Ces créatures étaient elles intelligentes ? Au moins un peu, Alison n'en doutait pas une seconde. De là à leur faire comprendre l'urgence de la situation... à moins de parler la même langue, ça n'allait pas être évident. Quand au jaffa qui semblait diriger tout ce petit monde... L'archéologue n'aimait pas beaucoup ça, elle acquiesça néanmoins à la proposition de Suzanne mais ajouta en chuchotant :

" Bonne idée, mais attention à ne pas attirer l'attention des vilains méchants, je pense qu'ils nous en voudraient un peu et s'ils s'en prennent aux Trucs, ce sont ceux-là qui vont nous en vouloir et alors là on sera mal parties ! "

Il ne fallait surtout pas que leurs efforts soient gâchés en attirant la colère des jaffas sur ces créatures. Une exécution publique ou ce genre de chose chère aux goa'ulds serait du plus mauvais effet. Alison attendit d'être sûre que les jaffas regardent ailleurs et lança un nouveau fruit vers le groupe de Trucs, prête à leur faire signe de s'approcher discrètement. Elle lança un coup d'œil tendu à sa coéquipière et ajouta à voix basse :

" Et puis même s'ils n'agissent pas maintenant, qui sait, cette nuit... ? "

Quoique - et c'était la raison pour laquelle elle avait agit de suite - les jaffas avaient peut-être instauré une sorte de couvre-feu qui leur compliquerait la tâche. En même temps, elle eut une autre idée qu'elle s'empressa de soumettre à Suzanne :

" S'ils nous ouvrent maintenant et qu'on sort, on est fichues, les jaffas nous verront. Pas contre, si on attend la nuit on aura peut-être plus de chance, non ? "

C'était à tenter, sachant que patienter en sachant qu'on aurait pu sortir allait être dur pour leurs nerfs. Un risque aussi de se faire prendre si les jaffas s'apercevaient du stratagème avant la nuit. Alison essaya de chasser toutes ces pensées parasites et se reconcentra sur les Trucs : elles verraient bien, déjà, s'ils leur ouvraient la cage. Les pensées se bousculaient un peu trop dans sa tête et elle reprit aussitôt en voyant le chef de leurs ennemis :

" Si les jaffas nous demandent des nouvelles de nos co-équipiers, on dit quoi ? Qu'on étaient seules, pour qu'ils cessent de les chercher ? "

Luc avait laissé partir devant Laurent mais quand ce dernier fut à l'extérieur, le sergent remarqua que le symbiote commençais à bouger et tourner en rond dans son bocal. Luc ne bougeait plus, il le regarda et vérifia que le couvercle était bien fixé.
Le coéquipier de Luc entra à nouveau dans la pièce et fixa aussi le bocal. il lui dit que le symbiote avait plus de valeur que les cristaux.

" Je crois aussi mais on garde quand même les cristaux. On peut y aller maintenant, cette fois on cherche la sortie. "

Luc avança juste derrière Laurent pour retourner dans la première pièce où les deux hommes étaient arrivés.
Luc avec son pistolet à la main avançait tranquillement pour éviter de lâcher le bocal et que le symbiote s'enfuit.

Dans le labo

Très chargé, Luc avait du mal à progresser, surtout que le bocal n'était pas léger, le porter avec un seul bras demandait beaucoup d'attention, au risque de faire tomber le bocal. Heureusement Laurent était plus léger, et avançait donc avec plus de facilité, et surtout moins de bruit, parce qu'il suffisait de tendre l'oreille pour entendre les cristaux s'entrechoquer à chaque pas de Luc.

Lorsque la porte s'ouvrit, les garçons eurent une sacrée surprise, ils tombèrent sur la salle de repos des gardes, il y avait tout se qu'il fallait, des lits, une table, et même un jeu de carte. Le gros problème fut que les lits étaient remplis de créature et qu'autour de la table se trouvaient 5 créatures en train de faire une partie de carte. Elles furent tout aussi surpris que les militaires de SG2 et ne tardèrent pas à attraper leurs armes pour chasser les intrus.


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A l'extérieur

Le fruit eut à peine attend la porté des créatures que les Jaffas reportèrent leur attention sur les prisonnières. Ils attendirent que le nouvel arrivant eut terminé de parlé, puis se dirigèrent vers la cage, sortant de force les deux jeunes femmes de leur prison. Pas la peine d'essayer de s'échapper, les hommes étaient lourdement armés, et avaient une poigne de fer.

Ils les conduisirent en direction d'une tente, richement décorée, visiblement celle de quelqu'un d'import. Lorsqu'ils entrèrent, les deux femmes purent découvrir un intérieure richement décoré, et plus inquiétant, une femme installé sur une sorte de trône.

Spoiler:

Lorsqu'elle posa ses yeux sur les deux jeunes femmes, ses yeux s'illuminèrent. Et les jaffas posèrent un genou à terre, baissant la tête en signe de soumission. D'une voix grave, celle d'un goa'uld, elle s'adressa aux deux Terriennes.

"A genoux devant votre reine."

Voilà les gars c'est posté

(HRP : Merci M'dame)

Laurent avait l’impression d’avoir un renne du père Noël qui le suivait tant les cristaux s’entrechoquant lui rappelait cette douce mélodie de fête. Pourtant ce n’était ni le lieu, ni l’époque, la fête serait plutôt pour les deux militaires qui ne passeraient pas inaperçus.

