Cérémonie et tralala ... (Eglise de Figéac. Merci Lolo ^^)

mairie

Tout le cortége était maintenant en route vers l'Eglise de Figéac, limousine en tête. Il y avait une sacrée file de voitures qui suivait celle dans laquelle se trouvaient les mariés et les demoiselles d'honneur. Etant donné qu'il y avait pas mal de monde et qu'il fallait faire attention à ne perdre personne, tout ce petit monde mettait plus de temps pour s'y rendre sans compter que la limousine devait manoeuvrer pour prendre les ronds points. Au lieu de mettre 30 minutes comme en temps normal, le cortége mit presque le double avant d'arriver à destination. Le trajet se passa tranquillement et Jill se sentait beaucoup plus angoissée que pour la mairie. Elle n'était pas très église mais si ils étaient là, c'était surtout pour ses parents.

Une fois que tout le monde fut arrivé, John et les invités allaient pouvoir rentrer dans l'église. Jill allait encore devoir attendre dehors avec ses demoiselles d'honneur et avec Ewan qui allait l'accompagner jusqu'à l'autel. Son père étant très fatigué et malade, elle n'avait pas demandé à Chris car il devait accompagner John. Son choix s'était donc portait sur Ewan qui était pour Jill comme un grand frère.

Jill embrassa John avant qu'il entre dans l'église. Vivement que tout ça soit passé pour qu'elle puisse relâcher la pression. Elle avait horreur d'être dans cet état là. Même les filles qui étaient prés d'elle, pouvaient sentir qu'elle était plutôt flippée. En fait, le mariage n'avait rien à voir avec les goa'ulds. Au contraire, c'était pire et Jill venait de s'en rendre compte. Son coeur battait à cent à l'heure, vite, il fallait que ça se termine...

mairie

Les moyens déployer pour la sécurité du staff du SGC étaient impressionnant, il était facile de se croire à un mariage VIP, voir même celui d'un people qui se serait perdu à Sainte Faycelle et qui c'était finalement décidé de se marier ici. Remarque ce n'était pas souvent que l'on devait voir une voiture pareil dans un coin aussi pommé. Des motards en tenue d'apparat balisaient le chemin, pendant quelques secondes j'aurais même pu imaginer que j'étais l'une de ses jolies actrices très convoitée qui se baladait dans une limousine avec ses amis. La plus part du temps je me contentais de regarder le paysage défiler, prenant soin de ne pas me décoiffer, ni d'habiller mon maquillage, je n'en avais pas l'habitude.

La limousine était difficile à manier visiblement, nous avions mit beaucoup de temps à rejoindre l'église, et le cortège était encore long derrière la limousine blanche. Jill était très stressée, je pouvais le sentir de là où je me trouvais, je lui souris, et lui rappelais une nouvelle fois que tout se passerait bien. Puis une fois arrivé, ce fut avec plaisir que je sortis de la voiture, respirant l'air frais. Je regardais les voitures arrivés petit à petit, comme à la mairie, je me tenais à côté de la mariée attendant que les invités arrivent, et cherchant du regard mon grand frère et Matt, leur présence serait sans doute nécessaire pour ne pas que commence à psychoter avant d'entrer dans l'église. Vivement que tout ça soit terminé, et que la fête commence.

Ewan remarqua de suite en sortant de la mairie, les hommes en noir. En tenue d’apparat, il faisait une très bonne cible, se demandant si Dante irait jusqu’à le faire tuer par un tireur d’élite, là maintenant. S’approchant de la Bettle de Roxanne, il entend au loin deux avions de chasse…

*Il se passe quoi là ??* En levant les yeux au ciel. Pour lui plus le déploiement de force était conséquent et plus il y avait quelque chose qu’on tentait de cacher. Et en souriant il se demandait si un satellite officiellement de la BBC, ne survolait pas le site et ne prenait pas des photos, que le MI5, se délecterait de regarder.

*Bon pas le temps avec les conneries de Dante, j’ai un boulot à faire.* Pense t’il en montant dans la voiture puis se dirigeant vers l’Eglise de Figeac. Ewan avait été surpris la veille lorsque Jill était venue le trouver pour lui demander de l’escorter jusqu’à John dans l’église. D’abord surpris, il avait de suite demandé : « Et ton père ? Cela ne le dérangera pas ? », Jill ayant rassuré le Britannique sur ce point, Ewan, répondit simplement :

« Mais ce sera un Honneur et un plaisir Miss Cooper ! »

Il s’était demandé une bonne partie de la nuit le pourquoi d’un tel choix. Il n’était pas assez proche de John pour être un de ses témoins, et il portait nettement mieux le kilt que les robes de demoiselle d’honneur. Il finit par s’endormir avec l’idée que Jill l’appréciait, et certain qu’elle était une véritable amie sur laquelle il pouvait compter et inversement. Ils avaient un caractère assez proche l'un de l'autre, et celle-ci avait su à sa manière toucher la sensibilité du britannique et voir que sous les aspects bourrus du personnage, il y avait quelqu’un de presque vivable, pour peu qu’on respecte la vie qu’avait été la sienne et qui avait d’une certaine manière forgé ce caractère trempé et bien militaire.

Garant la voiture, Ewan ouvre le coffre et en sort son sabre de cérémonie, qu’il avait lustré. Sortant un mouchoir de coton de sa poche, il lustre une dernière fois le pommeau puis, le met à la ceinture, passe un dernier coup sur ses rangers, et d’un pas solennel il se rend vers la limousine qui vient de se garer devant les lourdes portes ouvertes de l’église. Voyant les demoiselles d’honneurs sortir, puis une Jill toute émue, il prend un air sérieux, ce qui ne devrait pas calmer la demoiselle.

Se plaçant devant Jill à environ 2 mètres, la regardant dans les yeux d’un regard dur, comme s’il était en mission d’escorte et déclarait à Jill qu’elle s’en sortira alors que cela "défouraille" de partout, et qu’il ne leur reste qu’un morceau de bois pour se défendre… Il sort solennellement son sabre, et le pace devant son visage, en déclarant en anglais d’une voix forte et audible, comme le veux la tradition chevaleresque anglo-saxonne :

« Miss Cooper ! Mon Bras et mon épée sont à votre service pour vous mener à Sir Sheppard ! Que Dieu vienne en aide à ceux qui se mettront en travers de notre chemin ! »
La dernière phrase ayant été ponctuée d’un clin d’œil, il salut, rengaine et vient se placer aux côtés de Jill en mettant sa main à l’équerre afin que celle-ci vienne placer la sienne au dessus. Attendant son ordre de marche, Ewan se penche et dit simplement :

« Le plus dur est fait madame Sheppard ! »

Stipulant par là, que quoiqu’il arrive maintenant, elle était officiellement Madame Sheppard.

