S’apercevant que Billy puis Jill étaient déjà hors de l’appareil, Laurent se pencha par la porte pour hurler :

« C’est bien... Partez les mains vides... Ce sont les copains qui feront tout »

Encore énervé de la situation, il décida de prendre les choses en main alors il observa et remarqua un bout d’aile qui flottait vers l’arrière de l’avion, à une vingtaine de mètres, du coup il se retourna vers Alison, Chris et Vincent pour leur dire :

« Je vais chercher le morceau qui flotte, on pourra y mettre des choses dessus qui ne doivent pas prendre l’eau et nager autour, peut être que le requin trouvera qu’on est trop gros pour lui.
Rassemblez les affaires de chacun et gonflez les gilets en plus pour entourer la valise et la trousse de secours, le tout attaché avec du câblage, il ne faut surtout pas qu’elles coulent pendant le trajet.
Je reviens le plus vite possible »

Il s’assit sur le plancher de la porte, se pencha un peu en avant pour gonfler son gilet et se laissa glisser dans l’eau afin de faire le moins de bruit possible dans l’eau pour ne pas attirer le requin puis nagea le plus vite possible jusqu’au morceau d’aile et le poussa pour le placer juste devant la porte afin que ses compagnons d’infortune puissent mettre ce qu’il y avait à emmener sur l’île.

« Allez-y, mettez les affaires dessus... Super, vous avez trouvé des sacs en plastique pour les envelopper et éviter au maximum qu’elles prennent l’eau !
Chris, regardes dans le placard de la zone du personnel si tu trouves un balai ou un truc avec un manche solide, cela pourra servir contre le requin.
Vous n’avez plus beaucoup de temps, l’eau monte de plus en plus dans l’avion, il faut y aller, on pousse tous ensemble, Alison et Chris sur les côtés afin d’observer la position du requin et Vincent et moi derrière afin de propulser l’embarcation »

Laurent attendait les autres en restant immobile contre le bout d’aile qu’il venait d’écarter de la porte pour laisser les autres se mettre à l’eau.

"Je préfère tenter ma chance avec le requin plutôt que de me noyer ici. J'y vais."

PLOUF

Plouf ? Alison ouvrit de grands yeux. Jill venait juste de le suivre. Allons donc, vive l'esprit d'équipe ! Pour ce qu'elle en savait, ils avaient plus de chance d'être attaqués par un requin s'ils y allaient un par un que s'ils étaient en groupe.

Elle se rappela son enfance, lorsqu'elle avait sept ou huit ans et qu'elle s'amusait à faire rager son petit frère en menaçant de le pousser dans l'eau où il y avait soit disant des requins. A cette époque ils voyageaient près des côtes de l'Australie, si elle se souvenait bien. Enfin, là, ça n'avait plus rien d'un jeu marrant et la tension commençait à monter.

Elle se laissa glisser dans l'eau, gonfla son gilet et se mit près du bout d'aile comme l'avait demandé Laurent. le requin semblait avoir disparu et elle plongea sous l'eau un instant histoire de voir si elle le repérait un peu en profondeur. Enfin, plonger, c'était un bien grand mot vu qu'elle était empêtré dans son gilet de sauvetage qui l'encombrait plutôt qu'autre chose. En se contorsionnant elle parvint tout de même à mettre la tête sous l'eau et à observer les environs. Rien pour l'instant, mais la mer n'était pas suffisamment limpide pour y voir sur de longues distances. Elle refit surface et entreprit d'aider à pousser la pseudo embarcation tout en surveillant les alentours.

Cent mètres, ce devrait être vite fait. Devant eux, non loin, se trouvait Jill et à peine plus loin Billy qui était sur le point d'être rattrapé par la jeune femme. Ensuite, l'île. Il n'y avait plus qu'à espérer qu'elle était hospitalière ou mieux, que c'était un site touristique.

Billy plongera donc à l'eau, suivi de près par Jill... l'eau est délicieusement cjaude et agrable une fois qu'on est dedans... on y resterait bien si le gilet n'était pas si incorfortable, que les chaussures que nos deux intrépides plongeurs auront oublié d'enlever ne se mettent à peser un peu et que Sharky, alerté par le bruit, ne fasse demi tour pour s'approcher d'eux...

Tu-dum...

Laurent et Alison sauteront à leur suite, d'agrippant à l'aile d'avion. L'archéologue repèrera, en hetant un oeil sous l'eau que l'une des soutes est ouvertes, et que sa valise s'en est échappée...

