

Stan réfléchit deux secondes à la façon dont il pouvait présenter sa vie.
La dernière fois que ça lui été arrivé, c'était devant le sergent recruteur de la Légion, et ce dernier n'avait pas été plus curieux que ça mais Stan avait l'impression qu'Alison voudrait en savoir plus que ça.

"Bon, déjà pour commencer j'ai 25 ans, et je suis né à Grozny en Tchétchénie en 83 donc, avant la dissolution de l'URSS.
En 91, un mois avant la dislocution de l'Union Soviètique, s'est créé l'Itchkérie, la Tchétchénie indépendante, avec Grozny comme capitale.
J'avais 8 ans et ne réalisais pas encore bien ce que ça voulait dire.
Mon père était boulanger, ma mère l'aidait, ils vendaient de quoi manger à tous les voisins alors que toute l'union était en crise.
Trois ans plus tard, en 94, j'avais 11 ans quand la première guerre de Tchétchénie se déclencha. MA famille et moi -même réussirent à passer au travers, mais alors que les combats étaient censés être finis depuis début 96, les militaires russes faisaient des actions punitives chez nous de temps en temps. J'avais 14 ans lorsqu'un jour, je suis rentré avec des amis et que nous avons assistés à l'exécution de nos parents et voisins en plein milieu de la rue. Nous nous sommes emparés de quelques fusils dans l'armurerie qui faisait le coin de notre rue et nous avons abattus les soldats russes qui étaient sur le point de quitter les lieux.
Nous étions déjà parfaitement entrainés lorsque la deuxième de Tchétchénie eut lieu en 99 mais en janvier 2000, Grozny passa sous contrôle fédéral russe.
Bien sûr nous avons continué à nous battre mais un an plus tard, deux ou trois mois avant mes 18 ans, je fus laissé pour mort par mes camarades, capturé par les russes puis enfermé pendant deux années dans le centre de détention de Tchernokosovo.
Alors qu'on allait me transférer dans un goulag en Sibérie pour non intégration dans la vie carcérale, j'ai réussi à m'enfuir et je suis tombé sur des touristes qui m'ont aidé à rejoindre la France, c'était Écossais qui passaient par Paris. Ils m'ont emmené dans leur voiture de location, m'ont fait passé toutes les frontières, parfois avec une chance hallucinante et on s'est finalement dit adieu à Paris, je n'avais pas de papiers et il était hors de question que je me fasse renvoyer en Russie pour immigration illicite.
J'avais vingt ans, aucune expérience dans un métier dit normal et je n'avais pas de papiers.
Je me suis tout naturellement engagé dans la Légion Étrangère. Classé parmi les meilleurs à la sortie de mes classes, j'ai intégré le 2° Régiment Étranger Parachutiste, stationné à Calvi en Corse, où j'ai servi durant ces cinq dernières années.
Voilà en gros..."

Stan avait fini son chocolat depuis un bon moment maintenant, mais parler lui avait fait du bien, il avait maintenant retrouvé son sourire naturellement charmeur et, après avoir commandé une nouvelle double vodka sèche, il demanda à Alison:

"Et toi alors, qu'elle a été ta vie jusqu'à présent? Laisse moi deviner...
Voyages durant la jeunesse, ce qui a renforcé tes goûts pour la recherche historique, ce que devait d'ailleurs faire l'un de tes deux parents, voire les deux.
Puis avec les études et les chemins différents que prennent la vie tu as commencé à moins voir tes proches pour finalement te consacrer exclusivement à ton boulot.
Tu es jeune, mais je dirais que tu as peut être eu une ou deux avantures réellement sérieuses mais que tes prétendants ne pouvaient pas suivre ton rythme de vie, éloignement pour les fouilles...
Enfin je me trompe peut-être, non?
Pour ma part, je suis sûr que tu l'auras comprit je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de m'accrocher à une femme, à part ma voisine quand j'avais 9 ans mais elle m'a fendu le cœur, le jour où elle m'a annoncé que lorsqu'elle serait grande, elle épouserait son papa."

