Thomas s’inquiéta de ne pas sentir le déclic signifiant l’ouverture, la clé ne tournait pas assez ou quelque chose empêchait l’ouverture de cette satanée porte, il avait beau forcer, rien n’allait comme il l’attendait, il en vint même à frapper comme un fou sur la paroi comme si ses points pouvaient en venir à bout. S’épuisant pour rien et se rendant compte que ce qu’il faisait était inutile, il se rendit compte que son frère lui faisait signe s’approcher mais il n’entendait toujours rien alors il plaqua son oreille contre la vitre et ce qu’il pu comprendre le laissa de marbre, vidé, le regard hagard comme s’il était KO. En fait, il était en train de chercher une solution ou plutôt un miracle à ce qu’il savait de nouveau et sa formation commando allait sans doute l’aider pour passer à l’acte.

- Désolé, je n’ai pas le choix, il voit tout grâce à une caméra qu’il a attaché sur mon frère et si je ne tue pas deux personnes, il va faire sauter la cellule… Zoé écartes-toi et veilles à ce qu’il tienne sa promesse de libérer mon frère après ça !

Il attrapa son zat et le déplia en faisant un léger signe de la tête à Lewellyn en espérant lui faire comprendre qu’il allait tenter le coup des pompiers pour qu’il dise à Zoé de s’écarter afin qu’elle ne soit pas touchée. Lewellyn serait sa première victime et pour la deuxième, il n’y avait pas énormément de possibilités puisque le pompier ne pouvait recevoir une autre décharge sans en mourir.

Le coup parti droit sur le scientifique qui n’allait sans doute pas s’en remettre de suite car il était déjà blessé mais au moins il ne sentirait plus rien, il avait sa première victime.

- Pardon, je n’avais pas le choix !

Il tomba à genoux et pleurait en gesticulant comme pour signifier son malheur de devoir en arriver la, il tourna la tête vers son frère qui tapait contre la paroi pour lui dire d’arrêter, qu’il ne voulait surtout pas qu’on tue quelqu’un d’autre pour le sauver, peu importe, le processus était engagée et il pouvait reculer alors d’un dernier signe de la tête il retourna le zat et se tira dessus sans tenter de résister à la douleur, il devait passer pour mort et ne pas gigoter de douleur. Il tomba sèchement sur le côté inconscient, avec un peu de chance, le tordu du bulbe allait croire les deux hommes mort sinon Zoé était mal et ce serait à elle de prendre la décision sans que Thomas ne vive le drame de voir son frère mourir.

Zoé était en train de caresser le font de Lewellyn pour l'aider à surmonter la douleur sans se soucier de ce qui arrivait au frère de Thomas quand ...

- Désolé, je n’ai pas le choix, il voit tout grâce à une caméra qu’il a attaché sur mon frère et si je ne tue pas deux personnes, il va faire sauter la cellule… Zoé écartes-toi et veilles à ce qu’il tienne sa promesse de libérer mon frère après ça !

Elle se retourna vers Thomas, manquant de ce fait le signe qu'il avait pu faire à Lewellyn et se figea.

"Quoi ?! Non !"

Elle se releva mais déjà le coup était parti. Lewellyn succomba à la décharge et s'évanouit sur le sol. Zoé, figée, attendit la deuxième décharge mais rien ne vint. C'est alors qu'elle compris ...

Thomas retourna le Zat contre lui et tira. Il s'effondra à son tour. Zoé, jouant le jeu, sans grande peine, à dire vrai, puisq'elle était réellement paniquée, éclata en sanglots. Après tout, quelque chose avait pu marcher de travers ... Et si le fumier qui jouait avec eux était au courant pour le Zat ?

Elle regarda le frère de Thomas s'agiter dans sa cellule. S'approchant des parois de verre, elle cogna de toutes ses forces dedans, ne réussissant qu'à se faire mal aux poings.

"OUVRE CETTE PUTAIN DE PORTE ESPECE D'ENFOIRE ! TU AS REUSSI, OUVRE !"

