Mission 060 : SG5 + Lilote

L'archéologue et le scientifique se présentèrent à leur tour. Le premier fit de toute évidence un effort pour essayer d'aligner ses mots à ceux de la Zapèque, mais l'exercice était laborieux et presque douloureux pour lui. Au final, il simplifia les choses et elle comprit plus aisément qu'il avait la même occupation que son époux. Le second, quant à lui, était déjà plus réfléchi et posé que ses collègues, et il était fort différent de Mathilde dans sa façon de s'exprimer et son caractère.

Laurent partit ensuite faire un premier rapport et décida de poursuivre l'exploration. Ses ordres étaient clair, mais quelque chose disait à l'extraterrestre qu'il plaisantait à nouveau lorsqu'il parla de garder ses chaussures, d'autant plus qu'elle n'en portait jamais. Qui plus était, il avait sans doute aussi mal compris ses intentions que la femelle du groupe : elle ne refusait pas de marcher dans l'eau – en fait elle se lavait comme tout le monde, et même se baignait parfois tant qu'elle avait pied – mais craignait la profondeur par crainte instinctive de s'y noyer ! Elle ne répliqua cependant pas et suivit le mouvement sans faire de cas de ses pieds mouillés à l'eau salée, pas plus que du sable blanc et fin qui s'y colla une fois sur la plage.

À nouveau, le chef de meute donna ses ordres. Là, elle proposa néanmoins ses services, même si elle était prête à les appliquer de toute manière.

« Si vous avez besoin de mes talents pour suivre une trace, n'hésitez pas. »

Rien de plus à dire pour le moment, mais à peine sur le sable, elle commença à scruter le sol – à la fois autour d'eux et sur une plus longue distance – cherchant à repérer d'éventuelles traces de pas, qu'elles soient humaines ou animales, ainsi que tout dispositif ou piège qui pourrait déstabiliser l'équilibre du paysage et ainsi trahir sa présence.

Il était évident qu'il y avait de la vie ici, ne restait qu'à connaître leur degré d'hostilité et de peur de l'anneau des étoiles. S'ils venaient souvent à la grotte, c'était forcément soit pour emprunter celui-ci, soit pour vouer une quelconque pratique culturelle ou religieuse à l'égard du navire pourrissant qui s'y trouvait.

Maintenant que les discussions étaient plus ou moins terminées, Noky se sentait un peu plus calme. Il faut dire, elle avait toujours été extrêmement lunatique et ce genre de changement d'humeur était fréquent chez elle. Aussi, lorsque Rémus vint s'enquérir de cet étrange comportement qu'il ne lui connaissait pas encore, elle le rassura d'un simple sourire avant d'ajouter que c'était simplement ses nerfs qui étaient un peu tendus, rien de grave. Mais finalement cette intervention du scientifique lui fit se rendre compte que sa mauvaise humeur allait finir par se répercuter sur toute l'équipe si elle continuait comme ça.

Cette idée eut tôt fait de la calmer pour de bon, du moins jusqu'à la prochaine crise hormonale. Le coeur un peu plus léger, elle suivit les autres jusqu'à la porte, surveillant les environs au cas où que l'activation du vortex aurait attiré du monde. La porte fonctionnait en tout cas à merveille ce qui était très positif. Rémus envoya un échantillon des pièces qu'ils avaient trouvés. Une fois le vortex refermé Laurent donna les nouvelles instructions pour tout le monde. Enfin ça allait bouger! Noky se sentait quasiment revivre, ou alors c'était par que son ventre la torturait un peu moins.

Acquiesçant pour faire répondre à l'affirmative, elle suivit de loin le leader dès que cela lui était possible. Elle veillait à emprunter le même chemin que lui, se retournant de temps à autre pour voir si les autres suivaient. Voir Zita obéir en étant dans l'eau, ce qu'elle avait refusée un peu plus tôt, fit également plaisir à la rouquine. Peut-être parviendrait-elle à s'entendre avec l'extraterrestre finalement. Les rochers en tout cas étaient toujours aussi glissant et Noky était assez petite, se retrouva très vite mouillée jusqu'à la taille, à moins que sa trajectoire n'avait dévié expliquant ce fait.

D'un signe de la main, elle fit signe aux autres de s'arrêter afin d'attendre ensemble les ordres de Laurent. D'après l'observation de l'adjudant, il avait repéré des habitations un peu plus loin, c'était bon signe. Les autres en furent avertis par la même occasion. Il était donc temps de se mettre en marche. Suivant Laurent, arme toujours en main, elle s'élança à son tour après s'être assuré que personnes ne s'égarait. Zita en profita pour faire savoir qu'elle pouvait contribuer activement à cette mission. Noky n'ayant elle même repéré aucune trace, du moins pour l'instant, lui fit savoir que ses talents seraient mis à contribution tôt ou tard.

N’ayant rien repéré, Laurent avait donné le top départ à ses coéquipiers et ils le rejoignirent afin de poursuivre l’exploration moins à découvert et déjà des questions lui trottaient dans la tête comme de savoir s’ils étaient sur une ile ou simplement sur un continent, cela pouvait paraitre sans intérêt mais le militaire se préparait déjà à ceux que l’équipe risquait de rencontrer car s’il s’agissait d’une ile, les occupants du navire, sans doute des pirates, devaient être les maitres des lieux et il était temps de se préparer à cette rencontre pour ne pas en dire trop :

« Zita à mes côté si tu veux bien t’occuper de chercher des indices sur la nature des autochtones pendant que je m’occupe de surveiller les alentours… Noky tu vas fermer la marche et t’assurer que Peter et Rémus ne trainent pas en route car je sens qu’il y en a un qui ne va pas arrêter de jouer avec son PDA… Allez en route ! »

Le paysage était toujours magnifique mais Laurent n’en profitait toujours pas du fait qu’il était quelque peu nerveux et sur le qui-vive en avançant le P90 pointé dans la direction de la flore locale, la d’où pouvait arriver quelqu’un sans être vu contrairement à la plage. Il en profita pour lancer un sujet en vue de préparer ses coéquipiers à la rencontre avec la population locale :

« Tout me laisse penser que nous allons tomber nez à nez avec de vieux pirates qui n’ont peut être rien perdu de leur façon de faire donc moins on en dira sur notre façon de voyager et mieux ce sera, on peut cacher la vérité sans avoir à mentir car on ne sait pas leurs connaissances sur la porte, ça pourrait être bien de seulement dire que nous sommes des explorateurs qui venons de débarquer de la porte des étoiles qui est notre moyen de transport devant nous reprendre lors d’un prochain passage, ça reste vague car ils devraient tout de suite penser à un navire et non au cercle dans la grotte, qu’en pensez-vous ? »

Passer pour de simples explorateurs inoffensifs était sans doute un moyen de ne pas trop intéresser leurs futurs interlocuteurs, à moins qu’ils ne laissent pas le choix en passant directement à l’attaque sans prendre le temps de faire les présentations.

[ HRP : Sheyffi, c’est Peter qui a dû envoyer des pièces, pas Rémus. Wink

]

Il était enfin temps de partir de la grotte ! Avant de quitter ce merveilleux endroit SG5 envoya un petit message à la Terre pour faire un rapport de la situation. Il n’y avait rien de spécial à dire mais le protocole était le protocole… Ensuite Laurent organisa l’équipe et avant qu’il parte en éclaireur Rémus vint lui dire avec un air très sérieux et en parlant très bas, comme si c’était secret ( en fait c'en est un ) :

« Tu sais Laurent, tu pars souvent devant, c’est toi qui prend tous les risques donc… s’il t’arrive quelque chose, si… si… tu y laisses ta vie… est ce que je pourrai récupérer ton hélico ? »

Rémus finit quand même sa phrase en souriant puis laissa le militaire faire son boulot. Depuis le début de la mission il était pensif, dans son monde, mais il avait eu l’envie soudaine de faire cette petite blague. Au hangar Laurent ne s’était pas privé de faire des remarques par rapport à la robe de Suzanne, il n’y avait pas de raison que ça soit à sens unique ! Sauf que là ils étaient en mission. Avant de prendre le bain Rémus s’assura qu’il n’avait rien laisser dans la grotte et qu’aucun de ses appareils électroniques risquaient de tremper, ça serait bête de s’électrocuter ainsi.

Une fois dehors le scientifique rencontra ses deux grands amis de la mission précédente : sable et soleil de plomb ! Comme ils lui avaient manqué! Rémus sortit rapidement ses jumelles télémétriques et observa au loin ce qui semblait être un village. Après avoir scruté les horizons l’équipe se mit en marche et pour faire passer le temps Rémus ressortit son PDA, la grotte l’avait peut-être empêché de capter certaines énergies, faire un nouveau relevé d’énergie ici était surement la meilleurs chose à faire ! Mais Laurent anticipa cette action, à un point que sa petite remarque stoppa net le scientifique. Ce n’était peut-être pas le moment de faire joujou en effet. Comme ils n’étaient pas dans un endroit sécurisé l’attention de chacun était demandée.

« Bien réfléchi Laurent, mais je ne pense pas qu’on devrait dire « Porte des Étoiles », il suffit que les villageois qu’on va rencontrer l’appelle d’une manière assez similaire pour qu'on se fasse avoir… Pourquoi ne pas nommer la Porte par le nom d’un bateau connu comme le Victory, l’Endeavour ou l’Hermione. On risquera moins de se faire repérer, puis ça fera plus « nom de bateau », puis « Porte des Étoiles » ça peut être mal interprété. Ils peuvent prendre ça pour le nom d’un sort ou d’une nouvelle religion, le genre de mauvaise interprétation qui peut nous couter la vie. »

Passer pour de simples explorateurs n’allait pas être facile à cause de leur équipement, il fallait espérer que leur destination était peuplée de gentilles personnes et pas trop curieuses. Cette mission avait très bien commencé, ça serait dommage de tout gâcher lors de la première prise de contact avec les habitants.