Luc n'avait pas réussit à venir au vin d'honneur ni à la suite. Il avait dut retourner en Suisse trois jours plus tôt et n'avait pas put repartir avant ce matin. Il savait qu'il aurait put réussir à participer à la première partie mais les trains avaient eut beaucoup de retard. Cela avait été un gros calvaire pour réussir à venir vers la base.

Luc arriva enfin à la gare, il descendit du train et chercha du regard l'église. Il préféra y aller maintenant plus tôt que de chercher la mairie. Soit il arriverait avant tout le monde soit il arriverait en retard. Le suisse trouva le cloché d l'église, il n'était pas tout près mais ce n'était pas non plus à 50 Km.
L'adjudant commença sa marche vers le lieu du mariage. Il portait l'uniforme d'apparat de l'armée suisse, il n'avait pas le temps de retourner au SGC et de se changer et l'ordre de marche qu'il recevait stipulait qu'il devait porter l'uniforme.

Le suisse marchait rapidement dans les rues faisant tourner les têtes sur son passage, on pouvait bien voir le drapeau et le mot Suisse sur l'épaule gauche. Luc arriva enfin vers l'église et en voyant tous ce monde à l'extérieur, il comprit que ce n'était pas encore terminé enfin que ce n'avait pas encore commencé. Il se dirigea vers la porte de l'église mais un homme le stoppa net dans son élan, il était habillé en noir.

" On ne passe pas. "

Luc comprit qu'il ne rigolait pas et qu'il devait montrer sa carte d'accès au SGC enfin il le pensait. Il la sortit et la montra à l'armoire à glace. Ce-dernier le laissa passer, l'adjudant put rejoindre la porte sans encombre. Il vit en passant des tas de voitures et une belle limousine.
Le suisse passa devant la mariée rapidement mais laissa une petite phrase en passant.

" Mes compliments ma chère. "

Il partit s'asseoir sur un des banc inconfortable de l'église.

-> mairie

Sheyffi était assise à la mairie, tentant d'écouter ce que disait le maire. Elle parvint à le suivre quelques minutes, mais se fut déjà trop pour son, pauvre petit cerveau. Elle ne pouvait s'empêcher désormais de jeter un coup d'œil en direction de Zoé, qui était vraiment resplendissante dans cette cité. Le discours continuait d'être prononcé et la rouquine n'avait plus aucune idée de où on en était. Mais à première vu elle n'était pas la seule car Rémus semblait avoir décroché assez rapidement également. Sans doute l'histoire de sa voiture en panne devait-il le préoccuper. Noky resta donc en silence, profitant du peu de confort que le siège pouvait offrir. Finalement tout se termina assez vite, sortant la demoiselle de la torpeur dans laquelle elle s'était installée. Tout le monde se leva afin de sortir de la mairie. C'est alors que la demoiselle pu apercevoir Dante, qui embêtait Constance un peu plus loin. Sheyffi n'avait jamais eut trop l'occasion de lui parler face à face, repoussant à chaque fois l'échéance pour aller le voir. En vérité elle espérait tout simplement qu'il finirait par partir. Contrairement à Constance, Dante n'était pas quelqu'un de très apprécié, loin de là même.
En tout cas la limousine à l'extérieur était vraiment magnifique. La rouquine fut par contre un peu étonné ou déçu d'apprendre que Rémus devait s'éclipser. Mais elle le comprenait, surtout avec les problèmes qu'il avait eut. Avec un petit sourire forcé, la demoiselle le laissa s'échapper.

-Merci et bon courage.

Noky regagna ainsi son taxi et suivit le cortège jusqu'à l'église. Elle détestait ce genre d'endroit et n'y mettait quasiment jamais les pieds. Mais bon sur ce coup là il fallait vraiment se lancer. Etant désormais toute seule, la militaire se sentait vulnérable, même si rien ne la mettait en danger à l'heure actuelle. Entrant dans l'édifice, elle alla s'installer avec les autres.

Mairie

Une fois prêt à se mettre en route, Laurent enfourcha sa grosse et lourde moto et s’incéra entre deux voitures qui faisaient parties du convoi, roulant tranquillement pour sortir de la ville de Sainte Faycelles. Dès qu’il eu passé le panneau indiquant que la limitation à cinquante kilomètres par heure, il se mit à accélérer pour doubler les voitures les unes après les autres jusqu’à dépasser la limousine qui se trainait un peu pour ne perdre personne, klaxonnant à plusieurs reprise comme dans tout bon cortège de mariage, il vint se mettre devant en faisant une sorte de salut avant de prendre le large sans dépasser les limitations de vitesse car la circulation n’était arrêtée que pour le convoi et le militaire venait de le quitter pour prendre un peu d’avance et avoir le temps, non pas de se recoiffer mais d’ôter les protections de sécurité et vestimentaires.

Ainsi il arriva bien en avance puisque le convoi avait du retard sur l’horaire prévu alors il eu tout le temps pour affiner sa préparation et aller marcher un peu dans ce charmant petit village afin de se dégourdir les pattes avant d’être de nouveau assis pendant un certain temps.

Le convoi finit enfin par arriver et Laurent se rapprocha des invités qui arrivaient pour la plupart à pieds puisque petit village oblige, peu de places de stationnement il offrait, seul le carrosse à pneus n’avait pas ce problème alors il ne pouvait qu’en profiter pour rencontrer le marié, John Sheppard :

« Félicitation Mon Caporal, vous formez un joli couple »

C’était un peu bateau de dire ça mais s’il le disait c’était qu’il le pensait par rapport à ce qu’il avait vu à la mairie car il ne connaissait personnellement aucun des deux, se croiser à la base n’était pas suffisant pour connaitre quelqu’un.

Laurent suivit le marié et son entourage proche pour pénétrer dans l’église et y prendre place comme à son habitude au dernier rang, au moins il ne gênerait personne pour voir la cérémonie.

Matt avait suivit tout ce cortège de voiture,...à pied. Eh bien oui il n'avait aucune envie de prendre un taxi et dans ste faycelle les voitures avec la limousine devant n'allaient pas très vite aussi plutôt que de payer un atxi il avait préférer marcher tranquillement même si cela impliquait de montrer son pass à chaque barrage de motard. Il était seul et tranquille quoique par mal de personnes étaient derriere les fenetres a se demander surement quelle grande star pouvait se marier ici pour déchainer autant d'hommes en tenur d'apparat. Le jeune archéologue arborait un franc sourire encore heureux de ne pas avoir eu de soucis avec sa belle qui était si magnifique quoique la robe ne devait pas être assez courte pour elle.