Chris pourra remarque que le requin, concournant Jill, s'approche lentement de Billy, son aileron s'enfonçant dans l'eau.

Tu-dum-dum (thème des Dents de la mer )

Sharky s'approche, de plus en plus vite de l'infortuné - et maladroit - nageur qui sentant quelque chose arriver sur lui, tente désespérément de lui échapper...

Au moment où il sentait qu'on aggripait son pied, quelque chose pasa près de sa tête pour frapper l'eau. Jill et Chris purent voir le requin repartir en sens inverse, sans doute trop effrayé pour songer à boulotter le scientifique.

Au bord de la plage, un groupe d'hommes les attendait., poussant des cris, leurs faisant de grands signes pour leur dire de rejoindre la terre. Ils étaient vétus de pagnes, un peu comme ceux des vahinés d'Hawaii et portaient des lances, comme l'une de celles qui avaient fait fuir l'animal. Une demi-douzaine en tout...

Quand Jill, à la suite de Billy sortit de l'eau, quelque chose la frappa au point de la laisser sans voix.

Ces six gaillards à la peau cuivrée par le soleil et au sourire avenants étaient beaux à en tomber à la renverse. Alors que l'eux d'eux s'occupait d'aider Bill de se dépètrer de son gilet, celui qui semblait diriger se dirigea vers elle, la regardant avec douceur.

"Est ce que vous allez bien ?"

Il avait un regard... on s'y noierait...

Jill nageait juste derrière Billy. Elle ruminait de sombres pensées à son attention mais se retint de les lui dire à voix haute. Elle fut vite stoppée par l'apparition d'un aileron pas très loin de Billy. Elle allait lui dire d'accélérer le mouvement mais quelque chose passa près de leur tête et effraya le squale. Quelques minutes après, Billy et Jill arrivèrent enfin sur la plage où ils furent accueillis par des autochtones habillés made in Hawaï.

A peine relevée, Jill fut arrêtée net dans son intention de passer un saxon à Billy. Un homme au corps magnifique et aux yeux splendides s'approcha de Jill pour lui demander si tout allait bien. Jill en perdit carrément son latin et un son bizarre sortit de sa bouche.

"MMmmf ..."

Jill se ressaisit et essaya de ne pas perdre pieds devant cette magnifique créature de dieu.

"Euh oui je crois que ça va...." dit elle en se tâtant les jambes pour vois si il ne lui en maquait pas une.

Elle se tourna vers Billy pour vérifier si lui aussi allait bien.

"Ça va ?"

Son regard retourna sur l'homme qui était venu vers elle.

Etant informé par Chris de ce qui se passait pour Billy et Jill, Laurent était content pour eux lorsque Alison lui signala que la soute était ouverte et qu’il y avait moyen de prendre les bagages. Le problème devait être qu’ils avaient pris l’eau et devaient être difficile de les déplacer mais voyant que le requin n’était plus la, il décida de retirer son gilet non sans mal en le donnant à l’archéologue puis de plonger vers la soute.

La chance était que le fond marin dans ces zones exotiques n’est pas très profond loin des plages donc il attrapa la première valise se présentant devant lui et essaya de la remontée mais son poids était trop lourd alors il la lâcha et remonta pour respirer.

« C’est trop lourd pour les remonter, j’y retourne, je vais essayer de sortir toutes les valises de la soute afin quelles ne soient pas inaccessibles quand l’avion coulera.
Alison, attends Chris et regarde si tu vois le requin revenir »

Il plongea de nouveau et enleva les bagages de la soute pour les poser à peine plus loin, en remontant de temps en temps pour reprendre son souffle. Il se demandait si les personnes de la plage avaient des embarcations car cela aurait été une bonne chose qu’ils s’en servent pour venir aider.

« Pour le moment, il faut oublier les bagages, on essaiera de revenir les chercher plus tard, je les ai calé sous des pierres pour qu’ils ne bougent pas. Peut être que les gens de l’île auront des bateaux pour qu’on vienne les récupérer.
Allez, on y va ! »

Laurent commença à battre des jambes en ayant les bras tendu pour pousser le bout d’aile.

Alison ne remarqua pas le requin, certes, en revanche elle vit que la soute était ouverte et que sa valise, notamment, était récupérable. Elle ressortit la tête de l'eau et décida d'en informer les autres :

" Si vous avez un truc important à récupérer, la soute est ouverte. "

Elle n'eut pas le temps d'en dire plus, Laurent avait déjà plongé, lui laissant son gilet de sauvetage. Quand il revint pour expliquer le problème, elle secoua la tête, projetant des gouttelettes d'eau alentours :

" Laisse tomber, ça n'en vaut pas vraiment la peine. "

A moins qu'ils aient dans leurs bagages quelque chose de vraiment important, mais personnellement elle n'allait pas se démener pour récupérer quelques vêtements ou un appareil photo qui avait pris l'eau.

