Malgré les tensions de l'équipe, les deux jeunes femmes combinèrent leurs efforts et réussirent à ouvrir la porte. Les 2 soldats se précipitèrent pour sécuriser les lieux comme l'avait ordonné Luc, Laurent ouvrit la marche, découvrant un long couloir de béton, heureusement vide. Luc le suivit de près et lui remarqua que la porte se fermait derrière lui, bien trop rapidement pour faire demi tour ou pour laisser qui que se soit passer. Les 2 militaires se retrouvèrent donc coincés à l'intérieur du laboratoire, et visiblement cette porte n'était qu'une porte d'entrée, il n'y avait pas de console, ni quoi que se soit d'autre d'ailleurs. Cependant à l'autre bout du couloir se trouvait une porte, menant sans doute au coeur du laboratoire.

De l'autre côté, les deux jeunes femmes se retrouvèrent seule et les cristaux de la console avaient virés au rouge, se qui n'indiquait probablement rien de bon. De plus des grognements semblaient indiquer qu'une patrouille approchait.

HRP

Vous pouvez essayer d'ouvrir la porte, mais soyons clair, rien ne pourra la maintenir ouverte, ni la rouvrir Bon courage

Alison se mordit la langue pour éviter de pousser un cri lorsque la porte se referma tout à coup sur Luc et Laurent. Elle jeta un coup d'œil aux cristaux qui avaient viré au rouge et poussa plus par réflexe qu'autre chose sur la porte. Elle s'arrêta aussi vite, alors que son cœur s'affolait.

" Oh my god ! Faut pas rester ici ! Il y a forcément une alarme ou un truc dans ce genre. "

Elle s'était forcée à chuchoter malgré sa panique qui menaçait de prendre le dessus. Joignant le geste à la parole, elle attrapa Suzanne par le bras et la tira à l'écart. N'importe où, mais pas près de cette fichue porte qui allait faire office de point de rendez-vous pour toutes les patrouilles du coin !

Bon et ensuite ? Elle exposa ses idées à Suzanne au fur et à mesure qu'elle cherchait une solution :

" On se cache ? Ils vont sûrement chercher partout et ratisser le périmètre ! On retourne à la Porte chercher de l'aide ? "

Abandonner les deux râleurs ? Elle n'aimait pas l'idée, mais avaient-elles bien le choix ? Sauf que comme elle venait de le dire, les bestioles allaient sûrement faire le tour du coin. Ou alors... une idée un peu folle lui vint soudain. Elle continua à parler à toute vitesse, faisant un effort pour s'exprimer exclusivement en français :

" Si les patrouilles rappliquent à cette porte, l'autre, de tout à l'heure, est peut-être accessible maintenant ? Si on entre par là, il n'y aura peut-être pas d'alarme vu qu'elle était gardée juste avant... S'ils ne savent pas qu'on est entrées par là on a un avantage sur eux. "

Et elles seraient dans la gueule du loup. C'était un coup à tenter drôlement hasardeux ! En même temps... A moins de vouloir retourner à la Porte des étoiles que pouvaient-elles faire d'autre qu'attendre bêtement ou essayer de rentrer dans le labo ?


[hrp : que Suzanne accepte ou non de bouger, Alison lui raconte sa vie
Après, si Suzanne, tu la suis, Alison se sera éloignée assez de la porte pour éviter les patrouilles qui arrivent. Si tu refuses de bouger et reste plantée là, elle prend le temps de te parler et s'en va ensuite (si elle le peut)]

Suzanne avait fait des merveilles, pas de catastrophe, elle commençait sans doute à s’habituer au stress de la situation et Laurent avait toujours son pantalon intact alors nul besoin de continuer en caleçon, une bonne chose.

Il passa en premier, le P90 à la main, concentré sur ce qu’il pouvait trouver face à lui… Un long couloir vide alors il se plaça sur un des côtés en continuant de surveiller le temps que Luc donne l’ordre à Alison et Suzanne de venir.

« R.A.S. »

Quelque chose clochait rien qu’à entendre le bruit qu’il y avait dans son dos, Laurent tourna rapidement la tête pour constater que la porte s’était refermée avec les deux demoiselles à l’extérieure mais il resta en position car il en fallait bien un pour surveiller le couloir.

