Le reste des membres de l'équipe tergiversait sur ce qui s'était passé et sur ce qu'il fallait faire.Marshall ne voyait pas l'intérêt d'un telle chose pour lui la situation était on ne peut plus claire.Des gens avait commis se massacre et bien il fallait les retrouver et leur faire regretter amèrement leurs crimes.

"Putain arrêtez de tourner autour du pot.Y des gars qui sont venus tuer ces pauvres gens.Y pas à se poser de question on les retrouve et on les atomise."

Marshall commençait à tourner comme un lion en cage ou plutôt comme un grizzly affamé.

"Reste juste à savoir si on essaie de convaincre les vianas de notre innocence avant de retrouver ces batards.Ou alors on les retrouve d'abord pour prouver qu'on ait innocent."

Marshall avait des idées bien arrêtés et ne semblait pas prêt à concéder quoi que se soit vu la situation actuelle.Bien sur ce dernier n'avait aucun plan à part sortons attrapons les mèchants et mettons les en prisons ou abbattons les.

Thomas voyait et entendait l’excitation nerveuse de Marshall qui voulait agir au plus vite pour venger les autochtones, lui aussi aurait bien agit si ces derniers ne les pensaient pas responsables de ces actes immondes, s’expliquer était pour lui primordial afin de dissiper ce malentendu, certes ça allait être compliqué car cela s’était produit entre le passage de la première équipe et leur arrivée alors qu’en des dizaines d’années il n’y avait sans doute jamais eut de problème, pour lui ce n’était pas un hasard alors comme lui aussi était partagé entre mettre les choses au clair avec la population et chercher les coupables, il dit à son homologue :

- Marshall ! On n’est pas la pour jouer les justiciers d’autant qu’on aura sur le dos les Vianas et les salopards qui ont fait ça… Si tu veux absolument faire quelque chose, tu devras partir seul et te débrouiller, les civils restent ici sinon ils te ralentiront.
Tu as le choix, de toute façon je ne suis pas de taille pour t’imposer quoique ce soit alors si tu pars, fais gaffe à toi, on a déjà perdu une personne pour une mission qui se voulait pépère…

Il était inquiet si le colosse partait mais cette force de la nature devait savoir ce qu’il faisait, tout deux étaient devenu de simples soldats depuis leur arrivée au SGC mais ils avaient de l’expérience, surtout Marshall qui approchait la trentaine avec des années dans les rangs de la Marine Nationale pour arriver à devenir un commando marines. Seul il serait sans doute plus à l’aise pour éviter de se faire reprendre pendant que ses trois coéquipiers se chargeraient de parler aux Vianas pour montrer par leur présence une preuve qu’ils n’avaient rien à se reprocher. Thomas se retourna vers Rémus et Peter pour leur dire :

- J’espère que vous me comprenez, si je vous laisse partir, ils n’auront pas de mal à vous retrouvez, Marshall est celui qui a le plus de chance d’arriver à son but.
Nous, nous en avons un autre, celui de rétablir la vérité et de faire la lumière sur des actes commis par d’autre terriens et qui pénalise notre combat contre les Goa’ulds pour la justice et la liberté.
Peter ! Tu seras celui qui parlera, tes connaissances en archéologie peuvent t’aider à trouver les mots en fonction de ce que tu as appris du passé dans tes études, tu es le plus sage d’entre nous alors tu leur inspireras plus confiance que Rémus ou moi… S’il te plait, fais nous une synthèse de ce qu’on peut leur dire afin d’être prêt quand ils viendront nous chercher pour le jugement.

C’était une lourde tâche pour Peter, soit Thomas avait confiance en lui, soit il lui faisait un méchant cadeau, c’était à l’appréciation de l’archéologue.

La réponse que Thomas donna à Marshall lui donna lui plut moyennement.Pas là pour juouer les justiciers soi disant.Mais qu'y avait t'il de mal à retrouver les pourris qui avait fait ça pour les trainer devant une cour martial ou plus sur devant les vianas.Selon Marshall c'était là le devoir de tout bon soldat français et il ne dérogerait pas à la règle, il ne ferait pas haote à ses anciens et surtout pas Paul Edmond.Paul Edmond était un commando marines ayant fait le débarquement de normandie et Marshall, comme tout les commando marines, avait reçu durant ces classes une fourragère au nom de cette homme tombé pour la france.Il ne couvrirait pas de honte l'honneur de cet homme celui de la marine encore moins celui des commandos.Marshall savait qu'il était loin d'être un surhomme même si son entrainement lui permettait de courrir plus longtemps que le commun des commandos, il aurait préféré avoir quelqun avec lui pour l'épauler mais bon Thomas n'avait pas eut être pas tord les autres n'auraient peut être fait que le gêner.

Marshall commença à observer l'extèrieur de leur prison pendnat que Thomas continuait de parler à Rèmus et Peter.Pour lui la décision était prise hos de question de rester prisonnier il fallait récupérer les armes et retrouver les coupables de se massacre.En même temps il en profiterait pour prévenir le SGC de leur situation si il en avait les moyens et le temps car pour le moment il n'était même pas sorti.

Marshall regardait de gauche et de droite cherchant une ombre, un bruit, une odeur pouvant trahir la présence d'une sentinelle.Question odeur à part celle des cadavres il était impossible d'en décerner une autre telment celle-ci était forte.Marshall savait que le plus dur serait de rejoindre la forêt avoisinante, sa carrure ne l'aidant pas trop à percer inaperçu.Mais une fois dans cette dernière il savait pouvoir s'en sortir honorablement.Certes dans son ancienne unité il était loin d'être le plus rapide et sa carrure le désavantageait plus souvent qu'à son tour par rapport à ces collègues.Mais Marshall était quasiment infatiguable capable de réaliser des exploits d'endurance qui aurait tué deux commandos marines.Courrir jusqu'à la porte récupérer son équuipement et repartir à fond de balle ne serait pas le plus compliqué pour lui.Il allait devoir partir sans se faire remarquer, retrouver les gars qui avaient fait ça et les capturer si possible cela relevait de l'impossible tout commando marines qu'il était.Mais en bon commando marines Marshall n'était pas du gerne à abanddonner facilement et qui sait avec un petit peu de chance il y avait moyen de s'en sortir sans trop d'égratignure.

