Roxanne ne comprenait pas un traitre mots de ce qui se disait. Elle continuait donc de surveiller Stan auquel le petit garçon semblait beaucoup s'intéresser.

Le militaire était toujours inconscient et elle en était à se demander comment elle pourrait le soigner si les autochtones ne pouvaient rien pour lui quand subitement.

- WOW !

Elle recula vivement quand le rai de lumière happa Stan, le faisant disparaitre, ne restait dès lors que la este de Roxanne, et des traces de sang.

Regarder autour d'elle fut sumple. Se lever pour rejoindre les autres fut en revanche plus laborieux. Elle se sentait comme un fantôme sans enveloppe charnel et se donnait l'impression de tomber à tout moment. Elle commençait à paniquer. Cela devenait sérieusement handicapant.

- Il faut qu'on parte d'ici... il faut retrouver Stan...

" T'es sur qu'il te comprenne ? "

Alison haussa les épaules, aussi perplexe que Luc. En revanche la phrase de Roxanne, lui demandant de se calmer la fit se relever et lui lancer un regard noir. Bon sang ! C'était pas le moment de se rassurer, mais d'agir pour se sortir de là ! A cet instant, les enfants recommencèrent à parler et elle se reconcentra sur leurs dires pour essayer de décoder. En pure perte, ce qui ajouta à sa frustration. Elle laissa la gamine s'éloigner, vu que le garçon restait sur place.

Puis il eut un flash et lorsqu'elle rouvrit les yeux, Stan et l'enfant avaient disparu. Elle cru qu'elle allait tomber en syncope. Les yeux écarquillés, elle resta bouche bée, n'en croyant pas ce qu'elle venait de voir. Elle ne se rendit même pas compte qu'elle ne sentait plus rien.

" Il faut qu'on parte d'ici... il faut retrouver Stan... "

Alison, une main sur la bouche, murmura :

" C'est pas vrai, c'est pas vrai, c'est pas vrai... "

Ensuite, plus fort, elle se tourna vers Roxanne :

" Et comment ? COMMENT ? IL Y A DES KILOMÈTRES DE FORET ICI ! IL A DISPARU ! "

Maintenant, elle criait, ayant haussé le ton peu à peu. Elle se détourna, fit quelques pas pour se calmer, notant seulement à cet instant qu'elle ne sentait plus du tout le sol sous ses pieds.

" Faut qu'on retourne à la porte. C'est notre seule chance. On ne peut pas marcher des heures en attendant de perdre la vue et l'ouïe et en risquant de disparaitre. Il faut aller chercher de l'aide. Beaucoup d'aide. "

Sa voix tremblait, mais elle avait l'air de s'être un peu calmé. Assez pour réfléchir, du moins.

Luc était regardait Alison essayer de se faire comprendre et comprendre les enfants, il ne pouvait pas aider son archéologue parce qu'il ne connaissait pas les langues anciennes et les vivantes sauf son suisse-allemand et son romanche qui ne l'aiderait surement pas en mission.
Roxanne lui demanda de baisser son arme, il l'avait déjà fait et pour lui faire plaisir il écarta ses mains de son M4 et les croisa sur son torse. Il regardait quand même les gamins, cherchant une arme quelconque qui pourrait les tuer ou les blessé.

La fille s'avança un peu vers Stan et soudain ce-dernier et les enfants disparure sans laisser de trace. Alison s'ennerva et Roxanne paniqua, le sergent resta calme, il l'était toujours dans ces situations mais il ne savait pas quoi faire et l'archéologue avait soulevé un bon point, ils ne pouvait pas chercher Stanislas à quatre sur une planète, peut-être qu'il était à l'autre bout du continent s'il y en avait un. Il devait retourner à la porte et demander du renfort, Alison avait raison mais il y avait des Jaffas.

" Faut retourner à la porte, on essaye de retrouver nos sens puis on revient chercher Stan avec d'autres soldats. Mais s'il y a beaucoup de Jaffas, on les ammene dans un pièges et on les fait sauter. "

Luc regarda ses coéquiupiers, retourner sur Terre serait plus compliqué que ce qu'il avait pensé, en fait c'était toujours ainsi.

