[constance] Entrainement d'Aaron Katsav

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[edit constance : je m'occupe de cet entrainement luc, tu as déjà assez à faire je suppose Wink

]

[HRP : Finalement motivé, je poste ce soir^^]

Un nouveau matin se levait sur la planète Terre où plus exactement en France sur le petit village où résidait actuellement Aaron même si son lieu de résidence allait certainement changer dans les jours à venir. Mais pour cela il devait faire forte impression car il avait rendez-vous pour un entretien afin de montrer si il était capable ou non de faire parti de l'aventure Porte des Etoiles. Cela faisait maintenant quelques jours depuis la visite du Général dans sa modeste demeure et bien que ce dernier ait fait fuir sa conquête, Aaron devait bien avouer que c'était le cadet de ses soucis : il s'avérait que dernièrement il manquait d'intérêts et de passion pour son travail, voilà qui allait relancer la machine

La chaîne hi-fi se mit en route tandis que l'heure indiquait 6h00 et les hauts parleurs se mirent à cracher un son que beaucoup n'appreciait pas : il s'agissait d'un groupe d'électro francais Justice et la chanson se nommait Water of Nazareth. Aaron gémit pour la forme avant d'actionner l'interrupteur qui allumait la lumière de sa chambre, cette dernière inonda la pièce de sa chaleur et l'israélien soupira une dernière fois avant de sortir de ses draps en direction de la salle de bain

6h30 : Aaron était maintenant habillé avec un costume trois pièces de chez Ralph Lauren de couleur noir assorti d'une cravate rouge à pois. Il ne s'était pas rasé, déjà qu'il avait mis un costume, ils ne voulaient pas non plus qu'il pousse le bouchon plus loin, et puis si il devait travailler dans leurs laboratoires, il allait bien falloir qu'ils s'habituent à l'idée que pour avoir un des meilleurs il faudrait avoir son excentricité. Une dernière tasse de café pour la route et Aaron ferma sa maison, prenant au passage les clés de sa RX-8 et entra sur le GPS les coordonnées du lieu de rendez-vous, à savoir la base militaire non loin de St Faycelles et plus particulièrement son terrain d'entrainement. L'israélien posa sur le siège passager l'enveloppe contenant le dossier qu'on lui avait remis ainsi qu'un laissez-passer provisoire
Le GPS termina de calculer son itinéraire et afficha 32 min de trajet sachant qu'Aaron avait 6h34 à sa montre et qu'il avait rendez-vous à 7h00

"Il va encore falloir que je fonce"

Il démarra le moteur et s'engagea sur la route, suivant les indications du GPS

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6h58 : Et voila notre scientifique dans sa magnifique voiture qui se présentait au poste de garde de la base, finalement le trajet n'était pas si long que ca. Le plancton lui donna des instructions pour rejoindre le camp d'entrainement et lui conseilla d'éviter de rouler vite au sein de la base. Aaron le remercia pour les informations et suivit ses instructions à la lettre pour finalement se retrouver ... devant le terrain d'entrainement. Avec un sourire de satisfaction, l'israélien gara sa voiture, prit l'enveloppe et se dirigea tranquillement, d'un pas léger vers la première personne qu'il vit, espérant que c'était son contact. Il espérait aussi que ce dernier se révélerait patient

*Et puis je n'ai qu'un quart d'heure de retard*

Il arriva devant ladite personne avec un grand sourire

"Bonjour, je suis Aaron Katsav"

[hrp : je considère que le général à qui tu as eu affaire n'est pas moi
pour ce qui est de me faire attendre ou non, ne pousse pas trop loin, faut que mon perso puisse rester crédible aussi ! ^^]

Constance se retrouva face à un homme qui devait avoir à peu près son âge, en costume cravate, avec un grand sourire. Elle le dévisagea un instant, se demandant qui ce pouvait bien être. Encore un de ces bureaucrates qui lui empoisonnait l'existence ? Depuis quand ils souriaient ? Puis elle reconnut le nom sous lequel il s'était présenté. Aaron Katsav. La recrue qu'elle attendait. Avec un quart d'heure de retard.

Elle se détendit un peu, lui rendant son sourire, même si elle était un peu plus réservée. Pas de remarque sur le retard, mais elle en tiendrait compte. En clair, il était à deux doigts d'être réexpédié d'où il venait. Son sourire était donc quelque peu... carnassier ?

" Bonjour, je suis le Général Constance Parray. Je vais m'occuper de votre entrainement. Suivez moi. "

Costume cravate... Non mais quelle idée ! Quoiqu'il ne pouvait pas deviner, il était là en tant que scientifique pas en tant que militaire... Elle l'entraina vers un des bâtiments en expliquant :

" Je crains que vous ne soyez pas équipé pour ce que je vais vous demander. Je ne sais pas si vous avez eu le temps de lire le dossier, mais nos scientifiques partent en mission. Ce que je vais tester aujourd'hui, ce sont vos compétences sur le terrain. "

Elle l'avait fait entrer à l'intérieur et lui désigna une porte :

" Vestiaire, vous trouverez un treillis et des chaussures plus adaptées, il devrait y avoir un qui a à peu près votre taille. Vous avez deux minutes, rejoignez moi dehors, à l'arrière du bâtiment. "

Avant de le laisser, tout de même, elle planta son regard dans le sien et lui dit d'un ton qui laissait sous entendre que ça ne prêtait pas à la discussion :

" Que ce soit bien clair : si je dois encore vous attendre plus que nécessaire une seule fois, vous retournez d'où vous venez. Des gens qui peuvent prendre votre place, il y en a. Donc ne vous faites pas d'illusion et bougez vous. "

Sans lui laisser le temps de répondre, elle le planta là et ressortit donc. Elle n'allait pas l'attendre éternellement, non plus ! Déjà qu'elle aurait bien poussé la malice à lui faire faire l'entrainement en costume... Elle se savait patiente et tolérante, mais il ne fallait rien exagérer. Maintenant, il avait intérêt à ne pas en rajouter. Elle l'attendit donc à l'endroit indiqué.

