Et revoilà, repartis pour une nouvelle mission, avec nos corps respectif. J'étais sur une partie intéressante de poker, quand le haut parleur appela sg10. Dommage j'avais une bonne main. Mes joueurs me regardait avec un grand sourire, leur argent était sauvé.
J'ai eu juste le temps de passer par l'armurerie et juste après je filais vers la salle de la porte. Notre supérieur eu juste le temps de nous expliquer le topo. Les goaulds allaient envahir une planète et nous devions prévenir les habitants.
Je passais la porte avec le reste de mon équipe. Arrive de l'autre cote, nous nous trouvions vers des falaises. Silencieuse, pas un bruit, pas même un son. Soudain un bruit strident retentit et puis plus rien : le noir total. Juste le néant, la mort.

Pour une fois qu'il travaillait sérieusement à son bureau au lieu de glander, voilà que Gwarius était appelé d'urgence pour partir en mission. Habituellement il avait hâte de partir en mission mais là, la mention "urgence" ne lui disait rien qui vaille, il n'était pas vraiment du genre à affectionner les fusillades contre des créatures dès que leurs degré d'agressivité dépassait celui de Gargamel, où il devait courir sur des kilomètres avec dans le nez une odeur mélangée de poudre et de sang pour pouvoir plonger dans l'anneau en sachant pertinemment qu'une fois ceci fait, il atterrirait tête la première sur une rampe métallique avant d'être vivement tiré par le bras par un soldat sans aucune notion de pitié ne pensant qu'à lui faire dégager le passage au plus vite par mesure de sécurité.

Heureusement après le rapide briefing Gwarius fût soulagé de savoir qu'ils n'allaient pas entrer d'entrée dans un champ de bataille, mais qu'ils allaient prévenir la population que la dite bataille aurait lieu. Pour la petite mission de routine d'exploration tranquille avec son équipe certes ce n'était pas encore pour aujourd'hui, mais le jeune archéologue se dit qu'après tout il ne pourrait avoir pire mission que la dernière.

Il passa donc la porte et une fois de l'autre côté s'émerveillât de la beauté de cette imposante falaise devant eux, avec le ciel bleu et le calme plaisant. Alors qu'il commençait à penser qu'il aurait dû prendre un appareil-photo en douce avant de partir, un bruit énorme retenti à côté de lui en même temps qu'il se sentait projeter dans les airs. Tout ce passa si vite que ce n'est qu'une fois au sol que Gwarius réalisa qu'il fallait paniquer, il essaya de hurler très fort mais presque aucun son ne sorti de sa bouche, d'ailleurs chose étrange il n'arrivait pas non plus à respirer de l'air. Puisqu'il n'arrivait pas à crier il tapa des bras pour l'aider à supporter cette horrible douleur, et en les sentant plus légers qu'à la normale il en regarda un et vis qu'il ressemblait plus à une pieuvre qu'autre chose à présent. Il essaya aussi de regarder ses jambes mais ne les vis pas, pourtant il n'était pas très gros ! Il vit aussi qu'il avait un gros trou dans le ventre, mais ça il ne le réalisa même pas, la douleur devenant si intense qu'elle occupait tout son cerveau, impossible maintenant de bouger ni de parler. Il entendait mais ne pouvait écouter, il voyait bien ce type penché sur lui habillé comme un valet de service d'un quelconque roi mais ne pouvait pas comprendre ce que ses yeux lui montraient, impossible de réfléchir ni de penser à autre chose dans sa tête pour essayer de se réconforter : juste la douleur, omniprésente, tout ce qu'il avait à faire était de l'encaisser jusqu'à ce qu'il perde connaissance, ce qui arriva heureusement bien vite.

Johnny se prélassait dans son lit avec une intense satisfaction. Il venait enfin de retrouver son corps et était ravie de retrouver ces muscles et sa virilité. Alors qu'il prenait un repos largement mérité après la mission qu'il venait de vivre, les haut parleurs de la base appelèrent Sg-10 à l'embarquement immédiat. Soupirant, il prit rapidement son matériel et s'élança en direction de la porte des étoiles. Le colonel Petit les attendait et leur expliqua brièvement la mission qui ne semblait pas trop compliqué.

