Porte des étoiles
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La porte des étoiles - Jeu de rôle Stargate
 
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 [Louis] Entraînement Monoharii Thomas

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Thomas Monoharii
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Thomas Monoharii

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MessageSujet: [Louis] Entraînement Monoharii Thomas   [Louis] Entraînement Monoharii Thomas EmptyMar 3 Aoû 2010 - 14:37

Thomas avait été surpris par la décision du « bouc » et surtout par la rapidité de la chose, il était heureux, mais son départ précipité vers l’inconnu lui laissait un sentiment étrange. Pas de pot de départ avec des chansons paillardes, pas de cadeaux de mauvais goût de la part de ses frères d’armes, rien, que le silence de la base quasi vide.

Il fit son paquetage rapidement, sous le regard des deux gars. Ceux-ci n’avaient rien dit depuis leur rencontre. Le Chef de corps les avait présenté comme des agents de la sécurité intérieur, et vu leur mine, Thomas se doutait de leur spécialité. Paquetage fait, le légionnaire revêtit sa tenue de sortie, chemise brune, pantalon de la même couleur, fourragère et les breloques sur le torse. Mettant le fameux képi blanc, il suivit les deux marsouins d'un pas décidé, sac sur le dos.

Après un dernier regard vers les bâtiments du 4ème, sa famille depuis 3 ans, il se laisse conduire dans la voiture banalisée. 3 heures plus tard, Thomas arrive au centre d’entrainement. Soucieux de se repérer, il regarda les paysages, et tenta de se localiser géographiquement.

**Départ depuis 3 heures de Castelnaudari, des vallons, des forêts… Les Vosges ou les Ardennes ? Trop loin !** pense t'il

« Monoharii ? »

Thomas se raidit et regarde dans la direction de la voix. Saluant le gradé il répond :

« Sergent Monoharii… 4ème RE… A vos ordres ! »

« Oublie le sergent tu redeviens biffin, tu vas suivre le caporal, il va d’indiquer, ta chambrée, te filer ton nouveau pacot.. Et les consignes de base, etc e qu’il faut savoir pour réussir le Camps. Dans 2h je veux te voir au terrain d’évaluation, en tenue, un instructeur te prendra en charge. Rompez.. ! »

Thomas, fronça les sourcils, redevenir biffin, nouveau pacot, évaluation ? Tout ceci était bizarre, n’avait il pas déjà fait ses preuves. Mais en bon militaire, il se tait et obéit.

Deux heures plus tard, en tenue il est sur le terrain d’entrainement. Sentant déjà la fatigue et la chaleur peser sur lui, alors qu’il n’a rien fait encore. Soucieux de ce qu’on lui demandera de montrer, il se remémore son CECAP, les entraînements à Djibouti ou dans le désert de sel. Levant les yeux vers ciel, il se dit qu’ici le soleil allait taper moins fort qu’en Afrique. Prenant la petite bouteille d’eau dans sa poche de pantalon, il s’hydrate légèrement.
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Louis Hartman
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[Louis] Entraînement Monoharii Thomas _
MessageSujet: Re: [Louis] Entraînement Monoharii Thomas   [Louis] Entraînement Monoharii Thomas EmptyMar 3 Aoû 2010 - 18:54

Début d'après midi ensoleillé, ciel bleu et soleil de plomb. Le thermomètre affichait trente cinq joyeux degrés à l'ombre... Aaaaah l'ombre c'eut été bien d'en profiter. Autour du nouvel arrivant les militaires passaient, en tenue de combat ou en short et T-shirt, personne ne faisait attention à lui à part quelqu'un.
Ce quelqu'un s'approcha d'un pas ferme et se campa devant Thomas, le détaillant d'un oeil inquisiteur, le visage renfrogné comme si la bonne humeur avait fui en voyant celui qui allait en faire baver au kanak.

"Qu'est ce que nous avons là? Alors Kong, tu en avais assez de ta forêt et tu t'es dis que tu pourrais te faire passer pour un romain? C'est bien pensé ça, le légionnaire c'est le plus proche parent du singe après le métèque des îles!" Le regard mauvais il s'approche encore du légionnaire et lâche d'un ton mordant. "J'espère que t'as pas garé ta pirogue en double file sinon je te la fais bouffer. Ramène ton cul de macaque, j'ai pas de temps à perdre avec les australopithèques dans ton genre alors t'as intérêt à enregistrer ce que je dirai du premier coup sinon je te ferai chier tes dents!"

De son pas coutumier, c'est à dire la marche pour lui et le trot pour ceux qui suivaient, il se dirigea vers un terrain d'exercice à côté du classique terrain de manoeuvre. Sur le chemin, Thomas put remarquer que l'on s'écartait de leur chemin comme si le diable en personne s'avançait devant lui.
Le terrai vers lequel il se dirigeait était assez particulier, on pouvait voir des petits panneaux avec marqué dessus "attention mines!" sur le terrain de cross, la corde lisse devait avoir vu passer des générations à en juger par son état et la couleur brunatre de certains marques dessus ne laissait pas trop de doute sur l'état des mains des malheureux qui avaient dû s'y frotter, une vraie décapeuse... Le parcours d'obstacle était lui aussi digne de l'Enfer selon Dante, les murets surplombés de tessons de bouteilles cassés, la palissade de bois sensiblement vermoulue et grêlée d'échardes de la taille de javelines et il ne valait mieux pas se demander ce qu'il y avait dans les fosses, rien que l'odeur vous faisait regretter de vous être posé la question.
L'inconnu s'arrêta alors et se retourna aussi sec, interpelant le légionnaire de son ton autoritaire et impitoyable.

"Je suis le sergent instructeur Hartman. A partir de maintenant et de façon tout à fait officielle, tu es la dernière des sous merdes, un étron démoulé tout chaud qui vaut à peine la salive que je gaspille à te parler! Tu n'existes plus que pour une chose, passer ce test d'évaluation opérationnelle et c'est moi qui déciderai si tu finiras en farine animale ou si on peut faire quelque chose de potable de ta misérable carcasse et personne.
Je te le dis tout de suite, t'es sacrément mal barré sac à foutre, ces merdeux du recrutement ont dû penser que les rangs du programme manquaient de couleur et ils t'ont choisi, mais j'aime pas les métèques, les sauvages dans votre genre, c'est bon qu'à pêcher l'huître et faire des pirogues pourris, et en plus ça tient autant la gnôle que la première pédale venue. Et toi en plus tu ramènes ta grosse carcasse de bœuf et j'aime pas les gars qui croient que jouer la pièce de boucherie va les avantager... On va bien rigoler!"

A voir l'air mauvais qui confinait au sadisme de cet instructeur, pas sûr que le "on" soit général. De plus il dégageait cette aura que seuls les vieux routards qui en ont vu possèdent. De toute évidence, ce n'était pas un simple quinquagénaire aigri et raciste, mais un vétéran quinquagénaire aigri et raciste.

"Parcours classique. Rien de bien de difficile pour un soldat d'élite. Tu as vingt minutes pour tout faire, y compris les mille mètres. Tu réussis, on passe à la suite, tu te plantes et tu ne verras pas demain arriver, tu peux me croire sur parole."

Il n'avait pas l'air de rigoler, les deux soldats armés jusqu'aux dents qui attendaient, immobiles comme des statues, non plus d'ailleurs.
Ne lui laissant pas le loisir de cogiter, Hartman lança le compte à rebours. tic, tac, tic, tac... Les secondes le séparant de sa fin s'envolaient et devant lui, le parcours du combattant version hardcore. Peu de chance que le soldat se soit imaginé vivre une telle journée.


[Louis] Entraînement Monoharii Thomas Star3 HRP [Louis] Entraînement Monoharii Thomas Star3
Bienvenue en enfer, soldat!
Pour tes premiers pas dans le monde joyeux et tendre du sergent instructeur Louis Hartman, tu as décroché le parcours de la mort. En résumé c'est comme un parcours de drill mais en infiniment pire:

  • le parcours de cross est truffé de mines d'exercice suffisamment puissantes pour vous mettre KO un petit moment.
  • La grande palissade en bois toute pourrie est un vrai piège sournois. Entre les planches qui risquent de céder sous votre poids et les échardes et les clous rouillés qui dépassent de partout faudra faire gaffe à ses bijoux.
  • Le parcours d'obstacle composé d'une dizaine de murets de deux mètres de haut et dont le sommet est inégalitairement recouvert de tessons de bouteilles brisés, suivi pour certains de fosses sournoisement placées pour n'être remarquées que trop tard... et se ramasser un gadin de 2 2.5m dans environ 0.5m d'eau croupie ou ce qu'on aimerait être de l'eau croupie.
  • Corde lisse de quatre mètres en chanvre qui a beaucoup, beaucoup vécu. La moindre glissade et on y laisse des morceaux de viande.
  • Le pont de singe suspendu à trois mètres de haut accessible, seulement après un peu d'escalade sur un mur à faibles prises, et passant au dessus d'un réseau dense de barbelés rouillés.
  • Les fameux barbelés sous lesquels il faut se glisser et qui bien entendu sont bien trop bas pour que l'on passe sans s'arracher le dos, surtout quand on est un tel gaillard. Et dans la gadoue chaude et puante, il y a de drôles de choses qui grouillent et glissent affreusement.