Sur ce, ils se mirent à pousser l'embarcation vers le rivage.

" On dirait qu'il y a un comité d'accueil... Dites moi que c'est l'hôtel du coin qui organise des visites guidées déguisées ! "

Même occupée à pousser le radeau de toutes ses forces elle trouvait encore le moyen de bavarder. Et puis, elle avait beau dire, elle aurait bien été contente de tomber sur un peuple autochtone.

Ils avançaient vers la plage petit à petit et pouvaient apercevoir Jill et Billy qui apparemment avaient droit à un bon accueil. Bizarre comme elle avait l'impression d'être en pleine mission. Les jaffas en moins et la mer en plus, mais, quand même, ça y ressemblait étrangement. Dire qu'elle y avait cru, à ces petites vacances paradisiaque...

Elle sentit enfin le sable sous ses pieds et quelques instants plus tard le radeau racla le fond de l'eau. C'est à ce moment qu'elle réalisa avec soulagement qu'il n'y avait plus trace du requin. La seconde chose qu'elle remarqua, c'est qu'effectivement les membres du comité d'accueil ressemblaient bien à des autochtones et qu'ils n'étaient pas mal du tout...

" Bonjour. "

Voilà qu'elle commençait à réagir comme en mission, à faire attention à garder une attitude neutre pour n'effrayer personne. Décidément, il lui fallait des vacances !

Bon, le radeau de fortune prêt, Chris plongea avec Alison laissant Laurent finir sont dernier effort dans l'avion. Ils approchèrent de la plage en voyant que les indigènes tentaient de parler avec les collègues. Le requin partit, ils n'avaient plus a avoir peur du requin. Bizarre d'ailleurs, il avait dans la tête le film 'dents de la mer' mais là, c'est le requin qui avait eu peur. Peut-être que le requin vont au cinéma et ont vu 'les naufragés de la mer', film d'horreur pour requin...

Chris, arrivé sur la plage fit un signe amical aux indigènes en espérant qu'ils était eux aussi, amicaux.
il se retourna en regardant Laurent arriver à son tour.

"Allez Laurent !"

[En passant, voila ce que vous avez vu de l'ile sur le prospectus ... ]

Spoiler:

Les indigènes aidèrent les infortunés voyageurs à quitter l'eau se montrant très prévenant à l'égard de tous. Laurent fut récupéré en dernier.

Le chef du groupe, un homme de haute taille et qui semblait éternellement sourire s'avança vers eux.

"Je suis Toga, de la tribu des Anigu, nous avons vu ce qui est arrivé... C'est une chance que vous vous en soyez sortis sans une blessure... Nous allons vous menez au camp..."

Il était à remarquer que Toga et ses compagnons regardaient Jill et Alison dans les yeux, ils évitaient soigneusement de regarder ailleurs. Sans doute la vue de ces corps charmants moulés dans ces vêtements trempés étaient un peu trop affolante pour eux...

Un petit vent frais se leva, agréable mais susceptible de donner froid à nos voyageurs. Toga se décida donc à les emmener au camp.

Longeant la plage de sable blanc bordée de plamier aux tromncs bas, offrant une ombre bienvenue, l'équipe pouvait sentir monter à leurs narines l'odeur des fleurs, doucement portée par le vent, et celle des fruuits, bientôt mûrs qui pendaient des arbres. On entendait mille petits bruits d'animaux, le bruiissement des feuilles les accompagnant alors qu'ils s'enfonçaient entre les arbres. La terre était douce et chaude sous les pieds, on se croirait dans un petit paradis, préservé de tout malgré la présence humaine.

Spoiler:

Après une diizaine de minutes de marche - durant lesquels Billy et Laurent éternuèrent, pris de court par la brise - ils arrivèrent dans un petit village. Constitué d'une trentaine d'habitations de bois, aux toits de feuilles, elle étaient toutes placées en cercle, laissant ains une grande place au centre de laquelle s'élevait un grand totem fait de plusieurs cubes sur lesquels étaient gravés des animaux.

Spoiler:

Ils y avait là une vingtaine d'homme et de femmes qui, voyant le groupe arriver, cessèrent leurs discussions pour les regarder, avec curiosité et un peu de crainte. Toga se détacha du groupe pour aller parler à l'un d'entre eux. Quand il se retourna, tout le monde pus remarquer que les deux hommes se ressemblaient comme deux gouttes d'eau.

