Mission 028 : SG1 (+Greg+Benji+Nico+SG2)

Maître du jeu Nombre de messages : 215 Date d'inscription : 25/04/2009

"Caporal Effner, Caporal Drogon, Soldat 1ère classe Nokotay, Madame Lacroix... Je suis le Lieutenant Levaux, officier en charge de votre départ pour cette mission d'exploration, je vois que vous êtes tous la, le MALP est prêt et que vous avez pensé au bracelet pour votre retour... Sergent entrez les coordonnées de P3X493"

L'anneau central se mit à tourner et les chevrons s'enclenchèrent les uns après les autres jusqu'à l'apparition de la vague ouvrant le vortex.

"Sergent, vérifiez les données de la sonde"

On pouvait voir sur l’écran de la salle d’embarquement le 380° de la caméra de la sonde qui montrait d'un côté des champs cultivés devant une forêt et de l'autre une construction que le zoom ne permettait pas de bien voir.

Spoiler:

La voix du sergent sortit des hauts parleurs pour compléter le rapport :

"Les nouvelles données confirment les premières, l’atmosphère est respirable, la température est de 23 degrés et aucun signe de vie aux alentours de la porte"

Le lieutenant reprit la parole :

"Vous pouvez y aller SG1, prochain contact dans 24h maximum, bon voyage et bonne chance..."

Le temps avait passé vite depuis sa dernière mission, mais Sheyffi Nokotay était toujorus motivée pour les nouvelles aventures qui allaient s'annoncer. Depuis sa dernière mission, elle était parvenu à monter en grade malgré toutes les bêtises possibles et imaginables qu'elle avait pu faire. On récompensait donc la désobéissance, l'irrespect de la hiérarchie, les décisions prisent sur un coup de tête? Chouette! Motivée par cette décision et par la perspective de franchir une nouvelle fois la porte des étoiles, la demoiselle avait donc quitté la salle de briefing la tête plein de souvenirs de sa dernière mission. Quittant la salle avec les autres, elle s'interrogeait déjà sur tout ce qui allait arriver à son équipe une fois arrivée sur place. Et oui les choses avaient changés depuis la fois dernière. Noky avait été blessée et gardait encore un petit hématome souvenir, elle remplaçait temporairement Aristide durant ce voyage.

Elle avait aussi changée de grade, et pour parfaire les choses, entre Lewel et elle tout n'était plus tout à fait comme avant. nous vous épargnerons les détails, mais une chose était sure, la demoiselle avait du soucis à se faire au niveau du comportement à adopter à présent. Une fois arrivée dans la salle d'embarquement avec son arme favorite et les siens, il attendirent que les chevrons finissent de s'enclencher et que les dernières informations du mapl arrivent jusqu'à eux. Tout semblait aller bien sur cette planète. Rabattant sa casquette sur ses yeux, elle fit donc signe aux autres de la suivre une fois que le départ fut lancé par le sergent présent. Montant le long de la passerelle elle traversa donc la prmeière la porte des étoiles afin de se lancer dans cette nouvelle expédition, au grand dieux pleines de surprises!

Une fois arrivée sur place, elle fit signe, d'un geste rapide de la main, de prendre position autour de la porte des étoiles afin de sécuriser le périmètre. Elle commençait à s'y faire de voyager sur d'autres planètes, aussi fou cela soit-il. Vérifiant que tout allait bien de son côté, elle baissa donc son arme en était rpesque sure qu'il n'y avait aucun danger près d'ici. Observant autour d'elle, il était clair que le choix de la première destinations sera facile à prendre, ce n'était pas comme la fois dernière. Ici, on pouvait voir un champ et une forêt, et de l'autre côté une trace de civilisation. Retournant près des autres membres de l'équipe, elle décida donc de prendre la parole afin de les mettre au parfum, amis aussi d'avir leur avis sur la situation.

-Bon, vu qu'il a cette espèce de forteresse là b, je propose qu'on aille voir ce qui s'y passe, peut-être découvriront nous des habitants. Mais il serait préférable d'observer dans un premier à l'extérieur qui ils sont vraiment. je n'ai guère envi de nous retrouver au milieu d'une bande de cinglé prêt à nous trancher la tête. Je pense qu'on peut laisser la porte sans surveillance, au pire à notre retour on passera en force ci y a besoin. Vous êtes prêts ou vous avez une objection?

C'était déjà l'heure de la seconde mission qui sonnait !
Le temps filait et il avait l'impression qu'il n'avait pas vraiment eu l'occasion de se remettre complètement de tous les évènements vécus jusque là. Il n'était pas encore éveiller de la surprise de sa double promotion fulgurante, lui qui ne se voyait que comme un laborantin solitaire...
Mais là encore les choses avaient évoluées. Il était amoureux, et il était à la fois totalement déchiré par sa peur de voir sa bien aimée se faire à nouveau prendre pour cible par ces malades de goa'ulds et par sa terreur de faire une gaffe qui la ferait s'éloigner de lui.

C'était donc avec une forte appréhension qu'il s'apprêtait à passer le seuil de l'horizon des évènements pour la seconde fois !

Un sergent les mis au courant des conditions de la planète visée, mais il ne semblait pas préciser exactement ce qu'on attendait d'eux. Qu'à cela ne tienne, il allait faire ce qu'on lui demandait.
On lui avait également demandé si, par son grade, il désirait prendre la direction du groupe le temps qu'Aristide se remette complètement, mais il avait préféré refuser pour laisser la place à sa belle, qui était après tout bien plus à même que lui de gérer de terrain. Et il préférait grandement ne pas avoir à lui donner d'ordre... enfin, pas en publique...

Le moment arriva finalement qu'il dusse passer l'anneau. Sheyffi leva le point et fit signe d'avancer.
Il ne pouvait décoller son regard de son charmant postérieur, ne remarquant passer la porte qu'au moment due la franchir, quand il ne pouvait plus jouir du spectacle !
Alors qu'il glissait dans le trou de ver, il pensa qu'il devait impérativement se concentrer, et protéger les arrières de sa belle plutôt que de les reluquer !

Il posa le pied de l'autre coté ! Le vent léger caressait son visage. La douce lumière et l'agréable température contrastaient violemment avec l'atmosphère conditionnée de la base. Immédiatement, il prit sa position attendue pour couvrir les alentours.
Il ne voyait rien de particulier, si ce n'était cette étrange ruine à l'horizon...

