Laurent ne pouvais pas faire grand chose de plus pour protéger les archéologues du fait que lui aussi était sous le feu ennemi et que malgré ses tirs précis, rien ne se passait comme il avait prévu car il n’avait pas à faire à des combattants classiques que les balles auraient décimés en un rien de temps.

Le pire était de les voir avancer sans inquiétude et sans peur, comme des robots, ce qui rendait la situation critique pour SG10, Laurent remplaçait son chargeur vide tout en pensant qu’il allait falloir fuire devant cet ennemi invincible, jusqu’à ce que la stèle principale se mit à envoyer son rayon paralysant, faisant disparaître des homme-serpents.

Laurent fut touché à son tour par le rayon comme ses coéquipiers, c’était pour lui un moment terrible car le rayon, en plus de paralyser, faisait disparaître ses victimes et il se sentait le prochain sur la liste au point de voir défiler sa courte vie.

Quelle ne fut pas sa surprise quand le rayon le laissa, il se toucha un peu partout pour croire qu’il ne rêvait pas, qu’il était toujours la, bien présent.

Voyant la débâcle de ces êtres hors du commun qui ne s’occupaient plus de SG10 car ils cherchaient à fuir en direction de la porte, il posa son petit sac, vérifia la présence de balles dans son chargeur puis s’élança vers la porte tout en continuant d’arroser l’ennemi.

Son but était avant tout qu’ils ne puissent s’échapper afin d’éviter qu’ils ne reviennent en plus grand nombre alors il continuait à avancer rapidement, profitant que les rayons continuaient de sévir.

Il arriva en bas des marches quand un homme-serpent était en train d’appuyer sur les symboles du DHD pour composer une adresse, il monta en lui tirant dessus avant que le rayon ne s’en charge, se plaça devant le pupitre afin de tirer sur celui au casque doré tout en observant le code composé afin de le mémoriser.

Le rayon fit encore des merveilles en touchant le dernier ennemi avant qu’il n’entre dans le vortex, Laurent pouvait enfin souffler, le plus dur semblait passé mais il pensait à ses coéquipiers blessés, c’est à ce moment la que la porte se referma comme un coup d’arrêt des hostilités.

D’un coup le calme revint, un silence pesant contrastait avec le vacarme des armes, le soleil se levait laissant apercevoir les traces du combat, des objets restants au sol, des buissons en train de se consumer.

Laurent nota sur un bout de papier les symboles qu’il avait pu voir sur le DHD quand le silence laissa place à un bruit sourd accompagné d’aboiements qui arrivaient très vite en sa direction. Il n’avait plus le temps de retourner se cacher avec les autres sans dévoiler leur position alors il prit sa radio et dit à Alice :

« Je n’ai pas le temps de revenir ou de me cacher loin de la porte, quoiqu’il arrive, ne vous montrez pas, je vais tout faire pour qu’ils ne vous trouvent pas.
Récupérez le papier que je vais cacher, cela servira au SGC.
Bonne chance à vous »

Il descendit les marches et plaça le papier sous un cailloux en espérant qu’Alice observait pour venir le prendre plus tard, puis il remonta en haut des marches pendant que la meute arrivait près de la porte afin de leur faire face et posa son FNP90 sur le sol dans le but de leur montrer qu’il n’était pas une menace pour eux.

Il lui restait son pistolet, son couteau, deux grenades et un pain de C4, de quoi faire un petit feu d’artifice si l’hypothèse à laquelle il croyait était fausse, en effet, il pensait que les habitants de cette planète ne pouvaient pas être mauvais sinon les rayons les auraient fait disparaître. De toute façon, il n’avait pas le choix, il ne pouvait les combattre seul ou même à deux en comptant Alice, il valait mieux être le seul à se faire capturer que de mettre le groupe en danger, au moins les autres auraient peut être plus de chance de s’en tirer afin de prévenir le SGC.

Il était debout devant la porte attendant les yeux dans le vide, espérant ne pas s’être trompé, souhaitant pouvoir retrouver ses amis sur Terre, le cœur battant très fort, la gorge sèche...

Alice regarda les rayons éliminer leurs ennemis et Laurent les poursuivre, figée. Elle baissa le bras. La seule pensée qu'elle eut le temps d'avoir avant d'être touchée à son tour par le rayon fut ...

