Thomas avait redouté ce départ en mission, après la discussion avec deux des membres imminents d'SG2, il n'avait pas eu l'envie de voir les autres depuis l'entrainement. Beaucoup d'idées s'entremêlaient dans son esprit, le départ surtout, que se passait il lorsqu'on passait le vortex, et l'arrivée, bien sur. Les goa'uld, hostiles qui semblaient faire peur à tous. Et pour couronner le tout, l'ambiance entre les membres d'SG2. Enfin surtout l'ambiance entre les autres et lui. On semblait lui reprocher son inexpérience des missions SGC, et le fait qu'on lui ai refilé le commandement. Alors qu'il n'avait rien demandé, et qu'on ne lui avait pas demandé son avis.

C'est donc nerveux, qu'il se présente à la salle d'embarquement. Saluant les gradés d'SG2, il vérifie son équipement, et regarde la porte. L'émerveillement de ce cercle lui fait oublier quelques temps les autres. Il regarde chaque détails, et aperçoit des symboles. Il avait lu le rapport, c'était renseigné, mais aucunes explication ne valait le fait de la voir vraiment. Quand le dernier chevron s'enclenche, et que la sirène retentit avec la voix d'une technicien qui annonce la fin du chargement du programme de destination, il regarde les autres. Les yeux brillants, il porte la main à son laryngophone et dit simplement :

« SG2... En mouvement ! »

Par ce simple ordre, il venait de prendre le commandement d'SG2 et donner l'ordre de marche.
Posté à l'avant droite du zodiac, il saisit d'une main ferme les cordages servant à se tenir et souleva. Sa main droite sur la crosse de son FAMAS. Il sentit le poids du bateau, qui même pour un pneumatique pesait son poids. S'avançant sur la rampe, il passe le vortex en fermant les yeux...

Cela ne dura que quelques micro seconde, comme passer une simple porte, malgré tout il avait sentit comme une accélération au moment du passage. Une fois de l'autre côté il sent son crâne lourd, il se sentait lourd. La gravité de cette planète était surement plus lourde que celle de la terre. Un haut le cœur le prit, mais il ne vomit pas.

Scrutant les environs, il sourit, avec cette impression de revoir son île. Attendant que le vortex se referme, il pose un genou au sol et prend une poignée de sable, qu'il sent..

*Iodé...*

Puis il l'égraine entre ses doigts pour en tester sa qualité.

*J'aurai peut-être du prendre ma planche...*

Sortant sa boussole, il regarde le soleil, sa montre et tente de faire un repère de l'île afin de la retrouver s'ils allaient trop loin.. une fois fait il dit :

« Ok.. Le zodiac à la baille nous allons voir ces îles là bas.. » En montrant les éperons rocheux à l'ouest.

« Riguel.. Vous piloterez... Matis au centre, vous surveillerez nos arrières... Daving et moi sur la tête du navire, arme en avant... »

Les ordres étaient clair. Il aida à mettre le bateau à la baille.

Luc était près comme d'habitude à chaque départ de mission, il avait vu les images du MALP et avait remarqué qu'il y avait de l'eau à perte de vue. Il n'aimait pas l'eau mise à part pour prendre une douche mais là c'était trop.
Le suisse se tenait près dans la salle d'embarquement, il vérifiait une dernière fois son équipement, contrôla son arme puis il attendit que la porte s'ouvre. Il regarda Thomas et Gaetan, pour eux c'était la première fois qu'ils voyaient la porte s'ouvrir. Quand celle-ci fut ouverte, Luc empoigna le zodiaque. Il n'avait jamais mit les pieds sur ce genre de machin, ça allait être une première.
Thomas fut très formelle pour leur indiquer le départ, cela allait être joyeux, déjà que les missions étaient stressantes, SG2 avait droit à un chef très carré. Une fois la porte des étoiles traversée, Luc ne put s'empêcher de fermer les yeux, pour lui il faisait trop chaud, il sorti rapidement une casquette de sa poche et la posa sur sa tête. Il scruta les horizons, rien pas de forme de vie, rien que de l'eau.

Luc s'approcha de Suzanne, il parla doucement pour que les deux nouveaux ne comprennent pas ce qu'il dit. Il ne connaissait pas assez Gaetan pour lui faire confiance.

" La mission promet, je suis pas dans ses petits papiers. "

Une fois dit, il attendit les ordres et regarda le zodiaque, il ressemblait à ceux qu'on voyait dans les films d'actions, il avait un fond dur. Il toucha le flotteur, il était dur, on pourrait croire qu'il était sur le point d'exploser. Luc chassa rapidement cette idée de sa tête, il ne voulait pas se retrouver à nager sur des kilomètres et risquer la noyade.
Thomas donna ses ordres suivant, ils étaient toujours aussi formelles. Typiques du mec qui n'a jamais connu la vie.
L'adjudant obéit, il suivit les autre pour mettre le bateau à l'eau puis se mit à l'avant pointant son SIG-550 devant. Il savait que son arme était plus longue que celle de Thomas, il ne voulait pas qu'il commence à critiquer la sienne et lui impose un FAMAS. Il connaissait son arme par coeur et il avait un grand atout par rapport au FAMAS, il pouvait encastrer ses trois chargeurs sur son arme. Il le fit rapidement sur le bateau, c'était un avantage, il n'aurait plus besoin recharger son arme durant toute la mission.

[HRP: Pour les chargeurs, c'est un avantage du SIG-550, on peut en mettre plus mais après il y a moins de mobilité. Les chargeurs se place sur les côté de celui qui et au centre.]