Bref, tu vois le topo. L'exercice est faisable dans le temps imparti car plus court qu'un parcours classique, par contre il faudra tout donner et parfois risquer de laisser un bout de sa barbaque...
Si tu as des question, MP sans hésiter. Tu as tout temps pour répondre (48h max quand même)
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Thomas Monoharii
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MessageSujet: Re: [Louis] Entraînement Monoharii Thomas   [Louis] Entraînement Monoharii Thomas EmptyMer 4 Aoû 2010 - 4:12

Thomas se figea dans un garde à vous plus que correct, laissant l’instructeur faire son laïus. L’attitude, le ton les mots de l’instructeur glissèrent sur le tahitien, il avait survécu aux insultes des instructeurs CECAP, des Brésiliens lors du stage Amazone, aussi qui leur braillaient dans les oreilles, voir les frappaient à coups de crosse dans les reins, alors un instructeur de plus qui hurlait. De plus il connaissait la technique par cœur, l’ayant lui aussi appliqué. Voyant Hartmann partir, il suivit, bien que les deux gardes derrière trottinaient pour suivre, Thomas était lui avantagé par sa taille, il allongea juste les foulées. Remarquant le panneau attention aux mines, Thomas se demanda s’il ne s’agissait que d’un panneau pour « mettre dans l’ambiance ». Thomas regardait le terrain quand l’instructeur se retourna sèchement se plantant devant le poitrail du géant, Thomas se figea et regarde droit devant lui.

"On va bien rigoler!"

**Enfin !** Ne put il s’empêcher de penser laissant Hartmann continuer à vociférer. C’est la mise en route du chrono qui fit revenir Thomas. Ayant perdu une poignée de seconde, il se mit à cavaler doucement se disant qu’en 20 minutes il aurait largement le temps de finir le parcours. Entrant sur le parcours de cross il fit de petite foulée en enclenchant son propre chrono, au bout de 12 mètres il entre sans vraiment s ‘en rendre compte sur une zone ensablé. Sous ses pas, le sol est stable mais ses pieds s’enfoncent, gênant sa progression. Un clic sous son pied. Son esprit reconnut immédiatement le déclic de la mine anti personnel, tentant de s’éloigner de la mine, l’explosion le projette en avant. Ses oreilles bourdonnent, plus aucuns sons ne lui parvient. Se relevant à demi sonné, il regarde vers Hartmann, qui semble sourire. Prenant conscience, que cet entrainement ne serait pas de tout repos, il secoue la tête, en espérant que son audition reviendrait. Se remettant à courir, il regarde au sol, et aperçoit certaines petites têtes d’aiguilles des mines dépassant du sable. Prenant soin de les éviter, il continue prudemment et réussit à sortir du champ. Jetant un coup d’œil à son chrono, il presse le pas, voyant la palissade à franchir.
A deux mètres de la palissade, Thomas accélère afin de profiter d’une poussée pour atteindre le haut, et bondit sur la palissade. Son pied droit atteint la palissade et au lieu de sentir le bois sous son pied, il entend un craquement sourd, tandis que sa jambe passe au travers de la palissade, le déséquilibrant. Se rattrapant du mieux qu’il peut, il se retrouve fesse au sol, pieds pris jusqu’au mollet dans la palissade.

« TAIRO ! » lâche t’il furieux en essayant de sortir son pied du piège à loup.

Furieux, il tire sur sa jambe, sans précautions, un clou déchire son pantalon et griffe son mollet. Le rendant encore plus furieux. Quelques minutes plus tard, c’est un tahitien prêt à bouffer du Hartmann qui se relève. N’ayant jamais abandonné, il finirait le parcours avant de faire bouffer la palissade, les mines à cet enfoiré. Poussant sur la palissade pour en juger de la résistance, il saute et attrape le haut avec ses mains. Grimaçant, il se hisse doucement, passe par-dessus la palissade et se laisse retomber. Regardant sa main droite pleine d’échardes de bois, il se met à cavaler vers la suite du parcours, essayant de retirer un maximum d’échardes.
Thomas arriva au premier muret. Levant le bras il tâtonne le haut du muret et sent sous ses doigts les tessons. Soufflant, il hésite quelques secondes. Arrêter de suite et retourner la queue entre les jambes au 4ème… Continuer et montrer au raciste que le météque pouvait passer ces conneries… Belle revanche, qui ne fera pas fermer le clapet à Hartmann, mais au moins l’Honneur sera sauf. Sans réfléchir et en hurlant tout le long :

« Légionnaire, tu es un volontaire servant la France avec honneur et fidélité !
Chaque légionnaire est ton frère d'arme, quelle que soit sa nationalité, sa race, sa religion. Tu lui manifestes toujours la solidarité étroite qui doit unir les membres d'une même famille.
Respectueux des traditions, attaché à tes chefs, la discipline et la camaraderie sont ta force, le courage et la loyauté tes vertus »

Il s’élance et attrape le haut du muret. Une de ses mains effleure des tessons qui le coupe. Se hissant, il passe le premier muret, puis le second et le troisième. Ses mains en sang, il s’en moque pour l’heure son esprit est tourné vers la mission.
Au quatrième muret, il saute et sent le sol se dérober sous ses pieds, plongeant dans une eau croupie, puant les excréments. Sortant avec difficulté il continue crasseux et puant.

«Fier de ton état de légionnaire, tu le montres dans ta tenue toujours élégante, ton comportement toujours digne mais modeste, ton casernement toujours net. »

Profitant de la boue stagnante, il se frotte les mains afin que celle-ci recouvre les coupures aux mains. Passant les derniers murets et fosses sceptiques, il arrive à la corde lisse. S’agenouillant en grimaçant, il déchire des morceaux de son pantalon de treillis tailladés par la palissade. Faisant deux bandes, il entoure ses mains. Fermant les mains, il grimace de douleur. Au moins il pourrait fermer les poings pour mettre une raclée s’il le fallait.

Agrippant la corde il se lance.

« Soldat d'élite, tu t'entraînes avec rigueur, tu entretiens ton arme comme ton bien le plus précieux, tu as le souci constant de ta forme physique. »

Conscient qu’en temps normal il aurait put grimper cette corde à la seule force de ses bras, il sait que ses mains ne supporteraient pas l’ascension du fait des coupures. Alors il place la corde entre ses pieds, ce qui lui conférerait une prise, et commence à s’élever. Il ne savait pas combien de temps il lui restait mais il savait que cela allait être juste niveau timing. De nouveau au sol et après avoir touché le haut de la poutre de soutien, il cavale vers le prochain obstacle.

Regardant le mur, il cherche de visu un chemin. Peu de prises, et peu de temps. Attrapant la première prise, il progresse du bout des doigts. Tombant par deux fois, il recommence, jusqu’à atteindre le pont de singe qu’il traverse sans difficultés.

« La mission est sacrée, tu l'exécutes jusqu'au bout et, s'il le faut, en opérations, au péril de ta vie. »

Redescendant au sol, il court de plus bel, jusqu’à atteindre le passage de barbelés. Plongeant il entre sous les fils, et s’aperçoit qu’ils sont bas, très bas, et qu’il ne passera pas sans efforts. Rassemblant ses dernières forces, il se plaque au maximum dans la boue fétide. L’odeur ne l’incommode plus, après son bain des murets, poussant avec ses pieds, c’est un travail de force, qui arrache les morceaux de tissus qui se prennent dans les barbelés. Serrant les dents, pour ignorer les pointes acérés qui lui lacèrent le dos, il passe en force le dernier obstacle. Ressortant épuisé, en sueur et le dos en sang, il finit sa course vers Hartmann.

« Au combat tu agis sans passion et sans haine, tu respectes les ennemis vaincus, tu n'abandonnes jamais ni tes morts, ni tes blessés, ni tes armes »

Se campant devant l’instructeur, Thomas se met au garde à vous et hurle en essayant de ne rien laisser paraitre de ses douleurs :

« Soldat Monoharii au rapport ! »
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Louis Hartman
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MessageSujet: Re: [Louis] Entraînement Monoharii Thomas   [Louis] Entraînement Monoharii Thomas EmptyMer 4 Aoû 2010 - 16:04

Impassible, le sergent instructeur attendait la fin de l'épreuve, quelle qu'en soit l'issue. quand le légionnaire se présenta finalement devant lui, dans un état déplorable, ce qui compte tenu de ce qu'il avait eu à subir été logique, le Pitbull émit un grognement dédaigneux.
Tel un requin, il fit le tour de sa proie, détaillant chaque atome du soldat et quand il vint se placer à côté de lui, on aurait pu croire qu'il y avait une lueur homicide dans son regard. Lui faisant signe de se baisser comme s'il voulait lui parler à l'oreille, il attendit que le colosse obtempère pour lâcher dans l'esgourde toute proche un déluge d'avanies.


