Mission 051: SG6 >> Six lieux sous terre <<

Maître du jeu Nombre de messages : 483 Date d'inscription : 24/02/2009

Depuis quelques mois déjà, l'équipe SG17 se rendait régulièrement sur une planète où on été entamé des relations diplomatiques et commerciales, pour l'acheminement de petites quantités de Trinium sur Terre.
Tout s'y passe à merveille mais, lors du dernier passage de l'équipe sur P9C243, un habitant – effectuant régulièrement des voyages commerciaux sur d'autres planètes – les prévint avoir repéré la présence d'un ancien vaisseau écrasé. Il semblait être là depuis très longtemps et, connaissant le goût des terriens pour les possibles technologies, il leur fut transmises les coordonnées de cette nouvelle planète.

SG17 ne comportant aucun scientifique et n'étant spécialisés et formés qu'aux relations commerciales, le SGC décida d'envoyer une équipe plus professionnelle pour observer les lieux et, si possible, d'en revenir avec des technologies exploitable ou un éventuel contact avec un peuple acceptant le partage des connaissances. L'éventualité de récupération de matériel, ainsi que sa force, incitèrent le capitaine Dante à tenir ses engagements, en autorisant la Zapèque à partir avec l'équipe. Qui plus était, elle en avait fait la demande expresse auprès de lui, ne se sentant réellement bien qu'avec la psychologue.

La sonde envoyée sur P8S044 y a relevé une température variant actuellement de cinq à vingt huit degrés entre le jour et la nuit, pour une hygrométrie équivalente à celle de l'intérieur de la base. Les jours et nuits y sont particulièrement longs et s'étendent sur plus de soixante heures terriennes, ce qui impliqua l'arrivée de SG6 en plein milieu de la nuit.

Les alentours de la porte étaient particulièrement rocailleux et le ciel ne présentait aucune lune. Toutefois, le ciel étoilé, le plus pur jamais vu par les membres du petit groupe, permettait – après une vingtaine de minutes d'adaptation – d'y voir relativement bien sur une centaine de mètre environ, dans la mesure d'absence de végétation alentours.
Les informations fournies par le villageois étaient néanmoins d'une grande précision, et il ne serait pas difficile à SG6 de parvenir sur les lieux avant une petite dizaine d'heures de marche...

Ewan avait écouté le brief d’une oreille distraite. Il n’avait pas l’esprit à aller sauver des bonshommes verts, des paysans d’un autre monde, ou encore chercher une source d’énergie à la con. Depuis son retour, rien n’allait. Il avait cru à tort que cela allait réjouir certains et surtout G, qu’il ne soit pas mort, mais au lieu de cela, il avait l’impression de gêner. De fait il ne savait plus trop comment agir avec les gens et devenait de plus en plus solitaire. Il avait repris un entrainement digne d’un SAS en manque d'action, ce qui l’empêchait de trop penser à Elle.

Durant le brief, il fit le tour de la salle du regard, James, Mathilde, Ewan était heureux de les revoir en bonne santé, une autre fille qu'on ne lui avait pas présenté et Roxanne. Roxanne, avec qui il n’arrivait plus à communiquer. Son emprisonnement les avait éloigné bien plus qu’il ne le pensait. Quand il essayait de lui parler, elle faisait ce qu’elle savait faire le mieux… Elle fuyait loin de lui, elle avait le chic pour fuir dès que cela devenait tendu et était passée championne olympique dans la discipline. Cette fuite le laissant dans une rage telle qu’il lui fallait deux jours d’entrainement pour extérioriser sa rage, jours où il valait mieux ne pas croiser le chemin du Britannique.

A cet instant, Ewan comprit que tout était dit entre les deux, si elle ne pouvait l’écouter ou parler avec lui, et préférait la fuite, c’est qu’il devait lui faire peur. Il fallait qu’il s’éloigne d’elle afin de la laisser gérer sa vie, son Monde. Lui-même n’en pouvait plus. Le soir il ne dormait plus, regrettant d’être revenu, se demandant si la Mort n’avait pas un goût moins amer à ce qu’elle lui faisait subir par ces fuites systématiques.

Il savait qu’il n’était pas un ange, mais pour lui le principe même d’un couple était l’échange, la communication or pour l’heure, quoiqu’il dise, tout était interprété, voir déformé. qui plus est il avait forcément tort, même s'il n'exprimait qu'un ressenti.

Il se promit donc de ne plus intervenir dans sa vie, ne plus tenter de l’approcher, même si cette décision était la plus dure et la plus douloureuse qu’il eut à prendre de sa vie, il n’en démordrait pas. Il resterait dans son coin, faisant ce qu’il savait faire le mieux… Rester seul, obéir à sa Chef, fermer sa gueule pour éviter les conflits, bref être le bon chienchien à sa mémère… Sauf que le chienchien avait des origines de Rottweiller dressé pour tuer. Tant pis, il prendrait sur lui et quand il en aurait marre, ferait son baluchon et partirait.

Ewan ne lança même pas le célèbre « MIB en progression » lorsqu’il arrive devant la porte. Ayant repris sa place en tête, il regarde la porte, hésitant à la passer, des images de tortures lui revenant. Il ne se retourna pas, de peur de croiser le regard de Roxanne qui aurait surement détourné les yeux. Il ferma les yeux, eut une pensée pour sa fille et se mit en marche, en mettant son arme en position de tir. Et comme dans les missions précédentes il n’avait pas oublié de mettre une grenade dans son lanceur, dès fois qu’un comité d’accueil les attende.

De l’autre côté, il court quelques mètres pour sécuriser la zone, et se met à un genou au sol, en scrutant les alentours, l’arme en position de tir. Le paysage lui rappelle ceux de l’Afghanistan. Il attends les ordres en pensant :

*Wouf Wouf, manquerai plus qu’elle me file un susucre si j’obéis bien !* Sourire mauvais

Opération récupération de matériel ET, tout ce qu'elle aimait. Le MIB était de nouveau réuni et cela lui mettait du baume au cœur. Cela se voyait, la baronne ne tenait pas en place. elle avait épluché le dossier en deux temps et trois mouvements et maintenant, il fallait presque l'attacher pour ne pas qu'elle file sur 044 avec le MALP. Elle était moyennement ravie que Lilote soit toujours affectée à leur équipe, mais elle s'était fait une raison et après l'avoir côtoyée pendant trois ans de façon plutôt proche, elle s'était habituée à la voir dans les parages.
Avec sa cécité sélective coutumière, elle ne remarqua pas les comportements étranges. Et puis elle était un peu trop occupée par se fantasmes technologiques pour prêter attention à quoique ce soit d'autre.

Equipement vérifié, batteries chargées, cartes mémoires vierges, piles neuves et son zat redécoré à la cuisse, elle vérifia que tout était en ordre dans le MALP et en profita pour y glisser une bouteille de champ' camouflée dans un caisson antichoc avec les flûtes qui allaient avec. Hors de question de boire un Moet et Chandon dans des gobelets plastiques.
Parée pour le départ, elle avança derrière Ewan, arme elle aussi à la main. Malgré son sourire, elle était prudente maintenant. Ces trois années lui ayant appris à la dure que la Galaxie, ce n'était pas Saint Germain Ou Saint Moritz...
S'occupant de guider leur MALP, elle s'avança sur la rampe, derrière le drone.

"MIB derrière, R!"