"Voici mon frère Tempu. Il est le che de notre village, il accepte de vous accueillir parmii nous."

La présence des étrangers ne semblaient pas psécialement troubler les villageois, qui, avec la même prévenance que le groupe de guerriers, avaient pris les choses en mains, les femmes couvrant les épaules des filles de grands tissus de coton afin de les couvrir un peu, avant de les entrainer toute les deux à l'écart, afin qu'elle puissent se changer. Les garçons auront le droit au même traitement, même si ce sont les hommes qui s'occupent d'eux.

Aux filles, il sera proposé de porter ceci, le temps que les vêtements sèchent.

Spoiler:

(La couronne n'est pas livrée avec !)

Quant aux garçons...

Spoiler:

(le T-shsrt n'est pas livé non plus ! Tous torses nus !)

Chacun était libre de parler à ses sauveurs, trois jeunes illes avaient accompagnés Jill et Alison, et un groupe de quatre solides gaillards escortaient Chris, Laurent, Billy et un Vincent toujours dans le coton vers leurs cases respectives.

Une fois séchés réchauffés et changés, tout ce petit monde pourra librement discuter avec les personnes qui les ont si généreusement accueillies en attendant l'heure du diner sous le regard bienveillant du chef, curieux d'en savoir plus sur eux.

Alison était aux anges. Se balader avec ses vêtements mouillés était bien le dernier de ses soucis, surtout qu'en soi, Jill devait être bien plus gênée de sa robe nettement plus transparente. Non, franchement, ils étaient tous vivants et maintenant avaient affaire aux habitants du coin, c'était le paradis pour l'archéologue.

Ils prirent tous la direction du camp. Lorsqu'ils se retrouvèrent face au chef, Alison décida avec enthousiasme de faire les présentations :

" Nous vous remercions pour votre accueil ! Voici Jill, Christopher, Billy, Laurent, je suis Alison. "

Elle remercia ensuite la femme qui lui couvrait les épaules d'un tissu et la suivit avec Jill. S'habiller à la mode locale ne lui posait aucun problème. Surtout qu'il s'agissait d'un paréo. Au cours de ses voyages elle s'était vu porter des tenues bien plus loufoques que ça...

" Je me demande où nous nous trouvons par rapport à notre destination prévue et... "

La question s'adressait à Jill mais Alison venait de penser à autre chose et elle blêmit :

" Le personnel de l'avion... Qu'est ce qu'ils sont devenu finalement ? "

Personne n'en avait reparlé, trop occupé à se sauver, mais maintenant qu'elle y pensait... Elle n'était pas réveillée quand tout s'était produit et elle se rappelait juste que l'équipage semblait avoir disparu.



[hrp : d'après le prospectus on était sensés débarquer où ? Pour avoir une idée de ce qu'Alison s'attendait à trouver comme style de civilisation et savoir si elel peut reconnaitre quelque chose dans le style local ]

Une fois que tout le monde fut ressorti de l'eau, tout le monde prit la direction de leur camp. Le sable chaud qui craquait sous les pieds de Jill lui faisait du bien. Quoi rêver de mieux. Il faisait beau et chaud et ils s'en étaient tous en vie.
Au bout de plusieurs minutes de marche, le groupe accompagné des guerriers arriva à destination. Le village était magnifique tout en étant banal. Ils furent accueillis par le chef de la tribu.
Jill dans sa robe mouillée se sentait vraiment mal à l'aise. Heureusement des femmes du village s'approchèrent des deux jeunes femmes pour les couvrir et les amener dans une case où elles pourraient se changer.
Lorsque Jill vit la tenue que les femmes leur proposaient, Jill eut un petit rire nerveux, elle se tourna vers Alison qui avait déjà enfilé la sienne.

"C'est une blague ! C'est pas vraiment mon truc le paréo. Je vais me sentir très mal à l'aise."

Les jeunes femmes qui s'occupaient d'elles ne l'entendirent pas de cette oreille. Elles "forcèrent" Jill à enfiler le paréo rose qu'elles lui tendaient. Une fois ça fait, elle se tourna vers les jeunes femmes.

"On est sur quelle île ici ? C'est quoi le nom de votre tribu ?"

Une fois sur la plage, Laurent salua et remercia ces personnes de leur aide suite aux présentations qu’Alison se chargeait de faire puis il récupéra son sac à dos, la valise de survie et la trousse de premiers secours avant de suivre les autres vers l’intérieur des terres.

