Après s'être équipés, tout le monde était en salle d'embarquement devant le scintillement de l'horizon des évènements prêts à passer la Porte pour aller sur P2Y999 et rencontrer les vianas. Jeremiah Alicante trépignait d'impatience, se dandinant d'un pied sur l'autre, mais il avait aussi le teint blême à regarder le vortex.

"Est ce que je dois retenir mon souffle? Fermer les yeux? Le lieutenant Vallois m'a parlé de ce qu'on ressentait en passant la porte des étoiles, mais comme il ne l'a jamais fait lui même, je préfère vous demander directement... Soupirant, il fit signe d'oublier ce qu'il avait dit. Ca ira, je vais m'en sortir." Ajouta t il en déglutissant assez difficilement.

L'officier de quart à la Porte leur donna le feu vert, ils pouvaient y aller.

"SG5, vous pouvez y aller. Bonne chance et ramenez nous quelques souvenir de votre virée à la plage!"

Il était vrai que la mission était du genre pépère. Alicante s'occuperait des négociations, éventuellement aidé par Legrand, Hamilton et Alash pourraient poser quelques questions à Tri'Im concernant ses origines et ses connaissances, et Umaga se la coulerait douce en surveillant tout ce petit monde... on avait connu plus dur comme mission. Mais cela s'expliquait aussi par le fait que SG5 était composée de bleus donc on allait pas les envoyer au casse pipe dès leur dépucelage. Le diplomate laissa passer tout le monde fermant la marche et permettant à l'équipe de sécuriser le périmètre avant son arrivée. En fait il avait un gros coup de stress et se demandait s'il allait pouvoir passer la Porte et quand SG5 le vit arriver quasiment en trébuchant et se retournant avec un regard furibond, on pouvait se demander s'il n'avait pas été poussé.

Ils était dans une clairière assez spacieuse avec un sentier assez large éclairé faiblement par une nuit sans lune. Les phares de leur MALP pourraient au besoin éclairer l'endroit. Les capteurs du drone ne remarquèrent rien de spécial, ce qui était à prévoir aux vues de l'évolution de ce peuple. Leur mule - un MALP transformé en plateforme mobile de transport - était là aussi, mais elle ne servait qu'à transporter les cadeaux des terriens.
Pas de comité d'accueil, pas de bruit à part ceux de la faune nocturne et le bruissement du vent dans le feuillage des arbres. Devant eux, un sentier disparaissait entre les arbres, s'enfonçant dans l'obscurité.

Le grand moment était venu de pénétrer dans la salle d’embarquement pour y découvrir la porte des étoiles, les commentaires de Peter lors du briefing sur les sensations ressenties ne l’inquiétaient pas plus que ça, d’autres y étaient passé avant lui et ne semblaient pas avoir de séquelles, et puis il aimait bien se faire sa propre opinion alors il avança jusqu’à se placer derrière la marque jaune au sol en bas de la rampe pour faire face à ce nouveau moyen de transport.

Sa première impression fut que c’était bien une salle militaire, pas de fioritures, tout était dans les tons gris et du coup cela ne donnait pas une touche extraordinaire à l’évènement qu’allait vivre le militaire, l’anneau étant encore inactif. Il jeta un coup d’œil sur sa tribu en s’inclinant en avant et en tournant la tête, pour son premier commandement, il était gâté car seulement un membre était déjà parti en mission et seulement deux avaient déjà passé la porte et ce n’étaient pas les militaires mais heureusement la mission ne semblait pas devoir être trop dangereuse alors s’il devait être mal en arrivant, ce serait moins grave.

En attendant d’assister au spectacle de l’ouverture du vortex, il se retourna vers ses coéquipiers pour leur dire :

-Madame, Messieurs, je vous rappelle que cette mission n’est pas sans danger même si elle parait être facile alors restez concentré sur nos objectifs, ne nous mettons pas en situation délicate s’il n’y a pas besoin, restez calme et si quelque chose vous semble étrange, venez me voir qu’on en discute ensemble sans alerter tout le monde.

Dès que la porte sera opérationnelle, Marshall et moi passerons devant pour nous assurer qu’il n’y a pas un comité d’accueil non souhaité, Rémus je compte sur toi pour faire mumuse avec le MALP pendant que Peter fera de même avec la sonde mule afin que les engins ne restent pas ici parce personne n’y a pensé !
Pour ce qui est de Monsieur Alicante, vous fermerez la marche… Une fois la zone sécurisée et le premier indigène rencontré, je laisserai notre VIP agir à sa guise pour mener à bien les négociations.

Il ne me reste plus qu’a nous souhaiter un bon voyage… On se retrouve de l’autre côté pour faire un premier point et planquer le MALP car on ne va pas se le trimbaler partout.

Il avait dit cela avec un ton détendu, de la fierté dans les yeux et un léger sourire puis il leva la tête en direction de la salle de contrôle pour saluer d’un geste franc l’officier qui surveillait que tout était en ordre pour lancer la procédure, c’était sa façon à lui de dire que l’équipe SG5 était prête.

Un bruit sourd arriva à ses oreilles alors il se tourna vers la porte dont le premier chevron allait s’engager, il contempla le phénomène qui redonnait vie à cette pièce si froide. C’était les yeux grands ouverts qu’il vit jaillir l’impressionnante vague mais il resta en place, seul un mouvement brusque du haut des épaules marqua l’effet de surprise avant de vite prendre son P90 en main et d’avancer aux côtés du colosse du groupe sans marquer le moindre arrêt devant l’horizon des évènements pour ne pas se déconcentrer dans cette phase de sécurisation.

Arrivé de l’autre côté, il pouvait dire que cette sensation était particulaire mais pas trop désagréable, on lui avait dit qu’avoir le pied marin était un plus pour ne pas se vautrer et cela s’avérait payant puisqu’il resta debout et alla tout de suite se placer sur le côté gauche afin de balayer les alentours de la lampe fixée à son P90.

*Sympa les mecs d’avoir prévenu qu’il faisait nuit, ça va être super cool d’arriver comme ça auprès de ce peuple avec nos lampes auxquelles ils ne sont pas habitués*

Les autres arrivèrent mais il manquait encore le VIP qui se laissait désirer mais au bout d’un moment il arriva de façon peu académique avec un air agacé, peu importait il fallait déjà penser à la suite alors Thomas dit :

- Rien à signaler de ce côté… Et pour toi Marshall ?
Est-ce que tout le monde va bien ?
Il semble que les nuits soient longues sur cette planète mais normalement nos hôtes nous attendent alors on va avancer d’une cinquantaine de mètres par ce sentier et on fera une pause pour planquer le MALP dans la forêt sous un filet de camouflage puis on continu avec la sonde-mule et nos torches… A moins que vous ayez une autre idée comme camper en attendant le jour mais je pense quand même que celui qui a programmé notre départ à fait en sorte qu’on arrive à une heure décente sinon il va avoir les oreilles qui sifflent pendant un bon moment !

Il attendait les réactions de ses coéquipiers avant de commencer à avancer car il ne voulait pas être le seul à décider pour tout le monde, ils étaient une équipe alors chacun pouvait s’exprimer pour donner son avis et ses idées.