L'équipe passa la porte en même temps et arriva sur une vision à couper le souffle. Alors que Kelp commença à s'éloigner de deux pas pour sécuriser le périmètre et accomplir un geste devenu routine, une violente explosion retentit dans son dos. Il ne ressentit qu'essentiellement le souffle de l'explosion mais cela n'empêcha pas son corps de s'envoler à dix mètres de distance et une douleur insupportable s'installa dans l'ensemble de son corps... Une douleur cent fois supérieur à celle d'une balle perforant un corps.

Sur le dos, il ressentit tout d'abord la douleur des os cassés et de différents éclats plantés dans son corps. Une douleur infernale aux limites du supportables mais ce n'était rien quand il ressentit son absence d'organe masculin. Un cri de douleur totale traversa ces lèvres quand la douleur jaillit dans son cerveau inoculant toutes les autres. Une vérité s'imposa à ce moment dans son cerveau, il allait mourir...

Il savait que ces blessures était trop grave et qu'il allait mourir de douleur chose qu'il aurait préférer s'abstenir. Il lui restait quelques instants de lucidité avant de sombrer et déjà il se sentait partir. Avant de sombrer il entrevit des hommes aux combinaisons étranges s'affairer sur son corps. Ces idées devinrent confuses, il tenta de sortir son arme et défendre le reste de son corps mais il ne pouvait bouger aucun membre.

Saleté d'explosion, il allait mourir comme à un abattoir. Tels fut sa dernière pensée avant de sombrer dans ce qui ressemblait à la mort...

Citation :

Cette affectation, peut etre dangeureuse, vous savez...
-C'est les risques du metier
-Ho vous savez ca me derangerait beaucoup de savoir que ma mort serais passez pour un accident. Personne ne lira ceci, pas meme votre famille.
-C'est si dangeureux que ca ?
-Il y en a qui n'y sont pas revenu...
-Je prend le risque.

Je n'ouvris pas les yeux tout de suite. C'etait mon etat qui m'intriguait. Aucune douleur, rien. J'etais en harmonie parfaite avec mon corps. Etais-je au paradis? J'ouvris me yeux. Je me trouvais dans un salon, assis a cote de mes collegues. Ils etaient tous affuble d'un drole acoutrument. Mais, je remarquais que moi aussi. Toutes nos armes semblaient avoir disparu. Mes camarades semblaient encore plus desoriente que moi.
Un homme entra, vetu des memes habits que moi. Il nous souhaita la bienvenue. Pendant qu'il parlait de comment il nous avait repare, je remarquais une chose. La bande son etait mal syncronise. Il bougeait les levres avant de parler. J'en informais Kathleen.

Il est aussi reel que Mario

Voila que ce dernier nous demandais pourquoi nous etions venu ici. Je laissais Kathleen lui explique le pourquoi et lui demande le comment?

Gwarius ouvrit les yeux presque à contre-cœur après avoir émergé de sa confortable sieste.
Il comprit immédiatement pourquoi il se sentait si bien alors qu'à son dernier souvenir il était pourtant étalé comme une crêpe sur le sol.

Il regarda abasourdi le décor de luxe puis se rappelant qu'il avait un gros trou dans le ventre, il porta sa main sur son thorax d'un air affolé. Mais apparemment il n'avait rien, ses jambes et ses bras semblaient redevenus normaux aussi et il n'avait plus du tout mal, le seul truc qui clochait c'est que quelqu'un semblait l'avoir habillé avec des fringues créer à partir d' une nappe de grand-mère. Tellement content d'être en vie, il se tapota son torse redevenu intact et dît aux autres :

-"Regardez, c'est génial, je suis redevenu étanche ! "