Les secondes passaient et cette maudite porte ne se rouvrait pas, qu’est-ce que foutait Suzanne, elle avait bien réussi une fois, pourquoi ne recommençait-elle pas l’opération ? Question sans réponse et Luc ne semblait pas y arriver de l’intérieur pour une bonne raison que Laurent ignorait encore, son regard fixé sur une autre porte, celle au bout du couloir mais il ne pouvait s’empêcher de penser dans sa petite tête.

*J’ai parlé trop vite, sacrée Suzanne… Mais pourquoi ils ne l’ouvrent pas cette porte… Ca prend trop de temps... Qu’est-ce qu’on va faire si elles restent coincées dehors… Quand je parlais d’un tête à tête avec le Sergent, ce n’était pas en pleine mission… Ce n’est pas possible… Allez Suzanne, tu dois réussir… Rien…Que je regrette de ne pas avoir eu le temps de te parler depuis que nous sommes arrivés… Tu as intérêt à t’en sortir sinon, ben sinon quoi, c’est peut être moi qui ne m’en sortirai pas mais je vais tout faire pour… Allez il faut se reprendre, on n’a pas le choix, faut y aller*

Il n’attendait plus qu’un ordre de Luc pour bouger et il n’y avait pas trente six solutions alors il lui fit un signe de la tête comme pour lui signifier qu’il était prêt à avancer dans le couloir.

Luc attendait que les deux demoiselles ouvrent la porte, il avait chargé son arme et enlever la sécurité. Les petits bruits de l'arme fit sursauter Suzanne qui était apparemment très nerveuse masi elle faisait son possible pour a ouvrir la porte.
Quand la scientifique annonça que la porte allait s'ouvrir dans les secondes, Luc se tenait près à entrer.

La porte s'ouvrit, Laurent entra et Luc suivit le soldat, il n'y avait rien derrière, seulement un couloir et une porte au bout de celui-ci. Le sergent entendit un bruit de fermeture, c'était la porte, elle s'était fermée derrière eux laissant Alison et Suzanne à l'extérieur.
Luc essaya de trouver une console pour l'ouvrir car apparemment les filles ne l'ouvraient pas mais il n'y avait rien et impossible de l'ouvrir avec les mains. Il essaya sa radio pour contacter Alison ou Suzanne mais apperemment les murs ne laissaient rien passer.
Il se tourna vers Laurent.

" On est dans la merde. Bon, on avance, on va chercher ses données parce qu'on est dedans puis on se barre en récupérant les deux demoiselles. Une heures et demi et on est dehors de se labo, je veux pas moisire ici. Allez on y va. "

Luc avança vers la porte au fond du couloir et se plaça à gauche de celle-ci, il attendait que Laurent lui dise qu'il est près pour l'ouvrir.

Dans le labo

Les deux hommes progressèrent doucement le long du couloir, il n'y avait pas le moindre bruit. Lorsque Luc s'approchait de la porte, celle ci s'ouvrit, laissant apparaître une immense pièce heureusement pour les Terriens vide. Dans cette pièce se trouvait de nombreuses paillasses, sur lesquelles était posé de nombreux tubes à essais. Il y avait aussi de nombreux autres appareils qui ne ressemblait à rien d'humain, il était difficile de savoir à quoi tout ça servait, surtout sans Suzanne qui aurait été dans son élément ici. Au milieu de la pièce se trouvait l'un des monstre qui gardait le laboratoire, mais celui ci était allongé sur une table d'opération, ouvert de tout son long, se qui dégageait une odeur pestilentielle.

Il y avait de nombreux échantillons sur les tables, mais il était difficile de voir se que l'on trouvait. Heureusement il y avait quelques petits trucs un peu plus intéressant, particulièrement des cristaux, pour ceux qui on déjà rencontrer les Jaffas et des Goa'ulds, il était évident qu'il s'agissait de cristaux d'information, les Tok'ras pourraient sans doute les déchiffrer.

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A l'extérieur

Les deux femmes marchèrent tranquillement un bon petit moment, mais elles n'eurent pas le temps de faire le tour du laboratoire qu'elle tombèrent sur une patrouille de Jaffas qui furent presque aussi étonnés qu'elles. Bien sûr les jeunes femmes se défendirent, mais dès que les balles commencèrent à fuser dans leur direction, le chef du groupe des Jaffas sortie son zat finissant ainsi le combat. Lorsqu'elle se réveillèrent, elles étaient attaché à la cheville dans une cage rudimentaire. Les alentours ressemblait à un petit village sauf que les habitants ressemblaient tous aux gardes du labo et quelques Jaffas patrouillaient, provoquant la peur des créatures.