*Ces foutues stèles auraient pu s'en occuper avant au lieu de nous laisser risquer notre peau !*

Puis elle tomba de nouveau, paralysée par le rayon. Elle resta allongée au sol. Elle commençait à en avoir marre de ces chutes ... Plusieurs bruits sourds l'informèrent que ses coéquipiers étaient aussi tombés - Alice se redressa sur ses coudes pour mieux voir- vivants. Elle lâcha un long soupir et alors qu'elle amorçait le geste de se lever en partie pour vérifier l'état d'Aelia et pour s'excuser de sa brutalité, des bruits de sabots se firent entendre. Alice s'immobilisa immédiatement et tendit l'oreille. Laurent était devant la porte ... Elle tourna la tête vers lui. IL prit sa radio et celle d'Alice grésilla.

Citation :

« Je n’ai pas le temps de revenir ou de me cacher loin de la porte, quoiqu’il arrive, ne vous montrez pas, je vais tout faire pour qu’ils ne vous trouvent pas.
Récupérez le papier que je vais cacher, cela servira au SGC.
Bonne chance à vous »

Alice sentit son coeur se figer, son sang se refroidir. Laurent avait raison, courir le ramener pour le cacher dans les buissons était suicidaire ... Elle profita du laps de temps où les ennemis étaient encore hors de vue.

"Okay, Laurent ... Surtout, tiens bon, on ne t'abandonnera jamais ..."

Elle ne voulait pas jouer la mélodramatique mais elle connaissait les risques. et elle venait de se jurer qu'elle ne laisserait jamais Laurent y passer. Jamais.

D'un geste silencieux, elle ordonna à Edmund et Aelia de bien rester cachés et elle se rebaissa elle-même ... Son visage avec prit un masque de détermination froide ...

[HRP : Petite remise en situation. La forêt est à plus de cents mètres au sommet des collines, alors que la porte est dans le creux d'une vallée... Mais pas grave, on va remettre tout ça en ordre !]

Laurent avait pris les devants et avait décidé de lâcher son arme pour attendre les nouveaux arrivant et avait demandé aux autres de fuir. Cependant, personne n'avaient encore quitté la vallée ni dépassé le cercle des stèles, et la forêt était bien loin, ne laissant de couverts que quelques buissons éparses et réduits ainsi qu'un ou deux arbres frêles !
Le Malp trônait fièrement visible derrière l'arbuste consumé et encore fumant et les trois autres membres de l'équipe se cachaient avec difficulté, laissant quelques zones visibles, mais peu repérable à cette heure encore peu avancée du jour.

Cela ne faisait pas une demi-heure qu'ils avaient passé la porte et ils se retrouvaient tous en fâcheuse posture, risquant tout et n'importe quoi en ce lieu hostile et froid !

En haut de la bute apparurent alors une quinzaine de cavaliers suivis de prêt par de gros chiens. Ils dévalèrent la pente pour s'arrêter sous la stèle, tout prêt d'un Laurent légèrement désarmé et les bras levés.
L'un d'entre eux descendit de sa monture et tira son large glaive, qu'il pointa vers le soldat. Il lui parla alors dans une langue qu'il ne comprenait pas.
L'homme, ainsi que les autres cavaliers, portait un casque à nasal et une cotte de maille couvrant des habits simples comme on pouvait en voir dans les reconstitutions médiévales. Un grand bouclier rond était attaché après chaque selle, de même qu'une lance. Une fourrure épaisse était jetée par dessus la maille.

Edmund, derrière son arbre, bien que ne reconnaissant pas la langue, percevait quelques ressemblance avec l'allemand, tandis qu'Aëlia - couchée prêt d'un buisson - percevait quelques ressemblance avec le russe, mais aucun d'eux ne comprenaient ce que les nouveaux arrivant hurlaient à leur coéquipier.

Un second cavalier sauta alors de son cheval et se dirigea prêt du DHD où il ramassa une 'lance-serpent' qu'il montra au premier en vociférant.

Un troisième pointa alors du doigt en direction du buisson d'Aëlia. En effet celle-ci, essoufflée par la douleur, s'était vue trahir par les larges volutes de vapeur qu'elle expirait à chaque bouffée d'air.

