La voie était libre à ce que pouvait en voir Laurent car la pièce était baignée dans une ambiance spéciale, mettant en valeur ce qui était de couleur très claire alors il ne tarda pas à faire signe à Luc pour qu’il le rejoigne mais il ne pensait pas que ce serait dans un tel boucan.

* Mais qu’est ce qu’il fabrique, c’est pourtant pas compliquer de remettre la trappe, juste une association des formes… Ouais bon faut peut être pas trop en demander *

Après avoir passé la tête par l’ouverture pour bien visualiser ce qu’il y avait en dessous, il se contorsionna à nouveau dans le conduit ce qui laissa le temps à Luc d’arriver et de lui faire une remarque qu’il ne releva même pas, il voulait surtout prendre le temps de ne pas se blesser en descendant sinon il risquait de retarder tout le monde par la suite. Ainsi il mit son P90 en bandoulière dans son dos puis rampa sur le ventre à reculons afin de passer ses jambes en premiers et de pouvoir maitriser son atterrissage où il n’avait plus qu’à lâcher prise pour retomber sur ses pieds.

Luc lui passa son sac à dos qu’il posa tout de suite au sol, puis le bocal et le fusil avant de descendre à son tour. Laurent repositionna son pistolet mitrailleur pour le plaquer contre sa poitrine à la verticale le temps de remettre son sac à dos pendant que Luc donnait ses directives, ce à quoi il répondit :

« On envoie Bubulle et les cristaux !?! Vous faites comment pour que ça n’arrive pas en pièces détachées de l’autre côté s’il n’y a personne pour les tenir et passer avec ? Si vous pensez au MALP, il n’est pas loin du laboratoire donc il va nous falloir autant de temps qu’a l’aller pour rejoindre la porte !
Espérons que les filles aient eu la bonne idée de retourner au MALP ou à la porte pour s’y cacher »

Voyant que sa réponse n’intéressait pas le Sergent, trop occupé à se faire un Tetris sur la console qui devait commander l’ouverture de la porte, Laurent s’approcha pour essayer mais il n’y avait rien à faire.

* Suzanne, pourquoi tu n’es pas la, on a besoin de toi, je suis certain que tu aurais trouvé le moyen de court-circuiter le système… Tient ça me donne une idée, aux grands maux les grands moyens *

Laurent extirpa son zat de son étui accroché à sa cuisse puis demanda à Luc de s’écarter avant de tirer sur la console… La porte s’ouvrit et un monstre se tenait devant la porte, pas de signe d’hostilité comme si elle essayait de comprendre le pourquoi du comment. Ayant toujours le zat braqué vers la console, Laurent envoya une décharge électrique avant que Luc ne s’y mette aussi avec son pistolet, ce qui était très discret donc il ne fallait pas rester sur place une minute de plus.

Cette fois ci, il demanda à Luc la direction qu’il devait prendre, le coup de la mauvaise porte lui restant en mémoire, puis ce fut une course qui s’engagea, de couloir en couloir, devant à chaque fois vérifier l’absence de menace ce qui laissait le temps à Luc de suivre malgré son handicape. Il ne fallait pas se précipiter, juste aller vite en se servant de leur acquis professionnels, deux militaires aguerris ne pouvait que mieux s’en sortir que si cela avait été avec les civiles du groupe, chacun savait ce qu’il avait à faire et si Luc estimait qu’il pouvait emporter Bubulle, alors il ne pouvait en être autrement, ce n’était pas le moment d’ouvrir un débat, les évènements allaient donner raison ou tort au duo.

Côté gars

En faites le bourrin n'était pas celui que l'on croyait, parce que si Laurent n'avait pas hésité à tirer dans une console, Luc n'avait lui pas hésité une seule seconde à tuer un être désarmé, dommage, cette petite créature ne voulait rien d'autre que les aider. Décidément, le délit de sale gueule est impardonnable pour les suisses. Les deux Terriens allaient devoir se débrouiller seuls. Luc semblait préférer l'idée d'abandonner ses coéquipières plutôt que le petit copain Bubulle, mais c'était sans compter sur la mal chance qui s'abattit à nouveau sur l'équipe, se prenant les pieds dans une branche au sol, Luc s'étala de tout son long, alors qu'un horrible craquement indiquait que la cheville venait de lâcher, et la douleur était tout aussi horrible que le craquement.

Mais ce n'était encore rien face à la vue du pot contenant bubulle brisé sur le sol, ainsi que des bruits de verre cassé dans les poches du leader. Après avoir fait le tri, il ne restait plus qu'un cristal qui avait résisté à la chute, plutôt positif en soit au vu du reste de la situation.

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Côté filles

Les filles se remettaient doucement de leurs émotions, mais elles étaient tenaces, et comptaient bien une fois de plus de se sortir de là. Alison envoya un fruit en direction des créatures, réussissant instantanément à attirer leur attention. Après avoir vérifié que les Goa'ulds étaient loin, les deux créatures s'approchèrent, le fruit entre les pattes. Elles s'installèrent devant la cage, jetant des coups d'oeil inquiet dans toutes les directions, mais les filles avaient leur attention.