"Chevron 7 enclenché."

La porte s'ouvrit et il ne restait que passer le vortex et arriver sur une planète tout nouvelle, prête à dévoiler ses secrètes aux voyageurs terriens. Finalement. Après la mission CEEP, la mission bluff et le septembre passées en rien-faire, Peter Alhash avait besoin d'excitation. Les connaissances des terriens stagnaient et les Goa'uld étaient de plus en plus conscients de la Tau'ri et de son peuple évolué.

Le diplomate qui allait les accompagner et dont Peter avait déjà oublié le nom avait peur de passer le vortex. Rien de bizarre là. Passer de vortex était bizarre.

" Respirez. Ou ... non, er, ... passer la Porte n'était pas tellement difficile. Si vous entrez mal, vous allez simplement vouloir vomiter sur l'autre côté mais rien de plus... "

Il restait le dernier à passer la Porte et passa juste avant le diplomate. Il ne savait pas pourquoi mais il voulait se faire son protecteur personnel si on pouvait le dire comme ça. Peter n'était pas militaire donc il ne pouvait offrir pas trop de protection. Mais il passait la Porte pour qui sait combien de temps (dix ou quinze ou quoi) et il avait plus d'éxperience dont il voulait partager avec le "nouveau". En plus, il pensait que s'il restait proche du diplomate, il laisserait Peter près de lui quand les négotiations commençent.

Le MALP était là, au milieu d'une clairière sombre.

" Je ne te comprends pas, Thomas. Je ne suis pas français. Par "mumuse" tu veux quoi dire? Contrôler la sonde? "

Peter inhala l'air frais de la clairière et attenda de futurs ordres. C'était bien d'êtes hors Terre.

A la question de Peter, Thomas avait répondu que mumuse était une façon de dire s’amuser donc contrôler la sonde-mule qui faisait office de grosse voiture télécommandée, il lui demanda de l’excuser et lui dit qu’il essaierait de faire attention aux mots employés pour une meilleure communication entre deux équipiers.

Ensuite Rémus proposa d’allumer les phares du MALP, il était d’accord mais ce ne serait que pour une cinquantaine de mètres, après il allait falloir faire sans. Il en aurait bien fait de même avec la crevette qui les accompagnait mais sa mission était de le conduire jusqu’au guide pour parlementer pendant des heures, l’éclate totale.

- Bon… Alors en route, Monsieur Alicante est toujours des nôtres… Bien je passe devant et Marshall ferme la marche.

Le convoi s’engageait sur le sentier et Thomas restait sur ses gardes même s’il n’était pas sensé y avoir de menace, hors de question de faire preuve de trop de confiance et d’amateurisme, tant qu’il n’aurait pas fait connaissance avec le peuple de cette île, il resterait méfiant d’où la sécurité de caché le MALP afin qu’il n’attire pas les convoitises.

Thomas éclairait de sa torche les souches fraichement coupées à en voir la sève mais il ne remarqua pas le détail de la sciure qui impliquait l’utilisation de scies plutôt que de haches, tout simplement parce qu’il faisait nuit et qu’il ne trouvait rien d’étrange dans le fait de couper des arbres, cela n’allait pas contre le fait de protéger son environnement, peut être que ce peuple replantait ailleurs et voulait faire des zones de cultures près de la porte pour on ne sait quelle raison comme croire que l’anneau pouvait être bénéfique aux récoltes.

Tout était possible alors il ne s’inquiétait pas pour ça, par contre il changea d’avis en voyant des traces de pneumatiques ce qui ne collait plus avec l’image de peuple primitif, cela ne pouvait pas être le MALP de l’équipe de reconnaissance et cette dernière n’avait rien trouvé qui pouvait expliquer cela. Quelque chose clochait, son instinct lui disait que la mission n’allait pas être aussi calme que prévue.

Se retournant, il vit Rémus arrêté sur place en train d’éclairer le sol alors devant ce spectacle d’incompréhension, il fit demi-tour car il fallait en discuter afin de trouver une explication :

- Quelqu’un a une idée de ce qui se passe ici, j’ai trouvé de grosses traces de pneumatiques qui ne collent pas avec le cadre, si l’équipe de reconnaissance avait vu des engins de chantier, on pourrait comprendre mais la… Rémus ?

Thomas regardait ses coéquipiers en espérant que l’un d’eux aurait la solution puis il commença à imaginer quelque chose, était-il possible que vraiment par hasard suite à la découverte du Trinium, quelqu’un veuille exploiter une mine et donc prépare le terrain pour construire une route entre la porte et la zone d’extraction ? La question qui se posait ensuite était qui en si peu de temps pouvait faire cela ? Il ne voyait que deux possibilités, un Goa’uld ou un terrien influant ayant accès aux rapports du SGC et voulant profiter de ce nouveau matériau. Voila qui ne sentait pas bon et ouvrait les spéculations en tout genre, il allait devoir préparer ses coéquipiers à une éventuelle mauvaise rencontre afin qu’ils soient sur leurs gardes.

Peter Alhash mena la MALP changée en mule sur la chemin de l'équipe. Ils rencontrèrent des marques de pneumatiques. Bizarre. Les Viannas ne savaient pas ce que c'était, un pneumatique. Beaucoup d'aliens aussi ne savaient pas ce que c'est la pneumatique. Non plus les Goa'uld.

" Je ne suis pas certain, Thomas. J'ai quelques théories si vous voulez les écouter. Mais vous n'aimerez aucune d'elles. Premier: Une autre équipe terrienne était ici. Non l'équipe de reconaissance mais un autre. Vous savez, il est possible d'utiliser la Porte d'Antarctique pour passer. Deuxième: Nous sommes dans une réalité parallele même si ce n'est pas très probable. Troisième: Quelqu'un est venu entre le temps où l'équipe de reconnaissance est venu et ce moment et il a rasé ces arbres. Ce ne sont pas les Goa'uld. Mais si la troisième théorie est vraie, je propose éteindre toute lumière, laisser la sonde ici, elle fait beaucoup de bruit et trouver ce qui se passe en secret. "

Peter n'était pas militaire. Mais il était intelligent et une des ses théories pouvaient être vraies.

[ Désolé pour le post court. J'ai pas trop de temps. Et je crois que je commence à savoir pourquoi cette mission s'appelle Paradis perdu... ]

Quoi que puisse donner l’expérience de Rémus, Thomas décida que la mission diplomatique devenait une mission d’exploration, les données changeaient alors il fallait s’adapter et savoir à tout prix ce qu’il se passait sur cette île, reprendre à zéro en oubliant le rapport de l’équipe de reconnaissance.

- On a suffisamment de preuves pour dire que quelque chose à changé depuis le dernier passage d’une équipe du SGC donc nous devons prendre des informations, ce qui veut dire que… Monsieur Alicante vous rentrez sur Terre, nous vous rappellerons dès que nous aurons éclairci la situation mais en attendant je ne veux pas d’un type qui n’a aucun entrainement pour risquer la vie des membres de l’équipe, j’espère que vous comprenez !

