La Porte est désormais ouverte et le vortex vous attend. Vous êtes habillés, armés et équipés pour le départ sous les ordres de votre entraineur.

Vous portez l'uniforme spécial "désert" du SGC et disposez d'une ration d'eau supplémentaire.

Immédiatement après votre passage de la porte un petit drone caméra vous suivra, pour retransmettre votre évolution. Libre à vous de le repérer mais il ne pourra servir de moyen pour appeler au secours, vous ne pourrez compter que sur vous.

Bonne chance.

Roxanne avait récupéré de son entrainement sans grandes difficultés. Elle était un peu distante avec les gens, et pour cause, certains lui attribuait d'emblée cette idée d'entrainement, alors qu'elle n'avait fait que rédiger un rapport à Parray.

Mais au final, elle se moquait bien de ce qui se dirait, elle estimait déjà avoir fait beaucoup et souhaitait plutôt se concentrer sur autre chose comme... la constitution de SG6.

Dur dur...

Elle avait écouté attentivement Vayl, dont le discours avait de méchantes résonnances avec le sien, en pire. Elle fit la grimace quand à l'annonce claire de fermeture.

*Je ne suis pas dans la mouise tiens...*

Soupirant, elle avait pris le matériel qu'elle avait prit soin de revérifier avant de partir et se mit à l recherche de son groupe, avec l'habituelle appréhension des débuts de missions...

Elle avait un visage impassible, le reste de ses sentiments profondément enterrés sous son regard calme.

La couleur désert annonçait la couleur. La chape de chaleur qu' s'abattit sur sa tête comme lorsqu'elle sortait d'un avion climatisé pour se retrouver sur le tarmac brûlant d'un aéroport des Tropiques lui fit un peu tourner la tête. Elle était passée la première.

"Wah ça cogne..."

Elle évaluait la température ambiante comme bien supérieure à 35°. Son regard circula aux alentours où elle ne voyait que des cailloux et du sable. Elle se retourna pour voir où en était les autres et sans vraiment penser qu'elle le ferait, se mit à donner des ordres.

"Une personne sur chaque flanc, deux pour sécuriser l'avant."

Elle indiqua sans heurts à la part scientifque du groupe de se tenir un peu en retrait. Quand l'instructeur se montra, elle le salua, avec toute la rigueur possible.

"Caporal chef Gallen."

"Le "A vos ordres" semblait tout de même superflu vu le contexte. Toujours sans y penser, elle prit la carte.

*Et zut... me revoila chef d'équipe...*

Et se mit à l'étudier, avant de dire.

"Il nous faut un point de repère. Et trouver le nord... et savoir s'il y a une trace de vie aux alentours..."

Elle laissa cette tâche aux plus qualifiés se concentrant sur la carte pour trouver le chemin le plus court et le plus sûr à la fois... Elle excluait le 1, qui consituait un immense détour... le 2 lui déplaisait, à cause de ce passage étroit...le 3 et le 4 étaient presque équivalents, le dernier peut-être un rien plus long...

Après quelques heures de repos bien méritées, John se retrouva de nouveau mis à l'épreuve. Cette fois ci, il était sur une autre planète, ce qui intéressait fortement le médecin, très curieux par nature.

Avec lui, d'autres personnes venues du SGC étaient également conviées à cette mission d'entrainement un peu particulière.

Une fois le vortex franchi, tout le monde se retrouva face à un immense désert. Des dunes, une température à cuire, un contexte idéal pour faire des malaises lors d'efforts intenses.

Il décida de faire plus ample connaissance avec deux jeunes femmes, l'une semblait sur d'elle, et l'autre quand à elle, semblait ne pas bien digérer son petit déjeuner.

"Mesdames bonjour,
Vous êtes au SGC depuis longtemps ?
J'y suis seulement depuis aujourd'hui, je suis donc un peu perdu."

Puis il glissa à l'oreille de la jeune femme d'origine asiatique :
"ça va mieux ?"

Soudain, une autre personne passa la porte et se retrouva face à tout le monde.
* Oh non ... pas Highway ... *
Le militaire se présenta, et adressa un regard sévère à Kziadz.
Le médecin franco-polonais fît mine de ne pas le reconnaitre.