Enfin de retour au monde extérieur, Laurent se sentait beaucoup plus à l’aise même si cet environnement n’était pas celui qu’il connaissait sur Terre, il y avait plus d’espace pour manœuvrer que coincé dans les couloirs d’un bâtiment.

Allant d’arbre en arbre pour se servir de leurs troncs pour être le moins visible possible, il observait de tous les côtés afin de repérer l’ennemi ou peut être les filles si elles étaient planquées de ce côté. Il allait bientôt s’arrêter pour faire le point avec Luc car il comptait savoir où étaient les demoiselles de l’équipe, histoire de ne pas les laisser derrière si elles pouvaient être récupérées au passage.

Seul problème, son leader venait de se prendre une gamelle et il semblait avoir très mal à la cheville, Laurent avait espéré que le bruit qu’il avait entendu soit celui d’un morceau de bois qui avait craqué sous le poids du Sergent mais ce n’était malheureusement pas le cas. Le bocal était brisé et le symbiote gigotait au sol, le militaire était contrarié, si c’était bien ce qu’il pensait pour Luc, le retour à la porte serait très compliqué car beaucoup plus lent que prévu.

Décidément c’était vraiment une sale journée pour le duo, le sort s’acharnait sur eux et Laurent devait jongler avec trois problèmes, l’état de la cheville de Luc, les filles qu’il fallait rejoindre et Bubulle qui allait bientôt crever. Encore s’il savait que le symbiote était un Goa’uld, il n’aurait aucun scrupule mais le doute qu’il puisse être un Tok’ra l’empêchait de le tuer une bonne fois pour toute, il avait peur de commettre un acte qui lui serait reproché par ses collègues du SGC ayants une de ces bébêtes en eux.

« Est-ce que ça va Sergent ?
Je vais essayer de contacter de façon discrète Alison et Suzanne par radio pendant que vous testez votre cheville »

Laurent observait les signes de douleurs que Luc tentait de masquer pour ne pas trop l’inquiéter et en même temps il porta sa main gauche à sa radio pour cliquer deux fois mais sans parler, les filles devaient forcement entendre le crépitement et soit renvoyer le même signal, soit parler… Rien, alors il recommença encore une fois en se disant qu’elles avaient la tête ailleurs et que cette fois elles allaient se réveiller… Toujours rien, cette fois il s’inquiétait pour de bon, Luc n’allait pas pouvoir l’aider à chercher pourquoi il n’y avait pas de réponse.

* Faut que je fasse quelque chose, punaise c’est la poisse, je ne peux pas m’occuper de tout le monde en même temps et je ne sais même pas où peuvent être Suzanne et Alison *

Il se rapprocha de Luc pour lui signaler le problème supplémentaire dès fois que ce dernier n’ait pas comprit car il avait autre chose à penser avec sa cheville hors service.

« Sergent, Comment voyez-vous la suite ?
Si je peux me permettre, vous me ralentirez si je dois chercher nos équipières alors je vous propose de vous aider à rejoindre le MALP, je le vide pour l’alléger puis vous grimpez dessus et grâce à la télécommande vous allez à la porte pour rentrer avec les cristaux qu’il nous reste pendant que moi je vais essayer de savoir ce qu’il est arrivé à nos deux aventurières en jupons en cherchant des traces la où on les a laissées… Voila je vous laisse décider, c’est vous qui savez si vous vous sentez capable de résister à la douleur »

Laurent n’osait évoquer une mauvaise solution qu’il n’aurait pas aimé qu’on lui propose, celle de devenir l’hôte du symbiote pour qu’il le soigne mais en prenant le risque que ce soit un goa’uld, Bubulle pouvait être une source d’informations à condition de ne pas le perdre et Luc pas la même occasion, le risque en valait-il la chandelle ? Cette idée était tordue que le militaire n’en parla pas à son leader de peur de passer pour un fou inconscient.

La course dans les couloirs fut assez longue mais les deux hommes avaient enfin trouvé la sortie et personne n'avait l'air de les suivre ce qui était bon signe. Il ne fallait quand même pas ralentir, on ne savait jamais.
Luc était essoufflé, on aurait dit qu'il avait courut le marathon mais il n'avait même pas fait un tiers de cette course. C'était surtout le poid du bocal et des cristaux qui le pesait sans compter son fusil d'assaut dans son dos.

Soudain le sergent vit le sol s'approcher dangereusement de lui, il s'était prit le pied dans une racine et se trouva écrasé contre le sol, se qui cassa les cristaux et le bocal, le sergent lâcha un gros jurons, il se modissait, c'était vraiment la poisse. Laurent c'était arrêté pour voir comment allait son supérieur, lui demandant si ça allait et disant qu'il voulait contacter les filles.

" Ouais vas-y "

Luc avait plus tôt sortit un grognement, ce n'était pas contre Laurent mais plus tôt contre lui. Il essaya de se relever et de se poser sur ça cheville mais impossible alors il se reposa sur le sol et la toucha, il sentait bien une fracture.
Laurent expliqua se qu'il voulait faire rapidement.