Quand Marshall estima que la voie était dégagée il ferma sa veste et se prépara à filler aussi discrètement qu'il lui était permis vers la forêt.Il se remémora son plan bien sommaire.Sortir de la prison rejoindre les bois, rejoindre la porte, prévenir le SGC, retrouver les coupables et les arrêter de manière plus ou moins dèfinitive selon la situation.Un dernier regard à droite, et un dernier regard à gauche puis Marshall tenta d'ouvrir la porte pour s'enfuir.C'était là l'instant de vèrité qui déciderait si il se faisait épingler comme un vulgaire papillon ou si il arrivait à mériter son béret vert.

La discussion fut vite.

Marshall essayerait de fuire et les autres essayeraient de parlamenter.

" D'accord, je vais parler. Je l'ai déjà fait une fois, pendant une mission mais cette fois-là, j'avais une masse de preuves. Ici, je n'a rien qui peut nous aider. Je vais tenter quand même, em... Esperons qu'ils ne remarquent pas que Marshall soit absent. Cela ne serait pas bien pour nous. On peut dire que Marshall était parti pour chercher les vrais coupables mais qu'il rentrerait pour être jugé. Ce n'est pas faux, du moins pas faux totalement, et ça pouvait leur suffire."

" Je... je suis pour que Marshall parte.. s'il est assez compétent pour le faire. S'il trouve plus d'évidence, cela nous aiderait. Même avec tout notre capacité de parler, il est haut probable que nous serons condamnés. "

En effet, la futur ne serait pas très plaisante. Mais c'était toujours comme ça avec les missions extra-terrestres.

" Pour ce qui vous pouvez leur dire, parlez simplement sans utiliser la grammaire compliquée, n'utilisez pas les conditions, dites que nous avons apportés des présents pour eux. Moi, je vais tenter de leur dire qu'ils n'agissent pas bien, pas selon la règle de Tri'im quand ils attaquent chacun qui passe la Porte. Cela pourrait nous aider."

Le débat était ouvert sur ce qu’il fallait ou ne fallait pas dire, ce répit était le bienvenu après l’accueil mouvementé. En effet, il ne fallait surtout pas se montrer agressif ou arrogant sans quoi leur jugement allait être expéditif, le mieux était de faire comme l’avait dit Peter, par contre Thomas fronça les yeux quand il entendit l’archéologue parler de Tri’Im :

- Attention en attribuant des fonctions à Tri’Im, il faut rester sur cette notion de guide et non de chef, il est peut être un conseillé mais pas le décisionnaire alors dire ce qu’il aurait fait ou pas serait une erreur, insistons au maximum sur le fait que nous somme horrifié par ce que nous venons de voir, que nous voulons rechercher comme eux la justice et qu’ils ne l’auront pas s’ils s’en prennent à nous… Demandons leur de nous laisser les accompagner sans arme pour nous montrer qui à fait ces horreurs… Il ne nous ferons pas confiance facilement mais seul le temps et nos actes aideront.

Le principal était de faire réfléchir les Vianas car ils étaient peut être primitifs dans leur façon de vivre, cela ne voulait pas dire qu’ils ne soient pas intelligents. Mettre un doute était l’ouverture vers la recherche de la vérité sans quoi le jugement serait une mascarade juste pour venger les morts, la haine et la nervosité n’étaient pas leurs alliés alors ce temps passé dans cette maison allait peut être permettre qu’elles retombent un peu afin que l’équipe puisse avoir une chance d’être écoutée.

Si Marshall réussissait à fuir, cela allait compliquer les choses mais Thomas savait aussi qu’il fallait prévenir la Terre afin d’éviter un engrenage de la violence, alors cela aussi ils allaient devoir l’expliquer mais ce peuple ne serait peut être pas d’accord pour appliquer l’idée de Rémus de mettre la porte à l’horizontale.

- Il faudra au maximum rester calme et les regarder dans les yeux pour montrer que nous sommes droit et que nous n’avons rien à cacher… Evidement, arrêtez de regarder droit dans les yeux si cela énerve votre interlocuteur, peut être n’ont-ils pas l’habitude qu’on les fixe et pourraient se sentir insultés, ce n’est pas facile mais nous devons réussir, notre survie en dépend !

Thomas continua de faire les cent pas dans ce lieu qui était une prison improvisée, l’obscurité n’aidait pas à y voir grand-chose mais il n’y avait sans doute rien à trouver d’intéressant dans leur quête de preuves.

Le discours de Rèmpus était loin d'entamer la résolution de Marshall surtout qu'il savait pertinemment que le SGC n'enverrait pas de renfort pour la bonne et simple raison qu'il n'y en avait pas à en envoyer.Et si ils avaient les moyens d'en envoyer ils le feraient en n'ayant pas de nouvelles de SG5 pour savoir ou est ce que ça en était cette excursion diplomatique.Qui plus est les pontes n'allaient certainement pas repndre le risque de passer à côté du prècieux mètal et ça n'est pas la mort de 5 clampins qui allaient les dèfriser.Ils étaient seuls en milieu hostile en gros le cadre normal ou Marshall avait l'habitude d'opèrer quand il apaprtenait encore au De Montfort.Et puis ces explications sur mle fonctionnement de la porte s'était bien joli mais cela ne les ferait ni sortir d'ici et permettrait encore moins de retrouver les coupables de cette infamie.Le petit Peter acquiéssa dans le sens de Mashall mais thomas trouva à y redire Marshall en profita pour ouvrir aussi discrètement que possible et se faufiller silencieusement à l'extèrieur.

Malgré sa taille le géant savait faire preuve de discrètion et se fut sans embpuche qu'il atteignit une zone boisé ou il s'empressa de trouver refuge.Il progressa d'abord lentement s'assurant de ne pas faire trop de bruit pour éviter de se faire repérer puis quand il fut suffisament éloigné du village il força l'allure pour regagner la porte des étoiles au plus vite.L'exercice était loin d'être pènible pour Marshall qyui avait habitué à crapahuter avec sac armes et munitions dans des endroit bien plus escarpés et en un rien de temps il fut rendu devant la porte des étoiles.Sans même sortir de la zone boisée il put voire que l'ensemble de leur équipement avait disparu.Quelqun s'était donné beaucoup de mal pour faire disapraitre toute trace d'affrontement et du passage du'ne équipe SG.