Et hop, une nouvelle mission. Cette fois-ci, tout le monde avait son corps d'origine et c'était bien mieux ainsi. Il y avait toutefois quelques nouveautés et pas des moindres : un nouvel arrivant chez SG2 qui prenait ni plus ni moins la place de leader. Leur archéologue qui ne participait pas à cette mission. Et un scientifique, une nouvelle tête au SGC, qui les accompagnait. Ce qui embêtait le plus Suzanne était l'absence d'Alison, qui était une personne de confiance et puis que la scientifique appréciait de plus en plus au fil des missions. Elle avait cependant hâte de voir ce que donnait leur nouveau leader sur le terrain, et puis il y avait toujours Luc qui restait de l'ancien SG2 et sur qui elle pouvait compter.

La mission avait l'air simple et intéressante. Enfin, depuis le temps elle avait appris à s'en méfier. La simplicité n'avait pas l'air d'être le mot d'ordre au SGC. La particularité de cette planète, à savoir l'eau à perte de vue, intriguait Suzanne qui essayait de s'imaginer le peuple qui allait avec, à supposer qu'il y en ait un. En tout cas, le contexte était radicalement différent de ses dernières missions. Bonne ou mauvaise nouvelle ?

En salle d'embarquement, les attendait un charmant zodiac. Ravie de s'imaginer à bord, son visage perdit toute trace d'enthousiasme cependant quand elle constata que cette grosse bouée ne se déplacerait pas seule jusqu'à la Porte. Suzanne prit un des coins et fit de son mieux pour ne pas jouer les boulets, laissant de côté son arme, et transportant le bateau avec ses deux mains.

Une fois de l'autre côté, c'est avec plaisir qu'elle déposa la zodiac au sol, avant de se jeter à genoux elle même dans le sable. Ça commençait bien !
Pendant que Thomas se la jouait Robinson Crusoé, Suzanne enfila son rôle de scientifique, après avoir admiré le paysage. Si ils n'étaient pas en mission, elle aurait volontiers enfilé son maillot de bain … Bien que le silence et l'absence totale de vie finissaient par lui faire froid dans le dos. Elle jeta donc un bref regard à son attirail de scientifique pour vérifier que tout était plus ou moins dans les normes. C'est à ce moment là que Luc vint lui confier quelques mots. La scientifique redressa la tête vers son ancien leader pour lui adresser un sourire et un clin d'œil :

« Ça va bien se passer, ne t'en fais pas ! »

Leur leader, Thomas l'homme aux milles et une tablettes de chocolat, semblait vite prendre ses marques puisqu'il donna les consignes sans tarder. Zodiac à l'eau, et Suzanne aux commandes ! Elle avait précautionneusement rangé tout appareil électronique dans son sac, l'eau n'étant pas vraiment conseillé pour ces petites choses là.
Se mettant à son poste, elle jeta un coup d'œil par dessus bord curieuse, avant de lancer à Gaetan :

« Vous pensez qu'ils ressemblent à quoi les poissons d'ici ? »

Thomas mit son sac au fond du zodiaque et embarqua. Tenant son arme avec ses deux mains afin de répondre en cas d'attaque, il regarde les agents d'SG2. Lorsque le bateau démarre, il sourit, en regardant le fond de l'eau. Pour une première mission, cela ne démarrait pas trop mal, outre la porte, ils auraient très bien pu de retrouver aux alentours d'une des îles de l'océan pacifique. Et cela le rendait heureux et nostalgique de son île.

Mettant sa main dans l'eau, il s'asperge le visage avec, appréciant la tiédeur de l'eau. Remarquant au passage des formes sous l'eau, il dit :

« … Il y a des... » Comment appeler ce qui sur Terre seraient des poissons « … Forme de vie aquatique ? » Regardant dans la direction vers laquelle ils voguèrent, il revint à la mer, quand il vit une forme plus grosse, qui nageait parallèlement... Se positionnant, il serre plus fort son arme et fronce les sourcils essayant de distinguer ce qui nageait à leur côté...

C'est une voix provenant de l'arrière qui le fait se retourner... Un aileron était apparu, le tahitien se retourna, et tiqua.

*Waao... !* Habitué aux requins, l'homme n'avait jamais vu un aileron aussi gros... Et comme tout était proportionnel, il se dit que le bestiau qui les suivait était mastoque. Regardant de nouveau vers l'eau, il constate que la forme nageant à leur côté à disparut.

*Merde !* pense t'il en se tournant vers l'arrière et constate qu'il y avait maintenant deux ailerons.

*Ca colle pas les requins ne chassent pas ensemble... * Oubliant complétement qu'il n'était pas sur terre et que ses connaissances n'étaient plus applicables ici.

Il fut surpris de voir la forme jaillirent de l'eau, comme un dauphin. Constatant d'ailleurs que ces animaux y ressemblaient fortement, il se rassure.

Reportant son regard vers la destination, il laisse les dauphins les suivre, sans penser que si les dauphins, qui étaient des mammifères avaient pu apparaître sur cette planète, d'autres formes de vie aussi. Lorsque le bateau s'approche des éperons rocheux, Thomas demande à Rigel de ralentir, afin d'appréhender le paysage, voir de trouver un endroit pour accoster. Bien qu'au fond de lui, il se disait qu'il n'y avait rien que des oiseaux sur ces îles.

