[constance / Louis] Entrainement de Sheyffi Nokotay

Reprenons donc le cours de notre petite histoire qui avait si bien commencée. Comme nous avons pu le voir précédemment, Sheyffi avait été remarquée dans son ancienne mission militaire. Cela lui avait valu le prestige de recevoir une convocation pour le moins spéciale. Rien de précis n'y était écris, pas la moindre information susceptible de la renseigner. Mais sa curiosité avait été piqué au vif, il fallait maintenant en savoir plus sur toute cette histoire. Depuis quand le gouvernement voulait-il entrer en contacte avec elle? Ce n'était pas normal tout cela, il devait y avoir quelque chose de lourd derrière tout ça. Voulant en savoir plus, elle avait donc bouclé ses bagages et était parti en direction du centre militaire concerné. Il paraissait top secret, mais dans ce cas pourquoi l'avoir invité elle, Décidément, elle en aurait des choses à leur demander une fois là bas!

Arrivée là bas, elle fut surprise de voir les disposition de défense mise en place afin de garder les différents bâtiments. Il avait une arme nucléaire dans le coin, pas possible! Émerveillée de voir autant de soldat, Sheyffi ne pouvait s'empêcher de regarder de tous les côtés comme un oiseau curieux. Elle fut accueillit par un homme dont le grade lui resta inconnu, t'en pis. on la conduisit dans un petit bâtiment isolée. On l'emmena ensuite dans une pièce isolée. Encore un peu, elle se serait cru coupable et interrogée dans une salle au cabinet de police.

Elle resta un long moment seul à attendre qu'une autre personne se présente à elle. Sheyffi qui n'était pas vraiment du genre à paniquer commençait cependant à s'inquiéter. elle n'avait aucun idée de ce qui pouvait bien se passer. c'est alors qu'elle remarque qu'un dossier était posé sur la table. Jusque là, elle n'avait pas osé l'ouvrir, de peur qu'il ne lui soit pas destinée: mais après tout qui ne tente rien n'a rien...

Heureusement que la jeune femme était assise, si non elle aurait très bien pu tomber sur le sol. Les pages qu'elle lisaient à une vitesse effroyable lui révélait enfin la vérité. Ainsi donc le gouvernement était au courant de l'existence d'une de ces portes des étoiles et n'en avait rien dit à la population! En soit c'était normal, la foule réagirait peut-être mal à une telle nouvelle. Mais quand même! Le fait d'être choisie pour être mit au courant de cette situation la laissait tout bonnement sans voix. Allait-elle participer à ces mission d'explorations elle aussi, Si oui, ce serait avec joie! Alors qu'elle s'apprêtait à relire plus en détail certain passage, elle fut surprise de voir la porte s'ouvrir: elle n'avait plus vu le temps passer. Finalement, c'était le même homme qui était revenu la chercher, seulement il restait toujorus aussi discret. Il ne voulait rien lui expliquer malgré les nombreuses questions qui l'assaillaient. Pour rester ainsi à une Nokotay, on peux dire qu'il avait du courage de mec là! Se levant par marque de respect, elle écouta donc ce qu'il lui dit

-Vous pouvez me suivre. Nous nous rendons au terrain d'entrainement maintenant que vous êtes au courant de ce qui se passe ici. Vous allez subir un test d'entrainement afin de vérrifier vos disponibilités aux combat.

-Très bien...

Sheyffi aurait bien rétorqué quelque chose de beaucoup plus spirituel, mais c'était la seule chose lui était passé par l'esprit. Elle suivit donc son guide du jour jusqu'à une zone plus dégagée qui pour certain aurait eu l'allure d'une zone de torture avec plusieurs parcours du combattant et autre. Et dire qu'elle avait mangé lourdement le matin même, arff.. On lui ordonna d'attendre là que quelqu'un vienne s'occuper d'elle. Oh, son prince charment la quittait déjà, pauvre chou, sa présence était-elle aussi ingrate que cela? Ah les hommes je vous jure... Riant de sa propre pensée, elle s'installa le long du mur et attendit donc de voir ce qui alalit se passer.

Au loin, des groupes de soldats passait en ordre bien serré, cela lui rappelait beaucoup son ancienne caserne qui lui manquait déjà. Les pages du dossier lui revinrent alors en mémoire. C'était tout bonnement pas croyable, on devait lui faire une farce à tous les coups! L'endroit en tout cas avait l'air bien réel lui, impossible qu'on ai monté tout ce scénario pour se moquer d'elle. Si c'était bien vrai, alors sa vision du monde alalit être sérieusement perturbée. Déjà qu'elle avait du mal à voyager dans le monde entier, mais sur différentes planètes qu'est ce que ça allait être? Soudain, une ombre apparu à l'autre coin du mur. Elle alalit enfin savoir vraiment ce que l'on attendait d-elle.

Constance arriva d'un bon pas. Apparemment la recrue était déjà là. Elle avait relu son dossier une dernière fois avant de venir. Une militaire, ayant déjà participé à des missions d'infiltration. Un dossier tout à fait honorable qui faisait qu'elle s'était penché dessus parmi tant d'autres. Et pour une fois, il n'était pas question d'insubordination. Bref, tout pour mettre Constance de bonne humeur !

Elle salua donc Sheyffi d'un petit signe de tête assortit d'un sourire :

" Soldat Sheyffi Nokotay ? Elle n'attendit pas la réponse, qu'elle connaissait déjà et poursuivit : Je suis le général Constance Parray, je vais m'occuper de votre entrainement. Suivez moi. "

Elle supposait que Sheyffi avait tout un tas de question après avoir lu le dossier, peut-être aussi d'autres interrogations notamment sur le fait qu'elle se charge elle-même de son entrainement, mais elle aurait tout le temps de les poser plus tard. C'était sans doute une façon de recevoir la jeune femme un peu brutale, après une telle révélation, mais bon, Constance n'avait pas de temps à perdre, la recrue n'avait plus qu'à s'adapter !

Elle repartit donc d'un pas pressé, l'emmenant vers un bâtiment où elle récupéra un chrono et une arme qu'elle lui tendit. Elle ignorait s'il s'était déjà entrainé avec ce genre de chose aussi elle expliqua rapidement :

" Ceci est un flash ball, qui tire des balles de caoutchouc. Vous allez donc commencer par un parcours du combattant. "

En parlant, elle ressortit, l'entrainant à nouveau à l'extérieur mais cette fois à l'arrière des bâtiments. Devant elles se trouvait un immense parcours à découvert qui disparaissait ensuite au milieu des arbres, dans une sorte de forêt.

" Le principe est simple : vous traversez le parcours en éliminant à l'aide de votre arme les "ennemis" qui se dressent sur votre chemin. Ils sont également armés d'un flash ball. Le temps est limité, je vous chronomètre. "

Pour l'instant, aucun soldat n'était visible, elle continua à expliquer :

" Pour la mise en situation, vous avez été séparé de votre équipe et vous vous retrouvez seule en territoire ennemi. Votre équipe vous attend près de la Porte des étoiles à l'autre bout du parcours, mais ne peut en aucun cas vous prêter main forte. "

Elle fit une pause pour s'assurer que sheyffi avait tout retenu et conclut :

" si vous n'avez pas de question, vous pouvez y aller. "

Devant elles s'étendait le parcours : un mur de 3m avec quelques prises, suivi d'une dizaine de mètres avec des barbelés, puis des broussailles, une échelle à l'horizontal pour traverser un cours d'eau. Chaque obstacle était séparé des autres par une cinquantaine de mètre qui présageaient pas mal de course à pied. Pour l'instant, aucun soldat "ennemi" n'était visible. Le terrain était très légèrement boueux, à cause de la pluie qui était tombée la veille, mais rien de bien gênant surtout pour quelqu'un d'entrainé. A vrai dire, avec le soleil qui brillait doucement, les conditions étaient idéales pour faire un peu de sport.

Constance s'écarta un peu, prête à déclencher le chronomètre et à suivre des yeux l'entrainement de la recrue.

[hrp :
Tu es pris en chasse par trois soldats à partir des broussailles. c'est toi qui décide si tu te fais toucher ou non et si tu les touches.
Si tu pouvais éviter de mettre trop de couleur, ce serait bien, et faire des paragraphes un chouilla moins épais, merci pour mes yeux Wink

]

[je vais essayer ^^]

La personne qui venait d'apparaitre était une jeune femme qui rien qu'à l'allure, imposait l'autorité. Sheyffi fut en revanche surprise de se retrouver face à face avec un général, ces moments là étaient si rares qu'il fallait bien en profiter un petit peu. Mince, Sheyffi devait vraiment être un soldat intéressant pour recevoir un tel accueil. notre héroïne d'un jour en était même presque flattée. elle écouta avec une extrême attention ce qu'on lui disait. Peut-être lui révèlerait-on d'autres informations top secrètes! Et pourtant, rien n'y paraissait et la jeune femme due se rendre à l'évidence: il faudrait faire avec, ou plutôt sans. Elle suivit donc le général le long des bâtiments imposants que renfermait ce camps militaire. Tout lui semblait surdimensionné vu d'ici, mais elle finirait sans doute par s'y faire. Enfin pour cela, il faudrait déjà réussir le test qu'on lui avait mit de côté et ça c'était pas gagné! Non mais c'est quoi ces façon de penser?