Le « Hoho » que Laurent lança quand la porte s’ouvra n’était pas celui emblématique du père Noël mais plutôt celui d’un pauvre type tombant sur une salle où des bestioles étaient assises autour d’une table et d’autres étaient allongées dans des couchages. Par reflexe, il mit en joue ceux qui jouaient à ce qui devait être un jeu de cartes, ne passant pas la porte pour éventuellement se servir des murs comme protection mais ces créatures se rendirent compte que les militaires n’étaient pas déguisés comme eux pour Halloween alors Laurent leur dit :

« Ne bougez pas ou je tire ! »

Il y avait mieux comme présentations mais face à leurs têtes, il n’était pas très inspiré et surtout le fait de voir leurs réactions ne laissait pas le temps de faire un speech. Il leur avait laissé une chance de se rendre mais allait faire feu si jamais ils continuaient à vouloir se servir de leurs armes.

« Dernier avertissement, nous tirerons pour nous défendre alors lâchez vos armes et tout ira bien pour tout le monde ! »

Il ne restait plus qu’à voir ce que cela allait donner mais au moindre tir dans sa direction, son P90 allait cracher le feu.

Luc savait qu'il ne devait pas être très discret avec ses critaux et sont bocals, qui lui était plus tôt lourd à force d'avancer. Le sergent suivait son coéquipier, ce-dernier pouvait bien bouger tandis que Luc était très restrint.
Laurent ouvrit la porte, c'était une très bonne porte, elle était même plus tôt mauvaise. les deux hommes avaient débarqué dans la salle des gardes et ils étaient tout aussi laids que ceux qu'ils avaient croisés dehors. Laurent avait pointé son arme et il menaçait les créatures.

Luc lui était juste derrière pointant son pistolet vers les gardes et regardant juste au-dessus de l'épaule de Laurent.
Daving souffla quelques mots dans l'oreilles de Laurent.

" T'as vraiment choisi la bonne porte. "

Décidément Suzanne appréciait de plus en plus les idées de sa coéquipière. Et elle avait bien fait d'attendre son point de vue avant d'agir ! Attendre la nuit pour s'échapper, voici une idée qui n'avait pas effleuré la scientifique une seule seconde, mais qui paraissait évidente maintenant.

« En effet, agir cette nuit serait bien plus sûr ! On n'a rien pour se défendre si ils nous repèrent, hormis ces fruits, mais je doute que ça les retienne bien longtemps, même si on vise bien supposons... »

Elle jeta ensuite un œil aux créatures, ainsi qu'au fruit lancé par Alison qui finit sa course aux pieds de ces dernières. Cependant, il n'y avait pas le fruit qui attira l'attention de Suzanne. Les jaffas un peu plus loin, s'étaient retournés dans leur direction. Et c'était plus ou moins inquiétant d'ailleurs. Dans un même temps, Alison venait de poser une question judicieuse, à laquelle Suzanne fit tout son possible pour répondre le plus distinctement. Sa tête étant plutôt occupée à guetter les alentours :

« Oui, pas bête ! Si ils nous … demandent des … nouvelles … des deux zigotos, on … leur dit … on leur dit que … Sa voix se perdit dans le vide à plusieurs reprises, elle observait les faits et gestes des Jaffas, jusqu'à comprendre qu'ils se dirigeaient vers elles. Oh bon sang de bonsoir, ils rappliquent ! Ah ça c'est bien notre veine ! … »

Elle n'eut pas le temps de rajouter quoique ce soit, ils étaient déjà devant la cage, et Suzanne assez paralysée de peur sur le coup, se tût immédiatement. Qu'allaient-ils faire ? Leur parler peut être, juste leur parler … Et ils se seraient ramener à plusieurs pour ça ? De toute façon, elle eut peu de temps pour se faire un petit suspense à elle, … La porte de la cage s'ouvrit, et elle furent contraintes d'en sortir.
Une fois dans les pattes des Jaffas, Suzanne regretta immédiatement les barreaux de leur ex mini prison. La scientifique eut le malheur de faire un pas de travers lorsqu'ils se mirent en marche, et la réponse ne se fit pas attendre, un des Jaffas la bouscula sans ménagement, puis lui agrippa le bras quelques instants pour bien lui faire comprendre qu'il n'y avait qu'une direction à prendre. Un poil excédée par sa réaction, Suzanne ne put s'empêcher de répliquer :

« Hé ho, doucement ! Je ne vais pas prendre la poudre d'escampette, soyez tranquilles ! J'ai toujours rêvé de me promener en compagnie d'un si bel homme comme vous ... »

Sa phrase avait été ponctuée d'un soupçon d'ironie évidemment, auquel le Jaffa ne prit même pas le soin de répondre, se contentant d'avancer, et de les conduire à bon port, autrement dit une tente, qui semblait être assez grande et bien décorée. Les yeux grands ouverts, Suzanne se demandait vivement ce qu'elles allaient y trouver là dedans. Et la surprise fut de taille.
Une ravissante femme, qui en était tout aussi inquiétante, installée sur une sorte de trône aussi bien décoré que la tente, les attendait à l'intérieur. Elle jeta un rapide coup d'œil perplexe à sa coéquipière pour ajouter à voix basse :

« Serait-ce notre Momo tant aimée ? »

Mais quand la scientifique aperçut ses yeux s'illuminer, puis entendit la voix grave et peu sympathique de cette femme, son envie de faire de l'humour s'estompa rapidement. Et elle ne fit pas sa difficile non plus, et s'exécuta aussitôt, se mettant plus ou moins à genoux à son tour devant leur soit disant reine.
*On n'est pas sorties là ...*

Dans le labo

Les gardes se mirent à grogner, semblait peser le pour et le contre des paroles des Terriens, d'ailleurs personne n'avait encore tirer, était ce un bon signe? Au moins ils semblaient comprendre les terriens, et chacun se faisait face, sans bouger, se contentant d'observer les autres. Puis finalement l'un d'eux, caché par le mur, appuyait sur un bouton rouge. Aussitôt les lumières virèrent aux rouges, une sirène stridente se mit en route, et une sorte de lumière jaune barrait l'accès à la porte.