Une église...Matt y entrait uniquement lors de fouille autrement dit lorsque les églises étaient à peine découvertes et pleines de poussieres sinon ce n'était pas un fervent admirateur de ces gens là. Non pas que l'archéologue ne soit pas croyant mais il émettait quelque doutes quant à la religion...Il arriva finalement à l'église et ce avec les dernières voitures ou presque, du crotège et se fraya un chemin dans cette foule du SGC pour croiser le regard de Rakel. Il lui sourit franchement, regardant aussi Ewan très bien mit et près à guider la mariée à l'autel. Il n'était pas pressé de rentrer quitte à être debout et attendait donc dehors pour rassurer à la fois Rakel qui préférerait largement la suite à n'en pas douter, ainsi que lui même.

=> mairie

Le trajet fut long et pesant dans cette limousine, une fois que Syr' eut finit de la détailler sous toutes les coutures. Une voiture de luxe comme celle ci déployée pour l'occasion n'était pas dépourvue de confort loin de la et la jeune demoiselle d'honeur était heueuse d'y être avec Chris sur ce coup là. elle regarda un instant en arriere et remarqua qu'une foule de voitures les suivait et en passant elle vit plusieurs fois des hommes en costumes vérifer les identités et tout le reste. Elle se demanda si c'était ainsi dans tous les mariage sur terre ou s'ils savaient rendre les choses plus simple comme sur Dratonn.
Ils discuterent peu dans la voiture et le voyage dura un temps qui parut infini aux yeux de la jeune femme. mais elle e disait rien se contentant de tout observer....à la voir on aurait plus dit une enfant qu'une demoiselle d'honneur. Enfin...ils arriverent devant l'église et sortirent. Chris, lui, devait entrer avec les autres mais elle, restait dehors avec les autres femmes. Elle stressait un peu, peu habituée à une foule pareille et restait pres de Jill, souriant. Elle regarda l'édifice.

*Alors ce genre de batisse est censée être une maison pour dieu c'est ça?...pourquoi se donner la peine de construire des trucs pareils alors qu'il ne vit pas ici...*

La logique humaine défiait toute concurrence et la pauvre extra terrestre était toujours perdue dans tout ça. Bientôt ce fut Ewan qui les rejoint, le mort-espion-ressucité, qui devait accompagner la mariée à l'intérieur. parce que le père de Jill n'était pas très bien. Jill sembla mieux une fois qu'il arriva, avec même un sabre ce qui effraya un peu la demoiselle qui se rapprocha de Rakel, la regardant avec interrogation. Pourvu que la suite des évenements soit pareille à ce que Chris lui avait expliqué... Elle en serait rassurée.

*c'est pire qu'une mission avec un minotaure et des goa ulds...*

Ewan arriva rapidement, s'approchant de Jill, j'avais entendu dire que c'était lui qui allait l'accompagner à l'hôtel, remplaçant son père malade. Ca me faisait un peu bizarre de le voir ainsi, je ne pouvais m'empêcher de penser au gars mal rasé que j'avais croisé le jour de Noël. C'était d'autant plus étrange de se trouver face à quelqu'un que je connaissais, enfin en quelque sorte, et que cet personne ne se souvienne pas de moi, enfin pas comme ça. Sans parler que cette personne, nous avions assisté à son enterrement. Enfin Ewan n'était pas un mauvais bougre, du moins de ce que j'en avais vu, je trouvais étrange la réaction de certains membres du SGC envers lui. Enfin on ne pouvait pas changer tout ça, l'ambiance n'était pas au beau fixe à la base, enfin pas à mon goût.

Ewan fit tout dans les règles de l'art Britanique, sabre de cérémonie et serment à l'appuie, le tout dans la langue maternelle de Jill, elle était probablement ravie, mais Syrenna, la témoin de Jill, semblait effrayée, et alors que je m'éloignais légèrement de Jill pour laisser la place à Ewan, elle se rapprochait de moi, l'air effrayée. Je lui souris doucement pour la rassurer avant de reposer mon regard sur la foule, ne portant pas grande importance aux personnes venues présenter leur félicitation aux mariés. Je croisais le regarde Matt je lui souris, contrairement à Jill, je n'avais pas besoin d'être rassurée, je n'étais pas le moins stressée, je n'aimais pas les églises, mais ça ne durerait pas bien longtemps, du moins je l'espérais. A présent, j'attendais que Jill rejoigne l'hôtel, c'était la seule chose à faire avant que la cérémonie commence réellement.

Maître du jeu Nombre de messages : 157 Date d'inscription : 12/08/2009

Le père Antoine avait fini de tout mettre en place dans son église, avec l'aide de quelques personnes évidemment. Les mariés et leurs invités n'allaient pas tarder à arriver, ainsi il fit signe d'un geste de la main à l'un des enfants de cœur de se tenir devant la grande porte pour l'avertir dès qu'il verrait du monde.
Quand ce fut le cas, le prêtre vint en personne ouvrir les portes, et laisser ainsi entrer les invités, qui prirent place rapidement sur les bancs de l'église.

Spoiler:

Le prêtre était venu se placer devant l'autel, et attendait patiemment que tout le monde s'installe.
Une fois ceci fait, une musique résonna dans le bâtiment (musique), les demoiselles d'honneur furent les premières à entrer. Puis ce fut autour de John d'entrer, au bras de sa Syrenna. Tout le monde se leva à leur entrée, ils traversèrent toute l'église, puis le marié accompagna la demoiselle à sa place devant, avant de se placer devant le prêtre, et se tourner vers les portes d'entrée.

Entrèrent alors, la mariée accompagné de son chevalier servant, Ewan. Tout le monde avait les yeux rivés sur eux, et en particulier le jeune marié qui attendait sa promise devant l'autel. Ewan accompagna Jill jusqu'à lui, puis s'installa à sa place.

La musique disparut, le père Antoine prit la parole et sa voix résonna dans toute l'église.

