Franck était impatient en ce jour car il allait enfin débuté sa première mission e tant que membre de l'équipe SG1. Tout le monde s'était réuni dans la salle de briefing et l'on vit le général Davip faire irruption tout kaki, couleur que Franck appréciait tout particulièrement. Lewellyn vint le saluer cordialement.

Ce qui sembla étrange à Mullet, c'était la simplicité de la mission: entrer en contact avec des autochtones. Une mission qui sera vite terminée d'après lui et peut être même sans utiliser son cher lance-missiles. Il espérait seulement pouvoir faire bonne impression auprès de l'équipe et réussir cette mission d'une grande facilité car sinon c'était la risée. En effet, un artilleur reconnu qui ne peut réussir un aussi simple objectif ne l'est pas réellement. Néanmoins, il n'avait aucun doute sur le succès de cette tâche. Il était assez anxieux, il voulait prouver qu'il était fort et digne d'être au SGC. Il avait tout de même passer l'entrainement avec brio mais est-ce que les missions étaient-elles aussi simples?

Franck empoigna son sac et le mit sur le dos. Il vérifia ensuite que son lance-missiles était toujours à sa place avec une petite roquette. Mais quelque chose lui vint soudainement à l'esprit. Qu'arrivera-t'il si les roquettes dans le MALP passe aux mains de l'ennemi? Son ami sera alors inutile au bout de la première utilisation. Cela l'ennuyait beaucoup mais il ne pouvait rien y faire c'était ainsi et puis voilà.

Il resta silencieux dans la salle d'embarquement pendant que le leader donnait ses ordres. Il devait donc aller à l'arrière avec une certaine Leroy qu'il chercha du regard.

"Il faut à tout prix récupérer le MALP, on a trop de trucs importants là-dedans. Drogon, êtes-vous sûr de vouloir passer en premier, je suis prêt à montrer à ces sauvages qui on est sans violence et sans explosion? demanda-t'il à son chef d'équipe. Enfin, je n'ai rien dis, je l'ouvre un peu trop en ce moment, dit-il en tentant de s'excuser."

Il remarqua qu'il y avait aussi Lefebvre et le salua d'un geste amical. Franck dégaina son P90 bien chargé et attendit la suite des évènements pour s'engouffrer dans la porte des étoiles.

Damien était enfin prêt pour sa seconde mission avec SG1. Il était à la fois impatient et pessimiste sur la façon dont elle allait peut être se terminer. Damien s'était promis de ne pas faire de scandale au sujet de Lewellyn. Il y avait déjà eut réglement de compte donc, il n'y avait plus aucune raison que ça parte en cacahuéte. Il fallait qu'il se maîtrise et il se devait de ne pas pêter un câble. Il l'avait promis à Zoé et il allait tenir sa promesse. En entrant dans la salle de breifing, Damien salua Franck et Zoé d'un sourire mais il ne put s'empêcher de jeter un regard à Lewellyn qui en disait long. Il repensa aussi à Emylia qu'il n'allait pas revoir avant un petit moment. Il aurait aimé passer la nuit avec elle mais il s'y était refusé.

Damien s'installa dans sa chaise et écouta avec attention le breifing qui ne dura pas longtemps. Une fois qu'il fut terminé, Damien prit la direction des vestiaires et se prépara pour le départ. Il se retrouva en salle d'embarquement environ 10 minutes après et le vortex ne tarda pas à apparaître. Et voilà, c'était parti pour de nouvelles aventures, en espérant que rien ne leur tombe dessus comme pour la première mission qu'il avait faite avec l'équipe. Avant de passer la porte en compagnie de Lewel, Damien fit un clin d'oeil à sa grande amie. Une fois arrivé de l'autre côté, Damien mit quelques secondes avant de reprendre le contrôle. Sa tête tournait légèrement et des picotements s'étaient fait ressentir au niveau des jambes, comme pour la première fois. Avec le temps, ça ira beaucoup mieux. Silencieux depuis le début, Damien ouvrit la bouche pour la première fois et il s'adressa à Lewel.

"Bon, je suppose que je vais devoir aller leur parler ?"

L'arme bien en vue, le jeune archéologue attendait les ordres

Entre excitation et nervosité, Zoé ne savait plus où se situer. La veille, elle n'avait que très peu dormi. Elle s'inquiétait, évidemment. Sa dernière mission, mais aussi sa première, avait tourné à l'horreur plutôt rapidement. Ce qui aurait dû être une mission rapide et sans soucis, une simple question de rencontre et de découverte s'était soldée par une guerre dévastatrice. Mais d'autres questions s'y ajoutaient. SG-1 avait été gardée telle qu'elle, au plus grand bonheur de Zoé, mais aussi à son plus grand dam. Lewel et Damien dans la même équipe, comme ça allait se passer ? Elle et Lewel dans la même équipe ...