"C'est ça qu'on appelle une bonne performance dans la légion? Espèce de foutu baiseur de chèvres consanguin, t'as tes deux neurones qui se sont entrechoqué pour me gueuler ce monceau de conneries?! J'en ai rien à cirer que tu sois un romain, pour moi t'es juste un résidu de capote de marin qui a baisé une sauvage lors d'une escale pour voir si le gibier ça avait le même goût que la pute d'élevage. Recommence à gueuler et je t'arrache la langue et je te la fourre dans le cul à coup de pompes! Les seuls mots que je veux entendre sortir de ce claque merde sont "Sergent oui sergent et à vos ordres sergent!" J'espère que c'est clair dans ta cervelle d'invertébré! Fini le temps où tu touchais la nouille sur une base, ici c'est opérations extérieures tous les jours que Dieu fait! Opérations qui demandent efficacité, rapidité, discrétion. A ton avis, sur une échelle de zéro à dix, combien devrait on te mettre en efficacité? Et en rapidité? Et surtout en discrétion? A faire péter tout ce que tu peux et beugler comme un bœuf qu'on encule? T'as crié comme ça lors de ta première nuit en caserne avec tes petites tantes de la Légion?"

Faisant demi tour sans crier gare, il s'éloigna vérifier si on le suivait. Un de deux soldats en faction lui fit de la tête de suivre Hartman et de la boucler.
L'instructeur alla jusqu'à une table pliante sur laquelle on trouvait du matériel, un paquetage complet, du treillis à l'arme en passant par le sac pesant un âne mort. Il y avait aussi trois fiches avec quelques notes et une photo.


"Prochain objectif, la libération de trois coéquipiers. Ils sont aux mains d'hostiles déterminés et se battant jusqu'à la mort. Leur nombre est estimé à une vingtaine aussi une approche directe est tout simplement à proscrire. On ne sait rien sur leur état de santé, mais il faudra faire au mieux pour les exfiltrer ou faire en sorte que l'ennemi ne puisse les interroger. Inutile d'espérer t'en débarrasser en douce, j'ai des drones qui surveillent tout le secteur.
Pour l'exercice tu disposeras d'un fusil à pompe M3 Benelli chargé de cartouches tazer, et tu n'auras que seize cartouches en tout et pour tout. Ton pistolet tire des billes de peinture et est silencieux, deux chargeurs soit trente cartouches... N'en attends pas des miracles, ailleurs qu'en pleine tête, les ennies conserveront assez de forces pour sonner l'alarme et là tu seras cuit. Pour le cas où deux grenades, une fumigène et l'autre à plâtre.
Voilà les fiches de tes coéquipiers, apprends en tout ce que tu peux, ça pourra peut être te servir si on t'a appris à lire.

Si par le plus grand des hasards tu parvenais à libérer les prisonniers et à mettre les voiles, il y a une colline qui surplombe le campement ennemi, il faudra y monter pour voir la zone d'extraction, les boussoles et systèmes GPS sont considérés comme non fiables et le soleil ou ton ombre ne pourront te donner d'information directionnelle absolue.
Quand à trouver le campement ennemie, eh bien fie toi à tes oreilles, imagine que tu vas à la chasse pour te taper une chèvre. si tu mets trop de temps,, je déploie sur le terrain une section pour te traquer comme un chien."


Sur ces derniers mots, Hartman s'en alla, laissant Thomas s'équiper. Un des soldats posa une gourde pleine à raz bord sur la table ainsi qu'une barre de céréales et avec une dernière tape sur l'épaule pour l'encourager pris congé également l'autre lui indiquant d'un geste discret un coin de la forêt qui était derrière lui et derrière lequel on voyait effectivement une colline assez massive dominer les environs.

Au niveau des fiches, les informations étaient relativement succinctes:

Matthias Ecramouset. 26 ans 176cm 80kg. Ethnologue spécialiste des peuplades nomades africaines. niveau d'entraînement physique Excellent. Entraînement martial Débutant. Stabilité mentale Bien. La photo présentait un jeune homme à l'allure débonnaire, mais qui avait l'air en bonne forme physique.

Louison Saint-Coeur. 32 ans 180cm 82kg. Caporal au 1er RPIMa formation auxiliaire médical. Niveau d'entraînement physique excellent. Niveau d'entraînement martial excellent. Niveau médical correct. Stabilité mentale excellente. La photo montrant un noir d'origine africaine au regard acéré et au sourire aussi développé que celui d'Hartman. Pas vraiment le gars avec qui on avait envie d'aller se siffler une mousse.

Reginald Bartholomeo. 40 ans 176cm 90kg. Ingénieur informaticien (c'est ce qui ressortait du nom à coucher dehors de sa spécialité). Niveau d'entraînement physique déplorable (la mention médiocre avait été rayée à la main et la nouvelle mention écrite à la main). Niveau d'entraînement martial déplorable (là encore on avait retouché la fiche). Stabilité mentale faible. La photo laissait entrevoir ce qui allait être le cauchemar du légionnaire, un quadra bedonnant au regard bovin voire pas spécialement sympathique. Nul doute que de galoper dans les bois ne serait pas à son goût! En plus c'est lui qui détiendrait des informations à ramener, Ô joie!


Like a Star @ heaven HRP Like a Star @ heaven
Pour cette séquence j'attends juste une phase de progression en forêt avec approche de la base ennemie. La zone est minée et il y a également des chausses trappes très douloureuses, même au travers de Meindl Wink et ton personnage ne sait pas trop exactement où se situe le campement hostile.
quartier libre ou presque.
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MessageSujet: Re: [Louis] Entraînement Monoharii Thomas   [Louis] Entraînement Monoharii Thomas EmptyJeu 5 Aoû 2010 - 19:47

Thomas laissa le roquet lui tourner autour et continuer d’aboyer. Pour lui Hartman faisait son boulot avec un certain plaisir certes, persuadé que le roquet avait des primes quand une recrue lâchait prise, il laissa dire. Mais certains mots touchèrent le militaire. Il aimait être au top dans son métier, car sa survie et celle de ses coéquipiers en dépendait. Il se demanda s’il ne s’était pas ramolli au 4ème. Vu ce que lui sortait la poissonnière Hartman. Voyant « Eagle 4* » s’éloigner, Thomas hésita à se bouger. C’est le signe de tête d’un des gardes, qui met en marche la machine.

Se repositionnant dans la position du repos réglementaire, il écoute sans broncher, essayant de retenir un sourire qui se dessine à l’énoncé de la mission. Extraction, Hostiles, déterminés, fusils à pompes… Il revenait enfin à son amour premier. Et qu’Hartman lui beugle dessus, il s’en foutait, la fatigue, les blessures semblèrent disparaître, car dans son esprit la joie s’installait. Il repartait en mission de combat. Non pas que Thomas soit un fou de guerre, ou qu’il prenne son pieds sur un champ de bataille à tuer, mais le simple fait de repartir faisait remonter son adrénaline le faisant se sentir vivant. Il connaissait les risques, et les acceptait.

Hartman partit, laissant Thomas, pour surement rejoindre la zone d’observation. Une fois « Eagle 4 » partit, Thomas relâcha la pression. S’approchant de la table, il prend la gourde, se lave les mains, et boit une gorgée d’eau. Prenant la barre, il la mange de suite, et lit les fiches. Essayant de mémoriser les visages des prisonniers. Notant le marsouin qui serait une ressource supplémentaire, l’ethnologue une énigme et l’informaticien un boulet. Après avoir reposé les fiches et terminé la barre vitaminée, il s’équipe, vérifiant le matériel. Le Benelli n’était pas son arme de prédilection et ne serait pas vraiment des plus discrètes, elle servirait en cas de coup dur, il la met en bandoulière, avec la sangle de décrochage rapide. Prenant l’arme de poings avec le silencieux, il la charge, et mets le second chargeur à portée sur le brelage de combat, et fait de même pour les grenades, fumigène à droite, la grenade d’exercice à gauche. Avisant la colline, il estime la distance et la direction. Marchant droit devant lui jusqu’à l’orée de la forêt, il regarde la mousse aux pieds des arbres et repère le nord et la colline grâce à elle. Il espérait juste qu’il trouverait des arbres assez gentils pour lui montrer le chemin. Avant d’entrer dans le bois, il s’autorise une halte pipi, se soulageant sur l’arbre à la mousse.

Entrant dans le bois, il fait quelques mètres et s’arrête. S’agenouillant, il attend quelques instants afin d’habituer ses yeux à la nouvelle luminosité, ses oreille au bruit ambiant. Le sifflement due à la mine anti personnelle avait disparut. Il prit ce temps pour réfléchir à la façon d’appréhender le problème. Lâché en plein bois, avec une position hypothétique d’un camps de fortune, aucunes informations sur les ravisseurs et leurs formations. Avaient-ils des tenues de camouflage, leur type d’armement et leur nombre. Et après le parcours qu’il venait de faire, Thomas était plus que soucieux des joyeusetés qu’Eagle 4 avait du préparer.

**On verra bien sur place !**

La colline se trouvait à l’ouest de son point de départ, enfin d’après la mousse sur l’arbre, il décida donc d’aller tout droit, prudemment, cherchant du regard ce qui ne devrait pas être là. Des formes inhabituelles, des couleurs. Essayant de faire le moindre bruit, il évoluait dans la forêt. Plus il avançait et plus les sensations revenaient, son esprit se ré ouvrait au combat, comme si durant les dernières années il s’était refermé n’attendant que cette occasion. Naïvement il sourit. S’arrêtant il se place aux côtés d’un chêne au tronc énorme. Cherchant la mousse sur l’arbre, il sourit, voyant qu’une mousse verdâtre recouvre tout le tronc.