" Bonne idée mais pas besoin de me rammener au MALP, je me débrouille, faut juste me trouver un bâton pour que je m'appuie dessus. Puis tu vas récuperer les filles. "

Idée passa rapidement dans le crâne du sergent, elle était très risquée et même vraiment risquée. Le symbiothe était entrant de mourir et Luc avait une chance sur deux que se soit un Tok'ras. S'il s'implantait en lui, il pourrait le soigner rapidement, sinon il finirais comme un gros sadique avide de pouvoir et de conquête.

" J'ai une mauvaise idée, Bubulle est entrant de crevé et si il m'utilise pour survivre et me soigner. D'abord attache moi et fait le entrer dans moi. "

Ils avaient pensé à la même chose, utiliser le symbiote pour soigner la cheville mais le risque était de perdre à jamais Luc s’il devenait un Goa’uld. C’était son choix et Laurent savait que quelque soit la nature de la bestiole, elle ne pourrait rien faire si le Sergent était attaché car les Goa’ulds utilisaient de la technologie pour être puissant sinon il n’avait que la force de leur hôte.

« C’est vachement courageux Sergent, je n’aimerais pas être à votre place, rien que de le voir… Alors l’avoir en soi brrrrr »

Devant l’insistance de son leader, le militaire lui enleva son équipement sauf son gilet tactique vidé de tout et attrapa dans son sac la corde avec laquelle il l’attacha à un arbre au niveau du torse alors qu’il était en position semi assise, en passant bien la corde sous se bras pour qu’il ne puisse se dégager pas le bas et l’angle qu’il avait ne lui permettait pas plus de se dégager vers le haut. Le colis était bien ficelé et Laurent allait devoir ramasser Bubulle, heureusement qu’il avait toujours ses gants et c’est le bras tendu au maximum et du bout des doigts qu’il l’attrapa comme il pouvait pour l’approcher de Luc.

« Fermer les yeux Sergent, je ne sais pas comment ça marche alors je vais le mettre devant votre bouche et on va voir comment il réagit, c’est la seule entrée que je vois assez grosse pour lui… Oui il y en a une autre mais non, non on va espérer que ça lui ira ! »

Il essayait de faire un peu d’humour pour que ça passe mieux, c’était le cas de le dire et Bubulle semblait apprécier la décision de Luc, on s’en serait douté. Voila c’était au petit de jouer, Laurent ne le tenait que très légèrement pour ne pas qu’il tombe, lui offrant la paume de son autre main pour faire un pont vers la bouche du Suisse.

Attention les Go'aulds n'ont pas uniquement la force de leurs hôtes, sinon les jaffas seraient des guerriers comme les autres

Côté gars

Finalement Luc fit le choix de se faire attacher, et de prendre le symbiote en lui. Drôle d'idée quand on y pense, mais au moins il pourrait marcher une fois que le symbiote aurait réparé sa cheville. Laurent présenta la bouche de son supérieur au symbiote que se glissa à l'intérieur. Luc eut l'impression d'étouffer, puis une douleur se fit sentir puis plus rien. Ses yeux ne s'illuminèrent pas, et il restait calme. Se que Laurent ne pouvait pas entendre, c'était la petite voix qui c'était incrusté dans la tête de Luc, lui donnant des indications.

*Merci pour tout. Il va me falloir un peu de temps pour réparer ta cheville, il faut trouver un couvert, d'ici moins d'une heure tu seras comme neuf.*

Suivant les indications du Tok'ra, les deux hommes trouvèrent un couvert sous l'abri des arbres. Plusieurs patrouilles tournaient autour d'eux, mais aucune ne les repéra. Lorsque Luc fut à nouveau en état, il repartir. Au moins Luc se sentait en pleine forme, et la nuit était tombé, dissimulant leur approche.

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Côté filles

Suzanne c'était lancée dans une discussion enflammée avec les créatures qui semblaient l'écouter avec attention, même si elles jetaient des coups d'oeil régulier en arrière. Lorsqu'elle eut terminé, les deux créatures semblèrent débattre, et finalement l'un des trucs s'approcha un peu plus. Saisissant entre ses pattes la chaîne qui maintenait les deux humaines attachées, elle la porta à sa bouche, et les brisa. Visiblement les créatures étaient plutôt robuste. Ensuite elle retourna en direction de l'autre, se remettant à grogner doucement.

Si l'une des créature semblait être prête à libérer les deux terriennes, ça ne semblait pas être le cas de l'autre plus peureuse, mais finalement après 2/3 minutes de débats, les deux créatures attrapèrent les barreaux et tirèrent chacune de leur côté, réussissant à les écarter assez pour que les deux humains s'y faufile.

(HRP : Teu teu teu teu, Laurent il veut déjà en savoir plus avant de bouger, il n'y a pas marqué "lapin crétin" sur son front )

Quand le symbiote pénétra dans la bouche, Laurent devait faire une sacrée grimace, il en avait déjà vue des choses étranges mais jamais celle la. Il se recula pour avoir du champ entre lui et Luc dès fois que ce dernier allume les phares avant de parler d’une grosse voix menaçante alors c’était le zat à la main qu’il attendait de voir le résultat.