Jusqu'à présent, le bateau voguait sur l'eau sans encombre et Suzanne en était plus que ravie. La mer, le sable, le soleil, un zodiaque … Était-elle réellement en mission ? À l'interrogation de Thomas, elle resta songeuse un instant, les yeux rivés sur l'eau avant de déclarer :

« On aurait dû prendre une canne à pêche,...  »

C'est l'agitation de son leader qui lui fit froncer les sourcils pour la première fois depuis le passage de la Porte. Il semblait de plus en plus intrigué par ce qui se passait sous le bateau, seulement de sa place Suzanne ne voyait rien. Par contre, c'est en se retournant pour observer la distance parcourue, qu'elle réprima un cri. Un aileron. Enfin, un aileron bien plus grand que la normale …

« Oh oh …On a de la compagnie … ! »

Ses yeux effrayés étaient restés accrochés à cette forme triangulaire dépassant de l'eau. Vu la taille de l'aileron, elle n'osait pas imaginer à quoi ressemblait la bête en dessous. Quand il en surgit un second, le visage de la jeune femme vira au blanc. Combien allaient-ils en sortir encore ? Elle se revoyait assise au cinéma, devant les Dents de la Mer … Pétrifiée dans son fauteuil. Et puis ses longues discussions avec son frère pour élire la meilleure façon d'échapper à un requin …

*Lulu, viens me chercher ...*

Puis l'animal finit par se montrer, en jaillissant hors de l'eau. Suzanne en resta bouche bée, il ressemblait beaucoup à un dauphin, et donc un animal qui inspire plus de confiance qu'un requin forcément. Agréablement surprise, la scientifique observa pour ne pas dire, admira l'étrange être vivant tout en reprenant un peu de couleur. Une belle frayeur tout de même.

Cela dit, elle reporta toute son attention sur la direction du zodiaque quand Thomas lui demanda de ralentir. Ils ne tarderaient pas à côtoyer ses blocs de roches, et Suzanne s'attendait donc à manœuvrer comme elle le pourrait. Elle était curieuse de savoir ce qu'ils allaient trouver dans les environs, et rien qu'à voir la physionomie des dauphins d'ici, elle mettait sa main à couper qu'ils n'allaient pas être déçus par la suite.
Elle attendait les ordres de Thomas, silencieuse.

[Problème avec internet = retard.
Retard en RP = posts courts sur X forums en catastrophe
Disolé ^^"]

Pour une première mission on avait demandé à Gaetan d'accompagner l'équipe SG2 pour une reconnaissance, il aimait ce chiffre, ou bien peut-être était-ce un numéro ? Il ne savait jamais vraiment faire la différence jusqu'à ce qu'on lui explique et qu'il oublie à nouveau, c'est en réfléchissant à cette question existentielle qu'il se rendit dans la salle d'embarquement pour y faire connaissance de l'armoire normande, du suisse et de la femme qui l'accompagneraient, si la fonction des deux premiers étaient assez claire au vue des armes qu'ils portaient il devait avouer qu'il ne s'était même pas renseigné sur le travail de la troisième, d'après ce qu'il savait il y avait trois types de civils, médecins, archéologues et scientifiques, malheureusement pour lui les visages des membres des trois métiers n'étaient pas vraiment caractéristiques, il n'avait plus qu'à espérer ne pas avoir besoin de savoir ça avant de le deviner. Prenant le dernier coin du gros zodiaque il passa la porte avec un sentiment d'appréhension certaine même s'il fut au final déçu de la traversée, rien de bien extraordinaire ne s'était vraiment passé.
Il se trouvait juste maintenant sur une île constituée d'une plage unique à des millions de kilomètres de l'endroit où il se trouvait deux minutes auparavant, non décidément rien de bien fantastique. Une mini pause eut lieu directement après leur arrivée sur la planète et il en profita pour loucher sur le sac de Suzanne, vu l'attirail ce devait être une scientifique, comme lui au final, même s'il y avait peu de chances qu'elle le soit dans le même domaine que lui. L'envie de s'allonger était forte, mais il dut bien vite reprendre la poignée qui lui était attitrée pour aller mettre le bateau à l'eau, il écouta ensuite attentivement les ordres de Thomas, se retenant de rire lorsqu'il apprit qu'il devait surveiller les arrières du groupe, ils étaient mal barrés pour cette mission.

« Vous pensez qu'ils ressemblent à quoi les poissons d'ici ? »

Le petit nouveau fut surpris qu'on lui adresse la parole et ne se retourna pas tout de suite, ne réagissant que dix secondes après la fin de la question, il haussa les épaules, ne se souvenant pas avoir vu de la vie lorsqu'il contemplait la mer essayant de ne pas faire attention aux manipulations de Thomas.

"Colorés je pense, et petits."

Il monta ensuite dans l'embarcation et se mit à son poste, prêt à prendre le large, peut-être aurait-il du emmener du persil au cas où des sirènes habitent cette planète, il secoua la tête, ce projet militaire relevait de la science-fiction pas de la fantasy. Le trajet était plutôt agréable et il espérait reprendre le peu de bronzage qu'il avait perdu en venant au SGC d'ici la fin de la mission lorsqu'un aileron sorti de l'eau, rien qui soit coloré et petit... Son angoisse monta d'un cran lorsqu'un ami vint rejoindre le premier, il avait imaginé des tas de morts possibles depuis son intégration au projet, être dévoré par un requin n'en faisait pas partie. Pour se rassurer il gardait l'arme de l'armoire dans son champ de vision et ses bras à l'intérieur du bateau. Lorsque la forme bondit hors de l'eau il eut un petit sursaut qui se transforma bien vite en un soupir de soulagement lorsqu'il comprit que cette créature tenait plus de flipper que des dents de la mer.
Ils étaient bientôt arrivés à terre et Suzanne ralentit sur l'ordre de Thomas, attendant sans doute plus d'informations sur l'endroit où ils devaient accoster. Prenant son rôle à cœur Gaetan continuait à scruter derrière eux, toujours un peu inquiet de ce qui vivait dans l'océan et chantonnant pour se donner du courage.