Non, Alison n'était pas née au milieu de trafic d'armes, heureusement. Elle avait eu une enfance tranquille.
* c'est donc ça qu'il faisait avant d'arriver ici... *
Elle l'écoutait en essayant d'imaginer la vie qu'il avait pu avoir. Différente de la sienne, vraiment. Elle n'était pas vraiment choquée, elle comprenait que la vie d'un militaire n'était pas toujours rose.
Elle continua à boire son chocolat pendant qu'il disait qu'il allait reprendre au début.
Plus elle l'écoutait, plus elle ouvrait de grands yeux.
* il sort d'un film catastrophe, ma parole ! *
Elle avait finit par reposer son chocolat et l'écouta faire des suppositions sur sa propre vie, avant d'éclater de rire à la derinère phrase.
" Oh, j'imagine le choc ! "

Elle réfléchit un instant avant de reprendre :
" Tu as presque tout bon. J'ai 25 ans moi aussi... Mon père est effectivement archéologue et il m'a transmis sa passion. Par contre, je suis restée proche de mes parents. D'ailleurs, mon père ne sait pas sur quoi je travaille actuellement, mais il a des doutes. Il est heureux pour moi. J'aimerais bien qu'il puisse participer auprojet, un jour. Ca lui plairait... Bref, mon frère et moi prenions des cours par correspondance, on voyageait tous ensemble. Ce n'est qu'arrivée en France que j'ai décidé de rester. J'avais dix huit et j'ai choisi des études supérieures de langues. Ensuite, j'ai touché un peu à tout dan sce domaine puis je me suis spécialisée dans l'archéologie. Après... "

Elle rebaissa les yeux sur son chocolat et son regard se voila.
" Après, mon "prétendant", comme tu dis, était un collègue, donc tout allait bien. Jusqu'à ce que je lui parle de mes recherches sur les pyramides. J'avais trouvé des choses en relation avec la porte des étoiles sauf que je ne le savais pas encore. Il a été le premier à qui j'ai exposé ma théorie, avant de la publier. "

Elle serra les poings et releva la tête avec une lueur de colère dans les yeux :
" Il savait que j'avais raison, j'avais des sources solides, des références. Mais il m'a dit que j'étais une pauvre cinglée et qu'il ne voulait plus rien avoir à faire avec moi. J'ai découvert que non seulement ce qui l'intéressait chez moi c'était juste le travail que j'abattais, et qu'en plus il se fichait de l'archéologie car il refusait de défendre une théorie révolutionnaire qu'il savait juste. Ce qu'il voulait, c'était une bonne place et de l'argent... Pas question de me soutenir sur un coup aussi risqué. Il a dû réussir. "

Elle se détendit à nouveau en riant :
" Je lui ai retourné une baffe et j'ai effacé l'intégralité de son ordinateur. Il m'en a beaucoup voulu, mais ça m'a fait du bien... Je n'ai pas publié mes recherches. Le seul qui y a eu accès, ensuite, c'était mon père, qui m'a conseillé de garder tout ça pour moi pour ne pas mettre ma carrière en l'air. Un mois après, j'étais contactée par le sgc. "

Elle termina son chocolat avant d'ajouter :
" C'est encore mieux que ce que j'avais imaginé... Mes recherhes ne faisaient que survoler le gros du problème. "

Stan écouta Alison parler de sa famille, son père surtout, puis de son ex.

"Un sale profiteur en gros... Je pense que le coup de l'ordi n'était pas suffisant, mais bon... Dis toi qu'il n'a pas si bien réussi que ça, puisqu'il ne fait pas partie du projet, enfin... ce n'est pas le cas rassure moi."

Stan lui dit ça avec un petit sourire, il se doutait bien que l'ex d'Alison n'était ni Matt, ni Marc, mais après tout il pouvait se tromper.

"Tu as donc une théorie en rapport avec la porte, je serai curieux d'en apprendre un peu plus.
Au fait tu semble assez sportive mais je sais déjà que les sports de combat et le tir ne sont pas vraiment ton truc, quel sport pratiques tu habituellement?
Je n'ai rien de prévu pour demain et ma foi, je me disais que tu accepterais peut être de faire un peu d'exercice avec moi, c'est toujours plus sympa à deux."