Marshall en bon commando Marine ne se laissa pas abbattre pour si peu bien au contraire il se montrait philosophe.Il aurait du faire un choix dans ce qu'il pouvait emporter et laisser, les sangles de son sac lui aurait lacéré les épaules, ce dernier aurait frotté dans son dos sa mitrailleuse aurait été dur à porter sur plusieurs kilomètres en courant et son RPG l'aurait bien handicapé pour se déplacer rapidement à travers bois.Certes il lui serait difficilde de se dèfendre mais les vianas ne voulaient pas le tuer ou tout au moins pas avant l'avoir jugé et les autres ne s'attendaient pas à être poursuivie vu que SG5 était entrain de porter le chapeau à leur place.

Marshall se dirigea silencieusement vers le chemin sur lequel il avait vu des traces de pneumatiques en étant finalement content de ne pas avoir à se coltiner plus d'une vingtaine de kilo de matèriel.Les traces le mènerait aux sites que les autres utilisés pour extraire leur minerai.Dailleurs ces derniers avaient du être surpris en l'extrayant par des vianas et ils les avaient supprimés pour garder leur petite exploitation secrète.Marshall se réprimanda il devait se concentrer sur ce qu'il avait à faire retrouver les foutus fumiers qui avaient commis cette boucherie.Ensuite il reviendrait ausis vite que possible au village et essaieraie de convaincre les vianas.Bien sur il s'agissait d'un plan qui sonnait bien en thèorie mais qui risquait de se compliquer assez rapidement.

Avant de s'engager sur le chemin Marshall s'assura que personne n'était à proximitèe pour lui tendre un piège.Il se dirigea vers là ou il avait remarqué les traces de pneu.Il se mit à chercher des traces de pas autour pour estimer à peu près combien ils pouvaient être.Marshall n'était pas un voltigeur mais comme tout bon commando il se dèbrouillait dans pas mal de domaine.Une fois qu'il eut la réponse à sa question il se remit en marche dans la direction qu'avait prise le vèhicule.Son estoman lui rappellait qu'il n'avait pas mangé depuis un petit moment déjà et qu'il faudrait qu'il pense à un moment ou à un autre à le remplir.Marshall décida qu'il chercherait de qui manger un peu avant que la nuit tombe et que jusqu'à là il allait ignorer sa faim comme on boude un mauvais voisin.

Après le départ de Marshall, le calme était revenu dans la cabane ce qui laissa encore du temps pour discuter et observer les environs pas des interstices, Thomas espérait que son coéquipier ait réussi dans sa mission. Il était assit quand des bruits de pas le firent réagir et se lever pour demander à Peter et Rémus de rester dans leur coin des fois que la visite ne soit pas amicale.

Une femme entra seule, pas un soldat pour s’assurer qu’elle ne soit pas agressée par les captifs, très étrange car quelqu’un de mal intentionné se serait servi d’elle comme otage, était-ce un test ? Dangereux pour cette femme quand même qui avec le carnage dehors devait se méfier des inconnus mais ne le montrait pas, se contentant simplement de déposer quatre bols et une poche de liquide avant de leur lancer un regard et de balancer un seul mot cinglant que Thomas ne pouvait comprendre.

Il n’y avait pas que ça, elle laissa aussi un objet étrange diffusant une lumière mauve, une fois de plus Thomas se posait des questions sur ce à quoi il pouvait servir, ce n’était pas le genre d’éclairage naturel qu’il s’attendait à trouver sur cette île. Peut importe pour le moment, la femme venait juste de tout déposer alors le militaire lui dit plus par reflexe que par manigance :

- Merci … Merci beaucoup…

Pourtant il attendit qu’elle parte avant de s’approcher de la sphère lumineuse, sans doute pour ne pas lui faire peur puis se tourna vers ses deux compagnons de détention :

- Méfiez-vous des aliments, ils sont peut être empoisonnés, ils pensent peut être nous faire ce qu’ils pensent qu’on leur à fait, donc je me passerai de manger, ce ne sera pas la première fois que je saute des repas mais je serais vous j’éviterais d’y toucher !
Regardez plutôt l’objet qu’elle a déposé, il ne va pas trop avec le décor… Qu’est-ce que tu en pense Peter ? C’est Rémus qui va être content de pouvoir essayer de nous dire à quoi il peut servir !

Il attrapa quand même un des bols pour sentir cette douce odeur, dès fois qu’il y détecte une odeur d’un supplément mais il n’y connaissait rien en drogues et poisons alors pour peu qu’ils soient sans une odeur forte, il ne risquait pas d’en savoir plus. Le seul test serait si un animal tel qu’un rat, passait par la attiré par l’odeur ainsi il aurait un cobaye à qui donner quelques gouttes de la soupe. Ce plat serait suffisant pour se remplir l’estomac et s’hydrater en même temps donc inutile de courir des risques avec le liquide aromatisé.

Une femme entra et, avec elle, l'odeur du chair des cadavres partout dans le village. Peter Alhash la remercia, comme Thomas mais puit il attrapa sa main, regarda ses yeux et prononca le plus clairement possible: "Emportez ces cadavres! Ils sont dangereux!"

Puis il la lâcha et regarda le repas. "Ils ne veulent pas nous empoisoner. Comme Rémus a dit, ils avaient déjà l'opportunité de se débarasser de nous. Ils veulent nous juger. Seulement, il est possible que les cadavres étaient morts par l'empoisonement de repas. Si c'est le cas, pourquoi ne sont pas tous Vianas morts? Je crois que... soit l'empoisonement n'est pas la cause de repas, soit des survivants sont immunes."

Il s'assit devant le repas.
"Quelque soit la réponse, notre survie dépend de décision de Vianas et je crois que nous devrions leur faire confiance. Et puis, je ne réflechis pas facilement sans repas. J'étais déjà affamé quand je passais la Porte..."

Puis il gouta la soupe et mangea. Pendant le repas il se rendit compte de la boule luminescente.
" C'est dommage que je n'ai pas mon PDA ici... cette lampe est au-dessus de leur niveau téchnologique. Je me demande comment elle est venu dans leur possession..."