Le Sergent ne semblait pas sous l’emprise du symbiote mais la prudence était de mise et Laurent restait sur ses gardes car il ne voulait pas se faire abuser alors avant de le détacher, il demanda à Luc :

« Est-ce que ça va ? Est-ce que c’est bien vous Sergent ? Demandez à Bubulle qui il est et pourquoi il était enfermé dans le bocal, je ne vous détache pas avant ! »

Pour le moment tout laissait penser à un Tok’ra mais le Goa’uld pouvait attendre d’être libre pour prendre le dessus et jouer la comédie jusque la, voila qui n’allait pas être simple à déterminer sauf si le symbiote donnait de bonnes informations.

Luc se fit attaché par Laurent, il savait qu'il risquait gros même très gros mais si c'était un Tok'ras, il pourrait avoir plein d'information utile.
Laurent avait aussi assez peur du sort du sergent mais il accepta et alla chercher le symbiote. Le soldat ne savait pas ou le faire passer mais la bouche paraissait une bonne mais par contre la seconde beaucoup même si Laurent ne l'avait pas dit le sergent pensa à la même chose que lui.

" Tu compte pas sur moi pour la deuxième. "

Luc ferma les yeux et ouvrit sa bouche attendant que la bestiole face son boulot. Soudain, il sentit une chose longue et gluante passer dans sa bouche, le pire c'est que ça avait un sale goût. Le sergent crut qu'il allait mourir étouffé puis plus rien pendant quelques instant et une multitude de souvenir inconnu et les siens passèrent dans sa tête.
Une petite voix se fit entendre dans sa tête et elle le remerciait, elle avait l'air d'être sympathique.

" De rien. "

Luc avait dit ça tout haut sans se rendre compte, c'était bizarre d'entendre une voix, elle lui parlait, il avait deux consciences.
Le suisse revint dans la réalité en entendant Laurent lui demander si c'était bien lui.

" Euh ouais ça va, c'est bizarre en tout cas. Je te comprend et je vais plus tôt le laisser parler mais tous ce que je peux te dire. C'est qu'il est sympa. "

Luc laissa sa place au Tok'ras, il trouvait ça bizarre, il voyait les gestes que faisait le Tok'ras, il sentait son corp bouger mais il ne pouvait rien faire, c'était comme un film à la première personne. Sa voix avait aussi changée.

" Je suis le Tok'ras Kalera, j'ai été capturé pendant ma mission et mon hôte à été tué, comme vous le savez ils m'ont mit dans un bocal. Je vous remercie de m'avoir prit avec vous.
Je sais qu'Alison et Suzanne sont introuvables, elles peuvent avoir été capturés et emmené dans un village pas loin du bâtiment, je pense que c'est là que nous devons commencer et Luc est d'accord mais il va vous le dire lui-même. "

Kalera laissa la place à son nouvel hôte et Luc reprit le contrôle de son corps, il secoua la tête pour voir s'il avait bien le contrôle, il entendit le Tok'ras lui dire que c'était bon.

* Je sais mais j'ai pas l'habitude de me trouver avec se genre de truc *

" C'est vrai que je suis d'accord avec Kalera mais d'abord faut trouver un coin tranquille pour qu'il me soigne et après on va chercher les filles, si elles ne sont pas au village comme il l'a dit, on va chercher au tour de la porte. "

Juste : Luc tu peux faire parler le Tok'ra, mais il va être presser de se barrer d'ici, il a un rapport à faire. Et oui administration toujours

Donc Laurent si tu veux poser des questions vas y mais fait pas non plus un interrogatoire Et Luc si tu as des questions, MP ^^

Laurent ne pouvait être certain à cent pour cent que Kalera était bien un ou une Tok’ra mais il n’avait pas le temps d’attendre plus, des patrouilles semblaient s’approcher alors il libéra Luc en lui disant :

« Quoiqu’il arrive, je reste derrière vous, hors de question que je vous perde de vue tant que nous n’aurons pas confirmation de l’identité de Bub… Kalera je voulais dire.
C’est bon vous pouvez vous relever, voici votre équipement mais évitez de toucher à vos armes si ce n’est pas vraiment nécessaire, de tout façon vous aurez besoin de vos mains pour vous appuyer sur ce bâton »

Le militaire donna un bâton qui pouvait servir de béquille, il ne comptait pas offrir son épaule à son leader car il devait garder ses distances par méfiance et aussi être libre de tirer à tout moment si une patrouille leur tombait dessus. Ainsi il laissa Luc s’équiper mais était prêt à lui infliger une décharge électrique en cas de geste suspect.

Leur chance était que le symbiote connaissait les lieux bien mieux qu’eux et leur trouva une cachette au milieu de la végétation ce qui leur permit d’échapper aux poursuivants, profitant du calme revenu et du temps nécessaire aux soins, Laurent posa d’autres questions :

« C’est Maniel qui va être content d’avoir un cop… Au fait, c’est il ou elle ?
Faites-moi signe quand ce sera bon pour vous deux mais expliquez moi ce que vous voulez faire avant, je ne veux pas que le Tok’ra fasse ce qu’il veut, ok pour des conseils mais c’est Luc que je veux entendre donner les directives en me réservant le droit légitime de vous relever de vos fonctions si je vois que vous êtres manipulé, Sergent ! »

La nuit tomba et le duo se remit en route, direction le village pour vérifier si les filles y étaient, ce que Laurent ne voulait pas imaginer qu’elles pouvaient être prisonnières car cela voulais dire de lancer une opération de sauvetage à deux, enfin si Kalera ne profitait pas de l’occasion pour s’échapper, révélant sa vraie nature de Goa’uld. Le doute persistant, pendant tout le trajet Laurent fut derrière avec la main bien cramponnée à son zat, il prétexta qu’il voyait moins bien dans le noir, ce qui était vrai à voir la progression rapide de son coéquipier "deux en un".