Quand il arriva, elle lui tendit le matériel qu'elle était passée chercher : un détecteur de diverses radiations et un flash ball. Il avait été militaire, elle avait donc opté pour un entrainement en rapport avec ses compétences.
Elle prit le temps de lui expliquer le principe en quelques mots :

" Ceci est un flash ball, qui tire des balles de caoutchouc. Pour la mise en situation, voilà la petite histoire : vous avez été séparé de votre équipe qui vous attend près de la Porte des étoiles. Vous, vous devez avant de la retrouver, parvenir à découvrir l'artéfact qui est caché quelque part. Tout ça avec quelques ennemis aux trousses. "

Ils se trouvaient devant une forêt, truffée de caméras. Ainsi, Constance pourrait suivre la progression d'Aaron via des écrans de contrôle situés dans un des bâtiments. L'artéfact était sensé être enterré ou caché quelque part entre des rochers, la portée de l'appareil de mesure étant plus ou moins adaptée, il devrait chercher un peu.

[hrp : tu fais une première partie du rp sans aller jusqu'à trouver l'artéfact, que je puisse intervenir. Tu peux jouer de façon relativement libre, en faisant intervenir un ou deux "ennemis", armés également de flash ball ]

Invité

Aaron constata avec une satisfaction non dissimulée que la personne qu'il devait rencontrer était une femme d'un âge à peu près équivalent au sien mais qui était bien plus belle que toutes les militaires de carrière que l'israélien avait bien pu rencontrer jusque là. Il eut même le droit à un sourire en réponse de la mine souriante qu'il avait affiché et même si le sourire de la jeune femme s'avérait quelque peu prédateur cet endroit commençait à lui plaire de plus en plus
Il avait donc devant lui le Général Constance Parray qui se mit en marche en direction d'un des premiers bâtiment qu'Aaron pouvoit apercevoir et lui indiquant de la suivre

L'israélien ne se le fit pas redire deux et suivait sa ravissante supérieur d'un pas léger. Il y eut une petite remarque sur le choix de son habillement : il aurait mieux fallu qu'il affiche tout de suite ses jeans et ses tee-shirt aux slogans évocateurs. Cependant ce qui l'étonna un peu plus ce fut qu'on veuille tester ses connaissances sur le terrain, non pas que cela le gênait mais il pensait avoir signé pour un travail de bureau et de laboratoire et voila qu'il se retrouverait sur le terrain. Cela augmenta encore l'intérêt que le scientifique apportait à ce projet : il allait de nouveau pouvoir faire joujou en condition réélle et bien que le fait de tuer des gens ne lui manquait guère, celui de ressentir de nouveau l'adrénaline coulant à flots dans ses veines sous le feu ennemi lui manquait

Constance lui indiqua la porte des vestiaires en lui disant qu'il y trouverait certainement un treillis à sa taille ainsi qu'une paire de chaussures plus adaptée à l'entrainement. Elle eut une dernière phrase pour lui faire comprendre qu'elle ne tolérerait plus de retard de la part du scientifique et que dans le cas contraire, Aaron n'aurait qu'à faire son paquetage direction la case départ
Le jeune homme leva son index et son majeur qui virent toucher sa tempe et effectua un salut des plus nonchalants et non réglementaire qu'il pouvait bien exister dans le monde : c'était à ce demander si il avait des restes de l'armée

"Recu fort et flair, Général"

Puis il entra au pas de course dans le vestiaire où il troqua son superbe costume pour un treillis des plus banal et une paire de ranger. Une fois correctement habillé, il quitta le vestiaire toujours au pas de course en direction de l'arrière du bâtiment où Constance devait l'attendre ce qui était le cas et lorsque cette dernière regarderait sa montre, elle pourrait s'apercevoir que l'israélien s'était changé en moins de deux minutes : comme quoi il pouvait être à l'heure aussi. Le général lui expliqua l'exercice qui se révélait fort simple sur le papier mais qui allait se compliquer on the ground
Il regarda Constance avant de parler pour se résumer la situation pour lui même

"Je rammene un artefact avec l'ennemi aux trousses"

Un sourire carnassier semblable à celui de la jeune femme quelques minutes auparavant se dessina sur le visage d'Aaron, il semblait bien apprécier la mise en jambe. Il saisit le Flashball en premier lieu, s'assura de la présence des deux cartouches dans leur canon respectif avant de prendre le détecteur qu'il clispa sur son treillis au niveau de la poitrine : chaque geste qu'il venait de faire semblait plein d'assurance et sans mouvements inutiles, il n'y avait pas de doutes permis l'homme connaissait son métier. Puis il regarda Constance avec un petit sourire narquois avant de s'exprimer en hébreu

"C'est parti"

Et il partit en direction de la forêt tout d'abord au pas de course pour la galerie mais après une vingtaine de mètres, ses pas se ralentirent immédiatement et Aaron marchait maintenant d'un pas lent, les cinq sens aux aguets : ce n'était pas le moment de se faire surprendre. Le détecteur lui indiquait une direction que le jeune homme suivait avec régularité totu en cherchant le moindre bruit qui n'avait pas sa place en forêt, la moindre tâche qui ne se fondait pas le paysage
D'après le détecteur qu'il avait sur la poitrine, il se rapprochait inéxorablement du but recherché cependant il avait l'impression d'être épié comme si quelque chose dans la forêt posait ses yeux sur lui et que ce dernier ne pouvait pas le voir en retour. Puis une déflagration se fit entendre et une balle de caoutchouc vola dans les airs pour s'écraser sur le tronc d'arbre à quelques centimètres alors de son visage. Le tronc d'arbre explosa au point d'impact et le visage d'Aaron fut légèrement tailladé par un éclat de bois juste au dessous de l'oeil droit. Le jeune homme ne sentit même pas la douleur et s'écrasa au sol tandis qu'un deuxième tir retentit le loupant cette fois ci de plusieurs dizaines de centimètres

