Marshall commençait à retrouver ses esprits, des voix et des formes se mouvaient autour de lui, ils pouvaient les sentir ainsi qu'une odeur de chair morte, et brûlé qu'il avait senti plutôt.Automatiquement son esprit fit le lien avec le village.Les chasseurs qui l'avaient rattrapés et capturés l'avaient ramené au village, non sans l'avoir mèchament assomé.Marshall sentait son coeur cognait contre l'arriére de son crâne, chaque battement était un vrai supplice.Marshall finit par ouvrir les yeux, et le faible rayon de lumière lui fit plisser les yeux en même temps qu'il lui tira un grognement de douleur.Son mal de crâne revenait encore plus fort maintenant qu'il venait de rouvrir les yeux.Il avait la bouche pateuse et peinait à faire le moindre geste.

Il ne savait pas comment les chasseurs fabriquaient leur poisons mais celui-ci était drôlement efficace.Et la sensation de paralysie était presque devenu familmière pour Marshall, qui prit son temps pour retrouver un semblant de coordination motrice.Il commença par faire bouger ses doigts, puis les articulations comme épaule, genoux, coude, cheville, avant de daigner répondre à une quelquoncque réponse.Le gèant calèdonien n'avait que très rarement été dans une rage pareil et il était à deux doigts d'écraser son poing sur la figure de Thomas.Pourquoi Thomas?En tant que leader de l'équipe il devait en savoir plus long qu'eux sur la situation.Peut être même savait il même la totalité de ce qu'il y avait à savoir.

Marshall but dans le bol de soupe que Thomas lui avait amené, le regardant d'un air méfiant et mauvais.Il ne craignait pas que les vianas essaient de les empoisonner mais Thomas sait on jamais, si il était un des sbires du SGC.Il en but deux grosses gorgées avant de se décider à parler.

"Ils ont raisons."

Marshall n'en dit pas plus, il continuait de fixer Thomas avec une folle envie de le massacrer seul son état actuel le retenait de passer à l'action.

Les regards de Marshall faisaient se poser des questions à Thomas sur son état de santé, que lui avaient fait les Vianas avant de le ramener, sans doute était il encore sous l’effet de produits et donnait cette impression que le colosse allait tuer rien qu’avec les yeux son leader.
Avait-il des hallucinations ? Thomas devait rester sur ses gardes car à tout moment il pouvait être victime d’un mauvais geste, ce qui lui fit dire :

- Rémus ?! C’est moi où Marshall est bizarre, son regard est bizarre, comme s’il ne me reconnaissait pas ou que je lui faisais peur… Regardes-moi, j’ai un truc étrange au milieu du front ou quoi ?

Thomas venait de se retourner vers le scientifique afin de chercher une réponse, c’est à ce moment la que Marshall lâcha trois mots qui focalisèrent l’attention Son regard était toujours aussi noir et continuait de fixer son homologue militaire qui finit par dire à Peter et Rémus :

- Je vous laisse discuter avec lui, j’ai l’impression qu’il m’en veut mais c’est lui qui voulait absolument tenter de se barrer d’ici pour rendre sa justice, je ne l’ai pas obligé même si je comprenait sa réaction. Faites attention à vous, il peut aussi ne pas vous reconnaitre.

Thomas se releva et alla s’assoir un peu plus loin afin de ne plus être dans le champ de vision tout en restant suffisamment près pour écouter ce qui allait se dire, il devait absolument savoir s’il pouvait compter sur Marshall où si ce dernier était sous l’emprise de drogues ce qui en faisait quelqu’un de dangereux pour le groupe.

[HRP: Désolé pour le retard.]

Marshall était toujours dans une colère noire envers Thomas, et ce dernier eut raison de s'éloigner avant d'abuser de la patience du calèdonien.Dailleurs son attitude était beaucoup moins hostile envers Rèmus ou tout autre membre de l'équipe, ce qui aurait duré si Rèmus ne l'avait pas pris pour un atardé mental.Mais qu'est ce qu'il pouvait bein avoir dans le crâne celui là pour sortir de tels inepties.Marshall prti encore une ou deux minutes pour répondre à ces coéquipiers non pas qu'il voulait ménager le suspens mais il tenait pas à devoir s'interrompre sans arrêt pour s'expliquer de manière intelligible.Quand il se sentit prêt sa voix grave et quelque peu éraillé envellopa l'atmosphère.

"Les vianas ont raison, c'est bien le SGC qui pille leur terre.J'ai vu les machines automatisées qui extraiyent le minerai de la montagne.Elles portent toutes les insignes du SGC."

Le regard de Marshall se reposa sur Thomas, un regard assassin lourd d'accusation.

"Notre chère leader doit en savoir plus long que nous vu qu'il s'est entretenu avec notre chère commandant."

La dèmarche de Marshall était on ne peut plus logique.Si quelqun avait franchis la porte pour venir voller le trinium, il n'avait aucun intérêt à se faire passer pour quelqun du SGC.Et si isl appartenaient au SGC ils n'avaient aucune raison de se cacher.Hors rien ne passait la porte des étoiles sans l'accord du commandant en chef du SGC, et il était impensable que ce dernier n'est pas fait part de ses plans aux leaders des équipes SG.Cela expliquait mieux la qauntité de cadeau emmené aux vianas pour les amadouer.

