[HRP : Après les missions d'été]

Tout le monde avait retrouvé son corps et tout était rentré dans l'ordre au SGC et une fois n'est pas coutume tout se déroulait au mieux.Chacun avait repris sa petite routine quotidienne et rien n'était venu la briser pour le moment.Etait ce le contre coup le temps que chacun se remette de la situation ou bien l'univers entier avait il appris de la situation et décidé de se calmer et de se montrer raisonnable.Mais plus tôt qu'ils ne le pensérent certains membres furent convoqués par l'état major du génèral Parrey.Un soldat était venu chercher chacun des membres qui participerait à cette mission et l'avait emmené en salle de brieffing.Ils se connaissaient assez bien et pour sur il y avait là le major peleonore, l'Adjudant-Chef Struker, L'Adjudant Campbell, l'Adjudant Kake, le Caporal-Chef Kawalsky, le caporal Mullet, les trois équipiers militaire de SG15 et le sergent-chef Yokas.Cette dernière faisait un peu tâche dans le paysage à part peut être pour Kage.Mais les autres ne la connaissait pas vraiment et il fallait dire que la mission de sauvetage avait commencé à forger un groupe de combat assez solide.D'ailleurs si ils étaient tous réunis ici ça n'était certainement pour enfiler des perles ou faire du tricot.On allait certainement leur demander d'accomplir quelque chose d'extrêmement dangereux voire de probablement impossible.Mais contrairement à ce que pourrait croire le commun des mortels cela ne faisait que motiver un peu plus les équipiers SG réunis.Après une quelques minutes d'une attente silencieuse, le général Parrey pénétra dans la salle de briefing et tandis que tous allaient se redresser pour saluer cette dernière d'un geste de la main elle leur permit de rester assis.Sans préambule elle commença à briefer les équipiers sur le pourquoi du comment de leur présence.

"Bonjour Soldats.Je ne vais pas tergiverser vous vous doutez que vous êtes la pour une raison précise.Cette raison ne se situe pas à des années lumières de notre planète mais en Irak au nord ouest de Mossoul non loin de la frontière avec la Syrie et la Turquie.Une secteur chaud pour les troupes engagées.Le renseignement militaire nous a informé que deux archéologues français et leur équipes ont découvert un tumulus avec des artefacts qui pourraient être apparentés à de la technologie goa'ulds.Seul petit problème l'agent du renseignement militaire infiltré parmi l'équipe de recherche ne donne plus signe de vie et les troupes américaines sur place se refusent à une action militaire sans plus de précision sur la situation.L'imagerie satellite nous montre de l'activité de belligérant dans le secteur des fouilles mais impossible de déterminer ce qui se passe sur place ainsi que l'emplacement exact du site de fouille."

Des artefacts goa'uld sur terre, ça n'était pas si étonnant au final mais l'endroit ou ils se trouvaient était dans une région pas très fréquentable.Sans parler que les informations du renseignement militaire étaient au mieux vagues.Qui plus est à ce que venait de dire le général il ne faudrait pas trop compter sur l'aide des forces américaines basés dans le pays.De toute manière moins ils impliquaient de personne extérieurs mieux c'était pour la mission et les secrets du SGC.

"Votre mission consiste à localiser l'emplacement exact du site de fouilles, de ramener en un seul morceau ces deux archèologues et d'établir si il s'agit bien d'artefact goa'ulds.Si en plus vous ramenez l'ensemble de l'équipe de fouille et quelques artefacts je ne cracherais pas dessus."

Le petit trait d'humour du général en fit sourire quelques un mais la plupart restérent impassible à ce concept de se détendre durant le briefing de mission.Chacun suivait le briefing avec attention prenant des notes des choses qui lui semblaient importantes, ou qu'il ne fallait pas oublier.

"Pour remplir votre mission, vous serez transporté à bord d'un avion de transport de l'armée vous et votre matériel jusqu'à Bagdad.L'armée amèricaine a affrété deux chinook pour votre transport jusqu'à Mossoul.Une fois là bas vous prendrez contact avec l'état major amèricain sur place avant de vous lancer sur la piste de nos archèologues.Le sergent-chef Yokas sera votre expert en ce qui concerne l'emplacement du site de fouille, la langue et les mœurs locales.Major l'instructeur Plummet m'a convaincu de vous le commandement de cette mission je comptes sur vous pour la mener à bien."

Le génèral se tourna vers le Sergent-Chef Yokas pour lui donner la parole de manière formelle.

"Chef c'est à vous."

Le sergent-chef se leva alluma un rétroprojecteur relié à un ordinateur avant d'éteindre la lumière et de prendre la parole.Affiché contre le mur on pouvait voire une carte de l'Irak qui se focalisa au fur et à mesure que son propos se focalisait lui aussi sur l'objet de leur mission.

"L'Irak se situe dans le bassin syromésopotamien au nord de la péninsule arabique.Le bassin syromésopotamien est pour nous autres archèologues le berceau de la vie et l'Irak est le berceau de la civilisation sumérienne.D'après les dernières recherches l'écriture serait apparu sur terre sur les rives du tigre non loin de Bagdad.Les goa'ulds cherchant à tenir sus leur emprise leur sujet ils banissent souvent l'écriture l'élevant au rang divin.La découverte de ce tumulus et de ce qui se trouve à l'intérieur pourrait donc nous conforter dans cette idée."

Le discours de l'archéologue militaire était très académique mais il ne faisait aucun doute qu'elle maitrisait son sujet et que ça n'était pas la première qu'elle briefait des commandos sur ce qu'ils allaient trouver en passant la portière.

"Ceci n'est que pure spéculation pour le moment mais à garder en tête.Mossoul est la deuxième plus grande ville d'Irak et ressemble à une ville moderne comme on peut en voire partout dans le monde.On y trouve beaucoup de belligérant entre autre par sa position géographique proche de la Syrie et de la Turquie mais aussi parce qu'elle a souffert durant toute les guerres qui ont été livré par l'Irak.Tout comme en Afghanistan la société reste tribal avec des codes de conduites précis.Il ne fait aucun doute que nous serons rapidement remarqué dès notre arrivée et certainement suivie jusqu'au site de fouille.En ce qui concerne ce dernier j'ai parcouru les notes des docteurs et je le situerais sur la rive nord du tigre au nord est de Mossoul.A la frontière de la province de Nivinia et du Kurdistan.Un territoire ou les traditions tribales sont fortes.En restreignant au maximum notre champs de recherche cela nous fait une zone d'approximativement 70km² à couvrir.Mais une fis sur place il devrait être possible de restreindre encore plus notre champs de recherche."

Les informations du Chef Yokas s'était affiné devenant de plus en plus précis et de plus en plus digne d'intérêt pour les militaires et l'accomplissement de leur mission.Ce qu'il en ressortait c'était que cette mission allait soit se dérouler comme sur des roulettes soient se révéler être un véritable enfer.La deuxième possibilité était de plus en plus envisageable vu le tableau qui leur était dépeint.Ils devaient trouver un bout de sable perdu au milieu d'un immense désert de sable qui s'étendait jusqu'à des montagnes tout aussi désertique.Autant dire que le sable allait être leur ami pendant un très long moment.Il faudrait penser à prendre de la crème solaire car en cette fin de mois d'août le soleil ne leur ferait pas de cadeau.Une fois son exposé terminé le Chef Yokas alla rallumer la lumière et retouna s'asseoir sans mot dire laissant de nouveau la parole au génèral.

"Pour remplir votre mission vous disposerez du matèriel conventionel des missions SG avec pour vos déplacements de 5 vèhicules légers de reconnaissances et d'appui tactiques.Trois VLRA armés de calibre 50 et deux buggy équipés à la manière navy seals avec une mitrailleuse calibre 50 pour le tireur sur la plate forme et une autre pour le copilote navigateur.Vous avez trois heures pour mettre vos affaires en ordre et préparez vos paquetages.Il va sans dire que cette mission n'existe pas pour le reste de l'armée quelle quelle soit et que vous n'en répondez qu'à moi.Rompez."

Le génèral venait de conclure le briefing certes de manière un peu abrupte mais il lui semblait leur avaoir donné tout ce qui leur semblait nécessaire à l'accomplissement de leur mission.Si elle ne leur en disait pas plus c'était autant pour leur laisser une marge de manœuvre sur le terrain que pour justifier tout acte commis qu'on pourrait leur reprocher. Il semblait que durant sa retraite forcé le général est eu l'occasion de travailler son côté politicien.Il ne restait plus aux équipiers de quitter la salle et de préparer leur paquetage de combat.

[Hrp : En plus de l'équipement que vous emmenez tout le temps sur vous vous avez la possibilité de prendre 40 E de plus qui seront dans les VLRA en cas de besoin.Bien entendu pas de matos alien étant donné que la mission se déroule sur terre.
Un VLRA

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Buggy

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Equipement Trepel

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Equipement Blueberry

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Equipement Morgane

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Equipement Yokas

Spoiler:

[HRP : Je ne suis toujours qu'un pauvre petit soldat ]

Que des avantages de retrouver son corps, ainsi Laurent s’était remit plutôt bien des souvenirs laissés par Lilote et avait reprit ses petites habitudes pour être toujours au mieux de sa forme d’où le footing perturbé par l’arrivée d’un véhicule léger au volant duquel un soldat le questionna sur son identité puis le fit monter pour un retour express dans les entrailles de la base avec passage rapide par la case douche avant de se présenter en salle de briefing.