Alison laissa Suzanne se charger des négociations, vu qu'elle s'était de toutes façons lancées. Tant qu'elles ne savaient pas trop ce que comprenaient les Trucs, autant éviter de les noyer sous un flot d'informations. En tous cas, elle les laissa les libérer, franchement soulagée, tout en réfléchissant à toute allure à la suite des événements. Quant à savoir si elles étaient mieux dans la cage qu'à l'extérieur, à en juger par la vitesse à laquelle elle en sortit, elle avait fait son choix sans hésiter.

S'enfuir sous le couvert des arbres ? Oui, mais ensuite ? Leur disparition allait vite être remarquée et les Trucs risquaient de tout raconter sous le coup de la peur aux jaffas. Elle ne voulait pas leur mort, pas plus qu'il ne puisse dire vers où elles étaient partis. Pour leur équipement, elles estima que le chercher serait une perte de temps inutile vu que de toutes façons, elles étaient sans doute plus douées en course à pied qu'en maniement d'arme. Et puis, chercher sans savoir où était idiot, de son point de vue.

Elle se tourna vers le Truc qui semblait le plus motivé et souffla, formant un cercle avec ses mains :

" La Porte des Étoiles ? "

Ne sachant si ça suffirait, elle reprit :

" Le Chapaai ? Où est-il ? "

Elle pianota un instant dans le vide comme pour composer une adresse et reforma le cercle avec ses mains. Tout ça à voix basse, en suivant l'idée de Suzanne et en tentant d'entrainer tout le monde vers les arbres. Si les Trucs leur ouvrait la voie et les menaient assez loin des jaffas, ce pouvait être gagné.

Pour Luc et Laurent, où qu'ils soient, ce n'était pas elles qui allaient les sauver, il ne fallait pas tenter le Diable. Elles iraient à la Porte, demanderaient du renfort et on retournerait les chercher le plus vite possible. Elle expliqua rapidement son point de vue à Suzanne dès qu'elle le put :

" On ne sait pas où sont les gars, on ne va pas les chercher, c'est suicidaire ! "

Elle espérait que sa coéquipière ne râle pas sous prétexte que ce n'était pas bien de les abandonner. Aller se faire tuer pour eux ne les mènerait à rien. Le mieux qu'elles puissent faire c'était aller chercher du secours.

Laurent avait enfin décider de détacher Luc, il lui passa même un bâton mais il ne lui faisait pas confiance. Luc comprenait, si il était à sa place, il aurait fait pareil, sachant le pouvoir qu'on les Goa'uld a manipuler les gens.

" D'accord mais tire pas pour un rien. Allez on y va. "

La marche fut assez longue et Luc parlait avec Kalera dans sa tête, le Tok'ras lui indiquait le chemin mais voulait aller plus vite.

Kalera : * Allez depêche toi. J'ai un rapport à donner. *

Luc : * Tu vas arrêter ou quoi, je te signal que je t'es sauver la vie et que j'ai prit des gros risque parce que si t'était un sadique, je serais dans la merde. *

Le sergent s'assit enfin à couvert, Laurent avait toujours le Zat en main mais il s'enfoutait un peu.
La question de Laurent le fit sourire, il ne savait pas vraiment mais apparemment il se comportait comme un mec ou plus tôt, il préférait les hôtes mâle.

" Bon d'accord si je commence à faire le dingue tu prends le commandement. Dès que ma jambe est soignée, on va vers le village et on regarde combien ils sont. En fait, il y a des Jaffas qui dirigent les créatures et Amonet est dans les parrages, c'est la reine. Alors on y va discretosse, on trouve les filles et on se barre en évitant de tirer pour rien. "

Luc avait fini de donner ses ordres ou plus tôt de lui expliquer le plan. C'était risqué mais vut que Luc avait un Tok'ras dans la tête, il avait l'impréssion d'avoir tous vécu les souvenir Kalera.

" Ah oui, j'oublais, ils n'ont pas de sexe mais il préfére quand même les hommes. Faudra aussi se grouiller car il est pressé de faire son rapport. "

Côté Garçons

HRP : Luc, Kalera pourra te dire que les Goa'ulds n'ont pas de sexe en soit et qu'ils prennent généralement le sexe de leur hôte ^^

Les garçons avançaient à bonne allure maintenant que Luc était en pleine forme, bien qu'il avait du mal à se faire à cette cohabitation, et pourtant ça ne semblait pas le déranger. Pour Luc qui partageait les pensées de la larve, il était clair qu'il s'agissait d'un Tok'ra, mais Laurent semblait méfiant et c'était pour ça qu'il restait prudent.