Si l'un des Terriens avait déjà vu un bouclier goa'uld, il n'y avait pas de doute sur se que c'était aussi inutile de s'acharner à tirer, et si ils n'en avaient jamais vu, un simple petit test permettrait de confirmer les craintes. Il allait falloir trouver une autre façon de sortir.

HRP :

Toutes les portes sont recouverte du même bouclier, à vous de trouver comment vous en sortir ^^ Bon courage. Pour les créatures, elles n'attaquent pas au contraire elle reprenne leurs activités, semblant attendre quelque chose.

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A l'extérieur

Le jaffa n'eut pas la moindre réaction face aux paroles de Suzanne, et Alison était pétrifiée par la peur, alors autant dire que le trajet se fit en silence. Une fois dans la tente les deux jeunes femmes se mirent à genoux sans discuter, se qui tira un sourire à la Goa'uld, la mettant visiblement dans de bonnes compositions.

"Je suis Amonet, épouse d'Apophis, déesse parmi les hommes."

Plutôt étrange, non? N'était ce pas Morrigan qui était sensé être le maître de cette planète? Si la peur n'avait pas paralysée le cerveau des deux jeunes femmes, elles pouvaient donc se rendre compte qu'il y avait dut avoir du changement vis à vis des informations, mais la Goa'uld semblait avoir entendu la réflexion de Suzanne.

"Mon amie Morrigan va être ravie du petit cadeau que je lui aurais trouvée, preuve que mon époux et moi même sommes digne de confiance."

La Goa'uld semblait plus parler pour elle même que pour les deux captives. Elle se levait et marchait avec grasse sans prêter la moindre attention aux deux jeunes femmes.

"Au moins lors du prochain conseil, elle me confira sans doute à nouveau ses joujoux."

Puis dans une soudaine prise de conscience elle posait son regard sur les Terriennes.

"Qui êtes vous? Qu'est se que des femmes font seules sur cette planète?"

Puis avec un sourire sadique, elle approchait son visage des deux jeunes femmes, les observant bien dans les yeux.

"Mais non, bien sûr que vous n'êtes pas seule. Parlez si vous tenez à la vie."

HRP :

Se que vous pouvez comprendre :

- Morrigan connaît Amonet, et donc Aphopis et semble lui faire relativement confiance.
- Un conseil Goa'uld est en cours. Et donc que quelque chose semble se préparer.

A la grande surprise de Laurent, les créatures semblaient comprendre ce qu’il venait de dire et un long flottement s’installa, en ayant son arme pointée sur elles, le militaire avait un avantage et elles devaient le savoir car elles ne bougeaient plus mais Laurent ne pouvait surveiller les agissements de tout le monde.

« Sergent, vous vouliez la sortie donc je m’oriente vers celle-ci, vous pouvez toujours voir ce qu’il y a derrière l’autre pendant que je fais connaissance avec le comité d’accueil… Hey mais qui… Et merde il ne manquait plus que ça, il y a un champ de force sur cette porte, on ne pourra pas passer par la ! »

Très vite la situation venait de changer, d’exploration la mission passait en tentative de fuite car l’alarme venait d’être donnée et déjà une porte était inaccessible avant de se rendre compte que toutes l’étaient à présent mais le plus étonnant était encore de voir les bestioles se rassoir l’air de rien, ne cherchant pas à s’armer et à venir les chercher, à quoi bon se fatiguer, le labo constituait une cellule au moins temporaire le temps que la cavalerie rapplique.

« Sympa les gars, c’est comme ça qu’on souhaite la bienvenue aux gentils touristes… Ok on ne peut pas faire péter le C4 car on n’a aucun moyen de se protéger de l’explosion, il y a peut être des conduites de ventilation ou d’égouts, qu’en pensez-vous Sergent ? »

Laurent commença les recherches tout en faisant attention que le champ de force ne soit pas désactivé entre temps, d’abord il cherchait un boitier ou panneau de commande autour de la porte dans le but d’envoyer une décharge électrique grâce a son zat puis il se mit en quête d’une grille ou de quelque chose laissant penser qu’il y avait un passage derrière ou dessous.

[hrp désolée pour ce petit temps de retard...]


Les avait-on vues ou non tenter de communiquer avec les Trucs ? Telle était la question que se posait Alison tandis qu'on les emmenait vers une tente. Elle se laissa diriger sans chercher à protester, estimant que de toutes façons elles n'allaient pas s'opposer sans arme aux jaffas. Deuxième interrogation, et pas des moindres, qui la fit garder le silence : y avait-il un goa'uld dans les parages. Rien qu'à cette idée, elle sentit son estomac faire un nœud et dut se reprendre pour ne pas paniquer purement et simplement.