Il y avait des têtes bien connues dans la salle, surtout depuis la mission de sauvetage de SG15, un noyau dur semblait se dessiner et il était fier d’en faire partie même s’il avait du mal à se faire comprendre de la Tigresse et de la Hyène, en l’occurrence Peleonor et Strucker qui allaient diriger les opérations. Laurent avait peut être tendance à s’égarer en anticipant trop alors que les sœurs sourires ne s’encombraient pas avec ça, enfin c’était l’impression que lui avaient donné les deux femmes lors de la venue du Président de la République mais l’échange des corps y était sans doute pour quelque chose et cela ne devait pas remettre en cause leur collaboration. Le militaire pouvait remarquer une nouvelle tête pour ce groupe de choc mais l’avait déjà croisé auparavant notamment à l’infirmerie où elle s’était montrée inquiète sur la fuite d’information concernant la sécurité de la base, bref une personne très consciencieuse comme à peu près tout le monde dans la pièce.

Le Général arriva à son tour pour éclairer ses hommes et femmes sur ce qu’elle attendait d’eux, Laurent avait bien tenté de se lever pour se mettre au garde à vous mais l’officier supérieur avait fait signe de rester assis alors il s’exécuta et se renfonça dans son fauteuil pour écouter le briefing.

Ses premières paroles indiquait une mission trop classique pour des membres du SGC habitués à voyager plus loin qu’en Irak alors déjà il se demandait pourquoi eux et pas les unités spéciales tout à fait apte pour ça, la réponse arrivait toute seule, la découverte d’anciens signes de la présence d’un Goa’uld. Evidemment pour qu’on fasse appel à eux, c’est qu’il y avait un problème que seules leurs connaissances pourrait peut être régler puisque les Ricains n’interviendraient pas du fait de la guéguerre diplomatique sur les motifs litigieux de l’invasion de l’Irak.

Bref une sacrée mission comme il les aimait où tout serait contre eux et ils devraient faire avec alors il restait sérieux mais l’envie de cadeaux souvenirs du Général le fit sourire car il était certain que s’il pouvait emporter des objets extraterrestres, ce serait avec plaisir et surtout dans le but qu’ils ne tombent entre de mauvaises mains. Cerise sur le gâteau, il allait gouter aux fameux CH-47, un hélicoptère américain à deux rotors qu’il n’avait jamais eu l’occasion d’emprunter même si être au commandes aurait été plus sympa, rien que vivre les vibrations de l’engin était déjà une satisfaction.

Le cours d’histoire-géographie était forcement intéressant car avec les Goa’ulds, ces informations prenaient une importance que les militaires ne pouvaient négliger, tout était lié pour maitriser au mieux la situation périlleuse. En tout cas, Yokas serait fort utile et il n’y avait pas intérêt à la perdre au risque d’être perdu à son tour car elle devait être la seule à maitriser le sujet, Laurent capitulant à tenter d’écrire les noms des régions ou des villes sans faire de fautes. Bref, c’était chercher une aiguille dans une botte de foin en plein cagnard en bouffant du sable, de quoi lui rappeler le terrible entrainement de l’été 2009 avec en plus le risque de se faire canarder par toutes sortent de factions, la routine quoi !

Il ne restait plus qu’au Major Peleonor de donner ses instructions en tant que leader puis de laisser aller se préparer ses troupes.

Spoiler:

C'était un véritable bonheur, j'avais enfin retrouvé mon corps, et il n'avait pas été trop mal entretenu, j'avais pu reprendre les entrainements, c'était un plaisir. Je crois que je ne me plaindrais plus jamais de mon corps, du moins pas dans les 3 prochains mois, même si j'aurais sans doute oublier cette désagréable situation et donc cette pseudo promesse de ne plus me plaindre. Mais maintenant que tout était normal, je me délectais de ce calme, à croire que tout le monde s'était passé le mot, mais c'était agréable, du moins pour le moment, c'était bien connu, le calme, ce n'était pas trop mon truc, le moment où je commencerais à m'ennuyer ne tarderait sans doute pas à pointer le bout de son nez. Je venais de terminer ma douche après une petite séance de boxe lorsque l'on frappa à ma porte. Les affaires reprenaient. Je sortis immédiatement de ma chambre, comme toujours je portais l'uniforme du SGC, et autant dire qu'à cet instant, je me posais beaucoup de questions de ce qui poussait le général à faire appel à moi, mais j'en eu très vite la réponse, il me suffit d'entrer dans la salle de briefing. Les personnes présentent ici ne laissaient aucun doute possible, nous allions jouer à mission impossible, mais ça n'avait rien à voir avec les films qui étaient de la rigolade par rapport à ce que l'on nous demandait de faire. Enfin, je connaissais à connaitre les personnes avec qui j'allais travailler, et c'était une bonne chose, même si je n'étais pas toujours d'accords avec certaines personnes du groupe, le Tok'ra d'abord, et qu'il y avait eu quelques tensions avec Laurent lorsqu'il était dans le corps d'Alyson, mais je ne lui en tenais pas rigueur, personne n'était dans son état naturel. Je saluais Strucker d'un signe de tête, comme toujours, ravie de trouver mon second. Je m'installais toujours à côté de MickaËlla, la personne que j'étais la plus ravie de retrouver, attendant la suite des événements.

Ca ne tarda pas à arriver, Parray fit son apparition, ne nous laissant même pas le temps de la saluer comme il se devait. Aussi je restais assise, attendant le briefing, sans doute quelque chose d'important pour que nous soyons tous réunis ici, et pour qu'elle rentre ainsi dans le vif du sujet. Je fus surprise qu'elle nous parle de la Terre, ce n'était pas tous les jours que l'on était envoyé dans un autre pays, j'aurais sans doute préféré traverser la porte des étoiles, en cas de bavure, on faisait beaucoup moins cas lorsqu'il s'agissait de serpents à yeux lumineux plutôt nos compatriotes de la Terre. Mais c'était toujours mieux que d'organiser la balade journalière du président. L'endroit n'était pas des plus agréables, et il ne fallait pas espérer passer du bon temps et se faire une bouffe au Mc Do, mais retrouver l'adrénaline que procurait ce boulot serait une bonne chose, 2 mois sans mission ça m'avait bouffer, j'aimais trop mon boulot pour rester à ne rien faire. Mentalement je fis l'inventaire de mon équipement habituel, tout en écoutant le général, déjà déçue de ne pas pouvoir emmené mon zat, ce petit truc pouvait se révéler utile. En tout cas, sur ce coup encore, nous serions seuls, au moins un point commun avec nos missions habituelles. Nous allions entrer sur un terrain miné avec des informations plutôt floues, aucun renfort possible et des personnes extérieurs, que l'on ne peut pas flinguer, d'impliqués. C'est bien ce que je disais, Mission impossible, c'est du gâteau à côté de ce qui nous attendait. J'aurais aimé que se soit Mathieu qui fasse le briefing, mais bon je devais me faire à ce changement, ou plutôt ce retour à la normal. En tout cas les objectifs de la mission n'avaient rien d'exceptionnel, ils étaient même plutôt évident, mais ça n'allait pas être simple, j'espérais que le SGC avait mit les gros moyens.

Je ne réagis pas le moins du monde face au trait d'humeur du général qui n'avait, selon moi, rien à faire dans une discussion aussi sérieuse, remarque pas étonnant qu'elle était détendu, ce n'était pas elle qui allait risquer son cul pour régler les problèmes du SGC, c'était le problème des planqués, pour moi il y avait plus important mais je faisais avec se que l'on me donnait, de toute façon je n'avais pas réellement le choix. Le voyage ne serait pas en première classe, mais nous n'aurons pas trop à nous plaindre, mis à part le fait de dépendre des Ricains, maître des lieux pour le moment. Je fus surprise par contre d'apprendre que je devais le commandement de cette mission au sergent chef instructeur Plummet, un homme avec qui j'avais eu la chance de travailler et que j'appréciais. D'ailleurs j'eus un petit sourire nostalgique en pensant à la mission que j'avais effectuée sous ses ordres en compagnie de Strucker et d'autres membres ici présent. J'adressais un signe de tête au général pour lui indiquer que je ferais mon possible pour mener à bien cette mission, puis je reportais mon attention sur l'archéologue qui nous accompagnerait. Elle maîtrisait son sujet, c'était déjà une bonne chose, j'espérais juste qu'elle était suffisamment militaire pour ne pas laisser passer ses émotions de civils qui n'auraient pas leur place dans cette mission. Au moins les informations étaient précises et utiles, même si je n'étais pas sûre d'aimer se que j'entendais, avoir d'autres civils autour de nous n'était pas forcément une bonne chose, si les artefacts concernaient les goa'ulds, mieux valait que le moins de personne possible ne les approche. L'enfer était proche. Une fois le général sortit, je me levais à mon tour, histoire de donner les directives :

"Préparez-vous pour l'enfer, et des choses pour vous protégez du sable. Reposez vous un maximum, il ne faudra pas espérer dormir sur place. "

Spoiler:

Comme tout le monde, Jason avait retrouvé son vieux corps de RAPAS et ce n’était pas pour lui déplaire, son mal de dos constant et ses petites rides sur le front lui avait bien manqué. Le SGC était redevenu calme et Kawalsky pouvait reprendre ses journées habituelles.
Un jour, il allait pour se rendre à la cafétéria quand soudainement, un type arriva devant Jason, un soldat qui, si il aurait eu des canons à la place des yeux, aurait abattu Kawalsky sur le champs. Comme toujours, c’était un soldat qui avait pour objectif de dire au caporal-chef de venir en salle de briefing. Jason s’exécuta et rejoignit la salle de briefing.