" Euh... Il me semble que cette ouvrage est ruînée ! S'il y a là bas des formes de vies, soit elles sont exclusivement animales, soit elles s'y cachent par nécessité, et là, les surprendre ou arriver trop discrètement pourrait s'avérer risqué. Maintenant, tu as raison, vues les circonstances de l'univers actuellement, la prudence est de mise... Ne pourrait-on trouver un compromis ?
Regarde, devant, il y a un sentier qui paraît régulièrement usité, même si par peu de monde... "

Il pointa alors du doigt la ligne beige qui serpentait dans la lande, passant prêt des arbres fruitiers pour continuer en direction de la ruine.

" S'il y a passage, il y a vie... reste à savoir de quel ordre, mais là, je ne vois pas de trace de forte afluence... Qu'en penses-tu ? "

Se trouver sur une nouvelle planète, découvrir encore une autre civilisation, peut-être plus avancée que là leur: tout cela intriguait la rouquine. mais l'impatience gagnait toujorus le pas sur toutes les réflexions qu'elle pouvait se poser. Cette deuxième mission avait l'air de s'annoncer tout aussi compliquée que la première, sauf que cette fois si, il lui faudrait rester lucide afin de prendre les bonnes décisions. terminée les réactions de gamines invétérées qui mettaient tout le monde en danger permanent. Si il y avait bien un moment pour gagner un peu en maturité, alors c'était maintenant! Son esprit était actuellement en ébullition. Elle tenait de trouver toutes les solutions possibles et imaginables afin de garantir la sécurité de son équipe. Tout cela s'annonçait très compliqué, et pourtant la demoiselle avait l'expérience du terrain malgré son jeune âge. Observant toujorus de loin la forteresse ressemblant véritablement à des ruines, elle se demandait si quelqu'un pouvait véritablement habité là. Si tel était le cas, alors leurs conditions de vies devaient surement être déplorables.

Fronçant les sourcils, elle se demanda ce qui pouvait bien se tramer là bas. un frisson la parcourait rien qu'en y pensant. Étrangement, l'endroit ne l'inspirait guère, il lui semblait un peu trop lugubre à son gout. Elle craignait presque le fait de voir quelque chose bouger à l'extérieur. Si tel avait été le cas, peut-être aurait t-elle prit ses jambes à son coup, emmenant Lewel avec elle. Pourtant ce n'était vraiment pas le moment d'avoir peur. Tout ce qui s'annonçait demanderait beaucoup de courage de sa part et de celles de ses compagnons d'aventure. Entendant quelqu'un prendre la parole, elle su directement qu'il s'agissait de son petit-ami. Lâchant du regard les ruines lointaine, elle se tourna donc vers lui, ce qui eu l'effet de l'apaiser aussitôt. Par chance, personne à part eux ne pouvait savoir ce qui pouvait bien se tramer dans leurs têtes.

Tout ce que disait le scientifique paraissait vrai, la preuve qu'il s'y connaissait bien dans son domaine après tout. L'idée du sentier lui apparu immédiatement comme une bonne idée, et elle s'injuria intérieurement de ne pas y avoir pu penser par elle même. Mais après tout, l'idée même d'un couple n'est-elle pas d'être complémentaire? Observant alternativement les données et ce qu'elle voyait devant elle, la demoiselle finit par acquiescer. Maintenant qu'ils avaient un plan ils allaient pouvoir le mettre à exécution. cependant, certains détails chiffonnaient la soldat de première classe, notamment au niveau de la sécurité. Malheureusement vu la géographie de l'espace, aucune zone ne leur permettrait d'être réellement à couvert, sauf la forêt bien sure, mais cette zone ne permettait pas de s'approcher des ruines. Regardant Lewel, elle répondit.

-Tu a raison, on va donc contourner par là. On ne sera certes pas à couvert, mais si quelqu'un arriver au moins on aura le temps de le voir venir et de réagir. Si tout le monde est prêt alors on y va, ne quittez pas vos armes surtout.

Se retournant il vit les champs qui lui avait échappé jusque là.

* Bougre d'idiot ! T'aurais pas pu te tourner avant d'amener ta science et d'ouvrir ta grande gueule ? *

" Oups, désolé, je viens de me rendre compte qu'il y a aussi des champs... Décidément, les évidences ne sont pas mon fort ! En fait, il y a forcément de la vie ici, sans quoi on n'aurait ni champs fraichement labourés, ni barrières...
Il vaut effectivement mieux suivre le chemin !
Tu as bien raison Ché...ffi, se rattrapa t'il de justesse, remerciant l'univers d'avoir donné un nom si adaptable à son aimée, il faut absolument rester sur nos gardes, même si la situation semble bien paisible !
Toujours se méfier de l'évidence, ne dit-on pas ?!? "

Gêné de son analyse incomplète, il arbora une petite moue rougissante qui lui était désormais familière.

Il dégaina alors son pistolet et vérifia machinalement son chargeur, puis il le remit dans son étui.

" Je vous propose une chose : je vais passer devant de quelques pas et garder mon arme rangée. Ainsi, je pense que si l'on rencontre la population, je paraitrai bien moins menaçant... Et, au pire, vous me couvrez... "

Sans attendre la réponse, il se dirigea vers le MALP et l'activa pour le piloter derrière un gros rocher. Là, il sortit le filet de camouflage et l'étendit dessus pour lui donner un aspect moins repérable, et acheva d'en effacer la présence en gommant les traces au sol avec une branche et ses chaussures.

Il fit alors un clin d'oeil discret à Sheyffi et avança lentement sur le chemin, à une dizaine de mètres devant ses coéquipiers...

Maître du jeu Nombre de messages : 215 Date d'inscription : 25/04/2009

C’était par un temps magnifique, sous un soleil radieux, dans un silence que seuls les oiseaux osaient troubler de leurs chants que l’équipe SG1 se décidait à prendre le sentier.

Pourtant on sentait en Gabrielle le désir d’aller jeter un œil à la construction, une archéologue, ça aime la vieille pierre mais le choix était fait.

On pouvait se croire sur Terre, au fin fond de la campagne française sauf que la, un énorme cercle était planté dans le décor.
Tout laissait penser que des êtres y vivaient du fait de la présence de champs cultivés, séparés par une balafre qui était le chemin entouré de petites clôtures que l’équipe avait décidé d’emprunter.

Parmi les solutions qui s’offraient à nos aventuriers, ils avaient fait le choix le plus dangereux qui était d’avancer à découvert sans savoir à qui ils pouvaient avoir à faire.