« Mes biens-aimés, nous sommes réunis aujourd'hui pour célébrer l' union sacrée et solennelle entre cet homme et cette femme qui se promettent mutuellement et devant Dieu, de s'aimer, de se respecter, et ce malgré les difficultés de la vie courante.
Le Mariage a été institué pour la sanctification de l'union entre l'homme et la femme, pour la procréation des enfants qui seront élevés dans la crainte et le respect du Seigneur, et pour l'affection, l'assistance et le réconfort mutuel des conjoints, dans la prospérité comme dans le malheur. C'est le sacrement par lequel les deux personnes ici présentes désirent être unies. Donc, si l'un d'entre vous connaît une raison valable qui s'oppose à leur union légitime, qu'il parle maintenant, ou qu'il se taise à jamais. »

Les conversations allaient bon train et cela donnait une raisonnante particulière dans ce lieu à la sonorité spirituelle mais le silence se fit immédiatement quand la musique débuta et tout le monde dans les travées se leva et se tourna vers l’entrée de la nef pour assister à l’arrivée des mariés.

D’abord les demoiselles d’honneur, puis John qui semblait bien moins inquiet que la jeune femme à son bras et quelques minutes après, c’était au tour de Jill, la plus belle des femmes en ce jour de fête de faire son apparition au bras du Sergent Chef Ranks. Ce moment solennel devait être intense pour celle qui donnait une image de militaire à poigne au SGC, elle était métamorphosée telle la chenille devenue papillon et peut être que Laurent oserait aller vers elle à l’avenir, ne la voyant plus comme quelqu’un d’inaccessible pour ce qui concernait le boulot.

Il profita que la mariée était presque arrivée pour chercher du regard Suzanne afin de s’assurer qu’elle était bien la et pas en train de faire causette avec un platane qui se serait trop approché de sa voiture… Le prête se mit à parler, interrompant l’investigation du militaire qui du se rassoir comme tout le monde pour la suite de la cérémonie.

Constance passa le temps du trajet pour se rendre à Figéac à réfléchir à ce qu'elle avait vu et entendu. L'accueil de Lewel et Zoé, la réaction de Micka, la bonne humeur - feinte ? - de Virgile... Il y avait de quoi méditer. C'était dans des instants pareil, qu'elle regrettait de ne pas être psy pour décrypter ce qui se passait sous le crane des uns et des autres. Il y avait aussi le choix des mariés à propos des demoiselles d'honneur et d'Ewan... Vu comme ça le SGC ressemblait à une grande famille unie. Constance était curieuse de savoir ce qu'il en était réellement depuis son départ.

Elle n'avait pas eu le temps de saluer les mariés, tant ceux ci étaient entourés, mais, de loin, elle avait pu remarquer à quel point Jill paraissaient tendue. Pas étonnant... Surtout avec les moyens déployés. Ça ressemblait presque à un mariage royal... Dommage, songea Constance : si elle avait été à la place des mariés, elle aurait préféré quelque chose de plus intime. Sauf que les pauvres n'avaient pas vraiment eu le choix. Ah, après tout, se marier en grande pompe, c'était un souvenir inoubliable !

Le cortège finit par arriver à Figéac et Constance arriva juste à temps pour entendre Ewan faire son petit discours, déclarant à Jill qu'il allait la mener à l'autel. Décidément, l'ambiance était solennelle quand tout le monde jouait le jeu. Finalement, elle se dit qu'elle aurait peut-être mieux fait de porter également son uniforme d'apparat : au moins elle aurait été davantage à l'aise.

Elle finit par entrer dans l'église avec le reste des invités, trempant ses doigts dans l'eau bénite et faisant le signe de croix au passage. Pas tant qu'elle était une croyante fervente, mais cela faisait partie de son éducation, elle n'allait pas rentrer à reculons en faisant comme si cela ne la concernait pas. Contrairement à nombre de membres du SGC, elle aimait bien les églises, en particulier pour la beauté des édifices. Celui-ci ne faisait pas exception à la règle et elle leva assez vite la tête pour observer les croisées d'ogive qui surplombaient les invités.

Constance finit par s'asseoir, attendant patiemment la suite. Au moins, contrairement à la cérémonie qui s'était déroulée à la mairie, ici, il y avait de quoi s'occuper en observant le décor. Puis les mariés entrèrent à tour de rôle et elle écouta distraitement le prêtre qui commençait à parler.

Suzanne passa la porte de l'église en même temps que tous les invités, elle était donc à l'heure, et n'avait pas pris le temps de papoter avec un platane sur la route, comme pouvait le penser certaines mauvaises langues. (Hum … XD) En même temps, une fois embarquée dans le cortège de voitures, il aurait été difficile de se perdre en route... Mais sait-on jamais.

Sans savoir réellement où elle allait, Suzanne suivait les gens devant elle, tout en jetant des regards ici et là pour admirer la beauté du lieu. Elle n'était pas une fervente habituée des églises, mais il était vrai qu'elle trouvait ces monuments toujours assez impressionnants. Et puis, la décoration pour le mariage apportait une petite touche de gaieté.

En voyant quelques vases posés sur l'une des tables au fond, Suzanne fit bien attention de passer loin de tout ça, sachant presque pertinemment qu'elle ne pouvait pas passer à côté sans tout faire tomber. Question de sécurité. Elle mentirait si elle disait n'avoir pas cherché Laurent des yeux, mais il semblait que presque tous les invités s'étaient installés... Inutile de persister les recherches, et de retarder la cérémonie, elle s'assit sur l'un des bancs du fond.

La musique résonna dans l'église, et Suzanne frissonna. Elle avait les yeux rivés sur l'allée centrale et observa tour à tour les gens entrer, les demoiselles d'honneur, le marié puis la mariée... Avant de s'assoir de nouveau, elle aperçut le militaire recherché quelques minutes auparavant. Manque de peau, il était lui aussi au fond... mais de l'autre côté. Bon au moins, elle ne lui esquinterait rien d'autre. Pour le moment.

Le curé prit enfin la parole, et Suzanne ne put s'empêcher de sourire quand vint le moment du « qu'il parle maintenant, ou qu'il se taise à jamais. »... Machinalement, elle tourna la tête vers l'entrée de l'église, s'imaginant voir débarquer en courant, l'amant de l'un des deux jeunes mariés, et en clamant haut et fort l'amour qu'il avait pour son promis ou sa promise… Hum, fallait qu'elle arrête de regarder les séries télé elle.

Ewan sentit la main de Jill se poser sur la sienne, et il la sentit trembler. Mettant son autre main sur celle-çi, il dit en regardant la jeune femme :

« T’inquiètes.. C’est comme… » Cherchant une image

« Décoller de l’USS Abraham Lincoln… Tu pousses les moteurs, le F16 fera le reste… »

Retirant sa main, il avance doucement, sentant Jill à ses côtés. Ewan aurait dut retirer sa casquette de cérémonie avant d‘entrer dans l’église, mais sa tâche valait qu’on ne le fasse pas, et Dieu ne lui en voudrait certainement pas.