Luc vit entrer Alison et Stan, ceux-ci le regardèrent puis allèrent s'asseoir à une table. Daving voulait les laisser tranquille, ils avaient surement beaucoup de chose à dire. Il sourit, Luc savait que Stanislas avait un faible pour Alison et il ne savait pas cacher se genre de sentiment.
Les tourteraux discutèrent ensemble pendant au moins une bonne demi-heure, le caporal, lui, eut le temps de lire deux journaux et faire un sudoku. Il commanda une bière et décida d'aller s'installer à la table de ses coéquipiers.

Luc arriva juste au moment ou Stan demanda à Alison si elle voulait faire du sport avec lui. Daving était content pour son collègue, il était moins timide que la première fois où il avait vu l'archéologue.

" Alors comment vous allez "

Alison détrompa Stan rapidement :
" Non, bien sur que non, il en fait pas partie du projet. Et même si on lui avait proposé c'est pas le genre à supporter de devoir garder le silence sur ses recherches. "
* passe à autre chose, tu vas te gâcher la sortie *
Elle lui rendit son sourire :
" Non, pas spécialement sportive, mais j'aime bien la natation et l'escalade. D'ailleurs, pour mon entrainement d'entrée au sgc, le général m'a envoyée dans une forêt en me disant que des soldats allaient essayer de me toucher. Je m'en suis sortie en passant par les arbres. J'étais terrifiée, j'avais rien pour me défendre... "
* une horreur cet entrainement *
Elle acquiesça avec plaisir quand il lui proposa de s'entrainer avec elle :
" Je suis toujours partante pour apprendre les bases du sport de combat, ça pourrait être utile en mission. "

Luc les rejoignit à ce moment là, mettant fin au tête à tête :
" Très bien, si on oublie mes recherches qui me résistent ! Ca fait du bien de sortir un peu. "

Stanislas eut un petit sourire en se remémorant son arrivée au camp d'entrainement.

"Haha, pour ma part, je pense que le caporal qui m'a accueilli à l'entrée se souviendra longtemps de moi. On a eu une rencontre un peu musclé, à la suite de quoi on m'a fait passer plusieurs épreuves.
Ils ne t'ont même pas donné un flash ball?
Les enfoirés..."

Alison lui indiqua ensuite qu'elle était partante pour apprendre à se battre, mais la perceptive de faire de l'escalade ou de la natation intéressait également Stan.

"Pas de problème pour le corps à corps", lui dit il avec un subtil petit sourire qui pouvait laisser planer un léger doute sur le sens de ses paroles, "pour l'escalade je ne sais pas trop, mais on m'a indiqué quelques retenues d'eau sympa où on peut se baigner. Certes il fera peut être un peu froid, mais personnellement j'adore la fraicheur hivernale."

Luc se joignit à eux à ce moment là.

"Alison étudie la tablette que nous avons ramenée de notre dernière mission. Elle l'a étudié avec un autre archéologue et un scientifique, mais pour l'instant ça n'a rien donné, il leur manque trop d'éléments pour arriver à une traduction.
Sinon, moi, ça va pas trop mal, je me remets petit à petit des émotions de notre dernière mission, après tout ce n'est pas tout les jours qu'on traverse un miroir pour découvrir la vie de son reflet...
Et toi? Bien remis? Ton double avait pas trop l'air de t'apprécier..."

Alison avait rendu à Stan le même genre de petit sourire, quand aux chutes d'eau glacées, elle avait un doute, mais elle n'avait rien contre tenter l'expérience.

Stan fit à nouveau allusion à la dernière mission de sg2.
* Je me demande ce qu'il leur ait arrivé...*
" Ça a l'air de vous avoir marqués, mais ça doit faire bizarre en effet. "
* je me demande comment j'aurais réagi. *
" Vous pensez qu'il y a d'autres réalités parallèles, comme ça ? "
Elle réfléchit et ajouta :
" Si il y a une nouvelle réalité pour chacun de nos choix, par exemple, ça voudrait dire qu'on peut avoir des vies totalement différentes ou quasiment identiques. Qu'il y a des centaines de "nous"... "
* et un "moi" est marié à rémi. *
Ca, elle avait du mal à l'avaler. Elle connaissait à peine Rémi, mais ça lui paraissait quand même bizarre.

Stanislas prit le temps de réfléchir à ce que venait de dire Alison.