Alors que Laurent allait pour tenter d’ouvrir la porte pour que Luc ait les deux mains de libre afin d’être en position de tirer, celle-ci s’ouvrit automatiquement, soit elle avait un détecteur de présence, soit quelqu’un menait les deux militaires la où il voulait mais cela n’était pas difficile vu que l’autre issue était bloquée alors autant essayer de continuer la mission.

Laurent arriva à son tour dans ce qui devait être un labo, le P90 balayant le côté qui lui avait été assigné, il aimait ça cette monté d’adrénaline dans ces moments intenses où sa vie pouvait être en danger. Il resta en position, cherchant du regard la ou les entrées de cette pièce, la d’où pouvaient venir des ennemis, attendant que Luc lui donne des instructions mais une chose était sure, il aurait mieux valu que ce soit Suzanne qui soit la plutôt que lui car il n’allait pas servir à grand-chose à part peut être tout faire péter !

* Qu’elle aurait été heureuse dans un tel lieu, sauf peut être pour ce cadavre et cette horrible odeur mais tout le reste est son élément… Au lieu de ça elle est dehors à courir je ne sais quel risque sans que je puisse l’aider… Savoir ça est terrible, je vois bien pourquoi Dante à fait en sorte de me mettre avec elle, quel salopard, il espérait me déstabiliser et ça marche alors il faut vraiment que je me la sorte de la tête sinon je vais faire des conneries *

Il repéra ce qui devait être des containers à produits chimiques, normal dans un laboratoire alors il demanda à Luc à voix basse :

« J’ai un pain de C4 qui pourra nous servir de diversion si on en a besoin grâce à la commande à distance… Est-ce que je leur fais ce cadeau ? »

Aison émergea du brouillard en se demandant où elle était. Quelqu'un lui parlait... une voix de femme... Suzanne. Elle se rappela d'un coup leur course à travers la forêt... les gardes...

" ...n'ira pas loin de toute façon ! "

L'archéologue ouvrit les yeux, essayant de se remettre les idées en place. Son cœur fit un bond quand elle vit les barreaux et elle se remit péniblement assise. Fabuleux, vraiment. Le résumé de sa coéquipière lui fit secouer la tête :

" Sorry, j'aurais peut-être mieux fait de proposer autre chose. "

Bon, il n'était pas temps de pleurnicher, mais de trouver une solution. Elle baissa la voix, de façon à ce que seule Suzanne puisse l'entendre. Alison avait l'air plutôt calme et décidée à se sortir de là.

" Ils ne nous ont pas tuées, donc ils doivent attendre quelque chose de nous. Il faudrait savoir ce qu'on va dire s'ils nous interrogent, sur ce qu'on faisait là, sur la présence des autres. Et va falloir vite trouver parce que si ça se trouve, ils attendaient juste qu'on soient réveillées pour nous poser des questions. "

Elle eut une pensée pour la dernière fois qu'elle avait été capturée par un goa'uld et un éclair de panique passa dans ses yeux. Il fallait absolument qu'elle pense à autre chose, autrement, elle allait complètement perdre la tête. Comme Suzanne, elle chercha du regard une autre cage et en arriva aux même conclusions sur ses coéquipiers.

" Bon, chaque chose en son temps... "

Elle commença par inspecter leur lien à la cheville, puis le système de fermeture de la cage. Après tout, se préoccuper de ce qu'il y avait à l'extérieur n'avait pas d'importance tant qu'elles étaient coincées à l'intérieur.

" Si on a une chance quelconque de fuir, autant qu'on sache comment sortir de la cage à ce moment... Tu n'as pas vu les autres, j'imagine... Les radios ? "

[hrp : j'imagine qu'on n'a plus notre équipement, donc plus de radios ?]

Luc se tenait près à côté de la porte son SIG 551 chargé et dans ses mains près à faire feux sur toute menace quelconque. Mais quand Laurent s'était approché de la porte, elle s'ouvrit laissant apparaître une sorte de laboratoire et une odeur de cadavre en décomposition. Luc était entré regardant tout autour de lui, il y avait des solution chimiques, des petits containers mais se n'était pas étonnants car c'était un laboratoire.
Le sergent apperçut des sortes de petits cristaux, s'il s'en souvenait bien, les Goa'ulds s'en servait comme une sorte de livre ou un disque dur.
Le coéquipier de Luc lui demanda s'il pouvait posé son C4.