Avançant dans l’allée, il regarde devant lui, seuls ses yeux vont de droite à gauche, cherchant du regard une menace, habitude de militaire, même en cette occasion, où personne n’oserait.

Arrivant devant John, il s’écarte légèrement et tend la main de Jill vers le futur époux, évitant de lancer un : Sir Sheppard, voici votre bien aimée , il sourit seulement.

Retirant sa casquette, il se place derrière le couple, son rôle étant remplit. Il écoute en regardant la coupole de l’église, les onements de celle-çi.

« qu'il parle maintenant, ou qu'il se taise à jamais. »

Regardant vers la foule, main posée sur la garde de son épée de cérémonie, prêt à faire taire quiconque oserait.

Après avoir vérifié que tout allait bien à l'extérieur, Dante entra dans l'église. Curieusement ce fut un peu moins discret que dans la mairie. L'écho de la porte grinçante résonna quelque peu et quand il pénétra dans la salle principale ses pas résonnèrent de façon sourde, la lumière baissant légèrement un court instant.
Evidemment il fallut que ce soit juste lorsque le cureton lança la phrase typique. On aurait pu croire alors qu'il arrivait pile poil pour torpiller un mariage que tout le monde imaginait dans le collimateur du directeur... Ce qui était vrai.
Il remarqua aussitôt Ranks, dans sa posture de chevalier d'opérette et le sourire qui étira brièvement ses lèvres tenait plus du Dante que tout le monde connaissait que de l'aimable compagnon de cérémonie qui avait devisé avec Constance. Il n'aurait pas été exagéré de dire que durant une seconde, un ange passa, mais toujours silencieux, Virgile fit un petit signe de tête d'assentiment et s'installa dans la pénombre au fond de la pièce, gardant un oeil sur toutes ses ouailles. Ainsi placé, on ne le voyait plus.

Il ne chercherait pas à dire que c'était totalement par hasard qu'il était entré à ce moment précis, personne ne l'aurait cru, pourtant... Dans son oreillette les rapports de ses hommes défilaient avec la régularité et la concision qu'il attendait d'eux.

Luc regardait l'église, il respectait ceux qui croyaient en Dieu mais lui n'étant pas batisé, il n'applique aucune règle de l'église, il entre et suit les autres.

L'adjudant était assit à côté d'un jeune enfant et de ses parents peut-être les amis de la famille ou la famille elle-même mais il avait fait attention à ne pas aller trop devant pour laisser la place à la famille. Luc était au-bord vers le couloir où passrait le marié et la mariée. Il n'aimait pas ça, il était voyant surtout avec tous ceux qui sont habillé en costard noir autour de lui et le suisse avec son uniforme gris qui faisait une drôle de tâche au milieux du noir. Les gens autour de lui le regardait, se posant peut-être tous la même question. "Qui était ce soldat suisse ?"

La cérémonie commença, la musique retentit dans toute l'église, tous le monde ce leva, regardant tous dans la même direction. Le marié entra accompagné de son témoin et surement de sa mère. Puis ce fut autour de la mariée dans sa robe blanche qui en passant avait dut coûter une fortune.
Luc put apercevoir quelques membres du SGC mise à part ceux qui faisait parti de la cérémonie, il vit le général Parray, Suzanne et Matt. Il n'eut pas le temps de faire le tour car tous le monde était invité à s'asseoir sur les bancs. Le prêtre commença à parler faisant le discoure habituel dans de telle circonstance.

Kathleen ne savait pas très bien pourquoi elle avait décidé de se rendre au mariage de Jill Cooper et John Sheppard. Bien-entendu, elle avait été invitée au même titre que l'ensemble de la population du SG-C. Néanmoins, elle ne connaissait ni l'un ni l'autre des mariés et il n'était pas facile de s'intégrer à une fête où on ne connaissait personne. Car elle ne connaissait encore personne. Elle était fraîchement arrivée au SG-C et il était par conséquent logique qu'elle n'y connût encore personne.

Kathleen était dans ses Quartiers en train de regarder quelle robe elle allait mettre. Ayant évidemment été prévenue au dernier moment, elle n'avait pas eu le temps d'aller se choisir une robe spécialement pour l'occasion. Néanmoins, elle trouva parmi ses tenues une qui lui convint parfaitement. C'était une jolie robe, qu'elle avait déjà portée pour se rendre au mariage d'une cousine. Elle s'habilla et se coiffa avant d'aller chercher sa voiture.

Kathleen arriva à l'église juste au moment où la cérémonie allait commencer. Heureusement, elle n'était pas encore commencée. La jeune scientifique fit le signe de croix en entrant et se plaça à-côté d'une jeune femme qu'elle ne connaissait pas. Le prêtre commença sa litanie et Kathleen en fut profondément émue. C'était toujours merveilleux de voir l'union de deux cœurs s'aimant.

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Les invités prenaient place dans l'église alors que les demoiselles d'honneur, dont moi même, et Ewan tenions compagnie à la mariée qui semblait hyper stressée. C'était le comble tout de même, elle faisait la peau à des bestioles plus horribles les une que les autres tout en restant détendue, et un mariage suffisait à arriver à la faire paniquer. Une fois que tout le monde fut en place, la musique démarra, et en compagnie de Roxanne, l'autre demoiselles d'honneur, j'entrais dans l'église, Syrenna, tenant compagnie au marié. Je ne pris pas la peine de faire quelques signes religieux que se soit, ce n'était pas dans mon éducation, et honnêtement, j'aurais sans doute tout fait de travers, il valait mieux s'abstenir donc. Mais heureusement pour moi, elle n'avait rien à voir avec les églises sombres et terrifiantes dans lesquelles j'étais, bien que rarement, rentrée. Non celle ci était lumineuse, et blanche, rien de bien terrifiant, c'était aussi détendue et avec un sourire que je m'avançais, ouvrant la marche à la jolie mariée. Je rejoignis tout de même ma place avec plaisir, les regards fixés sur moi, ce n'était pas trop mon truc. Puis se fut au tour de la mariée d'entrer, en compagnie d'Ewan, tous les regards étaient rivés sur elle, quoi de plus normal, aujourd'hui, elle faisait figure de vraie star dans cette petite ville.

Le prêtre commença donc son petit discours ennuyant, et comme dans un feuilleton Américain, les portes s'ouvrirent au moment du traditionnel "qu'il se taise à jamais" pour laisser entrer Mathieu. Les regards tournés vers lui étaient noirs de se que je pouvais voir, mais moi au contraire, je souriais, presque inconsciemment. Puis finalement, il s'installa à sa place, visiblement personne n'était là pour interrompre le mariage. De toute façon, il aurait été stupide de croire que Mathieu aurait fait une telle mise en scène, surtout qu'il aurait très bien pu refuser le mariage. Je retournais donc mon regard en direction des mariés, attendant la suite.