Depuis quand Sheyffi craint-elle les épreuves? Bien sure qu'elle allait réussir, faut pas en douter un seul instant ^^. A la vu du terrain d'entrainement, elle était impatiente de pouvoir commencer. les parcours du combattant associé à une course poursuite: rien de telle! Enfin un peu d'action, elle allait pouvoir se défouler à volonté, mais vive les courbatures le lendemain matins O.o Rooh et puis de quoi elel se plaint la petite, elle a le droit, que dis-je l'honneur de participer et de connaitre une telle organisation! Les règles lui furent expliquer et elle n'eut aucun mal à les assimiler. On lui demanda si elle avait des question, la réponse était évidemment oui, mais pas au sujet du parcours: elle garda donc le silence en souriant.

-Bien mon général.

D'un seul mouvement, elle s'élança à l'assaut de la grande épreuve qui l'attendait. Étais-ce la seule, Peut-être pas aussi, mieux valait ne pas trop se fatiguer d'un coup. Sa foulée n'était pas un sprint, mais assez rapide pour prendre la fuite ou éviter d'être touchée dès la prmeière fois, juste au cas où. En quelques enjambées seulement, elle parvint au premier obstacle qui s'avéra être un jolie mur d'au moins trois mètre de haut. Grâce à la vitesse qu'elle avait prit depuis le départ, elle prit son impulsion et parvint à s'agripper sur le mur. prenant appuis sur les quelques encoches, elle parvint aisément de l'autre côté. Ce genre de chose, c'était sa tasse de thé. Courir lui permettait de vider son esprit de tout ce à quoi elel avait pu penser en arrivant au camps. Ce qu'on lui offrait, c'était une chance de voir sa vie changer profondément et il fallait la saisir.

Courant de plus belle, elle fut cependant moins ravie de voir ce qui l'attendait droit devant: des barbelé, elle détestait ça xD. Allez, pas de froufrou aujourd'hui, il faut y aller bon cœur. Elle sortit de là boueuse, comme à chaque fois et surtout peu fière de devoir se mettre dans une telle situation. Mais ce genre de chose pouvait être rencontré sur le terrain, aussi mieux valait ne pas sous-estimer ce type de parcours. Son arme la gênait quelque peu le long des barbelés, mais c'était la seule aide dont elle disposait. C'est donc plus motivée que jamais qu'elle reprit sa course infernale même si son souffle commençait à être court. Ce qui l'inquiétait en revanche, c'était le fait qu'elle n'avait toujours pas vu de soldats. On lui tendait une embuscade à tous les coups, la prudence est mère de sureté.

-C'est pas possible, ils sont où...

Sheyffi avait murmurée ces quelques mots en s'engagea dans les broussailles, assez épaisses d'ailleurs. Parler pourrait-être prit comme un signe de bêtise car il pouvait se faire repérer. Mais face au bruit inévitable qu'elle faisait en repoussant les branches, cela n'avait que peu d'importance. Aussi paradoxalement que ce soit, elle entendit l'un d'eux parler afin d'avertir de l'arrivée de la jeune femme. Ah ah, ils étaient donc là! Sheyffi coupa net sa course. le temps n'était pas un facteur très important comparé à la "capturer d'un adversaire". Dans l'optique de la mission qu'on lui avait confié, il était préférable de se débarrasser de quelques ennemis afin d'assurer leurs positions. Elle fit donc un léger détour pour rendre visite à son ami invisible.

Arrivant sur sa gauche, elle le toucha avec l'une des balle en caoutchouc. considéré comme hors course, elle n'avait plus rien à craindre de lui. Oui, mais combien en restait-il? Bah, trop de questions finirait par la perdre. Elle reprit donc plus silencieusement sa traversée jusqu'à sortir des broussailles où elle retrouva plus d'aisance. Elle fut alors prise en chasse par deux autres soldats. Whaou, ça rigolait pas leur entrainement: mieux qu'en situation réelle! pas le choix, faut zigzaguer pour éviter les coups. Elle entendit quelque chose siffler juste à coter de son oreille, elle l'avait échappé belle. Accélérant le rythme, elle rattrapa son retard. le problème, c'était que ses poursuivant avait du manger du lièvre avant de venir car ils gagnaient du terrain.

Elles les surprit en se couchant brutalement sur le sole t en se retournant aussitôt. Visant approximativement, elle parvint à toucher l'un d'eux. l'autre préféra se cacher derrière un arbre en restant au sol. Il n'y avait plus de temps à perdre, elle se releva en dérapant et repartit de plus belle. Le pont suspendu n'était plus très loin maintenant. jetant un coup d'oeil derrière elle, Sheyffi fut rassurée de voir qu'elle n'était plus suivit. Ça y est, le pont était était maintenant devant elle. Enfin c'était plutôt une échelle verticale qu'autre chose mais bon, niveau équilibre elle n'était pas à plaindre. Elle était arrivé aux trois quart de l'obstacle lorsque soudain, elle entendit une voix derrière elle.

Le troisième gaillard l'avait rejoint: mince O.o et dans cette situation elle ne pouvait pas tirer. Tant pis, au grands maux les grand remèdes. Alors que soldat s'engageait lui aussi sur le pont afin de lui tirer dessus, Sheyffi décida d'y aller autrement. Elle se coucha et s'agrippa avec ses mains à l'envers du pont. Le vide était juste en dessous d'elle et pour garder son appuis, elle cala ses pieds contre les barres. Maintenant qu'elle était bien accrochée, elel pouvait s'amuser avec l'adversaire. Ce dernier tentait de garder son équilibre et visa la jeune femme. Par chance, comme elle était à l'envers ce fut l'un des barre de l'échelle qui reçu le coup.

Pour se venger, Sheyffi secoua le pont grâce à plusieurs coup du bassins. l'homme perdit l'équilibre et ne pu que se rattraper d'une main. Sheyffi en profita pour revenir en position normale sur le pont et finit de le traverser. Elle couru plus vite que jamais jusqu'à la ligne d'arrivée afin que son assaillant de se rétablisse. Finissant dans un jolie sript, elle se présenta de nouveau devant le général. Par chance, sa stratégie d'évincement ne devaient pas lui avoir prit trop de temps et toucher des ennemis étaient toujorus un plus. Serais-ce le cas ici?

Constance remarqua que Sheyffi avait l'air à la fois impressionnée et motivée par ce qui l'attendait. Bon mélange, de son point de vue, ça lui éviterait d'être trop sure d'elle et en même temps le découragement n'avait pas sa place ici. Un juste milieu... La recrue n'avait pas de question et commença donc rapidement le parcours, sous les yeux de Constance qui la suivait tout du long.

Sheyffi était partie sur un bon rythme, pas trop élevé cependant. Juste ce qu'il fallait pour tenir compte du temps tout en dosant son effort. Le mur fut passé rapidement et elle enchaina sur les obstacles suivants. Les barbelés n'apportèrent pas vraiment plus de difficultés, si ce n'était la boue qui devait être quelque peu désagréable. Mais en temps que militaire, Sheyffi devait avoir déjà eu droit à ce genre de chose. En tous cas, ça ne l'arrêta pas le moins du monde. Logique, en même temps, c'était un parcours relativement simple, que même les civils pouvaient tenter.

Ce qui allait devenir plus intéressant, en revanche, ça allait être le moment où les pseudos ennemis allaient entrer en jeu. Et là, ça n'allait plus tarder.

En effet, Sheyffi venait de s'arrêter, avant de décider, semblait-il d'opter pour une autre tactique que "je cours vite vers la fin du parcours". Son but était de se débarrasser des poursuivants, supposa Constance. En soi, l'idée était bonne, sauf qu'à partir du moment où elle ne savait pas combien il y avait d'"ennemi" le pari pouvait être risqué. En même temps, si elle en avait l'occasion, c'était à tenter... L'un d'entre eux écopa donc d'une balle, du moins, de là où elle était, c'est ce que conclut Constance en voyant l'homme se retirer de la course.

Des zigzag, à présent, la recrue s'en sortait bien : malgré une des balles qui menaça la toucher, elle réussit à prendre par surprise l'un de ses adversaires et à s'en débarrasser. Constance hocha la tête pour elle-même, plutôt satisfaite de ce qu'elle voyait. Puis vint l'échelle où Sheyffi fit quelques acrobaties et enfin un dernier sprint.

Constance la rejoignit donc en souriant, satisfaite de ce qu'elle venait de voir, et enchaina rapidement :

" Pas mal du tout, voyons la suite. "

Elle n'allait pas s'appesantir sur la réussite de l'exercice. Après tout, si elle avait retenu le dossier de Sheyffi c'était parce qu'elle supposait qu'elle avait des compétences militaires. Si elle avait voulu recruter n'importe qui, elel se serait moins cassé la tête.

Il restait à présent à finir le parcours qui s'enfonçait dans une forêt. Cette dernière était aménagée, ce qui permettrait à Constance de suivre l'évolution de l'exercice par caméras interposées. Une forêt où se cachaient d'autres soldats prêts à arrêter la recrue, ainsi que des mines. Ces dernières ne feraient aucun dégât en explosant, mais elle feraient suffisamment de bruit pour indiquer la position de Sheyffi à ses ennemis.

A la lisière du bois attendaient deux soldats, un homme et une femme, ainsi qu'un homme chargé d'un équipement d'archéologue, sac à dos rempli d'outils et de notes, qui gardait un air un peu ahuri.
Constance continua à expliquer :

" Vous allez prendre la tête de cette équipe et traverser la forêt en amenant tout le monde de l'autre côté, à bon port. "

Les autres soldats étaient également armés de flash ball. Ce que Sheyffi ne savait pas, c'est que l'archéologue était en réalité un soldat qui avait pour ordre de se comporter comme un civil peu habitué aux missions sur le terrain. Donc quelqu'un de plus lent, moins discret et éventuellement sujet à la panique en cas de soucis. La recrue allait devoir gérer tout ce petit monde.