*Tant pis pour le café…*

Arrivé en salle de briefing, Jason reconnu tout de suite les têtes de la RESCO, d’un signe de la tête, il les salua tous et prit place dans un fauteuil attendant la suite des évènements. La dernière fois qu’il est entré dans cette salle, c’était un certain Petit qui briefaient SG7 et 2 pour la mission en Suède. Quand Jason y repensait, il avait une grande envie de rigoler car il faut le dire, ce n’est pas tous les jours qu’une cuisinière, du moins en apparence, donne les instructions en salle de briefing. Mais Jason reprit vite ses esprit en voyant déboulé le Général, Kawalsky allait se lever mais visiblement, ce n’était pas la peine, le Général ordonna aux petits mondes de rester assit.
Bien évident, elle était là pour nous informer de note prochaine mission et vu que les hauts gradé ne se déplace que pour les missions à haut risque, Jason s’est tout de suite douté que l’équipe allait devoir faire face à une mission risqué, ou presque impossible, qui sait.
La mission n’allait pas se dérouler sur une autre planète mais en Irak. Des archéologues avaient trouvé des artefacts ressemblant à de la technologie Goa’ulds, décidément, il faut toujours qu’ils viennent nous gonfler, eux, même sur Terre.
En gros, la missions avait pour objectif de ramené les archéologues français en un salle morceaux et sans troisième trou d’aération en plein tête, localiser le site de fouilles et ramener quelques artefacts si cela s’avère possible. Rien de bien méchant après tout, le seul véritable ennemi dans l’histoire, c’est le désert, d’autant plus que Jason n’a été entraîné à subir le désert, la 1ère compagnie RAPAS ne s’occupe pas de ça, mais les ordres sont les ordres et après tout, c’était là une belle occasion pour bronzer.

*Moi qui disait à Neville que ça serait bien d’aller à Bora Bora pour faire bronzette, bah j’en aurai pas besoin.*

La touche d’humour du Général fit lèchement rire Jason, après tout; si maintenant, tout le monde se mettait à rire en salle de briefing, Jason n’allait pas dire non.
S’en suivit du cours de Géographie avec le Sergent-Chef Yokas, la fameuse femme dont Adrien avait dit à Jason que négatives sur elle. Reste à voir si elle était effectivement comme cela. Une chose était sûr, elle connaissait vraiment bien le sujet car ses infos étaient très précises, de quoi faire plaisir à tous le monde.
Ensuite, le Général passa aux choses amusantes sur le terrains, les p’tits joujoux à conduire; trois P4 et cinq buggys.

*On va s’éclater comme des p’tits fous !*

Avant de partir, le Major prit la parole et comme pour la mission de sauvetage, elle clôtura la briefing par une phrase qui en disait sur la mission, cette fois-ci, rien de très marrant mais Jason adorait plus ou moins les défis et ce préparer pour l’enfer, ça lui plaisait.

Spoiler:

C’était toujours un moment particulier une fois le briefing terminé, les membres savaient à quoi s’attendre et cela créait des mimiques différentes chez chacun d’eux, tous étaient des professionnels alors ils se rendaient compte des risques mais il y avait aussi cette excitation de mettre sa vie en jeu bien que ça n’en soit pas un.

Le Caporal-chef Kawalsky semblait comme lui ne pas vouloir se mettre à gamberger afin de vivre sereinement les prochaines heures de préparation qui seraient cruciales pour la suite de ce qui s’annonçait être une chasse au trésor avec tous les dangers qu’il pouvait y avoir en territoire hostile.

Le Major Peleonor concluait le briefing en libérant ses subordonnés pour qu’ils puissent régler les détails habituels comme avant chaque mission, prévenir la famille et les amis de cette absence sans rien révéler de sa nature, mettre en ordre ses affaires pour partir l’esprit tranquille et ne pas compliquer les démarches pour ses proches. Oui Laurent avait peur de mourir mais prenait soin de le cacher, oui il avait souri à la phrase humoristique du Général qui avait entrecoupé un moment solennel de concentration car le Para n’était pas une machine et avait besoin de pouvoir relâcher la pression, oui il avait hâte d’être sur le terrain afin de passer aux choses sérieuses pour les vivre plutôt que d’y songer entre quatre murs.

« A vos ordres Major ! »

Cela n’empêchait pas le militaire de vivre l’instant présent, rigolant ou discutant avec ses coéquipiers spéciaux qu’il avait plaisir à retrouver car en général ils étaient sur la même longueur d’onde ce qui n’était pas toujours le cas avec des civils. Laurent quitta la salle pour se rendre à l’armurerie où il allait y passer plus de temps qu’à l’habitude car il avait la possibilité d’avoir un paquetage supplémentaire du fait que la mission pouvait être plus ou moins longue en fonction de leur rapidité à trouver le site de fouille et à remettre la main sur leurs compatriotes alors cela impliquait de camper en plein désert et de tout faire pour éviter de bouffer du sable à longueur de journée surtout en cas de tempête.

MickaËlla avait repris son programme avec plus de rigueur qu'à la coutume.Le degré d'excellence qu'elle exigeait d'elle même faisait que ses résultats même si ils étaient bons étè juste mèdicore.Pour elle l'execellence était juste passable sur la perfection avait sa place dans son échelle de valeur.La perfection pour elle comme pour les autres.Elle exigeait beaucoup des autres parce qu'elle exigeait beaucoup d'elle même, et tout ça parce qu'elle pensait qu'on ne pouvait pas se permettre d'être juste bon pour ce genre de boulot.MickaËlla avait donc fait son footing, pris sa douche, son petit déjeuner et était au stand de tir quand un soldat vint la chercher.Ce dernier l'informait qu'elle devait se rendre en salle de brieffing le plus rapidement possible.Le soldat était intervenu avec toute la rigueur et le professionalisme qui allait si bien avec l'idée qu'on se faisait de l'armée de terre.MickaËlla abaissa calmement le canon de son arme et désengagea son chargeur et fit vienir la cible vers elle.Alors que cette dernière arrivée et que MickaËlla enlevait son casque le soldat réitèra sa convocation ce qui fit tourner la tête de la jeune femme dans sa direction.Le soldat ne put s'empêcher de déglutir, il y avait quelque chose dans le regard de la jeune femme qui le dérangeait pour ne pas dire lui fouter les boules.Il avait l'impression qu'elle aurait pu l'écorcher vif juste pour lui avoir rapeller qu'elle était attendu et pas dans 15 plombes.Dailleurs MickaËlla avait bien envie de lui mettre un pain.La raison n'était pas le fait qu'il l'est interrompu enfin pas totalement.Non elle était hors d'elle en voyant les résultats de ses tirs qui aurait passer pour correct pour n'importe quelle autre militaire de la base.Mais MickaËlla n'était pas n'importe qu'elle autre militaire de la base.Elle était un tireur d'élite des RAPAS elle se devait d'afficher des résultats aux tirs exceptionels et ceux à chaque session.Elle confia le P90 au soldat avant de lui lancer un autre regard noire et de partir pour la salle de brieffing.En arrivant dans cette dernière elle put voire qu'il y avait une partie de l'équipe RESCO constitué pour récupérer SG15.Elle ne savait pas trop si la chose devait la ravir ou pas.Il était sur que ça n'était pas pour distribuer des tapes le dos et des mèdailles pour une autre mission genre impossible.La chose rassurante c'est que pour réussir cette mission ils disposaient des meilleurs élèment du SGC pour la remplir.MickaËlla s'installa et Rakel vint s'asseoir à côté d'elle comme à son habitude.Elles étaient un binôme qui marchait bien dans SG3 et la confiance mutuelle qui s'était instauré entre les deux femmes militaires étaient solidement implantés.