Maître du jeu Nombre de messages : 186 Date d'inscription : 04/01/2009

L'équipe se réunit sur le sable blanc, à une centaine de mètres de la grotte. S'il y avait une embuscade de prévue, elle devait être fichtrement bien cachée car rien ne s'était passé jusqu'ici ! L'étude de la plage par Lilote ne donna pas grand chose. Elle devait être féquentée de temps à autre, mais sans doute pas régulièrement. De plus, les traces de marées rendait les traces peu visible. L'empathie de l'extra-terrestre n'avança pas vraiment les choses plus, elle sentait bien quelques oiseaux et autres petits animaux sauvages en plus de leur groupe, mais cela n'était guère étonnant...

Malgré la beauté de la plage et le calme de leur situation, l'équipe restait sur ses gardes, presque craintive. Sans doute s'attendaient-ils à ce que quelques périls s'abattent sur eux... Ils remontèrent la plage vers la ville dans un calme serein. Le grand soleil et la brise rafraichaissante du large rendaient cette promenade très agréable. Un vrai petit moment de bonheur.

Ils ne devaient pas être à plus de 500 mètres de la ville, après une petite vingtaine de minutes de marche. C'était bien une ville, et ils entendaient déjà le bruit de l'activité qui y régnait. Il y avait de la vie là bas, et pas qu'un peu ! S'approchant encore, ils virent un bateau sortir lentement du port, toutes voiles dehors. Long d'une trentaine de mètres, avec un seule petit mât rachitique. Il avait tout d'un bateau de l'époque des pirates et des flibustiers, jusqu'au pavillon qui s'élévait majustueusement au bout du mât, et au quelques canons qui garnissaient son pont supérieur.

Entrant de la ville, ils ne furent pas vraiment remarquer. Bien sûr, leur uniforme attira quelques regards, mais on semblait avoir l'habitude des étrangers par ici. La plupart des gens portaient des pantalons et des chemises larges avec des manches, aux couleurs variés passant du blanc délavé au noir mat, avec des teintes des fois fantaisistes comme du violet éclatant. Pour ces dames, elles portaient toutes des longues robes qui les couvraient des épaules aux chevilles, souvent avec des froufous et autres dentelles. Certaines, plus aiguicheuses que d'autres, offraient de large decolletté qui aurait rapidement put faire rougir de nombreux garçons de la Terre. Somme toute, on avait là une société typique d'un quelconque port européen ou américain au XVIIe siècle.

Les bâtiments étaient également d'époque, des maisons à encorbellement magnifiques, aux murs blancs qui laissaient apparaitre l'armature en bois. Certraines, plus luxueuses que les autres semblaient-ils, affichaient avec fierté les briques rouges qui formaient la bâtisse. Des habitations, des marchands, aussi bien dans des magasins que sur les pavés de la rue, des pubs et autres tavernes.

Ils ne furent pas ennuyé par les passants. D'ailleurs, certains semblaient aussi deplacés qu'eux dans cette populace, comme un groupe que l'on aurait pu qualifier de touaregs, d'autres à la peau pâle et couvert de vêtements de cuir et de fourrures, comme des trappeurs venus du Nord. La seule annicroche survint quand Laurent dû repousser les avances d'une jeune femme vêtue d'une longue robe verte au decolleté vertigineux et qui était pour le moins très entrepenante.

Un peu perdu dans cet environnement nouveau, ils entrèrent dans un bâtiment d'où les gens entraient et sortaient dans un flot continu. C'était une grande taverne, bien éclairée et bien qu'assez mal aerée. Les gens buvaient, plaisantaient et on aurait dit une bonne ambiance dans un pub irlandais un soir de match. Bien que l'endroit était bruyant, on entendait quand même un peu la musique d'un groupe de personnes munies de violons, de banjo et autres instruments, dans un coin de la pièce. Des serveurs et des serveuses circulaient entre les tables de bois brut, sur un plancher tout aussi rude, portant des plateaux chargés de boissons ou de plats (d'où une savoureuse odeur de ragoût de poisson flottant dans l'air !).

SG5 s'achemina avec quelques difficultés dans cette foule agitée, et finit par s'asseoir à une table (sauf Lilote, qui devait rester debout de peur de casser les chaises branlantes de ce charmant endroit). Pour une fois qu'on ne leur tirait pas dessus à vue, ou bien qu'on ne les prennait pas pour des dieux... Pour l'instant, la mission se passait plutôt bien !

Un garçon qui ne devait pas avoir 12 ans s'approcha de leur table, le visage avenant et les cheveux noirs en bataille, munis d'un petit carnet et d'un crayon. Malheureusement, il était évident que demander un menu serait inutile... Une nouvelle mission pour les terriens : commander un plat local ! Il serait sans doute mal vu de rester ici sans rien consommer...

Sacré Rémus, après sa demande d’être couché sur le testament du militaire pour récupérer un hélicoptère qui ne lui appartenait pas et ayant eu pour conséquence une petite tape sur le haut épaule du scientifique, maintenant il doutait que le nom proposé par Laurent ne soit trop simple alors ce dernier enchaina :

« Ok, tu as raison alors revenons-en au Black Pearl, ça sonne bien non ? Et puis ce n’est pas mentir, la poporte est une petite perle bien quelle soit plus grise que noire ! »

Plus le temps passait à longer cette plage où il serait bien vu prendre un peu de temps pour aller lézarder et se baigner, plus il se décontractait, le fait de ne pas avoir rencontré de résistance à la sortie de la grotte était le signe que personne ne s’attendait à une arrivée par ce lieu.

Ce qui semblait de très loin à un village côtier prenait de l’ampleur jusqu’à ce que ce soit une ville portuaire qui se détache de la végétation qui masquait pas mal de chose du fait des ondulations naturelles de la plage. L’activité humaine s’entendait déjà ce qui laissait présager une forte population dans laquelle l’équipe pourrait prendre ses premières informations en essayant de ne pas se perdre. Et la confirmation des craintes de Laurent arriva quand un navire au pavillon pirate quittait le port, le militaire s’arrêta pour regarder de plus près à l’aide de sa paire de jumelle :

« Oh punaise… Je le sentais, on va tomber dans une ville où doit régner un certain désordre pour que des pirates en sortent ainsi, donc cela veut dire que la faiblesse n’a pas sa place si on ne veut pas finir pendu… On va devoir imposer le respect sans trop en faire non plus alors il ne faudra pas paraitre gentil pour éviter les problèmes… Surtout on reste groupé et on se fait passer pour un équipage, Noky sera notre cuistot, Zita notre médecin, Rémus notre ingénieur, Peter notre cartographe et je serai votre Capitaine… Ne trainons pas plus longtemps ici pour ne pas attirer l’attention sur le groupe isolé que nous formons »

C’était le moment ou jamais de changer le plan, une fois dans la ville ce serait trop tard alors Laurent regarda chacun comme s’il attendait une approbation ou des commentaires.

[HRP : Je n'entre pas encore dans la ville afin qu'on se mette d'accord sur ce que je viens de dire, on va procéder par étape si vous le voulez bien afin de ne pas allez trop vite Wink

]

Le vent frais en provenance de la mer avait tôt fait de réveiller Sheyffi pour de bon et de la mettre plus à son aise. Elle avait suffisamment chaud comme cela sans en rajouter de toute façon. Contrairement à la dernière mission, au moins il y avait autre chose que du sable et un vieux fou. De plus, sa dernière escapade près de la mer remontait vraiment à loin, si bien que cette mission était très agréable vu d'ici. Quant à Zita pour l'instant elle n'était plus dans l'esprit de la rouquine ce qui était encore mieux. Il n'y avait plus qu'à espérer que cette accalmie continuerait jusqu'à la fin de la mission. Marchant à bon rythme en fin de groupe, elle fut d'autant plus remotivée que tout le monde paraissait de bonne humeur. Rémus et Laurent ne s'arrêtaient plus dans leurs touches d'humour et ça faisait plaisir à voir. Noky elle même en avait retrouvé le sourire. Ayant suivit la discussion au sujet du bateau, la demoiselle pu ainsi donner son avis.

-Ça me va pour le Black Pearl, en espérant juste qu'il ne nous porte pas malheur.

Continuant à marcher, son regard allait souvent vers la mer, à regarder les vagues se rabattre sur la plage. Tout ici était paradisiaque, donnant presque l'envie de rester définitivement sur cette planète. Au bout d'un bon moment, l'équipe arriva enfin à proximité des habitations. Ce qu'ils avaient crues être un simple regroupement de maisons près du quai était en fait une véritable ville portuaire. Laurent leur confirma également la présence d'un bateau pirate qui venait de s'éloigner. Ça compliquait un peu les choses, mais pour Noky c'était la paradis. Elle avait toujours rêvé de voir une telle chose, qu'on ne voit pourtant que dans les films. Cette fois-ci elle allait le voir en vrai. Même si le danger était important, c'était une expérience formidable à vivre. Le leader de l'équipe proposa alors son plan afin de passer plus ou moins inaperçu dans la ville. Noky étant d'accord avec ce projet, elle n'avait plus qu'à approuver haut la main.

-Ça marche pour moi.