" Si vous n'avez pas de question, vous pouvez y aller. "

Sheyffi ne savait pas ce qui l'attendait, mais elle s'en rendrait très vite compte. Constance s'apprêta à s'éloigner pour rentrer dans un petit bâtiment, où elle pourrait voir sur des écrans ce qui se passait dans la forêt. Si la recrue se débrouillait aussi bien que pour le parcours, ça promettait d'être intéressant. Au moins la forêt avait le mérite de rendre les conditions un peu plus réalistes.

Au passage, Constance réfléchit à ce qu'elle allait lui concocter pour la suite. Peut-être un peu de natation, ou d'escalade, ou les deux... Ce serait aussi selon les lieux d'entrainements qui seraient libres.

[hrp : pose des questions si tu en as, sinon, tu fais une première partie de forêt que je puisse intervenir. Tu peux gérer les réactions des autres persos si tu le souhaites.

Citation :: mince O.o

pas de smiley ou assimilés dans les rp s'il te plait ]

Sheyffi était toujours un peu fatiguée et essoufflée. Courir aussi vite, elle avait oublié ce que c'était depuis qu'elle était rentrée de sa dernière mission. En jetant un coup d'oeil au loin derrière elle, elle ne fut pas étonnée de vois ses trois derniers adversaires se diriger vers un bâtiment extérieur. Ils avaient terminés leur mission du jour: faire vivre un enfer à la jeune femme, dommage pour eux c'était elle qui les avait eu à ce jeu là! En retournant auprès du général, elle avait vainement espérée qu'on en terminerait là, ou plutôt qu'on lui laisserait quelques minutes pour se reposer. mais avant même que sa supérieur hiérarchique ne prenne la parole, Sheyffi connaissait déjà la musique. Pour cela, elle ne fut pas déprimée d'entendre que l'exercice allait se poursuivre à présent. On va pas en rester là tout de même. Un mot sur ce parcours terminée? "pas mal".

Bah, c'était toujours ça de pris. Il est vrai que la soldat s'était un peu laissée distraite à un moment ou deux. Son parcours cependant avait été plutôt bon dans l'ensemble, elle en avait la certitude. Et puis, on ne lui aurait pas demandé de venir ici en discrétion si on ne connaissait pas au préalable son dossiers, si? Arff, trop de questions ce n'est jamais bon signe et Sheyffi n'aimait guère devoir montrer ses capacités sans avoir une idée précise de ce que l'on attendait d'elle. mais d'un autre côté, cela était gratifiant et l'adrénaline n'avait fait qu'un tour dans son sang. La comparer à un petite puce sur-excité aurait été bien placé dans cette situation. mais face à un général, on ne peux pas se permettre de sauter partout en criant "je dois faire quoi? Pourquoi, je suis où? J'en passe et des meilleurs.

C'est donc avec dignité que la jeune femme récupéra ses forces, cachant au reste du monde la soif incurable de sa curiosité si grandissante. Au repos, elle attendait les nouvelles instructions. Peut-être allait-il s'agir d'un nouveau parcours avec des obstacles: genre récupérer un objet dans un bâtiment surveiller. Mais cela ne fut pas le cas, si non à quoi bon s'approcher d'une forêt? On va pas cueillir des champignons tout de même. C'est alors qu'elle vu débarquer trois personnes. "Débarqué" oui c'était bien le mot à choisir vu les circonstance et notamment en voyant l'un d'eux qui paraissait complètement dépassé. Tous était équipé d'une arme et s'apparentait à des soldats, enfin le dernier mit à part. C'était d'ailleurs celui qui attirait toute son attention: le poids lourd dans le système à tous les coups! Ainsi donc c'était un civil d'après ce qu'elle compris.

C'est que ça allait compliquer l'affaire cette histoire. Enfin, les deux autres avaient l'air déjà un peu plus dégourdi c'était déjà ça. Écoutant les instructions, Sheyffi apprit qu'elle devait conduire cette petite troupe de l'autre coté de la forêt, où elle ne doutait pas qu'on l'attendait avec impatience pour lui en faire voir de toutes les couleurs. la jeune femme devait reconnaitre que cet entrainement était vraiment perfectionné, on ne rigole pas avec un tel projet porte des étoiles (enfin si il existe vraiment). Évidemment, elle doutait toujours de son existence et on ne pouvait pas vraiment lui reprocher. Pour l'instant son but était de réussir l'entrainement, elle improviserait par la suite. Au garde à vous, comme on lui avait apprit, elle salua donc dignement son instructrice du jour.

-A vos ordres mon général.

Elle s'approcha donc des trois autres membres. A présent qu'elle le veuille ou non, ils formaient une équipe et son devoir était de les protéger. Elle devenait en quelque sorte Colonel pour quelques minutes. C'était déjà ça de bien aujourd'hui, un peu de gratitude gratuitement ça fait pas de mal. Elle observa attentivement ses nouveaux coéquipiers. ce genre de situation, elle connait pour 'lavoir vécu à de nombreuses reprises. De l'autorité elle savait en faire preuve à chaque instant et cette mission était presque faite pour elle. Même ce civil ne lui résisterait pas bien longtemps. Enfin, elle l'espérait car vu son comportement il allait lui donner du fil à retordre. Se positionnant devant eux, elle décida de se présenter afin de clarifier un peu les choses.

-Bonjour à tous, je suis Sheyffi Nokotay et comme vous l'aurez certainement comprit à présent vu que j'estime que vous êtes loin d'être idiots, ma mission sera de vous amener de l'autre côté de cette forêt. Dans cet objectif, je vous demanderais donc de suivre à la lettre ce que je vous dirais de faire si vous voulez que nous y parvenions. Mais avant de partir à l'aventure, j'aimerais savoir qui vous êtes.

Les pointant alternativement du doigt, elle apprit que le soldat s'appelait Christophe; la jeune femme se nommait Stéphanie. Tant qu'au civil, c'était un archéologue répondant au nom de Philippe. De manière gauche, il failli bien lui raconter un peu plus sur sa vie mais Sheyffi le fit taire rapidement. Elle n'avait pas besoin de connaitre la fiche nutritionnelle de sa grand mère non plus! Mais au moins maintenant un certain lien invisible était crée entre eux et ne se couperais qu'à la fin de l'exercice. D'un geste de la main, elle mit donc out ce petit monde en activité et ils pénétrèrent dans la forêt qui était d'ailleurs plutôt dense. Elle ouvrait tranquillement la marche, son arme pointé en avant afin de ne pas se faire surprendre comme une débutante. Comme sur le parcours précédent, elle ne pensait pas être repérée et attaquée dès le départ, mais si ils savaient qu'elle pensait cela ce n'était pas bon.

L'équipe avançait surement en direction de l'extrémité de la forêt, marchant silencieusement le long des taillis. Jusque là, aucun incident n'était à déclarer mais ils étaient obligés de faire de nombreux détours afin d'éviter des obstacles que Sheyffi pensait apercevoir. La lumière commençait à diminuer ur leur passage ce qui ne semblait pas rassurer l'archéologue. depuis le départ en réalité, il grimaçait et se plainait sans arrêt: de quoi taper sur les nerfs pourtant solide de notre jeune recru. Mais oui, bingo! Le général devait connaitre son tempérament et on la mettait à l'épreuve. Et bien soit, elle ne serait pas déçu du détour. Si Philippe la poussait à bout, elle règlerait les choses à sa façon. Peut-être eu t-il la même idée car au moment, un cris assez strident se fit entendre. Sheyffi l'aurait bien part pour celui d'une femme si elle ne s'était pas aperçu qu'il s'agissait en fait du civil de service. S'approchant d elui ave cun regard à vous donner un frisson, elel lui rétorqua

Philippe: Ahhhhh!!!!

Sheyffi: Non mais ça va pas bien dans votre tête?! Qu'est ce qui vous prend à crier comme ça, vous voulez qu'on se fasse repérés ou quoi?

Philippe: J'ai senti quelque chose frôler ma jambe, je suis certain qu'il s'agissait d'un serpent. Et si il m'avait mordu, et si...

Sheyffi: Stop. Si il vous aviez mordu vous ne seriez même pas capable de m'expliquer vos histoires de bonne femmes. Maintenant que je ne vous reprenne pas à paniquer ainsi si non je vous jure que vous aurez vraiment de quoi avoir peur et croyiez moi cette fois-ci ça ne sera pas que d'un serpent!

Dans un dernier regard, elle lui fit signe de rester à côté d'elle. Les deux autres eux ne semblait pas étonnés ni même alerté par ce genre de chose. Quoi qu'il en soit, l'archéologue semblait avoir perdu la parole pendant cette brève minute d'intervention. Sheyffi avait parlé à vois basse afin de ne pas plus relever leur position, mais assez pour imposer l'ordre. Ils continuèrent donc d'avancer, plus prudemment maintenant qu'ils avaient du être découvert. Ils allaient avoir de la visite si la chance n'était pas de leur côté. La jeune femme pointait son arme devant elle en ne quittant pas du regard les alentours. les deux autres soldats s'étaient mit, sous son conseils, de chaque extrémité afin de ne pas se faire encercler. Mais qu'allait-il encore leur arriver avant d'en finir?