" Mais c'est impensable, ça ? Tu accuse Thomas de participation à une génocide et un vol ? "

Le codex de SGC, la nature du projet lui-même, pour Peter, était basé sur l'étique moral le plus élevé. Impensable de voler aux alliés! Impensable d'empoisonner un village ! Et pourtant, selon Marshall, le SGC était responsable de tout ça. Les insignia étaient l'évidence pur. Et puisque Peter ne voulait non plus accuser Marshal d'une affirmation fausse, il devait retrouver une autre solution.

" On pourra vérifier quand on rentre à SGC. Pour le moment, assumons que Thomas ni Dante n'ont rien fait. Quels autres possiblités restent? Rémus aura peut-être plus d'explication mais je suis conscient seulement de deux: voyages du temps et réalité parallèle. Il n'y a pas d'autres possibilités... JE REFUSE de croire qu'il y ait un traitre parmie nous ! "

Peter était en état emotionnel proche de collapse. La situation ne semblait avoir aucune solution.

" Je suis confondu... totalement confondu... est-ce que nous ne sommes pas dans une autre mission rêve ? Ou peut-être avez vous des solutions ? "

Rémus semblait réussir à calmer Marshall et ce dernier finit par donner une première information importante, pour lui le SGC était responsable, tout du moins des insignes du SGC sur du gros matériel le guidait vers cette accusation bien compréhensible mais pour Thomas, il n’était pas possible que ce soit l’armée française qui ait ces pratiques de barbares.

Quand il entendit qu’on mettait en doute sa franchise envers les autres membres parce qu’il était le leader et avait eu le droit à un briefing à part avec les autres chefs d’équipes, sa tête bascula en arrière pour taper contre le mur, il était sidéré du comportement de Marshall mais le laissa parler car ce dernier avait peut être autre chose à dire si Peter et Rémus arrivaient à trouver des hypothèses sinon il risquait d’y avoir un clash et il serait difficile dans ces conditions d’en savoir plus.

Heureusement Peter n’était pas si facilement manipulable, ni dans un sens, ni dans l’autre alors il essayait de calmer la tension par la discussion alors Thomas jugea que c’était le moment de répondre à une des questions :

- Comme toi Marshall, je suis nouveau au SGC et je n’ai pas assez de recul pour dire si le SGC est capable de tels agissements mais le fait que le SGC soit une branche de l’armée et la réunion avec le Capitaine Dante me laissent penser qu’on a rien à voir la dedans.
Messieurs, sachez que le commandant de la base, d’après ce briefing, est quelqu’un de droit et qui sait ce qu’il veut quitte à se mettre tout le monde à dos, je lui ai posé une question sur la limite de nos actes en mission et il a été catégorique, nous ne devons rien faire qui salirait l’honneur de l’armée française !
Je crois qu’il est clair qu’un massacre et l’appropriation de richesses naturelles en sont exclus donc soit on m’a prit pour un crétin lors de cette réunion, soit ceux qui sont la bénéficient des infos du SGC, j’ai cru comprendre qu’il y avait une taupe.

Pour Thomas, cette histoire de taupe était la plus probable ce qui voulait dire que des mercenaires se faisaient passer pour des membres du SGC afin de garder la confiance des populations rencontrées avant de frapper un grand coup dans le dos. Si c’était le cas, de tels mouvements ne pouvaient passer inaperçus en salle d’embarquement donc il arrivait à sa conclusion qu’ils se servaient d’une autre porte sur Terre ou sur une autre planète. Les histoires de voyages dans le temps ou de réalité parallèle n’ayant pas encore été expliquées, il n’y croyait pas ou ne pensait pas ça réalisable, Rémus allait avoir du boulot pour le convaincre.

Marshall était des plus aggacés par l'attitude des scientifiques qui refusaient de voire la vèrité en face et n'arrêtaient pas de parler de voyage dasn le temps, de monde parallèle.Pourquoi pas le pays du magicien d'oz aussi, ou le pays des merveilles d'alice, ou bien la matrix.Marshall se leva de toute sa carcasse et s'avança vers Rèmus, avec l'envie de lui en décrocher une, mais la discipline chevillé au corps le retint au dernier moment.

"Mais bien sur, c'est tout de suite plus logique que l'on nous est mentis bien sur.Mettez la en veilleuse et regardez dehors.Les hommes, les femmes et les enfants qui sont entrain de pourrir ils sont bien réelles comme les insignes sur les machines qui sont entrain d'extraire le minerai de la montagne.Vous pourrez continuer à délirer autant que vous voulez mais des hommes du SGC sont venu installer une mine automatisé, et ils ont massacré une partie de la population et se sont dèbrouillé pour que le reste meurt."

Marshall attrapa Rèmus par le col et attira le visage de son dernier vers son propre visage.