Le génèral déboula et d'un geste de la main les retint de rentrer dans les formalités ce qui n'était pas plus mal enfin on faisait les choses à la manière des forces spéciales.Pas besoin de saluer et de faire claquer les talons devant un officier général quand celui ci venait vous brieffer.Le génèral commença le brieffing de mission et MickaËlla fut étonné de voire qu'elle connaissait un peu le territoire dont il était question.L'irak.Elle y avait opéré bien sur rien de très officiel mais elle avait déjà mis les pieds dans ce pays mais à part du désert et des montagnes elle n'en avait pas vu grand chose et elle se demandait si il y avait autre chose à voire à part ça.La mission était simple il fallait retrouver des archèologues avec une localistion plus ou moins précises.Ce qui l'était moins c'était de le faire dans la région ou ils se trouvaient avec en plus des artefacts goa'ulds.Le Sergent-Chef Yokas expliqua un tas de truc sur la région que MickaËlla découvrait en même temps que les autres et elle se demandait si chacune des informations étaient réelment pertinentes.Encore heureux que cette dernière ne dirigeait pas l'expèdition.Le génèral se laissa aller à un peu d'humour cela ne fit pas dérider MickaËlla mais intérieurement elle était contente de lâcher un peu de leste dans ce brieffing mais il ne fallait pas pour autant perdre son sérieux.Est ce Laurent n'était pas entrain de se relâcher?Il ne semblait pas.MickaËlla se dit qu'il faudrait le garder à l'oeil sait on jamais.L'équipement qu'on leur fournissait était enfin digne de leur rang d'unité d'élite et MickaËlla éait impatiente de pouvoir utiliser ses nouveaux jouets.L'heure était au paquetage de combat après un dernier petit mot de Rakel tout le monde alla préparer son paquetage.

Equipement

Spoiler:

Tout le monde avait préparé conscieusement son paquetage mais Rakel se trouvait face à dileme et elle se demandait si la génèral n'avait pas fait exprès qu'elle se retrouve dans une telle situation.Elle pouvait choisr avec l'ensemble des vèhicules alloués ou partir avec moins.Elle pouvait privilégier la capacité de transport et ne prendre que les P4 ou plutôt la rapidité et ne prendre que les buggy et un P4.Dans le premier cas ils seraient confortablement installé et pourrait ramener pas mal de monde dans le second ils pourraient se tirer d'une embuche un peu plus facilement.Si elle choisissait de prendre tout les véhicules et bien tout les postes de tir sur ces derneirs ne seraient pas occupés ce qui rendraient l'utilité de leur puissance de feu inutile.Mais cela serait très impressionant pour des observateurs extèrieurs non aguerris.Ou au contraire cela ferait d'eux une cible choix.Choix difficile qu'elle se devait de faire.

Les parachutistes s'affairaient à installer le paquetage de combat à l'intérieur de l'appareil.Et Rakel devait bien se l'avouer Strucker, kawalsky, Campbell et Trepel s'y était pris à merveille.Les véhicules étaient prêt à sauter de l'appareil le nez vers la sortie.Les munitions et les forunitures médicales étaient les premières choses accessibles.Les munitions de gros calibres des vèhicules étaient prêtes à être engagé et elle se demandait si ces derniers n'avaient pas aussi pris le temps de nettoyer les armes.Ils éxécutaient leur taches sans se parler le tout réglé comme du papier à musique.

Une fois l'avion affrêté, il décolla direction l'Irak et aux bout de quelques heures les paras dormaient paisiblement bercé par l'appareil sans se soucier du bruit infernal.Maniel quand à lui semblait aussi dormir ou être dans un état de méditation.Il était serein et paisible ou plutôt tel le roc inaltérable.Quelque soit la chose qu'on lui demandait ce dernier semblait prendre invariablement les choses de la même manière.Jamais content toujours déçu.Yokas continuait de potasser un tas de données d'archèologue et parlait à voix haute donnant l'impression de délirer.Blueberrie et Barracuda ronchonnait ensemble se plaignant de l'inconfort de l'appareil pendant que morgane s'efforçait d'ignorer leur conversation ajouté aux bruits ambiants.Elle tenait son surnom au fait que le sac de première intervention était aussi surnoomé le sac du sorcier.Rakel venait de recevoir les dernières donnés satellites et il n'y avait rien de neuf là dedans c'était à se demander pourquoi on les lui avaient envoyés.L'appareil ravitalla une fois en vol mais cela ne parut pas perturber l'ensemble de son équipe assoupi.Yokas était toujours entrain de potasser des trucs tirant des plans sur la comète sur ce qui bien se trouvait sur ce fameux chantier de fouille.

En arrivant au dessus de Bagdad au levé du soleil Rakel se réveilla les yeux un peu embués.Elle avait peu dormi mais bien dormis.Blueberrie, Barracuda et Morgane étaient eux aussi réveillés et baillés à qui mieux.Alors que l'appareil amorçait sa descente les paras se réveillèrent tranquillement s'étirant un peu mais on ne peut plus près.A croire qu'on leur avait gréffé un altimètre.Maniel lui aussi se réveilla frais comme un gardon quelques secondes après.Une fois l'avion au sol les vèhicules furent sorti par les pilotes alors que le reste des soldats progressaient rapidement et à pieds sur le tarmac.Ils pénétrèrent sans attendre dans les chinnool direction mossoul.Le fait de se retrouver encore dans un appareil volant fit raler blueberrie et barracuda et désespérer morgane.Campbell ou la brute était comme un enfant le jour de noël et il était même aller discuter rapidement avec les pilotes sous l'excuse de se renseigner sur le temps de voyage et d'autre menu détails.Mais rien ne l'aurait rend plus heureux que le pilote fasse un malaise pour prendre les commandes de l'appareil.Les autres paras s'étaient rendormis comme si l'alttitude avait un effet soporiphique sur eux.

En arrivant à Mossoul les vèhicules furent immédiatement sortit des appareils et garés dans une zone sur de la base.Les soldats américains regardaient ces froggies débarqués de nulle part se demandant bien ce qu'ils étaient venus faire là.Toutefois aucun d'eux ne s'était approché des vèhicules ou des hommes du SGC.Mais on sentait bien que c'était parce qu'ils avaient reçu l'ordre plus que par respect ou peu.Ce qui était un tord dailleurs.Le Colonel de la force sur place vint à leur rencontre et les salu dans un français correct tinté d'un fort accent amèricain.

"Messieurs soyez les bienvenues à Mossoul."

Il fut quelque choqué d'entendre une voix de femme lui répondre, pas qu'il soit macho, encore que, mais il s'attendait à voire des soldats façon rambo et ce qu'il voyait en était loin à part pour maniel.Il faut dire qu'avec les uniformes et les chéches et les keffyés difficile de dire qui était quoi.

"Un convoi de Hummvees va vous escorter jusqu'à l'extèrieur de la ville après nous ne pouvons pas garantir votre sécurité."

Strucker et la brute était déjà entrain d'examiner une carte et discuter d'un choix d'itinéraire.Trepel fit signe à Rakel que c'était ok et pour sur les deux paras étaient déjà à plus de trente kilomètre de Mossoul dans leur tête et sur la carte.A Rakel de voire si elle souhaitait être diplomate ou efficace.

Les rôles avaient été distribués et chacun s’y tenait sans rechigner, une bonne préparation du matériel par l’équipe elle-même rassurait et permettait que chacun s’y retrouve, Laurent vérifiant une dernière fois que ses sacs d’équipements étaient bien à bord de l’appareil, le gros sac était déjà dans un P4 et son petit sac était posé sur le siège conducteur d’un buggy comme s’il en revendiquait déjà l’usage, pour lui il était évident dès le briefing que les deux engins rapides serviraient en éclaireur ou même pour manœuvrer mieux et plus vite en cas d’attaque, on leur avait proposé cinq véhicules et pour le tacticien qu’il était, pourquoi ne pas prendre deux de chaque, au besoin cela permettrait de constituer deux groupes.

« Major, pouvez-vous nous dire à quel moyen de transport vous comptez nous affecter ? C’est juste pour savoir où je dois arrimer mon petit sac à dos »

Autant profiter de ce début de périple pour penser logistique et gestion du personnel, une fois la réponse donnée le Para positionna son sac de façon à ce qu’il soit bien attaché prêt de place attribuée afin de pouvoir le prendre rapidement quand il faudrait quitter les véhicules. Laurent pouvait maintenant passer le temps comme il voulait alors il alla ranger dans une sorte de male ce qu’il avait d’encombrant ou de gênant pour s’allonger et dormir. Ce n’était pas très confortable et silencieux mais il savait faire avec le minimum et c’était déjà beaucoup par rapport à ce qui s’annonçait pour les hypothétiques nuits suivantes.

Jusqu’au changement d’altitude suivi de l’avertissement du pilote de se préparer à la phase d’atterrissage, le militaire dormait assez bien et il ne traina pas pour se rééquiper afin d’être opérationnel dès l’avion parqué. La lourde porte arrière laissait entrer de plus en plus la lumière et une fois le pied à terre, Laurent s’étira face au levé de soleil avant de rapidement rejoindre les autres car il avait aussi repéré le prochain moyen de transport qui ne le laissait vraiment pas indifférent au point de trouver des questions à poser au pilote et de l’observer faire, surtout après le décollage lors des manœuvres pour arrimer les véhicules qui allaient prendre l’air (hrp : je crois que les CH-47 ne prennent pas les véhicules à l’intérieur mais à l’extérieur).

Le transfert vers Mossoul se passa bien et l’équipe gara elle-même les véhicules dans la zone indiquée par l’armée américaine dans le but de garder le matériel et l’équipement sous contrôle bien que personne ne cherche à s’approcher du groupe à part un gradé qui fit l’effort de parler français pour leur souhaiter la bienvenue.