Sheyffi prit l'équipe en main rapidement et ne fit aucune remarque désobligeante au pseudo civil. Un bon point, parce que si elle ne le savait pas encore, elle devrait en gérer dans son équipe, des civils... Constance restait impassible, mais intérieurement, elle souriait. Ce soi disant archéologue était un bon soldat, à vrai dire, un major même, qui jouait à merveille son rôle. Qui d'ailleurs aimait vraiment cela. Elle ne savait pas si c'était par simple plaisir de former les recrues ou pour jouer de temps en temps à l'archéologue ou scientifique empoté...

Sheyffi donna quelques consignes puis partit avec précaution et Constance se dit qu'elle aurait peut-être dû donner une limite de temps. Enfin, il serait toujours temps de lui mettre la pression en cours de route ! Envoyer quelques soldats ou la contacter par radio pour lui dire que la Porte qu'elle devait rejoindre se refermait définitivement dans une dizaine de minutes... Bref, que du bonheur ! Constance avait quitté l'orée de la forêt et, bien installée dans le petit bâtiment qui comportait les caméras filmant la bois, elle réfléchissait à ce qu'elle allait lui concocter pour la suite.

La recrue eut une première frayeur quand l'archéo fit l'imbécile à cause d'un soi disant serpent. Sheyffi le calma rapidement. Sauf que le pseudo civil n'allait pas s'arrêter là, Constance en était convaincue. En tous cas, c'était nouveau, de la part de l'archéologue, cette manière de faire. Habituellement il aimait bien mettre les pieds dans le plat en s'agitant, parlant à voix haute ou en râlant. Maintenant il jouait avec sa mauvaise foi. Une façon efficace de pousser les recrues à bout en jouant avec leurs nerfs. Celui qui piquait une crise au milieu de l'exercice risquait tout simplement de rentrer chez lui et de ne plus jamais entendre parler du programme ! Mais Sheyffi n'avait pas l'air du genre à s'énerver pour un rien. Tant mieux pour elle...

Pendant un instant l'équipe continua à avancer. Elle était à peu près au tiers du trajet et pour l'instant, Sheyffi s'en sortait pas mal. Elle restait prudente mais ne ralentissait pas trop sa progression pour autant. Mais elle n'était pas au bout de ses peines pour autant.

Et clac ! Une première mine ! C'était l'archéologue qui avait marché dessus et Constance le suspectait de l'avoir fait exprès. En tous cas, il restait figé, n'osant plus bouger, l'air terrorisé. Restait à voir comment Sheyffi allait réagir, elle qui ne savait pas si c'étaient de vraies ou fausses mines. La grande question était de savoir jusqu'où le réalisme de l'entrainement était poussé. Personnellement, à la place des recrues, Constance n'aurait pas passé trop de temps à se poser la question...

Le problème devrait occuper quelques secondes, voir plus, Sheyffi. Il était temps d'en profiter pour faire monter un peu la pression. Le général vérifia que les soldats "ennemis" étaient en position et contacta trois d'entre eux pour qu'ils se rapprochent des cibles. Elle n'allaient pas les aider excessivement, vu que Sheyffi se montrait relativement discrète, ce ne serait pas juste de ne pas en tenir compte et de fausser les règles du jeu, mais elle ne voulait pas que l'équipe traine trop. Ça laissait à la recrue juste le temps de sauver son archéo et de repartir avant d'être repérée.

[hrp : tu continues sur le même principe, mais sans aller jusqu'à sortir de la forêt
Pour les dialogues, ne met pas de nom du perso en face, ça casse la narration.
Désolée de ne pas développer d'avantage, je n'aurai pas le temps de te répondre avant demain autrement, je me suis dit que tu préférerais avancer.]

L'équipe entière avait reprit son petit rythme, ils ne pouvaient pas courir à travers bois à cause de l'équipement imposant du civil. Celui-ci n'avait pas fait de nouvelles remarques désobligeantes même si il continuait à grommeler dans son coin. Une conversation silencieuse s'engagea donc avec les autres, sans trop parler fort de crainte d'être repérée immédiatement. Parler lui faisait du bien au moral et lui permettait de se sentir moins seule. Mais parler ne l'empêchait certainement pas de rester aux aguets. Intérieurement, elle avait la conviction que quelque chose allait lui tomber dessus rapidement. Elle fut soudain surprise d'entendre un léger "boum" derrière eux accompagné d'un grognement. Nous vous laissons devinez le protagoniste du jour ... et oui, c'était bien l'archéologue! Monsieur, avait trouvé le moyen de se prendre le pieds dans un trou et de tomber, pour pas changer.

Accompagné du soldat, elle le releva et lui remit son sac sur les épaules. Elle s'était bien gardé de lui dire en partant qu'elle n'aimait guère les archéologues, mais vu les circonstance, elle risquait fort de l'étrangler avant la fin de la journée. Respirant un bon coup, elle garda malgré tout son calme légendaire et fit signe au groupe de continuer leur progression. Ils avaient déjà franchi une bonne parti du parcours et ce n'était vraiment pas le moment d'abandonner. En revanche, Sheyffi restait toujours très curieuse et pensives au sujet de ce qui se passait réellement dans cette base. Pour le savoir, il n'y avait pas trois miles solutions, il lui fallait réussir son passage. Confiante, elle accéléra le rythme et contourna un gros taillis par l'est. Les pentes ne devaient pas êtres le point fort de Philippe et mieux valait ne pas prendre plus de risques.

Du moins c'est ce qu'elle croyait. Alors qu'ils avançaient vers une zone plus dégagée, Sheyffi reconnu un bruit qu'elle détestait par dessus tout, c'était celui d'une mine! Le sang ne fit qu'un tour dans son corps, la faisant voir trente six chandelle. Ce n'était pas le moment de paniquer si non elle risquait de perdre un membre de son équipe. une question simple lui passa par la tête: ces mines était-elles réelles? Elle en doutait fortement, mais par sécurité, il était bon de prévoir une catastrophe habituelle. Elle s'approcha en courant de l'archéologue qui paniquait complètement, les yeux révulsés. Arrivant près de lui, elle posa son arme à terre et ordonna aux deux autres de monter la garde. Observant l'archéologue droit dans les yeux, elle lui dit.

-Surtout ne bouger pas!

Sheyffi se mit alors à genoux dans la terre afin d'étudier plus attentivement l'objet de mort terrestre. celui-ci était en plastique, mais restait à savoir si son déclenchement se faisait à distance (petit piège pour la recru), ou si le simple fait de retirer son pieds la déclenchait. La jeune femme préférait largement la deuxième hypothèse si non, elle était perdu. La dernière fois qu'elle avait vu une mine, c'était elel qui s'était fait prendre au piège: ce n'était pas vraiment un bon souvenir. mais cette leçon lui avait appris une chose, comment désamorcer cet engin, ou du moins comment se retirer de là vite fait avant que ça saute! En décalant avec précaution le pied de l'archéologue, sans pour autant l'enlever, elle étudia attentivement la composition de l'objet. Le problème, c'était qu'elle sentait les tremblements incontrôlables du civil. celui-ci dit alors:

-Vous savez ce que vous faite pas vrai?

-Vous avez besoin d'aide? demanda la soldat

-Vous inquiétez pas, ça va aller, laissez moi juste quelques minutes. Philippe, je vous en supplie, ne bougez surtout pas je vous le répète. Je suis pas entrainé pour désamorcer ce truc mais, je peux donc pas l'empêcher de sauter, mais rassurez vous, vous n'exploserez pas avec elle vous avez ma parole.

Elle fit signe au soldat de gauche de prendre le sac du civil afin qu'il n'y ai pas de contre-poids trop important dans sa manœuvre. Elle lui demanda ensuite d'aller chercher un gros bout de bois assez lourd. Ayant compris son intention, il s'exécuta et revint quelques secondes plus tard avec un rondin. Elle expliqua aux autres son intention. le but était de remplacer progressivement le poids de Philippe, par celui du morceau de bois, cela leur laisserais juste assez de temps pour s'éloigner en courant avant qu'elle n'explose. Le problème conséquent, c'est qu'ils seraient immédiatement repérés. elle leur conseilla donc de courir très vite et de s'abriter derrière un arbre près d'elle. Son plan n'était pas certain, mais il fallait tenter le coup. En situation normal de mission, elle aurait certainement agit de la mêem manière de toute façon.

D'un regard, elle leur fit comprendre qu'elle alalit passer à l'action. Doucement, très doucement, elle colla le rondin contre la botte du civil et le fit reculer millimètre par millimètre. Enfin, le rondin parvint à prendre sa place mais son équilibre était précaire. immédiatement, ils ramassaient leurs affaires et partirent en courant le plus vite possible vers leur direction d'origine. Aussi spectaculaire que cela puisse paraitre, Philippe courait même plus vite qu'eux! Mince, il avait vraiment du avoir peur le pauvre. Alors qu'ils s'était relativement éloignés, l'explosion eu lieu. Le bout de bois venait de basculer. Mais ce boum ne signifiait pas que la mine était réelle, un simple artifice suffisait à le faire croire, mais bon cela ne la rassurait pas vraiment. leur entrainement était vraiment réaliste, peut-être même un peu trop sur ce coup là.