Cela faisait à peine une heure qu’ils avançaient toujours au milieu des champs, certains étaient en végétation, d’autres labourés mais ils n’avaient encore rencontré personne alors cette mission d’exploration se transformait en promenade bien qu’une tension était perceptible tant qu’ils ne connaitraient pas les habitants.
Une sorte de grondement vint interrompre le calme et la bonne humeur, ce bruit sourd venait de leurs 6 heures (derrière vous), deux points noir dans le ciel semblaient se rapprocher très vite de la position de SG1…

HRP : N'hésitez pas à m'envoyer un message si quelque chose n'est pas clair dans mes interventions.

Sheyffi paraissait avoir accepté sa proposition, bien que celle-ci n'était pas la plus prudente de toutes, et il marchait devant le restant du groupe à un rythme bien soutenu, s'arrêtant parfois quelques secondes pour les laisser le rattraper de son avance.
Il savait Sheyffi capable de le suivre, mais elle s'était adaptée au plus lents du groupe. Ainsi, il pouvait régulièrment profiter du spectacle de ses deux charmantes collègues progressant en sa direction...

Après une bonne heure de marche, la ruine commençait à devenir accessible, mais le chemin était long, ce qui avait été visible dès le début. Toutefois, le calme de cette sympathique marche en pleine nature fut brusquement intérompu par l'approche fort bruyante de deux objets volants non identifiés.

Là, les choses n'étaient plus vraiment les mêmes, et Lewellyn cria à ses coéquipiers de se mettre immédiatement à couvert :

" A COUVERT, VITE ! Ne prenons aucun risque tant qu'on ignore ce que c'est ! "

Il savait que Sheyffi et Aristide auraient décidé la même action, tout du moins l'espérait-il mais, alors qu'il plongeait derrière un rocher - voyant ses coéquipiers en faire autant - il se rendit compte qu'il avait pri le contrôle du groupe sans même le vouloir...

* Désolé, mon coeur, j'espère que tu ne m'en voudras pas d'avoir osé décider pour toi... Moi et mes réactions irréfléchies... Bon, okay, là c'était nécessaire, peut-être même vital, mais faut que j'apprenne à déléguer... je fais parti d'un équipe maintenant ! Faut que je fasse confiance aux autres... surtout à Sheyffi ! *

Les ovnis étaient maintenant plus proche que jamais et ils pouvaient enfin les voir... et sans doute également être vus d'eux, bien qu'à couvert, ce qui fit décider au docteur Drogon de dégainer son pistolet, juste pour le cas où, avant de sortir son appareil numérique et de commencer à filmer les appareils en approche...

[désolé le mercredi je peux jamais me connecter]

L'idée de prendre un chemin sans avoir aucune protection n'était pas vraiment fait pour lui plaire, cependant pour arriver aux ruines, c'était la solution la plus simple mais aussi le chemin le plus court. De toute façon, longer une forêt n'était pas une bonne idée non plus, en ne sachant pas quelles sortes de créatures pouvaient bien y vivre. Cette petite promenade pédestre était finalement aussi assez charmante et permettait à l'équipe de profiter de la jolie vu qui s'offrait à eux. Gabrielle semblait notamment admirative de certains aspects historiques du site, normal pour une archéologue. Et puis marcher sur un sentier caillouteux, était toujours plus agréable que son dernier périple dans le désert où elle s'était fatiguée à faire le moindre pas. Ici, les accidents du terrain paraissaient beaucoup plus faciles à franchir que lors de sa dernière mission. Lewel tant qu'à lui, marchait continuellement quelques mètres en avant et la demoiselle en venait à se demander si il ne mimait pas le fait de l'éviter afin d'éviter de se faire remarquer des deux autres.

Interrogative, mais pas au point d'en être rancunière, du moins pas encore, elle laissa donc courir et préféra s'occuper de la gestion de la mission actuelle. Marchant de la même cadence, elle tenta se soulager un peu son dos du poids de son sac, mais c'était peine perdu. Le pire restait sans doute la lanière du devant qui butait sans cesse contre son hématome, la faisant grimacer par moment. Peut-être aurait-elle mieux fait de rester à l'infirmerie un peu plus longtemps finalement. A cette heure-ci elle serait probablement en train de manger de bon appétit devant un bon vieux film d'horreur. Mais non, elle était bien là se coltiner le chemin jusqu'à ce bâtiment de civilisation inconnu, sans savoir ce qu'elle trouverait une fois là bas. Son regard se portait d'ailleurs toujours en direction des ruines, afin de se motiver pour continuer à avancer malgré la douleur. Soudain, l'atmosphère changea radicalement de température.

Lewel hurla de se mettre à couvert. Se retournant, elle leva la tête vers le ciel pour observer deux objets volants non identifier leur foncer droit dessus. Ils étaient encore loin, mais si ils ne faisaient rien, ils pourraient se faire tirer comme des lapins! Elle imita donc le scientifique et fit signe aux autres de prendre la même direction qu'eux vers les rochers et quelques arbres dispersés qui leur servirait d'abri. Une question simple pouvait alors se poser. Pourquoi Sheyffi n'avait-elle pas réagit avant son compagnon d'arme et de cœur? La réponse en était simple, si sa vue était très exceptionnel, on ne pouvait guère en dire autant de son ouïe. Lewel avait donc probablement tendu le bruit des machines volantes avant qu'elle ne puisse s'en rendre compte elle même. D'ailleurs, cette petite imperfection de son anatomie commençait véritablement à l'énerver. Son visage était déjà beaucoup plus tendu.

Non pas parce qu'elle était en colère contre le docteur Drogon, mais parce qu'elle était furieuse contre elle même! Résulta, son équipe venait de gagner une bonne heure de mauvaise humeur pour la soldat première classe de l'équipe. Voyant que Lewel sortait un appareil numérique pour filmer la scène, elle lui fi comprendre par des gestes simple de ranger cela et de se préparer à prendre son arme. Ce n'était pas le moment de faire du tourisme, amis de faire face à l'éventualité de se faire tirer dessus avec des armes de pointes. Si ça se trouvait, les maigres rochers derrières lesquels ils s'étaient abrités allaient littéralement exploser avec eux si un coup puissant était porté. Il ne fallait pas lui en vouloir de réagir ainsi, mais pour elle, la survie de son équipe était plus importante que des informations numériques. Prenant son arme dont elle fit dépasser un bout au dessus du rocher, elle pointa et visa en direction des pseudo ennemis qu'elle suivait au fur et à mesure de leur progression. d'un signe de tête accompagnateur, elle dit alors.

-Très bien, au moindre signe d'hostilité, ouvre le feu. Gabrielle, surveille nos arrières aux cas où qu'il y en aurait aussi au sol.