Un petit voyage à travers la galaxie plus tard et 0.34s après, elle arriva sans encombre. Il faisait nuit, mais assez clair. Avisant la position de Ranks, Mathilde avança prudemment vers le DHD, laissant le MALP près de la porte. Il pourrait offrir un couvert relatif en cas de replis.
La scientifique récupéra ses JIM MR elle balaya les environs lentement en mode thermique pour repérer des formes de chaleur potentiellement suspectes.

Voila ce moment, ce moment fatidique ou le MIB pourrait repartir en mission. Cette équipe qui a vécu de bon et mauvais moment, mais rien de mieux qu'une retrouvaille après quelques mois d'inactivité. Chacun avait eu ses problèmes a régler. James était ravi de revoir tout le monde en salle de briefing.

Il regarda en direction d'Ewan Ranks, qui devait être mort il n'y a pas si longtemps et que James avait réussi a secourir lors de sa mission avec SG1. Il n'avait pas vraiment eu le temps de parler de leur problème respectif puisque depuis son retour, Dante avait interdit a James tout contact avec Ranks.

* Sur une autre planète se sera différent Dante *

Puis la charmante Mathilde et Roxanne, deux autres coéquipières hors pair. Vive le MIB et son retour. Les autres planètes n'avaient qu'a bien se tenir car l'union fait la force avec SG6. Puis il y avait une autre personne avec eux. Un cinquième membre pour le MIB ? On aurait dit qu'il y avait un froid lorsque Mathilde regardait en sa direction, mais James ne la connaissait pas.

Le départ était annoncé et James se dirigea vers l'entrée de la porte des étoiles. Ewan était le premier a franchir la porte suivit de Mathilde. James en profita pour se présenter a la nouvelle.

'' On a pas eu la chance de se connaître. Moi c'est James Tallinder, un MIB depuis le début et je suis archéologue. Je suis de retour avec l'équipe et j'espère qu'on va bien s'entendre ''

Puis le tour de James Tallinder arriva, il avança vers la porte des étoiles. Que de souvenirs et l'excitation monta d'un cran puis franchit le vortex. Arrivée de l'autre côté, James prit une bonne bouffée d'air et la nuit était magnifique. Ewan était déja a sécuriser le périmètre puis James regarda au loin s'il n'y avait pas quelque chose en vue pour la prochaine étape.

Bien qu'elle avait hâte de repartir avec sa nouvelle famille, Lilote fut extrêmement surprise de constater que la petite Riyo et Rygar n'étaient pas là. Il y avait, par contre, deux nouveaux qu'elle ne connaissait pas, et fut grandement déçue en percevant l'ambiance générale de ce départ. Elle allait à nouveau devoir jouer les bêtes de somme, mais cela ne la gênait pas. Elle était consciente de ses capacités et de l'intérêt qu'elle pouvait avoir pour ce genre de tâche et n'y voyait aucun inconvénient. C'était bien le minimum qu'elle pouvait faire pour remercier ce peuple de l'accueillir. Et puis, elle avait tellement envi de montrer au docteur Gallen les progrès qu'elle avait fait grâce à son époux...

Comme à son accoutumée, elle n'avait pris avec elle que de quoi manger et un couteau pour les petits besoins, puis avait rejoint l'équipe sur la passerelle. L'ambiance y était toujours aussi tendue, entre un militaire à la peau noire qui affichait un mélange de bouderie, de peur, et de tristesse, et qui semblait revivre des souffrances rien qu'à regarder la porte des étoiles – qu'avait-il bien pu subir pour être dans cet état ? –, un jeune militaire qui lui semblait bien sympathique mais encore un peu silencieux , une Mathilde entre excitée et excédée – comme à son habitude, au final – et toujours aussi distante, et une Roxanne très distante, Zita sentait comme un malaise palpable qui planait dans l'air.

Juste avant de franchir l'horizon des évènements, James se présenta à elle.

« Enchantée, monsieur James Tallinder. Moi je suis la Zapèque Shika Lilote, mais on m'appelle souvent Zita, c'est plus simple. Je viens de passer ces trois dernières années avec les docteurs Gallen et de l'Argentière, ainsi qu'avec les Tok'ra Riyo, Vanel'la, Rygar et Silas.
Excusez moi, mais, qu'est ce qu'un mibe ? »

Elle lui avait offert un charmant sourire, faisant preuve de toute la gentillesse dont elle était capable, attendant la réponse de James avant de franchir la porte.

Enfin ils passèrent la porte ! L'équipe se mit en position de couverture et de sécurisation des lieux, mais il n'y avait rien de particulier, et ils n'allaient sans doute pas tarder de se mettre en marche, car on leur avait annoncé une longue route à faire pour parvenir à leur but.

James était content de voir la gentillesse de Lilote. Elle ne sembla pas venir de la terre puisqu'elle parlait des Tok'ras. James n'avait pas eu l'occasion de rencontrer une personne comme elle depuis la dernière mission qu'il avait effectuée avec SG6.

'' Enchanté Zita, tout le plaisir est pour moi ''

Puis elle se demandait ce que MIB pouvait bien vouloir dire. James se mit a sourire et n'avait pas cru qu'il se ferait demander cette question. Il allait devoir lui expliquer la situation.

'' Passons la porte Zita et je t'expliquerai de l'autre côté ''

Alors qu'il observait Ewan faire ses examens des alentours, James attendit que Zita traverse la porte ainsi que Roxanne Gallen. Une fois qu'elle avait traversé, pour occuper le temps un peu, James tenta de donner une explication claire a Zita.

'' Les MIB sont les hommes en noir...Men In Black. Pour te faire une histoire courte, c'est une histoire qui parle des hommes du gouvernement qui surveille les activités extraterrestres sur Terre. Ils s'assurent de la sécurité de la planète et que toutes personnes non humaine, soit en harmonie avec la société. Éviter tout problème sur la planète, c'est l'histoire en gros. Ranks a eu l'idée de nous donner ce surnom puisque nous sommes une équipe du tonnerre. ''

James ne savait pas trop si son explication allait être assez claire puisqu'elle ne devait jamais avoir vu le film a la télévision et il ne voulait pas qu'elle enchaîne en se demandant ce qu'était une télévision. Donc il souhaitait que son explication soit correcte en faisant un sourire a Zita.

"Here we are..."

Roxanne posa son paquetage à côté d'elle alors que le briefing débutait. Elle avait vaguement entendu parler de cette histoire avec SG-17 mais trop prise par son travail, elle n'avait pas pris le temps d'approfondir. A quoi bon de toute façon, il ne s'agissait que de relations commerciales, assez loin de son domaine de prédilection.

L'idée était donc de partir explorer un vaisseau écrasé et voir ce qu'on pourrait en tirer... bon pourquoi pas, ça la changerait de missions où l'on risque plus sa vie à tenter de rentrer à la maison que d'explorer la planète de destination.

Son regard se posa sur l'équipe autour d'elle. Mathilde avait remarquablement récupérer de son incursion dans les cellules de haute sécurité, elle avait repris son habituel babil surexcité de scientifique prête à désosser un vaisseau comme un voyou le ferait d'une Twingo pour récupérer les pièces détachées.

*Quoi que je la vois pas conduire une Renault... elle serait plus du genre BMW...*

James ensuite, avec qui elle n'avait pas beaucoup parlé. Cependant, il était en forme, et sans doute plus à même de suivre la mission. Il discutait avec Lilote, qui les accompagnait. Bien qu'elle appréciait toujours la présence de la Zapèque, elle ne s'attendait pas réellement à la revoir sur cette mission. Cela ne faisait qu'ajouter une tension supplémentaire, que la présence de 5ème équipier n'arrangeait pas.

Ranks.