Quoi qu'il en soit, elle resta très attentive au débriefing du matin du grand départ, ne détachant pas ses yeux de Davip ou des images qu'on leur montrait, elle tenta de noter le plus de détails possible sur les hommes qu'on voyait à l'écran. C'était trop demander d'avoir une mission tranquille avec des gens sympathiques ? Juste celle là, ça serait plutôt bien ... De plus, SG-1 avait une nouvelle recrue et Zoé savait trop bien ce que c'était de vivre une première mission chaotique. Ce n'était là que sa deuxième mission mais pourtant, un gouffre la séparait de Mullet. Elle, elle savait.

Enfin, il fallait se lancer. C'est ce qu'elle n'arrêtait pas de se dire, face à la Porte des Etoiles, pas encore activée. Son matériel, tout avait été préparé avec soin avant le début du briefing, alors son temps de préparation fut assez rapide. Oui, il fallait lancer, mais ses pieds semblaient désespérément collés au sol. Elle craignait de ne pas pouvoir marcher une fois le vortex ouvert. Fais *****, la mission n'avait même pas encore commencé et elle était déjà paniquée ! Damien entra bientôt dans la salle d'embarquement et Zoé nota avec plaisir que son pouls se calmait peu à peu. Elle était devenue accro à son ami depuis le "crash Lewel", grâce à lui, elle se sentait toujours mieux ...

Quoi qu'il en soit, il était temps, maintenant, comme le démontrait l'étendue bleue de la Porte. Lewel avait annoncé les ordres. Elle devait rester avec Mullet. Elle lui esquissa un petit sourire timide mais rassurant en repoussant une de ses boucles rebelles derrière son oreille.

Ca faisait bizarre de s'entendre appeler Leroy par Lewellyn ...

Elle ferma les yeux et se secoua mentalement. La mission, la mission, la mission. Elle répondit au clin d'oeil de Damien avec un petit sourire amusé avant de se tourner vers Mullet pour lui faire signe de passer avec un petit mouvement de tête.

De l'autre côté, elle se retourna vers la recrue.

"Ne vous inquiétez pas pour la sensation de froid ... C'est un effet tout à fait normal du voyage par la Porte des Etoiles. Il est dû au fait que pour le voyage, vos molécules ..."

Mais elle se souvint alors des images du briefing et se tourna vers l'endroit où était disposé le MALP, soudainement plus inquiète et moins désireuse de montrer qu'elle avait de bonnes capacités ...

Sa première mission allait bientôt réellement commencé, c'est ce que se disait Franck. Il ne savait vraiment plus comment géré tout le stress qu'il amassait à chaque minutes écoulées à attendre devant la porte des étoiles. Il appréhendait le moment où il allait devoir traverser le vortex. Serrant son arme, il se jura de réussir avec brio ce premier passage.

L'équipe passa la porte et il dût faire de même. La peur au ventre, il avança prudemment vers le vortex. Zoé lui fit signe de passer, ce qui lui donna un peu plus confiance en lui-même. Lentement, il s'y engoufra redoutant ce qui pourrait arriver. Il vit un tunnel se dessinait et il se déplaçait à l'intérieur avec une rapidité folle. Au bout d'un moment, il y eut un flash aveuglant et il était de l'autre côté de la porte.

Lorsque ceci arriva, le soldat Mullet ne sentait plus ses jambes et il faillit se vautrer par terre. Il ne pensait pas que la porte aurait de tels effets sur lui. Il avait des picotements au niveau des bras, étrange sensation qui lu fit presque lâchait son arme qu'il trouva soudain lourde. Cela lui rappela un peu son entrainement avec Jill. Le jour là, la fatigue était extrême et c'est cette même faiblesse qui l'envahit tout à coup. Son pouls avait diminué et il regrettait amèrement de s'être engagé dans ce curieux passage.

*Eh bien dis donc, je viens d'arriver dans l'équipe et je m'écroule presque devant eux: ça va pas le faire ça!*

Franck redoutait la prochaine fois qu'il devrait passer l'écran bleu car en plus de ça un froid intense l'avait envahi et le congelait de la tête aux pieds. Il claqua les dents et fut tout pâle. Il avait l'impression que rien ne pouvait le réchauffer et qu'il périrait avec le froid insoutenable. Mais il savait que ce n'était que dans sa tête tout ceci et qu'il fallait "rebondir". Se ressaisissant, il s'adressa à Leroy qui venait de lui faire une petite explication.

