Le point positif était que le gouverneur acceptait une rencontre malgré son attitude maniérée à l’égard des uniformes des membres de l’équipe quoique pour Zita cela pouvait se comprendre avec son air de sauvage. Evidemment, Laurent regarda machinalement ses coéquipiers, lui ne voyait rien de si monstrueux à part quelques faux plis sur leurs vêtements sans doute causés par cette nuit de camping, sa tête voulait en dire long car il n’était pas enchanté par cette requête mais il n’avait pas trop le choix sans quoi c’était retour au point de départ avec des conséquences négatives sur des relations diplomatiques.

« Merci Monsieur le Gouverneur… »

Dès que cet hurluberlu, qui se donnait une apparence d’une certaine classe complètement ringarde et très efféminée aux yeux du militaire, disparu pour vaquer à ses occupations, Laurent murmura vers les siens :

« C’est moi ou ce type à un balais dans le postérieur ? Si jamais ce qu’on vous demande de porter est impossible pour vous, je ne vous en voudrai pas mais attendez nous devant le palais de Miss Tralala, j’espère ne pas avoir à faire le clown pendant longtemps ! »

Le majordome guida son monde dans différentes chambres et la ce fut le drame quand ce dernier montra des vêtements pour que le militaire fasse un choix, la bouche de Laurent semblait dire un ‘’heu’’ silencieux et ses yeux médusé posait la question du sérieux de la situation, espérant une farce mais à voir le visage du domestique coincé, ça ne devait pas être le cas alors à contre cœur, il laissa tomber son ensemble noir pour difficilement passer un des costumes de carnaval, le plus sombre qu’il y avait de disponible.

Constatant qu’il n’y avait que très peu de place pour son équipement, il conserva son zat et plaça du mieux possible le reste de ses affaires dans une malle en prenant soin d’enlever le chargeur engagé dans son P90.

Se voyant dans un miroir, il relativisa la situation et chercha même à être impeccable pour représenter au mieux la France, finalement il se prenait au jeu, surtout en voyant les autres dans les mêmes conditions, il ne put s’empêcher d’éclater de rire pour ensuite demander :

« Rémus, c’est le moment ou jamais d’immortaliser cela avec ta caméra avant qu’on nous conduise à sa royale personne, allez laisses la tourner et viens nous rejoindre pour qu’on ait un souvenir de ce truc de fou… Bon, pour revenir un peu au sérieux, Peter, j’aimerais que tu évites d’en dire trop comme tout à l’heure, ils ne sont peut être pas préparés à ça alors vas-y doucement sinon je vais devoir te demander de ne plus parler ! »

Laurent était prêt à être conduit au Gouverneur avec ses coéquipiers, enfin avec sa troupe d’apprentis mousquetaires et de leurs servantes, la ce n’était plus le militaire qui se faisait des films mais il les vivait.

[HRP : Péril, je pense que tu as ta réponse ^^ ]

Le gouverneur les accepta calmement sans s'y trop interresant. Mais jusqu'à ici, tout s'est passé bien, ils ne rencontrèrent pas de problème visible. Peter alors commença à voir les conspiracies. Il y avait surement des espions dans le palais, là il n'y avait aucun doute. Il y avait également des guildes ici qui aviant leur propre interêts et à qui la connaissance voire les relations avec les terriens seraient très utiles.

Laurent avait peut-être raison avec le Black Pearl. Mais comment établir une rélation SGC-Margrave si on disait qu'on était arrivé par un bateau ?

"D'accord, Laurent, je vais suivre si c'est un ordre, mais je n'aime pas ce choix. Comment veux-tu qu'on négotie s'il pense que nous sommes des marchands de ce planète, qu'on ne connaît même pas ? Qu'allons-nous dire s'il nous demande de quelle ville nous venons ? Il découvrira tôt que nous lui avons menti et nous alors perdrons sa confiance. Les primitifs acceptèrent l'existence de la Porte, pourquoi pas un peuple à l'époque de Renaissance?"

Peter se changea, prenant avec soi seulement son PDA et, si possible, le zat. Il attendit que le gouverneur arrive.

Ainsi accoutrés, nos héros se mirent à table. Il y avait là un petit festin, avec pour la plupart des plats qui paraissait très exotiques, totalement inédits pour les terriens. (HRP : Je vous laisse le choix de ce que vous mangez ^^) Il y en avait ici pour tous les goûts, et vraisemblablement toutes les couleurs. Il suffisait de goûter. Quoique c'était à leur risque et périls !

Le gouverneur mangea avec eux d'un appétit féroce. Il écouta sans vraiment d'attention ce que purent lui dire les membres de SG5, avant de conclure le repas sur :

- Mouuui... Je reflechirais à votre proposition.

Ce qui, traduit du langage diplomatique, donnait "Je m'en tamponne l'oreille avec une babouche, mais le repas était sympa !". Quelques heures de perdues donc... C'était toujours agréable !

Ils sortirent, toujours vêtus comme le voulait la mode de la planète. Ils recupereraient leurs uniformes plus tard, mais pour l'instant, il valait mieux passer inaperçus pour leur mission. Car même si le gouverneur se fichait un peu des relations avec l'extérieur, ils avaient bien entendus parler des autres forces dirigeantes dans la ville... Le gouverneur était sans doute fantôche, ou symbolique. Leur mission n'avait pas encore échouée... Ils n'avaient pas rencontrés les vrais maitres de la ville.