" Ouais tu peux mais prends tous se qui te parrait intéressant et regarde si tu ne trouve pas d'autre cristaux comme ça. "

Luc le lui avait montré un puis le fourra dans une de ses poches mais pas celle du gilet pare-balle mais celle de sa veste. Il en rammassa le plus possible.

Dans le labo

Tout était silencieux, et rien ne bougeait, les gars étaient tranquilles pour se servir. Pour la suite des événements, il y avait une porte sur chacun des murs du laboratoire.

HRP : Indiquez se que vous prenez, et si vous posez le C4 où sont posé les charges. Ensuite vous indiquerez par où vous partez. Derrière vous se trouve la porte d'où vous venez, vers la droite c'est la direction vers la sortie gardée, du moins c'est que vous pouvez déduire, même si vous êtes encore loin de l'atteindre ^^

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A l'extérieur

Après avoir observé la cage, les deux jeunes femmes pouvaient remarquer qu'elle étaient bien attachées. Chaînes en fer, et de même pour les barreaux, difficile d'espérer s'en sortir aussi facilement. Tout leurs matériels avaient évidement disparu. La situation n'était pas brillante. L'une des créature s'approchait de la cage, portant un plateau, et se qui semblait des fruits. Elle s'approchait de de la cage, et fit passé le plateau par sur une sorte de petite trappe, d'environs 10 cm de longueur, et 5 de haut.

La créature s'arrêtait, observant les humains, et elle finit par attraper un fruit, leur montrer et la porter à sa bouche pour l'avaler, comme pour faire comprendre aux deux jeunes femmes qu'elles devaient manger. C'était assez dégoûtant de la voir manger, mais la créature n'était pas menaçante. D'ailleurs un Jaffa qui passait par là s'approchait et lui envoya un coup de pied dans l'estomac.

"On ne t'a pas demander de manger, tu obéis et rien d'autre. Si je te reprends à voler de la nourriture..."

La créature tremblait de peur, et se releva en vitesse lorsque le Jaffa le lui ordonnait et filait en courant. L'homme se retournait alors vers les deux jeunes femmes :

"Manger ou crever."

Alison vit assez vite qu'elle ne pourraient pas se détacher de la cage. Bon. Ça commençait bien. Elle n'eut pas le temps de réfléchir à une autre tentative d'évasion car une créature approchait, portant un plateau. L'archéologue se leva aussitôt pour se mettre face à elle, se demandant s'il y avait un moment de communiquer. La créature semblait expliquer qu'elles devaient manger...

" Oui, nous mangerons... mais on préfèrerait sortir d'ici. "

Eh, quitte à communiquer, autant faire passer un message, hein ! Quant à avoir si utiliser le français était une bonne idée... de toutes façons, c'était à tenter. Elle se tut néanmoins dès que le jaffa approcha et recula par précaution.

"Manger ou crever."

Charmant. De mieux en mieux. Alison hocha la tête, ne voulant pas le contrarier et le regarda repartir. Elle se retourna vers Suzanne en désignant les fruits d'un air indécis :

" En admettant qu'ils soient bons... j'imagine que si ce... Truc les a gouté ce n'est pas empoisonné. Du moins pas celui qu'il a mangé. Et... si on voulait nous tuer il y aurait une méthode plus rapide. Donc on peut manger. "

Elle se rassit en haussant les épaules :

" M'enfin, de toutes façons, j'ai pas vraiment la tête à manger, moi... "

Non, elle l'avait à se sortir de là en vitesse. Surtout que si elle se contentait d'attendre passivement, elle allait commencer à faire travailler son imagination en se rappelant de sa dernière expérience et ce n'était toujours pas le moment de paniquer. Donc, il lui fallait rester active. Elle baissa à nouveau la voix, tout en jouant avec un fruit pour qu'on ait l'impression qu'elles touchaient un peu au plateau et qu'on en vienne pas leur reprocher de jouer les fines bouches.