Attendant de voir la réaction des autres, la rouquine avait de nouveau tourné son regard vers la ville, espérant y voir des indices sur ce qui les attendait. L'excitation était au rendez-vous, mais la rouquine savait qu'elle devait calmer ses ardeurs afin d'être crédible. De toute façon ayant eut l'expérience de jouer la comédie à de nombreuses reprises, ce qu'elle adorait faire, elle savait que son instinct prendrait le dessus une fois la bas.

Un kilomètre à pied, ça use, ça use… Pourquoi ils étaient toujours obligés de marcher durant les missions ? Dès leur retour au SGC, s’ils y retournent, il créerait la SGmobile ! La voiture des équipes SG pour aller partout, en plus elle ferait malp ! Les membres du SGC s’économiseraient pour être prêts au bon moment ! Option climatisation, air bag, radio,… 999 000 euros TTC !

- Je suis d’accord pour le Black Pearl ! Ça me paraît mieux que "Porte des Étoiles".

Puis ils continuèrent de marcher. Au bout de quelques minutes ils purent admirer au loin un navire pas très accueillant. Laurent n’avait pas encore proposé l’idée de l’équipage que Rémus agissait déjà comme un matelot ! Il sortit sa longue vue télémétrique, comme son capitaine, pour surveiller le bateau ennemi. Il compta les canon, scruta le mât, il étudiait la structure du navire comme s’ils allaient l’attaquer. Cela dit, une chose était claire, le peuple qu’ils allaient rencontrer n’avait pas des technologies très développées. Si des personnes désiraient les tuer, Rémus pourrait toujours essayer de sauver leurs vies en proposant son aide à la conception de nouveaux navires. Il n’était pas expert en la matière, mais son savoir en physique était, normalement, plus que nécessaire pour améliorer les canons, la forme de la coque ou d'autres choses... Quand Laurent se mit à parler de la ville, Rémus changea de direction pour l’observer. Il était tellement intéressé par les navires qu’il avait oublié le plus évident !

- D’accord mon capitaine. Par contre j’ai peur que l’absence de bateau et le fait qu’on ne soit que quatre jouent contre nous. Désolé si je contredis tout mais la force d’un Capitaine se mesurent à ses hommes et son navire. Cela dit nous avons nos armes qui peuvent être prises pour des artefacts magiques... En fait pour faire simple, on est mal ! Très mal ! Si on est faible, on nous écrasera, si on est fort, on fera peur à certains capitaines qui feront tout pour nous éliminer ou nous voler notre équipement. J’espère qu’il n’y a pas que des pirates… je vous suis, qui vivra verra.

Rémus reprit ses jumelles, observa la ville puis vit d’un coup une grosse tâche orange ! C’était les cheveux de Sheyffi et il eut d’un coup une idée. Elle faisait de l’infiltration avant, elle avait peut-être quelques conseils pour rentrer dans cette ville sans trop se faire remarquer.

- Sheyffi, comme tu faisais de l’infiltration avant, est ce que tu as quelques conseils sur ce genre de situation ? Comment réagir ? Comment rapidement voir les bonnes et les mauvaises personnes ? J’ai peut-être une idée fausse de ton ancien métier, donc je me trompe surement, mais qui ne tente rien n’a rien…

Devant les doutes compréhensibles de Rémus, Laurent tenait à donner son point de vue car il aurait été facile de décidé de faire demi-tour pour rentrer au SGC du fait que cette planète n’offrait rien d’intéressant mais pour vraiment le savoir il fallait pousser plus loin, ça il le savait bien après son premier passage sur Cimméria où la population vivait dans un autre temps alors qu’elle était sous la protection d’un petit bonhomme gris du nom de Thor doté d’une technologie très avancée. Il fallait que tout le monde se sente prêt pour entrer dans la peau de son personnage pour le bien de tous.

« Si toi ça te fait peur de cacher notre jeu, moi ça me donne une bonne main, notre force est qu’ils ne savent pas quels sont nos moyens, le fait de laisser un pseudo navire et équipage au large ne leur donne aucune information alors je pense qu’ils ne feront rien où sinon ils gouteront à nos bâtons de feu !
Ils n’ont pas l’air de savoir utiliser la porte sinon il serait bien plus simple d(attaquer d’autres mondes primitifs et on aurait sans doute croisé du monde au alentours de celle-ci, donc ils ne peuvent qu’imaginer qu’on est arrivé par la mer et nous dévoileront la puissance de nos armes que si c’est nécessaire alors pour l’instant ils ne peuvent comprendre à quoi elles servent et faire la différence entre une radio et fusil mitrailleur »

Tien, d’un coup Laurent venait de passer des pirates aux indiens d’Amérique en nommant ainsi les armes à feu… En tout cas, ce ne serait pas une visite de tout repos car l’équipe allait devoir rester sur le qui-vive en essayant de montrer un visage fermé à des émotions telle que l’inquiétude ou la méfiance, si naturelles dans une telle situation car les militaires en avait peut être l’habitude mais les civils beaucoup moins alors ils allaient devoir assurer.

« Je l’espère aussi Rémus, il ne devrait pas y avoir que des pirates si on se base sur les films terriens mais est-ce que ce sera la même chose ici, c’est ce qu’on va découvrir dès que Noky nous aura donné ses conseils comme ne pas baver sur le corsage des femmes de petite vertu qui vont nous aborder »

Le regard du militaire ne trompait pas sur la personne à qui s’adressait ce conseil, le scientifique payait encore mais c’était plus de la taquinerie que de la méchanceté alors il arrêta son petit jeu pour surveiller les environs pendant que son nouveau cuistot allait donner sa recette.

Après cette courte pause, c’était le moment de faire les quelques mètres pour entrer dans cette vile, si dans la périphérie il y avait moins de monde, en progressant dans les rues en direction du centre-ville pour rejoindre l’endroit où il y aurait plus de chance de voir celui qui dirigeait les lieux, la foule augmentait et les regards n’insistaient pas de trop sur la tenue vestimentaire si différente de locaux alors c’était déjà un bon point pour SG5 qui aurait moins de mal que prévu pour s’intégrer, les uniformes noirs de Sheyffi et Laurent (je ne sais pas pour Rémus et Peter, quand à Zita il ne vaut mieux pas savoir sinon je sens la discussion philosophique sur les fringues Razz

) étant la couleur de circonstance pour des pirates.

Une chose était sure, ce n’était pas aujourd’hui qu’un membre de l’équipe allait passer du bon temps avec une des aguicheuses car Laurent veillait bien à leur faire comprendre qu’ils avaient des affaires à traiter pour le moment et qu’ils penseraient à elles quand le temps des plaisirs serait venu… Bref du vent pour ne pas se montrer trop hostile et attirer les suspicions, enfin c’était jusqu’à ce que le militaire tourna la tête pour tomber sur un splendide décolleté juste sous son nez alors il du très vite se ressaisir de ce qui venait de lui passer par la tête, imaginant Suzanne voulant l’assommer avec une masse d’une tonne cinq :

« Ah… Heu… Hey jolie robe charmante dame, serait-ce qu’il y a une pénurie de tissu ou bien est-ce pour le plus grand bonheur des hommes ayant la chance de vous croiser… Ma belle, vous allez devoir patienter car mon équipage et moi avons à faire mais nul doute que nous repasseront vous voir quand nous en aurons terminé ! »

Voila qu’il revenait à Laurent des scènes de films, heureusement d’ailleurs sans quoi il aurait été mal barré. Etait-ce cela l’appel des sirènes ? Il était urgent de se renseigner pour trouver le chef de cette ville et le meilleur moyen était de demander à un commerçant d’une boutique, en cas de problème, l’équipe saurait ou le retrouver pour s’expliquer. Rien de mieux qu’une taverne pour parler bien que l’odeur, un mélange de transpiration et de nourriture pouvait donner l’envie d’aller voir ailleurs mais ils étaient déjà à l’intérieur et sortir aussi vite serait suspect. Du coup ils suivirent une personne qui leur indiqua une table disponible pour s’y installer, ce n’était pas génial car aucun membre n’avait de quoi payer et cela risquait de poser problème. Laurent déposa contre une de ses jambes son sac à dos afin de pouvoir s’assoir et de le sentir en permanence car il fallait dire que le lieu était quelque peu mal fréquenté. Evidemment, quelqu’un se pointa pour prendre la commande, c’était un garçon qui attendait avec son carnet et un crayon alors il fallait une nouvelle fois improviser et pendant qu’il farfouillait dans son sac, il dit :

« Salut moussaillon, ne t’inquiètes pas pour la dame debout, elle est un peu sauvage comme tu peux le voir mais reviens un peu plus tard, mes compagnons et moi n’avons pas encore décidé ce que nous allons boire, en attendant goute moi ça, tu enlèves le papier et tu le laisses fondre dans la bouche »

Le militaire venait de sortir un des bonbons du sachet et espérait que cela allait l’aider à comprendre d’aller faire un tour pour que l’équipe puisse trouver une solution pour payer, Laurent aurait bien demandé si l’établissement acceptait les cartes bleus mais le petit gars n’aurait rien compris alors il lança :

« C’est à qui de paaayyyeeer cette fois-ci ? »

Il avait bien insisté sur le problème du moment et attendait une suggestion de ses coéquipiers.

Peter Alhash, l'archéologue de la Terre, se sentait mal à l'aise. En fait, son travail était soit avec des amis soit en solitaire mais jamais il ne travaillait avec des personnes dont il savait qu'ils sont dangereux - jamais avec des pirates. Et ce n'était que pour les paroles de ses coéquipiers qu'il s'est rendu compte qu'il ne s'agit pas d'une petite ville littorale de vacances.