**M’aurait étonné que ce truc de sioux fonctionne à 100% ** Souriant il passe sa main sur le tronc de l’arbre et dit :

« Merci quand mê… » S’arrêtant de parler, un bruit inhabituel sur sa droite. Se baissant au maximum, il fronce les sourcils afin de mieux voir. Son cœur s’accélère, animal ? Vent dans les arbres ? Maintenant son arme de poing plus fermement, il est prêt à faire feu. De nouveau le bruit qu’il assimile de suite au grésillement d’un talky-walky. Comme sortit de nul part à 50 mètres de lui sur sa droite deux silhouettes se détachent. Marchant côte à côte, sans vraiment faire attention à quoi que ce soit. Thomas attends quelques instants, puis se déplace afin de se retrouver dans le dos des deux gardes. Arrivé à 30 mètres, il aperçoit le chemin sur lequel les gardes patrouillent. Faisant un rapide point sur la situation, le militaire se dit qu’il pourrait aisément neutraliser les deux gardes, récupérer leurs armes, et talky, sauf qu’en cas d’appel, il ne connaissait pas les codes de sécurité que devaient surement utiliser les hostiles pour communiquer. Qu’ensuite si les hostiles surveillaient ce chemin c’est qu’il menait forcément près de la zone de capture. Il décida de laisser les deux gardes et de suivre le chemin avant cela, il scrute les gardes, leur tenue et armement. Eux aussi était en tenue camouflée, et possédaient un benelli chacun.

Marchant dans les bois, la route en visuel, il progressait doucement. La chaleur se faisait de plus en plus oppressante, et sa bouche était sèche. Il se déshydratait. S’arrêtant, il but une gorgée d’eau et s’essuie le visage en sueur. Se remettant en route il marche environ 30 minutes avant de voir au loin un embranchement, le chemin continuait sur la droite et un autre chemin plus petit sur la gauche. Le coin idéal pour une embuscade. S’agenouillant, il scrute. A droite une grosse souche, à gauche un fossé. Avec du temps, un peu de matos, la souche pouvait recouvrir un trou de combat, la fosse regorgée d’Hostiles. Il hésita, avancer et voir ? Attendre, mais combien de temps. Regardant l’autre côté du chemin, il se dit qu’en faisant une diversion, les gardes s’il y en avait bougeraient surement. Avançant au maximum de ce qu’il estime, trouve une petite pierre et la lance à l’opposé de sa position. Regardant vers la souche, il entendit sur sa droite, la pierre qui toucha des fougères et émit un ploc en touchant un tronc.

**Ca a bougé ! Non, c’est le vent ?**

Thomas hésita, il lui semblait avoir vu un mouvement, il ne pouvait y avoir eu un souffle de vent à cet instant, son esprit lui jouait il des tours. Alors que son coup de poker aurait du le rassurer, il s’avéra que le soldat était encore plus dans le doute. Il commença à se lever quand une silhouette se leva elle aussi de derrière la souche, habillé d’une tenue camouflée tireur d’élite, et se dirigeant vers lui, Thomas se rabaissa doucement. Sur ce coup là, le légionnaire avait eu de la chance ces gars, si c’était un TE, pouvait rester des jours sans bouger un cil. Mais que faisait il alors, était il repéré ? Le TE se repositionna à quelques mètre de Thomas, mais visant a route. Ce qui conforta Thomas dans l’idée que le gars avait du prévoir plusieurs trous et en changeait selon. Faisant un gros détour afin de ne pas se faire repérer par le TE, Thomas poursuivit sa route. Faute de pouvoir traverser sans se faire repérer, il suivit le petit chemin et compris pourquoi le TE avait changé de place. Le soleil tapait droit sur lui, et sous sa tenue, il devait bien faire dans les 40.

Après 45 minutes de marche sans encombre, ce qui inquiéta Thomas, il arriva au pied de la colline. Se rendant compte qu’il s’était trompé de chemin, mais heureux de savoir comment trouver la colline et la DMZ. Décidant de monter la colline, afin de profiter du point de vue et, espérait il, d’avoir des renseignements sur la position ennemi, il grimpe doucement. A mi chemin, il regarde le bois qu’il surplombe. Regardant la cime des arbres, il boit une rasade d’eau et voit sur sa gauche à ce qu’il estime environ 5km une fumée blanche. Blanche comme du bois qu’on brûle. Nul doute que ce feu était là pour lui. Il redescendit et prit la direction du feu de camp.

Progressant dans la forêt, Thomas arrive après 35 minutes de marche au chemin qu’il avait suivit au début. Traversant avec précaution il entre dans la zone de capture. Marchant quelques mètres, il s’arrête net. Sur son tibia il sent une légère pression. Baissant doucement la tête vers sa jambe, ne bougeant plus d’un pouce, il voit le fil entre deux arbustes, surement relié à une grenade. Piège de fortune, qu’il avait faillit déclencher.

Reculant doucement, il évite l’explosion, et comprends assez vite le guêpier dans lequel il s’est retrouvé bien malgré lui. Plus loin, posant le pied au sol, il se sent partir en avant et chuter dans un trou. Se rattrapant in extrémiste au bord, il s’accroche du mieux qu’il peut pour remonter. Mais la fatigue, la chaleur et le parcours qu’il a fait plutôt ont puisés dans ses réserves, il se sent partir vers le fond. Enfonçant ses doigts dans le sol, il utilise ses dernières ressources, s’aidant de ses pieds qui frottent le mur cherchant une prise, il parvient à se sortir du trou. Regardant au fond du trou, il comprend que tout ceci n’était pas qu’un simple entrainement. Au fond de la chausse trappe des petits bout de bois aiguisés qui aurait eut pour effet de le blesser, pas au point de le tuer, mais de le rendre incapable de poursuivre.

Ils cherchaient à l’éliminer du programme, ils poussaient les entrainements à fonds, mais dans quel but ? Ils ne recrutaient que les meilleurs, mais les meilleurs en quoi et pour quoi ? Thomas s’estimait déjà dans le haut du panier et ce qu’il avait déjà vécut en terme d’entrainement commando était loin de ce qu’il vivait en ce moment. S’il voulait poursuivre ici, il allait falloir qu’il pense autrement. Il fallait qu’il passe en mode survie, il ne s’entrainait plus, il fallait qu’il survive. Se relevant, avec un regard déterminé, il finirait ou mourrait comme le Légionnaire qu’il était, l’entrainement était devenu une mission qu’il ne raterait pas.

Reprenant sa progression, évoluant en regardant son environnement, pratiquement pas à pas, il repère des pièges sommaires, mais efficaces. Sa progression lui prit le triple de temps, quand il repéra un piège différent des autres. Un simple fil mis en travers relié à des clochettes, prouvant à Thomas qu’il ne devait plus être loin du camp. Cette constatation lui redonna du courage. S’agenouillant il finit sa gourde d’eau, d’une part pour s’hydrater, ensuite parce qu’une gourde vide faisait moins de bruit qu’une gourde à moitié vide. Se relevant il sort son arme de poings et continue sa progression. En moins de 10 minutes sans faire de bruit il arrive à l’orée d’une clairière, l’odeur du bois brulé lui emplit les narines. S’allongeant au sol, il s’approche en rampant, et s’arrête une fois qu’il est en position de voir sans être vu…

* Eagle 4 -> Y gueule fort !
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MessageSujet: Re: [Louis] Entraînement Monoharii Thomas   [Louis] Entraînement Monoharii Thomas EmptyMar 10 Aoû 2010 - 17:52

L'endroit ressemblait à un campement de bûcherons si ce n'étaient les types à la mine patibulaire qui tenaient lieu de travailleurs du bois et des haches toutes particulières. Pistolet tazer à la ceinture, fusils à pompe automatiques, des grenades diverses et une protection qui était très, très lourde et surtout quasiment totale, on ne voyait même pas leur visage derrière un masque en céramique balistique! Même avec une arme à impulsions électrique ça ne serait pas facile d'en neutraliser un et les zones de faiblesse de la protection étaient quasiment inexistantes, le pistolet serait lui aussi peu efficace à moins de leur coller directement dans la bouche. La piètre consolation était que ces gars là devaient littéralement cuire à l'étouffée sous cette carapace de près de vingt cinq kilogrammes. Autre point positif, ils avaient l'air d'avoir très confiance dans leur position et leur compétences, ce qui pourrait lui donner un léger et bref avantage en cas de confrontation s'il se donnait à fond. C'était peu mais toujours mieux que rien. Par contre impossible d'entendre la teneur de leurs conversations, mais ça n'avait pas l'air très sérieux car à une ou deux reprise, le légionnaire entendit des éclats de rire.