- Pas en me criant dessus, ça c'est certain.

Roxanne paraissait calme, au point que visiblement, cela passait pour de l'arrogance. Dans les faits, elle n'était pas plus calme qu'Alison, mais une certaine habitude des situations de crise lui avait appris que hausser le ton ne servait pas souvent. Et cette situation faisait partie de ces contextes de crises où le calme prévalait.

Pendant que Luc et Alison songeaient à repasser par la Porte, elle fit un check-up rapide de son état. Elle ne sentait rien du tout et en fermant la main droite sur son poignet gauche, elle ne sentait pas l'étreinte, ni le tissu sur sa peau. Un vrai fantôme sur pieds. Elle fit quelques pas, avec l'impression d'être un nouveau-né dans un coprs d'adulte. Agacée et pas rassurée, elle se tourna vers les autres.

" Je vais être franche. Je préfère encore aller chercher Stan plutôt que de retourner à la Porte. Pour deux raisons. Un : une escouade de jaffas s'y trouve. Qu'ils sachent ou non que nous sommes là, ils nous tireront comme des lapins parce qu'aucun de nous n'aura les réflexes et la condition physique nécessaire pour les affronter.. De plus a... aaaa.... ATCHOUM !"

A son grand désarroi, elle n'avait pas sentit venir l'éternuement. Elle eut l'air dégoùté et poursuivit son exposé, la morve au nez, tout en cherchant des mouvhoirs dans sa povhe.

"Bon sang, y'a du vent ? Bref... L'idée des pièges est pas idiote mais déjà que j'étais pas au mieux de ma forme pour soigner Stan, je me vois mal placer des pièges en pleine forêt sans attirer l'attention. On risque de commettre une boulette. En plus, nos amis serpent ne semblent pas affectés par ce qui nous arrive.

Elle trouva ses mouchoirs, et se moucha, plutôt bruyamment à son goût.

"Deux : même si on passe la Porte, rien ne nous garanti qu'on récupèrera nos sens une fois rentrés ou que l'équipe médicale aura une solution. J'ai dit que ça pouvait être un problème lié aux nerfs mais ça peut-être totalement différent."

Rangeant son mouchoir, elle reprit - laborieusement - son matériel resté à terre.

"Et j'allais oublier. Il vaut mieux partir, avant que le bruit qu'on fait n'attire les Jaffas. Je suggère donc de suivre le chemin qu'à prit la petite. Son frère est parti..."

Grand geste évasif pour désigner l'étendue entour d'eux.

"Mais elle est repartie à pied. Donc, elle n'est peut-être pas si loin que ça. Qu'est ce que vous en pensez ?"

*Jme sens bizarre, on dirait que j'ai couru le marathon.... Ca doit être à force de parler... Comme je sens plus mal langue, je dois faire plus d'efforts."

" Pas en me criant dessus, ça c'est certain."

Alison jeta à nouveau un regard noir à Roxanne, se retenant de... elle ne savait pas trop, en fait. Elle se rendait bien compte qu'elle était dans tous ses états et ferait mieux de se calmer avant de faire une bêtise. Elle fit quelques pas, ferma les yeux et respira plusieurs fois à fond. Elle ne sentait même pas l'air qui entrait dans ses poumons.

Luc allait dans son sens et elle parvint à s'apaiser un peu. Par contre, même avec le stress qu'elle ressentait, elle se rendit bien compte que "faire tomber les jaffas dans un piège" ce n'était pas très précis comme plan.

Puis Roxanne prit la parole et Alison se cala dos contre un arbre, bras croisés. Elle avait le regard sombre mais n'interrompit pas la psy. Cette dernière avait raison. entièrement raison et ce n'en était que plus affolant. Alison acquiesça lentement.