Il écouta attentivement les instructions et tenta de retenir le maximum d'informations.

Une femme se porta volontaire pour prendre la carte mais semblait avoir quelques difficultés à s'orienter.

"Vous voulez un coup de main ?"

Rémi franchit la porte, ça fesait longtemps. Ce nouveau paysage ressamblait au Sahara. Il toisa du regard ses coéquipier. Il n''en connaissait aucun. Il était revenu au SGC il n'y a pas longtemps, et on l'avait assigné a cette équipe il y a peu. Il sentait tout le monde un peu tendu. C'etait normal d'ailleur, vu les circonstances. Son passage a travers la porte lui valut un sentiment de nostalgie.
"Ils on l'air sympas," pensat-il" sauf le sergent, un peu vieux jeux. ça va être une véritable partie de plaisir, je le sens"

- Bonjour a tous ! Vous ne me connaissez pas, et moi non plus. Il va falloir apprendre a se connaitre si on veut réussir dit-il.

C'était un moyen direct de se connaitre, bien qu'un peu osé, il fallait le recconnaitre. Mais au diable les préjujées, s'ils voulaient que ça marche, ils devaient tous s'entraider. Il esperait que son humour et sa bonne humeur seraient de la partie. Il se présenta :

- Je m'appelle Rémi Peral. dit-il.

Il guettait une réponse de ses futurs coéquipiers, presque tous avec un visage pâle. Sans doute stréssé. Mais il fallait pourtant se motiver.

Nicolas effectuait pour la 1ere fois une mission en équipe. C'était pour le grand jour, le jour où il allait passer la porte pour la 1ere fois. Nicolas était devant l'anneau d'eau dans la salle d'embarquement. Il prit une grande bouffé d'air et s'élança à travers l'anneau. C'était comme dans des montagnes russes, tout allait si vite et tout à coup un grand flash. Nicolas était arrivé à destination. L'air était horriblement aride, le désert s'étendait à perte de vue. Nicolas regarda aux alentours, un petit groupe c'était déjà rassemblé un plus bas, à côté de la porte. Sans trop tarder, Nicolas alla rejoindre le petit groupe. Tout en arrivant et prenant place dans le groupe, Nicolas dit...

"Bonjour tout le monde, je me présente Nicolas Bellamy, archéologue pour l'équipe SG6."

Nicolas regardait les personnes qui l'entouraient et voyait qu'il y avait déjà 2 personnes de son équipe, 2 femmes. Etre entouré de femmes, cela ne le dérangeait pas. Un instructeur semblait avoir donnés les directives à suivre. En effet une des membres de SG6 avait récupéré une carte avec toutes les indications nécessaires au bon déroulement de la mission. Maintenant il ne restait plus qu'à attendre les instructions des chefs d'équipes.

Michael avait profité du 24 heures de repos pour se reposer et médité. Il ne savait pas quoi s’attendre pour la suite des évènements et cela ne le dérangeait pas outre mesure. C’était la même chose avec les fouilles. On ne savait jamais sur quoi on allait tomber. Cela ne voulait pas dire qu’on ne devait pas se préparer à faire face à l’imprévue. Il avait passé les 24 heures à se préparer à être en meilleure forme physique que possible en prenant du thé qui venait de l’Angleterre, d’une petite boutique de thé. Inconnu du public, Michael s’approvisionnait là.

Les 24 heures ont passé comme à son habitude. Ni trop vite, ni trop lent. C’était faux de dire que le temps passait vite. Tout ce que Michael savait était que le temps s’écoulait toujours au même rythme. Il était maintenant devant la porte des Étoiles, écoutant attentivement et ayant toujours son chapeau de Cow-boy à la Indiana Jones. Il ne prit pas de note, c’était inutile. Il se rappellerait de la mission, ou plutôt de l’objectif de la mission. Prendre des notes aurait été stupide, il le savait.

Il avait franchi la porte en même temps que les autres. L’environnement de la planète ne le dérangea pas. Il avait fait des fouilles dans le désert et c’était une expérience qui pourrait être utile dans ce cas là. Il se contenta de regarder autour de lui. Cette mission ne serait pas une partie de plaisir. Sur Terre, il fallait faire attention aux serpents et aux scorpions donc les morsures et les piqûres étaient mortelles. Sur cette planète, Michael n’en savait rien et il n’avait pas vraiment envie de le savoir non plus.