Les chiens n'aboyaient plus mais gardaient leurs positions prêt des montures.

Les quinze homme levèrent alors chacun leur bras gauche, point serré et dirigé vers les cieux, et se mirent à entonner en cœur la répétition d'un mot :

" Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! Thor ! "

Spoiler:

Un grondement de tonnerre venu du ciel sonna alors aux oreilles de tout le monde, et le rayon frappa une nouvelle fois, montrant la position de chaque membre de l'équipe par son temps de pose quand il les paralysait.

C'est était fini du beau plan courageux de semi-reddition. C'en était fini de l'espoir de passer inaperçu... mais une nouvelle fois il n'y eut aucune séquelle à son passage sur les individus.

Les cavaliers encore en selle s'approchèrent alors de SG10, l'épée ou la lance à la main, leur faisant signe d'avancer en direction du chemin, toujours en parlant cette langue étrange...

Les cavaliers arrivèrent rapidement tant ils cravachaient leurs montures pour être le plus impressionnant possible afin d’inspirer la crainte, Laurent se retrouvant seul face à l’un d’entre eux qui pointait son glaive sur lui et ne comprenant pas son langage, il ne pouvait presque pas communiquer à part en gestes mais cela aurait-été risqué de baisser les bras du fait de l’excitation manifestée par les soldats alors il essaya quand même de dire quelques mots dans différentes langues :

« Ami… Friend… Freund... »

Il se croyait dans un film, une sorte de péplum mélangé avec de la science fiction, où les effets spéciaux étaient réalité et la peur réelle, comment une quinzaine d’hommes avec un équipement si peu évolué pouvaient avoir un système de protection aussi évolué, était-ce juste un déguisement, qu’allait-il arrivé maintenant … Autant de questions sans réponses.

Malheureusement, Aelia fut découverte à son tour, pourtant ils n’allaient pas la chercher ce qui ne semblait pas normal à Laurent, il pointa aussi du doigt le buisson et recommença à parler :

« Ok les gars on se calme... Ami… Friend… Freund... »

Il avait peur qu’ils n’envoient les chiens ou leurs lances sans chercher à savoir qui s’y cachait. Au lieu de cela, ils se mirent à entonner le mot « Thor » à plusieurs reprises, ce qui laissa Laurent surpris et prêt à attraper et balancer ses grenades au moindre geste négatif de ces êtres d’un autre temps.

Une fois de plus, la stèle se mit à fonctionner et dévoila par son rayon la position de ses coéquipiers, à la grande déception de Laurent qui pensait être le seul à se faire capturer. Les membres de SG10 étaient tous dans la même situation et furent regroupés sur le chemin sans doute dans le but de les emmener dans un lieu de détention alors Laurent chuchota :

« Est-ce qu’il y a quelqu’un qui comprend ce qu’ils disent ?
Aelia, Edmund, c’est à vous de jouer maintenant, on compte sur vous »

Les mots de Laurent restaient vide de sens pour les gardes, mais l'un d'eux fit une réflexion à l'un de ses collègues la seconde fois qu'il prononça la même chose.

En passant à proximité de la stèle pour regagner le chemin, Aëlia vit alors une inscription, de l'autre coté de celle-ci, qu'elle n'avait pas vu plus tôt, et qui n'était pas inscrite en runes, mais en un alphabet plus courant et presque commun :

Citation :

Sá ferr eptir Thórsmóður vegum, lifðu goðaheill

Edmund, voyant sa jeune collègue se retourner, pourra également lire ce même passage !
Bien qu'aucun des deux ne le comprenait réellement, ils pensèrent que cela ressemblait beaucoup à l'Islandais, pour le peu qu'ils en connaissaient...

Après avoir tous monté la colline, le groupe s'avança sur le chemin étroit de la forêt, pour rapidement le quitter et bifurquer sur la gauche. Quelques centaines de mètres plus loin, ils arrivèrent dans une petite clairière au bord de laquelle on pouvait voir seize couvertures et des longes pour attacher les chevaux.
Un feu avait dû brûlé au centre durant la nuit et une très grande corne à boire était attachée à un piquet, tout à coté. Un homme assez âgé se tenait debout là, portant longue barbe rousse et cheveux noueux. Il paraissait parler au ciel, les bras levés en signe d'invocation...