Trop de mauvais souvenirs liés aux symbiotes se bousculaient dans sa tête et lorsqu'elle se retrouva face à ce qui ne pouvait être qu'une goa'uld, elle crut un instant qu'elle allait bêtement s'évanouir. C'était stupide, comme réaction, remarqua le dernier neurone qui n'avait pas disjoncté à la vue de leur hôtesse. Seulement, le pauvre neurone n'eut d'autre choix que de se faire oublier. Alison n'entendit pas Suzanne et se mit à genoux sans même y penser tant elle était terrorisée.

L'archéologue savait pourtant que, tôt ou tard, elle retomberait face à un goa'uld ! Eh bien, elle avait eu beau se convaincre qu'elle y était préparée, elle venait de se découvrir une phobie ! Elle essaya de respirer calmement, ne voulant pas complètement se renfermer comme ça lui était déjà arrivé par le passé. Suzanne n'avait pas besoin d'un poids mort comme coéquipière et elles devaient retrouver les autres... Elle essaya de se concentrer dessus, sans regarder Morigan, et retrouva un semblant de calme.

Ah non... Pas Morigan en fait. Alison finit par regarder à nouveau leur hôtesse, d'un air certes complètement effrayé, mais avec cette fois un semblant de lucidité. Le fait d'avoir de quoi replonger dans sa mythologie la calma d'autant plus. Bon, elle ne se sentait pas encore de se lever pour protester, mais au moins, elle arrêtait de trembler bêtement.

Amonet... la protectrice ? Celle qui se dissimule, aussi, pour ce qu'en savait l'archéologue. Épouse d'Apophis ? Non, d'Amon, d'après les textes égyptiens, mais bon... Elle n'avait de toutes façons pas l'air prête à les protéger, alors...

"Qui êtes vous? Qu'est-ce que des femmes font seules sur cette planète?"

Bizarrement, cette question suscita en Alison une vague de soulagement. Elles étaient "seules", donc Luc et Laurent étaient libres, quelque part. Ce fut peut-être cette nouvelle confiance en leur avenir qui lui permit de garder son calme et une apparente indifférence à la question suivante.

Bien, comment présenter les choses ? Elle n'allait pas dénoncer ses coéquipiers, hors de question ! Elle fit un effort sur elle-même pour juguler sa peur et répondit, faisant mine d'être vexée malgré sa crainte :

" Pourquoi des femmes ne seraient pas seules ? On est incapables, c'est ça, faut nous protéger ? Ça va bien merci, on travaille en duo. "

Propos relativement ridicules de son point de vue, d'un part parce qu'elles auraient effectivement eu besoin d'un coup de main, d'autre part parce qu'elle n'avait jamais ressenti de besoin de jouer les féministes acharnées. Mais si là, ça pouvait la servir ! En plus, elle avait encore suffisamment peur pour avoir l'air sincère vu que cette crainte était bien réelle et donnait un aspect véridique à ce qu'elle exprimait. De là à la croire... elle ne savait pas du tout ce que son coup de bluff valait. Mais au moins, il avait le mérite de lui faire oublier les histoires de symbiotes.

Amonet avait beaucoup parlé... Que pouvaient-elles tirer de ça ? Essayer de diviser Morigan et Amonet ? Ou Apophis ? Et qu'est-ce qu'ils tramaient ? Alison devait reconnaitre que, mis à part pour parer au plus pressé, elle se sentait à court d'idée.

Luc regardait la scène, les créatures, elles, semblaient trop calme, pourtant, ils avaient deux armes pointés sur eux mais rien pas d'afollements ou de négociations.
Soudain un bouclier apparut et les créatures reprient leur jeux et discussions. Tandis que Luc était plus tôt paniqué et Laurent pareil.

Les deux hommes cherchèrent une sortie mais rien du tout pas de grille et toute les porte étaient condamnée.

" J'ai rien trouvé, on est vraiment dans la merde là. "

Luc avait posé le bocal sur une table et juste après avoir dit ça, il regarda le Goa'uld et si c'était un des leurs et pas un Tok'Ras. Il pourrait menacer la larve et peut-être s'enfuire sans trop de dommage.

" Laurent, tu crois qu'on pourra utiliser le serpent pour se barrer quand ils arriveront ? "

Dans le labo

Les portes étaient bien automatique, pas la moindre trace de boîtier, d'ailleurs l'une des créature semblait s'amuser à les observer, comme si elle tentait de voir si oui ou non les Terriens étaient intelligent. Le monde à l'envers du point de vue des membres de l'équipe SG.

Luc cherchait déjà une solution pour s'échapper une fois la cavalerie arrivée, et c'était risqué, après tout si c'était un Tok'ra, les Goa'ulds riront aux nez de notre équipe tronquée.

Pendant ce temps là, Laurent cherchait une nouvelle sortie. Il remarqua une dalle différente des autres vers le haut du mur, peut être une sorte d'aération, mais elle était à plus de trois mètres de haut, il faudrait l'aide de Luc pour réussir à l'atteindre, et il ne fallait pas attirer l'attention des gardes, même si ils ne semblaient pas particulièrement inquiets.

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A l'extérieur

Amonet semblait particulièrement futile, mais pas idiote, et elle n'appréciait pas les insinuations des deux femmes, d'ailleurs ses yeux s'illuminèrent, et elle s'approchait des deux femmes avant de baffer Suzanne.

"Comment ose tu parler ainsi à ton Dieu?"

Elle fit demi tour, s'approchant du trône où elle attrapa un appareil bien connu de la plus part des hommes du SGC, et la plus part du temps craint.

"Vous ne pouvez exiger quoi que se soit, et n'espérer pas repartir."

Attrapant Alison à la gorge, fermement mais sans la blessé elle déclara avec un léger dégoût.