Le bouillon tenait bien au corps et la boisson aidait à bien digérer tout en désaltérant de fait Peter se sentit revigoré et calé par le repas. La sphère lumineuse était constituée par ce qui semblait être une matrice cristalline d'une densité très faible. Quand on la prenait en main, on pouvait remarquer que les doigts s'enfonçaient légèrement dedans comme dans de la mousse, mais on ne ressentait aucune chaleur, puis, en retirant les doigts, elle reprenait sa forme initiale. Etrangement quand on donnait un petit coup sec, elle tintait comme du cristal et semblait véritablement de cette matière, ses propriétés étaient contradictoires et si l'objet en lui même n'était qu'une simple lampe, pour Rémus, il tenait plus lieu de casse tête et de paradoxe véritable.
Rémus remarqua que la maison n'était sans doute pas une prison, pas besoin d'être sorti de Saint Cyr pour s'en apercevoir, c'était une habitation et Peter aurait pu lui dire que l'on en trouvait des similaires dans les cultures amazoniennes, une grande maison à une pièce dans laquelle toute la famille vit. Pour autant, la charpenterie n'avait rien de primitive, les chevrons en trinium étaient placés avec précision, les poutres taillées au cordeau et les murs aussi droits que dans une villa moderne de la Terre. Les décorations métalliques qui ajouraient le bois avaient un niveau de détail qui n'avait rien à envier aux outils pilotés par ordinateur. En parlant d'outils, certains étaient rangés dans un petit meuble et constitués de trinium également, ou de bois pour certains, on pouvait constater que cette habileté de création commençait avec les instruments. La scie qu'il trouva était certes d'un dessin basique, mais, la lame était ouvragée, le manche également, le tout semblant fait avec un souci du détail, et un soin impressionnants.

L'inconnu qui semblait avoir autorité entra dans la maison peu après, seul. Sur un signe, les deux hommes qui l'escortaient sortirent, mais en traînant des pieds et lançant des regards assassins aux terriens. Sa tenue étant plus légère, une tunique bleue brodée de motifs solaires - de l'avis de Peter - sandales de cuir et bracelets ouvragés en trinium, Thomas et ses deux acolytes purent constater qu'il était relativement jeune, peut être n'avait il m^me pas fini sa puberté! On lui aurait donné quinze, seize tout au plus, mais à regarder son corps, on comprenait la méprise, il avait le corps d'un homme entraîné, aguerri avec des muscles dessinés et formés, pas un corps d'adolescent, signe qu'il était sûrement un chasseur, les éclaireurs du SGC ayant bien précisé que les Vianas n'avaient pas de guerriers, ne connaissant pas véritablement le concept de guerre vu qu'ils vivaient sur cette île depuis des temps immémoriaux.
Il indiqua une petite table ronde et sans autre forme de procès s'installa, il purent remarquer qu'il n'avait pour seule arme un petit poignard dans le dos accroché à la ceinture, le genre de lame qui est plus un outil de la vie de tous les jours qu'une arme prévues pour le combat.

"Vous chercher à fuir. Chasseur repérer grand homme à peau sombre... Si vous vouloir passer anneau noir, vous mourir. Vous rester ici et avoir jugement Vianas. Vous tuer mon peuple, mon père, ma femme, ma fille. Vous prendre Tri'im, piller le trinium avec monstres étranges! Nous avoir offert amitié, vous tuer nous pour remercier? Chakna!" Peter bien que ne comprenant pas le dernier mot avait dans l'idée que le mot ne devait pas être flatteur, et de loin... Le jeune homme parlait d'un ton dur, mais on sentait la douleur dans chacune de ses paroles. "Moi, Pakatomek, fils de Nagouro juger vous pour tout cela! Vous répondre des vos actes."

Il siffla et un chasseur entra. Il tenait à la main une lance au bout de laquelle était planté quelque chose. Quand il s'avança dans la lumière, les trois terriens sentirent le sang quitter leurs veines, le chasseur leur montrait un P90, empalé par la pointe de trinium et maculé de sang. Visiblement, la lance n'avait pas fait que transpercer le PDW, elle avait dû grièvement blesser son porteur à en juger par la quantité de sang sur les deux armes imbriquées. Une nouvelle odeur flottait dans l'air, la douce odeur des emmerdes XXL.

Pour Marshall, la balade prit une tournure assez inattendue. Bien qu'aguerri par des années de service sous les drapeaux, il sentit à peine la présence des chasseurs, du moins trop tard pour essayer de s'esquiver. Mais bizarrement, ils ne l'attaquaient pas, ils étaient à la périphérie de son champ de vision et il en sentait au moins deux dans son dos sans pouvoir savoir où ils étaient exactement. Ces Vianas pouvaient se rendre aussi insaisissables que des ombres dans leur environnement. ils le suivirent jusqu'à un petit site d'excavation... Ou du moins cela l'était jusqu'à très récemment car depuis, on a avait mis les moyens pour mettre en batterie une installation automatisée à haut rendement. Il put voir la foreuse faire son office et des godet de roche se faire concasser et filtrer. A voir la taille du terril, cela ne datait pas d'hier comme mise en place. La machinerie était gardée par des sentinelles automatisées elles aussi et Marshall put voir le corps de trois chasseurs Vianas portant des traces d'armes énergétiques semblables à des lances jaffas, un peu plus loin, un petit cratère et le corps d'un guerrier aux jambes arrachées lui apprit que la zone devait aussi être minée. La technologie était indubitablement terrienne à part les sentinelles à canon plasma, mais rien n'empêcherait des terriens d'adapter cette technologie.
Ce qui fit bouillir le commando, ce fut le logo peint sur les machines, il avait le même sur son écusson... Toute l'installation était déclarée comme étant la propriété du SGC. Puis, le tirant de ses pensées, une piqûre dans son dos se fit sentir, suivie la seconde d'après d'une suivante dans son cou. Avant qu'il ne puisse tenter de s'échapper, ses membres refusèrent de bouger et il s'effondra sur le flanc, paralysé en moins d'une dizaine de secondes. Il vite les Vianas approcher, l'un d'eux tenant à la main un long poignard dont il devait se servir habituellement pour découper les animaux qu'il chassait... Un choc violent derrière la tête et le trou noir.