Impossible pour elle de s'approcher de lui. Elle redoutait les réactions du soldat autant que les siennes et surtout, elle avait peur qu'en le touchant, il ne s'évanouisse dans l'air. Elle qui avait rêvé de partager un moment avec lui, au point de défier la sécurité de Dante se retrouvait tétanisée ou à lui tourner le dos quand elle le croisait. La peur lui serrait le ventre et depuis l'affectation de l'équipe à cette mission, elle redoutait ce briefing, ce départ. Partir en mission, c'était une sorte de huis-clos difficile à tenir...

Elle fut soulagée que le brief se termine. Elle avait pris des notes, et réfléchissait encore à comment aborder cette mission quand tout SG-6 se retrouva devant la porte.

*Allez dis le... Je te prie, comme avant...*

Mais rien ne vint. Pas de "MIB en progression" comme cela était la coutume. Même ce petit rituel lui avait manqué et il l'en privait... Secouant la tête, pour éviter de se faire submerger et de fait d'attirer l'attention de Lilote sur elle, elle finit par franchir le vortex.

L'autre côté était particulièrement sombre. Roxanne alluma sa lampe qui balaya le sol et les environs. Le ciel sans lune lui laissait une sensation de vide qu'elle ne comprenait pas.

"Tu parles d'un désert... Well... A, relevé de mesure, qu'on sache autre chose à part "bon sang il fait froid". Pour les autres, soyez vigilents. Normalement c'est un endroit calme, mais on ne sait jamais."

Roxanne prenait ses marques mais n'était pas très à l'aise. Le temps d'en savoir un peu plus, elle consulta la carte pour se diriger vers l'épave.

"On est parti, faites attention où vous mettez les pieds."

Roxanne donna le signal de départ dès que Mathilde put fournir des mesures valables.

"R et T devant, Zita, avec moi, A au milieu, c'est parti pour la ballade..."

Un kilomètre à pied...

"Dis donc A, quand est ce qu'on aura le droit à du matos qui ne transportera ? Pas que 10 heures de marche me dérange mais bon..."

Maître du jeu Nombre de messages : 483 Date d'inscription : 24/02/2009

(James, je te répondrais avec Lilote un peu plus tard...)

Mathilde avait utilisé ses lunettes thermiques pour balayer la zone ! Elle fit un rapide panoramique, mais elle ne repéra que de petites créatures sauvages de type canidés ou rongeurs, et de gros insectes ressemblant à des bousiers de grande taille. Mais en fait, toute cette faune se moquait éperdument des explorateurs, ne réagissant qu'à peine de leurs mouvements.
L'équipe allait pouvoir se mettre en marche, et il y avait beaucoup de chemin à faire. La nuit était fraiche mais agréable, et il devait faire environs une douzaine de degrés, ce qui était parfait pour progresser avec les charges sans trop transpirer...

Après de longues heures de marches et quelques rapides arrêts de repos, SG6 arrivait enfin en vue de l'étrange appareil planté dans le sol, selon une oblique très aigue.

Spoiler:

L'appareil est là, de toute évidence, depuis des dizaines d'années au minimum, et de la mousse le recouvre par endroit, de la terre commençant même à s'accumuler sur les parties les plus horizontales de la carlingue visible. De toute évidence, il est enfoncé dans la roche de plus de la moitié de sa taille.
En en faisant le tour, ce qui prendra un bon moment aux sues de ses dimensions, on pouvait néanmoins découvrir une porte, approximativement au niveau du sol, soit à peine deux mètres au dessus de la couche de roche la plus proche.

"R et T devant, Zita, avec moi, A au milieu, c'est parti pour la ballade..."

Ewan se leva, remis sa sangle de fusil d’assaut en place et se dirige vers la direction sans mot. Il évolua à une dizaine de mètres en avant, faisant gaffe aux endroits où il marchait. De temps en temps son regard était attiré par un mouvement, mais rien de bien dangereux. Tout en marchant, Ewan repensait à avant… Secouant la tête, il entend dans son oreillette l’ordre de stopper la marche pour prendre un peu de repos. Trouvant un endroit idéal, en flanc de colline, le Britannique s’arrête. Regardant les agents un à un. IL fut épaté de voir que Mathilde suivait le rythme, mais il ne dit rien. Prenant des barres énergétiques dans sa poche de gilet tactique, il en propose à tous. Lorsqu’il la tend à Roxanne, il espère qu’elle la prendra chose qu’elle fait. Et fait étrange son doigt effleure le doigt de sa chef d’équipe. Troublé par ce contact fugace qu’il a si longtemps attendu, Ewan sourit niaisement et soupire, et va se poster plus loin. Laissant les membres discuter entre eux. S’asseyant, il prend une gorgée d’eau et écoute négligemment.

La pause terminée ils repartent toujours dans la même configuration. Quelques heures plus tard, Ewan met un genou au sol et lève le poing serré, stipulant qu’il fallait s’arrêter et qu’il avait quelque chose en vue…

« Sainte Marie mère de Dieu !» Dit il…

Attendant Roxanne, pour l'aviser de ce qu’il voit il lui dit :

« Ca commence pas comme ca le film avec Sigourney… Aliens…? »

Ewan se demandait si le vaisseau de Svarog était aussi grand.

Après avoir fait le tour de l’appareil (si Roxanne en donne l’ordre) qui est gigantesque. Ewan se positionne à quelques mètres de la porte et la vise avec son arme, prêt à faire feu. Espérant que A allait leur sortir un appareil capable de leur dire si la carcasse grouillait de bonshommes verts dedans.

Après une petite analyse de confirmation, Mathilde annonça que tout allait. Air non vicié, pas d'émission électromagnétique suspecte ou de particules nocives.

"Rien à signaler au niveau des scanners. Pas de forme de vie hostile dans le domaine thermique. Il n'y a rien de plus gros qu'un petit chien et ils ont d'autres choses à faire que de venir espionner du touriste apparemment. On va marcher à la fraîche, tant mieux."

Elle entra dans la formation et cheminant avec le MALP, elle trottina avec les autres, montrant que malgré sa taille et sa formation d'origine, elle n'en était pas moins athlétique que les autres. Sa condition physique était même supérieure à la plupart des militaires du rang. Pour elle, une journée sans sport est une journée de perdue.
La remarque de Roxanne la fit sourire.

"En fait, G, le principal souci tient à l'acheminement du véhicule jusqu'à la Porte. Ces imbéciles heureux n'ont pas aménagé un passage suffisant spacieux pour faire entrer un véhicule dans la salle d'embarquement. Ce qu'il nous faudrait, c'est reconfigurer toute la base avec des cristaux tok'ra. Sur cette infrastructure, nous pourrions après y greffer nos installations, comme les portes de sécurité, les puits d'évacuation secondaires, etc. En un an au maximum, nous aurions une base toute neuve, qui nous aurait coûté peanuts ou presque et, cerise sur le gâteau, une architecture adaptée à nos missions.
La Porte en elle même peut permettre le passage de véhicules. L'on pourrait y faire passer la plupart des engins militaires terrestres et je suis sûre qu'avec un minimum de préparation nous pourrions même faire passer des hélicoptères, le hic c'est que rien ne passe dans l'actuelle base. Il faudrait tout faire passer par l'accès supérieur et même dans cas, la Porte elle même serait gênante car elle est pile au dessous de la trappe.