Le camp était composé de deux bâtiments de 6x4x2.5m faits de rondins grossièrement élagués et disposant d'un toit d'ardoise, chacun avait une fenêtre sur chaque face en plus d'une porte, chaque fenêtre semblant être relativement frustre tant par la fermeture que la finition. Disposés perpendiculairement l'un par rapport à l'autre et séparés de seulement deux mètres, ils étaient au centre d'une clairière d'environ une vingtaine de mètres de côtés. Par chance il y avait quelques buissons bien touffus ça et là pour offrir un couvert car quatre hommes montaient la garde au centre et deux autres se tenaient devant chaque porte.
Le kanak remarqua alors qu'un soldat entrait dans une des cabanes avec à la main des rations militaires, cria quelque chose sur un ton peu amène et ressorti sans les trois repas du soldat en campagne. sans aucun doute, les trois prisonniers se tenaient dans la baraque et avec un peu de chance Thomas pourrait se faufiler dedans pour peu qu'il soit aussi discret qu'un chat car contrairement à eux, il n'avait qu'une vie.


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Là c'est coton. Il y a onze gardes lourdement armés et blindés dans la clairière, heureusement assez localisés autour des accès principaux des cabanes. Le tout sera donc d'être discret malgré le blindage et l'armement pour rejoindre les trois otages piégés dans un des deux bâtiments.
Ces derniers ne disposent que d'une seule pièce en dehors d'un coin WC. Il y a trois lits, une table quatre chaises et les prisonniers ne sont pas entravés mis à part Saint-coeur qui est pieds et poings liés avec de la corde, mais uniquement de façon à bloquer toute tentative de rébellion, pas pour l'immobiliser totalement.
tous ont l'air en parfaite santé et mangent leur ration.
Je te laisse la charge de les gérer en respectant les points que j'ai énoncé dans leur profil (c'est exceptionnel puisque sauf cas particulier tu ne contrôlera jamais que ton propre personnage, le fait de faire agir d'autres personnages joueurs ou non joueurs notables étant proscrit complètement) pour régler l'évasion et me décrire la première partie de l'escapade dans les bois pour le quatuor en cavale. Les méchants gars en armure intégrale s'ils vous repèrent seront d'assez piètres tireurs, mais chose curieuse, les branches, les feuilles et l'écorce éclateront autour des fuyards ce qui laisse penser qu'ils ont des munitions létales eux...
Comme toujours si tu as besoin de précisions ou des questions tu peux me MP.
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MessageSujet: Re: [Louis] Entraînement Monoharii Thomas   [Louis] Entraînement Monoharii Thomas EmptyJeu 12 Aoû 2010 - 18:03

Thomas ne bougea pas et observa, il dénombra onze gardes, lourdement équipés. Ce qui fit sourire le tahitien. Il ne voyait pas comment étaler d’une balle de peinture ces gars là , il douta même que le tazer dont il était équipé pouvait faire quelque chose. Il se persuada tout de même qu’en cas de fuite, il serait plus rapide, normalement ces gars devait avoir cette tenue depuis pas mal de temps, ils avaient du suer, se déshydrater et le poids en plus allaient les rendre lourdaud…

**Enfin, faut espérer !**

Thomas continua son observation des lieux, deux baraques sommaires qui ressemblaient aux baraques qu’on retrouvait en forêt amazonienne, de larges buissons lui permettant de se planquer et de progresser à couvert, mais pour l’heure il ne savait pas quelle baraque servait de prison. Et si tout ceci n’était qu’un leurre ou un piège ? Des rires sur sa droite, Thomas regarde rapidement, se rassurant sur le fait qu’on ne l’avait pas repéré. Ces gars semblaient assez sur d’eux pour faire du bruit et plaisanter entre eux. Une très bonne chose pour lui. La chance voulue que ce fût l’heure du repas. Thomas remarque le soldat qui entre puis ressort sans les rations de combat. 3, comme le nombre de prisonniers. Scrutant la baraque, il remarque une patrouille de 2 hommes faisant tout le tour du campement. Comptant le temps qu’il fallait à la patrouille pour faire un tour complet, Thomas se décide à bouger. Mais avant cela, il se soulage d’une envie pressante à même le pantalon. Cela était ragoutant, mais en combat, on ne prenait pas le temps de lever le doigt pour demander à aller pisser, et le simple fait d’avoir une envie, pouvait faire pencher la balance.
Doucement, l’ex légionnaire, se soulève sur ses coudes et recule doucement sans bruits. S’étant reculé suffisamment, il s’accroupit. Prenant le Benelli en main, il sent le métal de l’arme froide dans ses mains, ce qui le réconforte quelque peu. Il n’avait pas l’intention de se servir de l’arme d’une façon conventionnelle, se disant que même en armure un coup de crosse bien placé pouvait se sentir et faire des dégâts. De plus, le simple fait de prendre l’arme le « mettait » en condition. Progressant à croupie, il fit le tour du campement, cherchant à atteindre l’arrière de la maison servant de prison. Arrivé derrière, il suit du regard, la patrouille qui en fait tout le tour. Comptant le temps qu’elle met à faire un tour complet, le Tahitien se dit qu’il allait falloir faire vite.

Une fois la patrouille passée une nouvelle fois devant lui, Thomas se dirige vers un talus, s’arrête. Puis repart et se positionne dos à la maison. Regardant à droite et à gauche, il s’approche de la fenêtre. Dans son esprit, il décompte. La sueur coule sur son visage, son cœur s’accélère tandis que l’adrénaline inonde son corps, tendu. Se relevant, il regarde rapidement par la fenêtre. Mais ne voit rien. Attendant quelques secondes, il hésite, rentrer ? Attendre ?

**15… 14… **

Il ne lui restait plus beaucoup de temps pour prendre une décision. Dans quelques temps, il verrait au loin la patrouille et donc serait susceptible d’être vu. De la main, il teste la fenêtre, qui semble s’ouvrir facilement… Préférant laisser passer son tour, il retourne vers sa cachette. Tout en imaginant un plan d’extraction bien tordu. La patrouille repasse devant lui, tout en discutant. Les laissant s’éloigner, il prend sa grenade fumigène, et se dirige vers l’angle arrière de la maison. Regardant rapidement la place, il dégoupille la grenade qui commence à lâcher son gaz et la jette vers l’entrée de la seconde maison. La grenade vole un moment avant de toucher le sol et d’exploser lâchant un nuage de fumée blanche. Thomas, lui n’avait pas attendu, à peine la grenade lancé qu’il s’était dirigé vers la fenêtre, d’un geste sur, il avait poussé la fenêtre, pris appui sur le rebord et était entré dans la pièce…
Reprenant son Benelli, il l’avait mis en position de tir, et visait les 3 gars assis au sol, le regardant ébahis. C’est à ce moment que la grenade explose. Tandis que des cris se font entendre à l’extérieur. Thomas n’hésite plus, pas de danger dans la pièce, il dit simplement en détachant le marsouin :

« On dégage par la fenêtre, et on cavale dans la forêt ! »

Le rpima, se lève rapidement et se dirige vers la fenêtre. Vérifiant si la voie était libre, il sort et se positionne pour aider les autres, suivit par l’ethnologue. Seul l’informaticien met du temps. Se levant difficilement, il dit :
« Je… J’ai une crampe ! Oh mon dieu… Que ça fait mmmmmfff… » Thomas lui mettant la main sur la bouche et regardant vers la porte d’entrée. Le poussant vers la fenêtre, Thomas se sent comme dans un avion en péril avec une grosse bonne femme qui refuse de sauter sur le toboggan. Peu leste l’ingénieur passe une jambe par la fenêtre, tente d’attraper quelque chose pour se tenir, et chute en hurlant. Thomas aurait bien levé les yeux au ciel, ou passé sa main sur son visage, mais n’en eut pas le temps. La porte s’ouvrit brutalement. Des détonations se firent entendre, tandis que le bois du mur à droite de Thomas s’explosait en échardes acérées.

**balles réelles !!** Thomas se jeta au dehors, passant par la fenêtre sans chercher à savoir. Par chance, ou malchance, il atterrit sur l’ingénieur qui amortit sa chute. Celui-ci ne manqua pas de brailler. Tandis que du campement des cris se firent entendre. Se relevant, Thomas ne fait pas attention à sn épaule qui saigne. Prenant l’ingénieur par le bras, il s’engouffre dans les bois, et rejoint le Rpima et l’ethnologue replié un peu plus loin… L’ingénieur lui braille qu’il a le bras cassé…
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MessageSujet: Re: [Louis] Entraînement Monoharii Thomas   [Louis] Entraînement Monoharii Thomas EmptyMar 17 Aoû 2010 - 10:57

La grenade fumigène avait créé une belle confusion et on entendait tousser. Avec cette température et leur tenue, il était à parier que les hostiles chercheraient surtout à se sortir de ce merdier avant de s'évanouir à cause des gaz âcres et brûlants du fumigène.
cela donna le temps à Thomas de récupérer tout son petit monde et de prendre la poudre d'escampette... Enfin, il aurait bien espéré, mais comme prévu, l'ingénieur informaticien se trouva être l'incarnation de toutes les plaies d'Egypte. Grâce à lui on su de suite où chercher et en moins de temps qu'il ne fallut pour le dire les méchants débarquèrent et le plomb parla, funeste monologue d'ailleurs. Il était heureux que ses ennemis soient plutôt mauvais tireurs, ce qui ne devait être étonnant, entre les masques, la sueur et les fumées irritantes qui brûlaient les yeux en plus de créer un barrage visuel, les fugitifs étaient plutôt vernis.