"Alors oui on va certainement mourir, mais avant que cela n'arrive je vais aider les vianas à foutre e l'air le site d'excavation et si je peux les aider à enrayer l'épidèmie je vais le faire aussi.Car contrairement à toi sale petite raclure je pense à ceux qui ont vraiment besoin d'aide avant de penser à ma petite personne."

Marshall repoussa Rèmus et se dirigea vers l'entrée de la prison et toujours sans prendre conseil de ses équipiers il ouvrit la porte de la prison, et cimmenaç à attendre qu'un vianas viennent voire ce qui se passe.

De la folie, alors que trois membres cherchaient une explication logique, le quatrième s’obstinait à vouloir avoir le dernier mot, il fallait le croire sans quoi il était menaçant, bref un élément incontrôlable et trop personnel pour travailler en équipe. Marshall, c’était de lui qu’il s’agissait, en arriva même à attraper Rémus comme s’il voulait avoir une explication physique avec lui alors Thomas se leva pour éventuellement se jeter sur le colosse si un geste malheureux avait lieu.

Plus de peur que de mal, le fou furieux avait relâché le scientifique après un beau discours très naïf, Thomas vint se mettre aux côtés de ce dernier comme pour lui montrer qu’il le soutenait et qu’il n’était pas en tort dans cette altercation :

- Laisses tomber Rémus, il n’a plus toute sa tête, ce n’est pas le moment d’en rajouter, il va vite se rendre compte que les Vianas n’ont pas besoin de l’aide d’un de leurs bourreaux puisqu’ils pensent que nous sommes responsables et que Marshall le confirme donc je me demande encore pourquoi nous en doutons, peut être parce que nous avons encore une once d’objectivité et qu’il y a une question simple qui n’a pas de réponse logique, pourquoi nous avoir envoyé en mission diplomatique puisque le SGC avait soit disant déjà la main mise sur le trinium ? C’est incohérent alors je persiste à dire que le SGC n’y est pour rien, pour moi il est impossible en si peu de temps, par une porte au fond d’une base souterraine d’avoir un site d’extraction opérationnel, je ne suis pas ingénieur mais je sais que rien ne se fait juste en claquant des doigts !

Il ne restait plus qu’a attendre la réaction des Vianas face à Marshall, ce qui n’empêchait pas aux trois membres encore capable de réfléchir de continuer de le faire, il était à parier que tout le groupe était prêt à aider les Vianas mais qu’est-ce que le colosse allait bien pouvoir leur dire pour qu’ils acceptent inacceptable.

La tentative de dialogue initiée par Marshall qui avait ouvert la porte ne donna rien, l’équipe était sous surveillance et la porte fut vite refermée par des chasseurs qui ne souhaitaient pas papoter dans un langage qui leur était inconnu.

* Tu parles d’une mission diplomatique, je n’y comprends rien et j’en ai raz le cul d’être coupable sans pouvoir prouver quoique ce soit, on est tombé chez les fous ou je dois rêver… Non ce n’est pas possible, je n’ai pas fermé l’œil depuis notre départ du SGC et tout est bien réel *

Thomas se trouva un coin au fond de la maison faisant face à la porte pour s’assoir en s’adossant au mur et se laisser partir dans les bras de Morphée, à quoi bon rester éveillé et lutter contre la fatigue puisqu’ils étaient toujours coincés et que cela n’avançait à rien de se monter des films.

Le réveil fut difficile car le peu de sommeil avait été entrecoupé par les bruits de ceux qui les surveillaient, Thomas avait du mal à se déplier du fait de la position adoptée mais il n’avait pas le temps de trainer, le jeune type de la veille demandait de le suivre alors quelques étirements et frottements du visage avec les mains allaient devoir faire l’affaire.

Plus rien ne l’étonnait et c’était avec un regard vide qu’il se contentait de suivre en essayant de penser à autre chose de positif quand on mena l’équipe devant chaque cadavre, il ne devait pas craquer, il avait été entrainé pour résister au maximum à la torture physique et mentale, il avait la responsabilité de ne pas faire perdre espoir à ses équipiers alors il se battait intérieurement pour ne pas lâcher prise devant un tel spectacle qui n’était pas de leurs faits.
N’ayant rien dans le ventre car il n’avait pas touché à la nourriture proposée, il ne pouvait vomir mais à plusieurs reprise il toussa comme pour essayer de chasser cette abominable odeur qui l’imprégnait de l’intérieur mais il ne pouvait y échapper alors il respirait au maximum avec la bouche.

Après un très long moment à attendre la fin de cette horrible mise en scène, ils partirent en direction de la forêt ce qui n’était pas pour déplaire à Thomas, l’air y était sain et il pouvait se dégourdir les jambes bien qu’il se sente un peu faible du fait de n’avoir rien manger depuis son départ du SGC, ce n’était pas la première fois et il espérait que ce ne soit pas la dernière.
Au bout d’une bonne heure de marche, ils arrivèrent devant une clairière, un campement et des vestiges d’un autre temps, le plus voyant dans ce décor était un totem et en regardant bien autour, il y avait aussi des statues à têtes d’animaux ce qui faisait dire intérieurement à Thomas que c’était un lieu de culte pour les Vianas sans vraiment plus approfondir car il n’en savait pas assez et avait autre chose à penser rien qu’à voir leur escorte s’incliner devant ces morceaux de bois et de métal.