*Je voulais quitter la Terre, et maintenant, j'la regrette, j'ai plus le mal du pays, j'ai le mal de la planète.*

Spoiler:

Bercés par le piaulement strident des oiseaux marins qui les entouraient, nos aventuriers commençèrent à zizaguer doucement entre les grands blocs de pierre. Le zodiaque commença à ralentir le mouvement dans cet espace restreint. Le grondement rauque du moteur ne semblait pas être au goût de certain des oiseaux noirs qui nichaient là, et certains membres de l'équipe reçurent de cinglants coups de becs lorsque certains des volatiles descendirent sur eux dans des piqués kamikazes aussi rapides que bruyants. Un des oiseaux manqua même de s'emmêler dans les cheveux de Suzanne, mais il parvint à se décrocher, laissant l'humaine simplement décoiffée.

Ce moment de panique passé, l'équipe reprit sa route. Visiblement, la vie maritime sur cette planète devait être intense, car il semblait y avoir beaucoup d'activités sous le zodiaque. De temps à autre, des bulles d'écume remontaient à la surface, disparaissant bien vite dans leur sillage. Seulement, ils avaient oubliés leurs tenues de plongée, et ils n'auraient pas le droit à une vitesse en sous marins (à moins qu'ils n'en aient un en kit dans le MALP, mais cela aurait été étonnant...). Ils se décidèrent donc à voir s'il y avait une vie terrestre autre que des piafs sur cette planète.

Ils s'approchèrent d'un grand rocher, et accostèrent. Une fois le pied mis à terre, ils entreprirent d'escalader et d'atteindre le sommet, pour avoir une vue d'ensemble de la situation. C'était plus facile à dire qu'à faire. Malgré le fait que la pente était assez douce (à peine 45° d'inclinaison), offrait de nombreuses prises et n'était pas plus haute qu'une dizaine de mètres, il fallait monter en essayant de déranger le moins possible les oiseaux, qui caquetaient d'un air mécontent... Gare aux becs !


HRP : A vous de décrire votre ascencion et ce que vous trouvez au bout ^^ Soyez créatifs (et gare à ce que vous allez me donner comme "jouet" ^^) !

Thomas baissa juste la tête lorsque les piafs décidèrent de se la jouer Hitchcock. Casque bien visser sur la tête il ne risquait pas grand chose. Quand l'attaque passa, il se retourne pour s'enquérir de la santé de ses équipiers et manque de rire en voyant la mine de Rigel.

*Eh bah.. Au moins j'ai une idée de ce que cela donne au levé du lit...* pense t'il en reportant son attention vers les iles. Donnant une indication à la scientifique décoiffée, quand à l'endroit où il souhaitait accoster, il s'apprête à débarquer, alors que le zodiaque ralentit vers une mini plage. Avec un bruit de frottement, le zodiaque s'échoue doucement sur l'ile, tandis que le géant saute de l'embarcation et prend position comme s'il débarquait sur une plage de Normandie. Prêt à faire feu, le légionnaire scrute les horizons.

Après moins d'une minute d'attente sans que rien ne se passe à part un envol d'oiseau, Thomas se relève et donne ses ordres. D'une part s'assurer que le zodiaque ne serait pas emporté par une vague en le sortant un peu plus de l'eau. Ensuite aller au plus haut afin d'avoir une vue d'ensemble.

« … Ordre de marche.. Daving en éclaireur... Ensuite moi, puis.. Matis.. Et Riguel... On reste en visu... »

Marchant 2 mètres derrière Luc, il fait gaffe aux piafs qui protégeaient leurs nids.. Filant un coup de pied à un oiseau trop entreprenant, il évite de justesse un coup de bec...

« Raa.. Au moins si on se paume.. On aura de quoi manger.. ! » en regardant le piaf qui caquette et s'éloigne l'air vainqueur.

Arrivé en haut, il regarde le paysage et ce qu'il découvre en contrebas, lui laisse dire...

« Purée.... ! »

HJ : je refile la patate chaude du "décrivez ce que vous voyez" au suivant

Au plus le bateau s'avançait, au plus Suzanne se demandait si c'était une bonne idée. Ces oiseaux ne lui inspiraient guère confiance … Et en effet, elle avait eu raison de s'en méfier, voilà que quelques uns plongeaient directement vers eux. La scientifique n'eut pas le temps de se baisser que l'un d'entre eux vint faire mumuse dans ses cheveux. Elle ne put s'empêcher de hurler sur le coup, complètement paniquée avec ce piaf près de sa tête. Fort heureusement, elle n'eut pas à se débattre longtemps l'animal partit de lui même.

Le moment de panique passé, Suzanne releva la tête … Ses cheveux semblaient avoir fait les deux guerres mondiales, et son avant bras droit était rouge écarlate. Vu le regard de Thomas quand il croisa son visage, la jeune femme eut peu de mal à imaginer le spectacle. Elle resta un instant muette, son regard noir jeté à ces volatiles parlant bien assez tout seul. Puis elle finit par se passer ses mains dans les cheveux avec espoir d'arranger le fiasco, tout en maugréant à voix basse.