"Vous ne feriez même pas des hôtes corrects."

Elle s'éloignait légèrement avant de poursuivre.

"Et non je ne vous crois pas capable d'agir seules, la preuve vous vous trouvez ici. Parlez sinon je vous arracherais chaque mot par la souffrance."

Alors que Laurent n’avait rien trouvé au sol, il chercha en hauteur et repéra une marque étrange sur le mur, elle ne serait pas facile à atteindre surtout qu’il faudrait être discret ce qui n’était pas le cas avec la bestiole qui les observait. Luc venait de lui poser une question alors il en profita pour lui donner son avis et lui faire part de sa découverte :

« D’après moi ce symbiote n’est pas un de leurs copains sinon ils ne l’auraient pas cantonnés dans un bocal placé dans un local qui n’a rien de bien engageant sauf pour un ennemi à qui on veut faire regretter des agissements. Cela nous permet juste de supposer qu’il peut être un Tok’ra, tout comme un Goa’uld et dans ce cas je n’irai pas dire que les ennemis de nos ennemis sont nos amis… Tout ça pour dire que je ne pense pas qu’il nous servira d’otage.
J’ai trouvé quelque chose d’intéressant mais il faudrait avant tout masquer la vue de notre copain qui regarde tout ce que l’on fait, il faut trouver un objet pour mettre devant la porte… Un rideau ou un meuble, il doit bien y avoir ça dans un labo et ensuite nous pourrons essayer de voir s’il y a moyen de sortir par la trappe que je viens de repérer »

Laurent ne voulait pas trop en dire ou indiquer le lieu de ce qui pourrait être leur salut sans être certain qu’un œil indiscret ne trainait plus donc cela passait par trouver le moyen de ne plus être vu.

Luc écouta la réponse de Laurent. Il n'avait pas tort mais aucun des deux hommes ne pouvaient avoir raison, à moins de se mettre le serpent et voir s'il est gentil ou méchant. Puis son coéquipier lui montra une sortie mais il voulait avant tout cacher la vue au créature.

" OK, la bestiole c'est le plan B. Y a qu'a vider et déplacer une des armoires. "

Le sergent s'exécuta, il avait choisi celle qui était la plus proche de la porte, il la vida en faisant attention à ne rien cassé mais ce n'était pas pour être gentil mais plutôt pour éviter que les liquides ce renverse car il ne savait ce qu'ils contenaient.

Laurent l'aidait aussi et quand l'armoire fut vide, les deux hommes la poussèrent contre la porte, aucune des créatures ne pouvaient les apercevoir maintenant.

" Bon c'est fait, je te fais la courte-échelle, tu montes, ensuite je vais essayer de te passer le bocal et je grimpe aussi. "

Luc mit un genou à terre, ses mains liées et il attendit que Laurent mette un de ses pieds dans ses mains pour pousser vers le haut.

Il fallait souvent être en difficulté pour voir des caractères différents s’unir dans un même but, ainsi cela se vérifiait une fois de plus, Laurent avait toujours eu des supérieurs autoritaires et Luc avait une autre approche ce qui l’avait troublé au début mais maintenant il le cernait mieux et la complicité s’installait ce qui permettait de se comprendre et d’agir vite, à commencer par mettre une armoire devant la porte.

Le plus surprenant était à venir, à aucun moment Laurent n’avait songé que ce serait le leader qui ferait la courte échelle alors qu’en général les basses besognes étaient pour les moins gradés et l’ouverture du chemin pour le chef du groupe, pas cette fois alors Laurent dit en posant son P90 et son petit sac à dos à côté du bocal pour avoir les mains libres et être le moins lourd possible :

« Sergent, vous êtes sûr que vous ne voulez pas y aller et je vous porte, vous savez ce qui se passe quand je passe devant… Bon ok attention j’y vais et j’espère que c’est notre billet de sortie »

Laurent posa doucement un de ses pieds puis de l’autre donna une impulsion pour atteindre ce qui lui avait sauté aux yeux d’en bas, il devait faire vite car Luc n’allait pas tenir éternellement alors il tenta avec ses mains de faire bouger la plaque, en essayant de l’agripper comme il pouvait afin de voir si elle pouvait s’enlever sans outils.

L’autre incertitude du militaire était la réaction des créatures qui ne pouvaient plus les observer et qui pouvaient décider d’entrer pour dégager l’armoire, dans ce cas il lui faudrait vite redescendre et utiliser son zat qu’il avait à la ceinture dans le but de profiter que le champ de force était désactivé.

[ HRP : Désolé pour le retard ]

La baffe fut radicale. Suzanne ne l'avait pas vu venir une seconde, jugeant la Goa'uld incapable d'en venir jusque là. La scientifique nota qu'elle s'était bien trompée à son sujet d'ailleurs, quand elle la vit attraper fermement Alison par la gorge.
*YOU-PI*

Elle eut envie de l'en empêcher, mais se sentait complètement impuissante face à sa majesté-à-la-voix-détraquée, et son armée de brutes. Son cœur battait des records au moment où elle adressa la parole à Alison qu'elle tenait toujours par la gorge. Elle la regardait avec de grands yeux effarés, n'attendant qu'une seule chose, qu'elle lâche sa coéquipière. Ce qu'elle fit d'ailleurs, avant de poursuivre à nouveau la discussion.
Suzanne n'écouta qu'à moitié sa réplique, bien trop occupée à voir si tout allait bien du côté d'Alison. Elle ajouta dans sa direction, à voix basse, afin qu'elle seule entende :

« Ça va aller professeur ? Satanée de vieille harpie... ! »

Puis jetant un œil à Amonet, qui semblait attendre impatiemment une réponse de leur part, elle prit les devants, laissant Alison se remettre de sa petite interaction.