J'avais cru comprendre que le SGC était une base de missiles qui n'avait jamais été finie et que la salle d'embarquement aurait dû être un silo pour un missile expérimental. Ils ont fait quelques aménagements et nous avons hérité d'une taupinière, moche, pas pratique et qui doit coûter un œil en chauffage et climatisation... Mais ça, c'est typique des militaires, du moins des étoilés dont le champ de bataille a toujours été la cour de récréation à l'école!" La scientifique soupira, partagée en exaspération et mépris. "Si nous avions un budget suffisant, je pourrai demander à ce que l'on nous fournisse des Gladiators. Ce sont de gros UGV* très polyvalents et déjà en service. Avec quelques modifications comme un module de reconnaissance vocale, un capteur de mouvement et une IA limitée, plus besoin de se trimballer cette fichue télécommande. Tout existe déjà, il suffit juste que l'on alloue le budget... On pourrait même en faire des unités biplaces maintenant que j'y pense..."

Et elle fut intarissable sur le sujet. Rien ne leur fut épargné, des modifications à faire sur le châssis à laisser aux bons soins d'un ingénieur aux équipements embarqués qu'elle choisirait, sans oublier ses récriminations aux coupes claires dans le budget de recherche qui l'empêchaient de faire son travail faute de matériel de remplacement. Durant les poses elle varia avec d'innombrables digressions sur ses petites mésaventures - et il y avait de quoi écrire plusieurs livres - la dernière en date étant sa blessure par balle de la part de Monsieur Virgile Dante himself. A voir la façon dont elle crachait son nom, pas de doute elle le haïssait et pas cordialement du tout... Chose logique quand même étant donné qu'il avait essayé de la tuer. Visiblement, pour elle c'est comme si le MIB n'avait jamais été séparé et que tous avaient poursuivi les différentes missions ensembles.
Par chance, ils finirent par arriver en vue du vaisseau et purent goûter à un délicieux moment de silence. Non pas que la petite aristocrate soit bouche bée devant le colosse, ça elle le fut un court instant. Elle était en pleine analyse des relevés de son capteur de flux pour repérer toute émission énergétique qui aurait pu trahir la moindre activité résiduelle dans l'épave. Elle répondit d'un ton détaché à Ewan, même s'il ne s'adressait pas à elle à la base.

"R, dans le film, la planète est beaucoup plus hostile. Il fait un temps typiquement britannique, le genre de brouillard à couper au couteau et un crachin infâme, l'air n'y est pas respirable, et en plus il faisait nuit tout le temps... Ah.. Tiens, on a deux points communs. Une épave et la nuit. Si vos trouvez une flaque de bave par terre, prévenez moi, je commencerai à courir. J'ai toujours détesté ces bestioles, vraiment hideuses! Il faut être complètement fêlé pour imaginer des créatures pareilles...
Bien, essayons d'en apprendre davantage sur cette épave!"

Elle en fit le tour, obligeant plus ou moins les autres à suivre le mouvement, cherchant non seulement une issue mais des traces pouvant aider à comprendre ce qu'il faisait là, et comment il était arrivé ici. La moindre trace susceptible de lui apprendre quelque chose était immédiatement photographiée en haute résolution.
Quand l'entrée fut finalement trouvée, elle prit son bandeau, en ceint sa jolie petite tête et y fixa le caméscope pour avoir les mains libres et après quelques manipulations, elle relia son PDA accroché à son avant bras gauche, sa caméra miniature accrochée à sa tête et son ordinateur portable qui restait bien à l'abri dans son sac, bien que protégé par une coque antichoc. Elle récupéra la caisse à outils dans le MALP en grognant sous le poids de la bête. Mine de rien ça faisait presque vingt pour cent de son propre poids! Bénies soient les roulettes et la poignée télescopique!

"Pas besoin de vous dire de ne rien toucher, de ne rien ramasser, d'éviter de tout faire sauter j'imagine?"

Loin de parler d'un ton condescendant qu'on s'attendrait à lui trouver si on ne savait pas ce qu'elle avait vécu ces trois dernières années, elle agrémenta sa remarque d'une bonne dose d'ironie pas bien méchante.
Le MALP leur servirait de marche-pied aussi le plaça t elle contre la coque.

* Unmanned Ground Vehicle, véhicule terrestre non piloté.

Le chemin s'avérait long, mais bien entendu ce n'était pas quelques petits kilomètres qui allait effrayer ou gêner la Zapèque, plus endurante que la grande majorité des humains. Mathilde se lança alors dans un long laïus sur des histoires de logistique de base militaire, ce qui lui passait totalement au dessus de la tête mais, heureusement pour elle, James se montrait fort sympathique à son égard, s'adressant à elle en toute convivialité, ce qui fit grandement passer le temps de la marche.
Quand celui-ci avait tenté de lui expliquer ce qu'était un MIB, elle écouta, un peu interloquée en tentant de comprendre.

« Quand vous parlez d'une histoire, vous voulez dire une sorte de roman ? Je n'en ai jamais lu... d'ailleurs je suis seulement en train d'apprendre à lire votre alphabet, mais j'en ai entendu parler pendant mes cours avec mon ép... euh, avec l'archéologue Damien Lefebvre. Il a la gentillesse et la patience de tenter de m'enseigner les choses de manière conventionnelle. Il a bien du courage, vous pouvez me croire, c'est un homme formidable, malgré ce qu'il pense de lui-même.
Mais vous, comment se fait-il que vous n'ayez pas été avec nous ces dernières années dans le futur ? »

Elle avait posé cette question avec tant de naturel, qu'un individu n'ayant pas été mis au courant de leurs dernières mésaventures aurait pu la croire complètement irrationnelle.

Ainsi, ils continuèrent à parler et faire connaissance, jusqu'à ce qu'enfin ils arrivent en vu de l'appareil.
Bien qu'elle n'en avait jamais vu de tel, elle s'arrêta un instant avec une sorte de mauvaise impression planant sur son esprit. Incapable d'en connaître la cause, elle n'en dit rien à personne même si on pouvait voir à sa mine que quelque chose clochait.
Puis, Mathilde fit le tour de l'engin en l'analysant de toutes part comme elle le pouvait, pratiquant des relevés qui échappaient totalement à la Zapèque, tandis que le mâle à la peau sombre s'interrogeait sur la présence de vie à l'intérieur du vaisseau.
Zita intensifia alors son empathie en en faisant le tour puis, arrivée à la hauteur du sergent Ranks, elle affirma :

« Je ne sens aucune présence de vie significative à l'intérieur. Tout au plus pourrait-on y trouver quelques insectes, mais là encore je n'en ressens aucune présence. »

Elle s'approcha alors de la petite tornade nippone avec l'idée de lui proposer de la lever jusqu'à la porte, mais celle-ci avait déjà imaginé d'utiliser le MALP comme escabeau, ce qui la fit se raviser.
Après quelques instant à la regarder s'activer sur la porte en vain, elle lui lança tout naturellement :

« Je ne suis pas sûre, mais si vous voulez ouvrir, je pense que vous devez interagir avec le boitier placé derrière la plaque située sur la gauche de l'ouverture, à environs deux tiers de sa hauteur ! »

Lilote avait affirmé ça avec tellement d'aplomb qu'on aurait pu la croire connaître parfaitement cet engin et sa technologie, d'autant plus qu'elle avait fait montre d'un ton affirmatif des plus rares la connaissant. Cependant, elle ignorait pourquoi elle avait dit cela, cette option lui ayant simplement paru naturelle. Sa mémoire lui jouait-elle des tours ou s'agissait-il du résidu d'une ancienne connaissance perdue et remplacée ? Elle l'ignorait complètement...