" Ok... On cherche la petite, ça me va. "

Elle était passée à un stade de colère sourde, non plus contre Roxanne, mais contre le sort qui les avait mené là. Elle jeta un regard interrogatif à Luc :

" Luc ? "

Après tout, c'était à lui de décider. Elle, tant qu'on se bougeait pour retrouver Stan, ça lui irait. Que ce soit à la manière de la psy ou du militaire lui importait peu.

Luc écouta Roxanne dire que c'était une mauvaise idée de les faire sauter car c'était dangereux parce qu'ils ne sentaient plus rien, Daving avait remarqué que c'était devenu pire mais il ne dit rien.
Puis Roxanne parla d'aller chercher la fille et Stan. Et Daving commença a réfléchir, la forêt était grande mais la fille pouvait être à seulement une centaine de mètre. Et il pouvait avoir des Jaffas qui se baladaient sur le chemin mais c'était surement moins pire qu'une vingtaine.
Soudain, Luc fut retiré de ses réflexions par Alison, elle venait de l'appeler.
Il la regarda puis se décida.

" On peut chercher Stan mais ça peut être long. Venez, on prend le chemin, on arrivera surement au bout un jour. "

Luc se retourna et posa un pied sur la terre du chemin, il voulut poser le second mais celui-ci resta coincé dans une racine et il se retrouva parterre. Daving se releva temps bien que mal et commença la marche.

"Je comprends pas... On aurait déjà du la rattraper...é

Coila des heures qu'ils marchaient sans croiser personne. Ce n'était pourtant pas faute d'observer les recoins. Il arrivait à Roxanne de s'écarter un peu de la route pour regarder au alentours, pas elle n'allait jamais loin, ses handicaps successifs lui interdisant de s'éloigner du groupe.

*Je vais finir par croire que cette forêt est bizarre... *

Levant les yeux vers la cimes des arbres, elle constata que la nuit tombait... mais sa constatation s'arrêta brusquement quand elle chuta lourdement et sans prévenir au sol, saisie d'un malaise comme elle n'en avait jamais eu.

"Eh ça recommence..."

La vache... Elle entendait les sons assourdis... c'était moyen... en plus son sens de l'équilibre défaillait quand même un peuvue la chute qu'elle venait de faire... Dans son malheur, elle n'avait rien senti.

"Ca devient critique... On ne la retrouve pas, et il fait nuit..."

Elle alluma sur son arme la torche qui s'y trouvait et regarda autour d'elle, passablement inquiètte.

"Qu'est ce qu'on a manqué... qu'est ce qui nous échappe..."

Ell murmure, en balayant la zone avec sa lampe-torche.

SG-2 enfin se qu'il en restait marchait depuis un long moment sans problème, la route était longue mais ils n'avaient pas fait un bon paquet de kilomètre avec tous les problème qu'ils ont eut. Luc regardait de temps en temps le ciel, il devenait de plus en plus sombre au file des heures ou minutes.

Soudain il tomba parterre se retrouvant à nouveau sur le ventre. Il se releva temps bien que mal puis souleva sa veste pour regarder s'il ne c'était pas fait mal, il ne trouva rien de spécial sauf une petite rougeur proche de son nombril, surement son arme. Il remarqua aussi qu'il entendait moins que d'habitude, c'était pas comme s'il montait à la montagne, les bruits de la forêt devenaient moins fort comme si on avait baisser le volume.
Daving sortit quand même sa lampe de poche mais il redoutait de devenir sourd, c'était très handicapant pour lui, il n'entendrait pas l'ennemi venir, voulait revenir à la porte et retourner au SGC mais il ne pouvait pas abandonner Stan.

" Je crois qu'on est vraiment mal là, si vous avez pas remarqué, on devient sourd. "

Ils marchaient, marchaient, marchaient encore et Alison sentait sa frustration augmenter. Quand elle s'étala de tout son long, elle frappa rageusement sur le sol, et si elle ne le sentit pas, au moins, ça la calma un peu.

" Mais c'est pas vrai ! "

Elle avait un peu haussé le ton, énervée au plus haut point et s'entendant mal, tout à coup. Elle se releva, s'efforça de réfléchir.