Une fois au campement, ils eurent droit à une mise en garde sur une éventuelle tentative de fuite, message sans doute pour Marshall car jusque la les autres membres de l’équipe avaient obtempéré. L’autre information était qu’ils allaient enfin pouvoir parler à des personnes représentant ce peuple et qui auraient la sagesse de les écouter sans avoir déjà condamné les terriens avant de les avoir entendus.

Ils furent installés dans une hutte et un repas fut apporté, il sonnait comme un dernier repas avant exécution mais cette fois Thomas mangea car il avait faim et qu’il ne servait à rien de s’imaginer la nourriture empoisonnée vu que les Vianas ne l’avaient pas fait la veille et qu’ils comptaient bien les juger.

- Il ne faudra pas louper notre coup… Marshall, je ne veux pas t’entendre dire que nous sommes coupable, est-ce SG5 qui a fait cela ? Non, je ne suis jamais venu ici avant donc ce n’est pas moi qui est participé au massacre, je suppose qu’il en est de même pour vous tous.
Si nous voulons les aider, ils ne doivent pas nous rendre responsable et doivent croire que nous voulons la justice tout comme eux, dans ce cas, on peut leur proposer un enquête, Marshall et moi avec leurs chasseurs pour infiltrer la mine et prendre le maximum d’informations sur leurs identités pendant que Rémus et Peter serviront d’otage pour garantir notre retour, je sais que ça ne sera pas drôle pour vous les gars mais vous aurez peut être l’occasion de discuter avec les Vianas.

Leur promenade parmi tous ses hommes morts Vianas était impressionant. Si Peter était le chef des Vianas, il aura fait la même chose. Montrer les dêgats que SG-5 avait apparament entrainés. Mais il y avait un côté heureux à ça, il pourrait l'utiliser pour son avantage pour démontrer qu'ils sympatisaient avec des Vianas. Une fois réunis pour préparer leur défense ultime, Peter réflechit mais ne trouva rien de meilleur que ce que proposait Thomas.

" Je suis d'accord, moi aussi. Je vais rester chez les Vianas mais sans preuve, ce sera difficile ou impossible de les convaincre. J'epsère que le preuve demeure ici, sur la planète. Que se passera-t-il si vous ne trouvez que des machines ici ? "

Il réflechit de nouveau sur toute information qu'ils avaient.

Les machines avaient l'insignia de SGC. Donc, après l'arrivée de l'équipe de reconaissance, une autre équipe, appelons-le les villains pour le moment, est venu et voulait du trinium. Il emporta du trinium et il emmena Tri'im. Les villains venaient soit de SGC - mais une opération de telle magnitude serait impossible à cacher au sein de SGC même si Dante lui même serait en chef soit venait d'une réalité parallèle - et là, ils ne pourraient pas le prouver sans attraper les coupables. Et la dernière possibilité: Les machines de SGC n'étaient pas vraiment ici et Marshall avait des hallucinations. Peu probable...

" Je suis prêt. Ou non, mais je suis le plus prêt possible.... "

Rémus proposait d’y aller aussi si les Vianas acceptaient cette enquête, ce n’était pas une mauvaise idée s’ils devaient tomber sur du matériel électronique ou informatique, le scientifique serait le plus à même de le bidouiller surtout s’il était bien comme celui du SGC.

Par contre Thomas voyait mal les Vianas se contenter juste de Peter comme gage de la bonne conduite des trois autres et comme Marshall était incontrôlable et qu’il risquait de faire plus de mal que de bien en pensant bien faire mais sans réfléchir avant, il comptait bien le laisser au camp, s’occuper de Rémus allait être suffisant alors il n’avait pas besoin d’avoir à surveiller en plus les agissements du colosse.

- Ok Rémus, tu as raison, tes connaissances scientifiques seront utiles alors si on ne peut pas y aller à trois, Marshall tu resteras avec Peter.

Après leur avoir laissé du temps pour parler entre eux et éventuellement prévoir une stratégie de défense, ils furent conduits au centre de la clairière, face aux statues. autour d'eux, s'étaient réunis plusieurs vianas. Rares étaient ceux qui n'avaient pas la tenue de chasseur ou de guerrier. Ils ne virent qu'un enfant et cinq femmes sur la cinquantaine de personnes réunies.

Pakatomek vint alors se camper devant eux et parla d'un ton solennel. Son visage était couvert d'une peinture rouge vive sur la moitié droite et noire sur l'autre côté. A y regarder de plus près, les autres étaient également maquillés de la sorte.