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En scannant les résidus énergétiques de l'appareil, Mathilde n'avait rien trouvé de remarquable.
Soit ce vaisseau n'avait plus la moindre source d'énergie, soit il était complètement éteint ou en manque de carburant, soit sa coque était spécialement étudiée pour le rendre imperméable à toute tentative de ce genre... à moins que ce fut plusieurs de ces options.

Quand elle se mit à chercher comment ouvrir la porte, elle se retrouva rapidement confronté à un problème. Rien ne semblait permettre d'en actionner l'ouverture, tout du moins jusqu'à ce que Lilote ne s'en mêle.
En effet, en regardant à l'endroit indiqué par elle, la petite scientifique remarqua un léger détourage de ce qui pouvait être une plaque amovible, mais dont rien ne présentait de solution d'ouverture : pas de vis, pas d'écrou, pas même de rivet, et il était évident qu'elle n'était pas soudée. C'était juste comme si elle était simplement posée dessus.

Mathilde passa quelques minutes avant de comprendre comment l'actionner, après avoir tenté de pousser, tirer et glisser – entre autres opérations – comprenant alors qu'il suffisait sans doute d'une reconnaissance de chaleur corporelle, Zita n'ayant pu expliquer sa connaissance limité du système.
La scientifique posa donc sa main bien à plat sur la plaque et attendit une vingtaine de seconde jusqu'à ce que la surface et sa main aient la même température de surface, et soudain la plaque glissa, comme sur coussin magnétique, vers le haut, libérant un tableau de contrôle qui s'alluma. Il fallait apparemment y insérer une sorte de clef, ou tout du moins un objet en faisant office, mais qu'elle remarqua rapidement pouvoir remplacer par un tournevis assez fin. Là, il manquait encore quelque chose, et elle dût y brancher quelques fils pour y balayer les fréquences jusqu'à trouver la bonne. La porte s'enfonça alors d'une cinquantaine de centimètres – épaisseur visible de la carlingue – avant de coulisser vers le haut comme la plaque extérieure.
Une fois que Mathilde eu ressorti son tournevis, la plaque de contrôle se referma tout du moins.

Avant toute tentative d'entrée dans l'appareil, elle recommença sa recherche énergétique, ne relevant qu'une très faible source, à peine suffisante pour activer des systèmes simples comme les premiers rencontrés.
De son côté, Lilote réessaya de sentir de la vie à l'intérieur, mais elle confirma ne ressentir aucune source de pensée biologique...

En trois ans de vie commune, Roxanne avait appris à rester concentrée malgré le babillage de Mathilde. Mais vu le pu d'hostilité de l'environnement, elle ne s'inquiétait pas plus que cela de leur avancée, s'arrangeant seulement pour mettrel'équipe sur le bon chemin, de lui octroyer des pauses régulières et de manger quand il fallait. Elle accepta d'ailleurs la barre énergétique proposée par Ewan sans rechigner, avec un sursaut léger quand ses doigts effleurèrent les siens.

*Waw... Ranks c'est quoi ce sourire niais que tu me fais... trop mignon...*

Elle n'euut pas le temps de s'interroger plus avant, le SAS était déjçç reparti se posteer plus loin et elle ne tarda pas à donner le signal de départ.

Après plusieurs heures de marche, ils touchèrent au but, et Ewan dit tout haut ce que l'équipe pensait tout bas.

« Ca commence pas comme ca le film avec Sigourney…

"Weaver.."

Aliens…? »

"J'en ai vu qu'un et il m'a traumatisée, j'en ai encore fait des cauchemars il a peu..."

La dernière phrase s'adressait autant au SAS qu'à la scientifique qui s'était lancé dans un laïus agacé sur la planète où ont été découvert les premiers xénomorphes, issue de l'imagination tordue d'un certain Scott.

"Dans l'espace, personne ne vous entend crier... et courir encore moins A."

Roxanne donna ses instructions, faire le tour de la machine pour trouver une entrée en faisant quand mêle attention. Elle ne s'expliquait pas la présence de ce vaisseau qui ne ressemblait à rien que les Terriens ou leurs alliés commerçants ne connaissaient.

Finalement, l'équipe se retrouva devant l'entrée du bâtiment. Mathilde se lança aussitôt dans la possibilité d'ouvrir la bête grâce au MALP, avant que Lilote ne s'en mêle eb proposant coup sur coup son aide, puis une solution plus surprenante.

Roxanne laissa agir la scientifique et la Zapèque, tout en surveillant la manoeuvre. Le fait que la méthode proposée par cette dernière fonctionne laissa le leader perplexe et son regard en disait assez long sur ce qu'elle pensait,. Mais elle décida de garder son idée pour elle, attendant de voir la suite.

Quand la sas s'ouvrit et qu'il fut évident qu'il n'y avait rien de vivant dans le vaisseau, Roxanne fit signe à Ewan d'avancer, se glissant derrière lui pour commencer 'exploration des lieux.

"Ca ne ressemble à rien que j'ai jamais vu, c'est pas Goa'uld, les serpents n'ont pas aussi bon goùt en matière de design de vaisseau... et en trois ans, j'en ai pas vu des comme ça..."

Voila que tout semblait sous contrôle et l'équipe commenca a marcher tranquillement pour se diriger vers le but de leur mission. James alla marcher au côté d'Ewan Ranks comme dans le temps. Ewan sembla fixé sur l'objectif de sa mission et sembla distant, compréhensible après tout ce qu'il venait de vivre dans les derniers mois.

'' Comme au bon vieux temps R, pas vrai ? ''

Il n'en rajouta pas pour le moment pour éviter de déconcentrer son ami du MIB. Ils prirent un moment de repos a un moment donné et puis James repensa a ce que Zita lui avait dit.

Mais vous, comment se fait-il que vous n'ayez pas été avec nous ces dernières années dans le futur ?

James n'avait pas eu le temps de répondre a Zita puisqu'ils devaient commencer a marcher, mais cette phrase l'intriguait. Il se demandait ce qu'elle avait bien pu vouloir dire par cette déclaration. Il décida d'aller vers Zita lui poser la question.

'' Que voulais-tu dire tantôt lorsque tu m'as demandé ce que je faisait ces dernieres années puisque j'étais pas avec vous dans le futur ?

L'équipe continua sa progression et arrivèrent devant une énorme épave.

* Incroyable *

James était emballé et avait vraiment hâte de voir se qu'il pourrait découvrir. Il ne s'emballa pas trop vite le temps de laisser Mathilde travailler. Il admirait cette énorme épave puis Zita sembla savoir comment ouvrir la porte. James commença a s'inquiéter un peu et trouva la charmante Zita mystérieuse. Il ne la connaissait pas, mais bon, elle devait être en mesure d'aider l'équipe même sans sans rendre compte.

Ewan scrutait le vaisseau en tenant en joue la porte, prêt à faire feu. Dans son esprit des phrases s’entrechoquaient ne comprenant pas le sens qu’elles avaient..

* Comment se fait-il que vous n'ayez pas été avec nous ces dernières... et en trois ans, j'en ai pas vu des comme ça.. *

Le Britannique se sentait partir, son esprit cartésien se demandant s‘il n’était pas encore dans le vaisseau de Svarog. Tout ceci n’étant finalement qu’un rêve. Mais ce qui le fit réagir, ce fut quand Mathilde réussit à ouvrir la porte du vaisseau avec sa main, rien qu’en le touchant et surtout que la solution vienne de Lilote, lui firent se demander si la fille n’en savait pas plus qu’il n’y paraissait.