Ces derniers avaient fait quelques mètres quand ils entendirent un son assez saugrenu. On soufflait dans un cor de chasse ou quelque chose d'équivalent. Immédiatement, la réponse vint d'un peu partout, nette et très brève, empêchant toute localisation précise, cela indiquait juste qu'il y avait un paquet d'hostiles armés jusqu'aux dents dans la forêt autour d'eux.


"Caporal Saint-Coeur 1er RPIMa, merci pour le coup de main camarade. Vous connaissez un chemin pour nous tirer de là?"

Le petit Louison ne semblait pas du genre à perdre son temps en parlotte et allait à l'essentiel, ce qui ne semblait pas être le cas du poussah qui traînait à l'arrière malgré l'aide d'Ecramouset qui faisait de son mieux pour lui faire presser le pas sans succomber à l'envie sans doute partagée par tous de lui fracasser le crâne avec une grosse pierre, si courante dans ces bois... Quand il ne se plaignait de son bras "mutilé par l'espèce de brute barbare" qui l'avait néanmoins libéré, il rasait son monde avec ses douleurs aux pieds, aux genoux, ses couinements de porcin quand il croyait entendre un bruit suspect, autrement dit toutes les dix secondes.Cela avait au moins l'avantage de dispenser Monoharii de toute tentative d'évasion discrète à moins de se montrer persuasif.
Malgré le boulet qu'ils avaient au pied, ils avaient pu conserver une petite avance sur le groupe de poursuivants à leurs trousses. On pouvait les entendre se frayer un chemin dans les sous bois épais avec la délicatesse d'un char d'assaut et parfois résonnait les cors de chasse. Après quelques fois, il fut évident qu'ils étaient en train de resserrer la nasse autour du groupe, mais ne devaient pas savoir vers où le légionnaire voulait aller. Le plus plausible pour eux serait qu'il veuille directement fuir, sauf que Thomas ne le pouvait, il devait savoir vers où fuir et cela ne serait possible qu'une fois au sommet de la colline qui était maintenant plein ouest.

L'avancée fut rude et par on ne sait quel miracle, l'ethnologue de la petite équipe de fugitifs parvint à garder Bartholomeo silencieux. Cela leur permit de ralentir le pas pour avancer plus furtivement et discrètement, les traces étaient moins nombreuses à suivre ainsi. Récupérant l'IFAK du légionnaire, Saint-Coeur posa un pansement sur l'épaule du kanak, cela enlèverait une piste de plus car la discrétion ne servirait à rien s'ils laissaient des petits cailloux sur leur trajet.
Au final et après deux heures de marche tendus comme la corde d'un arc avant le tir, ils atteignirent leur destination. Les deux civils s'effondrèrent comme des masses, vidés de leurs forces. Le soldat de marine attendait patiemment la suite des opérations, guettant à travers les feuillages si quelque hostile n'était pas embusqué.
En grimpant aux arbres, le légionnaire put une zone à découvert où attendait un véhicule. Etant donné que c'était la seule zone visible qui put servir de point d'extraction, ce devait être par là qu'il fallait aller. Il y avait deux itinéraires possibles menant à la sortie, un presque en ligne droite à flanc de ce qui semblait être une petite falaise ou du moins un décrochement de plusieurs mètres rapide, mais assez raide, et un autre plus ample et sinueux suivant le parcours d'un ruisseau visible par endroits. Et c'était sans parler de la possibilité des embuscades ennemies. L'attendrait on sur un chemin rapide mais exigeant physiquement ou sur celui qui semblait le plus tranquille mais également le plus long?


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tu reprends le contrôle de ton personnage uniquement. Ne va pas plus loin que ta prise de décision et le départ pour le chemin choisi quel qu'il soit.
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MessageSujet: Re: [Louis] Entraînement Monoharii Thomas   [Louis] Entraînement Monoharii Thomas EmptyMar 17 Aoû 2010 - 17:04

Thomas sourit tout en s’éloignant rapidement de la zone de combat, il avait mis une belle pagaille, et les hostiles devaient enrager d’avoir sous estimé le légionnaire. Sauf que maintenant, la chasse était ouverte. Le son du cor, fit se retourner l’ex instructeur, qui fronça les sourcils. S’imaginant les ennemis harnachés comme des chevaliers médiévaux, et enfourchant des destriers monstrueux, prêt à écraser tout ce qui passeraient sous ou près de leurs sabots.

Préférant nettement le rôle de chasseur que de proie, Thomas fit accélérer tout son petit monde en montrant au marsouin une direction, mais n’avouant pas qu’il ne savait pas où aller, répondant ainsi à sa question. Il n’était pas l’heure des palabres, frappes viriles dans le dos ou congratulations, pour l’instant il fallait s’éloigner. Prenant la tête, il indiqua l’ordre de progression, lui en tête, suivit des deux scientifiques, puis du marsouin qui fermerait la marche et pousserait au cul le « gros ».

Durant leur équipée, Thomas se retourna plus d’une fois l’air furieux vers l’informaticien. A un moment donné, il se demanda si un coup de taser ne leur serait pas salutaire, ou s’il ne fallait pas le perdre dans les bois. Il ferait tellement de bruit que cela attirerait leurs poursuivants vers lui, leur permettant à eux de rejoindre la DMZ sans encombres. Thomas chassa cette idée, sachant déjà qu’Eagle4 lui soufflerait dans les bronches pour son incursion qui n’avait pas vraiment été des plus discrètes… Il aurait pu entrer dans la pièce sans jeter la fumigène, ou se faire les gardes un à un… Tellement d’options que Thomas ne se fit pas de bile, pour lui la mission consistait à ramener les colis d’un endroit A à un endroit B, la façon dont il le faisait ne regardait personne que lui. Thomas tout en progressant écoutait les sons de la forêt, les chasseurs faisaient tellement de bruit qu’il était difficile de savoir avec exactitude leur position. Mais un fait attira l’attention au légionnaire, les bruits se rapprochaient.

A un moment donné, Thomas se retourna brusquement, et stoppa. Regardant derrière lui, persuadé d’avoir perdu l’informaticien. Il fut stupéfait, de le voir suivre…. Sans se plaindre. C’est à ce moment que le marsouin décida de soigner Thomas, qui au début refusa, mais se laissa faire, réalisant que blessé il s’épuiserait plus rapidement, et que son sang pourrait être repéré.

Thomas avait avancé sans donner un signe d’hésitation, il ne souhaitait pas laisser l’impression de ne pas savoir où il allait, ce qui démoraliserait ses équipiers du moment et soulèverait surement des jérémiades et autres. Après Deux heures de marche forcée vers une hypothétique destination, Thomas commençait à donner des signes de fatigue et d’énervements. Son corps était tendu, il pointait son arme vers tout ce qui faisait un bruit. S’attendant à voir débarquer les hostiles à tout instant. Par chance, le groupe arriva à destination. Thomas s’essuya le visage. La journée commençait à être longue, et il sentait qu’il n’était pas encore prêt à se coucher dans un lit picot. Laissant son Benelli au marsouin, Thomas grimpa aux arbres afin de se localiser, et d’essayer de repérer la zone d’extraction. Ses muscles étaient douloureux, et la montée fut dure, même pour la machine de guerre. Tout en redescendant, il se demandait quel chemin prendre. Revenue sur le plancher des vaches, il regarde son groupe puis dans la direction des chemins.

**Si on prends le chemin direct, on y sera plus rapidement mais je doute que ** Thomas ne sut comment appeler l’informaticien

**… Puisse suivre ! ** pense t'il

Regardant de nouveau le groupe, il laissa quelques instants de repos, puis dit simplement

« On y va ! » Se levant il ne récupéra pas son Benelli, préférant le laisser au rpima, mais sortit son arme de poing.

Thomas, ne disant rien concernant les deux chemins et de leurs difficultés, il s’engagea en direction du chemin le plus long, chemin qu'il n'aurait pas emprunté en temps normal. Sa décision fut prise en quelques secondes. Il savait que ce ne serait pas le chemin qui leur causerait problème, mais sa longueur ainsi que les multiples possibilités d’embuscades. Autre point qui fit pencher la balance, le ruisseau. Il leur fallait se réhydrater après cette course folle dans les bois…
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MessageSujet: Re: [Louis] Entraînement Monoharii Thomas   [Louis] Entraînement Monoharii Thomas EmptyJeu 19 Aoû 2010 - 9:17

Le trajet se révéla d'abord facile et sûr. Même si Bartholomeo se plaignait toujours de son bras et de ses jambes, et de la chaleur, et de sa soif, et... bref, d'après tout, malgré tout, il avançait. Le marsouin avait récupéré le fusil sans broncher et se positionna en queue de groupe, les rivés tant derrière que devant. Pas de doute, à le voir avancer comme ça et afficher un calme serein alors qu'on les canardait à la chevrotine, il avait du sang froid pour deux ou trois et faisait montre d'un professionnalisme qui n'avait rien à envier à celui du légionnaire.
Quand ils arrivèrent enfin au ruisseau, Bartholomeo s'y vautra avec la grasse d'un cétacé avec un soupir extatique aussi exagéré que le reste de sa conduite. Et cela ne manqua, il se mis à se plaindre presque aussitôt qu'il n'aimait pas marcher dans des chaussures pleines d'eau et qu'il fallait les laisser sécher, les deux autres quand à eux furent relativement bref dans leurs ablutions et ce fut Saint-Cœur cette fois qui calme les ardeurs de leur boulet.