Les autres aussi semblait parfaitement rétablis, à en voir leur tête et leurs corps, et le jeune archéologue s'en réjoui avant de voir arriver ce curieux type qui portait les mêmes habits que tout le monde et qui s'adressa à eux. Il avait l'air aussi sympathique et convenable que ses meubles à l'écouter, mais Gwarius ne pût s'empêcher de remarquer que les mouvements des lèvres du "Felneng" par rapport au dialogue étaient aussi bien synchronisés que dans un vieux film de Jackie Chan. Se rappelant qu'il avait déjà eu à faire avec un hologramme dans une précédente mission, il fit un grand coucou de la main voir si le regard de l'homme en pyjama allait être attiré. Il lui aurait bien demandé carrément s'il était réel, mais le Felneng leur avait déjà posé une question, et il se dit que vu sa façon soutenue de leur parler il serait peu-être mal vu d'en poser une autre. Gwarius avait également beaucoup envie de le remercier pour les avoirs guéris, mais en même temps il le trouvait louche donc il préféra laisser faire Kathleen.

Isidore, un artificier, qui avait cause cette explosion. Et il nous avait repare. Je pris la parole pour repondre a ses questions.
Comme Katleen ne semblais repondre.
Nous sommes une equipe d'eplorateur. Nous venons d'une planete appellee la terre. Nous voyageons grace au grand anneau que nous appelons la porte des etoiles. J'ai bien peur que nous soyons de mauvaise augure. Nous sommes venu vous prevenir qu'un peuple moins pacifique les goa'uld vont venir vous attaquer. Nous pourrons peut etre vous conseiller sur la marche a suivre. J'ai quelques questions :
-Comment vou nous avez reparer?
-Et pourrions-nous parler avec vos chefs?

Je lui laissais le temps d lui repondre. Il etait presque reel car il etait en interactivite avec nous. Je pensais que peut etre il n'aurait pas besoin de nous.

Kathleen était très surprise de la façon dont la situation avait tourné. Elle en était tellement surprise que, malgré son rôle de leader, elle ne parvenait pas à dire un seul mot. Elle allait enfin prendre la parole mais elle fut coupée dans son élan par la personne qui était apparemment responsable de leur résurrection. Elle écouta donc attentivement ce que le jeune homme leur raconta, d’un œil de plus en plus éberlué au fur et à mesure qu’il se mettait à parler. Il était donc responsable de la douleur qu’ils avaient éprouvée et ce qu’ils avaient pris pour une attaque était en réalité un simple défaut dans un feu d’artifice. Cela aurait pu leur coûter cher mais finalement, ils s’en sortaient plutôt bien. Cela, d’ailleurs, soulevait tout un tas de questions dans l’esprit de la jeune scientifique, mais ce n’était pas le plus urgent de cette histoire, voilà ce que la jeune femme pensait. Elle était persuadée que la priorité était ailleurs.

Voilà pourquoi elle n’approuva pas Florian. Il expliqua trop rapidement les nouvelles qu’ils étaient venus apporter à la population de cette planète et s’était ensuite empressé de poser les questions qui le préoccupaient. Mais ce n’était pas le plus important que de satisfaire sa curiosité. Le plus urgent était que la nouvelle imprègne bien leurs alliés et qu’ils comprennent le danger qu’était la menace qui pesait sur leur sort et leur planète, bien plus urgent que toutes les questions que se posait aussi Kathleen et dont, malgré tout, elle aurait aimé connaître la réponse. Ce fut la raison pour laquelle elle prit la parole juste après que Florian ait dit ce qu’il avait à dire. Il fallait recentrer les priorités et être certain que les menaces étaient comprises, puis on pourrait poser les questions qui seraient nécessaires pour comprendre parfaitement ce peuple. Elle s’éclaircit la voix et vérifia délicatement ses membres avant de prendre la parole avec douceur.