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Côté Filles

Les filles partirent en direction de l'abri des arbres, et les créatures les suivirent, bien que l'une semblait toujours bien plus inquiète que l'autre. Lorsque Alison parla du Chappa'ai, l'une des créature lui attrapa la main et se mit à courir jusqu'au se qu'ils soient assez loin du campement avant de ralentir et d'avancer avec précision dans la forêt en silence.

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Se fut avec surprise que les deux groupes tombèrent l'un sur l'autre. Kalera eut juste le temps de prévenir Luc de ne surtout pas tirer sur les créatures, et Luc eut le temps de prévenir Laurent à temps. Tout le monde était bien sûr ravi de se retrouver, mais ils n'eurent pas le temps de papoter que des cris retentir, ils purent aisément reconnaître les ordres des Goa'ulds même très loin. Heureusement les trucs semblaient savoir où ils allaient, mais il fallait se montrer discret, de lourds pas semblaient raisonner dans la forêt.

Pendant le trajet, la curiosité de Laurent se sentait et dès qu’il en avait la possibilité, il posait des questions à Lukalera :

« Donc pas de sexe, ça ne doit pas être facile tout les jours, je comprends mieux pourquoi ils ont besoins d’hôtes… Bon ne parlons plus de ça, je ne voudrai pas vexer Junior !
Sinon qu’est-ce qu’il sait de ces créatures et de cette Amonet ? Je suppose que quand tu dis reine, cela veut dire Goa’uld !?! »

Le militaire voulait déjà savoir à quoi s’attendre, des Jaffas, des créatures et cette Amonet dont il ne savait rien, le fait de pouvoir discuter avec Kalera via Luc était bien utile pour se préparer mentalement à ce qui les attendait, connaitre son ennemis était un avantage.

La nuit allait favoriser leur infiltration même si la surveillance avait du être renforcée du fait de leur petite visite non autorisée du bâtiment mais retrouver les filles risquait d’être compliqué si elles aussi se cachaient ou étaient captives car dans le dernier cas il se doutait bien que sauf piège, il n’y aurait pas un grand panneau marqué ‘’Par ici, elles sont la’’ avec une grande flèche et de la lumière pour les mettre en valeur.

Une patrouille venait en plein dans leur direction avec la discrétion d’un troupeau d’éléphants en manœuvre, du coup quand Luc s’arrêta, Laurent lui dit qu’il s’en chargeait car avec son zat il ferait moins de bruit, il ne restait plus qu’à attendre ces enquiquineurs et de vite régler le problème afin de continuer. Alors que les créatures étaient très proches, Luc signala sa position en demandant à Laurent de ne pas tirer ce qui surprit ces visiteurs du soir et surtout permit de voir qu’ils n’avaient pas d’intentions agressives et qu’en plus, cerise sur le gâteau, il y avait Alison et Suzanne avec.

« Je n’y crois pas, on vous cherchait Mesdames et qui on croise en train de faire une petite promenade nocturne, quatre charmantes créatures… Heu le terme n’est pas bien approprié par rapport à vos accompagnateurs mais le cœur y est !
Bon Sergent, on vous suit et ne faites pas de gaffe si vous voyez ce que je veux dire… Allez les filles, vous le suivez avec vos nouveau amis et je ferme la marche mais avant j’ai un cadeau pour faire diversion ! »

Laurent avait donné des instructions à la place de Luc de peur que ce dernier ne trahisse son état actuel d’une façon ou d’une autre et comme il n’y avait pas le temps à perdre, les filles ayant rameutées du monde dans leur fuite, ce n’était pas le moment de leur dire que le Sergent n’était plus seul. Il sortit la télécommande du minuteur du pain de C4, appuya sur le bouton qui devait déclencher un feu d’artifice et attendit le bruit de l’explosion pendant que les autres commençaient à partir.

La marche était longue surtout qu'il faisait nuit mais Luc voyait assez bien dans la penombre. Il n'avait même pas besoin de demander à Kalera le chemin, il le connaissait parcoeur comme s'il l'avait déjà fait.
Les questions de Laurent agaçait un peu Luc et aussi Kalera mais il lui répondait.

" Euh ouais si tu veux et pour la reine, en fait, elle n'est pas seul, il y a aussi une autre Goa'uld Morrigan, c'est à elle qu'apartient le labo mais Amonet le convoite. Celle qui est présente et la femme d'Apophis un Goa'uld très puissant. "

Luc expliquait tous ça à Laurent quand soudain des bruits de pas se faisait entendre au loin, ils n'étaient pas discrets. Ce n'était pas le bruit habituel des Jaffas. Les deux hommes étaient presque acroupit, attendant l'arrivée du groupe, Laurent voulait utiliser son Zat pour éviter de rameuter toute l'armée Jaffas.
Le sergent avait quand même son SIG 551 pointé dans la direction des bruits.

Les personnes aparurent et Kalera lui dit de ne pas tirer et Luc le transmis à Laurent, c'était les filles accompagnées de deux créatures.