« Je hais ces choses ... »

Ils accostèrent enfin, et Suzanne suivit les instructions de son chef d'équipe, en fermant la marche. Ils avaient une petite colline à escalader, jonchées de nombreux nids au grand désespoir de la scientifique qui fit son possible pour les éviter. En voulant trop les éviter, elle dégringola à un moment d'un ou deux mètres après avoir perdu l'équilibre. Elle rassura toutefois le scientifique de devant après s'être stoppée dans sa course.

Suzanne fronça les sourcils quand elle entendit Thomas s'exclamait de la sorte. Ce n'est qu'une fois arrivée au sommet qu'elle partagea son étonnement. Un vaisseau Goa'uld … Elle en resta bouche bée. C'était la première fois qu'elle en voyait un en vrai, et non dans les archives du SGC.
Elle emboîta le pas de Luc, et rejoint rapidement l'engin. À vue d'œil, elle ne put qu'approuver les dires de Luc.

« Je ne connais pas la plante qui le recouvre, mais oui à mon avis ça fait un moment qu'il est là ... »

Elle était comme hypnotisée. Suzanne prit dans son sac de quoi mesurer l'activité énergétique qui pourrait se dégageait du vaisseau, pour savoir si oui ou non il était totalement inactif. Elle passa son autre main dans la couche verdoyante qui tapissait la machine à la recherche d'indices tels qu'ils soient.

Thomas était resté sur la butte, et regardait l'engin enfoncé dans le sol. La mousse le recouvrant laissait supposé qu'il était là depuis pas mal d'année. Il leva la main vers Luc et Suzanne qui s'avançaient déjà vers l'engin, oubliant les règles de sécurité, à moins qu'ils ne soient plus habitués que lui à voir ceci.

Regardant machinalement vers le ciel, comme s'il espérait ou redoutait voir un autre engin descendre vers eux. Il teint plus fermement la crosse de son FAMAS.

Ce qui le dérangeait dans cette découverte, n'était pas tant la découverte, mais plus l'idée de revoir un film. Où les passagers du Nostromo découvraient une épave et décidaient d'aller en faire la visite... A la fin tout le monde se faisait bouffer par une bestiole bavante et pas contente et seule Ripley s'en sortait...

*... Et t'as rien d'une Ripley...* pense t'il.

Toujours sur la butte, il regarde Rigel sortir son matos et commencer à faire des relevés, et autres trucs de scientifiques, redoutant qu'un de ses équipiers fasse une suggestion du genre « Et si on visitait... » ou « Eh ! Il y a une porte ouverte... ». Non pas qu'il avait la frousse, ou peur du danger, mais la situation lui était totalement inconnue, et il ne savait que penser de tout cela. De plus il aimait le danger contrôlé... Et là il ne contrôlait plus rien. Le simple fait de voir Daving et Rigel rompre la formation pour aller voir de plus près l'engin, sans s'assurer d'un minimum de sécurité pour eux ou pour l'équipe lui donnait envie de gueuler.. Là de suite... Mais gueuler cela signifiait faire du bruit, ce qui engendrerait le fait d'être entendu.. Et si les occupants...

*Vu la mousse doivent être morts...* essayant de se rassurer...

*Et voilà... !* pense le légionnaire alors qu'on lui apprends qu'ils viennent de trouver une entrée au vaisseau... Descendant de la butte il s'approche des autres en regardant vers l'entrée.

« Ok... Daving restez ici et vous surveillez nos arrières... » Thomas n'aimait pas beaucoup l'idée de séparer son équipe, mais encore moins l'idée de se retrouver pris à revers par les éventuels occupants du vaisseau.

Prenant dans son sac ses lunettes de vision nocturne il les installe sur son casque et regarde Rigel et Matis en disant :

« Je passe en tête... Matis suivra et Rigel... Mode éclairage... 5 mètres de distance, dès le moindre grabuge on dégage... » Puis à Daving « Contact radio en cas d'hostiles... »

Mettant son FAMAS en position de tir, il entre le premier dans le vaisseau. Se laissant quelques secondes pour que ses yeux s'habituent à la pénombre, il allume ses lunettes qui crépitent dans un bruit significatif. Les baissant devant ses yeux, le vaisseau devient vert. Thomas progressa en silence, l'odeur acre lui prit la gorge, il y faisait une chaleur du diable, et plus il progressait plus il se persuada que ce vaisseau était un véritable tombeau.

Le légionnaire découvrit le premier les 3 cadavres, s'assurant qu'ils étaient bien mort, bien que cela fut rapidement fait vu l'état de décomposition avancés des corps, il porte la main à son cou et appui sur son laryngophone et dit :

« OK... RAS ici... Riguel... Matis vous faites vos prélèvements, 10 minutes et on sort... Daving.. Je répète RAS pour nous... ! »

S'accroupissant auprès des cadavres, Thomas récupère les Zat, et recherche des traces de luttes. Retirant ses lunettes, il allume sa lampe torche et balaye les corps, qu'il n'hésite pas à retourner, après s'être assurés qu'il n'y avait pas un piège.

« Ils seraient morts lors du crash ? » en se tournant vers Les scientifiques.