Marshall eut la chance de repérer relativement rapidement que des vianas le suivait, ces derniers se tenaient à bonne distance certainement pour repérer ou il allait.Marshall suppsoa qu'ils avaient du le laisser s'échapper pour le suivre voire si ils allaient les mener à ceux qui avaient tué leur semblables.Marshall espérait lui aussi qu'il pourrait les mener à ces enfoirés pour savoir de qui il s'agissait.Marshall s'estimait chanceux d'avoir pu les repérer et si il n'avait pas reçu l'un des meilleurs entrainements au monde il n'aurait certainement rien remarqué.Mais il avait encore pas mal de chose à apprendre dans le camouflage et le dèplacement silencieux et sans aucun doute les vianas auraient fait de très bon proffesseurs.Marshall aurait pu essayer de les larguer mais il doutait fort qu'il en soit capable de plus les vianas devaient connaitre chaque arbre de cette forêt, autant ne pas gaspiller ces forces inutilement.

Rapidement Marshall arriva en surplomb d'un site d'excavation, et ce qui avait été autre fois une petite mine était devenu un mini complexe automatisé et foutument bien dèfendu.Il y avait des tourelles automatisés mais équipés à la mode goa'ulds, Marshall n'était pas depuis longtemps au SGC mais il n'avait pas entendu dire que des tourelles ce type et était mise au point.Mais pourtant il ne pouvait pas en être autrement le moindre chariot était estampillé de l'écusson du SGC pas étonnant que les vianas les pensent coupables des atrocités commises dans leur village.A cet instant même si Marshall avait eu le capitaine Dante sous la main il aurait essayer de le dèmembrer à mains nues purement et simplement.L'installation ne respectait pas la culture des vianas Marshall n'avait pas besoin d'être Archèologue ou Anthropologue son sang lui parlait.les vianas avaient du dire aux hommes du SGC qu'ils ne devaient pas s'y prendre comme ça cela ne respectait pas leur croyances.Et en réponse ces derniers avait minés la zone posé des sentinelles autonomes et massacré un village.

Mais alors que la colère ne cessait de monter et que l'envie de faire sauter le moindre centimètre carré de ce complexe faisait de plus en plus de chemin dans son esprit, il sentit une piqure dans son dos suivie d'une autre au niveau du coup.Il essaya de se retourner mais son corps refusait de répondre aux injonctions que donnait son cerveau.Il tomba sur le flanc et se dit qu'à ce rythme il serait immunisé à ce poison avant la fin de la semaine si il survivait jusque là.Il vit un guerrier s'approchait de lui et sortir un long poignard éffillé Marsall sentit que la fin n'était pas loin et qu'il n'y aviat rine à faire s'ensuivit un choc à l'arrière du crâne et ce fut le noir total.

Thomas n’avait pas touché à la nourriture et laissa Rémus à ses occupations, au moins il avait la chance de penser à autre chose l’espace d’un court instant, ce qui n’était pas le cas du militaire qui se faisait des films pour imaginer que l’armée soit l’auteur d’un massacre pour du métal. Il se trouva de nouveau un petit coin à l’écart pour s’assoir directement sur le sol, dos au mur, attendant avec impatience la visite de quelqu’un voulant bien les écouter.

Pour une première mission sur une autre planète, c’était déjà chaud pour lui et ses coéquipiers, il aurait rêvé d’un baptême du feu pour le SGC avec ses armes à la main pour lutter contre un vrai ennemi, la il allait avoir le droit à du blabla, voila pourquoi il comptait autant sur le plus sage et expérimenté des trois pour tenter de convaincre sans s’énerver, Peter.

Alors qu’il s’occupait comme il pouvait, trois Vianas arrivèrent et seul celui qui semblait le plus jeune fit un geste, Thomas se releva et croisa le regard assassin d’un des membres de l’escorte qui devait se retirer. Qui était-il ? Il semblait bien jeune pour être juge même s’il était costaud, Thomas s’attendait plutôt à voir un ancien qui aurait la sagesse et non un jeune guerrier (HRP : j’insiste pour guerrier même si c’est en réalité un chasseur, quelqu’un qui me tire dessus je le considère comme un guerrier) qui serait sans doute moins facile de convaincre. Encore que ses habits étaient assez particulier alors plutôt que de supputer, il se plia à sa demande et vint s’assoir autour de la table, sur un des côtés, laissant la place face au Vianas pour Peter. Au passage il remarqua en bon militaire que leur hôte avait sur lui une petite lame, rien de bien méchant mais un couteau qu’il soit grand ou petit reste dangereux en fonction de celui qui l’utilise.

La discussion commença et comme il s’y attendait, ils étaient coupables dès le départ alors il écouta sans broncher pour bien comprendre ce qui était dit puis le Vianas siffla et un type entra avec une lance et quelque chose de sombre au bout. Ne voyant pas de quoi il s’agissait, il eut une grande frayeur en imaginant la tête de Marshall, l’avaient-ils attrapé, tué et coupé la tête pour faire une démonstration de leur détermination à protéger leurs terres ? Heureusement, il n’en n’était rien mais le P90 qui trônait au bout, empalé allait beaucoup moins bien marcher maintenant, il fut grandement soulagé mais ne pu s’empêcher de dire calmement :

- Est-ce que nous avons le droit de nous défendre de vos accusations ? Si c’est une démonstration de ce qui nous attend, elle est réussit, vous avez des lances très efficaces et j’espère qu’on va vous convaincre de ne pas les utiliser contre nous !

Thomas était impressionné d’autant que ce qui devait être du sang, maculait la grande brochette, c’en était assez pour lui alors il tourna la tête vers Peter, il était temps de parler afin que le procès ne soit pas à sens unique.

- Peter, vas à l’essentiel, on ne sait pas combien de temps il va nous accorder, si je vois que ça ne donne rien, j’interviendrai dans la discussion.

The moment's right. The time has come. For us to stand together as one.

Et en effet, ici et à ce moment se décidera la destinée de Peter Alhash et de l'équipe de SG-5. La situation était peut-être la plus dangereuse de celles qu'a vécu Peter. Ils s'étaient échappés des problèmes avant, pendant la mission dernière par exemple, mais ici, Peter ne savait presque pas quoi faire.
Restait à ésperer que ce Pakatomek les écoutera.

Mais où il les jugerait? Ici, lui seul? Ou devant toute leur nation?