Alice se laissa entrainer par les hommes tout droit sortie d'une mauvaise rediffusion d'une série des années cinquante ... des boucliers, lances, chiens, chevaux ... et même l'odeur de bouc. Songeant que tout les détails pouvaient les aider par la suite, elle observa le chemin emprunté. Elle remarqua les deux archéologues s'agiter après avoir lu une inscription. Puis ils arrivèrent près d'une espèce de camp. Le camp pouvait faire croire que ces hommes n'étaient pas les propriétaires de la charrette. En effet, les propriétaires devaient habiter dans les parages ...

*Peut-être qu'on est tombé sur les plus chatouilleux, c'est tout ...*

Elle remarqua le vieil homme et entendit Edmund lui expliquer ce qu'il savait. Ingénieux, l'archéologue remuait peu les lèvres pour éviter de "chatouiller" un peu plus leurs nouveaux amis ...

*Un gaga qui va nous sortir une créature mythologique ... Cher Hartman, tu aurais du me renvoyer !*

Elle jeta un regard à Aelia pour lui faire comprendre qu'elle aimerait également avoir son avis sur Barbe Rousse ... Ils n'avait pas été désarmés, leurs ennemis ignoraient donc la fonction de leurs armes ... Un bon point. Alice regarda les colosses descendre de leurs montures ... Le plus petit devait être bien plus grand qu'elle ! Alors, le bon point, pour le coup ... Il ne valait pas grand chose.

[HJ] Rapide le MJ !!! [HJ]

Laurent devançait ses coéquipiers dans cette longue promenade imposée et glissa à Alice :

« Ne dit-on pas… Les ennemis de mes ennemis sont mes amis… J’espère juste que celui qui à trouvé cela n’était pas un fou !
Pour le moment, ils ne sont pas violent envers nous, sans doute juste un peu surpris de nous avoir vu résister au rayon »

La marche continua jusqu’à arriver en haut de la colline d’où on pouvait avoir une superbe vue du paysage, mit en valeur par les rayons du soleil levant. Laurent fit un demi-tour sur lui afin de profiter du spectacle tout en continuant de parler aux gardes à ses côtés :

« C’est magnifique… Beau… Ouais, laissez tomber ! »

Sa gestuelle et son visage parlait pour lui mais étaient-ils du genre à aimer un paysage grandiose, ils devaient en avoir l’habitude mais si les paroles ne fonctionnaient pas, peut être que par signes la communication allait enfin passer. Il continua en observant chaque soldat afin de voir leurs façons de faire, de réagir, de réfléchir…

Ils entrèrent dans la forêt et Laurent observait bien les lieux afin de se souvenir du chemin s’ils devaient s’enfuir mais très vite les arbres laissaient la place à une clairière où il y avait tant de choses à voir, à comprendre tant le décor n’était pas habituel pour des gens vivant dans des grandes villes à l’heure de la haute technologie. Des gens simples avec une vie simple comme l’histoire de la terre en avait déjà vue avant l’apparition de la poudre à canon.

Le plus étonnant était ce vieil homme en train de parler en tendant les bras vers le ciel comme pour remercier une divinité de notre capture, à moins que ce ne soit pour autre chose. Laurent regardait de temps en temps ses coéquipiers afin de chercher sur leurs visages une trace de confiance ou d’assurance pouvant signifier qu’ils commençaient à comprendre les mots de l’incantateur. Pour le moment, il ne voulait pas parler tant que le vieil homme n’avait pas terminé, restant patient et courtois car il s’estimait plus invité que prisonnier et qu’à la place de ces gens, il en aurait fait de même face à des inconnus.

Devant les paroles de l’invocateur, Laurent s’exclama en essayant de parler de la même façon :

« Nous pas être espions, pas esclaves, lumière bleue avoir prouvé, nous contre Goa’uld.
Qui être Tyr ? Nous parler avec vous, pas ennemi de vous »

Il espérait s’être fait comprendre mais savait que ce n’était pas gagné, peut être que les autres pouvaient faire mieux...