" T'as raison Luc et ce sera de pire en pire. Déjà... "

Elle sortit de son sac à dos son carnet et de quoi écrire. Elle griffonna nerveusement avant de leur tendre le carnet, éclairé à la lumière des torches.

Citation :

faut qu'on arrête de parler
sinon on va crier sans s'en rendre compte et attirer jaffas
soit on écrit
soit vs connaissez langue des signes ?

Elle récupéra le carnet pour ajouter :

Citation :

faut retourner porte
parce que seul sens qui ns reste c'est vue
si on la perd on est fichus.

Ou alors... Elle hésita avant de noter :

Citation :

Ou alors on crie très fort
prie pour que enfants ns entendent et viennent ns chercher et pas jaffas

Luc regarda Alison sortir un carnet, elle nota ce qu'elle voulait dire. Daving chercha dans ses affaires un carnet mais il n'en avait pas. Alors il s'avança vers l'archéologue, prit son carnet et son stylo et tourna une page et commença à écrire.

Citation :

On ne parle plus, ne connait pas la langue des signes. On retourne à la porte, pas de discussion. Vais faire geste simple pour que vous comprenez

Luc écrivit à presque chaque geste de l'armée sur le carnet, du halte au tirez, et les montra. quand il fini, il nota un dernier truc

Citation :

Retour porte, plus de lumière

Ensuite il rendit le carnet et le stylo à Alison et éteignit sa lampe de poche mieux valait ne pas donner la position au Jaffas.

Roxanne ne saisit rien du dialogue par carnet interposé entre le sergent et l'archéologue. La contrariété gagnait la jeune femme et elle regardait autour d'elle, pour prendre la mesure de son handicap et de l'endroit où ils pouvaient se trouver.

*Mais ça m'énerve ..*

Se mordillant la lèvre, elle se mit à retracer lentement le chemin qu''il avaient empruntés Et tâchait de retracer la trajectoire possible de la petite.

Elle refusait de rentrer.

Laisser un membre de l'équipe derrière ? Hors de question.

Il faisait nuit, mais elle ne voulait pas encore laisser tomber. Les yeux plissés, elle se mit à marcher, lentement, tâchant de ne pas faire trop de bruit. Elle quitta la route, s'enfonçant dans les fourrés, entre les arbres. Elle devait à s'assurer de quelque chose. Avait-elle raté quelque chose de si important qu'elle se retrouve incapable de suivre une petite fille qui lui aurait permis de retrouver son équipier ? Elle devait savoir, après elle aviserait.

Éteindre leurs lampes ? Ça devenait angoissant, tout ça ! Alison n'avait pas spécialement peur du noir, mais vu les circonstances, en ayant la vue pour seul soutien, elle avait les nerfs à fleur de peau. Et elle ne préférait même pas imaginer ce qu'il adviendrait de Stan s'ils ne parvenaient pas à ramener de l'aide.

Puis elle releva la tête du carnet et s'aperçut que Roxanne avait disparu. Elle voulu l'appeler mais se souvint à temps que ça ne servirait à rien. Elle se tourna vers Luc d'un air angoissé. Ça n'allait pas recommencer ? Elle n'avait pas également disparu ? Non, en fait, elle se rendit compte, grâce à la lumière de Roxanne, que cette dernière avançait à travers les buissons un peu plus loin. En quelques enjambées, elle l'avait rattrapée et lui tendait le carnet pour lui expliquer ce que Luc avait décidé.

Puis elle vit la lumière, au loin.

Oubliant un instant que ça ne servait à rien, elle signa précipitamment quelque chose, avant de s'arrêter net et de reprendre le carnet.

Citation :

c'est quoi ?

Elle avait beau plisser les yeux elle ne parvenait pas à déterminer la source.

Citation :

On va voir ? vaut le coup tenter ?