Sur ce coup là, ils avaient vraiment eu chaud. le problème c'est que maintenant ils était vraiment repérés! les autres soldats n'étaient pas encore là mais ça ne saurait tarder. Il fallait donc continuer à progresser et plus rapidement. Ils repartirent tous ensemble en rang serré afin d'avoir la meilleur couverture possible. Une bonne parti du trajet fut de nouveau effectué mais à présent, elle ne pouvait plus laisser son aventure aller au hasard. Les ennemis approchaient et il lui fallait un nouveau plan. Elle repéra alors une petite bute derrière laquelle elle ordonna d'aller se cacher. L'affaire était simple. Soit les soldats passaient à côté sans les voir, soit la bataille était engagée. Dans une dernière prière, elle mit donc son plan à éxécution.

PNJ Nombre de messages : 88 Date d'inscription : 13/02/2009

Appelé sur le terrain d'exercice, le sergent instructeur Hartman arriva dans son uniforme impeccable et son air de molosse. Connu même au delà des rangs de l'Armée française, il avait déjà pris sous son aile la formations de quelques membres des forces spéciales mais aussi de troupes de marines. Le simple nom de Hartman donnait des suées aux plus durs des durs. On l'appelait le Pittbull, le Molosse, l'Antéchrist... Mais évidemment, jamais devant lui à moins de vouloir tâter d'un avant goût de l'enfer. Pour autant, il était doué pour deux choses. Former de vraies machines de guerre et faire pleurer les plus endurcis.

Il se présenta devant le général Parray et lui présenta ses respects puis cette dernière lui parla de l'entraînement en cours et de ce qu'elle attendait de lui. Evaluation des soldats et mise à niveau si besoin. Elle insista aussi sur le fait qu'il ne devait faire que l'évaluer, la jeune femme étant selon sa supérieure d'un niveau amplement suffisant. Lui, resta impassible. Il savait ce qu'il avait à faire et comme toujours, il le ferait jusqu'au bout, de son mieux.
Alors que le chef du SGC quittait les lieux pour se rendre là où avait expressément besoin d'elle, le sergent instructeur se dirigea vers la position de la nouvelle recrue. Il entendit la détonation d'une mine d'exercice et eut un reniflement de mépris. Selon les caméra, son groupe s'était embusqué près d'une butte essayant de se camoufler derrière, il y avait un bon coin d'observation en hauteur et il alla s'y poster.

Pendant ce temps, l'escouade de Nokotay entendait des mouvements furtif tout autour d'eux. Apparemment l'équipe d'ennemis suivait sa trace et avec un civil dans leurs rangs, ils étaient aussi facile à remonter que s'ils avaient panneau indicateur sur la tête.

PLOC!

Philippe tomba au sol en criant et en se tenant la cuisse droite.

ARRRGH! J'suis touché! J'suis touchééééé!

Juste avant de tirer elle même, la soldate qui était juste à côté s'écria

Contact à neuf heure!

Les choses se corsaient un peu mais pour le moment il ne semblait pas y avoir plus d'un adversaire, le problème étant le raffut causé par l'archéologue qui semblait se faire un devoir de gueuler comme un animal qu'on écorchait vif. Le bougre prenait son rôle très à coeur, ce qui plaisait au sergent.
La militaire avait manqué sa cible mais forcé à se mettre à couvert. Cela dit, avec un ennemie sur leur flanc, ils se retrouvaient assez exposé et de plus avaient un blessé sur les bras.

Histoire de leur mettre une pression supplémentaire, le sergent contacta le maître chien resté à l'entrée du terrain et lui demanda de faire aboyer ses trois compagnons que tout le monde puisse les entendre. Nul doute que cela motiverait les quatre membres de l'équipe factice.

Merde! On fait quoi maintenant? Nokotay!

Pour une fois dans sa vie, Sheyffi devait avouer qu'elle n'était vraiment pas certaine de la réussite de son plan. Guider une troupe était une chose, mais jamais dans sa carrière elle n'avait eu à faire de la protection rapproché pour un civil. Ses anciennes équipes avaient étés tous constituées de soldats de haut niveau, bien souvent beaucoup plus doué qu'elle. Mais maintenant, elle devait se débrouiller toute seule et faire face à la réalité. A présent il n'y avait plus que sa tête face aux armes des assaillants. Combien étaient-ils? Vu les entrainements précédents, elle aurait bien dit trois ou quatre, histoire de corser un peu les choses au niveau supérieur. Mais de toute manière, elle n'avait plus le choix, il fallait affronter les difficultés qui s'offraient à elle avant de vouloir poursuivre quoi que ce soit. Il fallait avant tout protéger les membres de l'équipes. La jeune femme rousse rampa doucement sur le sol et observa, à travers les hautes herbes, les alentours.

Pour l'instant elle ne voyait rien, même si elle entendait clairement des bruits de pas. Sa vue était un sens très développée, mais même ainsi, rien à faire! Elle scruta un peu plus l'horizon, mais ne trouvant pas de lot de consolation, elle finit pas jeter un œil à la jeune femme qui l'accompagnait. Cette dernière semblait vraiment se donner à fond dans sa mission et cela mit un peu be baume au cœur à Sheyffi. Elle ne pouvait vraiment pas les laisser tomber. Soudain, un coup se fit entendre, rompant le silence presque lugubre qui s'était installé. Des oiseaux s'enfuirent en criant, mais leurs sons puissants ne parvinrent pas à camoufler un autre qui était beaucoup plus important: celui de l'archéologue. Sheyffi ouvrit de grands, yeux il venait d'être touché! Redescendant de son perchoir à la vitesse de l'éclair. Elle examina la blessure et envoya les deux soldats la remplacer en haut.

Elle tenta de voir ce qu'il avait à la jambe, mais impossible, il avait le diable au corps. Soudain, Sheyffi eu un frisson: cet entrainement ce n'était vraiment pas de la rigolade. Oui, la rouquine était bel et bien tombée dans le panneau, se laissant prendre au feu finalement. Elle voyait clairement un liquide rouge ressemblant drôlement à du sang, couler vers le sol: que penser d'autre? Heureusement, les ennemis ne tiraient pas droit dans l'abdomen , mais bon quand même quoi! Elle tenta de réconforter l'archéologue qui avait soudainement prit une petite place dans son cœur. Comme on dit, c'est toujours dans les situations difficiles que l'on se rend compte que notre esprit n'est pas aussi pervers qu'on l'aurait cru. Et pourtant, il fallait faire quelque chose car, avec les cris de Philippe, ils allaient finir par être blessés un par un, voire pire. Cette fois, terminée le jeu, Sheyffi se croyait véritablement dans une mission réel, comme avant.

La porte des étoiles, la sgc et autres: tout ça avait complètement disparu de son esprit. C'était une nouvelle guerre qui venait de s'engager. Son regard en disait long sur les sentiments de défis et de colère qui l'envahissaient peu à peu. Prenant l'archéologue par les épaules, comme elel l'avait fait précédemment, elle le fixa droit dans les yeux. Mais cette fois, ce n'était pas pour le réprimandé, mais pour le consoler. Et oui, étant une femme, elle savait ce que c'était d'avoir besoin d'être réconforté dans un moment comme celui-ci. Aussi insupportable qu'était ce civil, elle ne le laisserait pas derrière elle, c'était tout bonnement hors de question. Une lueur de compréhension brilla quelque instant au fond de son regard. Il fallait dépasser la douleur et la peur, ne jamais reculer face au danger. Prenant une inspiration calme et posé malgré la gravité et l'urgence de la situation, elle parla d'une voix douce.

-Philippe écoute moi. Tu a été super jusqu'ici ne laisse pas tomber maintenant, tu vaut plus que ça tu m'entends!? Ce n'est pas le moment d'abandonner, on va y arriver tous ensemble, toi y compris. Tiens bon encore quelques minutes on va se sortir de là je t'en fait la promesse.

Terminé le vouvoiement sur ce coup là, elle le reprendrait par la suite mais là c'était une question de mise en confiance, une sorte de parenthèse temporelle, et de toute façon c'était un civil. Son petit discours improvisé semblait avoir calmé Philippe sur son avenir en tant que "vivant". Il savait à présent qu'il ne serait pas abandonné ici comme un vulgaire rat des champs. Lui donnant une légère tape sur l'épaule, elle lui conseiller de rester allongé ici à l'abri en attendant que la situation soit dégagée. Elle ne savait pas si c'était ces paroles ou la douleur que ressentait l'archéologue qui le faisait réagir plus calmement, mais ça marchait, des larmes coulaient même sur son visage. Un poing se forma dans la poitrine de la jeune femme. Le voir ainsi lui faisait réellement de la peine et elle préféra s'éloigner afin de rejoindre les autres avant de devenir trop sentimentale. Elle était soldat, pas un bisounours!

-Contact à neuf heure!

Elle remonta donc quelques quelques mètres qui la séparaient du haut de la bute. On l'appelait a secours, chouette alors, elle allait enfin pouvoir s'en donner à cœur joie: on ne tire pas impunément sur un membre de son équipe bon sang! sa vieille rage de combattre était de retour, répondant toujorus présente à l'appel. Elle s'approcha donc de la soldat qui venait de lui préciser l'endroit d'où venait le tir. A 9 heure, ai, là ça devenait vraiment compliqué. Elle allait devoir changer de position si elle voulait s'en sortir. Elle ordonna au militaire masculin de la couvrir. Notre petite Sheyffi partait à l'exploration, pendant ce temps là Philippe serait sous la protection de la soldat. Chacun avait son rôle maintenant. La rouquine redescendit de son petit perchoir, enjamba, ou plutôt sauta au dessus des jambes de Philippe et s'engagea rapidement dans les buissons afin de découvrir l'auteur du tir. D'où il était, c'était l'ennemi le plus urgent à l'éliminer.