Voila qui était dit, le diplomate pouvait toujours protester mais il prenait le risque de se faire attraper par le col et cette fois ci il allait arriver de l’autre côté encore plus acrobatiquement que la première fois.

- Rémus et Marshall, s’il vous plait, planquez le MALP la où il reste des arbustes et buissons en prenant soin d’ajouter le filet de camouflage… Peter, demi-tour, veux-tu bien conduire la sonde-mule près de la porte, elle part avec Monsieur !
Faites attention, on est maintenant en territoire hostile et tant qu’on ne saura pas qui est l’auteur de ces destructions, nous devons rester sur nos gardes.
On expédie les colis et ensuite on va chercher un coin tranquille pour attendre le jour, hors de question d’avancer de nuit, on n’y voit presque rien et si on utilise nos torches on fait de belles cibles d’autant que le peuple de cette île peut penser que nous l’avons trompé sur nos intentions.

Thomas remonta le convoi en essayant d’éviter de se faire écraser par un des engins que les civils commençaient à faire bouger puis se plaça devant de pupitre des symboles et commença à composer l’adresse de la Terre. Il comptait bien signaler la mauvaise surprise à l’officier de garde afin qu’il sache que la mission changeait d’objectif, en espérant que ce soit temporaire, par pour lui mais pour ce peuple qui n’avait rien demandé et qui depuis l’arrivée des terriens subissait une invasion d’engins de déforestation car il avait bien écouté les propos de Peter et était d’accord avec lui pour éliminer les Goa’ulds de l’opération à une inconnue.

Le groupe en était à discuter sur le fait de renvoyer le VIP et les cadeaux parce que la situations semblait avoir changé du tout au tout et cela ne plaisait pas au chef d'équipe. La logique le poussait à la prudence. C'était la première mission de son équipe, ils se traînaient un civil qui ne semblait pas vraiment fait pour le terrain et en plus il avait une pression tout juste croyable à cause de l'enquête menée par le directeur du programme. Pas le moment de faire un faux pas!

De son côté Rémus avait tenté d'enflammer la tâche graisseuse sur le sol, mais cela ne prit pas. Par contre l'odeur se fit plus forte et désagréable, et cela lui revint à l'esprit. Cela ressemblait à de la graisse moteur ou quelque chose approchant. Pas de toute, il y avait eu un véhicule dans le coin et à en juger par les traces au sol, il devait s'agir d'un engin assez massif.

"Excusez moi, mais vous parlez de la porte de l'Antarctique, hors elle n'est pas fonctionnelle et à voir le temps qu'il vous a fallu pour mettre en place tout le SGC, je ne crois pas que cela se ferait aussi facilement et aux dernières nouvelles elle est toujours dans la glace, ce ne serait pas une mince affaire que de la sortir de là vu son poids et l'endroit où elle est! D'autant la sortir de la glace, la ramener à la civilisation et savoir la mettre en marche, le tout en quelques mois." Allicante répondait à Peter quand à l'éventualité d'une utilisation de l'autre porte. "Après vous parlez de dimensions parallèles, il me semble avoir lu quelque chose à ce sujet dans vos rapports de mission, je crois que cela avait rapport avec une sorte d'artefact alien trouvé dans un temple en ruine par SG2, il n'était pas question de passage de la Porte des Etoiles." Il sourit au scientifique un peu gêné d'intervenir dans un domaine qui n'était pas le sien. "Désolé, j'ai dévoré vos rapports de mission. Je n'avais jamais rien lu de tel et là, je me retrouve moi même en pleine action!"

Le diplomate s'adressa alors à Thomas et sembla d'accord avec l'ordre qu'il avait donné.

"Je comprends, ne vous en faites pas. Je ne suis pas non plus très rassuré à l'idée de me retrouver au milieu d'une situation qui dégénère, je n'ai pas l'étoffe d'un soldat et encore moins d'un héros dans votre genre et les seuls conflits que j'ai eu à gérer jusqu'à présent sont ceux que j'ai parfois avec les deux femmes qui m'attendent à la maison. Trouvez ce qui se passe et quand ce sera réglé, nous pourrons toujours voir si je peux faire mon travail ici. bonne chance à vous!"

Pas rancunier ou contrarié de rentrer au SGC en quatrième vitesse, le diplomate serra la main du chef d'équipe et fit un signe de main aux autres. Il avait l'air un peu déçu que sa mission soit ainsi écourtée, mais était suffisamment conscient des enjeux pour ne pas tenir la rampe à SG5.
Peter commença à composer les coordonnées de la Terre quand un dard se ficha dans la plaque pectorale de son gilet! La fraction de seconde plus tard, des dizaines de petits frères suivirent le chemin et SG5 fut la cible d'un feu nourrit de projectiles divers et variés. Des javelines et des dards de sarbacane. A découvert avec la lumière des phares, ils étaient des cibles faciles. A couvert entre le DHD et la MULE, il put voir Allicante le regard d'un air hagard et porter la main à son ventre, ventre duquel on pouvait voir une pointe de lance dépasser au travers du gilet. L'homme s'affaissa, un filet de sang coulant de sa bouche, mais il n'avait pas pour autant rendu l'âme, bien qu'il fut blessé à de nombreux endroits par les dards et surtout par le javelot qui l'avait littéralement empalé.
Rémus fut transformé en pelote d'épingle et pu remercier son gilet paraclete d'être si résistant, mais également la sacoche qui transportait son ordinateur, ou plutôt l'ordinateur en lui même, qui reçut pas moins de quatre petits projectiles... Paix à son âme.
Marshall bénéficiait non seulement de son blindage, mais aussi du gros sac qu'il portait et tous purent voir un javelot le transpercer - le sac - de part en part ainsi qu'une multitude de projectiles. Etant le plus grand et visiblement le plus menaçant, il était la cible principale et du se réfugier derrière le MALP qui rendit bientôt l'âme laminé par plusieurs javelots qui s'enfonçaient dans sa carcasse avec une aisance terrifiante. Le binôme était mal barré d'autant plus qu'un projectile se fracassa sur le drone de l'équipe, laissant échapper un liquide à l'odeur très forte qui rappela à Umaga une préparation locale d'alcool et il comprit ce qui allait se passer ensuite, n'ayant que le temps de tirer un Rémus complètement dépassé par la situation. Le MALP prit feu et quelques secondes plus tard, explosa en une véritable boule de feu... Roquettes et munitions ne font pas bon ménage avec les hautes températures. Le commando gardant son calme dans la tourmente, appela son chef et lui indiqua une trouée dans les arbres. Il était impossible de composer le code de retour sous peine de se faire épingler au sens propre du terme aussi le salut était dans la retraite. Lâchant de courtes rafales entre les arbres il fit taire l'hostilité de son côté bien que la consommation de munition de sa mitrailleuse pourrait poser problème s'ils ne se dépêchaient pas. en parlant de munition, il fallait aussi faire attention à celles qui fusaient de la carcasse du véhicule, s'égayant dans la nature, sifflant à leurs oreilles...
Legrand était tout simplement à découvert et dû véritablement jouer les acrobates pour ne pas se faire avoir. Par chance, ses lunettes de vision nocturne lui permirent de remarquer quelques assaillants et d'aider Marshall à ouvrir le chemin, mais il faudrait faire cela dans un bon ordre parce que pour le moment, le chaos était total et s'il ne voyait pas clairement les ennemis, il pouvait juger d'après les mouvements entre les arbres et dans les arbres qu'ils y avait plus d'une vingtaine d'hostiles et que ces derniers les encerclaient presque. Heureusement que la trouée faite au P90 et à la mitrailleuse leur donnait un peu de champ sinon ils seraient morts dans la minute. Le leader de SG5 put remarquer un que lorsqu'il tira sur une silhouette, il y eut une gerbe d'étincelles et l'inconnu tituba, mais reprit sa course pour se mettre à couvert! soit ses balles avaient ricoché sur lui et c'était surprenant vu le pouvoir perforant des balles de P90, soit il n'avait pas senti les blessures et c'était encore moins rassurant...