« Nous sommes seules. Désespérément seules sur cette planète ! Nous ne sommes venues qu'à deux, point final ! Maintenant si vous voulez nous le demander encore une dizaine de fois, on se fera un plaisir de vous y répondre exactement la même chose, à savoir la stricte vérité. »

Pour se donner bonne conscience, elle aurait voulu cracher tout ça en croisant les doigts derrière son dos. Seulement d'une, ça aurait fait pure gamine, et de deux on aurait pu la voir. Donc elle s'en abstint. Et espéra de tout cœur que Amonet abandonne l'idée qu'elles soient venues accompagné. Il était hors de questions qu'elle parle de Luc et Laurent à cette espèce de garce … Elle se demandait d'ailleurs où ils en étaient eux de leur côté. C'était rassurant de savoir qu'Amonet et ses hommes n'y avaient pas mis le grappin dessus, mais elle commençait à flipper. Où étaient-ils ? Que faisaient-ils ? Toujours dans le labo ? Coincés ? Dehors ? Plein de questions sans réponses qui ne rassuraient pas vraiment. Et où est ce que Laurent voulait en venir avant qu'une des plantes carnivores lui chatouille le pied … ? Là aussi, le sujet la tracassait à chaque fois qu'elle y songeait. Mais aucun moyen d'avoir de réponses tant qu'ils ne referaient pas surface.
Elle poussa un discret soupir de désespoir, tout en attendant la réaction d'Amonet.

Dans le labo

Pendant que Luc et Laurent discutait, une des créature les observait en silence, ne ronchonnant même pas lorsqu'elle vit les deux homme déplacer l'armoire, mais ce ne fut pas le cas des autres qui se mirent à grogner dans tout les sens, se demandant sans doute se qu'ils allaient faire. Mais c'était le dernier soucis des Terriens, trop occupé à essayer de trouver une sortie.

L'équipe des garçons devenaient bien plus efficace, d'ailleurs lorsque Laurent toucha la plaque, celle ci se rétracta laissant la voie libre. Bon le chemin n'était pas très accueillant, mais c'était mieux que rien, et surtout il ne semblait avoir qu'une vingtaine de mètres à parcourir avant la fin. Bon il fallait supporter des bestioles semblable à des araignées mais les militaires avaient déjà vu pire.

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A l'extérieur

Amonet semblait préoccuper, et marmonnait sans arrêt des propos incompréhensibles, laissant entendre des problèmes, alerte, Morrigan, et des mots du même champs lexical. En tout cas elle semblait faire abstraction des deux jeunes femmes du moins jusqu'à se que Suzanne lui réponde, provoquant une bouffée de rage chez la Goa'uld, qui envoya un baffe puissante à Suzy.

"Et vous allez me faire croire que vous avez le don d'ubiquité c'est ça ? Une alarme c'est déclenché, alors parlez !"

Avec un petit sourire sadique elle passa sa main au dessus du visage de la scientifique.

"Et toi tu vas apprendre à dire la vérité."

Une vive douleur traversa la tête de la scientifique, mais elle fut relativement brève, pas plus d'une minute, juste assez pour donner la nausée à la jeune femme.

"Ramenez les dans leur cage, j'ai mieux à faire."

Dehors la nuit était presque tombée, mais les créatures étaient toujours là, peut être une bonne chose pour les Terriennes, elles semblaient dormir dehors, et les jaffas étaient moins clément avec eux qu'avec les prisonniers. Les deux jeunes femmes eurent le droit à une couverture, puis elles furent laisser seule, bien qu'attachées, mais libre de parole.

La plaque finit par bouger et après quelques manipulations qui indiquèrent à Laurent comment ouvrir ce qui était une trappe, il remit le pied à terre pour laisser Luc souffler un peu de porter un tel poids mais aussi pour mettre ses gants en cuir et prendre sa lampe torche, le conduit était très sombre et seule l’ouverture qu’il venait de faire éclairait les abords, l‘extrémité était juste visible par une faible luminosité.

« Je préfère voir où je mets les pattes, voila avec la lampe ce sera mieux, allez j’y retourne, une fois la haut, si vous pouvez trouvez un tabouret pour que ce soit plus simple à vous hisser car il n’y a pas beaucoup de place pour manœuvrer »

Il grimpait à nouveau et inspecta le conduit grâce à la lampe qu’il posa ensuite à l’intérieur pour avoir les deux mains de libre et se glisser dans ce lieu si sympathique où il n’était pas la seule créature vivante, pourvu que les petites bestioles n’allaient pas manger la grande ou qu’au moins elles n’étaient pas plus dangereuses que celles du SGC.

Ce n’était pas le pied mais cela était préférable à ne plus pouvoir rien faire, au moins ils tentaient quelque chose plutôt que d’attendre de se faire capturer alors la poussière et les petits habitants allaient être remués.

Devant attraper son P90, le bocal puis aider Luc, il se mit à plat ventre pour avoir un maximum de prise et de stabilité, laissant ses bras pendre, il était prêt à recevoir les colis.