Michael regarda chaque membre qui était là. Il en connaissait qu’une personne et c’était Nicolas. Michael le salua d’un signe avare de tête. Dans le désert, il valait mieux économiser sa salive et son énergie. Il écouta ce que disait tout le monde pour se faire une opinion. Il se demandait s’il devait dire son opinion. Il s’approcha de la personne qui avait la carte. Il ne la connaissait pas, ne l’ayant jamais vu. Michael dit sur une voix calme.

‘’Michael Owen. Archéologue. Je prendrais le chemin qui se dirige vers l’Oasis. Celle du haut me semble plus courte que l’autre. Il faut rapporter une preuve animale, végétale ou technologique. L’Oasis est celle qui aurait le plus de possibilités de trouver un animal ou végétal. ’’

Il avait dit cela pour rappeler l’objectif de la mission. Ce n’était pas juste une course, il fallait penser à la mission. Si les deux équipes oubliaient de rapporter la preuve sur cette planète, ils auraient tout fait pour rien. Il avait dit son opinion et il ne dirait plus rien. Ce n’était pas un militaire même s’il savait lire une carte. Son expérience des missions était limitée. D’un autre côté, on l’évaluait. Il aiderait le groupe du meilleur de ses connaissances. C’était sûr. Son expérience du désert serait sûrement utile.

[HJ] Désolé de ne pas avoir posté plus tôt. J'ai eu une grosse fin de semaine.

"Bon.'

Roxanne retourna la carte pour que tout le monde la voit. L'équipe se complétait peu à peu et elle avait profité de se laps de temps pour étudier les options qui s'offraient à eux. Indifférente à l'impatience de l'instructeur, elle prit cependant en compte la remarque de Owen.

"On va passer par là, tant pour le ravitaillement en eau, que pour l'objectif de la mission. Je vous demande de rester groupés et de signaler le moindre problème. Owen vous restez avec moi. Peral, vous surveillez nos arrières à tous. Mathilde, je compte sur vous pour nous signaler s'il y a quelque chose de vivant aux alentours. Et avant de partir, vérifier qu'aucune p'tite bête ne peut s'inviter sous votre pantalon. On a de la chance, cette équipe comporte deux médecins, mais faites attention quand même."

Elle sourit à peine avant de se retourner pour déterminer le chemin à prendre. S'orientant à la boussole, elle prit la direction du nord est.

"On y va..."

Un nouveau venu s'enquit de son état. Elle lui sourit et lui fit signe que tout allait bien. Certes, elle n'était pas au mieux de sa forme, comme à chaque fois qu'elle passait la Porte, mais ce n'était que temporaire, elle irait bien mieux d'ici quelques minutes.

Mathilde regarda immédiatement son treillis quand Roxanne parla de petite bête, puis s'interrompit quand elle réfléchit. Elle avait HORREUR des petites bêtes et l'idée qu'une de ces abominations puisse se glisser dans ses vêtements lui donna la chair de poule.

Merci de nous rappeler ce charmant détail, Rox... La Porte s'activa et un vortex se forma. Attendons nous un retardataire?

Pour tout réponse, une exhibitionniste avec une densité sûrement supérieure à l'uranium jaillit de l'horizon et s'élança avec un grâce "plombée" par le bruit de charge de gnou qu'elle faisait... Le bruit et les vibrations sismiques à chaque fois qu'elle touchait le sol. Elle fonça droit sur eux, leur sauta largement dessus puis reprit sa course folle, disparaissant comme elle était venue, laissant tout le monde coi.

Et moi qui me plains pour un demi kilo de trop...

La remarque lui avait échappé alors qu'elle essayait de braquer sur l'inconnue son capteur optronique pour prendre un relevé thermique en étalonnant le tout sur la température ambiante. De sa main libre, elle activait son analyseur de flux électromagnétique.

Ce n'est pas un capteur que Roxanne braqua vers la porte, se retournant au bruit de charge qui en provenait, c'était son arme.