"Vous, étrangers venus d'un autre monde par le grand anneau sombre, vous êtes accusés d'être les complices de ceux qui sont venus massacrer notre peuple, usant d'un infâme subterfuge pour nous exterminer jusqu'au dernier. La colère, la vengeance, l'envie de tuer, tout cela brûlent dans nos veines à présent, ajoutant à notre douleur. Nous ne connaissions pas ces sentiments impies, nous vivions en paix, nous vivions en harmonie avec notre mère la terre. Aujourd'hui, le peuple Vianas n'est plus. Notre âme est corrompue, notre chair est meurtrie, flétrie. Parlez sous l'autorité des anciens, ils vont vous écouter tout comme nous. S'ils abondent en votre sens, alors vous serez libres de repartir. Mais s'ils vous déclarent coupable de ces crimes, alors que vos propres ancêtres aient pitié de vous, car nous n'en aurons aucune. Parlez, étrangers!"

Il se dirigea vers les statues, et s'ouvrant l'avant bras avec une longue dague, en aspergea la tête de chacune et sous le regard de SG5, le métal scintilla légèrement, une lueur emplissant les orbites noires des têtes animales.
Une voix sépulcrale se fit alors entendre, en fait, il y en avait plusieurs et de concert, elles parlèrent, le jeune chef, traduisant par la suite, étant au moment de "l'invocation" agenouillé comme tous les vianas, gardes compris, chose amusante car la sécurité venait d'en prendre un coup et ils auraient pu déguerpir... ou pas.

"Vous nous avez appelé, enfants de Viana, vos ancêtres ont franchi le Voile et sont à votre écoute. Que désirez vous de nous?"

"Ancêtres, les enfants de Viana ne sont plus. il ne reste qu'une poignée de vos fils et filles. Des étrangers ont pris l'âme de nos frères, de nos soeurs, de nos enfants, de nos femmes et de nos maris. Des étrangers comme eux..." Et après avoir raconté toute l'affaire aux ancêtres, il pointa le doigt sur les terriens et ces derniers purent sentir sur eux le regard brûlant des statues. La lueur s'était intensifiée et un grondement sourd fit vibrer le sol. Les ancêtres étaient visiblement remontés quand à cette nouvelle. "Ils disent qu'ils ne sont pas coupables de ce crime, que d'autres se faisant passer pour des gens de leur clan. Nous ne savons plus croire, nos coeur sont emplis de souffrance et de colère. Nous ne pouvons rendre justice. Aidez vos enfants."

Les statues parlèrent alors directement aux terriens, relayées par Patakomec.

"Etrangers, parlez, les ancêtres, les premiers enfants de Viana vous écoutent. Que seule la vérité soit exprimée car le mensonge aura pour prix vos vies."

Ils allaient être jugés par des statues de bois et de trinium! Ca pour une première, c'était quand même assez original. Magie? Technologie? Les paris étaient ouverts, pour leur survie aussi les paris étaient ouverts, et à voir la cote, ils étaient sacrément mal barrés apparemment. Même Saint Christophe le patron des voyageurs n'avait pas voulu miser un zloty sur eux...

Les ancêtres parlaient ! Et parlaient pas mal - il semblait qu'ils n'étaient pas pris par la même colère que les Vianas vivant et donc, par conséquent, il serait plus facile de s'exprimer aux têtes de trinium qu'à Pakatomek et les anciens. Peter décida de parler non seulement à eux mais aussi à l'ensemble du peuple Vianas, utilisant Pakatomek comme le traducteur, à la fois pour les ancêtres et les Vianas. Ce qui intriguait Peter, c'était comment les ancêtres pouvaient parler. Vu qu'il ne croyait ni en Dieu ni en magie, il fallait qu'il y ait la téchnologie. Mais une téchnologie bien supérieure à celle des Vianas - tout comme la lampe qui était apporté à eux quand ils étaient dans le "prison". Peut-être Tri'im avait apporté tout ça ?

Peter fit un pas envers les têtes et Pakatomek et les anciens. Puis il parla, avec convinction, il parlait comme orateur mais il essayait de faire la parole sembler sincère.

" Merci pour le droit de s'exprimer. Pakatomek, s'il te plaît, traduis de temps en temps ce que je dis au langage des Vianas pour faire vos ancêtres et le peuple entenre. "

Puis il commença, chronologiquement, depuis le début. Qui étaient-ils ?

" Je m'appelle Peter Alhash et je suis archéologue. Cela veut dire que j'étudie la passé et les cultures. Je passe par la Porte des Etoiles - que vous appelez l'anneau-sombre - pour découvrir de nouvelles cultures et apprendre sur eux et d'eux. En passant par la Porte, j'ai rencontré de nombreux peuples. Les Goa'uld qui étaient le pur mal, les Jaffas qui étaient des esclaves pour millénaires; et aussi, les Noxans. Vous n'allez peut-être pas le croire, mais les Noxans sont très semblables à vous. Un village de 200 amês seulement, courageux, pacifistes et honorables."

Il laissa du temps à Pakatomek de traduire.

" Rémus Hamilton, le scientifique de notre équipe. Cela veut dire qu'il étudie des machines et des outils et en crée de nouveaux. Il est venu dans notre équipe lui aussi pour rencontrer de nouvelles culture et aussi, pour trouver téchnologie, outils, qui pourraient nous aider à défendre notre monde contre les Goa'uld qui sont notre ennemi. Il est venu ici pour étudier le trinium que vous avez et dont on a besoin. "

" Marshall Omaga et Thomas Legrand sont les soldats de notre équipe. Ils nous protègent et sauvent nos vies. "

" Monsieur Allicante était le diplomate de notre équipe. Cela veut dire que c'était lui qui devrait se charger des négotiation avec vous et votre peuple. Ceci était sa première voyage à travers l'anneau-sombre. Malheureusement, c'était aussi sa dernière."