A l’ordre de Roxanne, Ewan prends ses lunettes de vision nocturne et les ajustent sur son casque, les allume. Souriant au son des batteries qui se mettent en marche. Puis il se relève et toujours en visant, s’approche de la porte soufflant à G :

« Faudra m’expliquer comment la miss savait ce qu’il fallait faire... ! J’la sens pas la nouvelle ! Bougez pô.. J’vous contacte dès que c’est RAS… »

Pour lui rien n’avait changé, Lilotte était une bleue au sein d’SG6. Prenant appuie sur le MALP, il monte à bord. Une fois passé la porte il met ses lunettes et scrute. Cherchant un endroit propice pour voir sans être vu. Il attend quelques instants, et si tout est sans danger appuie sur son laryngophone pour dire :

« R a… » Il hésita à dire Leader… « G… OK tout est RAS. Embarquez ! »

Dans le temps qui le sépare de l’embarquement des MIB, il regarde ce qu’il y a à voir^^.

Le soldat à la peau noir commençait à nourrir de sombres sentiments. Il était de toute évidence désorienté et se méfiait de la Zapèque, qui le percevait à la perfection. En fait, il était celui en qui il était le plus facile de lire !
Il avait subit un traumatisme psycho-physiologique profond qui lui laissait des plaies béantes dans ses émotions, gouffres par lesquels il était extrêmement simple de s'insinuer. Il fallait le surveiller, veiller sur lui, et s'assurer qu'il ne craque pas nerveusement ou mentalement. Ce serait la mission de Lilote, désormais. D'ailleurs, il ne manqua pas de faire état de ses doutes à son égard, mais elle préféra ne pas répondre, percevant qu'il avait surtout besoin que ce soit Roxanne qui lui parle, et personne d'autre.

Sans trop attendre, il grimpa dans l'appareil et commença à en vérifier les alentours avant de signifier au reste de l'équipe que la voie était libre.
Zita regarda une nouvelle fois la carlingue, puis en jugea qu'une telle structure – capable de tenir les pressions du voyage spatial – ne pouvait que supporter son impressionnante masse. Ainsi, elle bondit de sa position, sans élan aucun, pour se retrouver dans le couloir, prête à aider ceux qui pourraient en avoir besoin, ne serait-ce que pour le matériel, parée à se charger de tout ce dont pourrait avoir besoin la petite scientifique. De toute manière, le MALP ne passerait pas le sas !

Le couloir intérieur était particulièrement pentu, comme on pouvait s'y attendre de-part la position de l'engin, et d'être devant la plus maladroite était la meilleure des idées, selon elle, afin d'en prévenir toute possibilité de chute.

Plongée dans ses analyses, la jeune femme était muette comme une carpe. Exit les références cinématographiques et les plaintes sur sa vie au SGC. Scanner à la main et caisse à outil roulante dans l'autre, elle avançait prudemment.

"Traces énergétiques faibles, il doit juste y avoir assez pour maintenir le minimum, gestion des portes, peut être des ascenseurs, mais je n'y mettrai pas ma main au feu. L'architecture générale semble indiquer une civilisation différente de celle des goa'ulds ou de ce que l'on a pu rencontrer auparavant, mais j'en aurai confirmation quand j'aurai mis les mains dans le cambouis. Reste maintenant à savoir si le niveau d'énergie est faible parce que la source d'énergie est épuisée ou endommagée, ou si c'est parce que le vaisseau est tout bonnement en veille.
A première vue en arrivant il semble qu'il se soit écrasé, ou du moins posé en catastrophe. L'inclinaison semble le prouver. Je ne pense pas que l'on trouvera quiconque de vivant dedans, du moins de l'équipage. Si l'appareil était viable, ils auraient tenté de le réparer pour repartir, s'il était hors service, il aurait pu leur servir de refuge ou alors ils connaissaient le réseau des Portes des Etoiles et sont partis au travers, or nous n'avons pas trouvé trace d'activité récente autour du vaisseau ce qui laisse à penser que l'épave est abandonnée depuis le crash ou peu s'en faut. Quand au crash en lui même, étant donné qu'il remonte à plusieurs années voire décennies, à en juger par l'état extérieur de la coque et la présence de végétation dessus, ça ne fait que renforcer l'hypothèse de l'abandon ou de l'absence de survivants... Mais ça ne veut pas dire que l'on ne risque pas de faire de mauvaise rencontre remarquez."

La jeune femme avança encore de quelques mètres avant de s'arrêter et et de reprendre.

"Il est important de ne pas activer le moindre système un tant soit peu gourmand avant d'avoir vérifié l'état du ou des générateurs. C'est notre première épave, si nous pouvons la décortiquer, ce ne sera plus qu'une question de temps avant que nous puissions nous même concevoir des vaisseaux spatiaux dignes de ce nom, donc on ne touche à rien sans m'en parler avant. Et la remarque vaut aussi pour les zapèques qui sont bien au fait des moyens d'ouverture du vaisseau même s'ils ne se prétendent pas "sûrs" de la marche à suivre."

La fin de sa phrase ne cachait rien de son scepticisme quand à l'intuition qui selon elle n'en était pas vraiment une. L'extraterrestre devait connaître ce genre de technologie d'une façon ou d'une autre.
Reprenant sa progression, elle cherchait des signes intérieurs au crash, l'extérieur de la coque n'ayant pas donné d'indice quand à la cause de son état.

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Bien que la porte ne mesurait pas plus d'un mètre vingt de large, les couloirs intérieurs en comptaient plus de deux mètres pour plus de trois de hauteur. La pente qu'avaient à affronter les membres de SG6 était de plus de quarante degrés sous l'horizontal, rendant la progression très délicate, le sol étant parfaitement lisse et propre malgré le temps passé sans vie apparente à l'intérieur.
Au premier embranchement, soit six mètres plus loin, le sas d'entrée se referma derrière le petit groupe, avant qu'une petite lueur ne s'installe au plafond tout du long du boyau métallique. Ce n'était pas très fort, plus comme un éclairage de survie qu'autre chose, et à peine suffisant pour voir à trois ou quatre mètres tout au plus. Bien entendu, ce ne serait pas suffisant pour une exploration correcte, et il faudrait envisager de trouver rapidement les générateurs, comme l'avait si bien suggéré Mathilde, à demi-mots, afin d'en espérer d'avantage. D'ailleurs, maintenant que la luminescence légère s'était installée, elle put rapidement en définir l'approximative position. En fait, il fallait descendre jusque vers le milieu de l'appareil, soit plusieurs dizaines de mètres plus en contrebas, et sur un pont inférieur. Il ne restait dès-lors plus qu'à trouver un passage pour s'y rendre.
Sur le chemin, chaotique à souhait tant il était difficilement praticable rapport à son angle et à son côté glissant, ils crisèrent de nombreux systèmes qui mériteraient sans doute une analyse plus poussée, mais comme l'avait dit la scientifique, ce n'était pas le moment de toucher à tout.
Depuis leur entrée, Lilote n'avait pas prononcé un seul mot, et elle affichait une mine assez étrange, entre incompréhension et peur, ce que personne ne lui avait encore jamais vu. D'ailleurs, au bout d'un petit moment, elle ne montra plus la moindre expression, ayant sans doute recouvré ses froideurs raciales...