Laurent salua les deux coéquipières et les créatures. Il ordonna à Luc d'ouvrir la marche et lui dit de ne pas faire de bêtise. Se que le sergent accepta, cela devait surprendre les filles car un soldat donnait des ordres à un sergent et qui plus est chef d'équipe. Le cadeau de Laurent fit un paquet de bruit se qui devrait ameuter tous les Jaffas des environs vers le labo, ce qui donnerait le champ libre à SG2 et les deux accompagnants.

" Ne vous inquiétez pas les filles, j'ai juste un Tok'ras dans mon corps alors Laurent se méfie. Bon allez, on se bouge et on rentre chez nous. "

Laurent avait essayé de demander à Luc de ne rien dire mais cela devait être plus fort que lui, le résultat était une belle pagaille car Alison ne voulait plus être derrière lui, les créatures se demandant à quoi rimait ce manège et devait se dire que la race humaine était bien étrange.

Du coup ce qui s’annonçait comme une fuite des plus classique devenait la fuite de la fuite, fuir les Jaffas en fuyant Luc, la cohésion n’y était plus et il allait être facile de se faire reprendre alors Laurent ouvra sa grande gueule :

« Ce n’est pas bientôt terminé ces chichis ! Tu arrives avec deux monstres et tu as peur d’un symbiote que tu ne vois même pas et qui est un Tok’ra donc un allié... Allez avances plus vite à moins que tu ne préfère la compagnie des Jaffas ! Allez ne perds pas de vue Suzanne et quoiqu’il arrive tu ne t’arrêtes pas ! »

Le militaire avait parlé sèchement car ce n’était pas le moment de faire des caprices ou une crise d’hystérie, voila aussi pourquoi il n’avait pas fait part de ses doutes sur le fait que ce soit bien un Tok’ra, ce qui ne pourrait être confirmé ou infirmé que par un autre en qui le SGC avait confiance.

Une autre chose embêtait Laurent, son retour sur Terre dans l’antre de Dante et le fait qu’il n’avait pas eu le temps de parler à Suzanne loin des oreilles indiscrètes d’Alison et Luc car il se doutait que le fait d’avoir été placé dans la même équipe que la scientifique était fait pour le piéger mais pour l’instant, les évènements avaient joués en sa faveur du fait qu’ils avaient été séparés.

Rentrer ou pas, tel était la question qui lui trottait dans la tête, c’était avoir le choix entre les pires humiliations et prendre le risque de pouvoir continuer sa vie sur une autre planète loin de la folie d’un homme. Le militaire prit le pas sur l’homme, passer pour un déserteur n’était pas une option possible, il ne devait fuir le combat quitte à se retrouver dans une belle galère alors il n’y avait plus à réfléchir, il allait montrer à Dante qu’il était peut être à terre mais qu’il se relèverait encore et encore à chaque saloperie qui lui était réservée, son mental n’en serait que renforcé pour faire face à l’insupportable.

Alison s'était contentée de se reculer et, de son point de vue, Laurent n'avait pas besoin d'en rajouter. Si ça n'avait tenu qu'à elle, elle aurait planté tout le monde là, alors inutile de lui faire des remarques. Enfin, le commentaire eut au moins l'avantage de lui permettre de trouver une cible idéale pour évacuer son stress et, maintenant qu'elle était placée à côté du jeune homme, elle n'eut qu'à murmurer sèchement :

" J'avance, là, alors pas la peine de jouer au p'tit chef ! "

M'enfin quoi, avoir le droit de diriger Luc lui était monté à la tête ou quoi ? En temps normal elle n'aurait sûrement pas réagi d'avantage, mais elle avait vraiment besoin de quelque chose qui puisse lui changer les idées et là, c'était tout trouvé. Toujours avançant et à voix basse - elle n'était pas stupide non plus - elle ajouta, en faisant tout de même un effort pour se contenir :

" Et les ordres, t'oublies, je suis pas militaire. "

Et non, elle ne se remettrait pas juste derrière Luc, elle se contenterait d'être devant Laurent et ce dernier devrait s'en contenter, à moins qu'il n'ait envie de relancer le débat en pleine fuite. Et l'autre qui se baladait avec un symbiote... Elle aurait franchement préféré aller vivre quelques années avec des Trucs que passer dix minutes ne compagnie d'un goa'uld, ou d'un tokra, elle n'avait aucune envie de faire la différence. Bref, elle avait une vraie phobie de ces symbiotes et en l'état actuel des choses, Laurent ne la forcerait pas à s'en approcher de son plein gré.

La fuite du petit groupe était plutôt bien organisée, et le feu d'artifice préparé par Laurent divisa les Jaffas, aussi ils purent rejoindre la porte sans trop de soucis. Mais bien sûr, se fut à ce moment là que les ennuies commencèrent, bien évidement, la reine avait fait surveiller la porte. Pas moins de 5 gardes armés se trouvaient devant la porte, stoïque et le visage agressif. Quand on faisait les comptes seul Luc et Laurent restaient armés pour le moment, mais les garçons firent quand même un geste pour permettre aux demoiselles de se défendre.