"Je ne sais pas... après tout c'est peut être comme pour la porte, on a ouvert un passage au hasard et on a eu de la chance de revenir dans le bon monde, qui sait...
Je crois avoir lu un truc sur les mondes parallèles qui dépendraient des choix, mais c'était de la science fiction, vous vous imaginez un monde nouveau à chaque instant? ce matin j'ai prit du chocolat au lieu du lait, donc un monde nouveau, puis je me suis rasé avant de me laver les dents, encore un monde, et ce pour chaque personne sur terre...
Ça me parait un peu trop, mais bon qui sait après tout..."

La conversation était stérile, de toute façon on ne savait pas comment voyager à travers les dimensions de façon sûre.

"Dites, il y a des bruits de couloir qui disent que vu la menace qui nous guette dans la galaxie, le général Parray va mettre en place un camps d'entrainement avec des séances individuelles et des séances de groupe.
Il y a même des bruits de couloir concernant un possible major comme instructeur.
Vous en avez entendu parler?"

Luc était assis et écouta Stan parler de son expérience dans le monde parrallèle. Il avait posé la question à Luc et il avait remarqué que le double de Daving ne l'appréciait pas.

" Ce n'est pas qu'il ne m'appréciait pas, il se méfiait, c'est tout autre chose et nous avons pas parlé de nos vies. Tous se que je sais, c'est qu'il n'est pas marié. "

Soudain Stanislas changea de sujet et il avait entendu des rumeurs au sujet d'entrainement seul et à plusieurs et d'un major.

" J'ai entendu c'est rumeurs et je crois même que j'ai croisé se major. En fait je les pas salué et il m'a gueulé dessus parce qu'il était major et moi caporal. En tout cas j'espère que c'est pas lui parce qu'on est mal barré. Si tu veux savoir, j'ai un peu de peine à différencier vos grades, c'est pas tout à fait pareil en Suisse. Ah et en parlant de mon pays, qui veux du chocolat. "

Luc venait de sortir une tablette de sa poche, il voulait le manger avec son café mais l'avait oublier. Il commença à l'ouvrir et à casser des barres et plaça le paquet au milieux de la table. Il en prit un et le mangea gentilement.

Pour ce qui était de la science fiction, Alison était prête à croire à n'importe quoi tant qu'elle le voyait.
* Après la porte des étoiles, qu'on vienne pas me dire que quelque chose est totalement impossible. *

De toutes façons, Stan changea de sujet, parlant d'un entrainement.
" J'ai pas fait attention, ça ne me dit rien... "
Elle remercia Luc pour ses chocolats et en pris un morceau en ajoutant :
" Je ne sais pas si je dois me réjouir d'avoir une chance d'être mieux entrainée ou si je dois m'inquiéter... "
Elle n'avait pas un bon souvenir de son entrée au SGC.
" Enfin je suppose que ça me ferait du bien. Mais dans ce cas, il faudrait aussi compléter par des notions en archéologie pour tout le monde, ce serait utile. Apprendre le guide de "comment faire ami ami avec un extraterrestre" ! Il n'y a pas que les militaires, quoi ! "
Elle avait parlé moitié riant, moitié sérieuse. Elle reprit un air inquiet :
" Il est si terrible que ça, ce major ? "
* je préfère savoir à quoi m'attendre. *
" encore, en groupe, c'est encourageant, mais des séances individuelles ? "

Stanislas eut un léger rire à la remarque d'Alison.

"Des cours d'initiation à l'archéologie? Pourquoi pas...
Tu sais, c'est pas que je sois anti extraterrestre, mais lors de mes deux missions, ça n'a pas été très pacifique comme rencontre.
La première fois sur Ombos, j'étais parti à votre recherche avec Rémy et on est tombés de suite sur un détachement de jaffas qui était à votre recherche.
La deuxième fois, d'abord une planète déserte, puis un monde parallèle plein de surprises et enfin une nouvelle planète également remplie des jaffas d'Amon.
La prochaine fois, si on tombe sur des gens non armés, j't'avoue que ce sera pas pour me déplaire, mais pour l'instant si je vois ce tatouage frontal, je tire avant de parler..."

Stan rit également à la réponse de Luc.