Maître du jeu Nombre de messages : 215 Date d'inscription : 25/04/2009

Plus les objets volants non identifiés s’approchaient et plus ils arrivaient à les détailler, des sortent de navettes blanches au vitres noires et portant un symbole rouge inconnu, elles ne ressemblait en rien à ce que des équipes SG avaient pu voir lors des missions précédentes.

L’une des deux se mit en vol stationnaire au dessus de la porte et l’autre fonçait toujours vers le groupe sans montrer de signes d’hostilité jusque la alors SG1 ne pouvait qu’observer pour ne pas risquer d’être l’agresseur et ainsi se faire de nouveaux ennemis.

La navette passa au dessus et continua sur quelques centaines de mètres son rase-motte avant de se cabrer vers le ciel et de revenir à la charge, il semblait que l’équipe était repérée et quand l’engin repassa au dessus, un sifflement intense leur fit perdre connaissance et Sheyffi ne pu profiter de son problème d’ouie car comme les autres, elle était étendu sur le sol.

...

Ils se réveillèrent dans des cellules assez classique si on aimait le moyen age et bien sûr, ils n’avaient plus leurs armes et équipements. Sheyffi et Lewellyn (j’ai fait attention cette fois à bien l’écrire) ensemble dans la même cellule, Aristide et Gabrielle dans celle d’à côté.
Pour le moment le silence régnait et aucun garde n’était présent aux alentours alors que nos amis commençaient à se réveiller...

Les appareils s'approchaient maintenant à portée de vue et il pouvait les filmer en parfait gros plan. Zoomant au maximum, il avait décidé de viser le cockpit pour tenter d'en voir les pilotes.
Après le premier passage, le véhicule volant revint sur ses traces et se figea au dessus du groupe.

* MERDE ! On est rep... * Il n'avait pas eu le loisir d'achever sa propre pensée qu'un son effroyable l'avait sonné !

...

Il reprit péniblement conscience !
Combien de temps avait il bien pu se passer depuis son dernier souvenir ? Où était il ?

* Où est elle, * hurla-t'il intérieurement en cherchant Sheyffi du regard ???

Avant même que de voir l'environnement dans lequel il se trouvait, son regard se porta sur sa bien-aimée !
Se levant avec peine, il se précipita vers elle dans l'effort maximal qu'il lui était possible de fournir, la saisissant par les épaules et la relevant légèrement pour vérifier qu'elle respira correctement, qu'elle n'était pas morte !
A la voir ainsi inanimée au sol, il avait été pris d'un tel sentiment d'horreur et d'abandon que des larmes étaient montées à ses yeux, les noyant presque en brouillant sa vision.

" Mon cœur... " lui chuchota-t'il à l'oreille en la serrant contre lui alors qu'elle semblait reprendre doucement conscience.

Alors qu'elle s'éveillait peu à peu, il espérait que sa présence à lui, éviterait à sa douce le choc qu'il avait subi en ouvrant les yeux.
Là, il regarda autour de lui pour détailler la pièce dans laquelle il se trouvait : de la pierre brute, grossièrement taillée, formant un mur d'apparence froide et malheureusement solide et un peu de paille sur le sol. Une petite ouverture trop haute pour être directement accessible, et fermée de barreaux, offrait une légère lumière dans cet environnement trop sombre, et une grande grille épaisse servant de porte leur barrant le chemin de la sortie !
Il avait envi d'aller voir de plus prêt, d'essayer de savoir où il se trouvait, l'environnement extérieur, où pouvait être le reste de l'équipe... mais il ne pouvait se décoller du soldat Nokotay !

Plus tard, quand elle aurait repris complètement conscience, il la hisserait sur ses épaules, leurs deux grandes tailles pouvant ainsi permettre à le jeune femme de voir ce qu'il se passe à l'extérieur. Mais pour le moment, il cherchait essentiellement du regard la possible présence de caméras ou de microphones...

[HRP : tu pourras me dire si j'avais pu voir quelque chose dans les cabines ou non ?]

Attendre ainsi l'arrivée problématique des objets volants n'était pas vraiment fait pour rassurer la demoiselle. Chacun tenait pourtant son poste et à l'heure actuellement, il n'y avait surement rien de plus à faire. Au fur et à mesure qu'ils approchaient, la rouquine les identifia comme une navette blanche avec un symbole rouge sur le côté. Une chose était sure, ils semblaient avoir été averti de leur arrivée. Noky ne croyait guère aux coïncidences et dans ce cas, pourquoi ces chasseurs auraient-ils étés envoyés quelques temps à peine après l'arrivée des explorateurs? Cela faisait trop d'éléments indicateur pour en faire une conclusion. Voyant que l'un des chasseur s'arrêtait à hauteur de la porte, elle ne fut guère surprise de voir le second poursuivre son chemin vers eux. Pourtant ce n'était pas le moment de tirer sans savoir qui ils étaient à l'intérieur de cet engin de malheur.

L'objet volant semblait s'éloigner après les avoir survolé, quand soudain il remonta en piquer et fonça à nouveua droit vers eux. Noky s'était à présent rendu compte que la situation devenait dangereuse, elle allait faire signe aux autres d'ouvrir immédiatement le feu tout en restant à couvert. Cependant, l'ennemi ne lui en laissa pas le temps. Alors qu'elle était prête à tirer, un bruit assourdissant lui donnant un mal de crâne aigüe. La rouquine crue bien que son cerveau était prêt à imploser, jamais elle n'avait ressentit une telle douleur. Lâchant son arme, elle se plaqua au sol, mais finit par perdre connaissance en quelques secondes à peine. La mission virait à la catastrophe à présent.

......

Ce n'est que bien plus tard, dans un endroit pas vraiment très accueillant, que la demoiselle parvint à reprendre connaissance. ce fut la douce voix de Lewel qui eu l'effet de la ramener à la réalité, une peu comme "la belle au boit dormant". S'agrippant à son cou afin de se relever, elle finit par reprendre pieds, même si elle tituba pendant plusieurs minutes. Elle remercia son camarade et s'assura silencieusement qu'il allait bien à son tour. Elle s'inquiétait beaucoup pour lui, même si au fond il était capable de se débrouiller seul. d'ailleurs, elle ne doutait pas un seul instant que le scientifique devait penser la même chose pour elle.

-Pas possible, ça fait deux fois ce mois-ci...

L'humour reprenait déjà le dessus chez la soldat prmeière classe. Il est vrai que ses deux mission n'avaient pas eu pitié d'elle jusque là. S'appuyant contre le mur de pierre froid et abrupt, elle s'approcha de la séparation et vit de l'autre côté Aristide et Gaby, encore endormit. Mais au moins, il semblaient en bonne santé et toujorus vivant, c'était déjà de prit. Retournant près de Lewel, elle continua à chuchoter comme il l'avait fait précédemment, afin de ne pas se faire entendre de leurs geôliers, même si personne n'était présent à l'heure actuelle.