Aucune source énergétique provenant du vaisseau. Elle fit d'abord part de ses observations à Gaetan, vu qu'il était relativement proche d'elle, en lui donnant quelques détails sur le naquadah si ils les ignoraient, avant de donner leurs conclusions aux deux autres militaires.

« Aucune trace d'énergie. Rien de rien ! Comme si c'était un vulgaire jouet en plastique ! Pourtant ces choses là carburent au naquadah … Soit ce vaisseau est là depuis un long, très long moment, soit il y a un lézard quelque part …  »

Sa voix était restée en suspens, les yeux rivés sur la paroi verte du vaisseau tout en avançant prudemment. L'extérieur c'était bien, mais l'intérieur devait être mieux. Et elle ne tarda pas à s'écrier :

« Trouvée ! Bonne ou mauvaise nouvelle ?... »

Thomas leur donna les consignes, Luc resterait dehors tandis que les trois autres joueraient les Indiana Jones dans le vaisseau. La scientifique n'approuvait pas vraiment le choix du chef d'équipe, préférant avoir le militaire à ses côtés, mais ne dit rien. Elle se retrouvait de nouveau derrière, lampe à la main, à 5 mètres de Gaetan … Dans ce noir, elle aurait préféré lui tenir le bras, mais allons bon elle respecterait les ordres. En plus d'une couche de poussière conséquente, il y régnait une chaleur étouffante. Elle enviait finalement la place de Luc.

Ils tombèrent rapidement sur trois cadavres qui ne surprirent guère Suzanne, vu l'état du vaisseau. Thomas laissait au scientifique une dizaine de minutes pour des prélèvements, et en informa d'ailleurs Luc à l'extérieur, qui ne tarda pas à répondre. La scientifique sourit et s'adressa à lui par radio à son tour en plaisantant :

// Déplumes-en un, ils feront moins les malins !

Ceci fait, elle se pencha directement sur le cas de ces trois malheureux réduits en poussière. Plus que des os et des armures … Côté prélèvement, ils pouvaient se gratter. La scientifique s'attarda d'abord sur les armures, d'une pour tenter de les identifier, de deux pour essayer de trouver de quelconques indices quant à leur mort. Thomas récupéra des zat à côté desquels il y avait des lances serpent. Des jaffas certes, mais ils n'en savaient pas plus.

À la question de Thomas, Gaetan fut le premier à répondre. Et son hypothèse sur l'instinct de survie était tout à fait intéressante, elle ne manqua pas d'approuver par un signe de la tête. Son jeu de mots sur l'atterrissage quant à lui, la fit sourire. C'était agréable d'avoir un autre scientifique dans l'équipe.

« Gaetan a raison, si ils avaient trouvé la mort dans le crash, on ne les aurait pas retrouvé ici tous les trois, il y en aurait eu un forcément près des commandes … Et puis, pourquoi un crash ? Ce vaisseau n'a pas l'air d'avoir subi de dommages … Et vu sa taille, il aurait sûrement fallu plus de place pour atterrir en urgence … À mon avis, ces trois bonshommes ont du se poser ici tout simplement avant que quelque chose aient provoqué leur mort. Quoi ? Je ne sais pas … Et puis, la porte du vaisseau est grande ouverte. »

À cette remarque, Suzanne dirigea la lampe dans cette direction comme pour s'assurer d'un coup qu'elle était encore bel et bien ouverte.

« Si on a pu entrer, c'est qu'ils pouvaient en sortir donc ils n'ont sûrement pas attendus leur mort les bras croisés après avoir atterri. Et si on a pu entrer, c'est que d'autres ont pu faire de même aussi … À mon avis, il y a autre chose que des oiseaux ici. »

Suzanne avait avancé sa conclusion avec aplomb, alors qu'elle n'en menait pas large en vérité. Trois cadavres de toute façon annonçaient rarement de bonnes nouvelles de toute façon. La scientifique sortit immédiatement de quoi vérifier la composition de l'air, peut-être que le problème venait juste de là. Mais bizarrement, elle n'y croyait pas.

Thomas lui ne souriait pas, et fort heureusement pour les scientifiques, la pénombre cachait sa mine à faire peur. Se tournant vers Gaëtan, il se demande dans quel domaines le petit gars était. Son hypothèse sur le fait qu'un crash n'avait pas eu lieu, simplement parce que le vaisseau était sur la terre ferme et ne s'était pas abimé en mer. Le tout relayé par Suzanne...

*Eh bah... Si c'était aussi simple à chaque crash.. on aurait moins de morts...*

Se demandant si les deux ne se foutaient pas de lui, ou était vraiment sur de leur affirmation. Pour lui, un ennui moteur ne permettait pas toujours de pouvoir choisir l'emplacement de son atterrissage, et plus l'objet volant était gros, plus il était difficile de le contrôler, donc le choix de la zone d'atterrissage ou amerrissage était plus qu'aléatoire...

Il ne dit rien sur ce fait, préférant laisser son esprit chercher. La position des corps ne lui donneraient pas d'indication et les deux toubibs était semble t'il incapable dans ce domaine.

*Raaa... Pourquoi j'ai pas un expert du CSI avec moi... ? * pense t'il.

*Et puis l'hypothèse que ce ne soit pas un crash.. On en sait rien... Ils pourraient avoir bougé ou tenté de sortir avant de s'effondrer ici après le crash... Genre poumons perforés, les poumons se remplissent de sang... Noyade... ? Ouais... Ou bien une connerie extraterrestre, genre quand on leur touche le petit doigts ils meurent... Ou bien... * Brusquement alors que son cerveau part en délire scénaristique, il se tourne vers la porte.