" Si ces Trucs sont des sortes d'esclaves, alors ils pourraient peut-être nous aider. Ensuite, bonne nouvelle, les jaffas leur parlent français, donc eux aussi et on peut se comprendre. Bon, j'irai pas jusqu'à espérer un miracle en me disant que ce que j'ai dit tout à l'heure à Truc va déclencher notre libération, mais si on peut communiquer un peu... "

Quelque peu stressée, elle parlait à toute vitesse. Elle grimaça.

" Autrement... 我们在大便。" acheva-t-elle pour elle-même en chinois.

Laurent ouvra la poche qui contenait le pain de C4 puis le manipula pour voir le petit clavier, il le programma en mode contrôle à distance en mettant une échéance de cinq heures avant l’explosion automatique afin de se laisser le temps de voir ce qu’il y avait à voir et de décamper, au moins si les ondes ne passaient pas, ils savaient que ça sauterait sauf si la charge explosive était découverte avant. Du coup il dissimula le C4 derrière ce qu’il pensait être le plus dangereux dans le laboratoire afin d’amplifier l’explosion pour créer le maximum de dégâts.

« Ok Sergent, je ramasse ce que vous appelez des cristaux »

Ca tombait bien il venait de faire de la place dans une de ses poches en enlevant l’explosif, du coup il pouvait en prendre plusieurs et peut être même de petits appareils Goa’uld s’ils y en avaient (hrp : si on peut me dire si j’en ai trouvé au moins un et à quoi il ressemble). Le ménage fut rapide tant l’odeur motivait à faire vite pour partir vite alors il se tourna vers Luc :

« Je suis prêt Sergent ! »

Il était à nouveau opérationnel pour reprendre l’exploration, il venait de remettre sa paire de lunette de protection sur ses yeux et d’ajuster son casque, la visite pouvait reprendre dès que Luc le déciderait.

Suzanne avait eu un haut le cœur quand la créature s'était mise à dévorer le fruit, si gentiment servi. Vraiment dégoutant. Mais il fallait y voir le bon côté des choses, il n'avait pas l'air si méchant que ça. Par contre, son bienveillant ami Jaffa lui, semblait déjà beaucoup moins sympathique. La dernière consigne « Manger ou crever » avait glacé le sang de la scientifique un moment.
Puis il s'éloigna, laissant les deux prisonnières à nouveau seules. Alison en conclut très vite que les fruits devaient être comestibles, et la scientifique approuvait son raisonnement. C'est pourquoi elle attrape une pomme, l'inspecta sous toutes ses coutures, puis y croqua dedans de bon cœur. Contrairement à sa coéquipière à priori, Suzanne elle préférait se mettre quelque chose sous la dent pendant qu'elle réfléchissait à comment sortir de là. Et à première vue, elle avait bien fait, cette pomme était tout simplement un délice.

Alison exposa son idée, et la scientifique qui l'écoutait attentivement se contenta d'approuver de la tête un petit moment, évitant ainsi de parler la bouche pleine. Elle s'en voulut d'ailleurs un instant de ne pas avoir sur-enchérit de suite, puisque Alison avait continué du coup, et s''était même exprimé en … euh, une langue inconnue, sûrement asiatique. Suzanne avait levé un sourcil, et s'était arrêtée de mâcher, se demandant si elle avait bien entendu. Puis elle mit de côté sa pomme, et prit la parole :

« Vous devriez gouter un de ces fruits, ils sont vraiment délicieux !
Je suis totalement d'accord avec vous concernant ces … Trucs. Bien qu'ils soient totalement répugnants vus de près... Ah mais attendez... »

Un détail venait de refaire surface, et l'air un peu absent, elle jeta de nouveau des regards autour, jusqu'à s'arrêter sur deux créatures situées pas loin de la cage. Après quelques secondes de réflexion, elle tourna la tête vers Alison, et ajouta :

« Le Jaffa a bien dit ”si je te reprend à voler de la nourriture” ? Autrement dit, ces Trucs là ne peuvent pas se mettre ces fruits sous la dent ? »

Tout en parlant, elle jetait des regards furtifs à sa pomme déjà bien entamée, puis aux deux créatures repérées.