La végétation était sauvage et luxuriante, un signe que ces autochtones respectaient leur environnement et que finalement, ces vacances allaient être mieux que prévu car voir la vie d’une tribu n’ayant pas été habitué ou refusant la technologie était une chance rare, peut être que les guerriers allaient bien vouloir enseigner des techniques de combat encore inconnues.

On lui demandait même de se changer pour mettre l’habit traditionnel ce qui ne lui posait aucun problème, il pensait que ça allait être amusant, surtout de voir ses compagnons de voyage dans cet accoutrement.

Tout le monde fut invité à sortir des tentes. Quand les habitants virent les voyageurs vétus comme eux, ils ne purent s'mpêcher d'aplaudir. Les filles furent honorées pour leurs beauté et même Jill finit par se détendre malgré sa peur de voir son paréo s'envoler.

On leur servit à manger, installé près du totem. Des fruits frais, de la viande accompagné d'une boisson dont le goùt se rapprochait du cocktail servit dans l'avion mais au goùt fruité encore plus prononcé, le chef commença à discuter aec les garçon de l'histoire du leur peuple, avant de les assurer encore une fois qu'il leur trouverait un moyen de repartir.

Alison pour sa part sera très intriguée par le grand totem aux symboles danimaux. Elle y verra gravé des félins, mais aussi des oiseaux à grandes plumes, des lapins, des serpents... certaines civilisations du Pacifique, non loin d'Hawaii honoraient les animaux de cette façon, car ils les considéraiemnt come dess divinités.

En milieu d'après midi, la chaleur se fit un peu plus écrasante, et chacun se chercha un coin d'ombre pour somnoler. Le chef leur avait promit une fête le soir venu...

L'équipe est invitée à occupé une hutte, ou des nattes et des tissus légers faisant office de moustiquaires les invitaient au repos...

Et ils rèvèrent...

4 heures s'écoulèrent...

Quand ils se réveillèrent, ils ne se sentaient pas vraiment reposés. L'iimpression d'avoir fait de l'exercice, d'avoir couru à perdre haleine était omniprésente. Et pourtant, ils se sentaient bien... comme plus légers... débarassés de soucis dont ils ne se rappelaient même pas...

Une voix à l'extérieure, bien connue, entre rire génée et ravissement les poussa à sortir.

"Eh mais lâchez moi, je vous assure, je vais bien..."

Christopher le reconnu en premier. Entouré de jeunes femmes à la peau brune vétues de paréos légers et portant des fleurs dans leurs longs cheveux défaits, elles riaient aux éclats en entourant un homme en short, qui ne savait pas vraiment où se mettre.

Matt Hendel.

Lorsqu'Alison et Jill sortirent de la case, les trois quart du village les attendait dehors pour le admirer en paréo. Jill commençait à se sentir à l'aise même si elle tenait fermement le paréo de peur qu'il s'envole. Ils mangèrent près du totem du village. Les fruits étaient juteux et frais, la boisson était délicieuse et la viande tendre.
Lorsque la chaleur commença à devenir trop suffocante, Jill et les autres partirent faire un petit somme dans une hutte qui leur avait été réservé. Jill posa la tête et s'endormit presque immédiatement.

Durant son sommeil, Jill fit un rêve plus que bizarre. Elle se voyait en oiseau, volant au dessus de l'océan, se perchant sur des branches d'arbres exotiques, pêchant du poisson et attaquer les fruits. Elle sentait le soleil lui chauffer les plumes. Son chant retentissait dans toute l'île au lever et au coucher du soleil. La vie était royale. Pas de prise de tête et pas de règles à respecter.

Quand Jill se leva au bout de 4 heures de rêve étrange, elle se sentait complètement détendue, elle ressentait une sensation bizarre comme si elle avait été vidée de toute son énergie physique. Elle s'étira et elle entendit des rires. Jill se leva et sortit une tête encore ensommeillée de la hutte. Elle reconnut de suite un membre du SGC.

"Matt qu'est ce que tu fais là ?"

Comment avait-il bien pu débarquer ici ? Il se passait vraiment des trucs étranges ici.

Laurent était heureux de ces moments passés à rire, parler, manger et boire avec la tribu et ses amis. L’accident d’avion était déjà oublié tant il était bien et il ne pensait pas à repartir de suite, cette vie lui plaisait même si c’était temporaire et que son FNP90 lui manquait car il avait l’impression d’être nu sans lui.
La sieste s’imposait car la température rendait chaque mouvement pénible alors il fit comme tout le monde et s’installa confortablement avant de sombrer...