Alors que le groupe progressait dans la rue, un homme donne une claque vigoureuse sur la croupe séduisante de Lilote. Ohlala... Qu'est ce que cela allait encore pouvoir créer comme ennui...

Heureusement que Rémus s’était chargé de la traduction français/zapèque car bien que la remarque de Zita avait été fort logique et assez mignonne au point que Laurent avait imaginé la scène de la vérification d’une présence physique d’un balais, il en avait été néanmoins consterné de façon plutôt amusante puisqu’il avait regardé ses coéquipiers d’un regard suspect et donc finalement le scientifique s’était dévoué pour expliquer cette expression.

La caméra de Rémus filmait cette reconstitution historique dans la chambre des hommes et Peter indiquait qui ne comprenait pas ce que Laurent avait en tête alors une discussion était nécessaire mais hors caméra :

« Rémus, viens nous rejoindre que tu sois sur le film, ne crois pas t’en tirer comme ça… Et voici Rémus Hamilton, dommage que les filles soient dans une autre chambre… Allez, terminées les clowneries car pour une fois ce sont les demoiselles qui vont attendre leurs cavaliers, il faut dire qu’on n’est pas habituer à mettre autant d’habilles aussi peu pratiques ! »

Une fois la caméra arrêtée et profitant de derniers arrangements, il se tourna vers Peter pour lui donner sa vision des choses, ce n’était pas un archéologue qui allait lui apprendre le bon sens…

« Crois-tu, toi qui est sans doute bien calé en histoire, que les gens de cette planète qui voyagent encore avec des navires du genre qu’on a sortir du port puissent connaitre tous les continents… On n’a même pas besoin de mentir, on vient bien de très loin, de France qui est sur le continent européen. Et puis les primitifs dont tu parles ont souvent été des victimes des Goa’ulds qui utilisent souvent la porte donc ils savent à quoi elle sert, ici je ne vois pas de jaffas, rien que l’endroit où se trouvait la porte est un signe qu’elle n’a pas la place qu’elle mérite et donc qu’ils ignorent tout de son utilité, je peux me tromper mais c’est ce que je trouve le plus logique »

Le militaire écouta la réponse de Peter s’il y en avait une mais ne put continuer la conversation du fait que les domestiques insistaient pour que l’équipe passe dans une sorte de salon faisant aussi salle à manger dont le décorateur ne devait pas être encore né, peu importait puisque les filles étaient la pour égayer les lieux et le repas allait donner un autre aperçu du maitre de ce palais fait de pacotilles. De toute évidence, ce type n’avait que pour fonction de s’empiffrer et malgré plusieurs tentatives diverses et variées pour attirer son intérêt, sans aller trop loin non plus pour rester crédible sur le degré d’évolution des autochtones, cet entretien ne donna rien à part de remplir le ventre des convives, Laurent ayant prit soin de prendre la nourriture dans les mêmes plats que son hôte mais dans la limite de son petit appétit.

Zita s’était encore fait remarquer par une proposition très subtile, tout le monde pouvait comprendre de quoi il s’agissait et Laurent se contenta d’un long soupir avec la bouche crispée et un oscillemmnt de tête réprobateur mais de façon assez naturelle et sans regarder la zapèque.

Rémus donna la suite du programme qui convenait tout à fait au leader et ainsi l’équipe quitta la demeure en costumes, laissant Laurent avoir l’impression que les regards allaient se porter sur eux mais s’était vite oublier que tous les gens étaient habillés plus ou moins de cette façon. Au point de ne plus avoir de mal pour passer inaperçu, sauf les courbures de Zita qui intéressaient un type louche… Autant Laurent serait intervenu si cela avait été Sheyffi, autant la, il se chercha rapidement un endroit pour s’assoir comme un banc ou un tonnelet afin d’assister au spectacle.

« Zita, tu fais comme tu veux, de toute façon tu feras comme tu veux alors je ne vais pas me battre une fois de plus contre tes idées spéciales mais sache que quoi que tu entreprennes, nous ne t’attendrons pas… Hé ho l’équipe, laissez la se débrouiller et écartez-vous, vous me cachez une partie de la vue ! »

Au moins les choses étaient clair, la zapèque avait carte blanche mais ce n'était pas sans savoir que sa décision pouvait avoir des conséquences pour la suite.

HRP : Quelqu'un à une idée de quand est-ce que reviendra Sheyffi ? Et Peter, toujours disparu ? Ca me fait toujours drôle de devoir sauter leur tour...


L'homme qui avait accosté Zita battit rapidement en retraite devant cette femme bien entreprenante. On avait frôlé la catastrophe... Si cela était arrivé à Sheyffi, la scène aurait pu se passer de façon bien différente... Ils marchèrent dans la rue, se fondant parfaitement dans la cohue bigarrée de la foule. Leur accoutrement, bien que peu pratique physiquement, se revelait très bien adaptée pour passer inaperçue. Seule les remarques incongrues mais souvent comiques de Zita attiraient des regards inquiets/amusés/interessés/obiwan kenobi (barrer les mentions inutiles), mais autrement tout se passait bien.