Aaron analysa rapidement la situation : deux coups quasi-simultanés venant de deux directions différentes, ils étaient au moins deux et chacun venait de vider la moitié de ses munitions. Le scientifique apercut une tache à 30m de distance qu'il n'y était pas quelques secondes auparavant, Aaron mit alors en joue la tâche et effectua son premier tir de la journée : la balle de caoutchouc fila dans les airs pour venir frapper le casque du soldat qui vola sous l'impact

*Un hors-circuit*

Cependant la détonation avait donné sa position à son adversaire et Aaron commenca à ramper frénétiquement dans les fougères en essayant de faire le moins de bruit possible. Peu lui importait la boue qui venait maculait son visage et encore moins la coupure sous son oeil
Tandis que l'israélien avancait tel un serpent, il put entendre des fougères bouger sur sa gauche, et toujours tel un serpent il se détendit pour se lever : l'homme entra dans le prolongement de son arme et le scientifique pressa la deuxième détente. La balle de caoutchouc se logea au niveau de la poitrine du soldat qui eut la respiration coupée sur le coup. Aaron sortit de ses fourrées et récupéra les deux munitions inutilisées par ses adversaires pour les mettre dans sa propre arme tout en regardant les soldats avec un petit sourire : il n'avait pas tant perdu la main que ce qu'il pensait au départ

Puis il se remit en direction de l'artefact ou plutôt de la balise sensée représentée l'artefact

Constance n'avait fait aucune remarque sur le salut qui laissait à désirer. D'une part parce qu'Aaron n'était plus militaire, d'autre part parce que tant qu'il obéissait elle se moquait pas mal de savoir s'il accompagnait ses actes d'un salut réglementaire. Elle avait toujours détesté ce genre de choses, alors... En tous cas, il avait l'air de bonne humeur, ça changeait des recrues qui faisaient la tête parce qu'elle n'avaient pas lu le dossier et se demandaient dans quoi on les embarquait, ou encore des civils qui ne comprenaient pas pourquoi on leur demandait de faire un parcours du combattant et n'avaient pas envie de s'agiter. Alors, peut-être qu'Aaron faisait son malin, mais tant qu'il obéissait et faisait ses preuves, ça convenait très bien à constance.

D'ailleurs il respecta le temps imparti pour se changer et elle n'eut pas à attendre outre mesure, ne prenant même pas la peine de regarder sa montre. Il était prêt , Fort bien ! C'aurait été dommage de lui signifier qu'il pouvait rentrer chez lui. Les recrues qui gâchaient leur chance ainsi, le général ne les avait jamais comprises... Enfin, lui semblait avoir saisi l'idée.

Il avait l'air de connaitre le principe du flash ball, elle ne dit rien mais se félicita de ne pas lui avoir préparé un entrainement pour civil. Non seulement il se serait retrouvé à s'ennuyer, et elle aussi, mais en plus elle n'aurait pas vu son niveau et aurait perdu du temps pour rien. Il la regarda, l'air narquois, et s'exprima dans une langue qu'elle en connaissait pas. Allons donc, qu'est ce qu'il avait bien pu lui raconter ? Elle et les langues, ça faisait deux, mis à part l'anglais qu'elle considérait comme sa deuxième langue maternelle, elle ne comprenait malheureusement pas grand chose d'autre que le français. Enfin bref, elle eut juste le temps de hausser les sourcils, il était déjà parti.

De son côté, elle ne s'en préoccupa pas d'avantage, et rejoignit un petit bâtiment, à deux pas, où elle pourrait suivre en temps réel l'avancée d'Aaron. En effet, la forêt était truffée de caméras et elle avait devant elle plusieurs écrans. C'était quand même plus simple de voir ce qu'il faisait que de lui courir derrière. Non pas qu'elle ne voulait pas prendre cette peine, mais elel tenait à ce que les recrues se sentent en condition. Or, avec quelqu'un qui suit d'un air curieux vos faits et gestes, c'est difficile d'y croire vraiment.

Apparemment, Aaron était parti au quart de tour mais avait ralenti assez vite, sur ses gardes. Constance approuva silencieusement : savoir se servir de ses jambes, ok, mais de sa tête aussi c'est pas plus mal, surtout vu les circonstances. Il suivit le détecteur jusqu'à ce qu'il se fasse repérer par les ennemis. Ennemis qui le ratèrent de peu. Un sacré coup de chance qui lui évita d'être touché et l'avertit du danger...

Constance se redressa sur son siège : ça devenait intéressant. Rien de plus lassant que de voir les recrues passer des obstacles, la mise en conditions réelles était bien plus révélatrice des capacités d'une recrue. D'ailleurs, Aaron se débrouillait pas mal du tout... et avait l'air drôlement content de lui. A tel point que constance prit sa radio et donna l'ordre à trois soldats de plus d'aller s'occuper de son cas. On allait voir jusqu'où il pouvait aller.

Il avait encore quelques minutes devant lui pour chercher l'artéfact avant que ses pseudos ennemis ne lui tombent dessus. Il était presque arrivé, en fait, le signal émis par le détecteur était de plus en plus important. Il émanait d'un groupe de rochers un peu plus loin. En s'approchant on pouvait voir une cavité presque au niveau du sol. Une petite grotte qui s'enfonçait dans l'obscurité, l'entrée ne pouvant laisser passer qu'un homme.

Constance se demanda si Aaron allait ou non prendre le risque d'y entrer. Sauf que s'il ne faisait pas cette démarche, il pouvait dire adieu à l'artéfact qui se trouvait quelques mètres plus bas. Elle ne savait pas ce qu'elle aurait fait à sa place... Tenter le tout pour le tout pendant qu'il n'y avait personne en vue ? Les rochers et la végétation pouvaient cacher plusieurs ennemis et même si la grotte pouvait lui permettre de se mettre à couvert un temps, elle pouvait aussi bien devenir un piège efficace. Enfin, ça, c'était du point de vue de la recrue. Car en prenant la peine de descendre à l'intérieur, on trouvait outre l'artéfact tant convoité, une galerie qui continuait pour déboucher à une centaine de mètres plus loin à l'air libre.