Le fait qu'elle tenait en joue une jeune femme nue comme Eve au Jardin lui fit quand même arquer un sourcil et hésiter sur la conduite à tenir. Elle avait du mal à s'explique qu'UNE personne puisse faire autant de bruit qu'une charge de bestiaux à Pampelune...

C'est sans doute le fait que Roxanne la menaçait de son arme qui fit freiner l'inconnue, avant que celle-ci ne reprenne son élan et ne saute par dessus les têtes des équipiers . Par instinct, la psy se baissa pour la voir ensuite détaler de l'autre côté de la plaine...

Abaissant son arme.

"C'est quoi ce cirque encore... "

Évidemment, vu qu'il s'agissait d'une personne arrivant de la porte, pas moyen de savoir d'où elle venait... Mais elle n'était pas dans le camp de base... Mais ça n'expliquait pas non plus le raffut qu'elle faisait, ni sa nudité, ni son air d'animal traqué.

La remarque de Mathilde lui tira un sourire malgré elle Elle dut se secouer pour se remettre de la surprise et lâcha, à moitié taquine seulement.

"A, quelque chose d'anormal alors ?"

Elle soupira légèrement, détestant se faire prendre par surprise comme ça.

"Restez sur vos gardes, je n'ai pas envie d'avoir d'autre surprise de ce type... vu les traces qu'elle laisse..."

Elle désigna les empreintes de pas, profondément enfoncées dans le sol.

"On aura pas trop de mal à la localiser... alors faites attention."

Plus prudente que jamais, elle reprit son arme en main, pour reprendre la marcher, suivant les empreintes laissées par l'inconnue...

(Pour information : les données thermiques et électromagnétiques de Zita sont quasiment comparables à celles que pourraient laisser un humain ou un animal connu par Mathilde.
Aucune trace de symbiote ni de parasite du même acabit, ni de signe suspect.)

Rémi fermait la marche. Sentant que la "randonnée" serait ennuyante, il poussa un long soupir. Derrière eux le vortex s'activa.

- Y'en a encore qui sont en retard.

Rémi poussa un long soupir. Quelqu'un leur faisait une blague ou quoi ? Il fut étonnée de ce qui allait suivre. Une femme, nue, sortait en courant et sautant magistralement au dessus du groupe. Elle sautait ou elle volait. Ébahit, il se demanda soudain si c'était encore un de ces satanés serpents. Non, en apparence. Un goaul'd ne se promènerait pas comme ça sans armes. C'était autre chose, mais une chose est sûre, elle n'était pas humaine non ?

- Il est temps d'avoir un psy pour les aliens.

Tout le monde était tendu. Avait peur peut-être. Surpris, ça oui. Finalement, il se dit que ce voyage n'allait peut-être pas être aussi ennuyant qu'il l'aurait cru. Apparemment cet "alienne" comme il aimait l'appeler, était plutôt hostile ou craintive a leur égard. Roxanne ordonna donc de suivre les traces de cette alienne, afin d'en apprendre plus, et ça tombait bien, puisque c'était sur le chemin de l'oasis. Rémi se tenait un peu a l'écart du groupe, il ne se sentait pas vraiment a l'aise, et guetta en arrière l'arrivée d'un autre fou, ou plutôt "alien". a mesure qu'ils avançaient, Rémi vit au loin se dessiner une silhouette d'arbres, et il savait que c'était l'oasis.
- Enfin ! criat-il. C'est pas trop tôt !

Rémi était fatigué, ils avaient marchés longtemps, et ils méritait tous un bon repos. Mais les empreintes conduisaient vers l'oasis,et Rémi leva son arme, au cas ou. Si la femme revenait, ils se défendraient. Jusque la, la femme n'avait pas montré que de la gentillesse avec eux, mais une forme de crainte.

Mathilde avançait par étape, cherchant à chaque fois une position qui lui permettait de faire un tour d'horizon, balayant le panorama de ses jumelles optroniques et consultant régulièrement son capteur de flux pour y chercher la moindre trace d'activité électromagnétique suspecte ou notable. Et force était de constater qu'il n'y avait... rien. Enfin pour le moment.