Ils entrèrent dans une taverne près de la rade du port. Il fallait trouver des informations... Car même si le gouverneur ne s'était pas vraiment interessé par les propositions des terriens, ce n'était pas lui qui gouvernait la ville (au contraire de ce que pouvait dire son titre). Ils avaient entendus parler de guilde, et c'était sans doute elle qui influait sur l'économie et beaucoup d'autres choses en ville... Il avait entendu parler de la guilde du poisson, de la guilde de l'acier, de la guilde de la guerre, mais aussi d'autres moins sympathiques, comme la guilde de la mort, la guilde de l'esclavage et la guilde des mangeurs de "pot-au-feu" (réputée pour sa ferocité, il ne fallait pas l'oublier).

Aussi recueillirent-ils des informations sur les sièges politiques des différentes guildes en ville. Les tenues qu'ils portaient leur évitèrent d'ailleurs bien des questions indiscrètes, ils avaient bienfait de les garder. Ils reçurent de nombreuses réponses qui semblaient digne de fiabilité, aussi Laurent fit signe aux autres, dispersés dans la salle pour poser des questions, de sortir.

Et là, ce fut le drame. Une dispute éclata dans la taverne, rien de plus qu'une bagarre entre ivrognes. Des poings volèrent (ainsi que des dents) et bien vite cela se transforma en bataille généralisée. Certains sortirent des armes telles que des couteaux ou des pistolets à un coup. Ils ne rigolianet pas là ! Les membres de SG5 étaient toujours dispersés un peu partout dans la salle lorsque la foule agitée, agitée de nombreux combat, les encercla. Ils furent eux aussi assaillis dans ce combat qui n'avait aucun sens, où tout le monde se battait pour sa peau... En tout cas, on ne plaisantait pas, car il y avait déjà plusieurs morts par terre...



HRP : Voilà, une bonne grosse bastos comme on les aime ! ^^
Je vous laisse toute altitude concernant le combat. Vous choisissez tout, jusqu'à la couleur des chaussettes de ceux qui vous assaillent. Vous avez le choix de vos coups, de vos résultats, des blessures que vous subissez... Mais attention, je veille !
Je rapelle aux garçons qu'ils ont une épée, mais que la majorité des adversaires sont armés (de manière divers et variée).
Vous ne parvenez toutefois pas à sortir, car des gens de l'extérieur viennent se battre dans un flot continu qui vient dans la taverne, et que vous avez le plus grand mal à vous rejoindre entre vous...

[HRP : Aucune idée pour Sheyffi, je ne sais pas combien de temps il faut faire la taupe après une chrurgie au laser, Peter doit bouder parce que je ne le laisse pas jouer au VRP de la Terre ]

Le spectacle de la zapèque face au mec aux mains baladeuses ne tint pas ses promesses alors que Laurent aurait bien voulu voir Zita à l’œuvre afin de savoir si elle était capable d’autre chose que de vouloir coucher avec le premier venu. En tout cas elle se débarrassa magistralement de cet individu qui n’insista pas pour mieux s’esquiver, la zapèque était déroutante dans sa façon de faire mais comme ça ce terminait bien, le militaire ne lui fit aucun reproche :

« Quoi, c’est déjà terminé… Bon, continuons notre route, on va bien finir par tomber sur l’office du tourisme où un endroit assez fréquenté pour ne pas repartir bredouille »

C’était une taverne dans laquelle l’équipe allait devoir glaner des informations afin de ne plus tourner en rond. Le militaire n’aimait pas trop ce genre de lieu car l’alcool rendait mauvais des types qui l’étaient déjà naturellement, pourtant c’était le seul endroit où les langues se déliaient alors bien obligé de passer par la. La taverne était bondée et il fallait faire avec le mœurs locaux alors Laurent demanda à Sheyffi et Zita d’attendre près de l’entrée car il serait sans doute mal vu que des femmes questionnent des hommes, surtout à l’idée qu’une des deux pourrait encore se lâcher dans des propositions indécentes du point de vu des terriens. Chacun des hommes de SG5 allait devoir se débrouiller seul car une dispersion était le meilleur moyen d’interroger gentiment le maximum de personnes en perdant le moins de temps.

Le militaire se faufila entre les tables et les gesticulations des occupants pour commencer par le fond, la où il pensait trouver des types un peu plus influant isolés dans les recoins pour éviter la cohue de l’entrée. Le résultat n’était pas toujours positif mais Laurent en faisant profil bas, ce qui était bien mieux que de passer pour un gêneur et de se faire envoyer bouler, arrivait à obtenir quelques informations intéressantes.

Estimant que ce serait suffisant car ses coéquipiers devaient aussi avoir des choses à centraliser, il s’avança doucement en direction du milieu de la salle dans l’idée de leur faire signe pour qu’ils le rejoignent mais des cris et un brusque mouvement de quelques individus l’en empêcha et ce fut l’effervescence tout autour de lui… Des sauvages ! Pour le moment Laurent s’était juste fait bousculer par ceux qui voulaient en découdre car il voulait éviter de se joindre à la fête mais une chaise vola et son réflexe de se baisser pour la laisser passer au dessus de lui ne fit pas plaisir à l’espèce de brute qui venait de se la manger.