"Mes molécules? Oh et pour le froid ça va aller, inutile de s'inquiéter pour moi, dit-il d'une voix qui le trahissait."

Rien que du blabla de médecin qu'il ne pouvait comprendre. Mais il vit que son regard avait changé avec un air plus inquiet. Toute l'équipe semblait tendue. Lui, il avait juste froid, ses jambes étaient faiblardes et puis c'est tout. Il avait juste hâte de terminer cette mission.

Franck ne s'attendait pas du tout à ça. Il ne pensait vraiment pas que pour sa première mission des gars d'un autre planète lui dirait "Je sais qui tu es".Quant aux menaces, cela ne plaisait pas du tout à l'artilleur. Il baissa son P90. Il s'approcha de son chef d'équipe Lewellyn tout en ayant les mains en l'air et lui murmura quelques paroles:

"Drogon, êtes-vous sûr que l'on doit les laisser nous menacer à leur guise? Si vous voulez je dégoupille une grende discrètement et ça fera l"affaire, dîtes moi quoi faire et je me charge de ces gars."

Franck souriait à l'idée de se faire ce petit groupe à lui tout seul. Néanmoins, il resta silencieux pendant que Drogon parlait à leurs agresseurs. Il était prêt à tout moment à lancer une grenade ou à sortir son couteau de combat et débuter une boucherie, ce qui ne l'aurait pas dérangé. Il n'essaya pas d'entamer une discussion car il risquerait de lâcher des mots comme "je vais vous casser la gueule" ou encore "de quel droit osez-vous parler ainsi à SG1?" ce qui pourrait fortement aggravé la situation et l'envenimé.

Franck recula d'un pas afin d'avoir toutes les personnes dans son champ de vision et pouvoir ainsi élaborer un plan ou une stratégie si Lewellyn ne parvenait pas à les calmer. Dommage, une grenade aveuglante aurait été la bienvenue. Il cherchait une autre solution au problème.

Zoé en était bouche bée. Autant de signe ... Leur language, les tenues, les armes, même. On aurait pu croire à des terriens. Lors de sa mission, les habitants locaux avaient pas mal de différences avec l'équpe SG malgré leur aspect humanoïde. Cela dit, aucun doute n'était possible, ils n'était plus sur la Grande Bleue. Les armes pointés sur eux la rendait nerveuse et elle eut du mal à obéir à l'ordre de Lewellyn et à baisser la sienne. Elle sentait ses muscles toujours bandés, elle était prête à agir. Comme si elle pouvait faire quelque chose contre des tirs d'armes à feu ... Enfin ...

Le discours de Lewellyn parvint à ses oreilles mais elle se retint de tourner la tête vers lui pour observer les expressions de son visage, comme elle en avait envie dés qu'elle le croisait ou l'entendait parler, pour garder à l'oeil les soldats en face. Elle s'était encore fourrée le doigt dans l'oeil jusqu'au coude en pensant à une mission calme ...

Le vortex se referma derrière eux. Plus d'issue de secours. Comme de par hasard, le DHD n'était pas juste à côté d'eux ... De peur qu'on la voit en train de zyeuter l'appareil, Zoé releva la tête vers les habitants de la charmante planète. Elle ne cillait pas et tentait de rester le plus calme tranquille. Il ne manquerait plus qu'on croit qu'elle détournait le regard parce qu'elle mentait ...

"On devrait peut-être se présenter, ça aiderait, non ? Même si ils disent qu'ils nous connaissent ... " murmura t-elle. Après tout, elle se souvenait pas avoir croisé tel comité quelque part ! " Je vais laisser faire, oui, sage décision ..."

Elle grimaça. S'ils se faisaient tuer maintenant, elle devrait expliquer à Saint Pierre leur présence aux Portes du Paradis.

Elle adressa un léger sourire aux soldats qui les tenaient en joue. Il fallait bien quelqu'un pour les "rassurer" un minimum parce qu'avec la tête qu'il faisait en les regardant, on voyait bien que Franck n'avait pas envie de boire le thé avec lui ... Zoé craignait un peu l'apparent enthousiasme de la nouvelle recrue. Ils n'étaient pas là pour faire péter tous les peuples qui se montraient méfiants aux premières rencontres ... Disons que dans ce sens lmà, ça faciliterait un peu la tâche aux Goa'ulds.