Au loin, de nouveaux coups retentir, dont ceux des propres armes flash-ball de son équipe. espérons qu'ils aient réussit à en toucher. de son côté, Sheyffi s'en donnait à cœur joie, retrouvant ses anciennes émotions d'imprudence et de courage. Au bout de quelques mètres d'avancée discrète, elel parvint à repérer le manche d'un vêtement de militaire. Se positionnant accroupi derrière un arbre très pratique par sa forme penché, elle visa son adversaire. Il ne l'avait pas entendu arrivé, normal elle était un vrai chat lorsqu'il le fallait et de toute façon il était trop occupé à tenté de viser quelqu'un d'autre, sans succès. Sheyffi arma, pointa son viseur et attendit le moment opportun. Lorsqu'elle était certaine de le toucher, elle visa: c'était une franche réussite. Voila un ennemi en moins! Maintenant il était primordial de retourner auprès des membres de son équipe, le mission n'était pas terminée.

Elle couru rapidement, zigzaguant à travers bois, sans rien rencontrer, les ennemis devaient êtres dispersés c'était la seule explication possible. Ainsi, elle retrouva aisément les autres, par chance toujorus en vie et en pleine santé, exception de l'archéologue évidemment. mais il semblait s'être calmé, c'était déjà ça de bien. elle lui fit signe au passage que le départ était pour bien, qu'il devait rester courageux. elle reprit ses positions près des deux soldats et tira avec eu, à vu ou dans le vide. Il fallait gagner du temps. mais la situation allait se dégrader de nouveau, au désespoir de tout le monde. l'aboiement de chien se fit entendre. Là, ils étaient vraiment mal! Si elel continuait ainsi elle allait finir par perdre la confiance des membres de l'équipe et ce n'était pas admissible avec son expérience.

-Merde! On fait quoi maintenant? Nokotay!

En temps normal, le simple fait de lui parler ainsi aurait écopé d'une bataille générale, mais ce n'était pas le moment. D'un regard sévère envers elle, Sheyffi lui fit rapidement comprendre qu'elle avait la situation en main et qu'il n'y avait pas besoin de contester ses décisions, aussi folles soient-elles. Seulement un plan elle n'en avait plus vraiment maintenant. Les chiens approchaient, les soldats ennemis étaient aux alentours... que faire? La sueur coulait sur son front, qu'elle essuya d'un revers de manche. Observant une dernière fois les alentours, elle trouva enfin une solution, provisoire, dangereuse, mais ça restait une solution quand même. C'était un risque à prendre si ils voulaient se sortir de la forêt. Tirant une dernière fois dans le vide, elle fut surprise d'entendre une cris d'homme: chouette elel venait de toucher quelqu'un complètement au hasard! c'était encore mieux qu'elle ne l'avait prévu. Ils gagnaient encore plus de temps. Regroupés autour du civil, elel reprit la parole.

-Christophe, vous allez prendre l'archéologue sur vos épaules, vous semblez assez robuste pour cela. On vous couvrira. Nous n'avons pas beaucoup de choix, il va falloir courir très vite vers le nord-nord-ouest, c'est la seule issu que j'ai remarqué, les autres seront derrière nous et les chiens à l'opposé: ça nous laisse toutes nos chances. Stéphanie, vous resterez avec moi pour ouvrir la marche. Prêt? C'est parti!

Ensemble, il hissèrent Philippe sur le dos du jeune homme, un peu chargé comme un sa cà patate mais au moins il ne souffrirait pas tant que cela. Les blessures pas balles, elle connait très bien et également la façon dont il fallait transporter un blessé dans ce genre de cas, c'est à dire sans médecin pour les aider. Une fois fait, ils se mirent à courir, les deux jeunes femmes encadrant les hommes afin de les épauler. Repérant un mouvement sur la gauche, Sheyffi tira plusieurs fois de suite, Stéphanie faisait de même de son côté. Même avec un homme ur le dos, Christophe prouvait tout le physique dont un soldat était capable en courant très rapidement. Philippe continuait de grommeler, mais il n'avait pas vraiment le choix. Forçant l'allure, Sheyffi faillis presque pousser un cris de joie quand enfin, ils sortirent de la forêt! la lumière les éblouis de plein fouet. Une fois bien éloignés et ayant dépassé la ligne d'arrivées, il s'écroulèrent presque tous au sol, le souffle cours. la mission avait réussit. Épuisée, Sheyffi ne se rendit même pas compte que ce n'était plus le général qui lui faisait face à présent.

PNJ Nombre de messages : 88 Date d'inscription : 13/02/2009

Pendant que Sheyffi avait étalé l'agresseur de Philippe pour le compte, Le reste de l'équipe avait retenu deux gars dont un avait bien crié lorsqu'une balle de caoutchouc lui avait tapé de plein fouet l'avant bras droit. Pour se couvrir, ils avaient lâché des grenades fumigènes ce qui obligerait l'équipe à se disperser s'ils voulaient retourner la chasse, choses insensée qu'aucun des deux coéquipiers de la postulante avait fait.
Quand elle leur dit qu'il fallait filer, tous étaient d'accord, le militaire par contre tira une tête de six pieds de long quand elle lui demanda de porter l'archéologue. Le gaillard faisait allègrement près de quatre vingt kilogrammes! Il fallu composer avec le petit caractère du blessé qui ne voulait rien laisser de son matériel, ses notes étant "plus importantes que sa vie!" aussi sa collègue récupéra une partie de ses affaires pour soulager un peu le pauvre volontaire d'office.

C'était parti! Ils couraient à travers bois, pouvant apercevoir fugitivement une demie douzaine de silhouette assez loin derrière eux mais surtout deux opposants qui les talonnaient et tiraient au jugé, les balles de rebondissant sur les troncs d'arbre avec un bruit sourd et même à deux reprises, deux grenades d'exercice explosèrent... Assez loin derrière mais toujours trop près quand on jouait le rôle du lapin.
quand les deux femmes s'arrêtaient pour tirer, ils se mettaient à couvert, puis reprenaient leur petit jeu de harcèlement... Jusqu'à ce que Sheyffi en attrape un en plein torse, le stoppant en pleine impulsion. Elle put nettement voir ses yeux surpris exorbités avant qu'il ne s'affale, le souffle coupé

Bien joué!

Plus qu'un! Et l'orée de la forêt était visible depuis leur position. Sheyffi pouvait entendre le pauvre Christophe souffler comme un boeuf à chaque foulée, le visage couleur d'aubergine, les veines de son cou saillant sous l'effort... Et ne parlons pas de la sueur qui ruisselait littéralement

Ch... Chee... efff! Vvaais... pa... paas tteniiir looong... teeemps cocomme çaaaa!

Lâcha t il sur un ton neutre mais d'une voix qui en disait long sur son état de fatigue, il lâcherait bientôt...

PLOC!

Stéphanie venait d'allonger son poursuivant d'un tir à l'épaule. Ce dernier lâcha un cri de douleur et s'effondra dans un nuage de poussière et de feuilles.
Les aboiements des chiens se faisaient toujours entendre et les six hommes qui leur cavalaient au train s'étaient sensiblement rapprochés, n'étant pas encombrés d'un blessé, eux.
Par bonheur, ils atteignirent la lisière des arbres. Le militaire s'effondra littéralement alors que des balles de flash ball fusaient dans leur direction, inoffensives vu la distance qu'elles avaient parcourue. Sheyffi avait fait de même alors que Stéphanie finissait par les rattraper.

CLIC.

Ce petit bruit si caractéristique et honni de tout militaire venait de se faire entendre tout près des oreilles de la postulante au SGC. De toute évidence, elle avait cru son équipe hors de danger un brin trop tôt.

Chef... chui dans la mouise hein?

Le militaire exténué était sur le dos et s'était de toute évidence allongé sur une mine et à voir sa tête, il était le premier surpris... Ou très bon comédien... Et ce n'était peut être pas la seule d'ailleurs qui se trouvait enfouie dans les parages...

Pendant ce temps là, le sergent instructeur Hartman s'était approché. Même de loin on pouvait voir qu'il avait sa tête des mauvais jours et sa démarche militaire au pas rapide... On aurait cru voir le front d'un orage fondre sur le groupe.

Bordel, engagée Bunny! C'est quoi ce merdier de retraite?! Vous vous croyez à un cross forestier? une p'tite balade entre copines?! UN soldat ennemi posté ici vous aurait TOUS descendu sans problème! Même ma grand mère vous aurait plombé le cul! Z'êtes un soldat ou poule de basse cour qui sait aligner deux pensées d'affilée?! ON NE QUITTE PAS UN COUVERT COMME UNE BANDE DE BÉCASSES FUYANT UN CHIEN! VOUS ÊTES DES SOLDATS! PAS DE FOUTUS GALLINACÉS!!!

Il ponctuait chacune de ses phrases en appuyant un index inquisiteur sur le sternum de la militaire, l'enfonçant devant les trois autres qui n'avaient pas décroché un mot. Le soit disant archéologue avait bien lâché un "Oh merde, c'est lui..." quand il avait vu le Pittbull approcher mais depuis il regardait consciencieusement ses rangers.

Alors, mon lapin, z'êtes un lièvre ou un soldat?

Il lui tournait autour comme un requin qui s'apprête à fondre sur sa proie à la moindre ouverture. La jeune savait qu'elle avait devant elle un instructeur, et du genre pas commode. Il l'affublait d'un sobriquet peu flatteur et la rabaissait à chaque mot. Il y avait e bonnes chances que son affectation se joue sur ce qu'elle dirait et ferait dans les prochaines secondes et elle n'était pas la seule à le savoir, sa collègue levant discrètement la tête pour l'assurer de son soutien, moral certes mais c'était toujours ça de pris.
Impitoyable, les sergent instructeur, dardait sur elle un regard furibond qui aurait mis en déroute un croiseur.