Entrant dans le bâtiment, il se sentit encore plus mal à l'aise. Instinctivement, il toucha son zat près de ceinture, vérifia qu'il y était toujours et regarda tous autour. Ces personnes inspiraient peur, même ce petit garçon faisait peur. Tellement petit et déjà travaillant -- ils n'avaient sûrement pas une Charte ou Constitution ici. Peter même doutait l'existence de n'importe quelle forme d'un codex de loi.

Ici, ce serait "raison du plus fort est toujours la meilleure," si on était assez forte, on portait jugement. Dans les autres cas, on souffrait.

"Moi, j'ai une pièce d'argent et quelques pièces de cuivre," dit Peter Alhash et les montra aux coéquipiers. Ce n'était qu'une petite partie du trésor découvert dans le bateau. "Et puis j'ai un certain nombre de billets euro si ça l'aide. Mais surtout, on a des objets. Les allumetes, les lampes-torches, les couteaux... Tout cela a une certaine valeur."

" Par contre, je ne sais pas ce qu'on veut découvrir ici. A part des informations très générales sur la vie ici, je ne crois pas qu'il y aura quelque chose d'interêt à SGC. Il y aura certainement une forme d'administration ici - que ce soit un maire ou même un chef pirate - qui lève les impôts et fair obéir et respecter sa loi. C'est lui qu'il faut rencontrer."

Désormais l'équipe approchait de la ville portuaire et les plans commençaient à se dessiner plus sérieusement afin de savoir quoi faire une fois qu'ils seraient à l'intérieur. De toute évidence il y avait des pirates, mais pas uniquement. Pour Noky, sa seule vision de ce genre de situation résidait dans les films qu'elle avait pu voir à la télévision. Ça s'arrêtait là. Doutant de leur réalité, elle ne savait pas si ces films étaient réellement une bonne base de travail pour s'infiltrer à l'intérieur. En tout cas désormais ils étaient d'accord sur le nom du bateau et c'était déjà ça de positif. Il ne restait plus qu'à continuer jusqu'à la ville et de rencontrer directement la population. Rémus demanda alors l'avis de Sheyffi. Elle en fut flattée mais malheureusement il lui manquait des éléments pour pouvoir travailler. Elle préférait donc être sincère avec ses collègues afin de ne pas leur donner de faux espoirs.

-Pour savoir comment se comporter, faudrait-il encore savoir comment vivait cette population. Quand je partais en mission je savais à quoi m'attendre là bas, ici ce n'est pas le cas.
Enfin de toute évidence il y a des pirates, qui circulent librement à première vu. Mais je doute du fait qu'ils soit en majorité, alors inutile de jouer aux gros durs. Une fois sur place il suffira de repérer les uniformes qu'ils portent afin de voir de quel côté il sont (pour ou contre la piraterie, marchand et compagnie). Pour ce qui est des femmes, j'imagine que leur place n'est guère plus importante que celle d'un animal pour cette période, alors n'hésitez pas à nous dénigrer moi et Zita. Les hommes se doivent d'être dominateurs si vous ne voulez pas vite devenir des cibles là bas. A part là, j'ai rien de spécial à dire pour le moment.

Elle se tourna juste vers Zita.

-Peut-être une dernière chose. Nous deux on va devoir faire profil bas et ne pas prendre la parole à tout. Je pense que ça sera assez mal vu. On va jouer les gentil toutou docile et n'hésite pa sà utiliser tes charmes si tu te sens en difficulté.

Voilà, elle en avait terminée avec ses explications. Désormais il n'y avait plus qu'à se mettre en route. Tout l'équipe semblait se rendre de compte de l'importance que ferait leur première impression dans cette ville. L'humour étant toujours au rendez-vous, Rémus et Laurent pensaient déjà aux jolies demoiselles qui devaient êtres là bas. Noky se doutait qu'ils s'agissait de femmes de joies, donnant de leurs services corporelles pour se faire une place dans la société. Sheyffi ne savait pas si elle devrait vraiment plaindre ses collègues masculins ou plutôt sourire des idées qu'ils se faisaient. Aussi, dès qu'ils furent entrer, Laurent se fit accosté par une jolie demoiselles aux atouts ravageurs. C'était ce que craignait la rouquine, mais le leader s'en sorti parfaitement bien. Ils entrèrent ensuite dans une sorte de bar. Suivant l'équipe le regard baissé pour ne pas attirer l'attention, elle observa le serveur s'approcher d'eux. Vint donc tout naturellement le problème de l'argent. Par chance Peter avait embarqué des pièces du bateau, mais c'était aussi un risque. Parlant à voix basse, la militaire leur en fit par pour approuver aussi ce qui venait d'être dit.

-Les pièces pourraient en effet nous sauver. Mais j'ai peur qu'elles ne soit « spéciales » et qu'on repère leur provenance. Ca risquerait de nous attirer des ennuis plus qu'autre chose. Nos babioles en tout genre auraient une valeurs plus sures je pense.

Pourquoi donc les humains avaient-ils toujours ce besoin impérieux de mentir et de tricher ?
Depuis le temps qu'elle les côtoyait, elle ne parvenait toujours pas à s'y faire, et n'y parviendrait sans doute jamais. En quarante années, sa famille d'adoption n'avait pas une seule fois fait montre de ce type de vil penchant, et pourtant les ressemblances morpho-psychologique de ces deux races était fort proches...
Plutôt que d'avoir à mentir, Lilote préférait encore garder le silence, comme souvent dans ces situations, gardant son regard vide et inexpressif quand il l'interrogea du regard sur son plan...

Rapidement, les humains prirent une attitude étrange, jouant des rôles que la Zapèque ne comprenait pas le moins du monde et parlant de choses sans intérêt aucun. Tout ce qu'elle comprit était qu'il fallait paraître fort, et qu'en la matière, elle valait bien dix hommes à elle seule.

« Si je puis me permettre, pour les épreuves de force, je suis là, tant qu'on ne me demande pas de faire souffrir pour rien... »

Trêve de tergiversations, l'équipe reprit finalement la route, non sans les bavardages incompréhensible des mâles du groupe.
Le sable chaud était fort agréable sous les pieds nus de la Zapèque et le vent qui soufflait dans sa légère robe colorée et largement décolletée lui valurent une sensation de bien-être qui lui rappelait la première rencontre avec SG6. Bien entendu, elle aurait largement préféré pouvoir évoluer nue dans un tel climat, mais elle avait donné sa parole, elle patienterait donc encore un peu pour cela...

Après un petit moment, elle commença à percevoir des signes de vie humaine.

« Chef de... euhhh... Laurent. Nous allons rencontrer du monde... beaucoup de monde !
Il y a ici une quantité énorme de vie intelligente, et possiblement humaine, et les sentiments en présence sont extrêmement nombreux et déroutant. Si vous me le permettez, je préfèrerai couper mon empathie le temps de m'adapter à nouveau à une telle foule. Je la réactiverai petit à petit à mesure de notre progression. »

Les formules de politesses... quelles étranges inventions !
Au final, cela revenait pour elle comme un mensonge, sans doute le seul qu'elle se résoudrait jamais a utiliser, et il ne souffrait finalement aucun refus : elle agirait comme énoncé, c'était tout.

Lilote fut surprise de voir plus tard la réaction du chef de meute vis à vis de la demoiselle des plaisirs qui lui sauta littéralement dessus. Ainsi donc, lui aussi était du genre à se troubler d'une belle plastique et à s'y refuser promptement sous diverses pirouettes verbales !?! La réactivation de son empathie n'était encore qu'à peine entamée, ce qui simplifia les choses, au final, car sans cela, l'extraterrestre n'aurait sans doute pas manqué de mettre une main au panier de la fille de joie afin de lui montrer être la première sur les rangs. Au lieu de cela, elle se contenta de relever un peu sa robe – déjà fort courte – tout en se penchant légèrement dans sa direction, histoire de lui montrer qu'elle n'avait rien à lui envier...

Encore un peu de marche dans cette foule bigarrée et plutôt étonnante, et Laurent décida de les mener à l'intérieur d'un débit de boisson où l'on servait – olfactivement parlant – de toute évidence de la nourriture. Voyant l'état des lieux, elle décida de rester debout et, pour faire honneur à son rôle de « gros-bras » pourtant frêles en apparence, elle les croisa devant elle et évita de montrer tout sentiment sur ses traits fins et délicats.

Durant ce laps de temps durant lequel elle s'ennuyait plutôt de son rôle, Zita se remémora les mots de la femelle, cherchant à comprendre ce qu'elle avait essayé de dire plus tôt. Jouer de ses charmes n'était pas un problème, et les difficultés ne lui paraissaient venir d'évidence que de la tromperie que son équipe se permettait de démontrer ici. Sans doute même aurait-elle trouvé cela amusant, si tant fut-il qu'elle posséda le sens de l'humour...

Maître du jeu Nombre de messages : 186 Date d'inscription : 04/01/2009

L'équipe, plus ou moins installée confortablement dans le vetuste établissement, passa une soirée pour le moins... Spéciale.

Tandis que le soir couchait à l'extérieur et qu'ils établissaient la marche à suivre, la taverne ne désemplissait pas. Au contraire, elle semblait se remplir de plus en plus. La musique continuait toujours dans son coin, presque couverte par le bruit de la salle, mais c'était à présent un petit orchestre amateur qui chantaient accompagné de la musique d'un banjo. A leur équilibre précaire et leur sourire béat tandis qu'ils s'égosillaient à chanter faux, ils étaient sans doute fin saouls... Ca n'empechait pas la moitié de la salle de reprendre le refrain, semblait-il très populaire, ajoutant encore à la cacophonie ambiante.