Elle était seule maintenant. Thomas et Lewellyn étaient inconscients et il était clair qu'elle ne pouvait pas attendre qu'ils se réveillent pour discuter avec eux des différentes possibilités qui s'offraient ... Il fallait qu'elle tue deux personnes si elle voulait que le frère de Thomas s'en sorte. Si elle ne faisait rien, il serait le seul à mourir. Numériquement, ce serait l'idéal. Perdre le moins d'hommes possibles pour tenter d'atteindre le bout ... Mais il était conscient, lui, comment pourrait-elle le regarder dans les yeux et lui faire signe qu'elle venait de signer son arrêt de mort ? Elle n'avait pas l'esprit pratique de Lewel, il aurait peut-être trouvé une solution, lui. Elle, elle n'y arrivait pas. En plus, le temps lui était compté.

Elle tourna les yeux vers Lewellyn et son regard s'arrêta sur le bandage déjà imbibé de sang. Le mieux aurait aussi été qu'ils soient tous sains pour arriver au bout. Mais hélas, entre le frère de Thomas et Lewellyn, la nécessité voulait que ce soit Lewel qui survive ... De par sa capacité à les avoir sorti de plusieurs situations terribles mais aussi pour son appartenance au projet Porte des Etoiles ...

Alors ça y était, elle avait fait son choix ... Aussi dur que cela paraisse, la réflexion ne lui avait pris qu'une ou deux minutes. Elle s'approcha de la vitre.

"Je suis désolée ..."

Le liquide graisseux coulait toujours dans la cellule du frère de Thomas. Le soldat lui en voudrait à mort, oui ... Mais il arriverait au bout ... Espérons.

Elle posa sa main sur la vitre et dévisagea l'homme qu'elle venait de condamner à mort. Ses yeux se remplirent de larmes et elle se détourna. Elle retourna vers les corps de Lewellyn et Thomas, espérant que ses sanglots couvriraient les éventuels bruits qui viendraient de la cellule ... se mordant avec force la lèvre inférieure à un tel point qu'elle saignait, elle s'affaira à vérifier les signes vitaux de ses coéquipiers.

La décharge avait été violente mais Thomas reprenait conscience, son endurance à la douleur était bien supérieur à la moyenne, son entraînement y était pour beaucoup. Il restait sans bouger car ses muscles étaient engourdis, le psychopathe ne pouvait apercevoir cela puisque le militaire était dos à la cage transparente ainsi ce dernier tenta de se faire remarquer par Zoé en faisant le minimum de bruit entre deux grimaces de douleur.

- Psssst Zoé… Qu’est ce que ça donne ? Où est mon frère ?

Comprenant à la gêne de Zoé que rien ne s’était passé comme il l’avait pensé, il lui chuchota autre chose afin de tenter le tout pour le tout.

- Mets en route le brouilleur du Sergent, c’est sans doute le seul moyen de brouiller le signal si c’est un système sans fil ! Vas-y vite, ça ne changera rien pour nous mais ça peut me laisser le temps de récupérer pour une dernière tentative de faire péter la vitre.

Il n’abandonnait pas l’idée de pouvoir encore sauver son frère, tant que le malade n’appliquait pas son châtiment il y avait encore de l’espoir et Thomas sentait de nouveau les extrémités de son corps, l’effet d’engourdissement s’estompait petit à petit et il observa ce qu’il avait à porté de main, son P90 n’était pas loin et son gilet tactique à quelques mètres.

Attendre que Zoé agisse lui paraissait très long, il redoutait d’entendre une explosion fatale ou encore pire comme une longue agonie par le feu, il était prêt à attraper son pistolet mitrailleur et de tirer dans le coin de la cage afin d’éclater ce verre épais, il ne serait pas à cent pour cent de sa forme mais ce serait mieux que rien. Si jamais les balles n’arrivaient pas à briser la paroi de ce qui était appelé à devenir un cercueil, sa dernière chance serait de remettre son gilet et d’utiliser sa dernière grenade en la plaçant dans l’ancienne cage de Lewellyn puis en se plaquant contre la porte pour la maintenir en place afin que le souffle de l’explosion ne se dissipe pas trop par cette zone fragilisée.

Thomas venait tout juste de reprendre ses esprits mais il était tout de même affaibli par la décharge du zat. Il se leva alors qu'il vit Zoé au côté de Lewellyn ne faisant plus attention a son frère qu'il vit toujours en cellule. Ses yeux s'écarquillèrent quand soudainement un cri horrifiant se fit entendre.

'' Nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn ''

Un cri de douleur horrible, et oui la cellule éclata en un immense feu qui brûla sans pitié le frère de Thomas qui criait de douleur. Thomas avait sans doute envie de regarder vers Zoé qui avait choisi de sacrifier son frère... son frère... TON FRERE THOMAS !!!!!!

Lewellyn commença a reprendre conscience et devait se demander ce qui devait se passer en ce moment. Bientôt le feu diminua dans la cellule ne laissant place qu'a des cendres. Il n'y avait aucune clé de disponible pour le moment et permettre d'ouvrir la prochaine porte. Peut-être que le frère de Thomas l'Avait sur lui, mais il faudrait fouiller dans la cellule qui était visiblement toujours verrouillé. Avant d'en arriver la, Thomas avait sans doute des choses a régler.

HRP : Tout est permis Thomas, laisse toi aller même si c'est contre tes coéquipiers )

Thomas était toujours sous le choc de l’électrisation et ne pouvais se lever alors il faisait aller son bras droit à tâtons pour attraper son P90 et tout en faisant cet effort, il regardait son frère qui avait plaqué ses mains sur la paroi et lui faisant un hochement de tête pour accepter son sort et de comprendre ce que Thomas avait tenté sans réussite puisqu’il était toujours enfermé, enfin c’est ce que ressentait le militaire en voyant cette scène.

Il allait exécuter son plan B quand un flash blanc embrasa la cellule, l’horreur envahit les yeux de Thomas et dans un réflexe, il arriva à prendre son pistolet mitrailleur et à tirer en direction de son frère qui souffrait le matir, brulé vif, la douleur devait être terrible tout comme celle que ressentait Thomas de l’intérieur de ses trippes, il n’arrivait même pas à abréger les souffrances d’un des siens car les balles ne traversaient pas l’épaisse couche de verre sans doute blindée, tout ce qui lui restait était de crier pour laisser éclater sa rage d’être aussi impuissant.

- Nooooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnnn !!! Pardonne-moi mon frère, c’est de ma faute, si je n’étais pas venu au SGC jamais cela ne serait arrivé…

Il tenta de se rapprocher de la cage de verre en rampant, un de ses bras tendu vers son frère comme pour essayer de le sortir de cette effroyable agonie d’un simple geste mécanique, les larmes remplissaient ses yeux qui se troublaient devant cette lueur intense, sa respiration était forte et ne pouvait qu’assister sans pouvoir intervenir.

C’était anéanti qu’il vit son frère s’écrouler et disparaitre dans le liquide enflammé, il en était finit de sa longue agonie et le bras tendu de Thomas retomba au sol aussi vite que ses derniers espoirs s’étaient envolés, son visage de tristesse avait laissé place à celui de la haine, il ne savait quoi faire, il s’en voulait énormément de ne pas avoir fait ce qui lui était demandé mais en même temps il savait que son frère ne lui aurait pas pardonné son geste bien qu’il soit vivant et que cela aurait été suffisant pour le soldat, il ne savait même pas s’il aurait eut le courage de tuer deux personnes de sang froid dont l’une d’elles était une femme.

Sans vraiment sans rendre compte, il avait réussit à se mettre à genoux sans doute pas la force du désespoir et c’est ainsi qu’il baissa la tête vers le sol et frappa plusieurs fois sa main gauche sur le sol comme pour se punir de son échec au point de l’avoir en sang.

A aucun moment il n’avait regardé ses coéquipiers, il avait fixé son frère de bout en bout pour partager l’insupportable avec lui mais maintenant que le feu s’estompait, il tourna la tête vers Zoé avec un regard froid, les yeux encore mouillés, la mâchoire serrée, bref rien de bien rassurant pour la jeune femme qui se retrouvait dans sa ligne de mire pendant que Lewellyn revenait à lui et tentait de se redresser.

Thomas se releva difficilement, tous ses membres tremblaient comme un pantin au bout de ficelles, sa volonté dépassait les limites de son corps, le chevalier de bronze titubait mais restait debout alors il détourna son regard de Zoé pour fixer ce qui restait de son frère, avançant d’un pas incertain en se disant que Hadès allait regretter son acte, jusqu’à la mort il n’aurait de cesse que de le venger. Ainsi il arriva devant la paroi encore brulante et regarda vers le bas le tas de cendres encore fumant, restant immobile autant qu’il le pouvait avec ses faiblesses musculaires, le P90 pendant au bout de son bras droit, il murmurait des choses que les autres ne pouvaient comprendre ou entendre.