En tous cas, Aaron n'eut pas tellement le temps de se poser de question : il eut à peine repéré la grotte qu'une nouvelle balle lui sifflait aux oreilles : les trois ennemis étaient arrivés et ne perdaient pas une seconde. Deux à la droite d'Aaron, un à sa gauche, il allait être pris dans des tirs croisés s'il ne se bougeait pas très vite.

La question était de savoir comment il allait s'en sortir. Si la situation pouvait paraitre compliquée, elle n'avait rien d'extraordinaire. C'était tout à fait le genre d'ennuis que rencontraient les équipes sg lors des missions. Si Aaron savait se tirer de ce mauvais pas, ce serait un bon point pour lui. Car il était hors de question de considérer que les membres du sgc recrutés comme civils n'avaient pas à se défendre eux même. Certes, il y avait toujours des militaires dans les équipes chargés de la sécurité, mais les scientifiques, archéologues et autres, devaient être un minimum entrainés. Et si, comme Aaron, ils étaient d'anciens militaires, c'était parfait.

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Tandis qu'Aaron progressait en direction de l'artefact, il ne pouvait pas se douter qu'au même moment Constance pour décider de le pousser un peu plus dans ses retranchements avait décidé de lui envoyer de nouveau de la compagnie en la personne de trois nouveaux soldats. Ce dernier ne se doutait de rien et continuait sa marche à pas mesurés encore plus sur ses gardes que la minute précédente car malgré la satisfaction d'avoir mis hors d'état de nuire deux ennemis, il avait surtout échouer dans sa manière de repérer tout contact : il ne devait sa continuation dans le scénario qu'au premier soldat qui avait mal visé, la chance était un facteur qu'il fallait intégrer dans toute équation de combat. A tout moment, une douille pouvait se coincer dans la chambre de l'arme et rendre inutilisable cette dernière à des moments parfois critiques, ou alors des mauvaises informations avant une mission, tout ça faisait parti de ce qu'Aaron nommait le facteur chance

Les minutes qu'il passa à marcher lui parurent longues, vraiment très longues mais le signal indiqué sur le détecteur de radiations semblait de plus en plus fort ce qui confortait le scientifique car il marchait au moins dans la bonne direction. Puis il arriva non d'un amoncellement de rocher d'où le signal semblait provenir : le genre d'éboulis qui semblait fort propice aux embuscades et autres tricks plays dont les stratèges raffolaient. Aaron s'approcha avec prudence de l'endroit avant de saisir un des nombreux cailloux qui trainaient au sol pour le lancer avec force en direction des rochers ; ce dernier rebondit contre la roche et seul le bruit des rebonds fut perceptible alors soit l'ennemi avait un sang-froid à toute épreuve soit l'amoncellement était vide de toute menace

Le scientifique fit encore quelques pas et put voir un espèce de trou à hauteur du sol, une cavité plus exactement, de la taille d'un homme qui s'enfonçait dans l'obscurité et la profondeur. L'endroit rêvé pour terminer la simulation avec un échec pour Aaron. Cependant le signal provenait de la grotte et pour pouvoir réussir il fallait qu'il le ramène à la Porte des Etoiles qui était un lieu encore inconnu pour l'israélien. En tout cas, il n'eut guère de temps pour réfléchir outre mesure afin de savoir si il allait pénétrer dans cette grotte ou non car une nouvelle déflagration retentit et une balle de caoutchouc siffla non loin de son oreille droite
Il ne put empêcher le juron dans sa langue natal qui passa entre ses lèvres

"Putain de merde"

Tandis qu'il se baissait il peut voir deux formes indistinctes sur sa droite et une sur sa gauche ce qui portait à trois le nombre de contacts hostiles. Sans réfléchir plus que ça, il tira au jugé sur sa droite et appuya sur la première détente qui libéra une de ses deux balles et entendit avec satisfaction un grognement de douleur. Puis pour prendre par surprise ses adversaires, il se redressa promptement avant de prendre un premier appui suivi très rapidement du deuxième pour piquer un sprint court en direction de la cavité qui signifiait couverture pour l'instant. Alors qu'il arrivait devant le trou, il se retourna prestement lâchant sa dernière balle à l'improviste : et le hasard fit bien les choses car sur sa trajectoire se trouva un deuxième soldat. Il lança alors son arme sur le dernier soldat le loupant au passage de plusieurs mètres et entreprit de continuer son sprint à travers la grotte : il espérait y trouver quelque chose qui allait pouvoir retourner contre son dernier adversaire. Mais le corridor de pierre était étroit même si il était un peu haut

La respiration haletante, Aaron se saisit de la balise représentant l'artefact avant de remarquer une galerie qui semblait mener à l'air libre. Derrière lui il pouvait entendre claquer le flashball du soldat qui fit rebondir la balle contre le mur avant qu'il ne fasse feu de nouveau : le scientifique sentit une vive douleur irradier dans son épaule droite et lâcha l'artefact qu'il rattrapa du bout des doigts tout en continuant son sprint effréné. Son adversaire n'avait plus de munitions lui aussi et Aaron espérait le semer

Le voila débouchant à l'air libre...

Aaron n'était pas dupe, il prit pas mal de précautions avant de s'avancer vers la cavité. En revanche, l'arrivée des soldats fit se précipiter les événements. Au moins, il ne fonça pas tête baissée dans la grotte en espérant semer ses poursuivants, il prit le temps d'en éliminer deux. Il ne le savait pas, mais les soldats avaient pour ordre de se retirer à la première touche, ce qu'il firent. En restait un seul et la recrue se replia dans la grotte. Constance se demanda comment il allait gérer cette nouvelle situation. Ça n'avait rien d'agréable de retrouver coincé dans un lieu clos, ou que l'on pensait clos.