Alice regarda l'homme invoquer ... invoquer qui en fait ? Puis le vent souffla sur son visage, comme sur celui de ses coéquipiers. Elle cligna rapidement des yeux pour faire partir les poussières qui la gênaient. Laurent essaya de communiquer avec le shaman. Alice posa une main sur son bras.

"Laurent ... je crois que toi et moi devrions laisser ce délicat travail à nos amis les archéologues ..."

Alice se tourna vers Aelia et Edmund, espérant que le fait qu'elle discute, apparemment pacifiquement avec les siens, rassureraient un peu Barbe Rousse ...

"Vous avez une idée de qui est ce Tor ? Euh, non Týr ?"

Elle jeta un coup d'oeil au vieillard.

"Tous vos suppositions peuvent nous aider ... Notre langue semble leur faire peur ... Peut-être qu'en ne parlant qu'anglais, ils seraient moins effrayés ? Des idées sur leurs cultes ?"

Alice commençait à sentir l'adrénaline noyer de nouveau son sang et la panique la saisir doucement ... Hors de question qu'elle aille pourir dans une catacombe, elle ou ses amis d'ailleurs !

"Vous pourriez essayer de leur parler en utilisant quelques mots de leur langue ou ... ?"

Alice esquissa un léger sourire à Laurent, histoire de détendre l'atmosphère. S'ils pouvaient partir de cette planète sains et saufs, dans quelques jours, la superbe tentative de communication de Laurent restera entre eux comme un magnifique sujet de taquineries ... Mouais avec des si, on mettrait Paris en bouteille !

*Ou Barbe Rousse ...*

Alice reporta son regard sur les archéologues, espérant ... quoi d'ailleurs ? La solution miracle ?

"Nous avons toujours nos armes, mais je doute qu'elles aideront ... Il a utilisé la magie !"

Alice était perdue, complètement.

Alice vit que le vieillard semblait aussi paumé qu'elle. Tant mieux, elle n'aimait pas rester à la traine ! Elle voulut ouvrir la bouche quand ses compagnons lui reprochèrent de vouloir utiliser les armes et leur expliquer qu'elle n'en n'avait pas eu la moindre petite intention mais le coup de tonnerre l'en empêcha. Elle regarda le vieillard, s'attendant à un nouveau tour de passe passe pour les faire taire mais en voyant son air perplexe, elle remit en cause sa pensée première ...

Elle leva la tête vers le ciel, comme tout le monde et fonça les sourcils..

*C'est peut-être qu'un orage ... qu'est ce qui leur fait si peur ?*

Okay, le ciel bleu. Alice regarda leurs ennemis puis ses coéquipiers, les sourcils froncés.

*Ennuis en route ...*

Devant le manège de ce vieux fou, Laurent se tourna vers Alice :

« Si on s’en sort, fais-moi penser à appeler Ste-Anne, je crois qu’on vient de retrouver un de leur patient échappé !
Il refuse de communiquer et délire complètement, je veux bien qu’il ne voit pas des gens comme nous tous les jours mais de la à nous jouer le fanatique, je ne vais pas rester la à ne rien faire car il ne m’inspire pas confiance »

Le barbu continuait de plus belle jusqu’au moment où un coup de tonnerre éclata dans un ciel si bleu que cela ne semblait pas réel alors tout le monde se regardait mais Laurent n’était pas inquiet, juste surpris, après tout, il n’était pas sur terre, peut-être que sur cette planète il y avait du tonnerre sans nuages, peut-être qu’il était en train de rêver et qu’il allait bientôt se réveiller au milieu de son lit.

Il ne pouvait s’empêcher de faire des commentaires à ses coéquipiers, c’était sa façon d’être :

« Doit-on applaudir maintenant, est-ce que le spectacle est terminé, à quel moment il sort un lapin de sa manche ? »

Puis il lança au vieil homme :

« Votre dieu nous a laissé vivre, il nous a frappé avec lumière bleue et nous a offert de rester car il sait que nous ne sommes pas mauvais »

Il espérait à cette dernière phrase une réaction enfin raisonnable de cet invocateur qui semblait ne rien maitriser. Si rien de bon en sortait, il allait devoir passer à l’action alors il chuchota au autres :

« Le dialogue semble impossible, nous avons encore nos armes, si vous êtes d’accord, nous devons agir, par exemple en tirant un coup de feu en l’air, peut-être qu’ils auront peur et prendrons le temps de nous écouter »

Laurent attendait l’avis de ses coéquipiers.