Ils réussirent à négocier avec le tavernier pour le repas et la boisson pour cinq personnes durant la soirée. Ils durent cependant se delester d'une lampe torche forte puissance, d'une montre et d'un briquet. Le patron de l'établissement semblait être un habitué du troc, ce qui était plutôt une bonne nouvelle. Faute de connaître le repas, ils eurent droit au plat du jour, une sorte de ragoût de poisson à la couleur marron à l'odeur... Particulière. Ou infecte, au choix ! Mais une fois la première impression passée, ce n'était pas trop mauvais. Il fallait juste aimer le poisson quoi... Le petit garçon qu'ils avaient croisés plus tôt leur apporta une grosse miche de pain doré tout ce qu'il y avait de plus terrien, avant de leur apporter un large plateau chargé des boissons. Au menu : bière pour les garçons, et lait de chèvre (ou quelque chose du genre) pour les filles. On voyait tout de suite le genre du quartier ! Sheyffi avait sans doute raison concernant la place des femmes ici.

Tout en mangeant, ils tendirent leurs oreilles pour entendre les conversations proches. A ne pas parler et juste écouter, on apprenait plein de chose... Des diverses disputes d'ivrognes, échanges commerciaux ou conversations badines qu'ils surprirent, ils parvinrent un dresser un puzzle complexe mais réalisable. C'était un semi travail d'espionnage, qui necessiterait un peu de patience. A vrai dire, mettre les informations qu'ils avaient saisies bout à bout leur pris la majeur partie de la soirée. A la fin de ce long travail, ils purent donc comprendre qu'ils étaient dans une ville, ou plutôt un port, qui se nommait port Margrave, en l'honneur de la famille qui gouvernait la ville depuis son commencement. Il devait donc y avoir une quelconque autorité dirigeante...

Ils apprirent aussi que la ville abritait de nombreuses guildes, plus ou moins influentes, qui semblaient avoir des relations complexes entre elles, et avec les autorités. Port Margrave n'était pas le seul port de la planète, et ils entendirent le nom d'au moins une demie-douzaine d'autres villes, sans doute des ports, avec lesquelles le trafic maritime semblait très intense. Mais ils apprirent également que Bob le dentelé venait de quitter sa femme et en était très heureux, que certains des consommateurs de la pièce se plaignaient de leur bière qui avaient un arrière goût d'urine, et qu'une certaine "Betty" avait battu un record en réusissant, celon la rumeur, à coucher avec trente-sept hommes en une seule nuit (bien que cette rumeur soit surement exagerée).

La salle était bien plus vide à présent, il ne devait pas y avoir plus de quinze ou vingt personnes. Il était tard maintenant, le soleil était couché depuis bien longtemps. Grosso modo, ils avaient passé une heure à fouiller la grotte, deux heures pour rejoindre ensuite la taverne, et pas moins de quatre heures pour récolter quelques informations. Ils ne savaient pas contre toujours pas où siègeait l'autorité dans la ville... De toutes façons il se faisait trop tard maintenant...

Spoiler:

Quand on leur apporta le repas, et après des conversations sans intérêt pour la Zapèque, Lilote goutta timidement ce plat, craignant de subir les mêmes problèmes qu'au SGC. Heureusement pour elle, cette planète n'en était pas encore au chimies, et elle n'aurait pas à causer d'innombrables dégâts dans sa crise d'allergie. Au contraire, ce plat lui plaisait énormément, tout autant que ce lait de chèvre, parfaitement à son goût. Le seul problème était toutefois que c'était loin de lui suffire pour palier aux besoins de son organisme pour le moins particulier. Ainsi, elle demanda plusieurs fois à être resservie : cinq en tout et pour tout, proposant même ses charmes au tenancier pour s’acquitter de la différence, au grand étonnement de ses compagnons.
Son rythme de vie étant également différent de celui des humains, elle avait suffisamment dormi pour trois jours avant de partir en mission, et n'avait pas l'intention de rester enfermer dans ce bouge par une si belle nuit.
Ainsi s'adressa-t-elle à son nouveau chef de meute :

« Hors de question pour moi de prendre le risque de monter dans une chambre. Je ne voudrais pas passer au travers du plancher, déjà. Qui plus est la nuit est belle et je ne dormirai pas. Si vous le désirez, je peux essayer de monnayer mes services cette nuit – cette ville me semblant friante de ce genre de pratiques – afin de nous fournir quelque finance pour notre séjour ici. Je l'ai déjà fait pour SG6, et j'avoue que je commence à être en manque, ce qui est très dangereux pour votre sécurité, tout du moins si cela venait à se confirmer.
Je vous sens fatigué, donc n'ayez aucune honte à me demander cela, ça nous aiderait tous, en principe. Et puis, si je me contente des regards qu'on me porte, et sans même aller jusqu'à vous donner le contenu des pensées de ces mâles crasseux, je puis trouver chance plusieurs fois dans les heures à venir. »

Peut-être que, par cette demande, elle s'approchait de ce à quoi songeait l'autre femelle de l'équipe quelques heures plu tôt. Elle se saurait vite...

Après négociation avec le tenancier de l’établissement… Non plutôt de ce trou à rats, Laurent venait de s’alléger quelque peu, sa lampe torche, son briquet et sa montre qui n’allait pas servir à grand-chose à ce type à part frimer car les journées n’étaient pas forcement d’un multiple de douze heures. Au moins ils allaient pouvoir écouter les conversations en consommant ou comme Laurent en ne touchant ni au repas, ni à la boisson mais en donnant le change par des mouvements de sa fourchette dans ce qui était censé être un ragout de poisson.

L’ambiance était festive bien que cela se transformait en torture des oreilles, ce qui permettait d’éviter les tensions et les bagarres alors c’était bien un sacrifice acceptable pour ne rien perdre des informations des tables voisines afin de se faire une idée sur qui rencontrer et ce que l’équipe pouvait espérer trouver d’intéressant pour entamer des négociations commerciales mais pour le moment, à part envoyer des navires contre des vaisseaux Goa’ulds ce qui était bien sût ironique, cela ressemblait à une mission inutile pourtant il fallait encore creuser pour faire un rapport complet.

Quel ne fut pas son étonnement devant le comportement de la Zapèque qui redemandait du ragout, le militaire se demandait s’ils n’allaient pas tous finir par se retrouver à poil pour payer l’addition. Du coup, la première fois il dit au serveur qu’elle blaguait et une fois ce dernier repartit, il lui posa son bol devant elle puisqu’il n’y avait pas touché, avec un peu de chance cela lui permettrai de garder son caleçon ! Et avec ça ce n’était encore pas suffisant alors il fallait espérer que Laurent ne soit pas le seul à lui donner son repas car elle était prête à payer en nature ses consommations :

« Zita, tu fais quoi la ? Contente-toi de ça car il est hors de question qu’un membre de l’équipe se prostitue pour quoique ce soit, suis-je bien clair ? »

Laurent ne rigolait pas, entendre cela venait de l’énerver et il était à deux doigts de retourner à la porte des étoiles, même de nuit, pour expédier cette hurluberlue… Son passage chez SG6 avait été une grande réussite car voila qu’elle disait l’avoir déjà fait pour cette équipe ! Le militaire mit ses deux mains sur la tête comme pour vérifier qu’il n’était pas en train de cauchemarder mais non, c’était bien la réalité et il était complètement abasourdi jusqu’au moment où il la regarda en face pour lui dire :

« Hors de question, tu n’es pas de la marchandise et puis… Et puis il est aussi hors de question que tu te promènes toute seule, soit on se trouve une grange, soit on dormira à la belle étoile, c’est non négociable Zita ! »

La mauvaise humeur de Laurent devait être palpable et il attendait, en maintenant son regard noir, quelques mots de la Zapèque pour dire qu’elle avait compris.

Sur le chemin SG5 mettait petit à petit tout au point pour affronter la ville pirate. Ils s'étaient mis d'accord sur le nom de la Porte des Étoiles mais Laurent alla encore plus loin. Ils allaient complètement avoir rôles, les simples noms de capitaine, ingénieur cuisinier et tout n’était suffisant ! Le scientifique écouta attentivement son Leader et la réponse de Sheyffi sur « l’infiltration » puis repéra un petit truc illogique, il allait encore une fois le contredire mais… c’était pour le bien de la mission :

- Ce que vous dites se contredisent un peu. Comme tu l’as intelligemment fait remarquer Sheyffi, il doit y avoir de grosses inégalités entre les hommes et les femmes dans cette ville, dans ce cas on ne peut pas vous considérer comme le médecin et la cuisinière du bateau. De plus, on est censé représenter le Black Pearl, notre grand et beau navire, nous en sommes donc les membres les plus importants ! Ce qui veut dire que vous avez un rôle très important à nos yeux, qu’on ne vous sous-estime pas… En fait… le seul rôle crédible pour Zita et toi, enfin je crois, ben… c’est d’être les deux femmes, maîtresses, du Capitaine. S’il vous plaît ne me zattez pas, c’est juste une petite remarque…

Rémus espérait n’avoir énervé personne en faisant cette remarque et en contredisant une nouvelle fois Laurent… Puis ils se remirent à marcher ! Après deux longues heures de marches ils arrivèrent dans la ville qui semblait un peu particulière. Il y avait tous les types de personnes, tous les habits possibles et inimaginable. Le scientifique n’avait jamais vu un regroupement aussi grand de personnes si différentes. Il n’avait aussi jamais vu autant de décolletés, mais Rémus essaya de resta insensible. Laisser aller ses yeux où ils voulaient ne lui avait apporté que des problèmes, et ce n’était pas en mission il devait faire ce genre de gourde. Plusieurs minutes et belles femmes plus tard, Laurent fut accosté par une charmante demoiselle et malgré tous ses efforts pour rester indifférent à ces charmes qui le lui étaient pas destinés, il ne put s’empêcher de lâcher tout bas :

- Et pourquoi ça arrive toujours au Leader ce genre chose? J’aurai dû faire militaire, pas scientifique.