"Restez calme, s'il vous plaît ..." parvint-elle a murmurer à Franck.

Elle croisa le regard de Damien en relevant les yeux et le vit aussi sur ses gardes qu'elle.

Damien attendait que Lewellyn lui réponde mais il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit. Les habitants ne tardèrent pas à agir. Avant même qu'ils aient eu le temps de dire quoi que ce soit, ils furent mis en joue avant même qu'ils aient pu bouger le petit doigt. Damien se tourna vers Zoé et lui fit comprendre qu'il voulait qu'elle reste derrière Lewellyn et lui, avec Franck. Damien ne bougea pas d'un poil et laissa le grand chef parler. Il ordonna à son équipe de baisser les armes, Damien s'exécuta immédiatement. Ils n'étaient pas venus ici pour mettre le bordel mais pour discuter. Damien baissa donc son P90 et attendit que les choses se tassent.

Lui qui pensait que cette mission ne pouvait pas être pire que la précédente, il venait de se planter en beauté. Si jamais les habitants estimaient qu'ils pouvaient être hostiles, ils risquaient de passer un sale quart d'heure. Damien recula en essayant de ne pas se faire voir de façon à se placer bien comme il faut devant Zoé. Comme ça, si la situation dégénérait, ça lui laisserait peut être le temps de rentrer sur Terre. Damien décida alors de prendre la relève de Lewellyn. Il s'avança vers eux, les mains en l'air mais l'arme toujours dans sa main droite. Au passage, il jeta un regard sombre à Mullet pour lui faire comprendre qu'ils n'étaient pas là pour casser des dents.

"Nous venons d'une planète qui s'appelle Terre. Nous sommes là pour apprendre à vous connaître et peut être créer une alliance avec vous. Nous venons en tant qu'amis mais ne nous obligez pas à vous faire du mal..."

Damien, les mains toujours en l'air fixait l'homme qui avait l'air d'être le chef pour lui montrer qu'il ne lui racontait pas n'importe quoi.

Les hommes qui leur faisaient face ne baissaient pas leurs armes. Ils semblaient très nerveux, et les coups de feu n'allaient pas tarder à partir... SG1 put remarquer bientôt qu'il n'y avait que des hommes dans cette équipe, qui plus est terriblement jeunes. Le seul qui semblait plus ou moins calme, le chef sans doute, était aussi le plus vieux, pourtant il ne devait guère dépasser la trentaine... Il les regarda, et répondit après un instant de reflexion :

- Votre... boite, nous a tout expliqué. Etrange machine tout même, désolé si on l'a un peu abimé.

Il faisait sans doute référence au MALP, et en effet, ce dernier était un peu cabossé. Ou troué, ça dépendait... Vu l'excitation des fans de la gachette d'en face, lorsque le haut parleur s'était allumé ils avaient probablement mitraillé. Les impacts étaient encore fumants... Pas de bol pour la pauvre machine.

- Des voyageurs galaciques, venant de la Terre. Pacifiques, tout ça...

Il marqua une pause. Pour l'instant, ça commençait plutôt bien. Cependant, le chef fit un rictus sardonique et ajouta :

- Moi ca me rapelle plus encore un de ces foutus coups tordus du Gouvernement. Pfff, la Terre. Quel nom stupide... Ils cherchent de moins en moins avec le temps. Faites pas d'histoire, posez vos armes. On tirera pas, promis...

SG1 rechigna un peu. Qui avait envie de déposer les armes ?

- Aller, juste les plus grosses, insista le chef des autochtones.

Les terriens finirent par céder. Même si le soldat Mullet semblait sûr de lui, à 4 contre 6 couvert par une mitrailleuse, la partie était perdue d'avance. Même si ce n'était que des jeuens recrues, sans doute des bleus, qu'ils avaient en face, il ne fallait pas tenter le coup... Ils déposèrent donc pistolet mitrailleur, fusil d'assaut et même explosifs... Cela dit, comme Lewellyn insistait beaucoup sur le fait qu'ils ne mentaient pas et qu'ils ne venaient pas du "Gouvernement", quel qu'il soit, le chef accepta qu'ils gardent leurs armes de poings.