Après deux bonnes heures de recherches, l'équipe trouva enfin la salle des générateur. Personne n'avait jamais rien vu de tel, mais Mathilde en comprit rapidement les grandes lignes, sans pour autant savoir comment il fonctionnait ou comment le bidouiller – chose qui lui paraissait plus que risquée – préférant l'observer quelques minutes.
Sa conclusion : le système était en parfait état, ne montrant aucune faille. Il était simplement en veille, ne dissipant que très peu d'énergie. Il n'y avait, de toute évidence, aucun risque à y puiser l'énergie nécessaire à l'allumage de certains systèmes, notamment la lumière.
Lilote avait préféré rester à l'extérieur de la pièce, montrant comme des éclats de crainte dans son regard pourtant si froid et distant, y gardant le matériel. En fait, elle n'avait fait que regarder ses pieds depuis plus d'une heure et demie.
La scientifique, quant à elle, trouva un panneau de contrôle, somme toute extrêmement simple, ne comportant pas de caractère, mais des illustrations évidentes des systèmes. Elle put ainsi repérer les boutons d'activation de la lumière générale, de la mise en pesanteur artificielle – ce qui leur serait très utile –, de la ventilation et du recyclage de l'air, entre autres choses et pour les plus compréhensibles de tous...

Ewan retira ses lunettes, avant de se faire cramer les yeux par les loupiottes qui s’allumèrent. Regardant en arrière le sas se refermer, l’agent espère qu’ils n’auraient pas besoin de sortir en 4ème vitesse… Imaginant Mathilde en train de tâtonner pour trouver l’interrupteur tandis que des Xénomorphes les boufferaient un à un…

*Ah.. C’est dégeu..* En regardant vers le sol, pour vérifier s’il n’y avait pas de bave de Xéno. En regardant la configuration du vaisseau, le SAS fut prit d’une peur panique. Vaisseau, il venait à peine d’en sortir d’un qu’il se retrouvait dans un autre. L’idée de se refaire capturé le prit. Il serra son arme plus fort. Il avança prudemment les premiers mètres. Allumant de temps en temps la lampe de son fusil d’assaut qu’il tenait en joue, prêt à faire feu. Au moindre ET qui se pointerait, Ewan aurait surement tiré avant de parler, tellement il était tendu. Par chance pour eux, Les ET, ne se montrèrent pas.

La pente se faisant plus raide, il eut de plus en plus de mal à tenir son arme en joue, et avancer. Il manqua par deux fois de glisser sur le sol trop lisse, lâchant un léger « F*ck ! ». Il se demanda surtout comment ils allaient remonter la pente. Il fut tenter d’accrocher sa corde à un endroit plus difficile d’accès, mais se retint. Car rien ne dit qu’il n’allait pas en avoir besoin plus loin.

Deux heures plus tard, plus bas, après une descente difficile, Le SAS entra dans une salle, Il en fit rapidement le tour afin de la sécuriser un temps soit peu. Puis se posa quelques minutes. Ses jambes lui faisaient mal, du fait de la descente. Il s’assit laissant les autres faire leur job. Prenant sa dernière barre énergétique, il regarde la nouvelle, qui ne disait rien. Elle semblait avoir perdu de son air si sure d’elle d’un coup. Ce qui fit froncer les sourcils au Britannique et regarder Roxanne, ne pouvant défaire son regard de la jeune femme. Elle était là si proche et si lointaine en même temps. Voyant Mathilde tourner autour des instruments, Ewan se risqua à dire :

« Euh et si en mettant le jus dans ce rafiot, on libérait des ET ? Vous savez genre ca ouvre des portes et des machins gluants en sorte.. »

Voila que la porte s'était ouverte et le passage vers l'intérieur du vaisseau accessible. James regarda la scène avec attention tentant de dénotter quelques signes qui soit sur l'épave pour peut-être en découvrir l'origine. Zita avait réussi sans trop comment a ouvrir la porte par un heureux hasard. Beaucoup de question passèrent par la tête de James.

* Impressionnant ! J'espère simplement ne pas avoir de surprise *

Le chemin n'allait pas être facile et plus ils avancèrent, plus la situation se corsait. Une pente assez inclinée faisait maintenant face a l'équipe qui continua d'avancer. En cours de route, James posa une question bien simple a Roxanne espérant qu'elle pourrait y répondre puisque James et Ewan avait manqué quelque temps au niveau du SGC.

'' Excuse-moi G ! Zita m'a demandé tout a l'heure pourquoi je n'était pas la dans le futurs au cours des trois dernières années. Ai-je manqué une épisode ou il y a une explication raisonnable ? ''

Finalement, ils arrivèrent au bout du chemin. Une salle des générateurs ou Mathilde se mit aussitôt a travailler pour activer tout cet engin. Ewan avait peur que tout risque de déclencher l'arrivée de ET et il n'avait pas tort.

'' Ewan a raison, rien ne nous garanti qu'en activant les générateurs, on ne va pas libérer quelques choses. Ce qui arrive dans les films, n'est pas toujours le fruit du hasard. ''

James était nerveux de la situation en prenant soin d'observer le moindre détail qui pourrait l'aider a découvrir quelque chose, un symbole, une signature.

Après diagnostic des systèmes du générateur, tout semblait dans les normes, l'engin était juste en veille. La physicienne passa un moment à tout filmer et passer en revue avant de commencer à expérimenter les touches correspondant à divers systèmes du vaisseau. c'était assez fonctionnel, plutôt que des mots, on avait droit à des symboles les représentant. En restant malgré tout prudente, elle actionna ce qu'elle pensait être la lumière, puis pour plus de confort, les systèmes de gravité. Ils avaient donc de la lumière et marchaient droit sur un sol plat.

"Je ne fais que remettre les systèmes minimaux en service. Sans ça, impossible d'accéder aux banques de données de l'appareil ou aux systèmes plus essentiels, comme la propulsion, l'armement, etc. Là je pourrai voir de quoi il retourne et éventuellement activer ou désactiver quelque chose. Quand vous mettez un chargeur dans une fusil, est ce que la sangle se dérègle? Ou quand vous faites le plein dans votre voiture, les clignotants se mettent ils en fonction? Là c'est pareil. Si on n'ouvre pas des portes, elles ne s'ouvriront pas toutes seules. Il ne m'a pas semblé croiser d'équivalent de cloison coupe-feu ou autre donc pas de problème à remettre les systèmes en marche. Et puis au moins maintenant on a plus à s'embêter avec un sol incliné et on ne mourra pas asphyxiés à cause de l'air vicié! Rendez service, vous serez toujours bien remerciée... je vous ai connu plus courageux, les hommes..."

tout en maugréant, elle s'en retourna à ses machines.

"Bon, d'après ce que je vois tout à l'air en bon état. Il va falloir cependant continuer la balade. Trouver la passerelle et s'il y a des données de navigation, un journal de bord et tout le toutim. Et je suppose que je vais devoir m'y coller puisque personne ici n'est ingénieur informaticien programmeur? Dire que je venais de trouver un beau générateur qui me faisait les yeux doux!"

En deux temps, trois mouvements, le matériel était remballé et elle se tenait campée devant le SAS.

"Nous y allons où je dois attendre qu'un vilain alien visqueux vienne me kidnapper pour me pondre à l'intérieur?... Wouah! Maintenant que j'y pense y a une sacrée allusion sexuelle dans ce film. Tu te fais enlever et ensuite féconder contre ton gré. Urgh! Je déteste encore plus ce film!"

En faisant une grimace des plus explicites quand à son écœurement, elle passa devant Ewan en traînant sa caisse à outil sur roulettes

"Je n'aime pas ça"

"Ça", c'était se faire une descente improvisée sur un sol semblable au parquet ciré de chez tante Olivia. Roxanne adorait glisser dessus quand elle était petite. Ici, elle pesait au moins 30 kilos de plus avec des rangers pas confortables et l'impression qu'elle ne tarderait pas à tomber.