« Monsieur Lannic a parfaitement raison, nous sommes des visiteurs de la Terre. Je me présente Kathleen Kirte, responsable de cette expédition. Voici le soldat de première classe Lannic, le Caporal chef Deschaimps et le soldat de première classe Kelp. Et comme vous l’a dit Monsieur Lannic, nous avons eu vent de nouvelles désastreuses pour votre monde. Il est en grand danger. Les Goaul’ds, dont Monsieur Lannic vient de vous parler, sont un peuple extrêmement dangereux et machiavéliques. Vous devez absolument vous préparer à leur venue afin de protéger votre population. »

Kathleen soupira quand l’homme décida de répondre à Florian Lannic. Il était évident que son insistance sur les faits capitaux n’avait pas capté l’attention de leurs hôtes. Et cela était fort ennuyeux car les Goaul’ds n’étaient pas une menace à prendre à la légère. Il allait falloir insister et le contretemps dû au fait que les hommes se mettaient à leur raconter tout un tas de choses n’allait pas aider à faire comprendre la gravité de la situation à ces mêmes personnes. Néanmoins, elle écouta attentivement la réponse de leurs hôtes concernant la question de Florian qui l’intriguait, elle aussi, il fallait bien l’avouer. Mais leurs interlocuteurs semblèrent assez vagues sur leurs techniques, même s’ils les invitèrent à visiter le palais. Kathleen se demanda s’ils allaient en savoir plus sur la façon dont ils avaient été soignés. Mais pour le moment, leurs hôtes ne semblaient pas enclins à leur dévoiler leurs secrets, bien qu’ils prétendissent le contraire.

Un instant après, Kathleen comprit ce qui causait la placidité de ces hôtes concernant la menace dont ils leur faisaient part. Après qu’il lui ait semblé voir les choses bouger très lentement, l’homme qui prit la parole leur annonça qu’ils arrivaient trop tard. Pourtant, ce peuple ne semblait pas avoir été traumatisé par la venue des Goaul’ds, ce qui perturbait un peu la jeune scientifique. De plus, il n’expliqua rien de ce qui s’était passé, avouant simplement que son peuple avait l’intention de condamner sa Porte des Etoiles. Kathleen se demanda si c’était la venue des Goaul’ds qui incitaient ces personnes à agir de la sorte. L’homme les invita alors à visiter le palais en attendant qu’on leur accorde une audience ; Kathleen était de plus en plus méfiante, bien que captivée par la décoration du palais, et décida de se montrer observatrice et attentive afin de découvrir le fin mot de l’histoire. Elle fit un signe à ses coéquipiers leur enjoignant d’ouvrir l’œil avant de se tourner vers leur hôte.

« Nous serions ravis de visiter votre palais, soyez-en sûr. »

Les goa'uld repartis comme ca ? C'etait suspect surtout que ces derniers ne lachaient rien. Ils ont du prendre une rouste phenomenale. Mais notre charmant guide ne nous montrait pas ce qui m'intresserait : aucune armes ni le moindre trace de technologie. Comme si ils etaient aux moyen age. Et les epee n'ont pas trop d'effet contre des Jaffas. Notre guide, et tout ce peuple nous cachait quelque chose. Nous sommes arrives dans une cours. C'etait a ce moment que mon cerveau tilta. Un lumiere rouge disant : Erreur, c'est pas normal. J'adore la musique encore plus si elle est forte. Et mes oreilles en on pris un coup. Je devais avoir surement la plus mauvaise ouie de la base et la je pouvais entendre des murmures a l'autre bout de la cours ce qui n'etait pas possible deja avec une bonne ouie mais dans mon cas... De plus j'arrivais a sentir la moindre odeur. J'e fit par a Kathleen tout en evitant notre guide.

Je sais pas toi, mais j'ai l'impression que je pourrait tout entendre tout sentir. Plus que la normale. Y a deux raisons possible :
-Ou on nous a hyper bien soigne
-ou ce monde n'est pas reel, ce qui expliquerais le decalage de notre ami.
Qu'en pense-tu?