"C'est normal qu'il t'ait fait une tête au carré, le grade de major est le plus haut grade des sous officiers, contrairement aux autres armées où il est l'équivalent d'un commandant.
Vu la direction que prennent les missions SG, je pense qu'ils ont dû nous envoyer un instructeur de dingue.
J'ai eu l'occasion d'en croiser quelques uns mais normalement le pire devrait bientôt être à la retraite donc ça m'étonnerait qu'ils nous l'envoient."

Stanislas se rappelait très bien l'instructeur qu'il avait eu en Guyane.
Il leur expliqua qu'il avait à peine un an de service et avait été envoyé avec sa section suivre un stage d'aguerrissement de deux mois au CEFE, le Centre d'Entraînement en Forêt Équatoriale.
En principe, ce genre de stage ne durait pas plus de trois semaines, mais sa section suivait alors un entrainement un peu spécial, car elle devait ensuite effectuer des missions d'infiltration dans tout le nord de l'Amérique du Sud.
Au CEFE, sa section avait suivit l'instruction sous les ordres d'un adjudant du 3° Régiment Étranger d'Infanterie, le régiment de la légion Étrangère en place en Guyane, mais les para avaient pu s'apercevoir, que l'adjudant prenait ses ordres auprès d'un major qui restait toujours discret, un certain major Plummet.
Ça avait été le stage le plus éreintant que Stanislas avait suivi, mais il en était ressorti avec des connaissances et des réflexes qu'il aurait pensé impossibles dans un tel environnement.

Luc écouta Alison, elle parlait d'initiation à l'archéologie, c'était pas bon pour lui, il n'aimait pas l'histoire et n'avait jamais été bon très bon dans cette branche. Puis Stan n'était pas contre la proposition d'Alison. Luc ne préféra rien dire, il s'adapterait s'il y aurait des cours d'archéologie.
Stanislas changea de sujet en parlant des missions qu'il avait eut, Luc avait participé au même que lui vu qu'ils étaient dans la même équipe sauf pour la toute première mission, Stan était venu en renfort pour sauver SG-1 et Daving. Puis le légionnaire revint au sujet en parlant du major et parlait d'un instructeur qui était très dur mais que d'après Lasmezas, se ne serait pas lui.

" Tu serais étonné, ceux qui aime l'armée trouve toujours un moyen de continuer à servir parce que j'avais entendu une rumeur dans l'armée suisse qu'il y aurait un instructeur pour les grenadiers qui aurait dépassé l'âge de la retraite et qui s'occupe toujours des recrues. Mais bon, c'est une rumeur, je sais pas si c'est vrai. "

Luc se souvenait du sergent qui s'occupait de son entrainement, c'était un homme sympa qui fallait pas se mettre à dos. Daving avait réussi à l'enervé et il l'avait regreté pendant deux mois, il s'était tapé toute les sales corvée. Avec le sergent, c'était donnant-donnant.

Stan et Luc n'avait pas l'air tellement convaincus, elle se mit à rire :
" Bon, bon, d'accord ! Alors comment prendre contact avec les aliens en 10 leçons ; première leçon : comment reconnaitre un fidèle aux goa'ulds ? "

Elle les écouta ensuite parler de l'armée, un peu dépassée par ce qu'ils racontaient.
* oh, je suis mal partie... *
Elle commençait à sérieusement s'inquiéter pour ce qu'ils allaient devoir faire.
" j'ai intérêt à me bouger avant pour ne pas arriver comme un cheveux sur la soupe si j'ai bien compris ! "
Elle reprit un carré de chocolat et reprit :
" Ça ne me déplait pas, en soi, j'aime autant être bien préparée aux missions ! "
Elle réfléchit deux secondes et ajouta :
" Quand même, je ne sais pas comment vous faites en tant que militaires pour suivre un rythme pareil ! Sans cesse risquer sa vie... "

Elle regarda sa montre :
" Dites, faudrait peut-être rentrer ? "
Elle n'en avait pas plus envie que ça, mais ils ne pouvaient pas passer leur vie au bistro du coin tout de même !


[hrp : vu que ce rp se passe avant les missions de novembre, il serait temps de le terminer, non ? Quitte à en refaire un autre qui se passe en décembre c'est pas un problème]

Luc sourit à la question d'Alison, elle venait de demander comment lui et Stan pouvaient risquer leur vie. Il n'avait jamais risqué sa vie sauf une fois, par rapport à Stanislas, c'était rien.