Zoé éclata de plus belle en sanglots quand le résultat de sa décision se fit entendre. Elle crispa ses doitgs sur le bras intact de Lewellyn.

"Debout, debout, debout !"

Elle n'osait pas tourner la tête et le hurlement de Thomas la paralysa. Elle s'attendait à recevoir un coup d'une seconde à l'autre mais le temps continuait de découler et elle ne sentait rien ... Alors que Lewellyn émergeait doucement, elle tourna son regard embué vers le soldat qu'elle avait privé de son frère. Il était immobile devant la paroi de verre, murmurant des choses qu'elle ne parvenait pas à comprendre. Elle sentit l'angoisse la submerger.

Elle se retourna vivement vers Lewellyn et le secoua doucement.

"Allez, je t'en prie ..."

Elle se pencha et appuya son front contre celui de son sergent et, fermant les yeux, elle se mordit les lèvres avec force.

(HJ : J'attends toujours les détails demandés concernant la porte...)

Thomas sentit une main se poser sur son épaule mais ne bougea pas d’un poil en gardant le regard fixe sur les cendres mais il entendait ce que lui disait Lewellyn et après quelques secondes de silence, sa bouche s’ouvrit pour dire :

- Vous n’y êtes pour rien Sergent, si j’ai tenté quelque chose tout seul, c’est que je voulais être le seul responsable de ce qui allait arriver pour ne pas vous en vouloir sous le coup de l’émotion…

Sa tête se tourna enfin vers Lewellyn et c’était droit dans les yeux qu’il lui demanda :

- Personne d’autre que moi ne ramassera cette clé, ce sont les restes de mon frère alors je veux être le seul à les toucher… Ca va aller mais ouvrez cette porte et laissez moi faire après et tout ira bien, je suis désolé de vous avoir tiré dessus mais c’était ma seule solution car je pensais que nous n’avions pas le temps et ça devait venir de moi…

Il tourna complètement le dos à la cellule et alla lentement ramasser son gilet tactique pour l’enfiler et replaça son zat dans son étui à la jambe avant de faire quelque chose d’étrange, il vida sa gourde en l’agitant bien pour que le maximum d’eau sorte et retourna près du Sergent-chef pour attendre l’ouverture de la porte de la célulle.

Quand la porte s’ouvrit, Thomas laissa faire Lewellyn pour assurer la sécurité tout en veillant à ce qu’il ne touche pas aux cendres. Il avait maintenant accès au cercueil de verre et tomba à genoux devant le monticule qui représentait son frère et il attrapa un des sachets de sa ration de survie contenant un aliment sec pour l’ouvrir des deux côtés et remettre le contenu dans une de ses poches. Il mit une ouverture du sachet dans le goulot de sa gourde vide, l’autre ouverture allait faire du sachet un entonnoir alors il pouvait prendre les cendres entre ses deux mains et commencer son supplice.

Thomas donna à Lewellyn tout ce qui pouvait être extérieur au corps de son frère dont la clé qui avait coûté si cher. Il ne s’occupa pas de ce que pouvait préparer son Sergent, ne pensant qu’à ramasser le maximum qu’il pouvait, y allant même avec son couteau de combat pour s’aider à regrouper ce que ses mains tremblantes ne pouvaient faire.

Il tapota le sachet une dernière fois puis l’enleva pour refermer sa gourde et la serrer fort contre lui en criant un grand coup avant de la replacer à sa ceinture et de se relever en parlant tout seul puis à son supérieur :

- A présent nous sommes deux et nous ne formons plus qu’un… Je suis prêt Sergent, plus que jamais !

Ce jour allait changer sa vie à jamais et il ne vaudrait mieux pas se trouver sur sa route pour l’empêcher d’approcher le responsable de ces épreuves cruelles.