-Bon ont est certes enfermé, mais ils ne nous ont pas encore tuer, peut-être qu'en parlementant avec eux on parviendra à ce sortir de là. Je tente le coup et si je gaffe ou que je m'énerve, prend le relais...

Elle se dirigea alors vers le devant de leur prison et chercha de droit à gauche si quelqu'un était là, de l'autre côté. Mais le silence régnait dans la pièce, on ne semblait pas se soucier d'eux. ce que se demandait noky, c'était l'endroit où l'on avait déposé leurs armes, elle se sentait un peu nu et inutile sans son jouet favori. tenant un barreau dans chaque main, elle approcha son visage, elle se lança donc dans son petit numéro.

-Ohé du bateau y a quelqu'un?!

Maître du jeu Nombre de messages : 215 Date d'inscription : 25/04/2009

Sheyffi n’eut pas longtemps à attendre avant d’avoir une réponse, une voix masculine résonna dans le couloir lui fit comprendre que c’était Aristide qui était avec Gabrielle, tout deux enfermé dans une cellule et qu’ils allaient bien.

Un bruit de clé tournée dans une serrure métallique fit taire tout ce petit monde, quelqu’un venait, sans doute que les paroles de la jeune femme avaient été entendues par des gardes et que maintenant qu’ils les savaient réveillés, ils venaient les rencontrer.

C’était une femme accompagnée de deux soldats, tous portant une combinaison d’un rouge assez voyant, des bottes noires, un gilet en cuir noir et pour les soldats, des gants et un casque noir leur couvrant pratiquement tout le visage, sans oublier leurs armes.

Spoiler:

La femme qui était mignonne au niveau du physique l'était beaucoup moins au niveau du caractère :

"On va commencer par ceux la, emmenez-les !"

Elle parlait de Gabrielle et Aristide et n’avait que faire de ce que les uns ou les autres pouvaient dire ou crier à part de balancer :

"Votre tour viendra !"

Ainsi ils partirent avec les deux prisonniers et de nouveau le calme revint tant l’impuissance était reine, seul du bruit provenant de l’ouverture sur l’extérieur venait troubler la cogitation des membres de SG1 mais encore fallait-il être assez grand ou deux pour voir ce qu’il se passait car elle se situait à 3,5 mètres du sol.

Lewellyn n'avait pas vraiment eu le temps d'exposer son idée à Sheyffi que celle-ci s'était déjà mise à appeler alentour. Là, plusieures personnes vinrent pour emmener Aristide et Gabrielle !
Que faire ?
En fait, il ignorait complètement comment réagir, d'autant que les étrangers ne paraissaient pas s'occuper d'eux, bien décidés à emmener les autres.
Leur tour viendrait tôt ou tard, à n'en point douter, mais le plus tard possible serait vraisemblablement le mieux pour tout le petit couple.

Le scientifique aurait donné beaucoup pour bénéficier d'un long moment en solitaire avec la belle militaire, mais ne pensait pas avoir à payer un tribu si élevé ! Il sentait bien que quelque chose clochait, mais n'arrivait pas à définir ce dont il s'agissait...

Regardant à nouveau la fenêtre, il exposa son plan à la rouquine :

" Je sais que ce n'est pas très galant, mais je te sais bien plus forte que moi, et je te demande si tu voudrais bien me prendre sur tes épaules afin de voir ce qu'il se passe dehors, d'avoir une idée de l'endroit où nous sommes et peut-être estimer le nombre de personnes trainant alentours... "

Pendant qu'elle lui répondait, il entreprit de fouiller ses poches afin de s'assurer que tout lui avait été pris. Il espérait, bien que n'y croyant guère, que leurs geôliers avait pu oublier quelque objet capable de lui servir à se sortir d'ici...

[gommen pour le retard]

Sheyffi avait donc prit l'initiative de contacter les personnes qui les détenaient ici captifs. Elle ne savait pas si cela serait une bonne idée ou non et encore moins si quelqu'un allait venir lui répondre. C'était la toute première fois que la demoiselle se faisait capturer, mais déjà dans sa petite tête trottaient des idées diverses de fugues. Malheureusement tous ces plans aussi hasardeux soient-ils demandaient un minimum d'équipement, ce qui n'était pas au gout du jour vu les conditions actuelles. C'est alors qu'une femme vint avec deux de ses sbires pour lui répondre. Sheyffi ne pu retenir une moue franchement moqueuse devant la dégaine de la demoiselle.

On avait beau être sur une autre planète, ça n'empêchait pas de se mettre un peu à la mode de temps à autre! Ralala, le corps d'une déesse dans tes habits de sac à patate. Revenant un peu plus au sérieux, elle fusilla la jeune femme lorsque cette dernière décida d'emmener Gaby et Aristide à sa place. Sheyffi avait en effet appeler les gardes pour une bonne raison! Trouver le moyen de sortir de la cage, puis d'assommer tout le monde afin de libérer les autres. Mais maintenant son plan était gâché à cause de cette issue inattendue.

-Mauvais plan finalement ...

Les regardant s'éloigne,r elel lâcha enfin les barreaux et retourna au fond de sa prise près de son compagnon. Celui-ci ne semblait avoir trouvé une solution afin d'en connaitre un peu plus sur ce qui se passait à l'extérieur. Écoutant attentivement ce qu'il lui chuchotait à l'oreille, elle fut sincèrement surprise d'être considérée comme plus forte que lui. Stupéfaite l'espace d'un bref instant, elle finit tout de même par acquiescer même si elle doutait pouvoir tenir longtemps à cause de son ancienne blessure au torse qui lui faisait toujorus mal. S'approchant de la fenêtre, elle se mit donc en position afin d'aider Lewel à grimper jusque là haut.

-Je suis prête, c'est quand tu veux.

Ravi de voir que Sheyffi ne paraissait lui en tenir rigueur, Lewellyn fit rapidement en sorte de se hisser sur les épaules de la jeune femme et se tendit bien droit pour voir au travers des barreaux, s'accorchant fermement à ces derniers pour s'assurer de faire peser le moins de poids et le moins longtemps possible sur le corps de sa compagne !

Là, celle-ci fut relativement surprise, s'étant attendue à ce qu'il pèse fort lourd, de constater l'étonnante légèreté du long corps agile de son coéquipier. Il était parvenu à prendre appui sans forcer à nul endroit du corps pendant son ascension, et s'était arrangé pour s'alléger au maximum une fois perché comme il l'avait désiré.