" Tu es un homme de courage et d'honneur, Pakatomek. Il est visible que tu es le fils de Nagouru. Tu as vu votre forêt rasée, tu as vu ta famille morte, tu as vu un homme à peau nombre vouloir "fuir" et quand même tu veux nous juger. Tu nous veux juger et justement. C'est un acte d'honneur. On te remercie beaucoup.
" Je te promets qu'on n'essaiera pas de fuire ni d'utiliser le grand anneau noir. On restera ici pour entendre le jugement Vianas. Sache que Marshall Umaga, à peau sombre, partit non pour fuire mais pour trouver les vrais coupable de ces atrocités. Vous l'avez attrapé et donc ce serait plus difficile de trouver le responsable de ces actions.
" Nous n'avons pas tué ta famille. Réflechis, Pakatomek. Anneau noir n'est pas magie. C'est seulement un outil de transportation. C'est comme un chariot mais beaucoup plus rapide et bizarre.Tri'im est venu ici par cet anneau. Nous sommes venu ici par cet anneau. Et le coupable est venu ici par l'anneau, mais ce n'était pas nous. Nous avons même pris avec nous des cadeaux pour commencer l'amitié avec vous. Vous ne les avez pas vu?
" Et... s'il te plait, Pakatomek, emportez ces cadavres de votre village. S'ils restent là, ils vont apporter des maladies et la mort."

Cela n'allait pas du tout. Ici, les mots forts étaient le seul moyen que Peter pouvait utiliser. Il n'avait aucun preuve ni aucune connaissance de ce tribu. Tout semblait être contre SG-5. En plus, le français de Pakatomek n'est pas excellent même s'il est meilleur que celui de tout autre autochtone ici.

" Thomas, n'hésite pas à parler aussi. Je ne sais pas trop quoi faire. "

Thomas prit le relais de Peter en regardant l’homme droit dans les yeux en espérant qu’il sache détecter quelqu’un qui dit la vérité :

- Dites-moi s’il y a des mots que vous ne comprenez-pas, j’essaierai d’en trouver d’autres…
Aidez-nous à vous aider, nous n’avons rien à voir avec les monstres qui ont fait cela, si nous en faisions partie, nous ne nous serions pas rendu dès qu’on s’est aperçu qu’il s’agissait de vous car nous aurions su ce qui nous attendait, je sais que ce n’est pas une preuve mais comment le prouver… Dans le petit engin qui n’a pas explosé, il y a des cadeaux, allez voir, si nous étions des tueurs nous ne nous serions pas embêtés à les apporter pour rien.
Imaginez, vous Vianas vous passez par l’anneau et vous rencontrez une population pacifique, vous rentrez pour préparer votre prochaine visite avec des offrandes pour montrer votre joie de cette rencontre mais entre temps quelqu’un d’autre les attaque et vous revenez juste après, comme vous ils penseraient que c’est vous qui avez attaqué mais pourtant ce n'est pas vous.
D'ailleurs qu’est-ce qui vous permet de dire que c’est nous ?
Je cherche à en savoir plus car j’aimerai comprendre ce qui arrive ici parce que je n'aime pas qu'on m'accuse de choses que je n'ai pas faites.

Il le laissa à ses réflexions, il y avait quand même pas mal de chose à comprendre et à assimiler, d’autant qu’il n’était par forcement réceptif du fait de la haine qui le rongeait.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, le jeune Vianas écouta, déployant des trésors de patience selon toute vraisemblance car on pouvait parfois voir les muscles de son corps tout entier se nouer, les veines de son cou saillir sous la colère qu'il refoulait à chaque fois que l'on évoquait le sort de ses semblables.

"Nous Vianas, ne connaître pas le crime, nous avoir jamais tué Vianas. Tri'Im nous..." Il sembla chercher ses mots, sa contrariété n'aidant pas à la concentration pour parler dans une langue qu'il maîtrisait assez sommairement. "dire, apprendre vie Vianas sacrée, vie toute chose sacrée! Vous... Vous apporter mort sur tout ce qui vit. Vous revenir deux cycles après première rencontre..."

Sa sa voix se brisa et se levant, il sortit en trombe de la pièce, fit claquer la porte et on put entendre un cri de frustration et de rage pure. S'en suivirent de longues minutes de flottement, minutes qui s'éternisèrent.
Quand Pakatomek rentra, il semblait plus calme et surtout, pas seul. Quatre guerriers bardés de trinium entrèrent et jetèrent sans la moindre douceur la grande carcasse du commando dont le cuir chevelu était poisseux de sang.

"Il vivra." Déclara d'un ton morne le jeune chef. D'un geste il congédia les quatre guerriers et revint s'asseoir. "Vous demandez pourquoi nous pensons que ce sont des gens de votre tribu qui nous ont massacré? Ils étaient vêtus comme vous, parlaient comme vous, avaient les mêmes objets que vous..." Il indiqua le P90 d'un geste. Il était surprenant de le voir parler le français avec une telle maîtrise alors que moins d'une heure avant il trébuchait sur le moindre mot. "Tri'Im fut le premier à comprendre le danger quand nous eurent nos premiers malades. Vos semblables avaient donné des friandises à grand nombre d'entre nous et moins d'un demi cycle plus tard, nos enfants commençaient à mourir dans d'atroces souffrances, le sang quittant leur corps par la bouche, les yeux, les oreilles. Ils perdaient leurs cheveux, leur langue enflait et leur peau se boursouflait. Quand nous essayions de les soigner, nous tombions malades à notre tour. Dès que nous touchions un corps, nous mourrions également... C'est pour cela que nous ne pouvons que laisser les cadavres de ceux que nous aimons pourrir au soleil. Même les charognards, même les insectes ne les approchent pas.
Un cycle après le début de l'épidémie, nous étions déjà décimés. Les vôtres sont revenus avec des monstres étranges et ont commencé à massacrer les arbres, les animaux et tous les Vianas qu'ils rencontraient. Tri'Im a essayé de nous protéger, mais c'est un homme de paix, pas de guerre... Nous ne connaissions plus ce mot depuis longtemps, pas dans son vrai sens. Mon père est mort pour sauver les rares enfants et femmes qui avaient échappé à la mort noire comme nous l'appelons. Vos jouets ne nous blessent pas quand nous avons nos armures, mais ils ont employé une arme qui lançait la foudre et l'on tué, ils ont coupé sa tête et plantée sur sa lance pour nous faire comprendre que quiconque leur résisterait, subirait le même sort. Nous avons perdu dix guerriers ce jour là. Un tiers de mes hommes sont morts en quelques minutes. Nous ne connaissons de la guerre que nos danses, nous n'avions aucune chance, mais notre honneur nous dictait de mourir jusqu'au dernier plutôt que de baisser la tête devant vous. C'est Tri'Im qui nous sauva... Encore une fois. Il avait compris pourquoi vous étiez là, il savait que vous vouliez notre métal et que vous le vouliez lui. Il a donné sa vie en échange de la nôtre... Vos semblables l'ont pris et lui ont dit qu'aucun terrien ne toucherait les Vianas. Tri'Im sait quand on lui ment, mais n'a pas repéré de mensonge car ce fils de Malme avait dit vrai. Ils ont pris Tri'Im et sont partis. Depuis ce ne sont que des monstres sans âme qui font leur basse besogne, éventrant la terre, et nous massacrant du sol comme du ciel. Nous en avons tués plusieurs, mais cela ne semble pas les arrêter, il en vient toujours autant. Quand nous avons essayé d'attaquer les monstres de la mine, nous avons dû nous replier, il y avait trop de monstres pour la défendre et nous n'étions ni préparés, ni assez nombreux.