Zoé sentit son coeur se plomber au regard froid que lui jeta Lewellyn lorsqu'enfin il se redressa. Elle s'était accroché à la source de réconfort qu'il incarnait pour elle et lui aussi maintenant semblait lui reprocher son geste ... Elle avait pourtant cru faire le bon choix ... Baissant la tête, elle ferma les yeux de toutes ses forces. Les larmes glissaient le long de ses joues, elle aurait voulu être restée au SGC et avoir refusé cette mission suicide ...

Un contact physique lui fit relever les yeux. Lewellyn avait posé ses deux mains sur ses épaules et dans un petit sourire, il essaya de lui faire passer la confiance qu'il aurait sûrement aimé avoir mais qu'il feintait devant elle. Ils allaient y passer, c'était sûr ! Sinon, pourquoi ce baiser et ces gestes si doux ?! C'était un au revoir !

Zoé sentit son souffle s'accélérer alors qu'elle commençait à hyper-ventiler. Elle agrippa les coudes de Lewellyn en le regardant dans les yeux.

"Non ..."

Elle ne voulait pas mourir, elle ne voulait pas que cet instant soit la dernière chose qu'elle partagerait avec l'homme qu'elle aimait secrètement ... Elle était désolée pour le frère de Thomas, désolée pour Thomas, pour James, pour Mathilde, pour tout ceux qui étaient morts, pour ceux qui mourront, mais elle ne voulait pas y rester avec lui ...

Tout le monde était prêt a passer a la prochaine salle. Thomas avait récupéré les restes de son frère et était prêt a continuer le périble. Rien de bon n'attendait le maniaque si jamais il devait se frotter a cette équipe. Le sapeur pompier était maintenant réveillé et faisait silence suite aux ordres de Lewellyn. Il fallait être calme, très calme pour éviter tout désordre dans la situation actuelle.

La porte était ouverte et la salle était bleutée. Elle semblait être très étanche d'après les constatations de Drogon. Une vraie chambre forte comme il pouvait dire puis il ne semblait rien n'y avoir de particulier dans cette salle si ce n'est que du vide. Il y avait les caméras habituelles placées dans chacun des coins de la salle. Puis tout le long des murs de côté, il y avait plein de ligne, comme des fissures longeant quelque paroi de la chambre. Il n'y avait pas d'autres portes, comme si celle-ci était la dernière de l'épreuve.

Il fallait décider d'y entrer ou non, puis le sapeur pompier prit la parole.

'' Vous ne me ferez pas entrer dans cette chambre. Je n'ai pas trop confiance en vous. Un de mes collègues a passé au feu dans cette chambre-ci au cas ou si vous croyiez que je ne le savais pas. Je commençais a reprendre mes esprits quand j'ai vu cette femme abandonner sans hésiter Nicolas dans la cellule. Vous me réservez le même traitement ? L'homme qui nous a enlevé avait bien raison quand il a dit de nous méfier de vous. '' dit-il d'un ton enragé.

Le sapeur pompier ne voulait pas y aller et désirait rester en arrière. Lewellyn, Thomas et Zoé devait prendre une décision a savoir s'ils entrèrent dans la prochaine salle et s'ils acceptèerent de laisser le sapeur pompier en arrière pour prouver leur loyauté.

Thomas ne disait plus rien, restant figé dans ses sombres pensées en attendant les consignes du Sergent Drogon, il repassait dans sa tête les évènements en essayant de savoir si quelque chose d’autre aurait sauvé son frère mais il en revenait toujours à cette porte impossible à ouvrir, tout comme rendre inerte le dispositif de mise à feu.

La nouvelle salle qui les attendait ne disait rien de bon mais Thomas était décidé à poursuivre, il avait une mission personnelle qui lui permettait de tenir le coup même si cela devait lui faire prendre des risques comme entrer le premier pour tester les lieux.

Le sapeur pompier se montra quelque peu réticent à suivre l’équipe, pendant tout son discours, le militaire ne bougea pas en restant face à cette lumière bleutée, serrant fort les poings et la mâchoire jusqu’à ce que cette blague se termine, la il se tourna brusquement et lança un regard terrible au pompier, ses yeux étaient rouges mais ce dernier pouvait peut être comprendre si son état de panique ne l’aveuglait pas que ce n’était vraiment pas le moment de poser un problème.