« Qu’est-ce qu’il m’arrive, tout est plus haut que d’habitude, j’ai l’impression d’être tout petit... Quelque chose me gratte derrière l’oreille... Mais j’arrive à me la gratter avec ma jambe ou plutôt ma patte... Hein j’ai dit ma patte !!!
Ce n’est pas possible, j’ai du poil brun partout... Je vais essayer de bouger... Trop cool ! »

Et voila cette chose qui gambadait pour découvrir le monde, enfin celui du rêve, quand il arriva près d’un lac d’eau douce alors il s’approcha du bord afin de regarder son reflet.

« Un lapin... Je suis un lapin... Oh des fruits, qu’ils sont bons... Mais ça sent la femelle dans le coin, je vais la chercher pour vérifier l’expression chaud lapin »

Ce rêve dura jusqu’à ce que le lapin vit une lapine dont l’apparence lui était familière ce qui eut pour effet de le faire revenir à la réalité. Le militaire se réveilla en sursaut, transpirant, avec l’impression d’être toujours aussi fatigué. Il se toucha les oreilles afin de vérifier que ce n’étaient pas celles d’un lapin mais ce n’était qu’un rêve et il se rallongea afin de souffler un peu et reprendre ses esprits. Du bruit provenant de l’extérieur le fit se lever et sortir pour voir ce qu’il se passait, un type qu’il avait l’impression d’avoir déjà vu au SGC se tenait au milieu de jeunes femmes de la tribu. Ne le connaissant pas assez, il ne pouvait que commencer par le saluer.

« Bonjour »

Matt ne comprenait encore pas grand chose a ce qui venait de lui arriver. Enfin tout étant qui se retrouva finalement entouré de jeunes femems qui souriaient, et lui completement géné... il essyait limite de leur échapper, parce que elles étaient un peu...comment dire? ben collante quoi...quand il arriva donc sur la plage, ne pouvant se soustraire aux glues...misere il finit par dire

"Eh mais lâchez moi, je vous assure, je vais bien..."

Rolalala le pauvre archéo se demandait ou il avait débarqué et comment sortir de la. En short il vit alors des personnes sortir d'une tente...gniééééééééééé???? mais que faisaient ils tous la?? ils avaient essayé le parachute eux aussi? et quel...accoutrement bizarre...chacun lui parlait mais Matt était assez éberlué...de les voir...euh comme ça...Chris le décoinça finalement, apres quoi il regarda tout le monde.

"Euh bonjour, Jill, Allison, Laurent je crois, et Christopher...vous etes arrivés en avion? ah ben euh...moi non...enfin pas vraiment...mais qu'es ce que vous faites habillés comme ça?"

vraiment matt était choqué la...enfin bon...il se décida a raconter ses mésaventures.

"ben...moi...je suis partit sans rakel...je voulait essayer le parachute ascenssionnel...c'était drole mais mon parachute s'est détaché et je me suis retrouvé dans les arbres...jusqu'a ce que...ces demoiselles me retrouvent...voila...ça m'apprendra..."

il sourit, il avait retrouver sa bonne humeur habituelle...un peu surpris encore, il regardait tour a tour les membres des équipes SG

"et vous..euh...vous etes en vacances?"

Comme les autres personnes, Billy sortit de la case et se rendit auprès du totem où un repas allait leur être servi. Billy était toujours dans son short et son tee-shirt, humides car avec la chaleur qu'il faisait, ils avaient déjà commencé à sécher. Il jeta un regard rapide sur le totem sans vraiment y porter d'attention ni en faisant attention à ce qu'il représentait. Il était très certainement intéressant pour un historien mais certainement par un scientifique comme Billy. Finalement, les mets locaux arrivèrent et visiblement les autochtones ne semblaient pas vexé que Billy ai refusé de porter leur vêtements, du moins en apparence, car il reçut la même quantité et qualité de nourriture que ses compagnons de voyage. Le repas était délicieux et tout en mangeant, Billy écoutait d'une oreille distraite le discours du chef du village. Celui-ci leur faisait un petit speech sur l'histoire de leur village et il termina en indiquant qu'il trouverait un moyen de les ramener chez eux.

"Ce qui serait le mieux, c'est que vous ayez un téléphone."

Billy avait prononcé cette phrase plus pour lui même que dans l'attente d'une réelle réponse. De toute façon non seulement il n'y avait certainement pas de téléphone sur cette minuscule ile, mais en plus, les autochtones ne devait même pas savoir ce que c'était. Billy mangeant jusqu'à ne plus avoir faim, puis décida d'aller se reposer. La chaleur était écrasante et le chef leur avait promi une petite fête pour le soir. Billy devait donc se reposer pour être en pleine forme. Il suivit les autres dans une petite hutte qui avait été aménagé pour le repos. Billy s'allongea, et plongea très rapidement dans les bras de Morphée.