Avons votre venue, nous étions nombreux, il y avait six villages et plusieurs dizaines de familles avec des enfants... Maintenant nous ne sommes même plus assez pour en occuper un seul. Notre peuple s'est éteint à cause de vous et vous paierez pour cela. Vous vous dites innocents de ces crimes, nous les Vianas ne sommes pas des monstres ou des tueurs injustes, si vous pouvez prouver que vous n'êtes pas de la tribu de ceux qui nous ont fait tant souffrir, alors vous vivrez. Si vous n'êtes pas convaincants, c'est moi même que arracherait vos coeurs de vos poitrines." Il se leva et leur dit d'un ton catégorique. "Dormez. Au nouveau cycle vous devrez défendre vos vie devant nous tous. Vous devrez nous montrer que vous n'êtes pas de nos assassins. Il n'y aura pas d'amis dans le conseil des maisons. Tous ont perdu ceux qu'ils aimaient, tous ont des amis, des frères, des soeurs, un parent ou un enfant qui pourrit au soleil sans que nous puissions entamer les rituels pour guider leurs âmes, les Vianas n'existeront plus jamais, mais avant de disparaître à jamais nous vous jugerons avec la plus grande sévérité. Mais avec justice, car c'est ainsi que nous avons toujours vécu. Puissent vos ancêtres vous aider à trouver les mots justes."

Et sur ce, il quitta la pièce, laissant SG5 au complet et avec une nuit de sursis et tout un tas de choses à cogiter.

Une fois les arguments exposés, le Vianas ne semblait pas mieux qu’avant, signe qu’il n’avait pas changé d’avis à leur sujet mais à son tour il parla et ce fut instructif. Son peuple ne connaissait pas le crime, Tri’im avait enseigné des valeurs humaines que les terriens ne connaissaient plus depuis longtemps, à part ceux qui vivaient encore isolés comme en Amérique du sud, pendant un stage de survie dans la dense forêt de Guyane où il avait rencontré un peuple resté hors de la modernisation.

Puis il se leva pour sortir rapidement, Thomas y vit un signe très négatif, pour lui le jugement était rendu et les cris à l’extérieur étaient sans doute pour ne pas en venir à tuer SG5 tout de suite de ses mains, en quelques jours, les terriens avaient appris aux Vianas ce qu’était une mort non naturelle et la rage qui va avec de ce sentiment d’injustice, que du négatif alors quoi attendre de la suite ?

Pourtant il revint à l’intérieur mais pas seul, des Vianans en armure balancèrent Marshall avant de sortir, Thomas était debout devant cette scène et malgré ce que venait de dire Pakatomek, le militaire dit :

- Peter, Rémus, restez ici, je vais voir l’état de Marshall, j’écouterai ce qui est dit.

Ainsi il alla se placer à côté de son homologue afin de vois s’il était conscient, ça en avait l’air mais il avait reçu un sacré coup derrière la tête et Thomas ne pouvait rien faire à part le laisser reprendre ses esprits, il n’y avait pas d’eau et s’il y en avait elle n’était pas forcement saine, il n’avait pas non plus le kit de premier secours pour au moins nettoyer la plaie mais bon, vu la bête, ce n’était pas ça qui allait le tuer.

Il tourna la tête vers Pakatomek quand celui-ci parla que leurs agresseurs étaient vêtus et équipés comme des membres du SGC puis de continuer sur leurs façons d’empoisonner la population et de massacrer ceux qui se mettaient en travers du chemin, une horreur digne d’un film si la réalité juste à l’extérieur de la maison ne lui arrivait en plein visage comme une claque.

Le Vianas demandait des preuves alors que SG5 venait de lui fournir tout ce qui était dans ses moyens, rien de concret mais en plus, Thomas venait de gagner un grand doute envers le SGC qu’il venait à peine d’intégrer. Pourtant le responsable de cette base avait été clair à la réunion des chefs d’équipes, ces méthodes barbares n’avaient pas leur place ou alors ce Dante avait un double langage sinon qui d’autre ?

Ils avaient la nuit pour y songer car Pakatomek les laissa avec un dernier ultimatum avant le jugement final alors il n’y avait pas de temps à perdre et Thomas savait qu’il ne pourrait dormir et il ne pouvait baisser les bras pour ne pas montrer à ses coéquipiers que c’était cuit :

- Allez les gars, maintenant on sait ce qu’il se passe ici, l’inconnu reste l’identité de ceux qui se font passer pour des membres du SGC, il faudrait pouvoir convaincre Pakatomek d’essayer d’en capturer un pour qu’il lui pose les bonnes questions où de nous le laisser le faire mais dans ce dernier cas ça n’aura aucune valeur puisqu’il pensera qu’on s’est mit d’accord…
Peter, tu leur parleras de notre civilisation car ils ne connaissent pas la notion de bien et de mal, il faut faire comprendre que nous sommes le bien et ceux qui se font passer pour nous sont le mal et que nous luttons contre eux.
Je me chargerai de lui demander si la capture d’un des autres est possible afin de retarder le jugement.

Marshall tu m’entends ? Qu’est-ce que tu as vu dehors ? Fais un effort, vas-y doucement on a toute la nuit !

Thomas ne voyait toujours pas quoi dire pour leur défense, le seul moyen de prouver quelque chose était peut être de faire parler un des vrais ennemis des Vianas sinon il ne pouvait créer des preuves à la demande car tout résidait dans leur parole qui ne valait rien.