Alors qu'il se levait pour suivre leur hôte qui les invitait à visiter le palais, Gwarius ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il y avait quelque chose de louche. Outre le mouvement des lèvres inapproprié il avait remarqué chez leur hôte quelque chose dès ses premiers mots de suspect, et là, alors qu'on lui avait livré le message il leur apprenait que les Goa'uld étaient déjà venus puis partis. Etaient t'ils vraiment partis d'eux-mêmes ce qui était plutôt inhabituel ou bien les Felnengs les avaient chassés ? Le plus étrange c'est qu'il parlait des pires monstres de la galaxie sur un ton machinal et neutre, comme s'il n'évoquait que la météo qu'il fessait hier. Son seul souci apparemment était de s'assurer que SG10 était bien rétabli et pourrait rentrer sans problème.


Malgré qu'il avait vérifier toutes les parties de son corps voir s'il n'y en avait pas encore une d'écrabouillée, Gwarius se dit qu'effectivement, contrairement aux apparences et à sa grande forme il n'était sans doute pas complètement rétablit comme le craignait Isidore, en effet Gwarius avait l'impression d'entendre et de sentir les gens sur le chemin, pourtant ils étaient asser éloignés d'eux. Il mit cela sur le compte des effets secondaires en espérant qu'il n'en viendrait pas d'autres de plus désagréables.

Gwarius avait des tas de questions à poser mais Kahtleen semblait vouloir être plus patiente pour le moment et prudente à voir ses signes discrets. Après-tout peu-être que cette audience était pour répondre au mieux aux questions les plus importantes de la part d'un chef, donc Gwarius décida de mettre l'intrigante petite randonnée Goa'uld de côté pour le moment, et de demander autre chose que leur hôte saurait sans doute répondre.

-"Très joli ! " commença t'il pour attirer l'intention sur lui avant d'ajouter poliment :
-"Au fait, combien de temps sommes-nous restés inconscients ? Et qu'est t'il arrivé de nos "restes" de vêtements et des objets qu'il y avait dans les poches ? "

Kathleen n’apprécia pas réellement la manière familière dont le soldat Lannic lui parla, mais ce n’était pas ce qui préoccupai le plus la jeune scientifique. Ce qui préoccupait le plus la jeune femme était lié aux paroles du jeune soldat et non à sa façon de les prononcer. Le monde dans lequel ils évoluaient avait quelque chose de bizarre et d’irréel. Il y avait quelque chose qui échappait à l’équipe et Kathleen était bien décidée à percer le mystère de ce monde qui semblait être un rêve. Le propos de Florian Lannic étaient parfaitement vrais et lourds de sens. Kathleen s’en rendait bien compte. Kathleen apprécia donc beaucoup le questionnement dont Gwarius abreuva leur guide. Celui-ci s’interrogea sur le temps passé pour eux à se remettre et sur l’endroit où pouvaient bien se trouver leurs affaires. Cela était effectivement d’importance. Ils ne pouvaient pas se permettre de rentrer sans avoir tout récupéré, sauf si exceptions.

La réponse fut des plus claires, tout avait été détruit. Le peu qui n’avait pas été détruit dans l’explosion et dans l’incident provoqué par la personne qui les avait accueillis avait été retrouvé en si mauvais état que les Felnengs s’étaient vus obligés de tout brûler. Kathleen trouvait cela fort étrange et de plus, fort pratique pour les Flenengs qui se débrouillaient ainsi pour faire disparaître toutes les possessions de l’équipe SG-10. Kathleen fronça les sourcils pendant qu’il achevait sa tirade. Mais elle ne fit aucun commentaire sur les vêtements qu’ils portaient et qui, pour le moment, ne la gênaient pas. Elle se contenta donc de regarder ce qui se passait tout autour d’elle. Soudainement, un serveur portant un gracieux petit plateau heurta malencontreusement Kathleen qui fit alors preuve d’un incroyable sang-froid en relevant le plateau sans rien faire tomber d’une main et de l’autre, en soutenant le serveur qui la remercia et s’esquiva.

« Eh bien, je ne me connaissais pas de tels réflexes, non vraiment ! »

Elle observa le guide pour guetter sa réaction.