Aaron s'enfonça donc dans la cavité, un adversaire à ses trousses. Constance pivota une nouvelle fois sur son siège pour suivre sa progression sur un autre écran. On n'y voyait pas grand chose, là-dedans, mais suffisamment de lumière filtrait des deux ouvertures pour s'habituer à l'obscurité. Du moins, c'était le cas pour Aaron car Constance, elle, voyait surtout des formes indistinctes s'agiter dans le noir. Dommage, mais pour garder les recrues en conditions réelles, elle n'allait pas leur coller des spots lumineux pour faire joli. Ou alors il faudrait des caméras à infra rouge, bref, qu'elle se batte encore pour obtenir des miettes de budget supplémentaire.

S'était-il fait toucher ? Oui, peut-être, vu l'éclair qu'elle avait vu - surement un rayon de lumière sur une balle - et la réaction d'Aaron. Une chance qu'il ait été touché à l'épaule, ou au bras, elle ne pouvait en être certaine, et non à la jambe, il put continuer à courir. En revanche, cela allait fortement le handicaper pour la suite. Car lorsqu'il déboucha à l'air libre, il se trouvait toujours dans la forêt, mais sur un aplomb surplombant une chute d'eau. Bref, s'il voulait poursuivre, c'était plusieurs de mètres de saut et ensuite un peu de nage. Il allait donc avoir besoin de ses bras... Constance aimait bien cette partie du parcours. Elle ne l'utilisait pas souvent car la plupart du temps elle arrêtait l'exercice avant la grotte, les recrues ayant déjà eu droit à un parcours du combattant. Enfin, ça la changeait de spectacle, c'était toujours plus intéressant que voir sauter des obstacles.

Aaron avait donc à sauter dans l'eau probablement glacée, puis nager sur un peu moins 500 mètres, restait à voir ce qu'il ferait de l'artéfact et du dernier poursuivant. Voilà qui allait être intéressant. Et bien plus passionnant à aller voir directement. Elle n'avait d'ailleurs pas prit le temps de regarder les derniers mètres de course, elle avait déjà quitté le petit bâtiment et rejoint au pas de course le lieu de l'entrainement. Cela lui prit peu de temps car le parcours était conçu pour tourner plus ou moins autour du bâtiment de contrôle.

Bref, quand elle arriva, il débouchait de la grotte. Elle l'attendit donc de l'autre côté de l'eau, l'air impassible. Elle allait voir s'il lui restait un peu d'énergie pour aller patauger, l'eau n'étant pas spécialement claire et limpide : pas mal de vase qui allait rendre la progression assez désagréable. En tous cas, elle espérait pour lui qu'il savait correctement nager, elle n'avait pas tellement envie de devoir aller le récupérer elle-même, quoiqu'il y avait toujours le pseudo soldat ennemi pour ça...

En tous cas, il en avait presque terminé, ce qu'il apprécierait surement de savoir quand il serait trempé en plein mois de décembre. Dire qu'elle avait songé à le laisser faire l'entrainement en costume cravate ! Elle eut un petit sourire en imaginant ce que ça aurait donné...

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Respirant maintenant par la bouche et par saccades, Aaron déboucha à l'air libre après avoir traversé de manière éclair la grotte où se trouvait l'artefact tant convoité. Cependant les choses ne s'étaient pas vraiment déroulées dans le meilleur des mondes, il s'était fait surprendre par les militaires à deux reprises et ne devait sa survie théorique qu'à leurs incompétences à viser sauf pour le dernier qui lui avait réussi à avoir son épaule droite en utilisant sa dernière cartouche enfin c'est ce que le scientifique croyait : car le militaire n'étant pas toucher restait dans le jeu et rechargea son arme de deux nouvelles munitions tandis qu'il poursuivait Aaron. Ce dernier détailla rapidement la situation autour de lui : il était toujours en forêt comme en témoignait les arbres sur le surplomb sur lequel il était, mais il se trouvait maintenant à 15 mètres de la terre ferme car l'issue de secours tant désirée s'était retrouvée être un cul de sac qui avait pour seul accès le chemin qu'Aaron venait d'emprunter. La seule alternative était de choisir de chuter 15 mètres plus bas dans le lac et espérer rejoindre la terre ferme avec son épaule allait se montrer des plus hardus : car la douleur devenait de plus en plus lacinante, il s'était fait tiré à 10m environ et la puissance d'impact de ce genre d'arme correspondait à celle d'un .38 Spécial. Alors autant dire qu'il était en train de déguster salement

L'israélien vit au loin, sur la terre ferme, la ravissante silhouette du général Parray qui devait certainement signifier la fin de l'exercice si il arrivait à la rejoindre. Il mit l'artefact à l'intérieur du son treillis pour éviter toute détérioration et se tourna vers le soldat qui venait de déboucher de la grotte, prêt à l'affronter à mains nues ne se doutant pas une seule seconde qu'il avait des munitions supplémentaires. Cependant quand il vit le militaire le braquer de son arme avec un sourire de satisfaction sur les lèvres, il sut que la partie était terminée : il allait se faire shooter presque à bout portant

"Donne moi l'artefact"