Elle continua à écrire frénétiquement à l'adresse de Roxanne et de Luc s'il les avait rejoins :

Citation :

au point où on est risque perdre vue avt revenir porte
faut tenter qqch

Roxanne eut subitement Alison dans son champ de vision. Elle sursauta et soupira en abaissant son arme, ne l'ayant pas entendue venir. Regardant le carnet et hocha la tête avant de le lui prendre des mains pour noter quelque chose.

Citation :

On tente. En douceur. On sait pas ce que c'est.

Elle garda son arme à portée, pour commencer à se déplacer.

Trébuchant dans les broussailles, l'équipe parvint à se rapprocher de la lueur qui tremblotait au loin. En fait, ils se rendirent compte qu'elle était un peu plus loin que prévue. Car c'était en réalité un feu de camp qui éclairait faiblement une petite clairière. Autour du feu se trouvaient deux hommes et une femme qui semblaient discuter - sauf que les terriens ne pouvaient les entendre. Ils étaient habillés de tissus roses et mauves, les cheveux mêlés de babioles comme les enfants que sg2 avait rencontrés plus tôt.



Masqués par les buissons, les terriens ne s'étaient pas encore montrés, mais la fillette qu'ils avaient vu plus tôt surgit soudain à côté d'eux avec un sourire ravi. Elle attrapa Alison par la main et se mit à parler - du moins elle remuait les lèvres - en la tirant vers le le campement. Les adultes se levèrent en voyant les étrangers.

Ils avaient l'air ennuyés, mais pas hostiles. L'un des hommes haussa les épaules et fit signe à la petite d'aller vers une des maisonnettes. La fillette fit signe à sg2 de la suivre.


[hrp : attention, je rappelle que même lorsqu'un épisode est pris comme base pour une mission la mission ne colle jamais tout à fait à l'épisode. Ne partez pas trop sur de fausses idées ]

*C'est pas croyable...*

Ils avaient marché plus longtemps qu'elle ne l'avait cru, car ils découvrirent plus tard ce qu'était la lueur. Ils découvrirent des êtres, semblables à la petite fille vue quelques heures plus tôt. La petite fille, visiblement ravie, de les revoir d'ailleurs, emmena Alison un peu plus loin vers le campement.

Roxanne regarda Luc, un peu mal à l'aise en regardant le visage des inconnus. Puis elle se rappela qu'elle avait son arme en main. Avec un peu de mal, elle en éteignit la torche, avant de la ranger. Elle préférait, et de loin, e pas leur faire peur ou engendrer une réaction plus hostile. Ils ne pouvaient se le permettre dans leur position.

La petite les mena ensuite vers une maisonnette. Roxanne laissa son regard s'attarder un peu, mais jamais plus que nécessaire. Elle réfléchissait surtout à comment moduler sa voix, et se faire comprendre sans crier, alors qu'elle ne sentait rien. Finalement, elle se risqua à parler à Luc.

"Je crois que ça ne craint rien et qu'on est tranquilles quelques temps...je crois aussi qu'ils pourront nous aider.. à comprendre ce qui nous arrivent..."

Espérant de tout cœur que sa voix été aussi posée que d'habitude... Normalement, même avec un walkman sur les oreilles, elle pouvait s'exprimer normalement mais là...

Le chemin jusqu'à la lumière fut assez long, en fait c'était un feu de camp et il y avait des personnes autours avec de drôle de coupe de cheveux. Puis la fille que SG2 avait vu vint à leur rencontre, elle prit Alison par la main et leur dit de la suivre.
Luc n'avait rien à dire car il n'avait pas le choix, elle pouvait les aider. Il baissa son arme et enclencha la sécurité déjà qu'il ne sentait plus rien, il ne voulait pas encore tirer par mégarde.
La fille les emmena vers une maisonnette et Daving remarqua que Roxanne lui parlait mais il ne comprit presque rien en tout cas pas assez pour comprendre se qu'elle voulait dire. Luc prit le carnet d'Alison et écrit se qu'il voulait dire

Citation :

Rien compris mais je pense qu'il n'y a pas de dangers.