« Oups mauvais réflexe désolé !
Vous noterez que ce n'est pas moi qui est jeté la chaise, ok vous n'en avez rien à fai... »

Pas de quoi calmer le lourdaud qui avait décidé de faire du militaire son jouet en tentant de le frapper, heureusement l’esquive avait été suffisante pour éviter le coup mais voyant qu’il ne comptait pas s’arrêter après ça, Laurent passa à l’attaque pour se débarrasser du pot de colle en deux coups de poing dans sa face, le fait que ce dernier soit bien imbibé était une chance. Il ne parvenait plus à repérer ses coéquipiers dans cette mêlée générale et déjà deux autres gars venaient vers lui avec des têtes qui en disaient long sur leurs intentions alors il sortit l’épée pour les dissuader mais l’un des deux joua avec son gros couteau avant que l’autre ne sorte un pistolet…

« Ok les gars vous gagnez au chi-fu-mi ! N’y a t’il pas moyen de s’arranger entre gens intelligents… Non ? »

Le militaire reculait légèrement sans trop savoir ce qui se trouvait derrière lui, il était bien trop occupé à surveiller les deux lascars qui rigolaient bien de la situation.

[HRP : La suite en fonction des interactions]

[ HRP : Je n’en sais pas plus que Laurent désolé. :s Sinon je choisis : regards inquiets/amusés/interessés/obiwan kenobi… ]

Rémus se retint de rigoler en voyant Zita renvoyer l’homme qui lui avait donné une « petite tape amicale » sur les fesses. Elle avait bien compris que cette mission était sérieuse et non des vacances. Ils rejoignirent le port toujours à la recherche d’informations et comme dit ce vieux dicton qui n’existe pas : « Là où il y a de l’alcool, ya des infos ! » ou que « la quantité d’informations recueillies est proportionnelle à la présence d’alcool avec un coefficient de proportionnalité proche de 10… ». Tout cela pour dire que SG5 alla dans une taverne.

Tout commença plutôt bien, les trois hommes de l’équipe se séparèrent pour se renseigner sur tout ce qui pouvait être utile. Rémus fit le tour de plusieurs tables en captant deux ou trois informations intéressantes avant de trouver sur sa pépite d’or : une guilde importante de la ville ! Et qui mettait en avant la technologie ! Même si pour lui c’était primitif, leur mentalité lui plaisait. C’était la Guilde de l’Acier ! Cette association de marchands, guerriers et ingénieurs essayaient de tirer tous les profits possibles du précieux alliage gris.

Quand Rémus s’était introduit dans la discussion ils parlaient des pistolets, en fait ils étaient en train de concevoir ce qui semblait être le premier sniper de la planète. Un fusil avec un long canon et un mini long vu pour viser. Sans aucun livre Rémus pouvait déjà énormément les aider, leur donner quelques petits conseils sur la forme du canon, de la balle, où il valait mieux mettre la poudre et quelques calculs assez faciles pour ajuster les lentilles de la mini longue vue. Il fit par contre attention à ne pas trop se mettre en avant, il savait beaucoup de choses et il devait garder ça pour lui. A contrario Rémus en apprenait beaucoup sur le port, l’économie et les guildes qui avaient les bras longs.

Tout se passa tellement bien qu’ils trinquèrent ensembles ! Rémus monta bien haut sa chope puis l’amena au niveau de sa bouche quand une grosse main prit l’arrière de son crane et l’écrasa d’un coup sec contre la table. La chope tapa violemment la table, choc qui se répercuta sur la figure de Rémus au niveau du menton et juste au dessus du nez, entre les deux yeux. Le scientifique tomba directement par terre inanimé avec un petit filet de sang sur le nez. Un nouvel événement qui montrait à quel point il pouvait être pitoyable des fois, déjà neutralisé avant la bagarre. Cela dit, il ignorait que ce petit évanouissement lui avait sauvé la vie ! Car les membres de la Guilde de l’Acier avec lesquels il avait discutait avaient tous maintenant un peu trop de plomb dans la tête…

Quelques minutes plus tard Rémus se leva lentement, sa tête était très lourde et il voyait flou. En ouvrant et fermant les yeux il sentit une terrible douleur entre ses yeux, puis une autre au menton en essayant de parler. Une fois que tout était redevenu normal il put réaliser ce qui s’était passé autour de lui mais aussi ce qui était en train de se passer ! Rémus n’avait pas encore l’équilibre, se sentait très mal mais l’adrénaline due à la baston le requinqua rapidement ! Cette adrénaline fut une excellente chose puisqu’un homme complètement bourré ne tarda pas à lui foncer dessus. Sans trop réfléchir Rémus prit un petit tabouret de bois qui se trouvait à sa droite et tapa l’homme avec ! Heureusement il était plus mal en point que le scientifique, parce qu’il tomba dès le premier coup ! Par contre la suite n’avait pas l’air aussi simple. En cherchant ses coéquipiers il vit Zita sautait au dessus de tout le monde avec Sheyffi dans les bras, puis elle ressauta et se prit un mur ! Le scientifique alla dans la foule pour l’aider mais trébucha sur un corps dès le second pas ! Cette bagarre était du n’importe quoi ! En se levant il reçut il petit coup de petit qu’il rendit rapidement, dans ce genre de situation il fallait montrer qui était le chef ! Cependant il n’avait pas vu que la brute qu’il venait de frapper faisait parti d’un gang de cinq personnes. Rémus partit rapidement dans un coin plus tranquille de la salle mais fut rapidement rattrapé par les cinq hommes qui sortirent leur épée ! On ne change pas une équipe qui gagne, Rémus prit l’un des nombreux tabourets qui trainaient et non son épée qu’il ne savait pas manier.