Aaron regarda le militaire avant de reculer d'un pas qui le mit tout à fait au bord du précipice et il trébucha comme si le mouvement était involontaire : cependant il n'avait qu'une idée en tête, plonger dans l'eau. Il jeta un oeil furibond au soldat avant de mettre la main dans son treillis pour faire semblant de prendre l'artefact et la sortit vivement comme si il le lancait au militaire. La seconde de distraction que ce dernier eut en voulant rattraper l'objet servit au scientique : il fléchit les genoux de manière à tomber en arrière en brandissant son majeur droit avec le sourire. Puis quand il fut quasiment à l'horizontale dans le vide, il détendit ses jambes d'un geste rapide pour se retrouver propulser dans les airs, face vers le ciel avec le sourire béat d'un gamin
L'adrénaline coulait à flots tandis qu'il effectuait une sorte de saut de l'ange renversé, son corps était comme suspendu dans les airs avant d'entamer sa chute qui sembla durer une éternité pour l'israélien. Puis il fendit l'eau tandis que le soldat regardait depuis ses 15 mètres de haut le point de chute, il tira ses deux balles de caoutchouc qui atteignirent l'eau mais l'impact avec cette dernière dissipa toute énergie cinétique : il en était de même avec de vrais cartouches et il suffisait pour un homme de se retrouver à deux mètres de profondeur pour être à l'abri des balles, il en était sûr puisqu'il avait lui même réalisé l'étude

En apnée, il commença à avancer sur quelques mètres, sa progression étant rendu difficile par son épaule meurtri et par la consistance de l'eau qui se rapprochait plus de la vase que de l'eau claire et limpide. Puis il remonta à la surface quand ses poumons, en feu recherchaient de l'air désespérement : lorsque sa tête traversa la surface, il prit une énorme goulée d'air frais de ce mois de décembre avant de respirer profondément. Le sang lui battait dans les temps et il était tout étourdi du manque d'oxygène, cependant il continuait à progresser plus par la force de sa volonté que par réelle envie. Il n'était plus vraiment conscient, quand il avait pénétré dans l'eau gelée il s'était comme senti vidé de ses forces ; alors il n'avancait que par la force de son esprit en direction de la terre ferme

Enfin il toucha terre et se hissa péniblement sur la berge avant de se relever avec difficulté sans la moindre aide de Constance puis regarda cette dernière avec une sorte de sourire las. Il passa sa main dans son treillis et en ressortit l'artefact qu'il lui lança

"Mission accomplie Général"

Puis il enleva le détecteur de son treillis qui ne semblait pas avoir apprécié son passage dans l'eau et le scientifique le lança également à son évaluatrice

"Cependant je crois que cela ne s'est pas accompli sans pertes désolé, je vous le réparerais"

En fait, Constance était arrivée pour voir Aaron plonger. Il avait dû finir par se décider, malgré la balle qu'il avait reçue. Douloureux, ces flash ball, même si c'étaient des armes non létales... Bah ! Comme elle le disais toujours : si tu ne veux pas prendre de coups, t'as qu'à les éviter. Ce n'était pas très philosophique et ça ne resterait probablement pas dans les annales, mais, pour elle, ça avait toujours été un moteur. T'as mal ? La prochaine fois tu te bougeras plus !

Il plongea donc. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il avait l'air heureux de l'exercice... Du moins jusqu'à ce qu'il se retrouve dans l'eau. Le choc, plus la température, ça aurait sans doute secoué n'importe qui déjà en pleine forme. Après un entrainement et avec un bras blessé, ça devenait encore plus désagréable, quoique le mot soit un peu faible. La progression ne fut donc pas de tout repos, même si Constance avait fait signe au soldat resté en haut d'abandonner. En plus, pour éviter d'autres balles, la recrue avait choisi de progresser un temps en apnée, ce qui forcément rendait la tache encore plus rude.

Sans bouger, elle observa Aaron se démener pour rejoindre le bord. Il avait l'air à bout, ce qui n'était pas vraiment fait pour l'étonner, mais l'inquiétait un peu. Allons donc, il n'allait pas tomber dans les pommes maintenant, tout de même ? Le pseudo ennemi ayant à nouveau disparu dans la grotte, Constance en était à se demander si elle n'allait pas être obligée d'aller récupérer la recrue elle-même. Perspective qui ne la réjouissait guère, mais elle n'allait pas le regarder se noyer sans rien faire tout de même !

Non, elle l'enterrait un peu trop vite. Il finit par atteindre la berge et s'y hissa, lui lançant dans la foulée le détecteur et l'artéfact qu'elle rattrapa au vol. Ils survivraient, elle les rangea dans une de ses poches. Aaron avait encore de l'énergie pour faire des remarques, donc tout allait bien, il attendrait encore un peu pour se sécher. Elle le dévisagea, relativement impassible :

" Désolé ? Vous pourrez l'être, quand votre équipe aura risqué sa vie en mission et que vous aurez mis dans cet état le résultat ! "

Constance gardait le visage volontairement neutre : elle voulait lui demander de faire son auto critique, donc pas question de montrer son point de vue sur ce qu'elle venait de voir. Ce serait la dernière épreuve, de toutes façons, il n'allait pas tarder à être gelé, si ce n'était pas déjà le cas, Cependant, il en verrait d'autres, alors autant qu'il s'y mette maintenant. Sans compter que vu ses réactions, il avait dû avoir pas mal d'entrainement avant et donc avoir déjà vécu ce genre de situation. Ils allaient donc continuer un petit peu, même si elle lui faisait grâce d'une autre épreuve physique.

L'air toujours impassible, elle demanda :

" J'aimerais pour finir que vous me fassiez l'autocritique de votre entrainement. "

Et ensuite, vous pourrez aller vous sécher, se garda-t-elle de poursuivre. Chaque chose en son temps.

" Du début à la fin. Je vous écoute. "

C'était toujours intéressant de demander à une recrue ce qu'elle pensait de son entrainement. Quelqu'un de trop sur de lui, ou de pas assez, était une vraie plaie. Il fallait être capable de se juger pour repousser ses limites. Savoir se motiver ou s'arrêter si on allait trop loin... Elle allait bien voir si Ewan se voyait tel qu'il était. Elle, elle s'était déjà fait sa petite idée et attendait la réponse avec curiosité.