« Vous aimez la pêche Professeur ?
Et si on les appâtait avec les fruits du coup ? Vu comment il l'a dévoré tout à l'heure, je pense que nous allons devenir de grands amis si on leur … donne l'opportunité … de … partager notre merveilleux repas... »

Occupée en même temps à observer la position des Jaffas, ainsi qu'à chercher le meilleur endroit pour agir, elle n'avait pas pu dire sa phrase d'un seul trait. Sa pomme dans la main, elle attendit un instant qu'un groupe de Jaffa ait le dos tourné, puis passa son bras entre deux barreaux, et jeta énergiquement le fruit qui vint rouler jusqu'aux pieds des deux créatures.

« Espérons que ça marche … Allez, ramasse le bon sang...  » murmura-t-elle.

Si ils ne prenaient pas leur jambe à leur cou, elles avaient peut être une chance de les amadouer. Il leur restait un plateau de fruits intacts encore, ça paraissait suffisant pour les attirer jusqu'à la cage.

Luc avait ramassé tous ce qu'il pouvait emporté comme cristaux. Ses poches étaient pratiquement pleine, les deux hommes avaient put faire les petits voleurs et préparé une belle charge explosive.

Quand Laurent fut près, Luc ne savait pas vraiment quelles portes choisir, il y avait celle qui pouvait donné sur l'entrée principale et deux autres devaient peut-être aller dans les quartiers des propriètaires ou dans d'autre laboratoire.

" On prend la porte d'en face, s'il y a d'autre labo, on pourra prendre encore plus d'info mais si c'est les quartiers de nos chères monstres, on retourne en arrière et on cherche la sortie. "

Luc avança vers la porte en face de celle où les deux hommes étaient arrivés. Le sergent se sentait plus tôt lourd avec ses poches pleine mais il avait vécu bien pire pendant son apprentissage à porter des caisses à outils et chargé à bloc de bidons ou de machines et ce n'était pas des objets dans des poches qui allaient le ralentir.

Dans le labo

Les deux soldats prirent les cristaux qu'ils purent, et quelques échantillons. Il n'y avait plus beaucoup de place dans les poches de Luc, et chacun de ses pas provoquait l'entrechoquement des cristaux, rien de très discret. Laurent lui avait pu placer ses cristaux dans les poches libérés du C4, et restait donc plutôt discret.

Lorsqu'ils s'approchèrent de la porte, elle s'ouvrit automatiquement à son tour, laissant place à une pièce sombre, avec un éclairage semblable aux lumières noirs. Dans cette pièce, il y avait de nombreuses étagères, avec des choses non identifiée qui flottaient dans des bocaux. Si l'équipe portaient un peu plus d'attention aux bocaux, il peut remarquer que dans l'un des bocaux flottait se qui semblait être un fœtus humains, et dans un autre un symbiote Goa'uld, mais contrairement à tout les autres échantillons, celui ci avait conservé sa couleur.

HRP : Luc tu as trouvé les appareils goa'ulds où? Fait attention s'il te plaît, il n'y a absolument aucune arme ici. Laurent, aucun appareil goa'ulds, juste des cristaux ^^ Je considère donc que vous n'avez prit que les cristaux.

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A l'extérieur

Le fruit que tenait Suzanne avait beau ressembler à une pomme, le goût était très différent, loin de tout les fruits terriens, et bien plus hydratant, Suzanne se sentait comme revigorée.

Lorsque Suzanne jeta le fruit, les créatures semblèrent effrayées, et jetèrent un coup d'oeil aux jaffas toujours occupés à plaisanté et à discuter entre eux. La créature attrapait le fruit, et baissait la tête comme pour remercier les deux jeunes femmes et partageaient le fruit avec l'autre créature, jetant des regards inquiets. Puis il se retournait en direction de la cage, mettant leur doigt devant se qui semblait être leur bouche. Les créatures semblaient plus intelligente que se que l'on pouvait croire, elles pourraient être utiles aux jeunes femmes.

Alison grignota le fruit qu'elle avait en main, pour la forme, quand Suzanne insista. Bah, il fallait reconnaitre que c'était revigorant, mais l'archéologue n'avait quand même pas faim du tout, juste envie de sortir de là et surtout de savoir si Luc et Laurent étaient encore en vie. Ces deux-là avaient beau lui avoir tapé sur les nerfs, elle aurait quand même été atterrée qu'il leur soit arrivé quelque chose.