C'est le cœur un peu plus léger et la joue encore brûlante du contact des lèvres de Lewellyn que Zoé se détacha complètement du discours du maire qui la dépassait totalement. Elle accompagna Lewellyn jusque dans sa voiture jusqu'à l'Eglise. Durant le trajet, peu de mots furent échangés mais pourtant, l'atmosphère n'était pas lourde. Zoé se sentait au contraire … débordante d'amour. Le climat environnante ? Qui sait, peut-être, bien qu'elle trouva cette hypothèse idiote. Elle posa sa main sur la cuisse de Lewellyn. Le regard rivé vers l'extérieur, elle imaginait la réaction des gens de Figéac face à l'impressionnant cortège qui déboulait vers l'Eglise locale, un petit sourire aux lèvres. Personnellement, elle se serait largement satisfaite du mariage à la mairie, ayant très peu d'affections pour les religions, quelles qu'elles soient … Les Eglises avaient quelque chose qui l'agaçaient, jusqu'aux regards désapprobateurs des personnes venues prier un Dieu qui ne s'était jamais montré à leurs yeux lorsque vous éternuez dans la quiétude de l'endroit poussiéreux. Bref, elle n'était pas enchantée de devoir supporter le blabla d'un prêtre sur les sacrements du mariage …

Mais elle entra quand même dans l'édifice religieux. Pour passer le temps et oublier les dizaines de personnes autour d'elle, elle gardait les yeux baissés vers son bras et celui de Lewel, « s'amusant » à garder la même proximité physique alors qu'ils s'avançaient pour prendre place sur les bancs en bois. L'opération ne fut pas aisée avec tout le monde qui entrait là-dedans …

Lorsqu'elle s'assit, elle ne put s'empêcher de pousser un petit soupir de soulagement. La proximité physique d'autrui ne l'avait jamais mise à l'aise … Avec un petit sourire pour Lewellyn, elle croisa doucement ses jambes. Ce geste anodin lui rappela sa tenue et deux petites tâches rosées virent s'épanouir sur ses pommettes alors qu'elle essayait de paraître normale aux yeux de tous.

Le prêtre commença son discours. Zoé le regardait sans vraiment le voir. Du coin de l'oeil, la chevelure flamboyante de celle qui avait été son entraîneuse et qui avait accepté son entrée au SGC ne cessait de la taquiner. Zoé était encore loin d'être résolue à l'appeler « ennemie ». Un jour, il le faudrait, les deux jeunes femmes devraient reparler de ce qu'il s'était passé. Pour le moment, le docteur Leroy ne pouvait qu'attendre.

Lorsque que le prêtre prononça le mythique « qu'il parle maintenant, ou qu'il se taise à jamais. » Zoé était à des kilomètres de là. Ce fut l'entrée du Capitaine Dante qui la ramena à la réalité. Un instant surprise et perdue, elle crut qu'il venait lui reprocher de s'être laissée aller dans des rêveries qui n'étaient pas de mise ici quand elle comprit enfin la situation. Un petit sourire amusé naquit sur ses lèvres. Quelle entrée, pile au bon moment. Elle s'empressa cependant de faire disparaître son sourire, de peur qu'il soit mal interprété de la peur des nombreuses personnes qui s'étaient raidies à l'entrée de Dante. Zoé, fidèle à elle-même, se contenta d'observer les comportements à gauche et à droite. Il lui semblait évident que le nouveau maître du SGC n'avait en rien prémédité ce timing parfait. L'homme au visage impassible s'éloigna pour se cacher dans un coin où, Zoé le devina, il pourrait voir tout le monde sans être vu. Elle, elle choisit de se retourner vers l'autel, maudissant cette entrée qui l'avait arrachée à ses rêveries. Elle surprit un des regards que Jill et John se jetèrent, un regard tendre et plein d'amour. Sans qu'elle ne sache exactement pourquoi, ce regard l'émut. Elle attrapa de nouveau la main de Lewellyn et, se moquant qu'on les voit, elle lia ses doigts à ceux de scientifique. Se tournant vers lui, elle était sur le point de lui dire ce qu'elle n'avait encore jamais dit clairement en face de lui. Quoi qu'il en soit, elle parvint à se retenir à temps. Surprise d'avoir été si tentée, elle dévisagea Lewellyn, les mots résonnants encore dans son esprit.

*Je t'aime ...*

Les longues tirades du maire s'achevèrent enfin alors que Dante s'en était déjà retourné... enfin !
Zoé avait visiblement apprécié son petit baiser taquin et le temps passa d'autant plus vite qu'ils se mangeaient presque du regard.

Quand enfin tout le monde sortit, il redonna son bras à la belle doctoresse et la guida lentement vers leur voiture où le chauffeur leur ouvrait déjà la porte arrière. Quand ils prirent finalement la suite du cortège, il fut à la fois impressionné et inquiet de voir le service d'ordre déployé par ce connard de capitaine. Décidément, ce mec avait le chic pour attirer l'attention sur un événement basique et le personnel d'un programme sensible alors que la discrétion aurait été bien plus de mise pour l'occasion. Il était vraiment tant que la générale revienne...

Zoé regardait dehors, fuyant un peu les œillades de Lewellyn tout en gardant son contact avec sa main posée sur la cuisse du scientifique. D'un signe de la main, il fit toutefois comprendre à leur chauffeur de rompre ce silence et celui-ci brancha le lecteur CD qui leur passa une série de chansons françaises romantiques, un petit pot-pourri de ces morceaux qui touchaient tant le militaire.

Une fois arrivés à l'église, il reprit sa petite manœuvre testée à leur arrivée à la mairie, et conduisit sa compagne au cœur de l'édifice religieux dans lequel on les attendait.

* Mais qu'est-c'que tu fous là ? T'es vraiment dans la merde là ! *

Un pincement de soulagement s'empara de son cœur quand ils pénétrèrent l'édifice : Zoé n'avait pas plongé sa main dans le plongeoir à bactéries, se serrant d'autant plus contre lui.
Un sourire de contentement se dessina alors sur le visage du docteur Drogon et, à la grande surprise de la jeune-femme, il ne s'enfonça pas véritablement dans la bâtisse, s'arrêtant au niveau de la première rangée de bancs qui s'offrait à eux.
S'enfonçant dans la rangée de bois, il passa jusqu'après un gros pilier de pierre de taille, laissant à sa compagne tout loisir d'assister au spectacle tandis que lui n'en verrait rien, au fond !