Il regarda par l'ouverture, analysant à la fois la situation et tous les détails, aussi maigres soient-ils, afin de dégager quelqu'information susceptible de les amener à sortir d'ici indemne... de préférence avec leurs compagnons. En effet, il n'en étaient qu'à leur seconde mission et déjà par deux fois il considérait qu'il était désormais de son devoir de tirer ses collègues d'un mauvais pas.
Cependant, les choses s'était bien aggravées, lui-même se retrouvant en fâcheuse posture à cette occasion, ce qui n'augurait rien de bon pour son prochain passage de la porte depuis le SGC... si tant est que prochain passage il y ait...

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Sans savoir ce qui allait arriver à leurs deux coéquipiers, le couple décida de voir ce qu'il se passait dehors mais il fallait d'abord atteindre le carré de lumière alors cela donna une scène autant cocasse qu’inattendue car on pouvait penser que Lewellyn aurait porté Sheiffy mais c’était l’inverse, ils devaient être opposés aux idées reçues, au moins celle où l’homme porte la femme et non l’inverse. Il devait se sentir trop faible pour porter la charmante rousse ou alors il pensait qu’elle était trop lourde mais cela ne nous regardait pas (HRP : Comment foutre la m….).

Ayant réussi à atteindre l’ouverture, le scientifique constata de ses yeux qu’il serait difficile de s’échapper :

Spoiler:

Notre Spiderman du jour put voir les mouvements dans la cours où des hommes et femmes en habits rouges sortaient de grandes navettes pour se mettre en rang.
Puis son regard fut attiré vers le ciel d'où un énorme objet volant sortait des nuages pour s'immobiliser à proximité.

Spoiler:

C'était un énorme vaisseau circulaire qui en montrait long sur l'avancée technologique de ce peuple malgré qu'ils portaient des vêtements n'étant pas du goût de Sheyffi.

Nos amis avaient beau chercher dans leurs poches ou dans les recoins de la cellule, ils n’y avaient rien pouvant servir d’arme ou d’objet pour s’évader.

Trois quarts d’heure après son premier passage, la femme et les deux soldats revinrent avec Aristide qui semblait différent, ne parlant pas et ne les regardant pas, pour le placer dans la cellule voisine mais Gabrielle n’était pas avec eux. Les extraterrestres s’approchèrent de la grille pour faire face aux deux membres de SG1 puis la belle brune s’avança et parla :

- A vous maintenant ! Appelez-moi Diana, entre amis nous n’allons pas faire de manières… Suivez-moi !

Un soldat ouvra la grille et fit signe de son arme de sortir et de suivre la femme qui les conduit dans une navette en partance pour le vaisseau.

- J’espère que vous serez aussi prometteurs que vos amis, le mâle fera un excellent reproducteur et la femelle servira peut être dans les champs, à moins que j’aie une petite faim ! Pour le moment, elle vous attend à bord de mon vaisseau mère.

Le voyage fut rapide et une fois arrivés, ils furent emmenés dans une sorte de laboratoire sous bonne escorte, Diana devant les rejoindre un peu plus tard…

Le docteur Drogon voyait enfin ce qu'il se passait à l'extérieur !
Sa bouche s'ouvrit alors en grand, et malgré la peur, un léger filet de salive se mit à couler de ses commissures. Il n'en croyait pas ses yeux, un appareil gigantesque, qu'il aurait adoré démonter pièce par pièce pour l'analyser, venait de sortir des nuages pour apparaitre dans les cieux.
Sous le choc, il tituba et tomba en arrière pour se retrouver les quatre fers en l'air aux pieds de sa compagne, ayant plus mal pour son amour propre que pour son fessier endolori !

" T, t, t, tu vvvvavas ja... jamais le croire, dit-il en bafouillant et sans oser lui dire la suite !
Il se décida néanmoins. Non seulement ils sont une véritable armée possédant d'innombrables vaisseaux... mais en plus ils... ils... ils ont de gigantesques soucoupes volantes comme dans Independance Day !!! "

Il n'arrivait pas à croire lui même ce qu'il venait de dire mais, après tout, les Goa'ulds possédaient également des appareils stellaires et une armée incalculable !

" On n'a clairement aucune chance de nous échapper... et si l'on ne parvient pas à parlementer, on est foutu !
Clairement, ils me semblent s'apprêter pour une guerre... Pourvu qu'ils ne soient pas sur le point d'envahir la Terre... Et si on leur avait donné nos coordonnées rien qu'en arrivant ?
... Et s'ils nous torturaient pour qu'on les leur donne... Et si... "

Il attendit un moment en regardant vers Sheyffi, puis baissa le regard en rougissant de honte :

" Je... je ne serai pas capable de résister s'ils me torturent... je n'ai pas l'âme indestructible d'un patriote fanatique... Je... je ne suis qu'un scientifique... "

Les larmes étaient montées à ses yeux et il se retenait autant que possible de les laisser sortir !
A cet instant précis, il montrait les limites de sa résistance mentale, de sa volonté, à la belle rousse qui l'accompagnait et craignait qu'elle ne le regarda plus jamais de la même manière, qu'elle le prenne pour un lâche - ce qu'il se sentait être face à ce genre de situations - ou un traitre.

...

Quelques temps plus tard l'étrangère, qui se présenta comme s'appelant Diana, les conduisit à bord de la soucoupe en leur tenant un discours qui faisait froid dans le dos !
Ces êtres étaient donc des cannibales qui considéraient les hommes comme des étalons et les femmes comme de la nourriture et de la main-d'œuvre exploitable à souhait...

En fait, en y réfléchissant bien, et hormis le coté gastronomique de la question, la situation n'était pas bien différente de celle sur terre, si l'on concédait le pouvoir aux femmes puissantes et mégalomanes...

Noky portait donc Lewel sur ses épaules. Elle fut d’ailleurs surprise de voir à quel point il pouvait être léger. Malheureusement pour la demoiselle, son hématome profita de ce moment pour lui rappeler le fait qu’il existait. La douleur fit grimacer la soldat qui pourtant ne fit sortir aucune plainte de sa bouche. Malgré tout ce qui pouvait se passer : cette situation de stress, la disparition de deux membres de l’équipe et tout le reste, Sheyffi restait désespérément calme. C’était un peu comme si rien de tout cela ne la touchait réellement. Impassible, on pouvait même penser que la jeune femme s’ennuyait ce qui en fait n’était pas très loin de la vérité. Etre enfermé n’avait jamais été une bonne chose pour son esprit légèrement dérangé. Écoutant Lewel parler elle répondit presque machinalement.