« Merci Colonel »

Le para ne s’était pas encore équipé de son chèche qu’il gardait précieusement dans une des poches de son pantalon mais avait déjà sa paire de lunette de soleil sur le nez et son casque bien vissé sur lequel sa paire de lunettes de protection trônaient, nul doute qu’il était paré pour le désert mais avant cela, il fut invité par Strucker pour examiner une carte du secteur.

« Mon Adjudant-chef, on sait que le site est dans cette vaste zone mais sans aide de la population locale ça va être difficile c’est pourquoi je pense qu’aller par exemple à ce qui doit être de petits villages en plein dans la zone de recherche serait un bon moyen de savoir s’ils ont vu des français, ce n’est pas très discret mais voyez-vous une autre méthode ? »

Peut être que Strucker avait une meilleur idée, Laurent continuait de regarder la carte en se disant que se serait plus simple de quadriller la zone en hélicoptère mais ce n’était pas le type de véhicule octroyé par le Général Parray, dommage pour lui et pour ses coéquipiers qui allait devoir chercher à partir du sol.

Une fois mon équipement prêt, je pris soin de tartiner ma peau de crème solaire avant de l'ajouter à mon paquetage, attrapant mon Keffieh que j'installais autour de mon cou avant de donner mes ordres pour les véhicules. Je m'étais cassée la tête mais j'avais finalement obtenue une réponse qui me plaisait relativement. Je dis bien relativement, parce que l'idée d'aller en Irak ne me plaisait guère alors bon. J'avais choisis de prendre les buggy et un P4, mon équipe risquait de me détester étant donné que nous serions réellement serré mais peu importe, nous n'allions pas en sinécure. Une fois les ordre donnés, je rejoignis le reste du groupe, la casquette enfoncé sur la tête, et le Keffieh noir et blanc sur le visage, les lunettes, prête à être installée sur mon nez, dans la poche de ma veste. En arrivant vers le reste de l'équipe, je ne pu que constater que l'équipe avait parfaitement organisé le tout, comme toujours c'était une plaisir de travailler avec eux. Tout était organisé pour optimiser le temps, et heureusement, il allait être précieux pour nous.

Dès que je fus installée dans l'avion, je me mis au devoir de dormir, il fallait récupérer un maximum d'énergie pour cette mission, et c'était l'avantage du transport en avion. Malgré le bruit, je somnolais lorsque le signal des données satellites me tira des nuages, j'y jetais un coup d'oeil, mais rien de nouveaux, je ne savais même pas pourquoi ils m'avaient envoyés ça. Toujours légèrement embuée, je jetais un coup d'oeil à mes collègues avant de me rendormir plus profondément cette fois ci. Une fois à Bagdad, se fut l'esprit légèrement embrumé que je me réveillais, j'avais l'impression d'avoir passé une nuit de lendemain de fête, trop peu mais trop bien. Blueberrie, Barracuda et Morgane se taquinaient alors que je m'étirais et me réveillais doucement. Avant même que l'avion n'amorce sa descente, j'étais prête à l'action, presque impatiente de passer à l'action mais le voyage continuait. Ce ne fut que lorsque nous étions arrivé à Mossoul que les choses commencèrent réellement, les ricains nous observaient comme si ils voyaient des goa'ulds débarquer, mais ils ne s'approchaient pas de nous, sans doute parce qu'ils en avaient reçu l'ordre. Lorsque le colonel s'approcha et qu'il salua les messieurs, se fut avec un malin plaisir que je lui répondis, sans pour autant chercher la provocation, après tout ils nous aidaient c'était déjà pas mal.

"Merci."

J'écoutais la suite des événements et jetais un coup d'oeil à mes collègues avant de prendre une décision. La proposition du Colonel était sans doute plus politique qu'autre chose, et je préférais de loin aller plus vite.

"C'est très aimable de votre part, mais si vous le permettez, nous préférions agir rapidement, notre mission ici est une mission de vie ou de mort pour deux de nos compatriotes. Sauf si bien sûr cette requête vous semble impossible à accepter."

MickaËlla avait vécu ce transport comme tout les autres transports pour les opérations extérieurs.Un mélange de sommeil, de court instant de veille, de transbahutage de paquetage en transbahutage avant d'arrivée sur la zone d'opération ou on la laisserait se débrouiller.Cette fois ci elle partait avec des véhicules tout terrains.Cela lui était arrivée à plusieurs reprises d'avoir l'opportunité de conduire un VLRA mais elle préférait de loin la pêche et la coupe racée des buggys.D'un oeil expert MickaËlla regarda pendant quelques minutes les autres équipiers préparaient le départ et étant donné qu'elle ne trouva rien à redire elle s'occupa de préparer ses petites affaires.

A l'arrivée à Mossoul l'équipe dirigea directement les vèhicules dans l'enclave sécurisé amèricaine de manière à les protèger des regards et de toutes attaques.A peine entré un génèral vint les saluer à la française touchant comme geste mais MickaËlla n'était pas du genre sentimental avec les étrangers et lui répondit juste d'un hochement de tête avant d'attirer l'attention de Campbell pour qu'il lui donne son avis sur l'itinéraire à choisir.La voix de Rakel choqua le colonel pendant un petit instant et cela fit sourire MickaËlla qui avait toujours son visage emprisonner dans son keffyé comme Trepel, Yokas et Morgane.

"La brute, Morgane, Bluebbrie check-up véhicule équipement."

Elle aurait put demander à Trepel, mais ils en avaient déjà discuter un peu et ils avaient le même avis.Elle voulait confronter son idée à celle que CampBell allait lui proposer.Elle fut quelque peu chagrinée qu'il pense à la même qu'elle.Elle avait espéré trouver une meilleure solution et MickaËlla se refusait toujours à croire qu'on ne pouvait pas amèliorer les solutions.Tout en rangeant la carte elle répondit à Campbell.

"Et surtout ils ont du poser des questions aux gens du coins peut être même qu'on leur a fournis un guide.Et puis on a une experte local faut bien qu'elle ait son utilité."

Trepel l'ancien commando marine leader de SG15 qui regardait par dessus leur épaules approuva d'un sourire.D'un geste de la tête MickaËlla désigna le Sergent-Chef Yokas qui souriait un peu bêtement aux soldats amèricains et au colonel.MickaËlla se demandait si il s'agissait là bien du même sergent-Chef Yokas leader de SG8 réclamait par le peuple de Bastet pour affronter deux grands maitres goa'ulds.A regarder comme ça, ça ressemblait plus à une farce qu'à autre choses.MickaËlla se releva et commença à distribuer les tâches urgentes et dispatcher les équipes pour gagner du temps.

"La brute, et l'aiglon pilote des buggy.Trepel, Morgane en navigateur.Blueberrie, Barracuda, et le Breton de l'espace au 50.Barracuda sur le VLRA."

MickaËlla avait dispatché les équipes rester à voire si Rakel voudrait les remodifier pour optimiser ou si elle considérerait que c'était bien comme ça.MickaËlla regarda le soleil qui commençait à s'élever dans le ciel et fut contente d'avoir son visage engoncé dans son keffiyé.Elle enfila ses lunettes de soleil de sniper et leur annonça tout sourire.

"Profitez en pour aller au toilettes la prochaine station service n'était pas tout prêt."

Rakel avait déjà entendu son second aussi jovial c'était l'année dernière lors de l'entrainement estival quand ils étaient arrivés dans le désert.Bien entendu ils avaient tous déchantés rapidement mais MickaËlla avait montré une excellente affinitée avec ce milieu.Plus qu'avec les autres en tout cas.Pour les autres cela pouvait semblait un peu bizarre surtout pour Campbell qui n'avait que trop rarement vu sa supérieur aussi aimable.

Laurent s’attendait à se faire mordre suite à sa réponse n’étant sans doute pas celle attendue par l’Adjudant-chef qui voulait peut être une solution miracle, cette dernière n’avait pas l’habitude de faire dans la demi-mesure mais il valait mieux répondre quelque chose de bateau plutôt que de ne rien dire. Aucune agression ou moquerie de sa part, il n’était pas possible que ce soit la vraie Strucker dans ce corps pourtant les tests médicaux et psychologiques avaient prouvés que chacun avait bien rejoint le bon corps alors pourquoi était-elle de bonne humeur ? Le Para ne pouvait que souhaiter que cela dure car elle avait l’air humaine ainsi, la hyène un agneau… Non il ne fallait pas exagérer quand même et simplement profiter de son ouverture vers les autres alors avant d’aller rapidement se délester suite au dernier conseil de Mickaella, il lui fit par d’une réflexion et posa aussi une question :

« Mon Adjudant-chef, je suppose que quelqu’un a tenté de les contacter sur leurs téléphones satellites ou au moins de les localiser, si ce n’est pas le cas peut être que nos techniciens pourraient essayer d’utiliser un de nos satellites quand il passera sur zone, on ne sait jamais dès fois qu’il y en ait un qui soit resté activé sur le site des fouilles ou ailleurs… Puis-je vous poser une question, savez-vous si on a reçu une revendication ou une demande de rançon ? »

Ca semblait tout bête de pouvoir imaginer que personne n’y avait pensé mais il fallait s’en assurer pour ne pas regretter plus tard d’être resté muet alors que cela pouvait changer pas mal de chose comme donner une première destination utile. Pour la question, il préférait attendre la réponse avant de partir dans des élucubrations.