Invité

Le visage du général Parray resta impassible tandis qu'Aaron lui restituait le matériel de l'entrainement et le jeune homme se demandait vraiment si elle avait la moindre dose de sentiments envers les personnes qu'elle était chargé d'évaluer. Et le scientifique remercia le ciel d'avoir fait parti de la cerise pendant un certain temps ce qui lui avait permis de resister à cet entrainement pour le moins coriace, et il se félicita également de continuer à courir régulièrement, sans quoi il n'aurait pas eu la condition physique pour terminer la simulation en un seul morceau
Il était d'ailleurs transi par le froid et essayait de se réchauffer en se frottant les bras pour essayer de créer un maximum de chaleur par friction tandis que Constance lui répondit de manière implacable qui ne souffrait qu'aucune réponse possible : c'était vrai qu'il aurait pu mettre son équipe en danger mais dès le départ il avait été séparé et sans contact avec celle-ci et était donc considéré comme MIA c'est à dire comme Missing In Action ni mort mais ni vivant. Les règles qu'il connaissait quand il faisait parti de l'unité Duvdevan était de considérer un MIA comme Killed In Action, c'est à dire mort. Donc pour Aaron techniquement, jamais son équipe serait revenu pour le chercher ; cependant les choses semblaient être différentes en France

Aaron sentit son rythme cardiaque qui commencait à accélérer et il ne savait pas vraiment si cela était du au froid ou simplement à la moutarde qui lui montait au nez. D'ailleurs le froid commencait à se faire de plus en plus sentir et l'israélien avait l'impression d'être revenu quelques années auparavant lors de sa formation pour être tireur de précision au sein de la cerise : son instructeur avait décidé de le faire poireauter en pleine montagne durant 3 jours à surveiller un quelconque site militaire. Le froid avait été plus mordant de même que le vent mais cette fois-ci Aaron avait un facteur supplémentaire : il était trempé

Constance reprit la parole pour lui demander de faire une auto-critique de son entrainement chose que le scientifique détestait, il n'était pas réellement objectif quand il s'agissait de parler de ses compétences mais avec le temps il avait fini par réussir des débriefings plutôt correct mais ce n'est pas pour autant qu'il aimait. Il ferma les yeux pendant quelques secondes, le temps de se remémorer chaque partie de l'exercice : il ne faisait pas parti de ces athlètes surentrainés qui étaient capable de vous dire avec précision à quel moment, à quelle foulée ils avaient merdés

"Alors par où commencer, peut-être que par le début ce serait pas mal"

Il ne pouvait s'empêcher, même si il avait froid et que son épaule devait virer au violet-noir, de faire un peu d'esprit. C'en était à se demander si il arrêtait jamais, même sur son lit de mort il serait capable de plaisanter, c'était du moins la réputation qu'il avait

"J'ai commencé à marcher en direction de l'indication donné par le détecteur pour récupérer l'artefact. Cependant je me suis laissé surprendre par deux soldats et je ne dois ma vie sauve qu'à leur incompétence pour me mettre hors-jeu : le premier a visé non loin de moi, je lui dois d'ailleurs une petite entaille"

Il désigna son visage où la coupure s'était arrêté de saigner mais il était difficile de voir quelque chose avec la vase qui maculait son visage

"J'ai évité le tir du second en me couchant au sol. J'ai pu voir une tâche à environ 30 mètres et j'ai tenté ma chance ce qui m'a plutôt réussi puisque je l'ai eu. Mais le fait d'avoir tiré avait signalé ma position au second militaire et j'ai rampé rapidement pour me déplacer. J'ai entendu ensuite du bruit sur ma gauche et j'ai surpris mon adversaire en bondissant et en lui tirant dessus
Après m'être assuré de ne plus avoir de menace, j'ai récupéré leurs munitions restantes avant de continuer en direction du signal. Signal qui m'a conduit à un amoncellement de rochers avec une faille d'où semblait provenir l'origine du signal

J'ai essayé d'évaluer la présence d'un contact hostile à l'intérieur mais j'ai n'ai pas eu de réponses. Tandis que je réfléchissais au fait d'entrer ou non je me suis fait tiré dessus. J'ai alors tiré une première cartouche au jugé avant de me baisser mais la chance fit que j'ai touché un adversaire
Pour prendre par surprise les deux autres, j'ai sprinté en direction de la grotte ne me retournant qu'au dernier moment pour vider mon chargeur. J'ai ensuite couru à travers la grotte, récupérant l'artefact au passage et j'ai débouché sur un cul de sac après m'être fait touché. J'ai cru que mon adversaire était sans munitions et j'étais prêt à engager un combat à mains nues mais quand ce dernier déboucha il avait rechargé son arme

J'ai alors distrait son attention durant une brève seconde qui m'a donné l'occasion de pouvoir plonger dans ce lac vaseux puis en essayant au maximum de rester sous l'eau, j'ai rejoint la berge et vous par la même occasion avec l'artefact mais dans un état lamentable. Je crois que si j'avais eu à recourir, j'aurais pas tenu le coup"

Il termina son monologue là dessus et attendait maintenant la réponse de Constance

Aaron avait l'air frigorifié et Constance, contrairement à ce qu'il pensait, était désolée pour lui. Mais bon, ce n'était pas le moment de se lamenter, il en aurait fini sous peu. Il n'avait pas l'air d'apprécier la réponse qu'elle lui avait donné, mais si ça pouvait le calmer un peu, ça lui allait très bien. Il faut dire que le retard du début n'avait pas arrangé sa façon de voir les choses, elle ne tenait pas à récupérer un boulet au sgc qui n'en ferait qu'à sa tête. Enfin, pour l'instant, il semblait se tenir, elle n'était pas maniaque, non plus.

Restait donc à voir ce que son auto critique donnait. Encore un qui n'aimait pas se juger, apparemment. Peu importait, Constance, elle, trouvait ça très instructif. Ça en disait long sur la psychologie de la recrue, d'après elle. Déjà, ça lui disait qu'Aaron avait décidément toujours de l'énergie pour caser une remarque avec un peu d'humour. Elle n'avait rien contre, tant qu'il faisait ce qu'elle lui demandait. Puis il se décida à parler sérieusement.