Bout de bois contre bouts de fer, c’était le duel de choc ! Les cinq brutes essayèrent en même temps d’enfoncer leur épée dans le cœur de Rémus, coup qu’il para de peu grâce au solide tabouret ! Les lames avaient traversé le petit objet de bois mais les avait arrêté juste devant leur cible ! En parant le coup Rémus fit un pas en arrière qui lui fit perdre l’équilibre. N’arrivant pas à se balancer vers l’avant pour reprendre son équilibre il enchaina les pas en arrière jusqu’à tomber sur deux hommes ! Troisième chute en très peu de temps et cette fois il avait du mal à se relever… heureusement il y avait Laurent devant lui ! Rémus venait apparemment de neutraliser les deux agresseurs de son Leader… et sans faire exprès, par contre il ignorait ce que faisaient les cinq brutes qui le poursuivaient quelques secondes auparavant.

[HRP: Je ne suis pas disparu. Je n'avait tout simplement rien à dire.]

Le gouverneur ne voulait pas communiquer et il ne semblait y avoir aucune possibilité de le faire changer d'avis. C'était un dommage mais Peter alors savait que la puissance résidait dans les mains d'autrui, qui devaient sans doute être déjà averti et qui donc savaient que l'équipe SG était venu. Peut-être ces puissances contacteraient l'équipe ou, peut-être, elles allaient tuer ses membres.

La ville était sombre. Ou au moins c'était comment elle paraissait à Peter. Il se sentait mal à l'aise et dans la taverne, c'était encore pire. On y ramassaient de l'information, certes, mais Peter Alhash était un homme de discussion et d'histoire. Il était archéologue, et comment on peut faire l'archéologie dans une salle pleine d'ivrognes ?

Mais ce n'était que lorsque la pseudobataille éclata que Peter faillit pleurer. Il était dans la bataille déjà, mais cette fois-ci, il était séparé de ses collègues et il n'avait que son épée et son zat à se défendre. Mais il ne savait pas manipuler l'épée et le zat attirerait l'attention de tous. Autrement dit, il était sans défense et pourrait mourrir.

Il recula dans un coin, se cacha derrière une table où il y avait déjà un autre viellard qui se cachait lui aussi. Sa main était sur la poche où il portait le zat, prêt à l'utiliser comme le dernier recours.

Heureusement, personne ne l'attaqua.

Il y avait des jours comme ça où on avait la satisfaction du travail en équipe, bien que ce soit involontaire de la part de Rémus, il venait de donner un bon coup de main à Laurent en heurtant ses deux adversaires et en plus cela faisait déjà un membre de l’équipe retrouvé, pas en très bon état mais il était vivant et c’était bien le principal alors le militaire dégagea du pied le pistolet lâché par un des agresseurs et proposa sa main au scientifique afin de le remettre debout.

Côté mathématiques, c’était moins joyeux car Rémus avait ramené des copains avec lui, cinq individus aux mines patibulaires qui s’ajoutait aux deux lascars de Laurent qui n’avaient pas dit leur dernier mot en pensant que le surnombre jouait en leur faveur.

« Messieurs, si nous en restions la ?
Nous ne sommes pas la pour nous battre mais pour commercer »

Provoquant des rires, moqueries et insultes, l’intervention du leader ne donnait apparemment rien de positif alors, ne voyant pas d’autre solution pour abréger ce qui était tout sauf un jeu, il demanda à Rémus :

« J’espère que tu as toujours ton grille-pain avec toi… A sept contre un et demi, on ne fait pas le poids et j’aimerais éviter de payer des frais pour avoir abimé mon costume ! »

Le militaire avait l’épée à la main gauche, plus pour la tenir que pour s’en servir afin d’avoir sa main droite de libre pour sortir son zat et envoyer les sept zigotos dans les bras de Morphée. Si le scientifique avait une meilleure idée, c’était le moment ou jamais de la dévoiler avant que l’utilisation des zats ne donne un motif aux guildes de s’intéresser à l’équipe.

Rémus et Laurent étaient presque sur la même longueur d’onde, sauf pour le compte qui selon le scientifique semblait erroné en raison de l’alcool prétendument absorbé par le militaire :

« Primo, je n’ai pas touché à cette pisse de vache et secundo, dans ton état tu es à moitié opérationnel… Et puis c’était un moyen de tester ton niveau de conscience, tu n’aurais rien dit que cela aurait été inquiétant ! Allez, je compte jusqu’à trois et on envoie la sauce… Un… D… Hooo ?!? »

Alors qu’un orage électrique allait s’abattre sur ceux qui ne pensaient qu’à se battre, un mouvement soudain dans le champ de vision latéral de Laurent le fit ressortir la main de sa poche sans le zat pour tenter de frapper l’armoire à glace qui venait de leur tomber presque dessus. Heureusement pour le militaire que son poing n’alla pas jusqu’au bout car il s’agissait de Zita qui se décidait à passer au corps à corps, pour une fois au sens propre du terme d’après ce qu’il pouvait comprendre.