-Indépendance Day. J’espère juste qu’ils n’ont pas la même tête à faire peur si non ça sera moins drôle.

Le scientifique redescendit alors de son perchoir improvisé et semblait d’ailleurs très perturbé parce qu’il venait de voir. Sheyffi n’aimait pas le voir dans cet était là et le instinctivement dans ses bras, même si en temps normal ce fut l’inverse qui aurait du se produire. Desserrant son étreinte, elle répondit avec franchise.

-Ne t’en fait pas, je ferais mon possible pour que tu n’ais pas à subir cela. La personne que tu es me suffit amplement et c’est pour ça que je t’aime.

Sur ceux, elle n’eu pas l’occasion de lui prouver plus amplement la confiance qu’elle lui accordait, quand les trois visiteurs habillés de rouge firent de nouveau leur apparition dans la pièce de détention. On ne pouvait pas franchement dire que Noky était heureuse de les revoir. C’était d’autant moins le cas que Gaby semblait avoir été retenu autre part. Sheyffi fit mine d’ignorer les provocations de la femme et lui rétorqua simplement en sortant sa cellule :

-Le jour où on sera amie y neigera au Sahara, patate…

Bien évidemment, la demoiselle en rogue ne pouvait rein comprendre à cet allusion géographique vu qu’elle ne connaissait pas la planète terre. Suivant ses geôliers en silence, elle fut emmenée dans une navette puis au vaisseau et enfin dans un laboratoire très étrange. Lewel était toujours avec elle, ce qui la rassurait. Prenant une moue faussement moqueuse, sheyffi reprit la parole pour détendre l’atmosphère.

-J’espère que ces petits jouets ne nous sont pas réservé car j’averti que le premier qui me touchera ne risque pas de récupérer ses mains en bon états.

Adressant un petit sourire voilé à Lewel, elle tenta de lui faire comprendre que tout se passerait bien, tant qu’ils resteraient ensemble.

Le voyage s'était achevé, non sans que le docteur Drogon ne murmure des propos incompréhensibles par moments, comme s'il avait été en train d'halluciner ou de se parler à lui même.

Quand ils arrivèrent sur le vaisseau et conduits dans le laboratoire, il se dit soudain qu'il ferait mieux à l'avenir, si tant est qu'il lui en resta un, de se méfier de ses désirs, car il allait vraisemblablement être le rat de celui-ci...

Sheyffi ascèna à nouveau une remarque cinglante à l'intention de leurs hôtes de déplaisirs ! Décidément, c'était à croire que rien ne la touchait, ou tout du moins qu'elle savait très bien mimer cet état.

* Je sais pas si elle est comme ça ou si c'est juste pour palier à sa propre peur... une sorte d'exutoire comme disent les psys... *

En attendant que les choses ne bouge, il entreprit de détailler chaque appareil présent dans ce lieu, à la fois pour savoir ce qui pouvait bien les attendre, mais également dans le but précis de trouver un moyen de créer une diversion et de retourner la situation à leur avantage.
Ainsi, il chercha les bombonnes pressurisées, les ustensiles pouvant créer des flammes, les accessoires électroniques, lasers, et autres joyeusetés capable de le sortir de cette merde...

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Le scientifique avait beau regarder un peut partout, il ne voyait que des appareils inconnus, rien ne ressemblait à ce qu’on pouvait trouver dans un laboratoire sur terre. Il tentait de tout observer au point de trop bouger la tête au goût d’un des soldats qui le frappa un peu au dessus des oreilles, ce qui eut pour conséquence une perte de conscience de quelques minutes, le temps que les neurones de Lewellyn se remettent en place.

Au grand bonheur de nos amis, Diana arriva avec un large sourire qui ne disait rien de bon, qu’avait-elle préparée, Gabrielle était portée disparue et Aristide était plus un légume qu’un soldat, maintenant c’était aux amoureux d’y passer.

Toujours dans un style décontracté et sûre d’elle, cette femme l’arme à la main demanda à Sheyffi et Lewellyn de regarder vers une paroi de la pièce, celle-ci était en train de bouger tel un volet afin de laisser apparaître derrière une vitre, une autre pièce que seul un sol fait de sable décorait. Diana se retourna et dit :

- Vous allez répondre à mes questions !
Qui êtes-vous ? D’où venez-vous ? Que faites-vous sur cette planète ?

Sheyfi examinait la pièce du laboratoire d’un œil très curieux et avide de connaissance. En temps normal, elle pouvait savoir ce qu’on lui réservait rien qu’en observant les objets mit à disposition aux alentours. Cependant dans ce cas présent, cela lui était impossible. Aucun des instruments de correspondait à un autre qu’elle connaissait : bref aucune idée de comment s’en servir. Néanmoins, une autre idée frappa l’esprit de la rouquine. Elle disposait d’armes à présent ! Bon certes, ça ne valait pas un bon vieux Fn90, mais ces instruments pouvaient très bien servir à autre chose que d’examiner quelqu’un. Le problème, restait encore la garde rapproché qui ne les quittait pas d’une semelle. Au moment voulu, elle se devrait donc de trouver une diversion efficace afin d’attaquer leurs geôliers.

En attendant de terminer sa réflexion, le demoiselle fut coupée par le retour de la « dame rouge » alias aussi, le petit chaperon rouge, en beaucoup moins mignon. Ouvrant une nouvelle salle dont Sheyffi ne comprenait pas l’utiliser, la dominatrice du moment entreprit donc de poser des questions. Noky, n’ayant guère envi de relever la moindre information sur son origine afin de ne pas mettre la terre en danger, décida donc de se la jouer rebelle, quitte à en payer les pots cassés par la suite. Aucune information ne devait filtrer : c’était al règle d’or ! Noky préférait encore mourir que de mettre la terre en danger. Dans le pire des cas, elle mentirait.

-Et si je refuse, qu’allez-vous donc me faire ?

Tête de mule par dessus le marché, Noky n’était pas prête à se laisser marcher sur les pieds, encore moins par une parfaite inconnu. Ce qu’elle craignait, c’était d’être torturé psychologiquement si Lewel était prit pour cible. Mais même ainsi, elle devrait trouver une solution pour ne pas parler.

Encore une fois on le frappait à la tête ! C'était inconcevable qu'on s'acharna ainsi à la partie de son corps qui lui était la plus précieuse !
Quand il reprit connaissance, il avait dans le regard une haine qui pu choquer sa compagne tant elle était incompatible avec le personnage !