Les présentations avaient pour but de susciter chez les Anciens le sentiment que eux aussi étaient des humains qui avaient une vie et un cerveau.

" Le premier équipe qu'on a envoyé ici a vu un peuple accueillante et Nangouro et Tri'im étaient plus que sympathiques. On a découvert que vous avez le trinium ici et que vous n'êtes pas opposés aux négotiations. Qui plus est, vous nous avez donnés des cadeaux. On a promis de rentre avec cadeaux pour vous et on est parti. "

Il fit un silence. Il ésperait que cela, tout vrai selon les connaissances des Vianas, suscitait chez Vianas le sentiment que tout que Peter disait était la vérité.

" Chers Anciens, Chers Ancêtres, ce que je vais dire à ce moment n'est qu'une estimation. Je ne sais pas si c'est vrai mais je le crois très probable.
" Après que nous sommes partis, l'anneau-sombre se reactiva de nouveau et des hommes sont venus, avec des machines et des armes semblables aux nôtres. Ils rasaient des arbres, ils volaient du trinium, ils empoisonaient et tueaient vous et votre peuple. Est-ce que c'est vrai ? "

Il laissa du temps à traduire.

" Puis nous cinq sommes entré par la Porte, avec des cadeaux, n'ayant aucune conscience de ce qui était fait ici. On était accueilli par le feu et hélas, M. Allicante n'a pas survécu. On ne savait rien à ce temps-là mais aujourd'hui, je comprends pourquoi vous l'avez fait. Même si je ne suis pas d'accord. Quand on a été capturé, Marshall a réussi à s'échapper et il fit une découverte interéssante avant qu'il était reperé de nouveau. Il découvrit que les démolisseurs, les attaquants qui étaient venus ici avaient, en effet, le même équipement que nous.

" Je ne sais pas comment ça s'est passé mais laissez-moi dire le suivant: Si un des vos hommes - et je ne dis pas que nous connaissons les coupables - a commis meutre et puis disparût, qu'auriez-vous fait ? Vous tueriez sa famille, sa femme et ses enfants pour le punir ? Bien sûr que non. Mais c'est la même chose que vous faites à nous."

Après traduction, il poursuivit: " Thomas a proposé une solution. Moi, je resterai ici pour vous assurez qu'on ne souhaite pas de fuire. Marshall, Thomas et Rémus essayeront de trouver les coupables, les arrêter et trouver la vérité: qui a attaqué et pourquoi. Vous pouvez garder la Porte des etoiles, l'anneau, pour les empêcher de fuir. "

" La punition de mort est finale, et si vous faites la décision mauvaise, vous ne pouvez y rien faire mais si vous nous laissez à explorer, vous pourrez découvrir la vérité. N'est-ce pas meilleur ? Si vous avez pris les cadeaux qui étaient dans notre machin, vous avez le preuve de notre bienveillance. Ce n'est pas par génocide qu'on veut reçevoir le trinium mais par négotiation amitié. Laissez la colère sur les morts partir de vos corps et réflechissez avez raison. "

C'était tout. Restait à espèrer que Vianas avaient compris tout ce que Peter avait dit qu'il n'y avait pas de traître parmi eux comme il y avait un parmi les Noxans. La vie de Peter dépendait de la décision des Vianas. Croyaient-ils ?

Comme convenu, c’était Peter qui devait parler et il le fit très bien, dans le calme et de façon structurée afin que le message passe bien, Thomas écouta attentivement pour ne pas trop répéter ce que venait de dire l’archéologue car en tant que responsable de l’équipe, il devait aussi intervenir pour justifier le fait qu’il n’y avait aucune preuve mais juste des indications :

- Merci Peter, je prends le relai… Messieurs, j’aurai aimé qu’on se rencontre dans de bien meilleurs conditions mais comme l’a dit Peter, nous comprenons votre colère, si nous avions vécu cela nous serions aussi dans cet état.

Il essayait de cacher son stress car les discours n’étaient pas son truc mais rien que de penser à ces corps en décomposition qu’on lui avait présenté quelques heures avant, cela le poussait et il prenait confiance, s’habituant à tous ces regards posés sur lui et commençant à se décontracter au point de regarder plus aisément l’assemblée.

- Nous n’avons pas de preuves physiques, comment pourrions nous en avoir alors que nous ne savions pas ce qu’il se passait ici lors de notre arrivée, les preuves sont en chacun de nous, dans nos âmes, nos esprits dans notre façon d’être et si vos ancêtres ne peuvent lire en nous alors nous vous demandons de nous laisser le temps de faire la lumière sur ces atrocités.