G, le coin a l'air aussi désert qu'il semble l'être. Les capteurs IR sont légèrement moins performants à cause de la chaleur ambiante, pour capter une présence de type humaine comme notre exhibitionniste championne d'athlétisme. Les relevés thermiques n'ont rien donné de probant sur elle, et comme son apparence nous l'a bien laissé voir, elle ne portait rien qui puisse émettre un signal électromagnétique. Avec cette chaleur, il va falloir que l'on se rapproche pour que je puisse éventuellement lui remettre la main dessus. En tout cas, ouvrez l'œil! Je n'ai pas besoin de vous dire ce qui vous arriverez à chacun d'entre vous si elle se décidait à vous coller son pied dans la bouche. Rappelez vous seulement qu'elle a sans effort remarquable sauté à une distance de près trente à quarante mètres alors qu'elle pèse son demi quintal et qu'elle file au bas mot à plus de soixante kilomètres par heure. Largement de quoi vous faire avaler vos dents et votre extrait de naissance.

La scientifique était concentrée sur sa tâche et ses propos sonnaient de façon monocorde, comme si elle n'était pas vraiment là, avec eux.
Rémi ne cacha pas sa joie quand ils arrivèrent en vue de l'oasis et Mathilde le regarda en lâchant un soupir exaspéré.

Vous pouvez également envoyer des signaux de fumée pour dire à toute entité dans le secteur que nous sommes là. Que ferez vous si le petit ami, le grand frère ou le père de la jolie donzelle débarque et pense que vous en avez après elle? Faisons profil bas, d'accord?

Même si elle avait semblé de prime abord sentencieuse, la baronne de l'Argentière, n'avait finalement pas dit cela de façon cassante et elle gratifia l'archéologue d'un sourire tout ce qu'il y avait de plus avenant bien que depuis quelque temps, elle n'ait plus trop le cœur à ça.

Puis elle reprit sa position, zoomant sur les traces de pas, et voyant qu'elles s'arrêtaient au niveau de l'eau l'annonça au reste du groupe.

Les traces s'arrêtent à l'oasis, soyez prudents, elle est certainement dans les environs, peut être sous l'eau, peut être cachée dans la végétation et bien entendu ce foutu capteur thermique made in Taiwan est complètement à la rue! C'est décidé, on rentre à la base et je file m'occuper de cette camelote même pas fichue de d'isoler une longueur d'onde donnée! Sinon, petite question, vous avez de quoi immobiliser quelqu'un sans lui faire de mal?

Elle avait les yeux rivés sur le panorama qui s'offrait à elle et ne regardait pas ses coéquipiers en leur adressant la parole, jouant le rôle de vigie.

*Psy pour alien ? Et pourquoi pas dompteuse de tigre tiens...*

Roxanne soupira légèrement. Tout ce monde était bien bavard à son goût, avec une créature inconnue sprinteuse et jumpeuse de première.

"Faites un peu de silence. Si elle entend aussi bien qu'elle saute, il y a belle lurette qu'elle nous à capté !"

Elle avait dit ça calmement et à voix basse mais le ton ne souffrirait pas de réplique. Elle avait bien entendu pris connaissance des informations distillées par Mathilde et tenait compte de l'avais des autres.

Levant la main pour attirer l'attention de l'équipe, alors qu'ils se trouvaient à plusieurs centaines de mètres de l'oasis, elle déclara.

"Owen, vous n'aviez pas tort jusqu'à votre proposition de la laisser seule ici. J'ai croisé assez d'alien pour savoir que même les plus frustres ne se promènent pas nus et terrorisés même quand un Goa'uld les traque."

Elle avaut un plan, en partie fournit parr le cynisme latent d'Owen et l'enthousiasme trop débordant de Péral.

"On se ravitaille en eau et on se pose. La plus grande partie de la marche nous attend ensuite, vous avez intérêt à prendre des forces, n'hésitez pas à manger. Tenez vos armes à portée de main et parlez à voix basse.

Roxanne regarda tout le monde avant de s'avancer.

A cette heure, elle ne redoutait pas vraiment les prédateurs qui, s'ils existaient, devaient se tenir à l'ombre en attendant une hypothérique heure plus fraiche. Elle pénétra dans l'oasis, choisissant un endroit à l'ombre, et où l'herbe n'était pas trop haute. Elle resta debout, scrutant un moment les alentours, tout en buvant de grandes gorgées d'eau.