Tout avaient été détruit ? Et comment on allait rentrer sans GDO ? Personne ne s'en inquiétait, tous étaient au bord des lèvres de notre guide qui subissait l'interrogatoire de Gwarus. Cet homme ou quel qu'il soit ne lachait pas grand chose. En fait, si on decortiquait son discours, il ne nous avait donné aucune informations. À ce moment une serveuse apparu, trebucha sur Kathleen et fit tomber son plateau. Par un magnifique réflexe, notre chef d'équipe réussi à prendre le plateau sans rien renverser. Bien que Kathleen n'était pas manchot, je doutais qu'elle aurait pu faire cela. Même la personne qui aurait des très bon reflexes n'aurait pas pu faire ce prodige. Elle ironisa sur ses nouveaux reflexes. On voyait bien que notre guide était gêné. Il fallait l'achever.

C'est dingue, monsieur depuis que vous nous avez soigné, nos réflexes ont été augmentés, de même que nos sens. Plus même que la normal non ? Je regardais mon équipe pour un soutien unanime. Avez-vous une explication a nous donner ?

La notre guide ne pouvait s'en sortir avec la langue de bois. Qu'allait-il répondre ?

Comme le craignait Gwarius la réponse du Felneng ne présageait rien de bon, déjà sur l'équipement le jeune archéologue avait eu un petit soupçon d'avoir eu affaire à des voleurs aux grand moyens doublés de fins comédiens, en effet il était étrange qu'un peuple ayant une technologie suffisante pour reconstituer des parties entières du corps humain ne puisse pas en faire de même sur de simples objets, dont les restes avaient comme par hasard fini dans un incinérateur. Gwarius senti son estomac faire un bond lorsqu'il se rendit compte qu'ils n'avaient du coup plus non plus de GDO, qui était indispensable pour rentrer sur terre. Mais cela ne l'inquiéta pas tout de suite, déjà parce qu'ils auraient bien la honte de rentrer sur terre dans cette tenue, et parce que la façon troublée de répondre du Felneng par rapport au temps était bien suspecte elle aussi. Son explication sur le temps était peut-être logique pourtant il n'avait pas l'air très détendu.

Pas plus que ses semblables d'ailleurs, à en voir ce porteur de plateau trébucher en passant à coter d'eux. Gwarius fut d'abord impressionné par la façon dont Kathleen avait rattrapé le serveur et son plateau, puis intriguer de l'entendre dire qu'elle ne se connaissait pas de tel réflexes. Généralement les personnes ayant une telle rapidité et dextérité en avait justement conscience puisqu'ils s'entraînaient dur pour. En voyant cela Florian pris la parole, décidément il allait toujours droit au but tête la première, et demanda sur un ton un peu suspicieux pourquoi SG10 se sentait en si bonne forme.

Gwarius compris donc qu'il n'était pas le seul dans ce cas, il se sentait lui-même en forme olympique, encore plus même que lorsqu'il avait squatter le corps d'un militaire, ce qui en disait long. Mais là si toute l'équipe était comme cela en effet c'était carrément suspect.Manque de bol il fallait encore attendre pour avoir cette réponse.


Les terriens n'en finissaient plus de visiter le palais dans tous ses recoins, ce qui était bien aimable de la part de leur hôte mais vu la situation Gwarius avait du mal à trouver cela intéressant, il n'avait qu'une hâte c'était d'arriver à cette foutue audience pour qu'on leur explique tout. Malgré sont agacement croissant le jeune archéologue décida de parler calmement au Felneng avec autant de politesse que possible, après tout ils étaient quand même totalement à leur merci et sans armes.
-" Pardonnez-moi mon impatience peu-être déplacée dans une visite pourtant si enrichissante, mais mes amis et moi n'avons pas pour habitude d'être dans un tel état. Bien sûr nous vous devons la vie et nous vous en sommes reconnaissant mais les effets secondaires que nous ressentons actuellement sont vraiment très troublants pour nous. Allons-nous attendre encore longtemps avant cette audience ? Et qui ya'il derrière cette pièce ? " ne pu-t'il s'empêcher d'ajouter en fessant un signe vers sans doute le seul endroit qu'ils n'avaient pas encore visités.