Voila peut être des raisons de nous octroyer la possibilité de rechercher les vrais responsables qui usurpent notre identité, d’abord notre reddition immédiate lorsqu’on s’est aperçu que c’était vous qui nous attaquiez, ensuite nous n’avons pas cherché à fuir et si Marshall est parti, c’était juste pour savoir ce qui se passait ici, enfin si on était des leurs, je pense qu’ils seraient déjà venu nous chercher et il y aurait eu encore des morts… Posez-vous la question, est-ce que si nous étions coupables, toutes les raisons que je viens de vous dire se seraient passées comme ça ?

Non, si j’étais coupable, je ne serais pas venu avec si peu de soldats, je me serais battu jusqu’à la mort plutôt que de me faire prendre et si ce n’était pas possible, j’aurais tenté de fuir en faisant encore des victimes afin d’être certain de rejoindre les autres sans encombre… Non, nous n’avons pas cette mentalité criminelle, certes nos âmes ne sont pas pure comme les vôtres à cause de personnes comme celles la qui font le mal et que nous devons combattre mais nous aussi nous voulons la justice et nous tuer ne la rendra pas.

Est-ce que si je donne mon uniforme à l’un de vous, cela fait de lui quelqu’un de mauvais qui est venu avec ces monstres ? Pour nous c’est pareil sauf que vous ne nous connaissez pas pour avoir confiance et savoir que nous sommes incapables d’un tel geste… Laissez-nous agir avec vous afin de chasser ces imposteurs, vous avez déjà perdu énormément, ne les laissez pas finir de vous exterminer, cette terre est la vôtre et vous avez encore la possibilité avec nous qui avons l’habitude des combats de redresser la tête même si cela n’effacera pas votre douleur de la perte de vos proches.

Thomas inclina la tête comme une marque de respect puis reprit sa place avec ses compagnons, il venait de parler avec ses trippes et ne voyait plus quoi dire pour que les Vianas ne prennent pas la mauvaise décision, la solution de facilité.

Les statues prirent la parole après quelques instants d'un silence religieux. Les vianas n'avaient pas décroché une syllabe tout le temps que SG5 avait défendu sa vie devant eux et leurs ancêtres.

"Ces étrangers ont peur, ces étrangers sont emplis de doute et de colère, d'indignation, mais leurs mots sonnent vrais. Nous ancêtres des fils de Viana nous vous déclarons innocents de ce qui est arrivé". Ouf! Ils pourraient garder la tête sur les épaules. Seulement... "Mais! Nous sentons une certaine culpabilité de votre part. Vous craignez que ce soient les vôtres qui aient perpétré ces horreurs sur nos enfants. Aidez les à trouver le repos. Nos enfants doivent retourner à notre mère pour perpétuer le grand cycle, pas pourrir au soleil. si des gens de vos tribus sont responsables, vous devez prêter serment de les traquer et de nous les amener pour qu'ils subissent le châtiment auquel ils se sont déjà trop longtemps soustraits. Enfants des alterans, vous êtes libres de partir si vous le désirez. Ainsi les ancêtres des enfants de Viana en ont décidé."

La lueur dans les orbites des statues disparu, le métal cessa de briller et ne resta plus que les monuments de bois et de trinium, aussi morts et inertes qu'un caillou.
Pakatomek s'avança vers les quatre terriens. et leur tournant un moment le dos, le jeune homme s'adressa à son peuple. Peter comprit qu'il leur parlait de leurs ancêtres et de leur décision. Sur les visages on pouvait lire de l'accablement, de la tristesse, mais nulle colère envers eux. Ils se dispersèrent en silence non sans oublier une ultime révérence aux statues et au totem central. Cela fait, le jeune guerrier s'adressa à Thomas.

"Nos ancêtres disent que vous êtes innocents de ce qui nous est arrivé, nous les croyons car nos ancêtres ne mentent jamais, même si la vérité comme maintenant, est très douloureuse à entendre. Il aurait été plus commode que vous soyez coupables. Nous aurions pu exorciser notre souffrance et notre colère sur vous. Mais c'eut été injuste, nous aurions déshonoré nos défunts et nos ancêtres et pire que tout, notre mère Viana. Vos affaires et la dépouille de votre frère vous attendent dans la hutte. Nous l'avons lavé et pansé pour qu'il soit prêt à rejoindre ses ancêtres. Le chasseur qui l'a tué est parti donner sa vie à la grande plaine bleue pour expier sa faute et prier pour l'âme de sa victime trouve le repos. Mais avant que vous ne partiez, je requiers votre aide pour nous débarrasser des monstres qu'on laissé ceux qui veulent se faire passer pour vous et qui lacèrent la chère de notre mère. Ils tuent nos semblables et pillent le trinium comme si c'était leur propriété, le trinium est le cadeau de Viana à ses enfants. Aidez nous à enterrer nos morts, nous ne pouvons pas les toucher, ni les approcher, leur âme doit rejoindre notre mère, tout comme leur corps, sinon ils sont voués au néant, à l'oubli..."

Il se tenait devant eux, visiblement honteux de ce qui s'était passé, de tout ce qu'il leur avait fait subir alors qu'ils étaient innocents.