Ce qui facilita sa décision fut la vue des zat'n'ktels. Il comprit bien vite que c'était des armes, et il n'en avait jamais de telle avant. Il sembla alors un peu plus convaincu par l'histoire de SG1. C'était toujours ça de gagner... Mais il repetait sans cesse "c'est pas à moi de décider, c'est pas à moi de décider...". Vraisemblablement, il y avait une hierarchie bien ancrée sur cette planète. Il se présenta tout de même, en se nommant Gerhardt, chef de cette escouade, officier de l'armée des Indépendantistes. Cela ne voulait pas dire grand chose pour les terriens, mais soit...

Encadrés par les soldats, SG1 remonta une grande artère, un peu semblable aux champs Elysées de la Terre... Sauf que ce serait une planète Terre totalement dévastée...


HRP : Ce sont donc les soldats qui ont toutes vos armes. Vous ne gardez sur vous que votre équipement normal (non violent), avec en plus vos armes de poings et vos couteaux.

Votre MALP s'est pris quelques balles, et la transmission est endommagé, il ne bougera plus. En outre, le matériel suivant qu'il contenait est endommagé et inutilisable :
3 lunettes de vision nocturnes, 2 walther P99 avec 5 chargeurs, 2 chargeurs de FAMAS, une lunette de visée optronic, 1 tente éventrée et la combinaison de camouflage inutilisable

Franck ne comprenait pas pourquoi son équipe s'obstinait tellement à vouloir laisser de tels imbéciles en vie. Etant donné qu'on lui ordonna de se calmer, il arrêta d'essayer de trouver un plan et de chercher son couteau de combat. L'artilleur sentait que tout ceci allait se terminer en "pistolet-time" comme il aimait dire (baston avec des pistolets). Cependant, leur chef déclara qu'il nous connaissait grâce au MALP qu'ils avaient en plus abimé. Franck en doutait. Puis, l'officier le traita de pacifique. C'était la goutte d'eau qui fit déborder le vase, lui pacifique! Il posait des bombes, tirait au lance-missiles, songait même à leur péter la gueule et lui ce qu'il ose dire c'est pacifiques?

L'étranger commença à parler d'un "Gouvernement" qui faisait des coups tordus. D'après ce qu'il avait compris, on croyait en plus qu'ils étaiant fourbes. Mullet n'en pouvait plus et ça se voyait. L'équipe allait devoir le calmer avant qu'il ne les égorge.

Franck ne voulait poser ses armes mais devant leur insistance, il laissa le pain de C4, les grenades, le lance-missiles et le P90. Néanmoins, il garda son couteau "Rambo" avec lui. Il ne pouvait se séparer de ce trésor. En effet, le chef ennemi avait raison d'insister sur les grosses armes car l'artilleur aurait très bien pu les exploser avec son joujou.

Il se nommait Gerhardt et était le chef de l'escouade. En tout cas, Franck remarqua qu'il radotait. Et puis que voulez-il dire en parlant des Indépendantistes?. Lewellyn leur parlait et essayait d'être diplomate. Il dit à l'équipe de se révolter s'il utilisait le mot pleurer. Franck attendait cette occasion pour les étriper. Drogon fit mine de s'interesser à ce qui était arrivé à leur planète et de connaître l'histoire de cette tragédie.

Alors que Damien s'était avancé pour tenter de calmer les choses, il remarqua qu'ils avaient à faire à une bande de gamins qui ne devaient pas être très âgés. Mais rapidement, ils se montrèrent très méfiants envers SG1. Celui qui semblait être leur leader leur rit presque au nez lorsqu'il entendit le nom de leur planète. C'était pas vraiment le moment de se foutre du nom de la planète. Après tout, ils n'étaient pas venus ici dans le but de parler astronomie. Sans même laisser le temps à l'équipe de faire quoi que ce soit, il leur demanda de rendre leur arme. Il était hors de question que Damien donne son P90. Il avait déjà du mal à se laisser commander par un mioche alors si en plus il devait donner son seul moyen de défense, il allait se retrouver comme un ***. Mais, à vrai dire, ils n'avaient pas vraiment le choix. Soit ils déposaient la grosse artillerie soit ils finissaient comme des passoires et personnellement, Damien n'avait pas envie de finir comme le MALP. Celui-ci fumait encore et tout ce qui se trouvait à l'intérieur était complètement détruit. N'ayant pas de couteau de combat, le jeune archéologue déposa son P90 dans son holster. Il n'avait rien d'autre comme arme et il ne voulait pas se retrouver nu.