C'était peu-être un peu curieux de sa part de demander cela, après tout cela ne le regardait pas, mais bon ils avaient bien visités des caves et des réserves banales jusque là, il n'avait pas envie de passer aux placards à balais.

Kathleen commençait nettement à perdre patience. Leurs conditions surdéveloppées lui rappelaient le temps qu’elle avait passé dans la peau de Johnny Kelp, temps qu’elle aurait préféré oublier. Elle n’avait jamais apprécié de se retrouver coincée dans la peau d’un homme, même si cela avait décuplé ses forces et ses aptitudes physiques. Elle avait eu pendant un temps, l’intelligence et la force, mais d’un autre côté, ça n’était pas son corps et elle avait eu beaucoup de mal à le supporter. Ce transfert avait été éprouvant et maintenant, elle se demandait systématiquement si elle n’était pas encore sous influence extraterrestre. Et pour le moment, elle commençait à se dire que ses capacités formidables qu’elle commençait seulement à contrôler n’étaient pas naturelles et qu’elle était sous l’effet d’un artefact extraterrestre. Agacée, elle se redressa et affronta le guide de toute sa hauteur.

« Je vous enjoins de répondre à Monsieur Deschaimps ! J’aimerais vraiment des explications sur ce qui se passe ici ! »

Bien que le guide fasse tout ce qu’il pouvait pour les convaincre que tout ce qui se passait autour d’eux était normal, bien que SG-10 sache parfaitement qu’il y avait quelque chose d’anormal dans le fait d’avoir des réflexes surdéveloppés et des qualités physiques exceptionnels. Il ne fallait pas être très intelligent pour considérer le fait que tout ceci est anormal. Kathleen fronça les sourcils et décida de ne pas céder un seul brin de marge au guide avant d’avoir obtenu les réponses qu’elle attendait. Elle ne comprenait rien à ce qui pouvait bien se passer et elle attendait présentement de vraies réponses et non plus des histoires bidons qui ne justifiaient absolument rien. Kathleen était déterminée à comprendre ce qui leur arrivait et quelles étaient les règles de ce monde auquel elle ne comprenait rien. Soupirant de rage, elle se tourna vers le guide avec un regard menaçant et décida de parer au plus pressé, savoir la vérité.

« Ecoutez-moi bien ! Je ne sais pas ce qui se trame par ici, mais si vous croyez qu’on va se contenter de vos réponses sybillines, vous vous plantez en beauté. Alors trois questions : où sommes-nous ? Quelles sont les règles en vigueur ici ? Et pourquoi cet endroit ressemble plus à une réalité virtuelle qu’au monde réel ? Et j’aimerais des réponses claires et précises, sans éluder. »

La fameuse porte interdite. C'est la seule qui nous intéresse, ben oui. C'est bête un humain. En tout cas notre guide refusait de nous la laisser franchir. Nous allions être mis au courant en temps voulu. Mais, moi personnellement j'en avais plus qu'assez, et visiblement c'était le cas de toute mon équipe. J'étais au plus près de la porte avec quand même notre guide devant moi. Ce dernier essayait tant bien que mal de nous dissuader de passer cette porte. Malheureusement pour lui, c'était Kathleen en face. Et elle ne voulait rien lâche. Elle essaya de convaincre l'artificier de tout nous expliquer. Pendant que Kathleen parlementait, ma nouvelle ouïe me fit attirer l'attention sur les bruits qui emanaient de la porte. C'étaient des bruits assez réguliers, j'avais déjà entendu cela, mais ou ? Soudain j'ai tilté : C'étaient des bruits semblables à une salle d'hôpital. On pouvait deviner un rythme cardiaque.


Kathleen, si on tentait de passez en force, je crois savoir ou son nos corps réels, si tu entend bien on dirait une salle d'hôpital. Et les patients c'est nous.