- Ton collègue est… Etait mon frère alors tu es mal placé pour parler… Tu feras ce que te dira de faire le Sergent Drogon et saches que Zoé n’a fait que respecter le choix de Nicolas de donner sa vie pour en sauver deux autres… Tu es un sapeur pompier alors reprends-toi ! Comment peux-tu nous mettre en balance avec ce cinglé ?! Allez, arrêtes tes conneries et ramènes-toi !

C’était Thomas qui disait ça alors que lui-même avait du mal à reprendre le dessus mais il se devait de montrer l’exemple pour ne pas craquer car il aurait pu vite fait tirer au zat sur le pompier mais il aurait fallu encore le porter alors que ce n’était pas le moment de s’encombrer pour pouvoir réagir vite à ce qui allait leur tomber dessus dans cette nouvelle épreuve.

( H.J. : Bref, tu l’auras compris, j’attends des détails en quantité ! Ne me déçois pas sinon j’improvise... )

Zoé ne pouvait décemment pas regarder le pompier dans les yeux et lui sommer de se la fermer ou simplement se contenter de le fusiller du regard sachant qu'il avait raison. Elle venait de condamner un de ses collègues à une mort douloureuse sans hésitation, mais certainement pas sans regret. Aussi quand elle entendit Thomas prendre sa défense, elle sentit son coeur louper un battement. Bouche bée, elle dévisageait le soldat à qui elle avait arraché un bout de son être prendre sa défense, sous le choc. Impossible de dire la moindre chose, elle se contenta d'effleurer du creux de sa main le bras de Thomas. Elle espérait que le geste ne serait pas mal venu et que Legrand comprendrait à quel point elle était déchirée d'avoir du prendre cette décision mais que dans un certain sens, elle n'avait pas eu trop le choix ...

Puis ses préoccupations changèrent quand elle put voir la nouvelle salle qui s'ouvrit à eux. Les fissures sur les murs attirèrent son attention plus qu'autre chose sans qu'elle puisse expliquer pourquoi. Elle ne pouvait pas s'empêcher d'imaginer des lames cachées dans ses recoins de fortune, prêtes à découper têtes ou autres partie de corps ...

Son estomac se retourna violemment et elle retint un haut le coeur.

Elle ne parvint pas à passer le seuil pour entrer dans cette chambre forte qui semblait n'attendre qu'une seule chose : le moment propice.

Lewellyn était prêt a entrer dans la prochaine salle et décida d'aller y faire une inspection seul pour protéger le reste de son équipe. Pendant ce temps, Thomas répondit au sapeur pompier qui venait de l'insulter.

'' Ton frère bien sûr et mon collègue aussi alors ne pense pas que cet incident ne m'affecte pas aussi. J'ai vu de mes propres yeux la réaction de cette femme qui a abandonné ton frère alors que toi, tu étais inconscient. Je ferai ce qui me semble juste pour moi et vous ne me ferez pas entrer de force dans cette chambre. Je vais rester ici, a moins que je sois votre prisonnier ? Mais comme vous dites, vous n'êtes pas avec ce fou alors je dois être libre de ma décision j'imagine. '' dit le sapeur pompier

Lewellyn examina en détail la salle alors que Zoé tenait la porte entrouverte. En touchant les paroies, il s'apercut qu'il y avait des fissures tout le long des murs de la salle. Sur chacun des 4 paroie murale, il pouvait facilement distinguer une ligne continue formant un carré mais sans la fissure pour refermer le carré dans le haut. C'était comme une gigantesque lettre U. Il pouvait en distinguer facilement 2 sur chaque pend de mur situé dans le centre. En passant son doigt le long des fissures, il put facilement sentir un léger courant d'air très minime face a chacune des fissures formant un U. Les murs semblaient être fait de béton très solide, facilement comparable a celle d'un énorme salle de survie en cas d'explosion nucléaire.

Une chose est sûr, le sapeur pompier ne voulait pas y entrer, restait a savoir si l'équipe allait accepter sa décision.

Thomas s’énervait de la réaction du pompier, il n’avait pas besoin de ça et savait pertinemment que le rendre inconscient serait une erreur alors il ne restait que deux solutions, l’obliger à entrer de force ou le laisser en sachant qu’il faudrait revenir le chercher plus tard car il serait coincé et peut être même tué si comme dans une des salles précédentes, le cinglés avait prévu un méchoui. Cette fois, le militaire comptait bien arrêter de perdre son temps afin d’être prêt quand le Sergent Drogon allait donner le feu vert.