Sans un mot, Damien suivit le petit groupe. Il se faisait le plus discret possible mais ce n'était pas pour autant qu'il ne mémorisait pas certains détails qui pourraient peut être les aider en cas de grabuge. Damien faisait en sorte de ne pas se trouver trop loin de sa petit protégée. Si ça tournait mal, il voulait pouvoir faire quelque chose pour elle. SG1 était très bien encerclée et le moindre geste suspect de leur part risquait de rendre les soldats complètement dingues et fous de la gachette. Lewellyn essaya d'en savoir un peu plus sur ce qui se passait et Damien se sentit sur le coup très inutile. Il pensait que c'était à lui de nouer le contact mais apparement, le chef en avait décidé autrement. Dans quel problème ils venaient encore de se fourer.

Et bien la situation semblait s'être un peu calmée. En écartant le fait qu'ils n'avaient plus que leurs couteaux de combats pour se défendre et qu'ils étaient escortés pour aller discuter de leur innocence ou pas devant les supérieurs de ce cher officier de l'armée des Indépendantistes. Bizarrement, alors que ça ne lui était jamais arrivée auparavant, Zoé se sentit mal à l'aise au milieu de tous ses hommes, comme étant la seule femme. Ce monde semblait être hiérarchisés selon un schéma bien précis, tout le monde est à sa place et n'a le droit de rien faire sans l'autorisation du supérieur. En bref, elle avait l'impression d'être dans un monde pré-fabriqué sur le modèle de l'armée. D'ailleurs, il ne fallait pas avoir beaucoup de jugeote pour voir que dans ce monde, la notion de bataille et de guerre était omniprésente. Il suffisait d'ouvrir les yeux et de regarder le décor des alentours ... Elle resta donc légèrement en retrait, avec Damien, la tête baissée.

En marchant, elle réfléchissait à ce qu'elle connaissait du combat au corps à corps avec arme blanche et au signal qu'avait instaurée Lewellyn. S'ils devaient vraiment se battre contre les jeunots en face d'eux, Zoé craignait que malgré le jeune âge de leurs ennemis potentiels, ils ne se fassent éclater. Les armes évoluées que tenaient ces Indépendantistes étaient très dangereuses ... D'ailleurs, elles confortaient un peu plus Zoé dans ce qu'elle pensait de l'organisation de ce monde. Mais elles offraient également l'espoir d'une alliance arrangeante contre les Goa'ulds. Ce monde avait peut-être quelques trucs à leurs apprendre, après tout ...

Puis elle repensa au rictus que Gerhardt avait eu en parlant du "Gouvernement". Il ne semblait pas trop l'aimer ... Etait ce d'ailleurs pour ça qu'il était officier dans une armée qui arborait fièrement le nom d'Indépendantistes ? Alors quand Lewellyn posa sa question, Zoé redressa la tête et se rapprocha de quelques pas de la tête d'escorte. Cette histoire l'intéressait, elle aussi. Une guerre civile aurait-elle pu faire ce genre de dégâts ? Réduire le monde de leurs gentils accompagnateur à l'état de carcasse ?

Avançant toujours au milieu des ruines de la planète, dans cette ville qui autrefois avait dû être magnifique. Lorsque Lewellyn demanda à Gerhardt ce qu'il s'était passé pour que tout soit dans cet état, l'homme lui retourna un regard étonné :

- Quoi, ce n'est jamais arrivé sur... sur la Terre ? Y'a eu la guerre, rien de moins.

Lorsque le leader de SG1 demanda plus de précision, l'homme répondit :

- Il y avait un gouvernement tyrannique ici. Le peuple a finit par se rebeller, et les bombes sont tombées sur nos tronches. Y'a eu beaucoup morts dans cette période... C'était y'a quoi, 2, 3 ans peut être ? Ca semble si loin maintenant. Mais bon, on est libre à présent... Plus ou moins.

Ils arrivèrent devant un grand batiment avec une grande coupole et des colonnade, un peu comme le capitole américain. Sauf que la ocupole était en partie effondrée, les murs en mauvais état et d'un brun sale. De nombreuses bariccades de sacs de sable et de débris avaient été placées à des endroits stratégiques pour l'accés à la porte, défendue par des armes lourdes, que ce soit mitrailleuse ou bazooka, même un petit canon monté sur des roues disymétriques.

Il y avait des très nombreux soldats ici, ce devait sans doute être un batiment militaire. La plupart avaient des longs manteaux bruns et des uniformes de fortunes, et il y avait en majorité de jeunes gens, à peine sortis de la majorité. Zoé put une fois de plus remarquer qu'il n'y avait aucune femme à l'horizon, la guerre semblait être ici une affaire d'homme. Mais où étaient les civils ? Et les femmes ?