HRP

Pour résumer, vous êtes dans la clairière, personne de l'équipe n'est blessé, mais le MALP est perdu, cocktail molotov local et explosion de munitions embarquées ayant eu raison de lui. Non loin de là, se trouvent Rémus et Marshal qui se font aussi petits que possible (ce qui n'est pas chose facile pour le commando). Pas très loin d'eux, mais bloqués entre le DHD et le drone MULE, se trouvent Peter et Allicante qui est grièvement blessé et peut être inconscient. Legrand se déplace vers Umaga pour l'aider à faire une trouée dans le dispositif ennemi.
Pour les ennemis ils semblent surtout se concentrer sur le nord et l'est de la position des terriens.

Une fois qu’il n’aurait plus le VIP dans les pattes, thomas pensait découvrir le fin mot de l’histoire et non subir une attaque aux cure-dents qui lui laissa juste le temps de dire :

- A couvert ! Coupez les lampes et torches ou éloignez-vous des engins !

Plus facile à dire qu'à faire, encore fallait-il qu’il trouve un abri qu'il n'y avait pas alors il se jeta au sol et roula sur le côté pour s’éloigner de la zone éclairée, par chance il n’avait pas été touché. Il attrapa sa paire de lunettes de vision nocturne pour chercher l’ennemi du côté de la position de Marshall afin qu’il puisse se dégager. Des cris lui donnait l’ampleur de la situation, Allicante avait été touché au niveau de l’abdomen par une lance alors il savait déjà qu’il avait un blessé grave sur les bras et que Peter était juste à côté de lui.

Malheureusement il ne pouvait y aller, la priorité était de ne pas perdre Marshall et Rémus sans quoi il n’y aurait plus de défense possible tant l’ennemi semblait en surnombre alors il cria :

- Peter… Ne lui retire surtout pas la lance et si tu ne peux pas le transporter alors viens nous rejoindre, c’est un ordre !

Pour lui Allicante était perdu mais il ne comptait pas perdre aussi Peter pour un pseudo acte de bravoure qui le mettrait en danger, un blessé grave suffisait, voila pourquoi le ton avait été sec et autoritaire.

Thomas continua d’avancer en rampant, maintenant seul le bruit dans l’herbe pouvait trahir sa position mais il devait être masqué par les tirs de ses coéquipiers, il avait l’occasion d’observer et de faire l’analyse qu’ils étaient encerclés et qu’il y avait même des assaillants dans les arbres, à croire qu’ils étaient attendus. Du coup il s’élança vers la position de Marshall en jouant du P90 mais il se posa des questions en voyant l’effet de ses balles sur un des ennemis, ses lunettes lui mettant plein de flashs lumineux dans les yeux ce qui voulait dire qu’elles avaient rencontré une surface métallique et qu’elles ricochaient dessus sans blesser ou tuer, il ne s’arrêta pas pour autant, redoublant même de vitesse du fait qu’il ne tirait plus que par à-coups juste pour rejoindre les autres. Si son P90 était inefficace, il allait devoir se servir de son zat qui avait de l’effet sur les Jaffas en armure alors la situation s’y prêtait.

La mission commençait bien. On est juste passé sur un autre planète et il faut qu'on rentre à la base. Ou au moins qu'Allicante rentre à la base. Mais Thomas avait raison -c'était dangereux. Même Peter Alhash commençait à craindre tout autour. Peut-être sa vie se terminerait-elle ici, à ce planète, loin de sa terre de naissance...

Et puis l'attaque commença. A ce moment, Peter ne paniqua pas. Ce n'est pas qu'il était brave ou courageux, c'était seulement qu'il a vécu plusieurs situatoins comme ça déjà pendant son travail à SGC. Le temps pour paniquer était après, à ce moment, il était temps de rendre le feu. Il se mit à genoux, derrière le DHD et non loin de la sonde mule qui ne prit pas feu, heureusement.

- Peter… Ne lui retire surtout pas la lance et si tu ne peux pas le transporter alors viens nous rejoindre, c’est un ordre !

Comme si Peter était un incompétent. Mais bien sûr qu'il ne rétirerait pas la lance. Ce serait mortel, léthal pour lui, au moins s'il n'était pas déjà dans l'autre monde. Peter ne toucha même pas Allicante. Il ésperait que les attaquant n'allaient pas tirer sur quelqu'un qui semblait mort.

Mais lui-même n'allait pas rejoindre l'équipe. Il était trop loin et il devrait s'exposer pour le faire. Donc il resta caché derrière le DHD.

" Désolé, Thomas, c'est impossible ! "

Il ne voulait pas tuer les attaquants. Certainement, leurs vies étaient avaient moins de valeur que celles des terriens mais Peter voudrait savoir pourquoi ils avait été attaqués. Et sans une sarcophage, on ne recoit pas trop d'information d'une cadavre. Donc il trouva le zat et tirait des décharges d'électricité tout autour comme s'il était aveugle, ésperant de faire tomber inconscient le plus grand nombre d'ennemis possible.

Après réflexion sur la nature des projectiles et le blindage de ce qu’il pensait être des armures, il ne pouvait y avoir qu’une explication, le peuple de cette île se sentait trahi par les terriens, peu de temps après être entré en contact, de gros engins qui viennent détruire la flore et peut être même pire, l’assimilation était facile et compréhensible, voila pourquoi ils attaquaient, l’équipe SG5 en représentant de la Terre était l’ennemie à détruire pour sauver leurs biens.