Elle observait Ewan de temps en temps. Elle le trouvait tendu, plus que d'habitude, sans vraiment savoir pourquoi. Ceci dit, il faisait toujours aussi bien son boulot. A un moment, il la regarda franchement, et elle lui renvoya une expression interrogatrice.

*Qu'est ce qu'il se passe ?*

La question de James la ramena à la réalité... et fit remonter pas ma de souvenirs. Elle finit par répondre, alors que Mathilde observait les systèmes e état de veille.

"C'est une histoire pleine de bruit, de fureur et d'ingénieurs infoutus de savoir qu'une éription solaire peut dérêgler l'utilisation d'une Porte. SG-6 en a fait les frais lors de la dernière mission,"

Elle soupira lourdement et laissa Mathilde expliquer ce qu'il en était de l'état du vaisseau. Laissant de côté la mission précédente, elle se concentra sur l'actuelle. Elle réprima alors un grisson quand la conversation s'orienta sérieusement du côté des Alien de Scott.

"Dites, pourrait-on cesser d'évoquer ces créatures devant moi ?"

L'équipe ce trompait-elle ou Roxanne avait la frousse des Aliens ?

"Il faut qu'on sache ce que ce bébé à dans le ventre, A, je te fais confiance pour ça. Ah et Lilote, j'aimerai que tu... Eho, Lilote ?"

La psy s'approcha de la jeune femme, qu'elle considéra avec la plus grande attention. Cette air absent n'était pas dans ses habitudes.

"Lili reviens parmi nous... Ok. J'aimerai que tu assistes A pour voir ce que ce vaisseau sait faire puisque tu as affirmé qu'il n'y avait personne à bord, je pense qu'on peut tenter quelque chose."

Roxane se fiait autant aux sens de Lilote qu'aux talents informatiques de A. Et surtout, elle voulait que la seconde surveille les faits et gestes de la première.

"T, tâche de nous trouver un indice, n'importe quoi pouvant nous orienter sur l'origine de ce vaisseau. Il y a peut-être des infus autres que dans la base de données de cet engin. R et moi, on surveille et on vous avertit en cas de soucis."

Elle se tourna vers Ewan, l'interrogeant du regard pour savoir s'il était prêt à parer à toute éventualité.

je vous ai connu plus courageux, les hommes...

Ewan sourit à A, il semblait la retrouver, toujours aussi exaltée, parlant toujours autant. Il faillit répondre quelque chose comme, on as déjà vu votre poisse à l’œuvre, histoire de remettre l’équipe comme avant…

*Avant quoi ?!* Ne put-il s’empêcher de penser. Bien des choses avaient changées. Lui avait changés, beaucoup même ! Certes avant, il n’aurait pas craint pour leur sécurité, sur de lui, d’eux, et sur que rien ne pouvait leur arriver. SG6… Les MIB… Plus fort que tout…

Aujourd’hui avec le recul il savait que Courage devait rimer avec Prudence.

"Nous y allons où je dois attendre qu'un vilain alien visqueux vienne me kidnapper pour me pondre à l'intérieur?... Wouah! Maintenant que j'y pense y a une sacrée allusion sexuelle dans ce film. Tu te fais enlever et ensuite féconder contre ton gré. Urgh! Je déteste encore plus ce film!"

Il la regarde se poster devant lui. Ne réponds que par un sourire franc et sincère. Avant il lui aurait surement répondu que cela lui aurait fait du bien de se faire enlever et féconder… Mais plus maintenant, il n’était plus enclin à ces querelles certes amusantes mais inutiles. Regardant james, Ewan se dit qu'au retour il faudrait qu'ils aillent se boire un verre... Toute l'équipe d'ailleurs. Histoire de... Parler ?

... Eho, Lilote ?

Ewan regarde vers Roxanne puis Lilotte, se demandant ce que leur cachait la fille.

R et moi, on surveille et on vous avertit en cas de soucis.

Au regard de Roxanne, Ewan se tend. Elle l’interrogeait, pour savoir quoi ? Lui avait-elle parlée ?

*Eh. Réveilles !! Surveille.. Bouges soldat !*

Ewan met le papier vide de sa barre énergétique dans sa poche, reprends son arme et va se positionner pour surveiller. Essayant de revenir dans la mission, passant devant Roxanne sans mots.

La scientifique réactiva les systèmes principaux. En fait, une fois qu'elle avait remis les lumières, la ventilation s'était activée toute seule. Puis elle brancha la gravité artificielle, ce qui faciliterait grandement la suite des évènements.

La Zapèque n'avait pas quitté le couloir, prise d'une étrange sensation qui l'effrayait, ne pouvant l'expliquer ni la comprendre, bientôt rejointe par la psychologue qui l'interrogea.

* Lili ? C'est à moi qu'elle parle ? Serait-ce un nouveau surnom ? Oui, c'est bien ça, elle me parle. Qu'essaye-t'elle de me dire, déjà ? *

Lilote n'avait absolument rien entendu de ce qu'on venait de lui demander, trop perdue dans ses craintes et tentatives infructueuses d'analyse de ses propres ressentis, malgré la désactivation de son originale capacité.

« Excusez moi, docteur, vous disiez... »

C'était bien une question, Roxanne remarquant alors que l'extraterrestre s'était volontairement coupée des autres, l'obligeant à répéter. Elle voulait qu'elle aide la petite femme au teint maladif. Oui, il fallait bien obéir aux ordres.
Se faisant violence, son visage afficha malgré elle une grimace très laide. Encore une chose qu'on ne lui connaissait pas.
Quand Roxanne s'en rendit compte, il lui fut répondu :

« J'ai l'impression de... je ne sais quoi. Ma mémoire morte, peut-être. Cette pièce m'effraye... oui, c'est bien ça, j'ai l'impression que j'ai peur. »

Elle fit néanmoins quelques pas dans la salle des générateurs, n'osant rien regarder d'autre que sa collègue scientifique, essayant de se concentrer sur ce qu'elle faisait pour se défaire de ce qui pouvait bien s'apparenter à un sentiment personnel...

« Je peux vous aider ? »

La situation était tendu, chacun dans sa bulle et sur ses gardes. Roxanne tenta de répondre a la question de James sur les propos de Zita.

"C'est une histoire pleine de bruit, de fureur et d'ingénieurs infoutus de savoir qu'une éription solaire peut dérêgler l'utilisation d'une Porte. SG-6 en a fait les frais lors de la dernière mission,"

James regarda Ewan du coin de l'oeil. James ne comprenait rien a rien de cette foutu histoire.

* C'est quoi cette histoire là ? On me cache des choses ou quoi, on est une équipe, SG6 pourtant *

Bien des choses avaient changé au sein de l'équipe. Ewan avait vécu de terrible chose avant que James vienne le secourir avec SG1, Roxanne avait été traumatisé de le perdre, tout le monde avait ses petits tracas. Une fois que Mathilde avait progressé dans son travail a la salle des générateurs, elle répondit aux gars directement sur leurs interrogations.

je vous ai connu plus courageux, les hommes..."

Ewan avait regardé James et il comprit aussitôt ce qu'il pouvait penser. Roxanne alla vers Zita poser des questions. Elle demanda a James de tenter de trouver des indices.

'' Je m'y mets tout de suite G, compte sur moi ! ''

James scruta les murs de l'engin, le sol absolument tout en détail essayant de trouver la moindre indice. S'il le pouvait il quitta même la salle des générateurs pour explorer les alentours sans trop s'éloigner.