Alors que Laurent chuchotait une idée d'action, le vieil homme recommençait à vociférer. Mais des bruits de galops résonnèrent à nouveau dans la forêt et il se calma, regardant dans la direction des bruits pendant que ses soldats plaçaient leurs mains sur leurs épées !

En fait, c'était celui qui était parti plus tôt qui revenait déjà. Il n'était pas seul et une femme chevauchait à ses cotés !
C'était une belle brune au menton saillant, âgées d'une bonne quarantaine d'années et portant les cheveux longs sur une magnifique robe longue bordeaux foncé. Elle montait néanmoins comme un homme, sa tenue paraissant taillée pour bien couvrir malgré la position.
A son flanc, une épée fort bien ouvragée, et sur sa selle le même équipement que les soldats, mais d'une facture nettement plus riche.

Sa monture n'était pas encore arrêtée qu'elle hurlait déjà des ordres dans sa langue !
Aussitôt, les soldats se mirent au repos et le vieux barbu recula de quelques pas, se taisant désormais, mais ne baissant pas les yeux pour autant.

Elle s'arrêta alors et mit pied à terre devant les visiteurs inconnus.
Après avoir posé une question à celui qui restait encore en selle et que celui-ci lui ait répondu d'un signe de tête affirmatif, elle s'adressa à SG10 :

" Bonjour étrangers ! Excusez les réactions de notre oracle, il n'est pas de nature très hospitalière !
Je me nomme Gairwyn et suis la femme du chef, responsable du village en son absence.
Quel est l'objet de votre visite sur Cimmeria ? D'où venez vous exactement ? "

C'était étrange. Cette femme parlait un français presque parfait et très soutenu et s'adressait à eux avec ouverture et en affichant un sourire amicale non forcé...

Spoiler:

[HRP] je dépose mon message du jour puisque personne ne se décide à le faire [HRP]

Lorsque la femme arriva, Laurent se dit qu’il s’agissait peut-être d’une personne importante sinon pourquoi serait-elle la, d’autant qu’en quelques mots elle avait réussit à faire taire le vieux fou alors il dit à ses coéquipiers :

« Il était temps qu’il se taise, ce n’était pas une balle en l’air que j’allais tirer mais lui balancer une grenade pour le bien de tous »

Toujours plein d’humour du fait que la situation semblait se calmer et que la femme semblait savoir ce qu’elle voulait, Laurent esquissa un sourire chaleureux en sa direction alors qu’elle venait de se mettre face à SG10. Son autorité sur les soldats indiquait un rang élevé dans la hiérarchie ce qui était une bonne chose pour discuter sérieusement de notre présence sur cette planète.

Son message de bienvenue avait de quoi rassuré tout autant que son sourire amical, le temps du dialogue était enfin arrivé et SG10 allait pouvoir enfin décompresser pour peu que ce ne soit pas un piège.

« Bonjour Madame »

Laurent attendait qu’Alice prenne la parole en tant que chef du groupe afin de nous présenter et de répondre aux questions.

[HRP] J'attendais voir si Edmund allait poster mais c'est pas grave, je prends le relai ! [HRP]

Alice regarda la femme faire taire le fanatique. Elle observa les faits et gestes de la nouvelle arrivante. Son agilité et sa façon de montrer montraient bien qu'elle avait sûrement de quoi faire des dégâts armée ... Elle se présenta à eux, souriante, amicale ... pas vraiment le type de personnage qu'ils avaient rencontré jusque ici !

"Bonjour ..." répondit-elle, hésitante.

Elle jeta de nouveau un coup d'oeil vers les soldats.

"Je m'appelle Alice"

Alice désigna ses coéquipiers, un à un.

"Voici Laurent, Aelia et Edmund, mes amis et collègues."

Alice dévisagea la femme.

"Nous sommes l'équipe SG10, nous arrivons de la planète Terre grâce à la Porte des Etoiles ... Ca vous dit quelque chose ?"