Un brusque retour à la terrible époque des indiens d’Amérique, chassés de leurs terres et massacrés par la soif de richesse des hommes d’un autre temps, des flèches contre des révolvers et fusils. La situation se reproduisait sauf que cette fois l’embuscade était favorable aux primitifs par le nombre et la connaissance du terrain, dès lors il fallait vite faire quelque chose pour stopper ce qui allait être un nouveau massacre alors Thomas qui se rendait compte de l’état du bras de Marshall et des sons plaintifs de Rémus qui lui rappelait Eléphant Man, dit dans son talkie pour que Peter entende :

// Les gars vous ne bougez surtout pas et faites ce que je vais vous demander//

D’un coup il se mit à hurler :

- Tri’Im !!! Qu’est-ce qu’il vous prend ?
Je suis certain que c’est vous, nous ne sommes pas vos ennemis, c’est un malentendu, laissez-moi vous expliquer avant que quelqu’un ne soit tué *si ce n’est déjà fait*… SG5 cessez le feu, j’ai dit CESSEZ LE FEU !!!
Tri’Im, s’il vous plait, je pose mes armes au sol… Est-ce que je peux me relever pour être conduit à vous sans me faire tirer dessus ? Nous pourrons clarifier la situation, nous ne sommes pas des amis de ceux qui on fait ces dégâts aux arbres, nous ne savons pas qui ils sont… Laissez moi une chance de comprendre ce qu’il se passe ici, il n’est pas trop tard.

Les dés étaient jetés, Thomas savait que dans beaucoup de tribus, les valeurs humaines étaient importantes et que ce peuple ne faisait pas ça par plaisir mais juste pour se défendre, il pouvait aussi se tromper mais le rapport le l’équipe de reconnaissance parlait d’une civilisation pacifique et accueillante alors il se leva doucement, sans son casque et son armement resté au sol, les flammes qui dansaient en s’échappant du MALP éclairaient le militaire et par leurs ondulations donnaient des jeux de lumière sur son visage, il faisait face à un spectacle de désolation, entre le VIP qui était au sol, l’équipe en fâcheuse posture et les souches des arbres créant une balafre à travers la forêt.

Pour se rassurer, il se disait que s’il ne faisait rien, de toute façon il allait mourir et ses coéquipiers aussi car ils n’iraient pas loin avec les handicaps causés par les fléchettes empoisonnées alors pourquoi ne pas tenter le diable…

"Fu... Fuyez! Ne... Ne restez paaas... pas pour moi... Je suis... Je suis..."

Ces mots avaient l'effet opposé. Ils ont paralysé l'archéologue. Allicante, un homme de bureau, pas de l'action avait le courage de dire qu'il veuille se sacrifier pour les autres. Peter, même avec tel nombre de missions, hésiterait à le faire. Peut-être était-il louche ?

Cessez le feu ! Cessez le feu !

Tri'im ? Tri'im attaquait l'équipe de SG-5? C'était bien possible, voyons. Les projectiles étaient primitives. L'équipe de reconaissance a été bien accueilli, puis un ennemi est venu, a rasé le forêt et SG-5 était pris comme ce nouvel ennemi. Peter Alhash pourrait le déduire lui-même, ça ! Il devint plutôt passif ces jours...

Peter posa son zat au sol et attendit la suite des évenements...

La mission allait être des plus sympathiques et Marshall en venait même à se demander pourquoi on faisait apelle à un commando de marines pour ça.Ca devait être certainement pour lui laisser le temps de s'habituer au SGC certainement et pis une mission pènarde ne lui ferait pas de mal après six mois passé en afganhistan éviter les tirs bien ajustés des rebelles et ceux mal ajustés de l'armée régulière qui était censé les épaulés.L'homme qui els accompagnaient étè plutôt nerveux et qunad il leur demanda l'effet que ça fait de passer la porte Marshall ne put s'empêcher de lui sourire.Les soldats de SG5 étaient novice dans ce domaine, si l'intérressé avait été au courant il se serait certainement barré en courant.Son éternel sourire de poupon au lèvres Marshall passa la porte des étoiles pour la première fois de sa vie et ce qu'il ressentait était bien plus excitant que d'être transporté au bout d'une corde accroché à hèlicoptère à plus de 200kilomtre heure à une centaines de mètres du sol.

Une fois de l'autre côté de la porte épaula sa M60 avec la même facilitée que Thomas le faisait pour son fusil d'assaut, le gèant inspecta les alentours gratifia son nouveau chef d'un sourire et lui fit signe de la main que tout était clair pour lui.S'ensuivit une marche qui s'écourta assez rapidement quand Thomas trouva des traces pour le moins étrange, un vèhicule était passé dans le coin et avait coupé du bois.Quand Thomas demanda ce qui pouvait bien se passer ici Marshall se reint de le lui dire telment ça parraissait évident, ds gens était venus coupé du bois et ils étaient venus par la porte des étoiles.Pourquoi épiloguer sur une deuxième porte ou une rèalité alternative sans même avoir la moindre bride d'indice supplèmentaire.C'était vraiment se triturer les mèninges pour bien peu.

Le diplomate avait senti le vent tourner et se carapater à la vitesse d'un avion de chasse, mais alors qu'ils étaient devant la porte l'enfer se dèchaina venu de nulle part des flèchettes et des lances leur tombèrent dessus comme si elles tombaient des nuages.Marshall avait déjà pris à parti sous des feux nourri mais jamais de ce genre là et cela était des plus déstabilisants durnat les premières secondes.Encore heureux qu'il ne s'agissait pas de vrai balles sans quoi il serait tous mort à l'heure actuel.Pour se mettre à l'abri de se feu nourri Marshall trouva refuge derrière le MALP qui leur servait de mulle pour cette mission.Marshall tira quelques rafalles pour faire baisser la tête à leur aggresseurs quand il sentit son bras s'endolorir.En quelques secondes il ne pouvait plus bouger les doigts de la main et donc se servir de son arme.Tant bien il dègaina son pistolet situé dans un étui en cordura sur sa cuisse droite en direction d'ou il estimait se trouvait les hostiles.

Mais il dut abandonner son couvert le MALP ayant pris feu.Tout le monde était salement amoché le diplomate était certainement parti rendre une petite visite à saint pierre.Ben pour une mission de routine s'était plutôt corsé se dit Marshall, alors qu'il offrait un autre de ses sourires de poupons à un de ces coèquipiers.Ils se mit en devoir de recharger son pistolet mais l'archèologue et Thomas voualait que SG5 cesse de faire feu.Pour Marshall s'était sur ces putains de flèchettes était empoisonnés sans aucun doute et les deux autres dèlirès à pleins tubes.Il rechargea son arme mais s'abstint d'ouvrir le feu en espèrant que les indigènes eux aussi cesserait de les attaquer quoi qu'il en doutait fortement vu que ces derniers les avaient attaqués en premiers.