" Ils sont le mal? Comment tu peux le savoir? Qui sont eux? Je veux dire... ils sont des membres de SGC, il semble. Mais donc comment? Cela tout revient aux ces deux possibilités démontrées au départ. Porte Antarctique. Réalité parallèle. Nous n'avons pas utilisé le miroir de SG-2, si je me rappelle bien mais ces autres SGCiens seraient peut-être passé dans notre réalité par ce foutus objet. "

D'où venaient ces "doubles" n'étaient pas importants pour Peter à ce moment. Un énigme encore plus difficile à résoudre se présentait. Le changement du lexique de Pakatomek.

" Mais explique-moi, comment Pakatomek pourrait apprendre le français en dix minutes? Tu l'as vu, non? Ce qui me vient à l'esprit, c'est qu'un Goa'uld occupe sa tête mais il ne s'agit pas vraiment comme un Goa'uld, eh? Alors comment? Comment? "

Tout ça était trop pour Peter. La solution devait être plus simple que ça. Il... il devait y avoir une solution simple. Il tomba par terre et réflechit. Qu'est-ce qu'il manquait? Quel était ce... cette dernière partie de l'énigme?

D’abord sur la notion du bien et du mal, de l’origine de ceux qui portait l’uniforme du SGC :

- Il y a un proverbe qui dit "l’habit ne fait pas le moine", c'est-à-dire qu’on peut mettre à quelqu’un un de nos uniformes, ce n’est pas pour cela qu’il est des nôtres.
Ces enfoirés savaient qu’il y avait du Trinium alors pour garder la confiance de la population ils se sont déguisés comme notre équipe de reconnaissance ce qui leur a permit de faire tant de d’atrocités avant d’éveiller les soupçons.
Les informations ils les tiennent du rapport de l’équipe de reconnaissance sinon ils seraient venus avant, donc il y a une taupe au SGC, le Capitaine Dante à raison sur ce point. Par contre, ils ne peuvent venir du SGC sinon ça ce serait vu, donc ce serait d’un autre endroit, Antarctique ou autre planète mais bon, tout cela ne nous aidera pas à apporter des preuves de notre innocence, ce ne sont que des théories dont Pakamachin se fout royalement.

Puis l’archéologue aborda le sujet de ce jeune chef, il était vrai que la fin de son discours avait été beaucoup plus compréhensible que le début mais il n’y avait pas vraiment fait attention, mettant cela sur le stress et la nervosité puisque le déclanchement devait être le moment où il était sorti crier un bon coup pour se défouler :

- Je pense que Tri’Im lui a enseigné et que dans une nouvelle langue on a toujours du mal à se lancer mais avec la confiance en soit et de voir que les autres comprennent, cela aide dans la fluidité. De la à parler d’un Goa’Uld, si j’en crois ce que j’ai lu dans les dossiers, ils ne sont pas du genre à perdre leur temps avec des gens sans valeur comme nous. Il est vrai que j’avais parlé du Goa’Uld pour Tri’Im mais pas pour un indigène à moins que… Si le symbiote de Tri’Im se sentant menacé s’était réfugié dans le corps du jeune chef… Non il aurait parlé tout de suite correctement notre langue et de toute façon nous serions tous mort à la porte des étoiles, en tout cas je n’ai jamais lu qu’un Goa’uld peut être pacifique.

Jusque là, l’équipe tournait en rond sans trouver la preuve qui serait la clé de leur survie, Thomas allait sans doute devoir monter le ton à la prochaine rencontre avec leur juge car il n’écoutait pas alors si c’était pour mourir quoiqu’il arrive, il n’allait pas se laisser faire sans protester énergiquement et voir même tenter autre chose en dernier recours, la diplomatie ne menait à rien alors cela allait changer pour leur ouvrir les yeux. Et puis il y avait aussi le SGC à prévenir, une enquête devait être ouverte sur ceux qui avaient consultés le rapport de l'équipe de reconnaissance sans quoi d'autres peuples d'autre planètes allaient subir le même sort s'ils avaient le malheur de posséder des richesses minérales ou technologiques.

Les hypothèses et les recherches de preuves allaient bon train et la fait d’entendre Marshall bouger arrivait au bon moment car Thomas en avait assez de ne pas trouver le truc qui sauverait l’équipe et les délires de l’archéologue et du scientifique ne le rassuraient pas :

- Messieurs je vous laisse discuter entre vous, cette histoire de mondes parallèles me dépasse, je suis largué et partagé entre me mettre à rire parce que vous me faites une blague ou commencer à m’inquiéter de votre santé mentale !
Marshall se réveille alors je vais me concentrer sur ses grognements, la au moins je suis certain de ne pas avoir mal à la tête !

Il laissa donc les deux têtes pensantes du groupe continuer leurs débats et regarda son coéquipier pour le rassurer et surtout pour ne pas qu’il ait un mauvais réflexe de lui sauter dessus s’il était toujours dans le flou alors il lui parla doucement ::

- C’est Thomas, prends ton temps Marshall, ça va aller…
Peter, Rémus, pourriez-vous parler moins fort, ça doit lui résonner dans la tête alors si vous ne voulez pas que ce soit lui qui vous étrangle, s’il vous plait baissez le volume !
C’est bien d’avoir essayé, j’espère juste que tu n’es pas dans cet état pour rien, que ton escapade t’as aidé dans ta quête de justice, dès que tu te sentiras capable de parler, tu nous diras ce que tu as vu dehors et si tu as réussi à contacter le SGC… Au fait, les Vianas nous on apporter de la soupe, je n’y ai pas touché mais Peter oui et il n’en est pas mort, ça je peux te le garantir… Elle doit être froide mais si tu en veux il y en a, je te l’apporte.

Thomas avait vu que l’armoire à glace devait sentir la bonne odeur de la soupe ayant du mal à masquer celle des cadavres en décomposition, il espérait avoir des informations qui le changeraient des hypothèses, au moins pour penser sur du concret et ne pas explorer tous les trips de Peter et Rémus, pourtant ce dernier n’avait pas touché à la soupe alors leurs états devaient être naturel , ce qui n’était pas pour réjouir le militaire qui cherchait en Marshall le réconfort de quelqu’un de censé dans cette maison.