[Hrp : Tu as raison pour la chinnook c'est moi qui ait tripé]

La totalité des soldats allèrent faire un tour au toilette plus pour profiter des derniers instants confort qui leur était permis que par une réelle envie de se soulager.Une fois tous de retour au véhicule Laurent posa une question à Strucker qui ne perdit pas sa bonne humeur mais qui n'en donna pas moins une claque appuyé sur le casque de Laurent.

"Quand est ce que vous avez entendu parler de téléphone satellite.Peu probable qu'ils en aient eu un vu le prix que ça coute, à part le gars du renseignements.Et on y va justement parce qu'il ne réponds pas.Quand aux informations supplémentaires vous en savez autant que le patron et moi.On ne caches aucune information on est pas débile."

L'insinuation, ou plutôt les questions avaient quelque peu vèxé la jeune femme qui n'en tiendrait pas rigueur plus que quelque jours autant dire rien dans l'échelle des rancunes de MickaËlla.Le convoi se mit en marche sur les ordres du Major et quitta l'enclave américaine pour traverser Mossoul.Les gens se retournaient à peine sur le passage il ne semblait pas plus impressionné que ça de voire des véhicules armés traverser leur ville et rien dans les regards ou les attitudes ne trahissaient de l'inquiétude.Cela ressemblait a une journée comme une autre pour eux.

Le convoi quitta sans problème et s'engagea sur une route goudronnée.De part et d'autre un sol désertique et rocailleux.Le soleil qui s'élevait de plus en plus dans le ciel les tenaient à une température élevé et le vent de la vitesse était le bienvenue.Le plus dur dans les deux premières heures fut de s'acclimater aux conditions climatique réelment différente du massif central qu'ils avaient quittés il y a moins de 24 heures.Au bout de deux heures de trajets le major ordonna un arrêt en plein désert tant pour faire une pause que pour faire un point sur leur situation géographique.Pouvoir se délier les jambes après une quinzaine d'heures de transport en tout genre était toujours le bienvenue.Le point de la situation fut rapidement exécutée mais néanmoins le major n'ordonna que la reprise du convoi qu'au début d'une demi heure de pause, histoire de faire souffler la mécanique et les soldats avant de leur en demander plus.

Le convoi reprit donc sa route et au bout d'une heure ils quittèrent la route goudronné pour une piste de terre.Les véhicules avançaient toujours à la même allure seul le confort avaient été affectés par le maintient d'une telle vitesse.Tous pouvaient constater que les véhicules qui leur avait été fourni étaient typiquement conçu pour ce genre de chose et cela faisait plaisir de travailler avec du matériel adéquate.

Cela faisait trois heures qu'ils avaient fait leur première pause quand ils arrivèrent dans un village.Les véhicules se mirent à ralentir progressivement jusqu'à l'entrée du village, pour finalement rentrer au pas dans ce dernier.Le village n'était pas bien grand il regroupait à peine une cinquantaine de masure.Ils avancérent jusqu'au centre de ce dernier ou à l'ombre sur une terrasse de ce qui pouvait être une sorte de bar trois vieux fumait une chicha tout en buvant du thè et en jouant au domino.Une dizaine d'enfants qui jouaient aux ballons s'étaient approchés des véhicules pour poser un tas de questions aux soldats soit en arabe soit dans un anglais très approximatifs.D'ou tu viens?Je peux monter dans ton voiture?C'est cool ça c'est quoi?Ou tu vas?T'as du chocolat?Les trois vieux eux ne s'étaient toujours pas intérressé à ce qui se passait et continuait leur partie de domino.

Tout le monde fit son tour au toilette, c'était le moment de dire au revoir à la civilisation et de partir à l'assaut du désert pour récupérer les civils qui s'étaient encore attirés des ennuies, même sur Terre on ne pouvait pas les laisser seul, c'était désespérant. Je laissais MickaËlla organiser les équipes alors que je remerciais le colonel, et que je me préparais à prendre la route. Je fus surprise par une question de Campbell en rejoignant mon second, mais je ne dis rien, laissant MickaËlla donner sa réponse, après tout cette conversation ne me concernait pas. Ce n'était pas le genre d'insinuation que j'appréciais, mais bon ce n'était pas bien grave, on n'avait pas besoin de s'aimer pour travailler ensemble.

Je donnais mes ordres suivant les directions indiqués par MickaËlla, et le convoi s'engagea sur la route goudronnée, il fallait profiter de ce confort minimum, bientôt nous serions en pleins désert. Observant les habitants, je me rappelais la chance que nous avions d'habiter en France, même si ce n'était pas la première fois que je me trouvais dans un pays comme celui ci. Le climat était difficile à supporter même si nous étions plus ou moins habitué aux changements de températures avec la porte des étoiles. Au bout de deux heures de route, je fis signe à tout le monde de s'arrêter pour faire une pause, mais aussi le point sur la situation. Marcher un peu c'était le pur bonheur, malgré la chaleur. Rapidement, nous avions terminé de faire le point, mais ce n'était pas pour autant que je souhaitais reprendre le notre route, la pause était nécessaire pour tout le monde. J'en profitais pour marcher un peu et me dégourdir les jambes. Au bout d'une demi-heure, je finis par demander à tout le monde de se préparer nous reprenions la route.

"On repart."

Au bout d'une heure, le confort de la route goudronnée laissait place au désagréable champs de terre. Heureusement, les véhicules étaient adaptés et heureusement, c'était une bonheur de pouvoir travailler avec le matériel nécessaire. Ca changeait des situations catastrophiques que l'on retrouvait derrière la porte. Au bout de plusieurs heures de trajets, nous arrivions dans un village, un petit village dans lequel nous pénétrions au pas. Aussitôt des gamins s'approchèrent du groupe, rien d'étonnant, je m'intéressais plus aux adultes.

"Ne les laisser pas monter dans les voitures, il faudrait pas qu'ils se blessent. Strucker, vous pouvez demander aux 3 hommes si ils ont vu les archéologues?"

Je vérifiais si il n'y avait pas de nouveau du côté des données satellites, avant de reporter mon attention sur les enfants, pestant légèrement de ne pas me trouver en Afganistan, j'aurais été bien plus à l'aise pour discuter, aussi je choisis l'anglais, enfin c'était pas réellement un choix.

"We are French."

[Hrp: Si tu parles le pachto tu peux te faire comprendre quelque soit le pays arabe ou tu vas.]

MickaËlla fit signe à Faith de venir avec elle.Elle ne parlait pas arabe à proprement parlé et le peu de mot qu'elle connaissait était soi des insultes soit des trucs du genre "à terre", "mains en l'air", ce qui n'était pas très approprié étant donné la situation.L'archèologue quand à elle semblait connaitre le coin, et la langue.Les deux femmes se dirigérent vers les trois vieux qui jouaient au domino, MickaËlla se tenait en arrière pour assurer la sécurité de Faith pendant que cette dernière leur parlait.Cela dura un bon quart d'heure avant que les deux femmes ne reviennent aux vèhicules.Faith s'avança jsuqu'à Rakel pour lui parler sans avoir besoin de crier ou d'hausser de la voix.

"Je suis désolé je n'ai rien pu apprendre c'était à peine si déjà ils me répondaient.Mais dans le coin ça n'a rien d'étonnant.Même si ils le désiraient ils s'exposeraient à des représailles sur eux et leur familles si ils nous parlaient en public."

Qu'y avait il à dire de plus?A part que bien sur les gamins avaient essayés de monté dans les véhicules, ils auraient bien tenté de barboté deux trois trucs mais les équipiers SG avaient trop soigneusement préparés cette mission et leur paquetage.Il ne faisait aucun doute qu'à peine sortie du village les forces des belligerants seraient prévenu de leur passaage.Le télèphone arabe si il ne transmettait pas avec précision les informations avaient au moins la faculté d'être d'une rapidité redoutable.

Le convoi se remit donc en route, la vigilance des équipiers redoublant quand il croisait un véhicule, ou des gens sur le bas côté.Fort heureusement pour leur nerfs cela n'arrivait pas souvent et ils arrivèrent au second check point sans soucis.Mais là personne dans les rues, les portes et les volets étaient fermés comme si le village avait été abandonné ce dont on pouvait douté étant donné le linge qui séchait.Cela ne sentait pas très bon, mais à peine eurent ils finit de se faire cette réflexion que les balles se mirent à siffler à leurs oreilles.Des tirs venaient des batiments, si il ripostait au calibre 50 et il y aurait des victimes parmis les civils pourtant Franck se préparait à le faire.Les autres équipiers SG étaient descendus des vèhicules sachant pertinemment que ces derniers étaient des cibles de choix et qu'ils seraient plus en sécurité derrière un pan de mur.