" J'ai été une seul fois dans un endroit chaud, c'était en Irak pour l'extraction de touriste suisses, c'était très tendu, les soldats de Saddam pointaient leur arme sur nous, on était assez stressé, vu que c'était la première fois qu'on risquait nos vie. Et pis on était très voyant, on n'avait pas de camo pour le désert, seulement pour la forêt, alors imagine, du vert sur fond jaune pâle, c'est très discret. "

Luc avait parlé dans ton très ironique pour sa dernière phrase, c'était vrai, la suisse n'opérait jamais dans le désert alors la Confédération ne voyait pas pourquoi acheter des uniformes pour le désert.

" En réalité, c'est depuis que je fais parti du SGC que je risque vraiment ma vie. Mais j'ai été entrainé pour combattre. "

Quelques minutes après, Alison regarda sa montre et parla de partir, Daving fit pareil, c'était vrai qu'il se faisait tard. Il appela le serveur et paya l'addition de tous le monde.

" Je vous ramène, j'ai réussi à prendre un véhicules de la base. "

Alison lui répondit quelle avait prit sa voiture pour venir au village, Luc haussa les épaules, c'était pas grave. Daving prit le dernier morceau de chocolat et le lança à Stan.

" C'est pas empoisonné, mange-le. "

Luc sorti en même temps que Stan et Alison mais il se dirigea vers le seul véhicule de l'armée française parqué devant le bistrot. Il ne savait pas quelle genre de voiture avait Alison, il les salua et monta dans le 4x4.

Daving arriva dans le parking de la base et alla parquer le véhicule sur sa place de parc, des mécanos c'était déjà approché du 4x4 et l'un deux demanda les clefs.

Stanislas réfléchissait à ce qu'avaient dit Luc et Alison.

*Risquer sa vie... hum après tout rien qu'en traversant la rue tu risque déjà ta vie, qui sait si celui qui conduit la voiture qui arrive n'est pas en train de dormir au volant complètement saoul...*

"L'Irak... j'ai trouvé ça assez plaisant personnellement, mais c'est vrai que la première fois que tu es confronté au combat, quelque soit la situation, ça laisse un souvenir étrange.
Enfin bon je t'assure que le cam français n'est pas ce qui se fait de mieux.
Généralement on utilise des treillis étrangers pour mieux évoluer, surtout en zone urbaine, et puis généralement là où j'étais envoyé, la france n'était pas sencée intervenir officiellement donc ça ne génait pas nos supérieurs si on était pas habillés de manière TTA."

Alison et Luc semblaient pressés de partir, aussi Stan finit sa boisson et ne se fit pas prier lorsque Luc paya la note.

"A charge de revanche, par contre pour le retour Alison a prit sa caisse, mais merci pour la proposition."

Le retour à la base se passa très bien même si tout le long du chemin, Stan regarda Alison en coin comme si il avait quelque chose à lui dire et qu'il n'osait pas l'exprimer.


SGC mission SG2 008.


[HRP>>> TTA se dit de ce qui est conforme aux textes toutes armées. pour la tenue, les réglements, les procédures, etc... des textes bien précis définissent tout ce qui est réglementaire.
conforme au TTA = conforme aux textes en vigueurs.
Une expression entièrement militaire, désolé mais je ne voyais pas d'autre façon de m'exprimer ]

Un soldat qui n'avait jamais, ou presque, risqué sa vie ? Alison n'en revenait pas.
* quoiqu'il doit y avoir beaucoup de choses qui m'échappent sur les militaires... *
D'ailleurs elle suivit difficilement ce que Stan racontait, mais ne posa pas de question vu qu'ils étaient sur le point de partir.

Elle secoua la tête quand Luc proposa de les ramener :
" C'est bon, j'ai ma voiture. "

Le trajet du retour ne fut pas bien long, mais plutôt silencieux. Même en restant concentrée sur la route, elle sentit bien que Stan voulait lui dire quelque chose.
* Demande lui ce qu'il veut dire, Alison... Non, tu vas encore gaffer, tu parles trop... Demande lui... *
Bref, arrivés à la base, ni l'un ni l'autre n'avait parlé.

sgc