Le combat fut rude, mais heureusement, l'équipe était bien entraînée, un coup de zat eut raison du premier garde, mais les autres réagirent aussitôt, blessant Luc à l'épaule, et Suzanne à la jambe. En repli derrière un abri de fortune, le symbiote travaillait déjà pour soigner Luc, pendant qu'ils échafaudait un plan, mais les Jaffas ne leurs laissait pas le moindre répit, et finalement l'attaque à la bourrin était la meilleure chose à faire. A force de persévérance, l'équipe finit par libérer la voie, mais il fallait faire vite, déjà des tirs ennemis, provenaient de la forêt. Les deux trucs finirent par déguerpirent rapidement, après que le plus courageux ai adressé un geste de la main à Alison qui se précipita vers le DHD composant l'adresse de la Terre. Se fut de justesse que les deux jeunes femmes passèrent avant l'arrivée des renforts. Luc les suivit de près alors que Laurent fut touché au niveau de l'épaule en couvrant courageusement son équipe, et passa rapidement la porte avant que l'iris ne se referme.

Une fois sur Terre l'équipe fut prit en charge par les médecins et Luc fut sans étonnement le plus vite guérit, mais il fut aussi celui qui eut le plus à faire. Il rencontra les Tok'ras, qui lui annoncèrent la bonne nouvelle, ils avaient un hôte pour leur ami, et le leader de SG2 fut libéré de son petit compagnon, gardant quelques souvenirs en mémoire de son symbiote, il fut ensuite renvoyer sur Terre où il dut faire son rapport. Les autres passèrent un petit séjour à l'infirmerie, mais en ressortirent tout sans séquelles.

[ HRP : Quoi déjà la fin, on peut même plus se faire une scène de ménage tranquille ]

A ce petit jeu, Alison n’allait pas être la gagnante car Laurent n’allait pas se gêner pour lui faire comprendre que même étant une civile, les militaires avaient autorité sur elle, que ça lui plaise ou non :

« Mademoiselle Davis, je vous rappelle que vous n’êtes pas une touriste, vous avez signé un papier vous mettant sous l’autorité de l’armée en vous engageant à respecter les directives de ceux qui sont entrainés à sauver vos miches !
Arrêtez ce jeu stupide de rebelle contre l’autorité, vous n’y gagnerez pas et ce genre de petite crise peut être votre perte ou celle de vos coéquipiers car pendant ce temps on perd du temps et de la concentration,
Alors stop, énervez-vous en courant plus vite car Luc et Suzanne sont en train de nous semer ! »

Il ne pouvait permettre ce genre de réaction, des militaires mourraient pour sauver des vies et c’était parfois grâce aux ordres qu’il y avait moins de victimes, ce n’était pas juste pour le plaisir de jouer les chefs. L’enterrement du Sergent Ranks l’avait marqué car il avait eu l’occasion de voir ses proches le pleurer alors Laurent ne tenait pas à revivre ça pour Alison, Suzanne ou Luc.

* Il y a des coups de zat qui se perdent, tu as de la chance qu’on ira encore moins vite si je le fait sinon ça t’aurait fait les pieds… Madame nous fait sa crise au meilleur moment… Merci Sergent d’avoir dit ça comme ça, bien sûr ça ne pouvait pas attendre… pfff *

Il était contrarié alors ça n’allait pas et ce qui les attendait à la porte des étoiles n’arrangeait rien, malgré tout et comme Alison et lui arrivait légèrement après les autres, il lui demanda à voix basse si elle savait se servir d’un zat, la réponse fut affirmative alors il lui tendit le sien et prit son P90 en main pour passer à l’action avant d’avoir à se battre sur deux fronts. Il regarda Luc pour prendre les ordres via des gestes sur ce qu’il avait à faire et dit à Alison de se focaliser sur un des deux Jaffas que son leader venait de lui assigner pendant que Laurent allait s’occuper de l’autre. C’était parti pour le show nocturne, un son et lumière de toute beauté à condition de ne pas être en face de cinq lances balançant du plasma à tout va, pourtant il ne put s’empêcher de dire :

« Bien joué Alison, tu vois les ordres ça sert à ne pas tous tirer sur la même cible et se faire dégommer par les quatre autres, ils sont utiles pour la cohésion d’un groupe sinon c’est le bordel »

Elle était la seule à avoir un zat donc c’était forcement elle qui venait de mettre ko le premier Jaffa mais la joie fut de courte durée quand Laurent entendit Suzanne crier alors il changea de position pour la rejoindre et continuer de tirer tout en lui demandant :

« Qu’est-ce qu’il y a ? Est-ce que c’est grave ? Dis-moi, parles-moi ! »

Il lui parlait tout en allumant les Jaffas car il ne pouvait laisser seule Alison pour faire face à quatre ennemis qui, passé l’effet de surprise, s’étaient mis à l’abri et canardaient SG2...

[ HRP : Chappa’ai, est-ce que tu nous laisse quelques jours pour poster la fin de la mission, histoire de ne pas aller trop vite car il y a pas mal de choses à dire avec ton concentré ?
Si c'est pas mignon ça, Suzanne on va se retrouver à l'infirmerie, lieu de notre première rencontre donc ça sent la suite si tu le souhaites ]

Vous avez jusqu'à soir demain, voir mardi