Roxanne renonça à parler en se rappelant que personne n'entendait rien, et suivit la petite dans la petite maison. Elle observa les lieux, calmement, appréciant cette ambiance plutôt sereine à son goût.

La petite fille les observa un bon moment et Roxanne se demandait quand même ce qu'elle pouvait leur vouloir. Le fait que les adultes présents ne s'intéressent plus à eux la laissait également perplexe....

*Trop bizarre... à quoi ils pensent... peut-etre qu'on ne représente pas un danger pour eux..."

Soupirant doucement, elle en revint à la petite. Celle-ci semblait avoir compris leur problème et leur tendait désormais une fiole, qu'elle leur intima de boire tout les trois. Roxanne prit délicatement le récipient, prenant garde à ne pas le faire tomber ou quoi que ce soit d'autre. Elle le considéra longuement, en observant la couleur, la texture. Mais elle devait se rendre à l'évidence, ce n'est pas comme ça qu'elle saurait si c'est nocif ou pas.

*Au point om on en est...*

Elle ouvrit la fiole d'un geste hésitant avant de regarder ses deux coéquipiers.. Il fallait bien que quelqu'un le fasse alors pourquoi pas elle ? Regardant la petite, elle lui fit uun sourire du genre 'Jte fais confiance" et porta le flocon à ses lèvres.

Pas de goùt. Quand à savoir ce qu'on ressent après...

Au début, Roxanne n'eut aucune impression, puis vint un bourdonnement étrange dans ses oreilles. En fait, l'effet n'était pas désagréable. Les sons revinrent peu à peu, puis tout à coup les odeurs de la forêt, bois et feuilles humides l'assaillirent, après quoi la sensation pâteuse qu'elle avait dans la bouche disparut tout à fait. Bref, la fiole contenait bel et bien un antidote.

Quand chacun eut bu et retrouvé ses sens, la petite battit des mains, ravie :

" y oshag hdi uus ollkjhgb ! "

L'explosion de joie fit entrer l'un des adultes dans la maisonnette. Un vieil homme qui regardait les terriens avec un air méfiant, mais toujours pas hostile. Il échangea quelques mots incompréhensibles avec la fillette, qui apparemment visaient à la faire quitter les lieux. Après un "groumpf" facilement traduisible par "j'obéis mais je suis pas contente", la gamine les laissa.

L'homme s'adressa alors aux terriens, d'un ton sincère, mais avec une certaine réticence, ou une certaine prudence :

" Je vous souhaite la bienvenue parmi les Nox. Je suis Nyo. "

Il sembla prêt à ajouter quelque chose, mais au loin, on entendit soudain le bruit caractéristique d'une troupe de jaffas qui approchaient. Voyant la réaction des terriens, Nyo leva une main apaisante :

" N'ayez crainte, ils ne sont pas dangereux. "

La petite fille les fit entrer dans la maisonnette puis elle leur fit des gestes leurs indiquant qu'ils devaient boire le contenu de la fiole. Luc regarda Roxanne boire ce qu'il y avait dedans sans se poser de questions mais rien ne lui arriva, apparemment c'était un antidote. Daving laissa Alison boire avant lui puis après celle-ci, il but à son tour. La sensation était agréable, entendait à nouveau, il pouvait sentir son arme entre les mains et ses vêtements et il sentait les odeurs à nouveau.
Luc s'empressa de prendre un morceau de chocolat et le mangea. Il sentait le gout fort du chocolat, il avait trouvé tous ses sens.

Un homme âgé entra à son tour dans la bâtisse, il parla dans la langue étrange avec la petite fille. Puis celle-ci sorti et l'homme se retourna vers eux et parla dans leur langue et souhaita la bienvenu à l'équipe.

" Voilà, plus besoin de traducteur et merci, je suis... "

Des pas de Jaffas se firent entendre au loin dans la forêt, Luc leva son arme et enleva la sécurité de son arme. Mais l'homme leur dit que les Jaffas n'étaient pas dangereux.

" Comment ça pas dangereux, ce sont des Jaffas et ils aiment bien nous tirez dessus. "