"J'ai commencé à marcher en direction de l'indication donné par le détecteur pour récupérer l'artefact. Cependant je me suis laissé surprendre par deux soldats et je ne dois ma vie sauve qu'à leur incompétence pour me mettre hors-jeu : le premier a visé non loin de moi, je lui dois d'ailleurs une petite entaille"

Constance hocha la tête : elle s'était fait exactement la même réflexion. Mais même si ça restait un coup de chance, eh bien, il s'en était sorti. Elle n'allait pas refaire l'entrainement avec des "si" pour voir tout ce qui aurait pu ne pas fonctionner. A ce compte là, il aurait pu aussi bien se casser une jambe en glissant au bout de trois pas et être obligé d'abandonner. Quand à sa coupure, elle n'y voyait rien, mais le croyait sur parole. Enfin, pour ça, le coup de flash ball devait être plus pénible.

Elle l'écouta poursuivre en notant qu'il ne faisait pas réellement son auto-critique. Non, il parlait beaucoup, mais il décrivait. A aucun moment il ne donnait son avis ou ne critiquait. Était-ce volontaire ? Constance décida de ne pas pousser plus avant pour le découvrir. Il était déjà gelé, inutile d'en rajouter. De toutes façons, elle, elle s'était fait son idée sur le sujet. Compétent, peut-être un peu trop sur de lui à certains moments, mais en résumé il avait tout à fait sa place au sgc.

Ils en avaient donc terminé, elle retrouva le sourire :

" Eh bien je peux vous annoncer que vous êtes officiellement accepté au SGC ! "

Elle réfléchit sur ce qu'elle avait à lui expliquer, histoire de ne rien oublier, qu'il sache où aller à son arrivée :

" Vous pouvez donc aller vous installer dans vos quartiers, niveau 3. Allez vous sécher, ça ne vous fera pas de mal. "

Non seulement il en avait bien besoin, mais en plus, inutile d'avoir une épidémie de rhume au sgc... Ils avaient assez des problèmes étranges pour ne pas en rajouter. Quoique, en y réfléchissant, ils n'avaient pas encore eu droit à une maladie inconnue. Pas de bactérie bizarre si on exceptait l'espèce de chewing-gum géant qui s'était développé quelques temps plus tôt.
Elle poursuivit : au lieu de partir dans ses pensées, elle ferait mieux d'en finir avec ce qu'elle avait à lui dire avant qui ne se transforme en glaçon.

" Puis vous pourrez passer à mon bureau, niveau 0, pour être affecté à une équipe. "

Elle ne savait pas encore où il atterrirait, elle verrait ça en temps voulu. Vu l'affluence de recrues, difficile de déterminer à l'avance.

Elle fronça les sourcils, jetant un coup d'œil à son épaule :

" Passez à l'infirmerie, car si vous n'êtes pas en forme, pas de mission. Je précise que ce n'est pas au choix, juste au cas où vous seriez également un phobique des médecins, comme nombre de membres du sgc. "

Elle n'avait pas dit que c'était un ordre, vu qu'il n'était plus militaire, mais elle irait tout de même vérifier auprès des responsables qu'il était bien passé.
Lui avait-elle tout dit ? Oui, apparemment... Elle fit une pause et conclut :

" Bien, vous avez des questions ? "

[hrp : je t'ouvre les accès au sgc. comme je l'ai dit passe t'installer dans tes quartiers puis à mon bureau. Ton arrivée se situe en décembre, les équipes sont toutes rentrées à la base]

Invité

Aaron ne savait pas vraiment comment son auto-évaluation était passé car il fallait bien avouer qu'elle n'était pas vraiment constructive étant donné qu'il s'était simplement contenté d'un simple résumé des évènements. Mais il fallait dire aussi qu'il n'était pas vraiment doué pour faire des critiques sur sa propre personne
Cependant Constance n'en parla pas du tout et son visage s'illumina d'un sourire avant de lui annoncer qu'il faisait maintenant partie du SGC. La seule réponse du scientifique fut l'énorme sourire qui allait d'une oreille à une autre faisant par ailleurs ressortir la blancheur de ses dents par rapport à la boue qui maculait son visage : il avait réussi l'épreuve de sélection. Il se serait bien mis à sauter de joie mais la douleur de son épaule l'en empêcherait sans aucun doute

C'est pourquoi le général Parray eut un sourire de satisfaction comme seule marque de joie : pas de débordements de joies intempestifs ou tout autre chose. Il fut ensuite invité à s'installer dans ses quartiers pour pouvoir se sécher et Aaron pensa qu'une bonne douche s'imposerait avant. Puis Constance poursuivit rapidement sur le fait de venir la voir dans son bureau et non pas pour avoir une petite discussion en tête à tête comme l'israélien aurait bien aimé mais pour se voir affecter dans une des équipes du SGC ce à quoi Aaron hocha la tête pour lui montrer qu'il avait bien compris jusque là

Les sourcils de son évaluatrice se froncèrent tandis que son regard était braqué sur son épaule et elle lui conseilla de passer à l'infirmerie, conseil qui n'en n'était pas vraiment un puisqu'elle lui expliqua par la suite qu'il n'avait guère le choix

"Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas la phobie des blouses blanches, surtout quand cette dernière est porté par une ravissante femme dans la fleur de l'âge"

C'était à se demander si il pouvait arriver à être sérieux pendant plus de deux minutes mais sa remarque donna une indication de plus à sa supérieur ; il maitrisait plutôt remarquablement la langue de Molière pour connaitre certaines nuances, ou alors il était un séducteur qui s'était empressé de connaitre les meilleures phrases
Enfin vient l'habituel moment des questions, mais Aaron n'en n'avait pas pour le moment : tout arriverait à point nommé, inutile de se presser

"Aucune question Général"

Il obtient la permission de disposer et revint vers sa voiture où il récupéra un sac de voyage avant de prendre la direction du niveau -3 afin de trouver ses quartiers

Quartier d'Aaron Katsav