Son sommeil fut envahit par un rève étrange et les personnes réveillées et présentes autour de lui pouvait l'entendre murmurer dans son sommeil :

"SSSsss ... sssSSSsss ... SSSsssSSS ... sssSSS"

Il se réveilla quatre heures plus tard par les cris d'une personne à l'extérieur de la hutte.Tout comme les autres Billy se leva et alla voir ce qui se passer. Une personne que Billy ne connaissait pas était en train de se débattre au milieu d'un groupe de femme. N'étant pas habillé dans ses vêtements règlementaire, Billy ne se doutait pas que cet homme se trouvait être une personne du projet Porte des Etoiles. Bien vite certains des compagnons de Billy semblait le reconnaître et lui demandait ce qu'il faisait là. Billy ne mit pas longtemps à comprendre qui était cet homme.

*Vraiment bizarre, qu'est ce qu'il fait ici ?*

En parlant de bizarrerie, le rève de Billy lui revint en mémoire. En règle générale, il ne se souvenait jamais des rèves qu'il avait fait. Mais cette fois-ci c'était différent, le rève semblait tellement réel et il avait quelque chose de différent et Billy se décida à en parler

"Vous ne trouvez pas ça bizarre qu'un membre du S ... euh, de notre projet atterisse ici, sur cette ile tout comme nous. "

Billy dévisagea chacun de ses compagnons en tentant de voir leur réaction, puis il reprit :

"J'ai fait un rève cette nuit. Mais un rève bizarre, on aurait dit que c'était réel. Dans ce rève, j'étais un serpent. Je ne sais pas trop quel type mais c'était venimuex et j'avais des colliers rouge, jaune et noirs sur le corps. Une fois je rampais entre les feuilles et l'herbe en sifflant, une autre fois je me faisais dorer la pilule au soleil ou alors je couvais une vingtaine d'oeufs. Mais ce qui est bizarre, c'est pas vraiment le contenu, c'est plutôt que j'avais vraiment l'impression d'être le serpent."

Billy se sentait ridicule de parler de ses rèves comme ça, en ce moment puis finalement, il se dit qu'il n'était pas aussi ridicule que Laurent et Christopher vêtus de leurs pagnes. Billy attendit les réactions s'il y en avait.

Les retrouvailles avec Matt sont plutôt chaleureuses, L'archéologue pouvant apprécier la vue de ses camarades en pagne et paréo, et les autres pouvant se moquer de son éternelle maladresse...

Le chef les réunit bientôt autour de lui pour la fête du soir. Il y avait à manger, à boire à profusion et comme Christopher l'aura remarqué il y a des femmes, beaucoup de femmes, jolies comme des coeurs et dont ddeux représentantes viendront s'installer près de lui pour diner à ses côtés. Tous les garçons eurent droit au même traitement, es filles pour leur part dinant avec les guerriers du village, Jill installée près de celui qu'elle a vu la première fois.

"Mes amis, ce soir est une fête spéciale, pour célèbrer la nature et notre lien avec elle ! Autour du grand totem nous chanterons et danserons. Nous honorerons nos hôtes venus du ciel !"

Une grand clameur s'éleva, alors que d'autres femmes, plus jeunes vinrent servir les convives. La musique se mèla aux senteurs de nourritre, détendant encore l'atmosphère...

Le chef vint voir Christopher lui assurant qu'un bateau passait régulièrement sur l'ile, il pourra sans doute els emmener... Jill pour sa part fut invitée à danser par son beau guerrier, ainsi qu'Alison. Le principe ? Bougez comme vous le sentez, du moment que vous vous laissez porter par la musique, en tout cas c'est ce que les garçons leurs expliqueront, avant de montrer l'exemple, se lançant dans une danse enddiablée.

Matt et sa "cour" d'admiratrice auront déjà envesti la piste de danse, les filles ne semblant pas décidées à lâcher l''archéo qu'elles trouvent à leur goùt...

Laurent est à son tour invité à prendre part aux festivités, et enfin Billy...

Allez, profitez...