Puis il se reprit d’un coup ! La jalousie n’avait pas sa place ici, il devait se concentrer sur la mission. Ce manège avec les femmes continua jusqu’à ce qu’ils arrivent dans une taverne un peu spécial. Apparemment il n’avait pas encore inventé l’aération, dommage ça leur serait très utile ! L’odeur n’était pas très agréable mais c’était toujours mieux que dehors, ils allaient enfin pouvoir un peu se poser et faire un point sur la situation. SG5 s’assit à une table qu’il y avait de nouveaux problèmes, Rémus avait pensé trop vite en se disant qu’ils allaient se poser.

- Peter, il y a aussi un autre détail. Il y avait des traces de vie autour du bateau, donc quelqu’un y est allé en laissant ces pièces. Ça m’étonnerait que l’on soit les premiers à avoir fouillé cette épave, ce qui me laisse croire que ces pièces n’ont pas de valeur ici ou… qu’elles doivent rester cachées…

On leur apporta un plat peu appétissant, mais plutôt bon une fois en bouche. Cela dit le scientifique n’en mangea que la moitié, il préféra laisser le reste à Zita qui semblait avoir très faim. De plus Rémus avait toujours l’estomac à l’envers après avoir traversé la porte, il mangerait mieux le lendemain matin. Il se tourna donc vers sa boisson, de la bière… Il ne tenait pas très bien à l’alcool mais quelques petites gorgées pour se désaltérer n’allaient pas le tuer… En fait si, le gout de cette bière était tellement immonde qu’il s’étouffa avec la première gorgée. Les bières du port Margrave n’avaient pas du tout le même goût que celles de la Terre et il comprenait maintenant ce que voulaient dire les autres avec « un arrière goût d'urine ». Le coup de grâce de cette soirée fut la demande de Zita ! Rémus qui n’en revenait pas, rajouta après Laurent :

- Puis… euh… comment dire… Lorsqu’on fait ce genre de chose on doit prendre certaines positions et vue tes remarques sur ton poids il se peut que tu écrases un homme sans le savoir ! Sans parler du lit qui se cassera comme une brindille, voire pire si on te demander de « travailler » à l’étage tu briseras le plancher d’une maison ! Faire ça nous attirera plus de problèmes que de solutions. Sinon je vote pour qu’on dorme dans une grange ou à la belle étoile. Je ne fais pas confiance au gérant, il peut rentrer dans n’importe quelles chambres et nous voler.

Peter Alhash fut content de la façon dont se déroulait la soirée. Ils ont réussi à rassembler pas mal d'information seulement en échange d'un petit objet. Jusque ici, ce planète n'offrait rien d'anormal qui mériterait une investigation - sauf peut-être l'existence de la Porte et du navire dans la grotte - et ses visiteurs réguliers.

" Tu as raison, Rémus. Je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas trouvé moi-même. Le bateau a certainement était fouillé. "

Ayant fini de manger et de boire, Peter ayant bu seulement une moitié de son bière, la question se posait: Qu'est-ce qu'on ferait demain ? Et où on dormirait cette nuit ? Peter suivit la décision de l'équipe dans le choix du logement - cela lui importait peu.

" Pour demain, je propose qu'on aille, tous ensemble, dans nos uniformes régulières, sans couvert, au centre-ville, essayant de trouver le château ou la résidence de la famille qui règne. Devant l'autorité, on se presentera pas comme l'équipage de Black Pearl - on ne serait pas admis comme ça - mais comme une équipe qui veut initier des traités commerciales. Parce que c'est vraiment ce qu'on veut. "

Peter avait marre de cette impersonation. A quoi cela servait s'ils prétendaient d'être une équipage d'un navire ? Surement, on devait infiltrer la ville mais les information qu'on récueillit comme ça ne sont pas vraiment d'interêt pour la guerre contre les Goa'uld...

(hrp: donc je propose d'aller dormir - le lieu n'importe pas - et d'entrer le lendemain dans le centreville, recueillant les informations sur la rue)

Le chef de meute paraissait du genre cyclothymique ! Il ne paraissait pas comprendre quoi que ce soit à la situation, ni aux risques qu'il prenait à refuser de nourrir la Zapèque...

« Vous devriez éviter de vous énerver ainsi, chef de m... Laurent. Sans compter les risques pour votre pression sanguine, vous encourez nombre désagréments stomacaux et articulaires, et je ne parle pas de vos muscles...
Maintenant, je ne parle pas de prostitution, puisque vous nommez cela ainsi, mais simplement d'un échange de bons procédés. Je veux bien accepter d'éviter si cela vous dérange, mais ne venez pas vous plaindre si mes hormones en viennent à m'y contraindre. »

Il n'y avait aucune nuance de menace ou de contrainte dans les mots de Zita, son ton restant courtois autant que monocorde, comme très souvent chez elle.

« Et pour ce qui est de la nuit, je vous précise simplement, puisque vous ne l'avez pas compris d'évidence, que je ne dormirai pas avant au mieux la nuit prochaine. Je puis toutefois monter la garde pendant votre sommeil, mais je ne le ferai pas immobile. On me garde difficilement en place, mon organisme fonctionne trop vite pour cela. »

Rémus également s'en était mêlé, et il était étrange que la femelle n'en fasse autant, d'autant que Lilote la sentait intérieurement choquée. Pourtant, elle percevait bien que celle-ci avait dû recourir à ce genre de choses à plus d'une reprise dans sa carrière. C'était presque palpable pour l'extraterrestre. S'adressant au scientifique, elle clarifia la situation qui le gênait.

« Vous n'ignorez sans doute pas, monsieur Rémus, qu'il existe pléthore de positions différentes pour ce types de pratiques, et que l'on peut s'y adonner en plein air plus agréablement que dans une couche boisée fragile. Si toutefois ces pratiques vous sont inconnues, je me propose de vous y initier quand bon vous semblera. J'ai été conçue pour cela, après tout. »

Revenant à Laurent, elle ajouta une nouvelle fois :

« Si je ne peux me faire resservir, je vais devoir puiser dans les réserves de mon sac, ce qui ne fera que reculer le problème d'une journée à peine. Toutefois, si vous avez une meilleure idée pour me faire vous approvisionner en monnaie locale, et plus rentable que celle de ma proposition, je vous écoute, je sens bien que quelque chose vous travaille l'esprit, mais je sens aussi votre volonté de duplicité, et à cela je ne puis accéder. »

Les choses étant mises à plat, il restait à voir la décision que prendrait son chef de meute. Elle était tellement radicalement honnête, qu'elle ne pouvait se résoudre à laisser en suspend ou dans le doute la moindre situation pouvant mener à complication. Elle avait bien compris que les humains avaient besoin de mots pour comprendre ce qui était pour elle évidences, et Lilote mettait un point d'honneur à faire convenablement la traduction des faits.

La réflexion de Rémus sur les problématiques de l’activité lucrative que proposait Zita fit sourire Laurent qui imaginait la scène, puis Peter intervint pour donner son avis sur la façon de s’y prendre pour être reçu par le gouverneur de Port Margrave alors il lui dit :

« Notre couverture nous sert uniquement pour ne pas attirer l’attention, par contre nous nous présenterons de façon officielle au gouverneur de la ville mais pour le moment je ne vois pas ce qu’ils ont à nous offrir »

Comme Zita l’avait sentit, Laurent avait une idée derrière la tête et avant même de l’avoir exposée, elle lui mettait des bâtons dans les roues, du coup il laissa tomber pour inviter l’équipe à sortir de ce pub et se trouver une grange où y passer la nuit, le moment n’était plus à discuter dans le brouhaha ambiant, prendre l’air allait faire du bien mais avant, il fallait calmer l’excitée de service qui avait un don pour énerver son monde et ensuite faire l’étonnée de la situation :

« Et bien vous puiserez dans votre sac jusqu’au lever du jour sinon la solution va être plus simple puisque votre seul problème est la nourriture, au SGC il y a ce qu’il faut et je suis sûr que tout le monde sera d’accord pour que je fasse l’aller-retour afin de m’assurer que vous embarquez bien ! Allez on y va ! »

Un poil énervé, à peine le sac à dos en place qu’il prit la tête du groupe pour rejoindre la sortie et enfin retrouver le calme de la rue pour prendre la direction de la plage car selon lui c’était en s’éloignant du centre-ville qu’il y avait le plus de chance de trouver un abri sinon au pire ce serait une nuit à la belle étoile, de toute façon il ne ressentait pas le besoin de dormir du fait de son humeur actuelle.

Maître du jeu Nombre de messages : 186 Date d'inscription : 04/01/2009

L'ambiance de SG5 était au beau fixe ! Surtout avec les problèmes de libido de cette pauvre Zita, décidemment persecutée par ses hormones. Si Laurent et ses collègues ne trouvaient pas rapidement une solution, ils s'apercevraient vite du problème qu'ils allaient avoir... Peut être Rémus pouvait-il se proposer... Après tout, Zita lui avait bien proposé de lui montrer non ? Ce serait sans doute une expérience très interessante ! Et un spectacle inoubliable pour les autres (ainsi que pour une divinité supérieure à l'origine de tant de périls...). A voir donc.