Lewellyn recommença alors son manège, insistant sur ses coups d'oeil comme pour narguer le garde qui avait osé le frapper ! Il n'avait plus la moindre peur, la douleur et la rage qu'il ressentait ayant cédé la place à quelque chose d'animal, de bestial, un brin Berserker. Il ne prêtait plus attention à son aimée, pas plus qu'à cette femme si froide qu'on eut pu la croire sans cœur ni âme, sans humanité !

Soudain, alors que les deux femmes commençaient à se jauger mutuellement, sans prévenir et comme un naja fondant sur une proie à demi hypnotisée, il bondit sur le premier objet lui semblant suffisamment létal et les retourna vivement sur son gardien avant d'en lancer un second à Sheyffi - sans même réellement la considérer - profitant de l'inconcevable diversion pour tenter de reprendre le contrôle de la situation.

Il y avait vraiment quelque chose d'horrible dans son regard, accentué par des grognements bestiaux et une rage écumant littéralement de sa bouche...

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Lewellyn balança des objets sur les gardes, ce qui en blessa un mais les autres étaient prêts à tirer et l’alarme fut donnée. Diana donna l’ordre de ne pas les tuer car elle en avait encore besoin, juste le temps que d’autres soldats n’arrivent et maîtrisent les deux sauvages.

Les deux membres de SG1 furent attachés de façon à ne plus pouvoir bouger, le spectacle allait pouvoir commencer dans la salle d’à côté. Une porte s’ouvra et un animal ressemblant à un cochon y pénétra calmement. En quelques secondes, l’état de l’animal avait complètement changé, il était comme fou et courait dans tous les sens, se tapant contre les parois et semblant pousser des cris inaudibles du laboratoire où nos deux amis regardaient la scène. D’un coup, le sable se mit à onduler et une sorte d’aileron en sorti pour prendre la direction de l’animal, la bête fut attrapée et quasiment déchiquetée avant de disparaître dans le sable, les seules traces restantes étaient des éclaboussures de sang sur la vitre.

Alors Diana leur reposa les questions puis fit un signe à un des soldats qui s’en alla on ne sait où :

« Vous avez cinq minutes pour répondre à mesz questions, après il sera trop tard »

A peine avait-elle terminé sa phrase que la porte de la salle de l’horreur s’ouvrait de nouveau, Gabrielle était la, attachée mais pas encore envoyée sur le sable, elle ne semblait pas se rendre compte de ce qui l’attendait et ne semblait pas voir ses compagnons d’infortune, la vision à travers la vitre devait être à sens unique.

[HRP] Arrêtez de casser mes décors nan mais oh Laughing

Noky restait tout à fait détendu, même si la situation risquait bien de virer à la catastrophe à chaque seconde. Il faut dire, elle n'avait guère le choix à présent. Si elle venait à perdre le contrôle, mais métrait en péril les autres membres de son équipe. Observant le petit chaperon rouge du jour, elle s'interrogea sur le fait de l'attaquer ou non. Il était vrai que l'étrangler ou la balancer contre une table la tentait bien. A croire qu'elle en résonnait que par la violence la petite rouquine! De toute manière, il était incontestable de voir que Sheyffi avait beaucoup changé depuis son arrivée à la base. D'une nature déjà autoritaire, elle était passée aux menaces, moqueries en tout genre, envers les personnes qu'elle n'aimait pas. Or ici, c'était plus que le cas!

Mais de toute façon, la demoiselle n'eut pas besoin de se casser la tête très longtemps, car Lewel pris d'une soudaine folie passagère, pris les devant et entreprit de démolir les geôliers un par un. Noky le regarda quelques secondes, étonnée, mais restant impassible, un peu comme ci tout cela était naturel. En vérité, elle en venait à se demander si elle n'avait pas une mauvaise influence sur lui. Haussant finalement les épaules, elle attrapa l'objet tranchant que lui lança lewel et s'attaqua à son tour aux hommes les plus proches. Mais tout cela bien sûr, c'était sans compter le renfort de la cavalerie. En quelques minutes, les deux ninja d'un temps furent stoppé net dans leurs actions et furent attaché: ah ben au moins comme ça, ils bougeraient plus....

On les emmena alors près de la vitre qui les sépraient à présent de la pièce pleine de sable. Comme elel s'y attendait, on leur présenta l'utilité de cet isoloir: torturer et tuer, hum très chouette. Ce le fut pourtant beaucoup moins quand Gaby prit la place du cocchon, ou plutôt fut menacée de la prendre. Tout cela avait donc pour but de faire parler les deux amoureux, en ce qui concernait Noky, c'était plutôt mal barré. La faire parler n'était pas une mince à faire, encore moins si ce n'était pas elle qu'on torturait directement. Prenant une moue dégagée et tentant de la jouer à un coup de bluff, juste pour voir, elle prit la parole.

- Je croyais que vous aviez besoin d'elle pour cultiver vos champs à salades. faudrait savoir ce que vous voulez de temps à autre. ... Bon ok si vous voulez tout savoir je m'appelle E.T et je viens de la planète Mario, ça vous va? On peux partir maintenant?

Quiconque ne connaissait pas Sheyffi l'aurait certainement prit pour une dingue sortie de l'asile. mais la petit chaperon rouge commençait à lui taper sur le système et l'humour restait la seule chose qui restait à la militaire pour ne pas s'énerver définitivement.

La situation n'avait pas tourné comme on pouvait l'espérer et il n'avait pas fallu moins de huit soldat pour parvenir à maîtriser le forcené !
Il n'était de toute manière plus maitre de lui et même les liens serrés ne l'empêchaient pas de gesticuler dans tous les sens en grognant comme un animal sauvage qu'on tenterait de contenir dans une cage trop étroite.
L'adrénaline avait pris le dessus sur la raison et la logique et, ses muscles saillant, il finit par se faire tomber en fracassant la chaise sur laquelle il était attaché. Bien que toujours lié, il se relevait déjà pour foncer tête baissée sur le premier garde afin de lui asséner un violant coup de tête dans le ventre !

* Ah vous voulez tester la solidité de ma tête, eh bien soit !!! *

Il avait eu là ses dernières pensées lucides et c'était désormais à un véritable Berserker hors de tout contrôle que les gardes allaient devoir affronter.
Certes, il était logique qu'il n'avait aucune chance et qu'il serait irrémédiablement stoppé et maîtrisé ou carrément tué, mais sans doute que son esprit avait cette fois disjoncté et quitte à mourir, il préférait tenter le tout pour le tout plutôt que de devoir souffrir ou voir souffrir d'autres personnes...