"Pas de problème, tu veux sécher, reste et sèche, nous on y va. Peut être que les autres te laisseront finir de sécher avant de te casser les dents à coup de crosse."

Cela plongea le civil dans un mutisme temporaire au parfum de rancœur, mais si agréable à vivre!
Marcher dans l'eau avait l'avantage de ne pas laisser de trace, de plus le ruisseau n'était profond que d'une quinzaine de centimètres et si le débit était assez vif, il n'y avait aucun risque ni de se noyer, ni d'être emporté, on était juste aspergé d'une eau fraîche et en cette saison c'était presque tutoyer le paradis.

Ce bonheur fut malheureusement de courte durée, même si les cors de chasse indiquaient involontairement qu'ils étaient hors du périmètre de recherche de leurs ennemis ils durent faire face à un autre souci. Leur ethnologue poussa un grand cri autant de surprise que de douleur et s'effondra dans l'eau. En s'approchant de lui, on pouvait voir du sang s'écouler au fil de l'eau et les mâchoires métalliques d'un piège à loup. On ne pouvait pas les voir à cause des remous et sûrement qu'ils avaient été dissimulés sous des graviers. Par chance, un galet avait empêché le piège de complètement se refermer ce qui aurait sans aucun doute brisé la jambe de sa victime et salement en plus. Mais pour le pauvre Ecramouset c'était plus que suffisamment douloureux et il se mordait le poing pour ne pas qu'on puisse entendre à quel point ses vocalises pouvaient être puissantes.
Lui retirer la jambe du piège fut assez simple et Saint-Coeur fit de son mieux pour lui bander la plaie. impossible pour le blessé de reposer sa jambe par terre, chaque tentative lui arrachait des gémissements de souffrance et son front se constellait de sueur sous l'effort fourni pour rester conscient.
pour couronner le tout, leur grintch se remit à geindre à tout va et il sembla à Thomas que les sons des cors se rapprochaient. Peut être avaient ils entendu le cri du blessé... Blessé qu'il allait falloir soutenir à présent, chose que déclina Bartholomeo.


"Chacun ses problème, il avait qu'à faire attention, je suis sûr qu'il va me ralentir et qu'on va se faire rattraper. On devrait le laisser ici et continuer, on ira bien plus vite et il fera diversion au moins." Il regarda l'ethnologue qui restait bouche bée de stupeur, toute douleur oubliée devant tant de mesquinerie."Désolé, mon gars, rien de personnel, c'est la vie c'est tout."
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MessageSujet: Re: [Louis] Entraînement Monoharii Thomas   [Louis] Entraînement Monoharii Thomas EmptyMer 25 Aoû 2010 - 19:35

Thomas se positionna en protection, de façon à laisser les autres boires. Quand ce fut son tour, et relayé par le marsouin, Thomas, se lava le visage, et but goulument l’eau par petite gorgées afin de ne pas se faire vomir. Prenant soin de remplir sa gourde, il donna l’ordre de départ. Il ne fallait pas trop s’attarder dans le coin.

Marchant dans le cours du ruisseau, Thomas espérait que cela cacherait leurs traces, mais se demandait si cela suffirait à reprendre de l’avance. En tendant les cors de chasse s’éloigner, il se permit un sourire, qui ne dura pas. Se tournant brutalement vers le groupe quand l’ethnologue se met à hurler, il voit de suite le ruisseau rougit de sang, et le scientifique se tenant la jambe.

Prenant position, il laisse le rpima s’occuper du piège à loup. Dans son esprit, les idées s’entrechoquaient. Se tournant vers les colis, il soupire, maudissant les mauvais esprits de la forêt, du ciel, de la terre et le mauvais œil qu’Eagle 4 avait du lui mettre dessus. Tout ceci n’aurait rien été, si au sein même du groupe une dissension ne pointa pas son nez.

*Manquait plus que ça !*

Se levant de son mètre 96, il s’approche du rima et dit de sa voix teinté d’accent des iles.

« Ecoutes ! Tu te rappelles ton entrée au rpima ? Les divers tests que tu as du subir… Dont celui où un gars du groupe joue les blessés, et charge aux autres de le ramener, paquetage en plus… »

Thomas regarde l’Ethnologue.

« Dis toi que ces gars là, font partie de l’équipe, ils sont Ton… Non… Notre problème ! Même si je laisserais bien le Blob partir dans une direction pour faire diversion… A la légion : On n’abandonne pas un membre de l’équipe… Alors soit tu te la joues solo et bye ! Soit tu m’aides et nous faisons front… Dis toi que ce n’est qu’un exercice de cohésion ! »

Le légionnaire refusa de donner un ordre au rpima, préférant une adhésion à l’idée plutôt qu’une obligation, il savait par expérience que le soldat suivrait, l'Instint de survie, l'Honneur, le fait qu'on avait plus de chance en combat à plusieurs... Thomas se demanda d’ailleurs si les 3 gars en face de lui ne faisaient pas partis de cet exercice, chargés de lui rendre la vie dur, voir impossible. Mais doutait qu’un homme sain d’esprit irait jusqu’à se blesser volontairement.

Montrant le chemin, il indique au marsouin la route à prendre, tandis qu’il supporte l’Ethnologue. Le tahitien se sentait déjà lourd, ses muscles lui faisaient mal, et s’il s’était écouté, il se serait mis au pied d’un arbre, pour roupiller un peu. Soutenant Mathias, Thomas sentit les 80kgs de barbak de l’ethnologue, qui ne pouvait poser le pied à terre… Regardant le Blob, Thomas murmure :

« Maintenant qu'on va moins vite, il va falloir avancer en silence ! » Appuyant sur le mot ilence, Thomas pose un regard lourd sur l'informaticien. Regard évocateur de ce qu'il pourrait lui faire si celui ci venait à couiner, beugler, ou soupirer trop fort.

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MessageSujet: Re: [Louis] Entraînement Monoharii Thomas   [Louis] Entraînement Monoharii Thomas EmptyDim 29 Aoû 2010 - 22:09

Le soldat de marine ne pipa mot face au commentaire de Thomas, mais au regard qu'il coula en biais à l'ingénieur en informatique il n'y avait pas de doute que si on les laissait seuls une minute, le groupe serait finalement réduits à trois. Leur boulet quand à lui ne sembla réagir que lorsque le légionnaire s'adressa directement à lui et le fusilla du regard. Même s'il semblait avoir envie de faire un commentaire, ce dernier resta coincé dans sa gorge quand il sembla réaliser qu'il se retrouvait en tête avec deux militaires qui avaient bien peu de raisons de ne pas lui mettre la tête au carré et ce n'était pas l'éclopé qu'il voulait abandonner qui se dévouerait pour le défendre maintenant!
L'avancée repris, bien plus péniblement pour Thomas qui se coltinait le blessé. A plusieurs reprises ils virent qu'il y avait d'autres pièges ici et là. Il était maintenant compréhensible que ce chemin fut peu gardé, il était plus long et truffé de cadeaux empoisonnés comme des mines, des petites chausses trappes camouflées sous de la terre pour leur lacérer les pieds et des pièges à fusée éclairante pour bien marquer leur position. Heureusement que Saint-Coeur et lui n'étaient pas de simples EVAT mais la crème de la crème. Et bien entendu, leurs poursuivants s'étaient plutôt bien rapprochés, leur mettant la pression juste ce qu'il fallait pour leur faire regretter de s'être levés ce matin... Inévitablement, le petit groupe commença à entendre des bruits de voix et l'avancée bien peu discrète des tanks ambulants, qui débroussaillaient tout en ouvrant la voie à ceux qui étaient derrière. Par chance entre leur bruit et la discrétion des fugitifs, ceux ci purent continuer leur petit bonhomme de chemin sur presque toute la durée du parcours. Le problème se présenta lorsqu'ils arrivèrent en vue de l'orée du bois. Les ennies s'étaient dispersés pour former un véritable cordon de sécurité pour les empêcher de passer.
Parlant par signes, Saint-Coeur annonça qu'il allait faire diversion pour que le groupe puisse passer. A en juger par son air décidé, il y avait peu de chance de le persuader d'abandonner cette idée qui n'était pas la plus mauvaise pour réussir à arriver en zone d'extraction en toute sécurité pour le blessé et ce fichu Bartholomeo. Il leur dit d'attendre une petite minute après qu'il aient entendu le début des réjouissances. Ce serait à Thomas de se débrouiller avec d'éventuels gardes restants.