On les fit entrer dans le batiment. Un vaste hall, conçu vraisemblablement dans un but défensif avec une vaste zone découverte totalement vide, encadrée par des cordons d'armes automatiques sur les balustrades des balcons à l'étage. Ils empruntèrent un couloir annexe, et Gerhardt les installa dans un petit salon, avec de vieux canapés qui avaient passé leur temps...

- Je vais trouver un supérieur, restez ici. Il y a un garde dans le couloir si vous avez besoin de quoi que ce soit.

Vraisemblablement, l'équipe avait quelques minutes devant elle...

Zoé avait donc eu raison, c'était la guerre qui avait détruit ce monde.

Ils finirent par arriver devant un bâtiment très bien gardé. Zoé ne pouvait pas croire que c'était à l'intérieur de cette forteresse qu'on gardait les civils ou les femmes, les personnes qui ne faisaient par partie de l'armée, en bref ... D'ailleurs, tout finit par lui indiquer que ce n'était bien qu'une sorte de base. A commencer par le nombre de soldats, tout aussi jeunes, d'ailleurs ... Une idée effrayante traversa l'esprit du docteur. Et si la guerre avait fait plus que détruire leur planète ? Et si elle avait mis fin à la civilisation ... ? Plus de femmes ? Non, c'était inconcevable. Quoi qu'il en soit, elle était encore plus mal à l'aise maintenant.

Le dénommé Gerhardt les laissa dans une pièce, leur annonçant qu'il allait chercher un supérieur. Zoé se demanda s'il avait fait exprès de mentionner, mine de rien, le garde qui était à l'entrée de la salle, histoire de faire savoir à ses "invités" qu'ils n'étaient pas libres de faire ce que bon leur semblait ... Enfin, elle était sûrement parano, le soldat ne s'était pas montré vraiment très inhospitalier envers eux. C'était juste de la méfiance, tout ce qu'il y avait de plus compréhensible, en bref ... Quoi qu'il en soit, Zoé ne pouvait s'empêcher d'être d'accord avec Lewellyn. Si rien ne leur profitait ici, mieux valait partir au plus vite.

Elle profita de l'absence de soldats pour jeter un coup d'oeil autour d'eux. Elle fut une nouvelle fois surprise par les similitudes entre leurs deux civilisations. Elle se tourna vers Damien.

"C'est bizarre, quand même ? On dirait la Terre ... "

Elle lui adressa un petit sourire avant de regarder autour d'elle une nouvelle fois. Son malaise s'était dissipé maintenant que SG-1 était seule.

Franck suivit l'escouade qu'il les mena jusqu'à un édifice servant de base. Il entendit que Gerhardt avait fait mention d'une guerre qui ravagea le pays. Cependant, réflichissant à un plan de contre-attaque si les choses tournaient mal, les précisions lui manquèrent. De toute façon, les guerres étaient toutes les mêmes: une cause idiote, des morts et une terrible fin. Celle-là présentait toutes les caractéristiques d'une guerre épouvantable. On aurait dit que la population avait été exterminé car ce n'était que maintenant que Franck remarqua le jeune âge des soldats. Interceptant le regard inquiet de Zoé, il constata également que les femmes étaient absentes. Cela semblait la terrifier. Mullet se foutait ,lui, de ce peuple et les maudissait de les avoir menacé et faillit les descendre.

Ils arrivèrent soudain à une pièce et l'officer leur demanda de patienter en attendant qu'il fasse son rapport à son "supérieur". Drogon déclara que l'on devrait discuter avec leur chef pour "échanger". En tout cas, Franck était sûr que les gars ne les laisseront jamais partir. Ils avaient l'air persuadés que SG1 était du gouvernement. Ils semblainet éprouver de la haine polur l'équipe. Franck leur rendait bien cette haine. Cependant, il réalisa que la soif le prit. Il devait donc s'approprier de l'eau. Un garde pouvait s'occuper d'eux et l'artilleur saisit l'occasion. Il s'approcha de lui et lui demanda avec une gentillesse qui l'étonna lui même:

"Monsieur, pouvez-vous s'il vous plait me donner quelque chose à boire. Depuis qu'on est parti, je n'ai rien bu et ma gorge est sèche. Je dis cela mais exaucez ma requête si le coeur vous en dis."

Il recula d'un pas attendant la réaction du garde. Cela l'énervait d'avoir du cacher ses vrais sentiments. Franck avait peur d'avoir fait une gourde en s'adresant au garde. Si seulement il pouvait la boire...