« Ok j’y suis, vous pouvez me passer mon fusil, puis Bubulle et ce sera à vous Sergent »

Et oui, il n’avait pu s’empêcher de donner un surnom au symbiote mais une fois tout ce petit monde en haut, il allait devoir se contorsionner pour se mettre dans le sens de la marche, il n’allait quand même pas demander à son Sergent de passer devant pour se manger toutes les toiles d’araignées, ce dernier allait juste avoir l’honneur d’avoir la vue sur son postérieure car il n’y avait pas trop le choix quand il fallait avancer à quatre pattes.

Une fois le P90 en main, il y fixa la lampe torche et le posa un peu plus loin devant lui pour ne pas qu’il gêne tout en continuant d’éclairer le conduit, c’était au tour du bocal qu’il ne valait mieux pas laisser tomber.

« Doucement Sergent, Bubulle est nerveux d’être gigoté comme ça et moi aussi de l’avoir juste sous le nez à espérer que le couvercle ne s’ouvre pas… C’est bon je l’ai, ça va bientôt être à vous de me rejoindre »

Le poids de Laurent commençait à peser, il sentait aussi qu'il bougeait. Puis le soldat voulait descendre et Luc se baissa pour que se dernier ne tombe pas.

Laurent expliqua à Luc que c'était bon mais qu'il fallait qu'il trouve un objet pour se hisser là-haut.

" Ok, remonte. "

Luc lui fit la courte échelle à nouveau et quand son coéquipier était à l'intérieur du canal, Luc se détendit rapidement les bras, il entendait aussi beaucoup de bruit dans le canal. Laurent devait surement essayer de se retourner à l'intérieur. Soudain le sergent entendit son subordonné lui demandant de lui passer son fusil et "Bubulle".

" Et maintenant tu lui donne un surnom, tu veux l'adopter après ? Bon attends trente seconde. "

Luc chercha un objet facile à déplacer et assez haut pour attendre facilement le conduit. Il en trouva un, c'était une sorte de comptoir, il le poussa le plus rapidement possible et le colla contre le mur. Ensuite, il attrapa le P90 de Laurent, Luc remarqua que c'était une arme plus tôt légère par rapport à son SIG 551 mais Luc préférait quand même son fusil qui avait une plus longue portée de tir et les trois mode de tir.

" Tiens et évite d'appuyer sur la gâchette "

Puis le sergent lui passa le bocal, c'était vrai que le serpent bougeait beaucoup dans son bocal. Et la phrase de Laurent le fit sourire.

" Bon fait gaffe à pas devenir méchant ou je serais obliger de te tuer. Bon oublie pas mon arme et fait gaffe c'est pas celle de la France. "

Luc lui passa son SIG 551 et puis s'agrippa au rebords du conduit et sauta pour se donner de l'élan, il tira sur ses bras et utilisa ses bottes pour grimper même si ça glissait un peu. Il arriva enfin à l'intérieur.

" Aller, je suis dedans, avance, faut pas qu'il nous suive. "

Une fois Luc dans le conduit, Laurent avait eu le temps de réfléchir sur différentes hypothèses dont une qu’il tenait à dire à son supérieur :

« Je vous propose d’y aller seul et que vous attendiez ici, en fait si le chemin est dégagé vous pourrez essayer de remettre la trappe avant de me rejoindre, les monstres mettront peut être plus de temps avant de trouver par où nous sommes passé... Voila c'est vous qui décidez mais cela nous évitera d'être deux à devoir revenir en arrière s'il n'y a pas moyen de passer par la... Je commence à avancer »

En avançant, d’une main il faisait continuellement aller le faisceau de sa lampe attaché à son P90 dans tous les coins et de l’autre il trainait doucement son petit sac à dos qui l’empêchait d’avancer à quatre pattes dans un endroit peu spacieux.

Faire le minimum de bruit était compliqué avec l’équipement et il fallait aussi faire vite car il se doutait que les monstres n’allaient pas attendre ou que les soldats n’allaient pas mettre trois heures pour arriver au laboratoire que les deux terriens essayaient de quitter.

Heureusement le trajet n’était pas trop long jusqu’à la prochaine trappe et Laurent alla plus lentement en s’en approchant pour ne pas attirer l’attention puis se mit à l’aise pour essayer d’observer si cela était possible sinon il allait devoir délicatement bouger la trappe, juste de quoi voir si l’endroit était dégagé pour ensuite signaler à Luc par un simple signe la situation car ce dernier ne voyait rien de sa position, soit le pouce vers le haut pour dire que c’était bon, soit vers le bas pour dire le contraire.

Ainsi, il enleva son casque et essuya sont front humide grâce à sa manche pas très propre ce qui allait sans doute lui faire involontairement des peintures de guerre en version crasse. De toute façon il avait autre chose à penser à ce moment la alors il respira un grand coup afin de calmer son souffle et approcha au maximum le haut de sa tête contre la paroi pour jeter un coup d'oeil...

*Pourvu que ce soit bon, il faut qu'on bouge de la et qu'on retrouve les filles pour les rassurer, punaise si je les retrouve en train de se la couler douce, je me ferai un plaisir de les enlacer pour qu'elle profite de notre souvenir de cette saloperie d'endroit*

(HRP : Est-ce que le conduit tourne pour continuer sa course à travers le bâtiment ou il n’y a que l’issue que tu nous propose ?)