Et si on a pu entrer, c'est que d'autres ont pu faire de même aussi

*P*tain !*

Se levant, il regarde Rigel, en disant simplement

« Ou un des leurs est sortit... ! »

La porte ouverte, pourquoi n'avait il pas tiqué sur la porte ouverte, cela ne signifiait pas forcément que quelqu'un était entré, mais peut être que quelqu'un était sorti. Il n'aimait pas l'endroit, trop confiné pour sa corpulence, il n'aimait pas l'atmosphère et plus vite ils seraient dehors, mieux il se sentirait.

« 4 minutes et on dégage ! »

Bien qu'elle se trouvait face à trois cadavres, Suzanne restait relativement calme pour le moment. À vrai dire, l'état avancé de décomposition des corps laissait présager que leur mort remontait à un bon moment, et donc ils pouvaient espérer qu'il n'y ait plus de menace pour le trio encore vivant dans ce cargo. Seulement vu la réaction de Thomas, elle commençait à avoir des doutes.

Après avoir jeter un dernier coup d'œil aux corps et à son appareil de mesure, attendant patiemment ses résultats quant à la composition de l'air, la scientifique se redressa et s'adressa directement à son chef d'équipe :

« 4 minutes … est ce que ça nous laisse assez de temps pour aller faire un tour du côté des panneaux de contrôle et commandes du vaisseau ? On peut peut-être en savoir plus là bas. Qu'en pensez vous Gaetan ? »

Elle s'était retournée vers son coéquipier scientifique, espérant qu'il accepte de l'aider. Ce n'était pas vraiment sa spécialité, mais peut-être que la réponse paraitrait évidente une fois devant les panneaux de contrôle de l'engin. Et elle préférait demander la permission à son chef d'équipe, ne le sentant pas vraiment tranquille.

Quoiqu'il en soit, elle contacta de nouveau Luc par radio. On ne l'avait pas prévenu pour les corps, puis Suzanne n'aimait pas le savoir seul.

// Luc, toujours rien ? On a trois cadavres dans le vaisseau, sois prudent.

Dans le vaisseau, une analyse plus poussée ne mena à rien. Il n'y avait aucune trace de combat ou de lutte quelconque et la poussière indiquait que il n'y avait pas eu d'activité ici depuis quelques temps déjà... Pas de verre brisé, aucun composant cassé. Les cristaux de contrôle étaient bien sagement rangés dans leur tiroir qui, faute de courant, dû être tiré manuellement pour vérifier. Tout semblait en ordre. C'était un peu comme si ils s'étaient posés là, et qu'ils n'avaient plus bougé jusqu'à mourir...

Ils sortirent quelques minutes plus tard. Daving ne donnait plus signe de vie, restant muet à la radio. Pourtant, il n'avait pas bougé, il était rester à son poste. Son regard était resté fixé sur une jolie tête blonde. Il n'arrivait pas à détacher les yeux de cette étrange créature, si familière, si humaine, alors qu'ils étaient à des milliers, peut être même des millions d'années lumières de la Terre. La jeune femme dans l'eau les regardait en retour, le regard pétillant. Lorsque les autres terriens sortirent du vaisseau, ils s'aperçurent très vite de sa présence. Alors que leurs regards se croisaient, la jeune autochtone éclata d'un rire heureux aussi cristallin que l'eau qui l'entourait, puis replongea très vite.

Une minute plus tard, une demie-douzaine de personnes apparaissaient le long de l'eau. La blonde était revenue, ainsi que d'autres figures féminines, et d'un mâle. Ils restaient dans l'eau, les regardant en souriant. Ils ne semblaient pas très vêtus, mais tous paraissaient heureux.

- Bonjour ! lança une des jeunes femmes, avant de se mettre à pouffer bêtement et de chuchoter avec l'une de ses voisines.

Nos aventuriers, faisant attention à ne pas marcher sur les oiseaux, revinrent vers le zodiaque, s'approchant des nouveaux venus. Une fois plus près, ils virent pourquoi ces humains ne sortaient pas de l'eau...

Spoiler:

HRP : Ils répondent volontiers à toutes vos questions (a vous de choisir les réponses), dans la mesure de leur connaissance. Ils semblent très primitifs, tout juste ont-ils quelques outils primaires. Ils ne connaissent rien de scientifique, même pas le nom de leur planète. Sur le sujet des jaffas, ils vous répondent qu'ils se sont posés sur leur planète il y a bien longtemps, et qu'ils n'ont plus voulu la quitter.

Thomas se tourne vers Suzanne, la non réponse de Luc laisse un goût bizarre au Légionnaire. Appuyant sur son layngophone il répète :

// Daving... Donnez situation... Daving ! //

Regardant Suzanne puis Gaëtan il dit juste :

« Faites ce que vous devez faire en moins de 2 minutes... ! » Phrase qu'il espérait rassurante, il se dirige vers l'entrée et se positionne genou au sol, FAMAS prêt à faire feu.

*Si Daving a été neutralisé, ca va pas tarder à arriver ici... *

En moins de deux minutes les scientifiques le rejoingne et ils sortirent... Avec précaution, le légionnaire sort le premier... Voyant Daving il soupire prêt à exploser... il dit néanmoins :

« Daving ? Tout va bien ?? »

Scrutant les alentours, il ne voit pas de suite les autochtones. S'approchant de l'adjudant, il fronce les sourcils et dit à Suzanne...