L'idée de Suzanne lui plut beaucoup et elle la regarda lancer le fruit à travers les barreaux. Son cœur arrêta de battre un instant lorsque le fruit roula... et ça marcha ! Alison inclina la tête à la manière des Trucs, espérant "sympathiser". Et ensuite ? Elle réfléchit aux remarques de la scientifique et répondit, l'air d'avoir le retrouvé le moral, même si ses paroles n'étaient pas spécialement positives :

" L'ennui c'est que si on leur parle de nos co-équipiers et que ces Trucs ont vraiment peur des jaffas, ils risquent de nous trahir. Moi j'opterais peut-être plus pour essayer de leur faire ramener les clefs, dans un premier temps. Et si ça ne marche pas, effectivement leur demander de contacter les autres. "

Elle jeta un coup d'œil à l'ouverture de la cage et ajouta :

" On peut leur faire signe d'ouvrir la cage et voir ce que ça donne, mais honnêtement, j'ai comme un doute. S'ils sont sous la domination jaffa depuis un certain temps, ils vont pas risquer leur vie pour quelques fruits. Il nous faudrait un peu plus de temps, autrement si on enchaine, ils risquent de comprendre qu'on ne fait que les appâter. Ou alors, on les attire avec des fruits, on leur explique - en admettant qu'ils comprennent - qu'on peut les aider à se révolter et là ils auront une bonne raison de nous faire sortir. L'ennui c'est qu'il faut qu'ils nous comprennent et qu'en plus ils nous fassent confiance. "

Elle grimaça :

" Et ensuite ça implique de les sortir de là à leur tour et vu les circonstances... "

Elle eut un petit rire nerveux :

" Sorry, je dis tout ce qui me passe par la tête quand je suis stressée ! "

Elle repensa à autre chose et reprit :

" Ah ! Quant à faire prévenir les autres par ces Trucs, ils risquent de tirer à vue, nos chers coéquipiers... pas top pour commencer sur de bonnes bases. "

Il était certain que le choix de la porte se jouait à pile ou face car rien n’indiquait ce qu’ils allaient trouver derrière alors c’est en position de combat que Laurent avançait et une fois encore la porte s’ouvrit quand les deux militaires étaient devant.

L’obscurité de la pièce fit que Laurent alluma la lampe de son P90 pour vite regretter de l’avoir fait, son faisceau lumineux éclairait des bocaux contenant des choses répugnantes jusqu’à tomber sur un fœtus humain.

« Sergent, je crois que nous sommes dans le musée de l’horreur, si on peut éviter la boutique des souvenirs en sortant, j’en serai content !
Les filles ont de la chance de ne pas voir ça, elles doivent se la couler douce à nous attendre dehors ! »

Il continua à balayer les rayonnages mais de toute évidence, il n’y avait pas de danger de son côté, les choses qui faisaient trempette étaient inertes et on pouvait le comprendre facilement.

« RAS de mon côté Sergent, vous avez trouvé quelque chose… »

Laurent rejoint Luc qui regardait de prêt un bocal

« Un problème ?! »

Luc savait que les cristaux qu'il avait mit dans les poches de sa veste faisait du bruit mais c'était l'endroit le plus sécurisant pour eux vut que son gilet était la pour empêcher des balles de traverser son corps. La porte que Luc avait choisit s'ouvrit toute seul comme la précédente mais à l'intérieur, il n'y avait pas de lumière, alors alluma sa lampe tous comme Laurent.
Quand Luc avait voulut allumé sa lampe torche qui se trouvait sur son arme, il dut s'y prendre à deux fois. En fait c'était la prmière fois qu'il utilisait sa lampe et dans son unité en Suisse, il n'avait pas de lampe vut qu'il n'était qu'un simple fusiller.

La pièce était remplie de bocaux contenant toute sorte de bestiole et autre, il y en avait même un avec un foetus d'humain enfin pour ce qu'il en savait. Mais un des bocaux comptenait un Goa'uld, pour Luc c'était la première fois qu'il en voyait un mais avec les rapports qu'il avait lu sur leurs descriptions, il put en déduire que s'en était bien un.

" Pas vraiment mais si je m'en souvient bien, ça c'est un Goa'uld. On va le prendre comme ça nos medécin pour étudier quelque chose. "

Luc fit passé son SIG 551 derrière son dos puis il empoigna le bocal et sortit son pistolet. L'objet était trop gros pour le mettre dans une poche, alors il le tenait avec sa main gauche tandis que sa main droite tenait son pistolet.