SG5 avait profité de l'accalmie pour essayer de parlementer, son chef essayant de s'adresser à Tri'Im. Étrangement quand il prononça ce nom suffisamment fort pour être entendu, tout le monde put percevoir en retour des grognements de colère et des mots fusèrent en réponse, sur un ton qui ne laissait aucun doute sur la teneur hautement imagée de leur sens.
Sortant de parmi les arbres, une dizaine de guerrier revêtus des fameuses tenues d'apparat des vianas s'avancèrent. L'un d'eux se porta à la hauteur de Legrand et sans crier gare lui décocha un formidable revers en pleine face, poing fermé. Son masque représentait un oiseau au bec acéré et dans sa main libre une épée à large lame, faite pour les frappes de taille et longue d'au moins un mètre ne semblait demander qu'à se plonger dans les entrailles du soldat comme le javelot l'avait fait pour Allicante. Il cracha quelques mots d'un ton rageur au terrien. On sentait une colère à peine contenue et ni Thomas, ni aucun autre membre de l'équipe ne doutait de ce qui se passerait s'ils ne faisaient pas profil bas. Moins d'une minute plus tard, d'autres vianas arrivèrent, n'étant pas en tenue d'apparat, mais en tenue de chasse. Certainement comme les autres embusqués dans les bois et n'attendant qu'un signal pour larder SG5 de leurs projectiles. Le visage non dissimulé, on pouvait voir la haine et la rancœur danser dans leur regard comme une flamme se préparant à consumer les voyageurs malheureux.
Comme plusieurs vianas parlaient entre eux, Peter trouva quelques similitudes entre leur dialecte et certains de ceux des peuplades d'Amazonie. Cela confirmait les notes du linguiste de l'équipe de reconnaissance et dialoguer ne serait finalement pas un véritable obstacle tant que l'on restait dans des domaines généraux. Evidemment, pour le reste de l'équipe, ils auraient pu parler le papou ou le mandarin, cela serait revenu au même. en puisant dans toutes ses ressources pour traduire rapidement ce qu'il entendait, Alash comprit que les vianas leur reprochait quelque chose de très grave. Malheureusement l'inconnu avec le masque parlait trop vite et était trop énervé pour qu'il en saisisse plus, mais il était certain que cela avait un rapport avec Tri'Im.

Le silence s'abattit sur la clairière, seulement rompu par le crépitement des flammes du défunt MALP et plusieurs minutes s'écoulèrent dans cette ambiance pesante. Quand un des terriens ouvrait la bouche, il se faisait braquer par plusieurs javelots et une dizaine de regards assassins. Puis un autre homme arriva dans la clairière, escorté par deux "chasseurs". Il portait une tenue d'apparat lui aussi et une grande épée à deux mains dans le dos qui aurait pu tout aussi bien être un casse-crâne tant elle était massive. Sa tenue était comme toutes les autres, c'est à dire unique, chaque décoration, chaque tressage et boucle de son habit de métal semblant fait pour lui et épousant superbement sa silhouette athlétique. Tous les vianas présents firent le geste du salut révérenciel dont l'équipe de reco avait parlé. De toute évidence, c'était une personne respectée. Il tint un court conciliabule avec celui qui avait frappé Thomas et finit par venir lui parler et son ton d'une froideur mortelle était tout comme ses poings serrés à s'en faire blanchir les jointures, un indice du peu de marge de manœuvre du chef d'équipe décidément en mal de chance.

"Vous passer grand anneau pour finir nous chasser? Combien en corps vemir? Où être Tri'Im?" S'en suivit une série de mots aux consonances fort peu élogieuses que Peter put assimiler plus ou moins vaguement à des notions de traitrise, de déloyauté, de mensonge, et également le meurtre. "Vous vemir avec nous. Vous voir! Vous être jugé et vous mourir!"

Le français de l'homme était incertain, d'autant plus bousculé par les émotions, mais c'était infiniment mieux que le vianas (non) parlé par l'équipe. Mais une chose était certaine, l'inconnu était mu par une détermination à faire froid dans le dos, détermination dont ils connaîtraient bientôt la raison.
Des guerriers vianas s'approchèrent et ramassèrent les armes déposées, les considérant avec un mépris, un dégoût non dissimulé. Bizarrement, on ne les attacha pas, mais on rassembla tout leur matériel devant la Porte des Etoile. SG5 se retrouvait en pantalon de treillis et t-shirt. Quand ils furent soulagé de tout ce qui pourrait les "encombrer", ils prirent le sentier élargi à la hâte et avançant, ils constatèrent que le boulot avait été fait sans le moindre souci de récupération du bois ou l'équilibre local.
On les mena dans un village qui était selon toute vraisemblance le grand village de la civilisation vianas et ce que virent les terriens leur retourna l'estomac. Des corps étaient étendus un peu partout, les traits déformés en un rictus de mort, le corps bouffi à cause de la décomposition, mais pas seulement. A voir le visage tuméfié, le sang coagulé qui avait écumait aux lèvres ainsi que la posture des morts, il y avait peu de doute sur la cause de leur mort... On les avait empoisonné avec quelque chose. L'odeur de la chair en décomposition était si intense qu'elle les prenait à la gorge et ils devaient faire de gros efforts pour ne pas vomir. Marshall et son chef d'équipe remarquèrent que certains corps n'étaient pas dans le même état, mais portaient des blessures qu'ils connaissaient bien pour en avoir vu et infligé souvent, des blessures par balle. Un corps semblait avoir été écharpé par quelque chose, et brûlé, sûrement le fait d'une grenade à fragmentation. Ceux qui étaient venus ici avaient une technologie drôlement similaire à la leur. Ou alors... Le spectacle était d'une désolation écœurante. Même les animaux étaient morts, eux aussi empoisonnés. A part leurs geôliers, il n'y avait pas âme qui vive et SG5 put surprendre des larmes rouler sur les joues de certains chasseurs. Le village entier avait été décimé sans distinction de sexe ou d'âge.
On les poussa dans une maison et on les y laissa moisir un moment... Cela permit au moins à Marshall de retrouver quelque sensation dans son bras. Il avait du mal à le bouger, mais au moins la sensation de toucher et une faible motricité était de retour. Rémus avait enfin cessé de baver, non pas qu'il fut un bouledogue, mais avec la bouche complètement paralysée, ses lèvres, sa langue, ses muscles maxillaires, plus rien ne fonctionnait correctement d'un côté... Enfin, maintenant cela commençait à revenir et il pouvait même parler, bien qu'ayant une expression un peu distordue, sa langue encore un peu engourdi tout comme ses lèvres. Il n'osait même pas se demander ce qui lui serait arrivé s'il n'avait pas immédiatement retiré le dard.

La situation n'était pas brillante et ne promettait pas de s'arranger...

RT

vous êtes enfermés dans une maison en bois aux murs faits de rondins et au toit en pente raide avec la charpente apparente de l'intérieur. Des éléments de la charpente ainsi que de la décoration sont faits de trinium. Il n'y a qu'une pièce qui mesure dix mètres sur six et la hauteur de plafond est d'environ quatre mètres. Il y a six fenêtres et deux portes. Les portes sont sur les petites faces avec à côté une fenêtre. Les fenêtres sont fermées par un volet et les deux portes closes. Pourtant, il ne semble pas y avoir de verrou et vous n'avez pas entendu que l'on bloquait les issues. Dans l'absolu, tout semble fermé mais non verrouillé.
Vous avez deux heures à tuer.

Contre toute attente ou tout au moins celle de Marshall on cessa de leur tirer dessus, des guerriers vanias firent leur apparation d'un peu partout.Marshall avait lu dans les rapports qu'il s'agissait là des habits rituels pour la guerre, ce qui voulait que cette embuscade était bien préparé et il ne faisait aucun doute qu'ils étaient bien les cibles recherchées.Un guerrier prit la parole pour leur demandait ou était tri'im.Marshall préféra se taire plutôt que de faire monter la pression, les nègociations s'étaient pas trop son truc sauf quand il y avait une bière en jeu.