« Ha ha ha… On fait moins les malins ! »

C’était vite oublier que la zapèque n’avait pas un corps à faire peur mais plutôt à faire saliver ces vauriens alors les allusions salasses allèrent bon train et la voir lever la jambe ne donnait pas une bonne vision au leader de ce qu’elle avait l’intention de faire, pour lui elle devait penser que c’était l’heure du French Cancan et que cela allait apaiser les esprits mais la réponse qui donna tort à Laurent arriva brutalement quand il du mettre le bras devant le visage par réflexe pour parer des éclats de pierre avant de sentir Rémus s’accrocher à lui alors il tenta de le retenir à l’aide de sa main libre pour enchainer sur les paroles de Zita :

« Vous voyez les gars, c’est le moment des câlins gratuits mais je vous déconseille de penser en faire un à cette adorable sirène ce qui signerait votre perte »

Après avoir stabiliser Rémus, il repensa et analysa les paroles de la zapèque car il n’en revenait toujours pas de la voir enfin sérieuse et ne pas proposer de calmer tout ce monde dans une réunion collective très amicale.

* Pour une fois que Zita demande aux hommes de reculer… Tout n’est pas perdu, elle a encore une partie d’elle qui calme ses hormones quand la situation l’y oblige *

Le choix était entre les mains de ces pirates mais Laurent avait du mal à croire qu’ils partiraient la queue entre les jambes pour devenir la risée de la ville, forcement ils allaient passer à l’attaque, comment pouvait-il en être autrement avec ces buses ?

L’attente donna l’occasion à Laurent de faire un tour sur lui même et de chercher ses coéquipiers du regard, ni Sheyffi, ni Peter n’étaient visibles… Rectification, la militaire venait de faire savoir au pilote qu’elle avait involontairement choisit la tour de contrôle, restait donc l’archéologue à situer en sachant qu’il devait se trouver dans une zone précise s’il n’avait pas eu besoin de s’éloigner pendant la bagarre.

Les autorités locales arrivèrent enfin pour mettre un terme à ce boxon et à ce moment la, Laurent avait craint qu’un ou plusieurs membres de l’équipe soient embarqués arbitrairement alors qu’ils ne faisaient que se défendre, ce ne fut pas le cas, à croire que les habits encore assez propres, comparés aux zinzins qui avaient pris un malin plaisir à se taper dessus, y étaient pour quelque chose. Il se demandait aussi comment l’édifice avait tenu le coup sous les assauts répétés contre ce pauvre sol qui n’avait pourtant rien fait pour mériter un tel traitement, il n’avait manqué que tarzan pour maitriser Queen Kong dans ses délires bestiaux.

L’heure était au regroupement, ainsi le militaire refourra son épée tant bien que mal puisqu’il n’en avait pas trop l’habitude puis il leva les yeux pour s’apercevoir de la disparition du lustre servant de perchoir à Sheyffi :

« Heu Zita… Tu avais garé ton lustre en double file et la fourrière est passée entre temps… Non sérieusement, où est Noky ? Est-ce que quelqu’un a vu une femme qui porte une robe violette ? Elle est forcement ici… Rémus et Zita restez ensemble pour la chercher, moi je m’occupe de Peter qui devrait être par la bas »

A peine une galère se terminait qu’une autre prenait le relais mais Laurent voulait rester positif et croire que Sheyffi était dans un coin de ce piège à rats alcooliques, voila pourquoi il s’occupa de rejoindre l’archéologue qui lui au moins ne manquait pas à l’appel afin de former un duo pour chercher la rouquine dans leur coin.

Pas moyen de mettre la main sur son équipière, au moins elle ne figurait pas parmi les victimes mais le militaire commençait à imaginer des scénarios, comme celui où elle était blessée et elle aurait été évacuée pour l’aider, ou plus négatif comme un enlèvement pour abuser d’elle ou s’en servir pour avoir un moyen de pression sur SG5. Penser à tout ça ne faisait pas avancer le schmilblick alors il se ressaisit pour la chercher à l’extérieur de cet établissement de malheur, d’ailleurs la zapèque semblait être sur une piste et demandait à être suivit, le tout sous le regard incrédule du leader :

« Ok… Rémus et Peter vous allez avec Zita, n’oubliez pas qu’on n’a pas les radios alors si quelqu’un se perd, rendez-vous devant la maison du gouverneur, j’essaie de vous rejoindre dès que le gamin m’aura dit ce qu’il veut.
Je n’ai pas le temps de jouer petit, suis moi à l'extérieur et tu me diras ce qui t'amène... Est-ce que tu sais où est la dame aux cheveux roux ? »

C’était le môme rencontré la veille dans une autre taverne, que pouvait-il bien vouloir et que faisait-il ici, la ville était assez grande pour que ce soit louche de croiser son chemin une seconde fois, la seule explication plausible était qu’il avait suivi l’équipe. Laurent en arriva même à s'accroupir malgré sa tenue par très pratique pour ce genre de posture, il serait à sa hauteur pour le mettre en confiance tout en gardant dans son champ de vision le manège de la zapèque en pleine rue.

La bataille s'est calmée quand une sorte de police ou de garde est arrivé dans la taverne. Peter alors sortit de son coin pour rejoindre l'équipe.
Quand même, on pourrait dire que plus une civilisation est évoluée, plus cette civilisation est agressive. Je n'ai jamais vu ce comportement chez les Noxans ou les Vianas. C'est peut-être parce que je n'étais pas dans une taverne et je ne les ai pas vu ivres...

Sheyffi a disparu et il n'avaient toujours trouvé rien sur ce planète. Sheyffi disparût -- et elle n'était pas parmi les morts. Elle était donc enlevée. Par qui ? Peut-être les guildes ont finalement réperé la présence de l'équipe et decidèrent de prendre action. Mais alors pourquoi ne pas enlever l'équipe entière ?