" Laurent, vous passez devant, je crois qu'on va se tirer d'ici. Je pense qu'on à tous et de toute façon si Dante n'est pas content, il n'avait qu'a venir lui-même. À vous de choisir la bonne porte. "


[HRP: J'ai éditer le message ou je prends les objets.]

La tension entre les deux hommes n’était plus qu’une histoire ancienne, elle avait laissé place à celle de l’exploration en territoire ennemi. Le Sergent Daving venait de trouver un symbiote qu’il pensait être un Goal’uld mais Laurent avait un doute depuis que la Tok’ra avait été découverte par les terriens, cette bestiole pouvait aussi en être un mais bon, il ne servait à rien de débattre de ce sujet puisque pour lui, il ne pouvait être que mort et conservé dans du formol, à aucun moment il imaginait cette chose vivante car il ne savait pas vraiment la couleur entre un symbiote vivant et un mort.

Luc avait décidé de prendre le bocal ce qui fit dire à Laurent :

« Evitez d’approcher le bocal trop près de moi, même si ce truc est mort, rien que l’idée d’avoir ça à côté me rend encore plus nerveux »

Le moment était venu de reprendre la progression pour espérer trouver une sortie, son leader comptait sur lui pour ouvrir la route et choisir la bonne porte alors il lui fit un signe d’approbation de la tête et éteignit la torche de son P90 pour sortir de la pièce et revenir à la salle d’opération pour prendre l’autre porte qui devait forcement mener à un accès au reste du bâtiment.

Comme il l’avait fait jusqu’à présent, il s’approcha de la porte, prêt à tirer dès que celle-ci allait s’ouvrir si jamais quelque chose avait le malheur d’être au mauvais endroit au mauvais moment, le tout était d’y aller doucement pour ne pas s’exposer plus que nécessaire.

Dans le labo

Tout était silencieux, et les deux hommes observèrent le bocal contenant un symbiote. Laurent avait raison de se poser la question, Tok'ra ou Goa'uld? Difficile à dire, aucun indice physique ne le laissait supposer, mais qu'est ce qu'un goa'uld ferait dans le laboratoire de l'un de ses semblable?

Lorsque Luc attrapa le bocal, le symbiote se réveilla, se mettant à tourner dans le bocal mais sans le moindre signe d'agressivité. Dans cette pièce, il n'y avait qu'une seule porte, celle d'où les deux garçons venaient, il n'y avait donc pas de choix déchirant à faire, il fallait faire demi tour et choisir une autre porte.

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A l'extérieur

Les créatures se mirent à discuter, du moins à grogner tout en jetant des regards aux filles de temps en temps. Du côté Jaffa, tout était redevenu calme, et très professionnel, sans doute à cause de l'arrivée d'un jaffa en armure serpent, visiblement plus grader qui semblait donner ses ordres. Le jour commençait à reculer d'ici 2 heures maximum, il fera nuit.

Laurent attendait que Luc arrive avant d’aller plus loin mais ce dernier était resté dans la salle des bocaux alors il fit demi-tour pour voir ce qui se passait, le symbiote était vivant et tournait dans le bocal sous les yeux des deux militaires, c’était à croire qu’il était content d’avoir de la compagnie alors Laurent aimait de moins en moins ce qu’il voyait :

« Heu… Sergent… Finalement ce symbiote vivant a sans doute plus de valeur que les cristaux, son savoir peut nous être utile donc j’espère que vous comptez toujours le prendre »

Tant qu’il restait dans le bocal, aucun risque pour celui qui n’aimait pas les Goa’ulds, il en avait déjà rencontré deux lors de sa première mission alors il savait à quoi s’attendre d’un parasite cruel et avide de pouvoir. Même s’il pouvait être un Tok’ra, ce n’était pas marqué dessus et Laurent n’avait surtout pas envie de faire le test pour le découvrir.

« Peut-on y aller ? »

Cette fois c’était la bonne, comme il venait de le faire quelques minutes avant, Laurent se préparait à sortir du laboratoire par la seule porte que le duo n’avait pas encore ouvert. Que les filles allaient être contentes qu’on leur rapporte un cadeau, un peu comme à la fête foraine où il était possible de gagner un poisson rouge, la le poisson virait vers le gris et avait une sale tête mais n’était-ce pas l’intention qui comptait ?!