- Je te rappelle que tu es militaire et que quelque soit ton grade, tu dois obéir au commandant de cette unité de secours… Alors soit tu es avec nous et tu fais ce qu’on te dit, soit tu es contre nous et dans ce cas je n’hésiterai pas à te faire venir de force, de façon à ce que tu goûtes à ce que toi et ton copain le cinglé vous nous avez préparé !
Dans les deux cas, tu viens avec nous, on ne va pas te laisser coincé dans cette pièce, je n’ai rien pu faire pour Nicolas alors hors de question de partir sans toi.

Thomas lui parlait en enlevant son gilet tactique et son P90 pour les poser aux pieds du toubib comme pour montrer à leur invité qu’il n’avait rien à craindre. C’était donc allégé qu’il s’approcha doucement et calmement en continuant de lui parler.

- Tu vois, si j’étais un salaud, tu serais déjà mort ou inconscient, allez calmes-toi et viens avec nous, c’est notre seule chance de sortir de la, respires à fond et réfléchis, est-ce nous qui t’avons capturé et enfermé ? Zoé est médecin, comme toi elle sauve des vies alors ne te trompe pas, c’est celui qui a préparé tout ça et appuyé sur le bouton qui est le coupable, elle a fait un choix terrible, à contre cœur je suis sûr mais c’était le seul choix possible, tu te rends compte que je viens de perdre mon frère et que tu es en train de me torturer à me faire parler de lui, je n’ai vraiment pas besoin de ça…

Il était bien rapproché et attendait la réponse du pompier, soit il venait sans rien dire et c’était la meilleure solution pour tout le monde, soit Thomas allait devoir en venir aux mains en sachant que ce ne serait pas simple bien qu’il ait un avantage sur la connaissance de techniques pour maitriser d’un individu, le pompier était un sportif et pratiquait peut être un sport de combat, voila pourquoi il y allait désarmé, si jamais il se faisait avoir, Zoé aurait la possibilité de le zater.

Lewellyn voulait savoir si le sapeur pompier connaisait cette pièce. Il était primordial de connaître la situation et s'il devait savoir quelque chose, il fallait qu'il le dise.

'' Je n'ai jamais été dans cette pièce. Je me suis réveiller dans la pièce ou vous nous avez trouvé avec le message de faire attention a vous. Je n'ai pas la moindre idée de ce qui va se passer la-dedans. Une chose est sûr, je vais vous attendre sagement dans cette pièce-ci. C'est pas pour vous vexer, mais on dirait que c'est dangereux de traîner avec vous par ici. Je n'ai confiance en personne et vous comprendrez ma situation. '' expliqua le pompier

Il était temps de prendre une décision et Lewellyn sembla être le premier a vouloir s'engager dans la salle mystérieuse. Restait plus qu'a voir qui allait suivre, sachant que le sapeur ne voulait pas y aller.

Thomas avait tout fait pour ne pas en arriver la mais le pompier commençait sérieusement à l’énerver alors qu’il n’avait vraiment pas besoin de ça en ce moment. Quand le type en termina d’expliquer une nouvelle fois son refus de suivre.

- Mauvaise réponse, tu passes ton tour et je prends la main !

Le militaire dégaina son zat et tira autant de fois que nécessaire pour l’atteindre au moins une fois de façon à le rendre inconscient, au moins il allait se la fermer et serait bien obliger de suivre car Thomas allait le trainer, dans un premier temps pour le rapprocher de la porte afin d’être prêt dès que Lewellyn donnerait le feu vert pour entre dans cette pièce qui donnait du fil à retordre au scientifique.

Le militaire en profita pour remettre son gilet et mettre son P90 en bandoulière autour du coup, il devait pouvoir l’attraper à tout moment, ne serait-ce que pour appliquer les consignes du Sergent Drogon. Par contre, Thomas n'avait pas relevé les derniers mots de son leader, pensant que c'était juste une inquiètude légitime que chacun pouvait avoir en ces circonstances, il ne le connaissait pas assez pour craindre le pire.