L'équipe finit par sortir de leur chère taverne, pour chercher une place où dormir. Ils étaient tous fatigués par leur journée, à part peut être la zapèque. Ils finirent par dormir à la belle étoile, à un petit demi-kilomètre de la ville. Ils s'endormèrent, bercés par le bruit des vagues qui clapotait le long du sable. Zita récolta quelques fruits près de la lisière qui s'averèrent comestible, et la nuit se passa sans plus d'encombre (à part les crabes qui harcelèrent Rémus assez longtemps). Ils se réveillèrent le matin, un peu courbaturés, pour se rendre au centre de la ville.

On leur indiqua le chemin quand ils demandèrent courtoisement le chemin vers le "chef de la ville", faute de formulation plus précise. Mais on ne sembla pas leur en tenir rigueur, car ils avaient clairement l'air d'étranger ici. Ils finirent par arriver devant un large bâtiment en marbre, qui semblait assez riche, mais aussi assez vieux. Malgré la noblesse du matériaux, c'était un petit palais relativement simple, et pas énormément plus grand que les autres bâtiments qui l'encadraient. Ils allèrent frapper à la porte, et un majordome les introduit dans la batisse. Ils attendirent près d'une heure dans un salon petit mais confortable, avant que celui qu'on qualifiait de "gouverneur" daigne leur accorder sa présence.

C'était un homme assez agé, qui devait bien dépasser la cinquantaine. Il se tenait encore droit, et arborait les marques d'une vie mouvementé, de sa peau basanée par le soleil à une imposante cicatrice qui lui barrait la joue droite. Il avait des cheveux grisonnants coupés courts, et des yeux d'un gris, mais d'un gris acier cette fois, qui les fixaient d'un air dur. Il portait des habits d'une certaine richesse, qui étaient toutefois simples. Un gouverneur, certes, mais un gouverneur pas très riche à priori.

- J'espère que c'est important, je suis un homme très important.

Il les regarda tour à tour, s'attardant sur les deux femmes.

- Vous auriez au moins pu vous habillez convenablement !

La décision de dormir sur la plage, à l’écart des habitations, fut assez rapide mais le problème était qu’ils n’allaient pas avoir chaud alors Laurent posa son sac à dos et le vida totalement et donna une couverture à Sheyffi avant de lui dire :

« Il faudra faire avec ça, comme Zita ne dormira pas et moi non plus, je vais aller faire un aller-retour avec elle jusqu’à la grotte pour prendre le matériel de camping et voir si on trouve des fruits, je te laisse prendre soin de Rémus et Peter et on se contacte par radio si besoin, à tout à l’heure »

Le militaire récupéra son sac à dos vide et il obligea de façon courtoise Zita à le suivre dans un silence total ce qui était sans doute un doux rêve, cette fois la marche était rapide et Laurent en profita pour manger la barre énergétique de sa ration de survie et boire un peu. Quoique puisse dire la Zapèque, il n’était pas décidé à s’arrêter ou à papoter et il continuait sa route l’air de rien.

Une fois la tente, les sacs de couchage, une lampe torche, la montre et une ration de survie transvasés dans son petit sac, il retourna auprès de Zita qui l’avait certainement attendu à l’extérieur pour ne pas aller dans l’eau et le retour fut tout aussi fructueux en fruits comestibles donc il espérait pouvoir passer le reste de la nuit tranquille, sans qu’un estomac sur pattes ne se plaigne tout le temps.

De retour auprès de l’équipe, il donna la tente et les sacs de couchages à qui le souhaitait et pendant qu’il remettait ses affaires dans son sac ainsi que la lampe torche et la ration de deux jours, il dit :

« Je prends le premier tour Noky, je viendrai te réveiller dans quatre heures »

Il s’avança un peu pour faire face à l’océan et ses vagues qui l’aidaient à penser à autre chose, d’ailleurs il farfouilla doucement dans son sac pour ne pas réveiller les veinards qui réussissait à dormir dans ces conditions, il en extirpa son PDA et l’alluma en baissant au minimum la luminosité de l’écran mais quel bonheur de voir Suzanne apparaitre, il en restait rêveur sans pour autant négliger les éventuels bruits suspect, c’était l’objet posé à côté de lui qu’il parlait intérieurement à celle qui occupait son cœur.

Aux premières lueurs de l’aube et malgré une très courte nuit, Laurent se réveillait en s’étirant car il ressentait les joies de dormir sur du sable et il alla dire bonjour à Sheyffi qui montait la garde depuis plus de trois heures puis une fois tout le monde réveillé et le petit déjeuner à base d’aliments sous vide et de fruits ingurgité, il était temps de rencontrer celui qui dirigeait cette ville alors SG5 leva le camp pour se laisser guider par les habitants jusqu’à une belle maison en plein centre-ville où on les laissa entrer et patienter près d’une heure avant que le gouverneur puisse se libérer mais le premier contact ne fut pas très convivial :

« Monsieur le Gouverneur, veuillez nous excuser de vous déranger à l’improviste et dans ces tenues qui sont celles de notre pays, nous avons débarqué il y a quelques heures pour vous rencontrer et je l’espère passer des accords commerciaux… »

Laurent n’avait pas trop donné de détails mais n’avait pas non plus trafiqué la réalité, le minimum pour inciter le dirigeant à la curiosité pour prendre le temps de recevoir l’équipe.

[HRP : Désolé Péril mais j'aime bien les balades au clair de lune]

En route vers la plage pour dormir à la belle étoile, Lilote était presque contente de pouvoir rester dehors, même si elle n'aimait pas le côté garde-chiourme dont jouait le chef de meute actuellement. Cet humains semblait un peu « coincé », comme ils ont coutume de dire, et se méfiait d'elle sans réellement la connaître qui plus était.
Qu'à cela ne tienne, percevant qu'il préférait un moment de silence, elle ne dit mot pendant leur petite épopée, devançant même souvent ses désirs ou demandes tant elle était concentré sur ce mâle qu'elle cherchait à comprendre. Il avait quelque chose de commun avec son époux, mais en même temps il paraissait bien moins ouvert. Elle se demanda même comment il aurait réagi s'il avait connu son état ?

Le trajet vers la grotte attira néanmoins son attention sur des arbres fruitiers dont elle avait l'impression nette qu'ils étaient comestibles. Sans rien demander, puisque Laurent voulait du silence, elle s'éloigna de lui en faisant un geste en direction d'un groupe d'arbres et commença à étudier un peu la végétation. Elle commença par sentir les fruits, puis elle les tâta, les sous-pesa, en cueillit un et y gouta timidement. Une fois rassurée, elle combla son sac de ce que le mâle alpha autoproclamé lui avait obligé à puiser.
À la regarder faire, il pouvait se demander comment elle pouvait ingurgiter autant de nourriture dans un corps aussi svelte et porter une telle masse de fruits. Savoir qu'elle mangeait l'équivalent de cet immense sac en une journée devait le rendre un peu quoi...

La grotte arriva alors et Lilote y suivit Laurent, à son grand étonnement, sans rien dire ni même hésiter. Elle se proposa silencieusement pour le soulager de son paquetage, faisant vaguement mine de vouloir échanger avec lui, comme une esquisse à une blague dont elle ne comprenait pas elle-même la réelle teneur, et ils ressortir.
Sur le chemin du retour, elle recommença à manger, se gavant à nouveau d'un bon kilogramme de végétaux divers et variés, puis ils regagnèrent ce qui leur servirait de camp.
Le chef de meute ne voulait pas dormir et ne faisait toujours pas confiance à la Zapèque, demandant à sa femelle de le relayer. Puisque c'était ainsi, il était hors de question qu'elle resta ici-même à tourner en rond, ainsi se décida-t-elle à prendre la parole.

« Puisque vous ne voulez pas de mon concours, je prends un peu de distance pour me mettre à l'aise. Je ne voudrais pas vous choquer outre mesure. Si toutefois l'un ou l'une d'entre vous désire me rejoindre, libre à vous, je serai à une centaine de pas vers la grande étendue d'eau salée. Un mot et je suis là en deux bonds pour vous prêter main-forte... »

S'éloignant, elle n'attendit pas longtemps pour laisser tomber sa robe au sol et enfin profiter du doux vent nocturne salé sur sa peau nue. Elle avait l'habitude de la nuit et n'était nullement gênée de l'obscurité.
Se dirigeant vers le bord de la plage, elle trempa ses pieds dans l'eau et y puisa quelques goutes pour s'humecter le cou, puis elle remonta vers la maigre pièce de tissus qu'elle avait coincé sous son sac de provisions et s'assit sans le sable tiède pour y contempler la nuit, sa faune et sa flore, humer l'air, respirer les doux parfums qui y flottaient, et profiter de ce bien-être au naturel, loin des « qu'en-dira-t-on ». Là, si quelqu'un cherchait à la rejoindre pour prendre du bon temps, elle en serait ravie, mais dans l'attente, elle préférait ne pas trop penser à ses envies du moment, sachant trop bien à quoi elle s'exposait si elle n'y prenait pas garde.