Sheyffi essayait de récupérer son souffle tant bien que mal. Autant d'épreuves en si peu de temps l'avait complètement épuisée. Elle avait beau courir vite et être une bonne tireuse, niveau distance elle ne tenait pas très longtemps: chacun ses défauts me direz vous, mais bon. Elle tentait de compenser cela en s'entrainant régulièrement, mais rien à faire, le physique ne répond pas toujours. Relevant, les yeux elle s'aperçut alors une grand gaillard positionné fièrement devant elle. la situation aurait pu paraitre comique si Sheyffi n'avait pas eu si peur de voir ce molosse devant elle. Une petite rouquine face à lui ne tiendrait pas longtemps. Il n'avait pas encore parlé qu'elle le détestait déjà, bien sur elle n'allait pas lui dire en face: elle tenait à sa vie tout de même. Allez, mieux valait pas l'énerver, il avait l'air déjà suffisamment furax comme ça. La jeune femme se mit au garde à vous devant lui, sans même savoir son grade, de toute manière elle n'avait plus guère le choix.

C'est alors que retentit un petit bruit très désagréable à ses oreilles, celui d'une mine. Ah non pas encore?! Ça alors, il avait réussit à la piéger! Sheyffi enragea sur place, contre elle même principalement. Elle s'était relâché beaucoup trop vite, pensant que son épreuve s'arrêtait à la sortie de la forêt. Alors là, c'était vraiment galère. Non seulement l'un de ses hommes était coincé, l'autre blessé à la jambe, et elle sur le point de se faire étranglé, l'éclate totale quoi. Finalement, les adversaires dans la forêt étaient plus gérables que son nouvel instructeur. Elle regrettait déjà la général qui ne lui avait pas sauté au cou ainsi. Elle sentit alors l'index de son instructeur appuyer durement contre son sternum, manquant de lui arracher un cris de surprise et de douleur. Si cela continuait, elle alalit finir attachée sur une chaise.

-Bordel, engagée Bunny! C'est quoi ce merdier de retraite?! Vous vous croyez à un cross forestier? une p'tite balade entre copines?! UN soldat ennemi posté ici vous aurait TOUS descendu sans problème! Même ma grand mère vous aurait plombé le cul! Z'êtes un soldat ou poule de basse cour qui sait aligner deux pensées d'affilée?! ON NE QUITTE PAS UN COUVERT COMME UNE BANDE DE BÉCASSES FUYANT UN CHIEN! VOUS ÊTES DES SOLDATS! PAS DE FOUTUS GALLINACÉS!!!

Un gallinacé.... c'est quoi ça, une tortue d'eau douce de pintagonie équatoriale? En tout cas le sergent (elle venait de le lire sur son vêtement), ne devait pas connaitre le dossier entier de la jeune femme si non il ne se serait pas permit de lui parler de cette manière. Si ça continuait, c'était elle qui allait lui sauter à la gorge et le mordre le cou comme un sale vampire enragé. Toujours en colère, elle soutint son regard sans bouger le moins du monde. Elle n'était pas du genre à se laisser impressionner comme ça, encore moins par un homme qu'elle ne connaissait même pas. Ses oreilles commençaient à siffler à force d'entendre des décibels si élevées. Quand enfin le sergent eu finit son petit discours, il s'était mit notre Sheyffi du jour à dos et pour un bon moment! Il termina sa provocation par une phrase toute simple.

-Alors, mon lapin, z'êtes un lièvre ou un soldat?

Était-il nécessaire de lui préciser d'un lapin ce n'était ni un soldat ni un lièvre? Hummm... probablement pas, il avait l'air d'avoir été à l'école, enfin assez pour savoir ce qu'était un de ces fichu gallinacé dont Sheyffi ignorait la signification: c'était surement mieux ainsi d'ailleurs. En tout cas cette dernière attaque lui avait remit du plomb dans l'aile et la soldat était prête à repartir à l'assaut de cette nouvelle aventure. elle allait lui prouver à se molosse de quoi elel était capable. Voyant le regard appuyée de Stéphanie, elel su immédiatement que les autres étaient de son côtés. les personnes qu'elle considéraient jusqu'ici comme de simple poids d'un temps prirent soudain la place "d'ami" dans son esprit. Dans un dernier regard de défit à son instructeur, elle rétorqua bien sagement.

-Non mon sergent! A vos ordres.

Elle quitta ses positions et demanda à Stéphanie de s'occuper de la jambe du civil en attendant qu'elle débloque la situation. Les mines commençaient sérieusement à lui sortir par les oreilles. Pour rassurer le soldat, elle lui fit un clin d'oeil amical, mais intérieurement, elle n'avait vraiment aucune idée de ce qu'elle allait faire. Ahlalala, les mines avaient décidés de lui pourrir la vie il n'y avait que ça comme explication. En même temps elle pensait à Philippe qui était en train de souffrir le martyr, et à ce sergent qui ne faisait rien pour lui! Tout s'embrouillait dans on esprit l'empêchant de se concentrer convenablement. Bon allez, fallait se reprendre si non Philippe y restera, de même que Christophe et en prime elle serait viré en étant même pas encore engagée: en bref elle n'aurait plus eu qu'à se cacher dans un trou en ville et à y mourir cachés de sa honte.

-Christophe, je vais vous pousser doucement de là et remplacer votre poids par celui de mon genou, à trois attention, 1,2 ....

Sheyffi décida de prendre la place de son soldat le temps de trouver une nouvelle solution. Si elle devait vraiment exploser cette mine, autant que ce soit avec Sheyffi qu'avec un autre. Le soldat ne semblait vraiment d'accords de la laisser se sacrifier à sa place mais elle ne lui donnait pas le choix. Si lui même lutait de son côté alors ils exploseraient tous les deux. Elle tendit sa main en dessous du dos du militaire afin de trouver l'emplacement de la mine exactement. Une fois fait, elle garda sa main appuyée dessus et laissa le soldat rouler calmement sur le côté. immédiatement, avant d'avoir une énorme crampe, elle remplaça sa main par son genou. Bon au moins comme ça elle avait plus de temps pour réfléchir. Sur ce coup là, il n'y avait pas d'alternative de branche ou quoi que ce soit, il fallait la désamorcer tout de suite.

Sheyffi tenta de se rappeler les leçons qu'elle avait reçu à son ancienne caserne militaire. Il y avait bien un cours sur les bombes terrestres. Encore un petit effort et la phrase de secours lui reviendrait en tête: "Si vous tombez sur une mine de plastique glissé un fin élément à particule souple entre les deux détonateur et éloignez vous de là". Eurêka! Elle fit signe au soldat de revenir prêt d'elle et de lui tendre le sac de l'archéologue, comme quoi il alalit servir à quelque chose. Il fouilla à l'intérieur et découvrir une fine pochette plastifié dont il déchira un morceau. Ahaha, on l'avait pas à ce jeu là! Se baissant avec précaution afin de ne pas relâcher la pression de la mine, elle glissa le film transparent dans la fissure que l'on voyait sur le côté gauche de l'engin. Le moment de vérité était arrivé maintenant.

Par sécurité, elle fit reculer tout le monde car elle n'était pas très sure de con coup. Doucement, très doucement elle relâcha la pression de son genou. Son cœur faillis bien s'arrêter lorsqu'elle entendit le clic significatif: par chance le fil protecteur avait joué son effet, ils étaient sauvés! Mais elle avait bien compris que la mission n'était terminé. Elle fit attention et ne remarqua pas d'autres mines dans les environs. Elle se releva et couru avec Christophe jusqu'au deux autres qui paraissaient soulagés. L'archéologue semblait toujours souffrir énormément, il alalit pouvoir être soigné maintenant. Avec les autres, elel l'aida ) se relaver et le soutinrent jusqu'à la position du sergent inspecteur. Rassurée de savoir tout le monde en vie et un peu fière de son exploits, elle regarda son inspecteur avant de lancer:

-Mission forêt temriné mon sergent, je demande d'urgence une équipe médicale pour l'un de mes hommes blessé à la jambe.

Elle observa ses nouveaux amis en leur souriant. Ils évaient tous été formidable sur ce coup là et elle en était très reconnaissante. Même l'archéologue lui tenai tà coeur maintenant. D'un air complice, ils attendirent donc de voir si oui ou non Sheyffi avait réussit son épreuve d'admisson.

Maître du jeu Nombre de messages : 209 Date d'inscription : 13/02/2009

Le sergent instructeur la regarda faire sans rien dire, sa présence, telle une épée de Damoclès étant plus que suffisante pour peser lourdement sur les épaules de la militaire.

Elle s'en sortait pas trop mal jugea t il quand elle parvint à neutraliser la mine. Ella avait du caractère, ça il l'avait remarqué à son regard courroucé quand il l'avait étrillée devant ses hommes. Ce n'était pas fini pour autant, elle allait en baver jusqu'à la fin, il était là pour séparer le bon grain de l'ivraie et quoiqu'ait pu en dire le général Parray, il se devait de la pousser à fond... En plus, il n'aimait pas les femmes militaires. Vieux de la vieille, la présence de "pondeuses" dans des unités de combat lui donnait la rougeole aussi, il se faisait un devoir de leur mettre une pression impitoyable pour les faire craquer. Elle tenaient le choc, et il finissait par les considérer comme des merdes valant la peine qu'on dépense un peu de temps et énergie pour en faire des soldats, elles craquaient, et il les laminait moralement jusqu'à ce qu'elles quittent leur unité. Il était sans pitié et sans scrupule, mais d'une rigueur et d'une discipline aussi raide que son sens de la justice.