Il sentit à nouveau le malaise chez sa belle quand elle observa Sheyffi, puis le « costard » – qui était de retour pour gêner la fête à sa manière, se plaçant dans l'ombre d'un des angles, prêt des escaliers d'accès à l'orgue. Heureusement, il s'était installé du côté opposé du jeune couple de SG1, ce qui tira un soupire de soulagement au scientifique, se retournant à nouveau vers sa compagne. Elle lui attrapa alors la main et le fixa droit dans les yeux avec un regard qui valait plus que tous les mots du monde !
Lewellyn sourit d'autant plus et se laissa aller, sa main chaudement emprisonnée, et finit par s'endormir, détendu et heureux... commençant à ronfler légèrement, emprisonné de ses songes où il se voyait vivre à la campagne, dans une petite maison, avec la douce Zoé !

Roxanne observait l'église depuis la limousine. Elle avait un sourire tranquille. Bien que silencieuse, elle avait passé du temps à s'occuper des derniers détails, de sorte qu'elle n'avait consacrer que peu de temps aux autres.

A présent, elle considérait Jill avec attention, lui trouvant un air radieux qu'elle ne lui connaissait pas. Ce devait être à cela qu'une femme sur le point de réaliser son plus grand rêve. Elle l'enviait un peu pour cela mais était surtout très heurese pour elle.

Avec mille précautions, elle aida la mariée à quitter la voiture, arrangeant sa robe avec des gestes précis. Elle était un peu étonnée que ce soit Ewan qui mène Jill. Un peu émue aussi devant la déclaration du SAS quant à mettre sa vie à son service.

*Veinarde va...*

Selon ce qui avait été décidé, elle prit place non loin de Jill, avec les autres demoiselles d'honneur. Hasard des choses, elle se trouvait en face d'Ewan, qu'elle trouvait décidément bien élégant. Il avait, son goùt, retrouver sa prestence d'avant, ce peit air qui le rendait si séduisant.

Apparemment, Zoé n’était pas la seule à être ailleurs et à ne pas suivre mot pour mot la cérémonie. Lewellyn était blotti contre elle et à sa respiration calme et mesurée et aux petits râles qui s’échappaient de sa bouche, elle devinait aisément qu’il dormait. Mi-amusée, mi-attendrie, elle passa le bout de ses doigts dans les cheveux du scientifique sans aucune pensée pour la coiffure parfaite arborée à l’occasion du mariage. Elle garda dans sa main celle de Lewellyn, profitant du fait qu’ils étaient au dernier rang pour lui caresser doucement le dos de la main. Elle passa son autre bras autour des épaules de l’homme et recommença ses petites caresses au niveau de sa tempe. Ne pouvant résister à la tentation, elle déposa sur son front un léger baiser avant de reporter son regard sur l’autel. L’amour qui liait Jill et John aujourd’hui semblait tellement … épais qu’il en était presque visible. Zoé se demanda alors si Jill ressentait pour le militaire la même chose que ce qui nouait parfois les entrailles à elle. Tout dans son corps réclamait Lewellyn. Son ventre se tordait quand il la touchait, parfois même, elle frissonnait de plaisir. Elle était dans l’embarras le plus total quand elle avait le malheur d’attarder ses yeux sur certaines parties du corps de son compagnon … En bref ? Elle perdait tous ses moyens.

Elle reconsidéra sa question en attardant ses yeux d’un bleu glacé sur la mariée. Jill Cooper, maintenant Sheppard était militaire. D’une grande beauté, elle dégageait une aura d’autorité et de respect que Zoé n’avait que chez une seule autre personne. Sheyffi. Hors Sheyffi faisait partie des personnes qui donnaient l’impression d’être maîtresse de leur sort. Jill avait cette même … particularité, dans le regard et le maintient qui rappelait à Zoé la force en elle-même, une force brut et naturelle. Elle doutait qu’une femme aussi « grande » que Jill puisse être autant perdue qu’elle ne l’était en face de son compagnon. Zoé était loin, très loin de dégager la même noblesse victorieuse.

Elle reporta son regard sur l’homme qui était toujours pressé contre elle et un petit sourire vint éclairer son visage et en même temps les pensées sombres qui venaient de l’effleurer. Si elle devait être la seule à éprouver ce chaos intérieur aux relents sucrés, tant pis. Ce n’était pas vraiment le pire destin que l’on pouvait craindre.

Cédant à une envie, elle approcha sa bouche de l’oreille de Lewellyn qu’elle pouvait atteindre.

« Tu n’as pas le droit de dormir, Lewel … » murmura t-elle avec un petit sourire dans le creux de l’oreille du scientifique. « Reviens par ici, je m’ennuie sans toi … »

Du bout des doigts, elle continuait à taquiner la tempe de Lewellyn et les cheveux qu’elle pouvait y atteindre.

Le soleil brillait et frappait la nuque du jeune homme qui était occupé à tailler la haie devant le jardin de la petite maison, sur la colline entourée de prairies verdoyantes et de vergers richement garnis et gourmands.
La route était bien loin de là, et les seul chemin de pierre qui arrivait jusqu'à cet endroit n'était jamais emprunté que par les chevaux et remorques, ou par les bicyclettes tout-terrain qu'utilisait le couple qui vivait là depuis quelques années déjà.
Le cou un peut trop chaud, il songea qu'il était temps d'aller se réhydrater un peu, d'autant que sa douce compagne avait préparer de la citronnade frappée qui l'attendait dans la cuisine. La chatte Katy vint se frotter entre ses jambes pour lui demander à rentrer, elle aussi rêvant de la fraicheur des vieilles pierres de l'ancienne bâtisse campagnarde – sans doute pour aller s'installer sur le lit douillet de ses maîtres en attendant l'heure de son repas du soir –, tandis qu'il poussait le battant de chêne qui servait d'entrée à son précieux foyer.
Elle, elle était en train d'écosser les petits pois récoltés le matin même. Lui s'approcha d'elle et l'embrassa fougueusement, un baiser emprunt de passion tout comme au premier jour, puis alla se servir un verre et se dirigea vers le petit salon pour le déguster confortablement assis. Épuisé, il s'enfonça dans le fauteuil pour reposer un peu son dos. Sa concubine vint alors le rejoindre et s'assit sur ses genoux pour lui rendre la franche embrassade proposée plus tôt, avant de passer ses doigts dans les cheveux de l'homme, tel qu'elle le faisait si souvent. Ils étaient si bien, nageant dans un bonheur parfait tel qu'on n'en voyait que dans les films et les romans à l'eau de rose mais dont tout le monde rêve un peu, quelque part.