Dans le labo

Une fois les deux hommes dans le conduit, les créatures semblaient s'activer, et après quelques minutes, elles se décidèrent à désactiver les champs de force, une bonne nouvelle pour les deux soldats, qui étaient à présent dans la pièce juste derrière le mur, de toute façon, ils n'avaient pas eut le choix, c'était la seule issue, et visiblement la bonne. L'ambiance était faite de lumière noire, mais c'était sans doute le dernier détails qui intéresserait l'équipe. Le plus observateur remarqua une console semblable à celle qui avait ouvert la porte d'entrée, une aubaine, mais aucun d'eux ne savait comment l'ouvrir. Peu importait, vu que du bruit commençait à se faire entendre de l'autre côté, visiblement les créatures s'agitaient. Lassé d'attendre le plus bourrin tira un coup de zat dans la console, provoquant l'ouverture de la porte. Ca avait été risqué mais ça avait payé, à présent une bouffée d'air frais rafraîchit les jeunes hommes.

A leur plus grande surprise, l'une des créature se trouvait devant la porte, mais elle n'était pas agressive, contrairement à celle qui semblait se battre pour déplacer l'armoire placé devant la porte par les Terriens. La fuite allait devoir être rapide ça ne faisait aucun doute, et ils n'aurait pas d'autres choix que de s'alléger, sinon ils seraient rattraper. En attendant la jungle s'ouvrait à eux.

HRP

Vous décidez si vous vider un peu vos poches où non, si vous tuer votre nouveau petit copain où non, et se que vous faites, mais attention le temps tournent et les créatures peuvent vous rattraper.

Luc accepta l'idée que Laurent parte en premier pour voir si la voix était libre, alors Luc attendit de voir si c'était bon et essaya de remettre la grille en place mais il ne réussit qu'à la faire tomber dans la pièce. Il ne tenta pas d'aller la récupérer, de toute façon il n'avait pas le temps car Laurent lui signala que la voix était libre.

Le sergent se mit à avancer poussant le bocal du Goa'uld et son arme raclait le conduit. Il se trouva juste derrière Laurent.

" Bon t'y vas ou quoi ? "

Luc attendit sa réponse et le soldat sauta laissant le sergent seul dans le conduit. Il s'avança près du bord avec le bocal devant lui.

" Tu le rattrapes. "

Luc laissa le bocal glisser gentillement dans ses mains pour que Laurent attrape le bocal sans le casser. Quand se fut fait, Luc lui passa ensuite son SIG 551 et se fut son tour, il sauta et se réceptionna. Et il reprit son arme pour la fourrée dans son dos et reprit le bocal. Les deux hommes devaient surement être dans la pièce à côté des monstres car ils les entendaient s'agiter et ils ne devaient pas être content.

" Aller, on trouve la sortie, on va à la porte, on envoye Bubulle et les cristaux et on retourne chercher les filles. "

Luc ne voulait pas retourner sur Terre car il savait que Dante ne voudrait pas qu'ils ayent récupèrer leurs coéquipières. Luc commença à aller vers la première porte quand soudain celle-ci s'ouvrit toute seul, laissant apparaître un des monstres, Luc ne réfléchit pas et tira sur la bête avec son pistolet.

Maintenant fallait qu'il sorte de se labo le plus rapidement possible, le sergent laissa passer Laurent en premier, les deux hommes couraient le plus vite possible, Luc savait que le bocal le ralantissait beaucoup mais fallait continuer, il avait connu pire.

Alison ne savait plus trop quoi répondre à Amonet. Quoi que Suzanne et elle disent, la goa'uld ne les croirait pas et il était pour elle hors de question de parler de Luc et Laurent. Ce qu'avait subit sa coéquipière inquiétait l'archéologue mais elle essaya de ne pas avoir l'air trop touchée, qu'Amonet ne s'imagine pas pouvoir le manipuler trop facilement. En même temps, savoir qu'elles ne feraient pas des hôtes acceptables était on ne peut plus rassurant et Alison avait retrouvé des idées claires.

Quant Amonet décida qu'elle avait assez perdu son temps avec elle, elle fut soulagée de ne pas avoir été d'avantage interrogée. De retour dans la cage, elle essaya de trouver une solution à leurs soucis... en pure perte sur le moment.

" Tu vas bien ? "

La question s'adressait à sa coéquipière, elle semblait avoir tout de même subit un drôle de choc, Alison n'aurait pas aimé tester à sa place.

" On est foutus … Si c'est bien nos deux zigotos qui ont déclenchés l'alarme, ils ne vont pas tarder à nous rejoindre ! Enfin j'espère qu'ils ont une autre cage, on va être serrés dans celle ci, si on se retrouve à quatre ... "

Alison secoua la tête, regardant Suzanne en fronçant les sourcils :

" Ah non ! Pas question de baisser les bras ! Ils ne nous ont pas encore rejoins que je sache ! Sans compter qu'elle ne nous aurait pas posé toutes ces questions si elle les avait eu sous la main ! "

L'archéologue ignorait si c'étaient ses paroles qui avaient porté ou si sa coéquipière se reprenait toute seule, quoi qu'il en soit, cette dernière sembla à nouveau décidée à agir.

" Hum, … Et si on suivait votre idée ? Il fait bientôt nuit, les Jaffas se sont éloignés … Et il nous reste des fruits ... »

Alison retrouva un semblant de sourire et acquiesça :

" Ça ne coute rien de tenter. En plus avec la nuit, on devrait moins se faire voir. Et puis si Amonet a des soucis elle a autre chose à penser qu'à nous. "

Ce qu'elle ne disait pas pour ne pas inquiéter Suzanne, c'était que la goa'uld risquait de perdre patience et de forcer un peu les réponses... elles verraient en temps voulu. Alison lança un nouveau fruit en direction des Trucs les plus proches et attendit de voir le résultat.