L'instructeur venait de la ramener encore une fois, jouant les donneurs de leçon, à la rigueur s'il avait sermonné une autre personne, la scientifique aurait laissé courir, mais le mariolle s'en prenait à sa chef... Mauvaise idée. Un peu éloignée, la jeune femme sentit la moutard lui monter au nez et elle décida d'aller lui dire ce qu'elle pensait de son comportement... Mais étrangement, elle resta sur place, ses jambes ne voulant pas bouger. Surprise, Mathilde regarda ce qui pouvait la retenir... Elle était juste enfoncée jusqu'aux genoux et son dernier mouvement avait pour conséquence de la plonger un peu plus dans le sable. Des sables mouvant, là où elle était. Elle était plutôt désappointée car ce n'était pas vraiment le genre d'endroit où elle aurait imaginé en trouver. Ils n'étaient pas dans une zone de type lagune salée... Bon, au pire elle s'enfoncerait de moitié et devrait tenter de sortir en pataugeant dans la mélasse, mais cela ruinerait une partie de son équipement, il fallait donc réagir au plus vite.

G... We have a problem! Attirant l'attention de Roxanne par ce détournement de phrase qui pouvait paraître comique malgré la situation, elle poursuit d'un ton un peu anxieux. Je m'enfonce dans de fichus sables mouvants. Je suppose que ça ne correspond à rien d'un schéma classique terrestre, mais bon, j'aurai jurée que la position était stable et puis l'eau est douce, enfin bref... Vous pourriez me sortir de là avant que je me retrouve empêtrée jusqu'à la taille?

Elle afficha un sourire d'excuse et se força à l'immobilité, cela ralentirait la descente, un tout petit peu, mais c'tait toujours ça de pris.

La réplique de Mathilde, façon Apollo 13 tira Roxanne de son observation des lieux. Elle allait demander à la scientifique - quoi qu'elle était sûre qu'elle l'aurait fait sans qu'on le lui demande, maniaque comme elle l'était - de faire une analyse de l'eau pour s'assurer que l'équipe pourrait la boire sans risque...

Quand elle se retourna, elle vit sa coéquipière, ainsi que Owen enfoncés presque jusqu'à mi cuisses dans le sable. Elle aurait pourtant juré que le terrain était solide... Mais pas le temps d'y penser, elle déposa rapidement son sac et s'approcha, avant de se raviser.

"quelqu'un parmi vous a une corde j'espère."

Elle s'agenouille sur le sable, offre ainsi moins de chance au sable de l'immobiliser.

"Péral trouvez moi une corde ou n'importe quoi A et Owen, tâchez de vous allonger le plus possible."

Elle était tendue, mais tâchait de garder son calme. Elle espérait surtout que le reste de l'équipe se bougerait pour sortir les autres de là.

"Bougez vous Péral !"

Le groupe c'était arrêté près d'une oasis. Tout le monde était parti se reposer un peu sans pour autant baisser le niveau de vigilance. Nicolas inspecta les alentours de l'oasis. La végétation présente devant lui paraissait très luxuriante compte tenu de la chaleur étouffante qui régnait sur cette planète. Nicolas repensait au comportement de la jeune femme nue qui avait passé la porte, elle paraissait sur la défensive, comme si quelques choses l'avait effrayé lorsqu'elle nous avaient vus. Il se posait plusieurs questions sur ce tel comportement de la part de la jeune femme. Nicolas continua de scruter les alentours mais aucun éléments intéressant n'attira l'œil de l'archéologue. Nicolas continua son exploration du coté de l'oasis lorsqu'il entendit l'un des membre. Il alla voir de plus près le problème. C'était Mathilde qui était victime des sables mouvants. Cela paraissait improbable de voir des sables mouvant dans un tel endroit. Sans perdre trop de temps, Nicolas alla avertir le reste de l'équipe ...

"He Hoo tout le monde par ici, on a un problème de sable mouvants ! "

Sans perdre trop de temps, Nicolas partit à la recherche de quelques choses qui pourraient faire office de perche. Nicolas ramassa une vieille branche de palmier et se rendit près de la scientifique...

"Tiens essai d'attraper ça ! "

Nicolas envoya sa branche en direction de la jeune femme.