Alors, engagée Poil de Carotte, on croit qu'on en a fini? On se dit qu'on a fait son p'tit parcours de santé et que maintenant on peut rouler des mécaniques en se collant le badge d'une unité SG? Z'êtes loin du compte. Avec votre performance je vous classe au niveau zéro de l'humanité, p'tet juste au dessus des singes. Qu'est ce qui vous a poussé à vous engager? Vous seriez dans une p'tite maison à vous occuper de votre homme plutôt que de plomber un programme qui a besoin de VRAIS soldats.

Mais se tournant, il lui fit clairement comprendre que sa réponse ne l'intéressait pas. Elle avait demandé une EVASAN pour le "blessé"...

Major! Arrêtez de traînasser et levez moi votre gros cul illico!

Inutile de dire que "l'archéologue" se leva et se mit au garde à vous, grimaçant un peu quand il s'appuya sur sa jambe contusionnée par le tir.

Sergent, à vos ordres sergent!

Se tournant vers Nokotay, affichant toujours son masque de chien de guerre, il enfonça le clou.

CA! Ca c'est la façon dont un soldat s'adresse à son instructeur! Prenez en de la graine, engagée Barbie. vous avez des tripes, c'est pas mal, il en faut. Maintenant, trouvez une cervelle. ET NE ME REFAITES JAMAIS PLUS UNE CONNERIE COMME VOUS M'AVEZ FAIT AVEC CETTE SORTIE SINON JE VOUS BOTTE LE CUL JUSQU'A VOTRE ANCIENNE CASERNE!!! C'est clair, soldat? bon, buvez, soufflez un coup et suivez moi. Vous trois, retournez à vos postes, y a encore trois moins que rien qui se croient capable d'intégrer le SGC. .

Il laissa cinq secondes à Sheyffi pour souffler et boire - décidément trop aimable - puis commença à s'éloigner comme si elle le suivait. Les autres membres de l'équipe, qui jusque là avaient retenu leur souffle et rentré la tête dans les épaules devant les éclats de voix lâchèrent un petit sourire, gratifiant leur partenaire d'un pouce levé, signe de victoire... Mais le plus discrètement possible, ils n'avaient pas envie de se faire tomber dessus par le Père Fouettard de l'Armée de Terre.

Bougez votre cul, soldat! J'ai pas toute ma journée pour vous chouchouter, cap sur le bunker, on a réserver une chambre trois étoiles pour vous. Vous déposez votre barda, et vous prenez une douche... Apparemment ce qu'on dit est vrai, les rousses ça pue le fennec quand ça transpire.

Ils arrivèrent au poste de garde et il s'arrêta enfin, lassant le temps à la militaire de se reposer.

Vous prenez l'ascenseur, niveau trois. Si vous avez un gramme de cervelle vous pourrez suivre la ligne jaune qui vous mènera aux quartiers du personnel. Il allait se détourner pour partir mais se ravisa. Une dernière chose, soldat, ce que je vous ai fait voir là, c'est de la gnognotte comparé à ce qui vous attend. Alors un conseil, secouez vous les puces et montrez que vous épaules assez large pour porter l'uniforme. Et revenez si vous avez besoin de suivre un véritable entraînement... Ca ne sera pas du luxe. En entendant, faites honneur à votre nouvelle unité, soldat! AAAAAARD'AVOU!

Après un salut martial parfait, il prit congé, s'éloignant d'un pas aussi raide que son col amidonné, véritable incarnation de l'esprit militaire.

Quand Sheyffi entra dans l'ascenseur, elle put l'entendre aboyer des invectives cinglantes dans un langage des plus fleuris à quelque malheureux qui avait attiré son attention. La porte se referma, elle y était, enfin. Le SGC.

Les quartiers du personnel

[HRP] Welcome aboard, Sheyffi. Tu as survécu à INSTRUCTOR, tu peux donc aller poser tes affaires dans les quartiers en ouvrant un sujet "Quartiers de Sheyffi Nokotay" (ou nom approchant.) C'est une priorité pour pouvoir RP dans la base et être intégré à une équipe SG.

Note cependant que si en formation, on laisse une bonne part de résolution au joueur, en mission il en ira autrement. La formation servant surtout à voir ton niveau de publication et ton investissement (pas de problème de ce point de vu Wink

) Amuses toi bien parmi nous.[/HRP]

merci ^^
Petit rp pour finir, désolé j'suis malade xd
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Sheyffi tentait péniblement de prendre une certaine contenance face aux reproches que lui faisait l'instructeur. Elle n'avait pas l'habitude d'être intimidée de cette façon mais ne comptai pas se laisser faire pour autant. Poil de carotte, soldat barbie, en voila des surnoms bien péjoratif pour la jeune femme qui n'osa pas répliqué de peur de grosses représailles. Surtout que, d'après ce qu'elle avait compris, elle avait réussit son entrainement! Aussi, mieux valait rester bien sage et ne pas répondre brutalement aux taquineries plutôt acerbes du sergent. La rouquine resta donc de glace devant lui, soutenant toujours l'archéologue. C'est alors que quelque chose d'incroyable se produisit. On lui révéla, plus ou moins indirectement et brutalement, qu'en réalité, le civil n'en était pas un et qu'il n'était pas aussi blessé que cela finalement.

Il était juste contusionné par le coup, amis le sang était en fait un petit sachet perméable accroché à sa jambe et bien camouflé: ça alors ils l'avait bien eu! Sheyffi était rageuse de s'être fait avoir de cette manière, et finalement elle avait bien envie d'étrangler l'archéologue afin qu'il n'ai plus rien du tout à simuler. Cependant le fait d'avoir été accepté dans l'unité et de pouvoir découvrir plus au sujet de la porte des étoiles calma très vite ses ardeurs machiavéliques. Elle finit alors par sourire bêtement, sachant qu'il valait mieux en rire qu'en pleurer. Elle aurait ça revanche, c'était une certitude à ses yeux! Ne répondant toujours pas aux seames du sergent, elle resta avec ses coéquipiers qu'elle alalit devoir quitter très bientôt malheureusement.

-Bougez votre cul, soldat! J'ai pas toute ma journée pour vous chouchouter, cap sur le bunker, on a réserver une chambre trois étoiles pour vous. Vous déposez votre barda, et vous prenez une douche... Apparemment ce qu'on dit est vrai, les rousses ça pue le fennec quand ça transpire.

Faisait-il de nouveua référence au fait que Sheyffi soit une femme et qu'elle avait besoin de confort comme une duchesse? Arrh!!! Cette fois-ci c'est sure elle allait lui sauter dessus et rabattre son vilain caquet. Quoi qu'il en soit, sa bonne humeur était de retour et elle salua ses nouveaux amis. Avant de partir, elel mima le fait de "tirer" sur le sergent qui avançait déjà rapidement. cela provoqua un petit éclat de rire discret, puis elle partit en courant rejoindre son instructeur d'un jour. La jeune femme se demandait où était le général, et si c'était elle qui lui avait envoyé ce molosse afin de la faire souffrir un petit peu. Oh et puis peu importe, elle était admise c'était le principal à ses yeux.

Le sergent marchait très vite et ne semblait pas plus décidé que cela à l'attendre: oh le méchant... Sheyffi devait presque courir derrière lui afin de rester à sa hauteur. Pendant son nouveua périple, elle en profita pour regarder autour d'elle les différents bâtiments qui les entouraient. Le camps semblait vraiment incroyable et elle était impatiente de faire la rencontre de nouveua soldat et de voir qui serait les autres membres constituant l'équipe qu'elle alalit intégré prochainement. Elle espérait être à la hauteur de sa mission et ferait tout pour ne décevoir personne: c'était plus qu'une promesse en l'air, c'était un serment!

-Vous prenez l'ascenseur, niveau trois. Si vous avez un gramme de cervelle vous pourrez suivre la ligne jaune qui vous mènera aux quartiers du personnel. Il allait se détourner pour partir mais se ravisa. Une dernière chose, soldat, ce que je vous ai fait voir là, c'est de la gnognotte comparé à ce qui vous attend. Alors un conseil, secouez vous les puces et montrez que vous épaules assez large pour porter l'uniforme. Et revenez si vous avez besoin de suivre un véritable entrainement... Ca ne sera pas du luxe. En entendant, faites honneur à votre nouvelle unité, soldat! AAAAAARD'AVOU!

Ils venaient de pénétrer dans le bâtiment le plus important vu d'ici, longeant les couleurs, ils étaient arrivé devant un ascenseur. Sheyffi alalit pénétrer dans le SGC à présent: quelle aventure! Au garde à vous, elle salua son instructeur diabolique avant de rentrer dans la machine mécanique. Appuyant sur le bouton trois, elle s'interrogea sur ce qu'elle allait trouver là bas. Son esprit était plein de rêve, restait à savoir ce que l'avenir lui réservait. Enfin, les portes s'ouvrirent, laissant passer la lumière.

Les quartiers du personnel

[hrp : accès au sgc ouvert
Tu as déjà ton affectation dans sg1

Pour Louis/deimos : attention à ne pas mélanger tes 2 comptes Wink

]

rp posté, je part donc aux quartiers du personnel.