« Euh.. Doc... ? »

Regardant dans la direction que fixe Luc bouche ouverte...

« Purée ! » En pointant son arme dans la direction des nouveaux venus... Thomas n'aimait pas trop la situation, car l'intrus était pile à côté de leur moyen de transport. C'est le fait que la fille se mit à rire, qui le rassura... Donnant l'ordre de s'approcher prudemment de la fille.

Une fois sur la plage, elle plonge sous l'eau... Pour réapparaitre moins d'une minute plus tard.... Accompagnée...

*Des renforts ?* pense de suite le militaire, tenant son arme fermement...

Thomas ne sut que répondre bonjour, et regarde Suzanne, pas très sur de ce qu'il convenait de faire et se rappelant le laïus d'Alison sur les missions, la diplomatie et tout le toutim...

« C'est... Des sirènes ! » Dit il en voyant dans l'eau les queues de poissons. Pensant de suite aux légendes humaines sur les sirènes, qui pour le moment n'étaient pas fausse, car les femelles étaient vraiment très belles et pas farouches en plus...

Se tournant vers Suzanne, il l'invite du menton à entrer en contact, après tout chacun son boulot... Et lui et la diplomatie ca faisait deux voir trois.

Pas de réponse de Luc, Thomas sur-enchérit … Silence radio de nouveau. Suzanne avait les yeux fixés sur son chef d'équipe, attendant sa réaction ou quoique que se soit d'autre qui lui permettrait de relativiser quant à la situation de Luc. Il eut juste le temps de leur préciser qu'ils n'avaient plus que deux minutes pour les prélèvements dans ce cargo, avant de les planter et de filer vers l'entrée du vaisseau. La scientifique resta songeuse quelques secondes, avant de se tourner vers Gaetan :

« Au diable les panneaux de contrôle »

Le fait que Luc ne réponde pas l'ennuyait plus que ce fichu engin. Elle rejoignit donc rapidement son chef d'équipe, et suivit ses instructions à la lettre, pistolet à la main. Elle poussa un soupir de soulagement quand elle le vit droit comme un I un peu plus loin. Enfin ce fut de courte durée, si son corps était là, son esprit devait être ailleurs vu sa passivité. Thomas semblait être aussi dubitatif, et à son interrogation Suzanne ne put répondre approximativement la même chose, n'ayant pas vu non plus la demoiselle en face d'eux. C'est l'exclamation du militaire qui la fit regarder dans la bonne direction.

La scientifique fixa l'inconnue avec de grands yeux ronds quelques secondes, avant que les instructions de Thomas ne la fassent réagir. Allons bon, il voulait s'en approcher … C'est que cette créature était vraiment magnifique, et Suzanne put le confirmer en observant le façon dont Luc la regardait. Désespérée, elle claqua des doigts devant ses yeux pour le sortir de ses songes et ajouta en plaisantant :

« Hé ho, tu baves Luc ... »

Ils se rapprochèrent du zodiaque et donc de cette mystérieuse demoiselle qui prit la fuite rapidement. Est ce qu'elle avait eu peur ? Suzanne resta perplexe. En même temps pensait-elle, ce n'était pas étonnant vu les regards de merlan frit de ses trois coéquipiers. Mais la demoiselle lui prouva le contraire, puisqu'elle revint avec quelques camarades... Thomas dit alors tout haut ce que la scientifique pensait tout bas. Des sirènes !

Il l'invita ensuite à faire les présentations … Aimable de sa part. Suzanne fit alors un pas en avant, et s'adressa aux inconnus, ne sachant pas très bien qui regarder. Toutefois, ses yeux finirent par s'arrêter en particulier sur le seul homme de la bande de poissons. Il fallait l'avouer, son physique n'était pas déplaisant.

« Bonjour, je suis Suzanne Rigel, scientifique ! Et voici mes trois coéquipiers, Thomas Monoharii, Luc Daving deux militaires et Gaetan Mathis, scientifique aussi. Nous sommes des … explorateurs ! Pourrions nous savoir où nous sommes et surtout qui êtes vous ? »

Pour première réponse, elle eut droit à une exclamation féminine de l'une des sirènes, s'exaltant sur la carrure appétissante de Thomas. Suzanne tourna la tête vers ce dernier, un sourire malin aux lèvres :

« Monsieur Muscle a encore frappé ... »

Puis elle revint à ces demi-poissons qui finirent par leur dire tout bonnement qu'ils vivaient dans ces eaux, point final. Mais encore ? Ils ne connaissaient pas le nom de leur planète et semblaient même s'en désintéresser royalement. Suzanne fut surprise. Elle resta muette quelques secondes, temps durant lequel deux sirènes commençaient à faire les yeux doux à Gaetan et Luc … Exaspérée, Suzanne prit le risque de parler de choses qui fâchent, bien que vu leur attitude elle avait plus l'impression de parler à des enfants devant une vitrine de friandise.

« On a retrouvé 3 corps dans un vaisseau Goa'uld là haut ... »

Elle avait indiqué la direction avec son doigt. L'un d'entre eux ne tarda pas à leur répondre, et leur faire savoir qu'ils étaient arrivés ici il y a un long moment, et qu'ils avaient décidé de rester. « Ils ne voulaient plus repartir », voici les mots exacts que l'une des sirènes avait prononcé. Suzanne fronça les sourcils, et tourna la tête vers son équipe :

« Suis-je la seule à trouver ça louche ? »