Laurent allait éviter de trop poser de questions car si à chaque réponse l’Adjudant-chef Strucker prenait le casque de son subalterne pour un buzzer, ça n’allait pas le faire car il passait pour l’idiot du groupe d’autant que la réponse pouvait être discutée, étrange que des archéologues en plein désert dans un pays en guerre ne mettent pas le prix dans un tel joujou pour pouvoir appeler au secours, soit ils étaient fous, soit ils avaient bien un téléphone-satellite mais pas grand monde devait le savoir. Puisqu’on lui donnait confirmation que toutes les informations avaient été données lors du briefing, cela voulait donc dire qu’il y avait peu de chance qu’ils aient été enlevés par des irakiens alors de plus en plus le Para pensait à la piste Goa’uld mais n’en parla pas pour ne pas se prendre une gueulante.

Bête et discipliné, voila ce qu’on lui demandait d’être alors il enleva sa paire de lunette de soleil, mit un peu de crème, enroula plusieurs fois son chèche autour du cou en prévision du désert, ajusta sur ses yeux la paire de lunettes de protection puis il prit place au volant du buggy où son petit sac à dos était bien attaché sur le flanc gauche de l’engin, à son tour il se glissa dans son baquet, s’attacha en passant les sangles pour bien rester en place si jamais ça devait bouger en cas d’attaque et plaça l’oreillette de sa radio de façon à entendre les ordres une fois les moteur démarrés et le convoi en formation.

C’était encore le matin mais la chaleur était déjà la, ce qui annonçait bien pire quand le soleil serait au plus haut dans le ciel, heureusement la vitesse du véhicule ouvert de tout côté permettait d’avoir de l’air et même si ce dernier restait chaud. Toutes les deux heures la pause s’impose, c’est ce que pensa Laurent en recevant l’ordre de stopper pour faire un point sur la situation alors il s’exécuta en garant son véhicule à environ cinquante mètres des autres dans le but d’éviter de faire une cible bien regroupée et trop facile à avoir en un tir de mortier ou bazooka. S’arrêter était peut être encore plus dur car les zones ombragées étaient quasi inexistantes mais cela était nécessaire pour ne pas tomber dans une dangereuse routine et le matériel avait besoin d’être régulièrement contrôlé pour ne manquer de rien. Ce dont Laurent s’occupa avant de profiter du temps qui lui restait en reprenant place à bord du buggy et fermer les yeux en respirant lentement pour essayer de s’acclimater à cet environnement difficile, ce qui ne l’empêchait pas de transpirer et d’avoir son uniforme humide en dessous des bras.

Après trois heures en mode vibreur depuis la dernière pause, un village était en vue et le convoi allait droit dessus pour tenter d’obtenir des renseignements, de quoi faire monter la tension car la vigilance devait être au maximum afin de pouvoir répondre à une présence hostile sans pour autant provoquer une bavure. A tout moment le buggy du Para pouvait être visé alors il avait beau rouler au pas, il était prêt à appuyer sur l’accélérateur afin de se dégager pour que ses deux coéquipiers puissent répliquer. Les enfants de se bled paumé ne manquèrent pas de venir voir de plus près l’attraction alors Laurent répéta plusieurs fois en anglais de ne pas toucher au véhicule, élevant la voix s’il le fallait pour bien montrer que ce n’était pas un jeu.

Ce fut un gros quart d’heure d’énervement et le militaire ne se fit pas prié pour s’en aller de ce village et au suivant, il recommença la même approche d’autant qu’il n’y avait personne de visible et que tout pouvait laisser présager qu’il y avait des habitants. Soudain le pilote appuya sur l’accélérateur dès les premiers signes que le buggy était prit pour cible, Laurent ne pouvait s’arrêter ainsi sous le feu ennemi au risque que tous les occupants ne soient mort avant de pouvoir s’en extraire pour se mettre à l’abri. Il hurla à ses passagers :

« Accrochez-vous, je tourne... Yihaaaa ! »

Le buggy dérapa de l'arrière dans le grand virage prit par Laurent puis s'élança de nouveau pour un second passage qui soulevait de plus en plus la pousière avant de trouver un endroit suffisamment abrité et proche des deux autres véhicules pour s’immobiliser et permettre à chacun de descendre et de se mettre en position avec son armement personnel afin de riposter.

L'unité s'était dispersé et mise à couvert avec célèrité et Franck n'avait pas tardé de se faire rappeller à l'ordre avant de faire feu de son calibre 50 sur les façades du bâtiment.Au son des armes qui crépitaient autout d'eux les soldats reconnurent sans difficulté le bruit typique de fusils d'assauts et dans le lot il y avait deux AK-47, le reste devait être du matèriel amèricain volé ou abandonné.A force de faire la guerre au qautres coins du monde, les belligerrants de tout poils se retrouvaient équipés avec plus de matèriel américain de récupération que de matériel de contrebande russe.L'unité risposta au jugé pendant un peu moins d'une minute pour identifier avec exactitude d'ou venait les tirs, une fois ceci fait, rakel distribua ses ordres.

Maniel, kawalsky et elle même devait prendre le premier bâtiment, pendant que Laurent, MickaËlla et Blueberrie prenait d'assaut le deuxième bâtiment.Morgane, Franck, Trepel, et Yokas restait là à tenir la position et à couvrir leurs collègues.Quelques secondes plus tard les deux groupes s'élançaient vers leurs objectifs respectifs.Les balles sifllaient et éclataient autour d'eux, l'air chaud et le sable leur fouettait le visage leur tannant la peau.MickaËlla et Blueberrie laissèrent, Laurent enfoncer la porte et passer le premier dans le bâtiment, Cardinal suivait et Bluberrie fermait la marche.Ils devaient monter au deuxième étage.La fraicheur et la pénombre de l'intérieur du bâtiment les déstabilisa pendant quelques secondes mais fort heureusement il n'y avait pas de menace.Dehors les tirs continuaient de fuser, les attaquants étaient fixés par les troupes à l'extèrieur.

Laurent se servait de son P90 en tirant au coup par coup afin d’assurer en précision et en pression sur les tireurs puisqu’il y en avait plusieurs d’après les premières constatations et les informations que se passaient les membres de l’équipe. Le Para reçu l’ordre de se joindre au duo Strucker-Blueberrie pour attaquer une maison d’où une partie des tirs provenait alors il emboita le pas de ses coéquipiers sous la couverture du trio resté en position défensive.

Partant le dernier, il arriva aussi dernier et n’eu pas de mal à comprendre ce qu’il avait à faire du fait que les deux autres étaient plaqués contre le mur autour de la porte, dès lors il s’immobilisa devant le rectangle en bois et donna un violent coup de pied à côté de ce qui devait être la serrure en y mettant tout son poids. La porte frappa violement l’encadrement et le militaire analysa le peu qu'il pouvait voir de l’intérieur avant d'allumer la petite lampe de son fusil mitrailleur et de rentrer prêt à plonger au sol et à tirer sur tous les possesseurs d’une arme.

Son but premier était de trouver un point de fixation afin de se mettre suffisamment à l’abri avant de pouvoir couvrir l’arrivée du reste du trio et continuer la progression en appliquant les techniques si souvent répétées à l’entrainement. La concentration était au maximum mais la fraicheur du lieu était quand même perceptible et appréciable contrairement à l'obscurité qui était plus gênante.

Une fois les ordres de Rakel donnaient tout le monde s'attella à la tache qui lui incombait.Sans parler MickaËlla, Laurent et Blueberrie se dirigèrent vers le bâtiment qui leur avait été assigné.MickaËlla avait manqué de peu sa carrière de sportifs de haut niveau et Bleuberrie était un chat maigre ce fut donc les deux premiers arrivaient aux batiments.Ils postèrent chacun d'un côté de la porte laissant le gros du travail à Laurent qui sans se faire prier défonçant la porte d'un coup de pieds placé.

A peine Laurent eut il commencé à investir le bâtiment que MickaËlla lui embrayait le pas suivit par Blueberrie.Laurent avait pris pieds dans la place et le reste du groupe était désormais prêt à sécuriser la place.MickaËlla s'approcha de Laurent pour lui taper dans le dos et lui signifiait qu'ils devaient continuer leur progression.MickaËlla avait été déstabilisé l'espace d'un isntant en pénétrant dans le bâtiment.La luminoosité, la fraicheur, même l'air semblait diffèrent ici.Mais maintenant qu'elle s'était adapté aux nouvels environnements elle arrivait à découper ce dernier dans son esprit.

Progresser dans ce genre de bâtiment construit sans norme, par des artisans étaient un calvaire.Il fallait avoir les yeux partout le moindre instant d'inattention et c'était la mort assurée.L'ensemble d'un groupe d'assauts pouvaient y passer à cause d'une faute d'inattention d'un seul.Mais malgré cela MickaËlla n'était pas plus sous pression que d'habitude, confiante en ses capacités comme dans les hommes qui l'accompagnait.

L'équipe progressait à un rythme raisonnable dans le bâtiment, MickaËlla se sentait dans son élèment à sa place plus qu'à n'importe quelle autre endroit.Son arme pointait droit devant elle pour couvrir Laurent qui menait la marche.A l'extèrieur le reste de l'équipe offrait du travail aux hostiles qui les avaient engagés et la première équipe mené par Rakel devait en être au moins au même point qu'eux.