Billy s'était réveillé en racontant le rêve qu'il venait de faire. Jill aurait aimer lui parler du sien mais elle ne fit rien. Au moins elle savait qu'elle n'était pas folle ou quoi que ce soit.
Le soir, les vacanciers, furent conviés à une petite soirée organisée par le grand chef du village. Il y avait de la nourriture et de la boisson à profusion et la musique battait son plein. Le bellâtre qui avait aidé Jill sur la plage à leur arrivée, s'était installé près de la jeune femme. Au bout de quelques minutes, il l'invita à danser. Jill était heureuse. Ça c'était des vraies vacances. Elle s'amusait comme une folle.

"J'adore cette île !!!"

Elle avait complètement oublié le paréo qui lui servait de fringues. Tout les autres membres du SGC la rejoignirent au milieu et ils dansèrent tous. Matt quant à lui était toujours entouré de ses charmantes admiratrices.

Laurent était d’humeur festive mais il y avait un mais car cela faisait deux fois qu’il mangeait et buvait bien, même si c’étaient des boissons sans alcool, après cela il n’arrivait que des choses étranges. D’abord ce fut dans l’avion ou le repas se termina par une sieste et un crash puis au village où la sieste donna lieu à un rêve qui semblait réel. Ne voulant pas vexer les autochtones, il mangea et but ce qu’on lui proposait mais sans en reprendre afin de ne pas avoir l’estomac trop plein.

L’ambiance était extraordinaire et si naturelle que le militaire se sentait bien et appréciait chaque moment car il pensait que cela ne durerait pas et que bientôt il serait de retour à la civilisation qui perdait la tête. La nuit amplifiait les rires et gestes de chacun puis la musique donna à la célébration un rythme fou qui donnait envie de participer.
Il n’y en avait que pour Matt, à croire qu’il avait mit un déodorant particulier comme dans la pub mais ce n’était pas grave, Laurent préférait les filles aux grandes oreilles poilues comme celle qui venait vers lui, elle n'avait pas d'oreilles de lapin mais elle ressemblait énormément à l’hôtesse qui en avait quand elle avait sauté de l'avion.
Après des présentations rapides et n’y ayant rien à signaler du côté des oreilles, ils allèrent rejoindre ceux qui se trémoussaient déjà. Il posa quand même une question à la jeune femme :

« Que faites-vous dans la vie au niveau professionnel ? »

Le repas du soir arrivé, Billy en oublia complètement son rêve bizarre. S'étalaient devant eux pleins de victuailles, et Billy en avait l'eau à la bouche mais il n'avait pas vraiment faim. En effet, son estomac était encore rempli de ses derniers repas dont il avait largement profité. Il prit juste quelques fruits, pour faire plaisir et ne pas vexer ses hôtes, qu'il alla manger dans son coin. Il regardait les danseurs et danseuses qui tour à tour venaient chercher ses compagnons de voyage. Il n'y avait pas de doute, ces gens là ne devait pas connaître ce que le mot danse signifiait. Alors qu'il contemplait leurs mouvements, tous plus bizarre les uns que les autres, il entendit un couple qui murmurait un petit peu plus loin derrière lui. Ceux-ci devaient croire que Billy ne les entendait pas mais il réussit tout de même à capter quelques mots.

Citation :

Femme : "Tu crois que..."

Homme : "Mais oui... tu as vu de quoi ils sont capables, Ils n'ont pas le choix... c'est pour le bien de notre peuple !"

Billy n'en revenait pas. Ces gens qui faisaient tout pour être gentil avec eux, leurs préparer un mauvais coup dans leur dos. Il ne savait pas ce qui se tramait, mais il se devait de prévenir ses compagnons. Sans ça, il aurait sans doute leur mort sur la conscience. Deux femmes vinrent chercher Billy pour le faire danser, et Billy se laissa faire en faisant comme-ci de rien n'était. Il dansa avec elles une dizaine de minutes puis leur dit :

"Excusez-moi les filles, je n'en peux plus, je m'arrete quelques instants."

Evidemment cela était un petit mensonge car il aurait pu danser comme ça pendant encore au moins dix autres minutes, mais il devait parler à un membre du groupe. Il remarqua que Christopher discutait avec le chef du village et donc il s'en approcha et dit au chef :

"Je vous l'emprunte deux secondes, j'ai quelque chose à lui dire en privé."

Billy emmena Christopher à l'écart des groupes de danseurs et des spectateurs. Puis lorsqu'il fut assez loin et qu'il sentit qu'aucune oreille indiscrète n'était à portée de leurs voix, Billy lui raconta la conversation qu'il avait surprise quelques minutes auparavant.

"Je ne sais pas ce que tu en penses, mais ça ne présage rien de bon j'ai l'impression. Je n'ai pas averti les autres pour l'instant."