" Je voudrais moi aussi l'entendre. Et je ne suis pas un éclaireur qualifié. Quelqu'un comme toi aura sans doute meilleure chance de retrouver Sheyffi que moi qui suis inutile en ce moment-là. "

Laurent semblait avoir la situation en main et ordonnait à tous ce qu'ils devraient faire. C'était une approche organisée qui avait ses mérits mais une approche différente de celle à la quelle Peter était habitué, et une approche qui limitait l'archéologue.

Mais que se passera-t-il si on n'arrive pas à suivre Sheyffi ? Sans une connaissance détaillé de l'organisation sociale de cette ville, l'investigation pourrait prendre des semaines ! Il ne semblait pas y avoir une solution. Peter alors attendit, peut-être le gamin dira quelque chose d'interêt ou peut-être Laurent connait une solution.

[ HRP : Encore désolé pour le retard. -.-" ]

Rémus fut soulagé quand il vit les autorités locales arriver. Il allait enfin avoir un peu de calme dans ce lieu, après l’effort le réconfort ! Des hommes armés dispersèrent tout le monde et en isolèrent certains pour les arrêter. Le scientifique regarda la scène sans bouger, se demandant même s’il allait aussi être amené avec sa blessure au dessus du nez… mais finalement non. Une fois la taverne vidée de tous les perturbateurs Rémus ramassa un chiffon et une bouteille qui sentait fort l’alcool, il voulait de désinfecter sa plaie. Cela dit… qu’y avait-il vraiment dans cette bouteille ? Etait-ce vraiment prudent ?

Rémus n’eut pas vraiment le temps de se poser ces questions et d’essayer, Sheyffi avait disparu et ça passait avant tout !

« Euh… Sheyffi ?! T’es là ? Désolé ma chère amie mais je ne suis pas du soir, j’ai pas envie de jouer à cache-cache ! Sheyffi ! Hého ! »

Aucune réponse, mais ça n’avait rien couté d’essayer… Laurent lui ordonna de suivre Zita. Rémus s’approcha d’elle en lui demandant si elle avait une piste mais… elle avait l’air d’être dans un autre monde, complètement ailleurs. Etait-ce de la concentration pure ou une mise en scène plutôt étrange ? Pendant qu’elle se concentrait sur Sheyffi, Rémus observa ce qui avait maintenu le lustre durant la bagarre, avait-il lâché par accident ou à cause d’un coup ou d’un tir… Il y avait tellement de possibilités et le scientifique de SG5 était loin d’être un labo de police scientifique à lui tout seul. Par contre Zita oui ! Après ses plusieurs minutes de concentration elle prévint toute l’équipe qu’elle avait une piste !

« Ah super ! Qu’est ce que t’as trouvé ? Traces de pas ? Odeur ? Un bout de tissu ? »

Mais pas de réponse, elle se reconcentra une nouvelle fois… à quatre pattes sur le sol en train de suivre seulement elle s’avait quoi. Elle alla jusqu’à la rue et semblait toujours dans un autre monde, dans un état second où elle pouvait tout percevoir, même l’invisible ! Puis d’un coup elle se remit à parler ! De la peur ? Du doute ? Elle la perdait ? Sur le moment Rémus crut voir un portable vivant sur le point de perdre le réseau. Image bête, mais c’était surement un très bon exemple, en fait Zita devait être connectée à Sheyffi ! Fascinant ! L’extraterrestre continua de chercher mais le verdict était tombé, ils avaient perdu Sheyffi, aucune trace, aucun indice… Pendant qu’elle continua ses recherches il alla voir Laurent :

« Très bien Laurent, on va s’occuper d’elle. Par contre elle semble être dans un état second, elle ne fait pas attention aux autres et à l’environnement… je vais donc essayait de mémoriser le chemin de retour pour ne pas nous perdre. Bonne chance ! »

Le garçon avait des réponses - ou au moins semblait en avoir. Il était vrai qu'à part une enquête longue et difficile, c'était leur seul éspoir. SG-5 le donc suivit, à l'éxterieur de la ville et dans la forêt où le garçon a déclaré qu'il s'est perdu. Heureusement à ce moment, Zita a trouvé la piste du chariot et donc peut-être Sheyffi.

Mais c'était quoi, la guilde des esclaves ?

" Qui est la guilde des esclaves ? Tu penses que c'est cette guilde qui a emporté Sheyffi ? Et tu sais pourquoi ? "

S'ils trouvent le nom de la guilde responsable, l'enquête pourrait devenir beaucoup plus courte.

Puis ils rencontrèrent le vieillard, ressemblant à un fou. Ou à un homme sage ermite vivant dans la séclusion pour chercher la sagesse des âges. La distinction ne se faisait pas facilement. Mais lorsque l'homme a commencé à parler grec, quelque chose commença à clocher. C'était la première planète visitée par Peter où on connaissait grec. Et c'était du grec parfait dont la population primaire ne parlait pas.

" Il parle grec. Je dirais que soit il n'est pas originaire d'ici, ou il a un bon professeur ... mais pourquoi je le dis ? C'est assez évident... Concernant Sheyffi, il dit qu'ils sont allés là-bas. "

Il s'approcha du vieillard, regrettant que le PDA avec le dictionnaire est resté dans le palais du gouverneur.

" Je suis Peter Alhash, tu t'appelles comment ? Où sont-ils allés ? " Ensuite, si le vieillard ne semblait pas comprendre, il répeta en grec. (plus ou moins Είμαι ο Petr, εσείς το όνομα; Που πήγαν; )

"On apprecierait vraiment ton aide."