Un guerrier s'approcha de Thomas et lui mit son poing sur la figure.Et vu l'attitude de ce dernier il vallait mieux ne pas répliquer, de toute manière les indigènes étaient trop nombreux pour faire quoi que se soit qui ne soit pas suicidaire.Mieux vallait se laisser capturer et essayer de trouver une solution ultèrieurement.De sa main valide Marshall prit le pouls du diplomate attendit plusierus secondes mais il ne sentit rien.L'homme était mort ou tout au moins son coeur ne battait plus et quoi que fasse Marshall il ne pourrait pas le sauver, il vallait mieux garder des forces et les fournitures mèdicales pour ceux qui pouvait être encore sauvés.On leur demanda de déposer leurs armes et Marshall eut besoin d'aide pour se délester de son équipement qui en plus d'être foutument lourd était encombrant.C'était à se demander comment le collose pouvait encore bouger malgré le poids de son équipement.Son bras était toujours endoloris alorsd que l'équipe était mené vers ce qui devait être le village.Leur matèriel et leurs armes étaient restées devant la porte des étoiles ce qui ne plaisaient que moyennement à Marshall et quand ce dernier vit les atrocités commises dans le village indigène ces craintes furent confirmées.

Les villageois avaient subis une attaque en règle et il n'avait pas le niveau technologique ou ne serait ce que l'entrainement pour résister à une telle attaque sans parler que certains semblaient avoir été empoisonnés.Marshall eut un frisson qui ne venait ni de l'odeur ni du spectacle.Les hommes qui avaient fait ça ne venait pas du SGC, ils n'avaient pas hésité à perpétrer se massacre et peut êter en utilisant des armes chimiques.Ce qui effrayait le gèant sans l'étonnait finalement l'espace restait un terrain de jeu idèal pour les apprentis criminels de guerre.Il n'y avait pas convention de genève qui tenait dans un projet très secret dèfense à plusieurs milliers d'années lumière du premier tribunal.Marshall ne souriait plus et si jamais ils trouvaient ceux qui avaient perpètrer cette infamie en osant se faire passer pour des soldats ils risquaient de passer un sal quart d'heure.

Une fois dans leur cellule de bois et de mètal, Marshall commençà ressentir des sensations dans son bras et au bout des ses doigts.Il fit des exercicec s'efforçant à serrer et désserrer ces doigts pour accèllèrer le retour à la normal.Marshall regardait dehors la mine sèvère, les sourcils froncés, et le regard sombre.Nul besoin pour sentir qu'il était de mèchantes humeurs et le fait de voire les muscles de ses machoires se crisper donnaient l'impression qu'il était prêt à mordre.Marshall observait les corps des femmes et des enfants qui avaient été tués et la rage qui lui tenaillé le ventre ne faisait que s'accroitre et envhaissait ses veines d'un feu brûlant.

"Ils ont du empoisonnés l'eau."

Marshall venait de serrer ses poing et craquement sinistre se fit entendre.Rien qu'à voire la taille de ces derniers on imaginait facilement qu'on pouvait mourrir sous ses coups.Marshall se retourna vers Thomas pour recevoir ses ordres même si il avait une idéee bien arrêté sur la situation.

"On négocie ou on retrouve les coupables sans leur aide?"

Marshall était bien décidé à faire la peau aux salopards qui avaient commis ce crime immonde fut ce t'il des alliès potentiels ou pas.Il voulait juste savoir comment Thomas comptait si prendre mais il ne faisait aucun doute que Marshall n'attendrait pas patiemment la nuit ou qu'on daigne leur accorder du crèdit.

Une dizaine de guerriers sortirent de l’ombre et l’un d’eux se dirigea droit sur Thomas qui craignait le pire car l’allure rapide, son masque impressionnant pour quelqu’un n’étant pas adepte du carnaval et surtout sa grosse épée avaient tout pour faire peur. Dans cette pénombre, il n’eut pas le temps de voir le coup arriver tant il focalisait sur l’arme de cet indigène pour éventuellement tenter d’esquiver, ainsi il se retrouva avec la tête penchée vers le côté et par reflexe il porta sa main à sa joue pendant qu’un filet de sang marquait le coin de ses lèvres, en d’autre circonstances il aurait répondu à cette agression mais la il devait à tout prix savoir le pourquoi de cet accueil hostile.

Thomas commençait à se demander si cette haine n’était que pour quelques arbres ou si ces derniers n’étaient que la partie visible de l’iceberg, il redoutait que ceux qui avait fait cela ne s’en soit pris aux guerriers de ce peuple qui devaient chercher à défendre leurs terres. La rage dans leurs yeux était telle que le militaire se mit à genoux la tête basse comme pour montrer sa bonne volonté et calmer celui qui avait son sort entre ses mains.

D’autres Vianas arrivèrent et ils étaient dans le même état nerveux à les entendre parler entre eux, le soldat ne voyait que leurs jambes, ne comprenait rien à ce qu’ils se disaient mais le ton employé n’était pas de bonne augure. Un silence oppressant survint, en était-il terminé des délibérations ? Quel serait le verdict, la mort ou la torture ? Comment voir quelque chose de positif dans une telle situation à part se répéter que tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir.

Il essaya de faire une phrase pour tenter de dire que l’équipe n’avait rien à voir avec tout ça mais il n’eut le temps que de placer trois ou quatre mots avant de sentir des points dans son dos, heureusement le gilet évitait que les javelots n’entre dans la chair alors il resta silencieux, redressant la tête quand trois autres Vianas se pointèrent, l’un d’eux inspirait le respect aux autres, il devait être un chef guerrier et comme par hasard il vint lui aussi se planter devant Thomas, prêt à se faire démonter la mâchoire pour de bon mais il se contenta d’aboyer pour poser des questions dont le militaire ne comprenait que son inquiétude de voir d’autres terriens venir et de savoir où était Tri’Im, peu après, les mots venir, voir, jugé et mourir furent la conclusion de ce premier contact, nul doute qu’il ne s’agissait pas d’une invitation amicale mais au moins l’équipe allait savoir plus.

Il ne restait plus qu’à se conformer aux demandes d’enlever son équipement alors Thomas enleva son gilet puisqu’il ne lui restait que ça et donna un coup de main à Marshall. Il se sentait nu comme tout militaire sans son équipement et le plus étonnant était qu’ils ne furent pas attacher, à quoi bon de toute façon puisqu’ils étaient à la merci de la population locale.

Sous la lumière des torches indigènes menant le convoi à travers la forêt, il regardait de par et d’autre le saccage qui ne semblait même pas être fait pour le bois avant d’arriver à l’entrée d’un village d’où une odeur pestilentielle se dégageait, ce qui était signe de mort et sans doute pas d’une seule personne… Les flambeaux découvraient des dizaines de corps un peu partout, des enfants, des femmes, des vieillards… Un spectacle horrible que le militaire ne supportait pas se répétant dans le tête que ce n’était pas possible, qu’il allait se réveiller pour sortir de ce cauchemar mais le coup qu’on lui avait porté précédemment lui disait que c’était la réalité.