Peu avant l'aube, elle se releva et enfila à contre-cœur sa petite robe, puis se dirigea lentement vers le camp afin de ne pas effrayer la femelle qui y montait la garde depuis un long moment. Le mâle alpha bougeait déjà dans sa couche que Zita passait à frôler Sheyffi en souriant aussi gentiment qu'il lui semblait être de rigueur, puis sortit quelques fruits de son sac, des meilleurs et des plus sucrés, pour en déposer un sur le paquetage de chacun de ses compagnons.

Elle s'assit alors silencieusement dans un coin en s'enquérant des troubles de la femelle et de son humeur du moment. Elle avait envi de lui dire qu'elle aurait dû se reposer d'avantage, mais la réflexion – qui aurait sans doute été mal perçue – resta à l'état d'idée naissante dans son cerveau.

...

L'équipe partit ensuite en quête du dirigeant de la ville portuaire. Lilote préférait rester en retrait et observer comme elle l'avait fait la veille, se retenant de prononcer le moindre mot par crainte de dire une chose qui ne siérait pas aux intérêts de la mission. Elle détestait ces mauvaises habitudes humaines, mais qui était-elle pour exiger leur évolution alors qu'il lui accordaient de rester elle-même la plupart du temps !?!

La nuit se déroula sans problème. C'était presque un miracle que Peter n'avait pas une de ses crises de douleur de dos - il était devenu presque habitué que sa crise mensuelle se passait toujours lors d'une mission. Cette fois-ci, pourtant, Peter a passé la meilleure nuit extra-terrestre.

Le lendemain, ils allèrent chercher le "chef." Jusqu'à ici, Peter ni même aucun membre de l'équipe, ne savait pas s'il y avait quelque chose d'extraordinaire sur la planète. Peut-être même ils ne rencontreraient aucun problème ! Ils trouvèrent le chef assez facilement. La population de la ville ne résistait pas du tout et on ne leur demandait aucun preuve ou aucun argent en échange de l'audience avec le gouverneur.

Le gouverneur n'inspirait pas confiance à Peter. Il pouvait facilement imaginer que c'était un vieux pirate retiré. Peter décida de parler directement la raison. D'où ils venaient et pourquoi ils venaient. Le gouverneur pourrait devenir impatient et faire sortir l'équipe s'ils n'avaient pas son attention.

" Bonjour, seigneur de Margrave. Je suis Peter Alhash, archéologue de la planète Terre. Ceci sont mes collègues - Thomas, Sheyffi, Rémus et Zita. Nous sommes arrivés par la Porte des Etoiles, l'anneau gris qui se trouve près de la mer. Comme le dit Thomas, nous sommes venus pour établir des rélations commerciales et diplomatiques avec vous et votre peuple. Si vous nous accordez votre temps, je suis certain que vous trouvez que nous avons beaucoup à offrir. "

Peter ne savait pas du tout comme réagirait le "capitaine." Il essaya avec politesse. Si cela échoue, il peut toujours essayer de paraître fort ou de même intimider le gouverneur. Mais cela pourrait se reveler fort dangereux.

[ HRP : Désolé pour le retard, je galère un peu ces derniers temps. Ne m'attendez pas si je mets trop de temps. =/ ]

Rémus resta bouche bée devant Zita, elle lui avait proposé un cours sur les positions. Il n’avait aucun préjugé sur cette extraterrestre, il commençait même à la trouver sympathique parce qu’elle était très méthodique mais alors ça ! Il n’en revenait pas, dans sa tête Zita passa de la boîte « extraterrestre sympa » à « extraterrestre bizarre ».

« Euh… Madame Zita, c’est très gentil mais non merci. J’aime bien appronf… euh… toutes les expériences sont bonnes à vivre mais là vous me mettez mal à l’aise, désolé mais non. »

Rémus avait envie de se cacher, de porter une lourde armure de fer pour éviter tout contact physique ! Il était à 100% contre un cours d’éducation sexuelle avec une extraterrestre ou avec quelqu’un tout court !

Une fois dehors ils cherchèrent un endroit pour dormir. Auberge, la plage, un petit coin douillet dans une rue? Ce fut la plage finalement, une petite nuit à la belle étoile, bercé par le son des vagues… le scientifique voyait déjà la nuit blanche arriver ! Il n’aimait pas du tout ça ! Le vent sur son visage, le sol instable, dommage ! Laurent partit avec Zita chercher de quoi camper et comme Rémus ne savait pas trop quoi faire, il les regarda partir au loin avec ses jumelles. Les minutes passèrent et petit à petit Rémus s’endormit sur place, toujours assis, ses jumelles qui pendaient à son cou. Une heure plus tard il sentit quelque chose lui gratouiller le bas du dos, c’était Sheyffi ou Peter qui voulait lui demander un truc ? Et pourquoi le bas du dos d’ailleurs ? Il posa l’une de ses mains sur le sable pour pouvoir se retourner et se fit pincer : ils étaient attaqués !? Rémus se leva d’un coup en pointant un crabe avec son zat’ ! Il le voyait à peine grâce aux reflets des quelques lumières émises par la ville sur sa coquille mouillée.

* Oui donc… comment dire… je suis sur une planète que je ne connais pas du tout ou presque pas et je suis en train d’agresser un crabe avec un zat’ ! Aïe ! Il y en a un second ! Un troisième. Houston, nous avons un problème ! C’est Crabe Attacks !*

Rémus se trouva un coin tranquille ou finalement il s’endormit facilement. La nuit à la belle étoile se passait beaucoup mieux que prévu ! Au petit matin, quand il fut réveillé par les premières lueurs du soleil il constata que toute l’équipe était là. Le scientifique mangea et but un peu pour reprendre des forces, ils allaient enfin passer aux choses sérieuses. Chez le Gouverneur Rémus resta mué. Il hocha la tête quelques fois pour dire bonjour à certaines personnes fort polies mais rien d’autre. Ils étaient sur le terrain de Peter et Laurent, à savoir la diplomatie !

Maître du jeu Nombre de messages : 186 Date d'inscription : 04/01/2009

Le gouverneur sembla les écouter d'une oreille distraite, et leur répondit :

- Oui oui, nous verrons cela. Vous n'aurez qu'à m'en parler durant le déjeuner. En attendant, allez vous habiller, vous avez vraiment l'air de barbare ainsi accoutré. Nous avons des vêtements pour les invités, vous pourrez les garder durant la durée de votre séjour ici...

Le majordome les amena dans des chambres d'amis situé au rez de chausser, tandis que le gouverneur les laissait pour vaquer à ses occupations. Vraisemblablement, il pensait faire une fleur à ses invités en leur permettant de se vêtir décemment. Il allait falloir abandonné l'équipement réglementaire du SGC pour passer inaperçu, encore une mission pour SG5 ! Après tout, ils n'avaient pas vraiment le choix s'ils voulaient avancer, si ? Ca ne pouvait pas être si terrible...

Mais il fallait bien avouer, c'était une véritable torture. Les garçons devaient à présent porter une chemise en lin au col brodé (qui s'avérait d'ailleurs légèrement irritante dans certains cas), avec un pourpoint en laine par dessus, et un hauts-de-chausses bouffant qui leur descendait au niveau du genoux. Le reste de leurs jambes étaient couvertes par de lourdes bottes en cuir. Leur équipement terrien fut stocké dans une malle en attendant, mais ils avaient quelques poches et pouvaient donc ainsi garder un peu de leur équipement. On leur apporta une épée, ou plutôt une rapière, pour le fourreau qui pendait à leur ceinture.

Spoiler:

Il fallait avouer que le tout gardait un certain style un peu antique, mais au moins passeraient-ils assez inaperçu à présent, et le gouverneur accepterait de leur parler.

Mais si c'était une épreuve pour les garçons, c'était un véritable enfer pour les filles. Chacune avait une servante pour les aider à s'habiller, tant leur tenu s'avéra encombrante. Elles eurent d'abord à enfiler seule une chemise de lin brodée au large décolleté. Vint ensuite la terrible épreuve du corset, que la servante leur serra jusqu'à la limite de l‘étouffement. Comment pouvaient faire les autres femmes de l'époque pour vivre avec ça ? Vint ensuite la jupe, longue, avec des froufrous à profusion. Le tout était complété par une coiffure libérée pour laisser les cheveux libres, des bas de soie qui leur couvraient les jambes, et quelques bijoux de leur choix si elles désiraient.

Spoiler:

Si les vêtements des garçons n'étaient pas pratique, ceux des femmes étaient presque invivables sans habitude ! Même si cela avait un certain charme antique après tout...

SG5 se retrouva dans un grand salon pauvrement décoré qui devait aussi servir de salle à manger, et le majordome leur dit que le gouverneur les rejoindrait pour manger dans quelques minutes. Quelques minutes donc pour pouffer de rire sur les tenues de leurs camarades... Ou faire le point, pour les plus sérieux ! Quoique ce serait tout de même dur.

HRP :
Bon voilà, vous voilà habillés comme nos ancêtres à la renaissance ^^ J'espère que vous appréciez, vous n'avez guère le choix si vous voulez parler au gouverneur.

Vous avez la possibilité de modifier un peu votre tenue, mais j'ai donné l'idée générale, et il faut que ça reste dans le style renaissant. Vous avez par contre le choix pour les couleurs ^^

Votre équipement terrien est mis de côté pour l'instant, on vous le rendra plus tard. Les vêtements des garçons ont des poches et des endroits où l'on peut cacher des choses, ils peuvent prendre 3E de leur équipement en plus de leur pistolet avec un chargeur. Par contre, les filles n'ont vraiment pas une tenue pratique, et ne parviennent à cacher qu'un couteau si elles le veulent...

Voilà, j'espère que ça vous plait ^^