Elle vit Laurent s'arrêter, cela devait pour être une excellente raison une du genre qui pouvait vous sauver la vie.Rapidement et par geste il lui signala ce qu'il avait vu et qui avait attiré son attention.Il y avait au moins un homme qui attendait sagement qu'ils se pointent pour les cueillir.A l'heure actuel Laurent était celui qui en savait plus sur cet hostile et il lui céda les rênes sans même y réflèchir plus que ça.Il ne fallait pas perdre trop de temps à tergiverser pour prendre une décision.Cela n'amenait rien de bon de tourner en rond et d'essayer en vain de se mordre la queue.

MickaËlla relaya les informations et les ordres de laurent à Blueberrie.Ce dernier était aussi prêt et déterminé que le reste de l'équipe ce qui ne saurait pas de trop.Dans ce genre d'assaut ou tout se passait bien ou c'était la boucherie.Il y avait bien sur régulièrement des petites blessures mais quand ça dégènérait cela devenait un véritable enfer.

L'équipe menait par MickaËlla put prendre pieds sur le premier palier grâce à Laurent.Fort heureusement pour l'équipe l'hostile était seul l'affaire fut rapidement et proprement entendu.Sans perdre un instant de plus l'équipe se remit en marche vers le bruit des coups de feu.MickaËlla avait prit la tête du fer de lance et en moins d'une minute la pièce fut investi et nettoyé.Mais alors que tous allaient se retirer un ombre surgit de nulle part s'élança dans le couloir pour faire feu sur leurs arrières.Un seul coup de feu, et l'hostile tomba un trou entre les deux yeux.Trou fait par le fusils d'assaut de blueberrie qui s'occupait toujours de la sécurité arrière du groupe.Une fois le dernier hostile éliminé MickaËlla annonça que de leur côté tout était claire quelques secondes plus tard la même réponse vint du côt de Rakel.

L'équipe s'était regroupé près des véhicules, pour faire une évaluation des munitions et des dégats.Impossible d'avoir des renseignements auprès des gens habitants dans le coin.Autant donc reprendre la route sans attendre en espérant trouver mieux un peu plus loin.Le convoi se remit donc en route quittant les routes goudronnées pour les pistes et les pistes pour le désert.Le soleil commençait à baisser dans le ciel et sans même sans rendre compte ils avaient passé la plus grande partie de leur journée en véhicule.Ils n'avaient pas mangé de la journée mais maintenant qu'isla vaient devant eux la preuve de l'heure avancée de la journée ils faisaient plus faim que chaud.A vue de nez dans moins de deux heures la nuit commencerait à tomber.Rakel ordonna donc de faire halte et de monter le bivouac pour passer la nuit aussi confortablement que possible.Rapidement MickaËlla et Trepel s'assurèrent que les environs proches du bivouac étaient claires pendant que le reste de l'équipe s'occupait de monter le bivouac pour la nuit.

Quelle idée d’ouvrir les yeux et de voir une ombre en mouvement non loin du haut de l’escalier ou se trouvait Laurent, du coup et fort logiquement, c’était à lui d’aller à la chasse pour éliminer la menace que ce soit pour l’équipe dans la maison ou celle de dehors qui dégustait un max.

Le Para avança latéralement de façon à avoir l’arme pointée vers l’ouverture où il avait vu sa cible se faufiler, tel un faucon, il cherchait sa proie par une observation et une écoute scrupuleuse, quand cette dernière fit un mouvement hostile envers lui, le P90 muni du silencieux qui cracha deux balles ne laissa aucune chance au tireur isolé qui s écroula au sol alors qu’il s’apprêtait à crier pour avertir ses copains.

Alors que Laurent évacuait la pièce où la mort venait de frapper, il prit place derrière Strucker qui avait décidé de se dégourdir les doigts sur les prochaines cibles qui continuaient à faire feu et donc donnait une vague idée de leur localisation, terrible erreur face au trio de professionnels que rien n’arrêtait ou presque, le dernier ennemi de cette maison avait rendu l’âme d’une façon nette, bien aidé par son troisième œil que Blueberrie venait de lui faire.

La zone était nettoyée et peu de temps après, ils reçurent confirmation qu’il en était de même pour le groupe du Major, le silence revint et la montée d’adrénaline retomba au fur et à mesure que le temps passait à vérifier l’état de l’équipement et des véhicules, le buggy de Laurent avait quelques impacts mais rien de grave, son sac à dos avait lui aussi un joli trou et en l’ouvrant, il trouva la balle incrustée dans son rouleau de ruban adhésif, alors il l’y laissa en souvenir mais nul doute que le rouleau serait moins pratique à utiliser mais au moins le reste n’avait pas souffert et c’était bien le principal.

Après avoir bu juste de quoi se rincer la bouche et avoir placé un nouveau chargeur, il prit place au volant et reprit la route, le sable à perte de vue faisait perdre ses repères mais le soleil baissant indiquait bien l’heure avancée qu’il devait être, le Para n’avait même pas cherché à regarder sa montre, la conduite l’occupait bien car il fallait éviter les pièges de ces zones arides.

L’ordre fut enfin donné de stopper la progression pour cette première journée qui avait déjà été très mouvementé, ils allaient passer la nuit en plein milieu de nulle part ce qui’ n’était pas plus mal pour assurer la sécurité, au moins les éventuelles menaces seraient visibles de loin.

Comme tout le monde, Laurent s’occupa de préparer son couchage pour la nuit, il prit dans son gros sac situé dans le P4, la tente, un des filets de camouflage et le sac de couchage puis il alla à l’endroit qu’on lui avait indiqué pour y dormir quand il ne serait pas de garde et il commença par tout poser au sol avant de monter la tente, de la recouvrir du filet et d’y mettre à l’intérieur le sac de couchage. Il était maintenant prêt à prendre le relai pour surveiller les environs.

Personne à part MickaËlla ne semblait inspiré et les propositions de plan n'allaient pas bon train.Ce fut donc naturellement que le plan de MickaËlla fut adopté pour résoudre le problème qui se présentait.Ils ne pouvaient débouler comme si de rien était les véhicules dont ils disposaient ne laissaient aucun doute sur leurs intentions.Pour minimiser les risques pour les prisonniers comme pour les membres de l'unité il faudrait frapper fort et vite.L'unité allait se diviser de nouveau en trois groupes.Le premier groupe prendrait d'assaut le campement à pieds et profiter des faveurs de la nuit pour inifiltrer se dernier et faire un maximum de dégats.Le second groupe serait à bord du VLRA et partirait à l'assaut du campement à l'instant ou le premier groupe serait découvert ou pour faire diversion et forcer les nomades à se tourner vers la dune et à tourner le dos au premier groupe.Le troisième groupe étaient formés par Trepel et MickaËlla qui allait mettre à profit leur entrainement et leur savoir-faire de tireur d'élite.Alors que la nuit tombait chacun se prépara à exécuter le plan d'action.Les deux tireurs d'élite avait sorti leur filet de camouflage et s'était équipe de leur long et lourd fusils de précision.En cet instant ils étaient li'mage même qu'on avait des tireurs d'élite et même pour des soldats que ceux du SGC cela forçait un peu le respect.Les deux tireurs d'élite se positionèrent de chaque côté de la piste et se faifilèrent discrètement jusqu'en haut de la dune pour s'installer le plus furtivement possible sur leur position de tir.

Pendant ce temps là le groupe d'assaut pédestre dirigé par Rakel, et composé de Laurent, Jason et Maniel se dirigeait vers le campement aussi discrètement que l'aurait fait un fantôme.Les quatres soldats s'étaient approchés du campement sans se faire remarquer et ils étaient rentrés dans le périmètre sans faire plus de bruit déjouant la surveillance des sentinelles déconcertantes.Trouver les prisonniers n'avaient pas été plus compliqués et ce fut l'instant que choisi Rakel pour donner son top départ pour le feu d'artifice.Une fraction de seconde plus tard deux hommes tombèrent par terre chacun touché par une balle de 7.62 en pleine tête.Alors que deux autres hommes tombés sous la maestria des tireurs d'élite un bruit de moteur déchira la nuit et se rapprochait vers le campement.Les nomades commencérent à faire feur dans cette direction ou se mirent à chercher un poste de tir.Ce fut à ce instant que l'équipe de Rakel ouvrit le feu sur les nomades.Quand ces derniers comprirent que la véritable menace venait de l'intérieur il était déjà trop tard.Alors que l'un des nomades avaient sorti un sabre et qu'ils se dirigeaient dans l'angle mort de maniel il fut touché à deux reprises et dans la même seconde en plein torse et s'écroula raide mort.Le VLRA conduit par Morgane avec Barracuda au calibre 50 et Blueberry en copilote débarqua dans le campement en trombe.Les civils et la première furent promptement embarqué et évacué jusqu'au opoint de repli ou se trouvait le reste des véhicules.Etant donné qu'ils ne pouvaient pas prendre de risque de se faire tomber dessus par d'autres nomades les trois véhicules repirent leur chemin dans la nuit et à vive allure pour rejoindre aux plus vite le transport qui les ramèneraient le plus vite possible en france et au SGC.