Le garde près de la porte regarda Franck d'un air ahuri, le prenant visiblement pour un crétin. Son regard alternait entre le visage du terrien, et la gourde bien reconnaissable qu'il portait à la ceinture, comme tous les membres SGC. Quand Franck comprit qu'il avait déjà de l'eau sur lui, vu que ça faisait partit de l'équipement réglémentaire du soldat, et que l'extra-terrestre ne lui donnerait visiblement rien, il battit rapidement en retraite dans la salle. Visiblement, il ne connaissait pas encore son équipement...

On vint les chercher au bout d'une petite heure d'attente. SG1 eut tout le loirsir de pouvoir se reposer... Une dizaine de soldats armés avec des armes compactes semblables à des pistolets mitrailleurs les escortèrent à travers un dédale de couloirs d'un blanc délavé, la plupart fortifiés et gardés. On était vraiment sur le pied de guerre ici.

Ils entrèrent dans un petit bureau, qu'une table coupait quasiment en deux. Cette table était recouverte de carte diverse et variés, de messages codés et autre. Lorsqu'ils pénétrèrent dans la salle, les deux hommes assis se hatèrent de ranger les papiers en désordre, pour les mettre hors de vue des "visiteurs" (venus d'ailleurs !).

Le premier resta debout, tandis que l'autre s'asseya dans un fauteuil en cuir rapé par le temps. Ce dernier homme sembla être le plus gradé de la pièce, aux vues des insignes voyantes qu'il portait aux épaulettes. Il avait la quarantaine bien tassée, des cheveux grisonants qui autrefois avaient du être noirs. Ses yeux injectés de sang montrait qu'il ne prennait sans doute pas assez de sommeil, et il avait une barbe naissante mal rasée. Il les regarda longuement, silencieusement, tandis qu'ils s'asseyaient sur des vieux sièges aux dossiers usés. Derrière eux, 3 gardes les surveillaient de près, il valait donc mieux éviter les gestes suspects.

- Qu'est ce que vous êtes ? commença l'homme assis sans plus de préambule. Des espions ? Des déserteurs ? Ne me dites tout de même pas que vous êtes des aliens...

L'attente se déroulait longuement et l'atmosphère, à chaque minute qu'il passait, s'alourdissait. Zoé avait décidé d'obéir à Damien et de ne pas le quitter d'une semelle. Aux fauteuils qu'on leur avait proposé, elle avait même préféré le dos de son grand frère de coeur contre lequel elle appuyait son front. Les yeux clos et la tête baissée vers le sol, elle faisait comme tous les autres, ici, elle attendait. Elle n'osait pas trop bouger ou parler, se disant que si cette planète avait une technologie semblable à celle de la Terre, ils étaient sûrement sous surveillance vidéo. Moins les habitants du coin en sauraient sur eux, mieux elle se sentirait. Seulement, une question ne cessait de tourner dans son esprit. La Terre était un des principaux ennemis des Goa'ulds pour son avancée technologique qui commençait à faire peur à ses messieurs les parasites. Les serpents étaient-ils passés dans le coin récemment ? Ce monde semblait avoir les ressources nécessaires pour leur causer un peu de souci, aussi ... Et s'ils n'étaient pas venus, Zoé s'inquiétait de la raison de ce refus de venir détruire ce monde. Les Goa'ulds avaient-ils peur de quelque chose ici ? Ou simplement ignoraient-ils l'existence de ce monde ?

Bref, voilà à quoi Zoé passa son temps pendant une heure. Elle cogita. Quand enfin la porte se rouvrit, elle se redressa mais resta derrière Damien. Sa petite silhouette disparaissait sans problème derrière l'imposante masure de son ami. Sur le chemin, elle regarda discrètement à gauche et à droite. Ce furent les mêmes regards discrets qu'elle balança sur la table que les deux hommes à qui on les avait menés étaient en train de débarrasser avec fébrilité.

A la question sans introduction de celui qui semblait, de toute évidence, être l'équivalent d'un Général, Zoé laissa le supérieur de SG-1 répondre. Mais lorsqu'elle entendit son nom, elle se décala très légèrement sur le côté pour saluer d'un signe de tête les deux soldats qui les recevaient. Elle dût se faire violence pour ne pas retourner se planquer derrière le dos de Damien, songeant que son geste serait très sûrement mal vu maintenant. Son malaise était revenu, décidément, elle ne se sentait pas à sa place dans ce monde belliqueux. Au moins, au SGC, il y en avait des femmes !