Disparaissant dans les fourrés, il laissa les trois compères sur place et deux petites minutes plus tard ce fut le début d'une belle sarabande en calibre douze et cris de douleur. Autour d'eux des bruits de pas précipités et même de course se firent entendre et au moins le "Blob" montra un talent tout particulier pour planquer son gros derrière. Certains hostiles passèrent à moins de cinq mètres d'eux, mais concentrés sur la fusillade à une cinquantaine de mètres de là et qui s'éloignait, ils ne remarquèrent personne. Jetant un oeil alentours, le tahitien eu la joie de constater qu'il n'y avait plus âme qui vive dans les environs, par contre, plus loin sur leur droite c'était un remake de la bataille de Falloujah ! ils purent donc s'avancer jusqu'à la sortie de la forêt. La zone d'extraction était en vue, maximum deux cent, deux cent cinquante mètres et il y avait un VAB stationné. L'issue était toute proche, enfin!
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MessageSujet: Re: [Louis] Entraînement Monoharii Thomas   [Louis] Entraînement Monoharii Thomas EmptyLun 30 Aoû 2010 - 17:22


Thomas ne sentait plus ses jambes, ses muscles étaient endoloris et à ce moment précis seul son mental lui permettait de continuer. Ne se souciant plus du poids de l’ethnologue, il avançait le soutenant comme il pouvait. Plus d'une fois ils faillirent tomber, mais ils continuaient. Thomas ne dit rien mais l'ethnologue devait souffirr, et surtout réussissait à ne pas crier à chaque fois que sa jambe était sollicitée. Par chance, le marsouin était loin d’être mauvais et repéra plusieurs pièges qu’ils évitèrent soigneusement. Thomas tentait de ne pas se fixer sur les bruits de leurs poursuivants qui se rapprochaient dangereusement, il fixait son regard, son attention vers le but ultime : la DMZ. But qu’ils atteignirent au bout d’un certain temps. Prenant position, le groupe aperçoit la ligne de front, aussi bien gardée que la frontière séparant les deux Corées. genou au sol, il sent son dos qui le lance, promesse de nuits douloureuses.

Thomas réfléchissait à comment contourner le problème quand l’amphibien lui fit les signes signalant un contournement, une attaque, charge à lui d’escorter les colis à destination. Il faillit dire non, mais le rpima était déjà en route vers son objectif, apparemment décidé de prendre une revanche méritée sur les gars qui les poursuivaient. Il ne fallut pas longtemps pour que cela "sente la poudre et le sang". Profitant de ce moment de confusion, Thomas prend son arme de poing et relève l’ethnologue, puis pousse au cul l’informaticien, destination le VAB à droite. Le tahitien n’avait jamais été fan des VAB, certes ils passaient partout, pouvaient franchir des zones inondées, étaient blindées… Mais c’est surtout le confinement à l’intérieur de ceux-ci qui le gênait, enfin surtout son gabarit. Il n’arrivait jamais à trouver une position agréable. Pour peu qu’on puisse être à l’aise dans un engin militaire.

*Tout de même mieux qu’un AMX…* Repensant à ces vieux chars encore en service et qui pour le coup ne laissaient vraiment pas de place à sa carcasse.

S’approchant le plus rapidement et le plus précautionneusement possible, il espère en son fort intérieur que le VAB aurait une petite tourelle armée de la fameuse 12.7, ce qui à son avis équilibrerait les chances, car il avait dans l’idée d’aller repêcher le marsouin "tombé à l'eau"…
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MessageSujet: Re: [Louis] Entraînement Monoharii Thomas   [Louis] Entraînement Monoharii Thomas EmptyLun 30 Aoû 2010 - 20:56

Quand Thomas quitta la lisière des arbres, des hommes descendirent du VAB et établirent un périmètre de sécurité. Deux auxiliaires sanitaires prirent le blessé en charge et un troisième examina brièvement les blessures du tahitien avant de s'éloigner vers ses deux collègues.
Un soldat offrit sa gourde au cas où ils auraient soif, mais la voix du sergent instructeur claquant comme un coup fouet suspendit le geste et finalement le militaire recula comme si on lui avait aiguillonné les fesses. Hartman débarquant comme un molosse mal embouché, tout le monde se fixa au garde à vous... même les deux civils. Curieux... Ou pas finalement.


"Bah merde alors, moi qui pensait qu'entre métèques vous vous seriez serrés les coudes, je constate que t'as pas hésité à envoyer Banania se faire dessouder pour couvrir ta fuite de lâche. Tu as oublié les ordres? Ramener tout le monde ou t'assurer que ceux que tu abandonnes ne puissent se faire interroger par l'ennemi!" Il avait bien insisté sur "abandonnes" pour bien lui faire comprendre ce qu'il pensait de la choses. "Au moins tu as ramené le tas de saindoux, c'est vrai qu'il faut pas trop en demander à un romain, c'est monotâche ces petites bêtes là. Bon, en théorie je devrai te faire passer un examen de tir pour vois si tu tires mieux que tu baises - ce qui vu ton affectation ne pas être glorieux, ni dans un cas, ni dans l'autre - mais on m'a demandé d'abréger la session. Ramène ton gros cul de primate!"

Sans attendre, il partit comme à on habitude. Profitant de la situation, l'informaticien adressa un geste d'encouragement à celui qui l'avait menacé il y a peu. En même temps, il vit le marsouin sortir de la forêt en compagnie de la vingtaine de mauvais gars qui trimballaient sur les épaules leur barda, exposant des débardeurs trempés de sueur et des visages rougis par le supplice qu'ils avaient dû endurer. Ce fut le blessé qui rappela à Thomas qu'il devait suivre l'instructeur.
Cela le mena à l'entrée d'un grand bunker gardé par une petite troupe qui n'aurait pas dépareillé à Surobi. S'arrêtant devant un des deux plantons, il lui refila quelques papier et se tournant vers sa victime du jour il s'adressa à lui d'un ton moins hargneux.


"A partir de maintenant si tu oublies un de tes hommes sur le terrain, tu le condamnes à bien pire que la mort. Ce n'est pas la politique de la maison, ça ne le sera jamais. Les missions seront très différente de ce que tu as pu avoir, mais on reste malgré tout des soldats! Si tu t'écartes du chemin t'auras affaire à moi."

Et il planta le légionnaire là s'éloignant en remettant au pas les petits malheureux qui attiraient son attention. Le planton avec les papiers passa un coup de fil dans la guérite et ressortant il fit signe à la nouvelle recrue d'approcher, lui tendant tout un bazar, passe, clefs, paperasse... Et surtout LE plan. indispensable pour se retrouver dans le SGC.

"Bon, v'la le plan, tes clefs, le passe que tu devras toujours avoir sur toi, ça c'est les papiers qu'il faudra apporter au secrétariat. Comme tu pourras le voir, tes quartiers sont au niveau 3. Oublies pas de passer faire un tour à l'infirmerie pour un check up et faire soigner tes coupures, mais ça on te le rappellera au secrétariat si tu n'y es pas déjà passé. Tes affaires ont déjà été transférée dans ta chambre. Bienvenue au SGC"

La gigantesque porte blindée capable d'arrêter un missile de croisière s'ouvrit dans un silence presque surnaturel compte tenu à son gabarit, et révéla les entrailles d'un des endroits les plus secrets du monde. L'ascenseur l'attendait et une nouvelle aventure aussi.

[Louis] Entraînement Monoharii Thomas Star3 HRP Like a Star @ heaven
Et voilà, c'est fini pour le supplice! Tu peux - dès ton accès donné - poster dans les quartiers des membres. C'est à faire avant tout RP dans la base et une condition sine qua non pour être admissible dans une équipe.
Bienvenue à bord!
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Thomas Monoharii
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MessageSujet: Re: [Louis] Entraînement Monoharii Thomas   [Louis] Entraînement Monoharii Thomas EmptyMar 31 Aoû 2010 - 2:09

Thomas lâcha l’ethnologue quand des soldats sortirent du VAB, les visant avec son arme à billes de peinture, il s’attendait à une attaque de leur part, mais en les voyant se déployer pour établir un périmètre, le tahitien soupire.

« Moi ca va toubib… Occupez-vous plutôt de lui » lâcha t’il aux infirmiers en montrant l’ethnologue. Etait ce l’instinct de survie, cette impression de froid soudain, cette goutte de sueur qui perle le long du dos, ou encore ces poils qui s’hérissent sans qu’on sache réellement pourquoi mais qui persuade qu’il va arriver malheur. Toujours est il que d’un coup la présence d’Eagle4 fit se fixer tout les soldats, civils, et même la faune. Thomas était persuadé que même les insectes devaient fuir devant Eagle4 et que lâché dans un zoo, Eagle4 serait capable d’affoler les plus puissant prédateur du monde. Pour l’heure, Au garde à vous, le légionnaire encaisse. Relativement satisfait de lui, mais complètement nul selon l’instructeur.

S’attendant à une nouvelle épreuve, qui finirait pour le compte le tahitien, Thomas suit l’instructeur, se demandant ce qu’il lui avait encore réservé. C’est donc comme un con, qu’il se retrouve seul, après un dernier conseil bien senti, devant un planton qui lui parle, mais que Thomas n’écoute pas. Son regard fixé sur Eagle4 qui s’éloigne…

*Que… Quoi ? Ca veut dire quoi ? Je suis accepté ? Recalé ?*

Il fallut quelques minutes pour que le colosse réalise, et c’est surement l’ouverture des lourdes portes qui le ramènent sur terre et lui donne la réponse. Armé des papiers, du pass, clé et autres joyeuseté administrative, le légionnaire entre dans la base, se demandant ce qu’est le SGC.

Arrow Quartiers

HJ : merci
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