C’était dans le silence un avec un visage fermé que Thomas accueillit la décision des ancêtres, ils étaient innocents mais ça le militaire le savait déjà et il n’y avait pas de quoi être fier devant un jugement qui n’allait pas apaiser la douleur des Vianas, le temps allait devoir passer par la pour calmer les aigreurs.

Il ne pouvait leur en vouloir de ce qu’il venait de vivre et surtout de la mort du diplomate bien qu’il en était responsable et allait sans doute passer un mauvais quart d’heure au SGC, les Vianas était beaucoup plus à plaindre que sa petite personne alors quand Pakatomek lui parla, il l’écouta en espérant pouvoir faire le maximum pour l’aider :

- Première chose, on ne vous en veut pas, un des nôtres est mort mais les responsables ce sont ceux qui ont massacré vos proches alors s’il n’est pas trop tard, envoyez quelqu’un sauver le chasseur qui est parti donner sa vie, le sang n’a que trop coulé.
Deuxième chose, on est prêt à vous aider, que ce soit pour enterrer les corps ou chasser ces intrus, je propose qu’on commence par nous occuper de vous faire reprendre possession de vos terres, si on arrive à récupérer un engin, il nous servira à creuser des tombes car malheureusement il en faudra beaucoup et qu’à mains nues ça prendra énormément de temps.

Laissant son interlocuteur approuver ou pas sa proposition, il se tourna vers ses coéquipiers pour leur demander :

- Etes-vous avec moi sur ce coup la ? Ca peut être risqué mais je pense que nous leur devons ça et cela nous permettra de comprendre comment ils ont su pour le Trinium et d’où ils viennent. Allez on va d’abord chercher notre équipement !

Le Vianas savait maintenant sur qui compter, les réponses n’avaient pas tardées et les volontaires allaient pouvoir faire la lumière sur cette incroyable situation.

Peter était soulagé. Ils avaient réussi à échapper la mort encore une fois. Il laissa les autres coéquipiers parler, lui même n'étant plus capable de ça. Physiquement mais surtout en émotion. Il s'écroula par terre. Il était épuisé.

" Je suis d'accord avec vous, Thomas. Faites ce qui est necéssaire. Je vais avec vous... "

Il se leva, non sans effort, et fit quelques rapides exercices physique pour se redonner la vitalité. Cela marchait.

" Bon. Allons chasser. "

En voyant enfin de ses propres yeux le complexe minier, il se rendit compte que Marshall avait de quoi douter de l’implication du SGC mais en plein jour il était plus facile de se dire que des engins pareils ne pouvaient être arrivés par la porte des étoiles ou alors en pièce détachées mais ils ne seraient pas encore dans cet état de fonctionnalité en si peu de temps.

Il leur fallait entrer, plus facile à dire qu’à faire sans être repéré en commençant pas survivre au champ de mine, l’absence de grillage était étonnant mais il fallait croire qu’ils se sentaient à l’abri avec ces quatre tours dont Thomas ne savait rien mais imaginait bien que ce n’était pas pour faire joli dans le décors, en plus ce n’était pas vrai, elles enlaidissaient le paysage.

- Peter, tu vas tout de suite te faire accompagner à la porte par nos amis et tu essaieras d’informer le SGC de la situation, il nous faut des renforts, tu leur dit ce qu’il se passe ici en résumant et tu signales que nous tenterons quelque chose dans précisément quatre heures et que nous aurons besoin d’hommes et de matériel lourd pour avoir une chance de prendre la place, dès que c’est fait, surtout tu reviens nous donner la réponse.

Une fois les consignes données à Peter qui lui semblait le moins utile sur site, il attendit qu’il aille accomplir sa mission pour continuer avec les trois autres membres des SG5 et Pakatomek.

- Bon, notre premier souci est ce champ de mine, Rémus, penses-tu que les décharges de mon zat puissent les atteindre sous cette petite couche de terre et neutraliser leur mécanisme ?
Le problème est qu’on sera vite repéré car le zat émet quand même un léger bruit mais c’est mieux que les grenades, surtout que je n’en ai que deux.

Pour ce qui est des tours, si on n’a pas d’aide, il faudra compter sur les quatre roquettes de Marshall, ce qui ne laisse pas de marge d’erreur, elles devront atteindre leur but sans quoi il faudra trouver autre chose, peut être encore et toujours le zat pour créer un dysfonctionnement. Rémus, et oui encore toi, peut-on faire quelque chose d’autre à distance ?

Pour les soldats, Pakatomek, je compte sur vous et vos hommes pour les mettre hors d’état de nuire avec vos fléchettes empoisonnées, n’oubliez pas qu’on cherche à en capturer pour les faire parler donc ne les tuez pas tous sauf si votre vie en dépend, c’est nous avant eux !

Voila déjà pour la partie visible, j’attends vos remarques, suggestions ou tout autre chose qui vous viennent à la tête, profitons-en, on a quatre heures pour avoir la meilleure stratégie.

Ayant terminé son briefing improvisé, il se tourna vers Rémus pour espérer obtenir des réponses ou d’autres propositions si le scientifique pensait qu’il y avait mieux à faire.