Jusqu’à sortir de ce qui avait été une taverne avant de devenir un ring, le garçon ne s’était pas décramponné de Laurent qui n’avait pas la tête à jouer mais le môme prétendait savoir où avait été emmenée Sheyffi et le bougre insistait de toute ses forces pour faire avancer le militaire en le tirant par la manche alors ce dernier regarda Peter en levant son bras encore libre l’air de dire qu’il fallait essayer de ce côté la aussi, peut être disait-il la vérité à moins que ce soit pour piéger le restant de l’équipe.

Ah qu’il regrettait d’avoir laissé son équipement au palais du gouverneur et s’il avait pu, il aurait prit le temps de se changer pour être plus à l’aise et se sentir opérationnel mais le fait que ce soit une femme, enfin Noky parce si cela avait été Zita, c’était plutôt les kidnappeurs qui auraient été à plaindre, la il fallait faire vite pour qu’ils ne la touchent pas alors suivi le garçon jusqu’à la sortie de la ville où Peter et Laurent retrouvèrent Zita et Rémus ce qui était deux bons point, le premier d’être de nouveau regroupé et le second d’être sur la bonne piste puisque les deux informations allaient dans le même sens alors le militaire dit :

« On dirait que j’ai un meilleur pisteur que toi Rémus ! A part que je me demande quand même si la crevette ne nous mène pas dans un filet si vous voyez ce que je veux dire… On n’a pas le choix et il est mieux placé que nous pour connaitre les habitudes des locaux, peut être que Zita retrouvera une piste plus loin »

Enfin meilleur pisteur, façon de dire et peut être de toucher l’orgueil de la zapèque pour qu’elle se dépasse et retrouve trace de la rouquine ou au moins de ce qui devait être un chariot qui la transportait. Quoiqu’il en soit, en plein milieu de la forêt, le garçon à son tour avoua ne plus savoir pas où aller et semblait bien embêté, du coup le militaire regarda Zita en lui faisant un signe de la tête pour qu’elle prenne le relais avant de s’accroupir face au môme pour lui parler :

« Ne t’en fait pas, c’est déjà formidable ce que tu as fait, tu nous a bien aidé, tu peux encore le faire, reste avec Peter et dis-lui ce que tu sais de la guilde des esclaves pendant que je vais rejoindre notre fin limier »

Dans ce lieu qui ressemblait assez aux forêts de la Terre, la faune par contre semblait familière mais disproportionnée si une autre comparaison était à faire, bien que ce soit sans intérêt pour Laurent mais il ne pouvait que sans rendre compte quand les animaux attiraient son attention quand ils faisaient du bruit en partant se mettre à l’abri. Rien d’extraordinaire, ni même le vieux bonhomme qui trainait la au milieu de nulle part, ce qui une fois de plus sembla étrange au militaire qui ne manqua pas de lui demander s’il avait vu passer une femme aux cheveux roux avec un groupe d’hommes… Que dire de la réponse…

« Ok ok ! Heu Peter, on a du boulot pour toi… Bon courage en plus je crois qu’il est rayé »

Ainsi Laurent laissa la place à l’archéologue pour qu’il s’occupe du vieux fossile, se reculant de quelques pas pendant que Peter faisait ses premiers commentaires, le militaire eu à peine le temps d’entendre un bruit dans les fourrés qu’il sentit un pincement à ses six heures puis vit l’auteur de cette odieuse attaque repartir en faisant des bonds… Un lapin géant, il venait de se faire agresser par un lapin géant alors d’un geste rageur comme l’était son visage, il attrapa son zat et tira vers le bestiau pour ne pas laisser impuni cette humiliation, en même temps sa main gauche palpait son arrière train afin de savoir s’il était encore complet, il était bien décidé qu’il y aurait de quoi manger au prochain repas mais encore fallait-il le toucher ce foutu Jeannot le Fourbe.
Les autres n’ayant pas vu ce qui venait de se produire pouvaient se demander quelle mouche venait de piquer Laurent qui tirait au zat sur ils ne savaient quoi, ce dernier se tournant vers eux en voyant leurs mines, il ne pouvait pas rester sans rien dire :

« Quoi ?! Vous croyez que cette aération s’est faite toute seule… Non ce n’est pas en m’accroupissant que j’ai craqué ce pantalon à la con… Oui je suis énervé car je m’attends à voir un chat rose et violet sur une branche et non je ne suis pas fou… Pourquoi ça n’arrive qu’à moi ces choses la ?! »

Voila de quoi troubler la quiétude du lieu et la conversation entre grand père et Peter alors Laurent commença à se calmer en veillant que plus rien ne s’attaque à son pantalon, il y avait déjà assez de Suzanne et maintenant d’un lapin pour cela mais il ne manquait pas un mot des indications obtenues par l’archéologue.

« Attention, c’est peut être un guetteur qui est la pour avertir ses copains ou nous mettre sur une mauvaise piste… Dis-moi p’tit gars, tu as peut être un prénom au fait, est-ce que tu as déjà vu ce vieil homme trainer avec la guilde des esclaves ? »

Après sa mise en garde, il posait une question qui lui semblait pertinente au garçon, en espérant que ce dernier n’ait pas peur de cet homme si étrange qui envoyait des éclairs quelques minutes plus tôt.