« Tu n’as pas le droit de dormir, Lewel.
Reviens par ici, je m’ennuie sans toi … »

Qu'était-ce à dire ? Pourquoi donc disait-elle cela ?
Un peu étonné et intrigué, il écarquilla les yeux pour se rendre compte qu'il ne reconnaissait plus rien autour de lui ! Il faisait toujours bien frais, et sa belle était toujours à ses côtés, mais tout le reste était différent, troublant et gênant ! Que faisaient tous ces gens autour de lui ? Pourquoi donc était-il dans une église alors que tous deux détestaient cela ? Et pourquoi donc était-il engoncé dans ce costume ridicule ?

Il lui fallut presque une minute pour recouvrer ses esprits et comprendre qu'il venait d'être sorti d'un superbe rêve, reposant et merveilleux, et ce par celle-là même qui le rendait si exceptionnel à ses yeux et à son esprit : Zoé Leroy, médecin, membre de SG1 pour le programme « porte des étoiles », équipe dont il était lui-même le leader, aussi étonnant que cela lui paraissait encore, à lui qui n'avait jamais trouvé goût au commandement et à l'armée. Et pourtant... pourtant il fallait bien qu'il l'avoue : il s'épanouissait complètement dans ce rôle et ce travail si étrange et surréaliste, souvent...

Se rappelant ce qu'il faisait ici, il rougit en constatant qu'il s'était endormi en abandonnant à son sort la femme de son cœur, de sa vie, de ses jours et de ses nuits.

« Excuse moi, chérie... Je m'y ferai jamais à ces lieux et à ces célébrations... »

Elle lui avait dit s'ennuyer, mais ici il était impossible de faire réellement ce qu'il avait envi. Il se contenta alors de glisser sa main sur la cuisse de sa belle, prêt à la remonter lentement si celle-ci lui donnait l'autorisation visuelle qu'il attendait, non sans avoir revérifié une nouvelle fois qu'il n'y avait personne alentours pour les surprendre. Et, heureusement pour lui, il avait très bien choisi sa place...

Zoé regarda, amusée, l’homme qu’elle aimait émerger du sommeil dans lequel il s’était plongé. Elle aurait dû se sentir coupable de l’avoir réveillé pour l’obliger à supporter de nouveau les discours grisonnants propre aux religions mais, d’humeur taquine, son sourire ne s’en trouva que plus renforcé. A ses excuses, elle répondit par un petit haussement d’épaule, son bras toujours passé sur les épaules de Lewellyn. Elle reporta son regard sur les gens autour d’eux quand un contact la fit se crisper.

Plusieurs choses frappèrent son esprit. D’abord, elle rougit, sentant ses pommettes se recouvrirent d’une teinte rosée sur ses tâches de rousseur. Les raisons ? Sa peau et celle de Lewellyn se touchaient. Mais il n’était plus question de main, cette fois-ci. Ou tout du moins, dans son cas, il s’agissait de sa cuisse. Curieusement, la première idée qui lui traversa l’esprit après ça, ce fut … une image de sa robe. Et dire qu’elle avait oublié ce qu’elle portait ! Mal à l’aise, elle évita de tourner la tête vers Lewellyn, fixant maintenant un point imaginaire au-dessus du couple resplendissant qui surplombait l’assemblée.

Elle n’était pas sûre de connaître les raisons de son malaise. Le fait est, et quand elle comprit ça, elle se sentit plus qu’idiote, elle n’avait jamais imaginé qu’elle pouvait … l’attirer. Hors ce geste était le premier qu’il s’autorisait depuis … depuis que leurs différents s’étaient arrangés. L’esprit de Zoé avait fait fît du reste, ne s’accrochant plus qu’à l’amour qu’elle ressentait pour lui. Pour ainsi dire, elle avait été jusqu’à … « oublier » qu’il y avait un autre type de contact pour un couple, que des regards amoureux.

Elle ferma les yeux. Stupide, tout bonnement stupide.

Elle ignorait quoi faire, comment réagir. Une chose était sûre, le contact n’était pas désagréable en lui-même. Elle n’avait juste pas l’habitude. Oui, c’était sûrement ça.

Elle baissa les yeux.
Et si elle lui faisait remonter sa main ?
Non, voyons !
Mince alors, quelle chaleur ! Inutile de se demander si elle rougissait encore !

Alors qu’elle se mordillait les lèvres, elle fut prise d’une brusque envie de rire. Elle incarnait parfaitement une héroïne de roman pour adolescent de la collection Arlequin. Toutes ses réactions concordaient parfaitement. Et si ce gentil Papa Noël avait oublié de lui redonner TOUTE sa raison en même temps que son âge actuel ?

Ramenant son bras contre elle, elle se laissa aller contre le torse de Lewellyn, collant son front contre le cou de ce dernier afin d’y cacher son visage, toujours rouge de honte mais crispé par l’envie de rire.

Elle craquait, c’était ça.
Sûrement.

Enfin, elle l’espérait.

==) Mairie

Franck avait donc quitté la mairie. Il ne savait pas combien de temps la cérémonie avait duré car il s'était bel et bien endormi. Grâce à ses lunettes noires, personne ne le remarqua. Le seul problème était qu'il n'avait pas bougé lorsque tout le monde était parti. Lui était paisible alors que le maire le voyant l'avait ramené à la vérité. Il fut secoué pour qu'il parvienne à se réveiller. Lorsqu'il revint du monde des rêves, il était comme drogué. Franck bailla. Il s'était ensuite dépêché de rejoindre les autres. Il avait pris sa moto et avait rejoint l'église qu'il avait repéré avant d'aller à la mairie.

Il parvint donc avec quelques minutes de retard au lieu sacré. Enfin pour l'artilleur, ce n'était qu'un Dieu inventait par les humains pour croire en quelque chose qui n'existe strictement pas. Les hommes ont toujours essayé d'espérer, de savoir ce qu'il y avait après la mort. Bref, des conneries!

Entrant dans l'église, Mullet ne se fit pas le moins du monde discret. Néanmoins beaucoup étaient absorbés dans l'événement et on ne l'entendit pas des masses. S'asseyant au milieu, il essaya cette fois-ci de ne pas rejoindre cet autre monde celui du rêve. Cela s'était trop fait remarqué précédemment. Croisant les bras, il regardait la mariée se disant que probablement elle devait être heureuse. Pour Franck, le mariage c'est pire que la mort.