Il avait les larmes aux yeux comme les guerriers Vianas qui les encadraient à travers ce lieu de terreur, il avait beau être militaire, cela ne l’empêchait pas d’avoir du cœur pour des civils innocents et notamment les enfants. Sa main sur la bouche devant une telle atrocité, il avançait en se retenant de vomir et les quatre membres se retrouvèrent enfermés dans une des maisons de ce village, Thomas mettant quelques minutes pour assimiler ce qu’il venait de voir avant que Marshall ne lui pose une question :

- Nous ne pouvons fuir pour tenter faire justice, ils traduiront notre acte comme une culpabilité et s’ils nous retrouvent, nous n’aurons pas une seconde chance si on peut appeler ça de la chance…
Pour moi, il faut les convaincre de notre innocence et que nous sommes prêt à faire la lumière et de les aider à capturer le monstre responsable de ces meurtres, discutons-en ensemble afin de voir ce que nous pouvons apporter comme arguments prouvant notre innocence !
Peut-être pourrions-nous parler des cadeaux dans la sonde-mule qui n’a pas explosé, si nous étions venu tuer, nous ne nous saurions pas encombré de cela… Avez-vous d’autres idées ?

Quand Thomas cria le nom du Guide des Vianas la réaction fut directe. Sur le moment le scientifique SG5 se demanda si c’était un bon ou un mauvais point , cela allait accélérer ou retarder leur mort ? Il ne savait même pas s’il était déjà condamné avec toutes les fléchettes qu’il avait reçues. Rémus essaya de dire « Qu’est ce qui se passe ? » mais n’arriva pas à articuler et postillonna comme jamais. Quant aux Vianas, au moindre bruit qui sortait de sa bouche, même si ça ne voulait dire, le menaçaient avec leurs lances. C’était de pire en pire, à cause de l’anesthésiant, la distance et la faible lumière Rémus voyait très mal.

* Un Vianas vient de taper Thomas ? Ah non il s’est agenouillé devant un mec avec une énorme épée ! Ils vont le décapiter, on va tous mourir*

Rémus était complètement dépassé par ce qui se passait et ne comprenait rien du tout. A côté de leur situation actuelle n’importe quel problème de mathématiques lui paraissait simple. Plus déstabilisé par un peuple indigène que par des énigmes centenaires ! Un des Vianas parla un peu français mais Rémus n’entendait rien, puis il dû enlever tout son équipement. Il était tellement peu habitué à le porter qu’il mit autant de temps que Marshall. Ils avaient pris contact avec les Vianas depuis peu et Rémus était sûr qu’ils savaient déjà qu’il était une vraie « quiche », une sorte de poids pour l’équipe.

Une fois tout donné aux chasseurs, les Vianas voulaient apparemment qu’on les suive. Rémus trébucha à de nombreuses reprises, comme c’était la nuit il ne voyait pas trop où il marchait. Ça agaçait les chasseurs autour de lui, ce qui n’était pas bon du tout pour sa pomme. Puis ils arrivèrent dans ce qui semblait être la capitale de l’île. Rémus vit l’une des choses les plus horribles de sa vie. Il n’avait jamais vu autant de cadavres en un même lieu. De plus leur état était indescriptible. En tout cas ce n’était pas des morts naturelles. Après quelques secondes de réflexion il émit l’hypothèse que c’était les conséquences d’un empoissonnement. Ce qu’il ressentait était vraiment étrange, devant ce spectacle choquant il avait envie de vomir et de pleurer mais ne pouvait pas à cause de son anesthésiant. Ces glandes lacrymales et la une partie de son système nerveux devaient être inactifs.

Ils furent amenés dans une assez grande maison fermée de tous les côtés. Petit à petit Rémus retrouvait le contrôle de sa bouche et pouvait un peu articuler. Marshall avait l’air de mauvaise humeur, chose à peine croyable vue leur superbe situation.

- Les cadeaux dans la fonde-mule peuvent nous être utiles mais pour pouvoir la revoir et leur passer fe qu’il y a dedans il faut un peu gagner leur confianfe, ou en tout cas leur montrer de quel côté on est. Je ne fuis pas médecin mais mes études m’ont obligé à un peu étudier le corps humain, plus votre expérience de militaire. Je pense que nous pouvons un peu aider les mourants. Il ne faut surtout pas être une gêne pour eux, vue la situation du village ils pourraient très bien nous tuer pour avoir un problème en moins à gérer. Fe que je vais dire peut paraître un peu bête mais la meilleure chose à faire, felon moi, f’est attendre qu’ils viennent nous parler, voir où on peut les aider et fauter sur l’occasion… donc pafienter... pour l'instant.

La patience est la meilleure des vertus.

Les Vianas sortirent de leur cachot. Leur paroles étaient familières à Peter mais sa capacité de traduire n'était pas excellent. Il traduisait le Goa'uld beaucoup mieux que ce langue. Mais la message de l'homme qui parlait français était clair. Où est Tri'im? Tri'im n'était plus parmi les Vianas. Plusieurs théories passèrent dans le cerveau de l'archéologue. Il aimait bien faire des théories mais malheureusement, ses théories étaient souvent fausses.

Arrivant dans le village, il remarqua immédiatement les cadavres partout par terre. Chair en décomposition. Place idéal pour les bactéries. Ou pour autres ces petits fourmis invisibles qui causent toutes les maladies...

Même avant arriver dans leur "maison", il essaya d'expliquer à l'homme qui parlait français: " Vous emportez les hommes morts dehors. Eh,... " n'étant pas sûr qu'il avait compris, il fit des gestes un peu partout, " Hommes morts par terre font épidemies. Maladie. Plus de morts. Il faut prendre les cadavres et les emporter. Loin. Cimitière. Alors faites quelque chose avec tout ça !!! Vous ne voulez pas tous mourir, non ?! "

Le mieux, ce serait de brûler tous les morts mais Peter connaissait les tribus comme ça assez qu'il savait que ce n'était pas un option. Brûler, ce n'était pas un mort honorable... il fallait les mettre dans les tombeaux pour qu'ils atteintent le ciel.


Une fois fermé dans leur maison, Peter put développer ses théories. Premièrement, il dit ce qu'il pensait des évenements futurs.

" Alors - Marshall, Thomas, pensez-vous qu'il serait possible de fuir de ce village, ..., au cas où ? J'opterai pour la négotiation. Ils ont des préjudices, bien sûr, mais il avait dit Vous serez jugés et vous mourrez. Donc on subira une sorte de tribunal, on aura une chance à s'expliquer. Malheureusement, on n'a aucun preuve de notre innocence. Et ils ont des "preuves" de notre culpabilité - les téchnologies sont semblables, on est venu par la Porte des Etoiles...

" Il serait bien de leur aider et leur apporter les cadeaux avant le jugement. Cela pourrait nous aider beaucoup. Si quelques de ces cadavres ne sont pas encore morts, on pourrait leur aider... Si vous savez le faire sans nos kits de premier secours... et pour les corps en décomposition..."

Puis, il développa les théories.

" Sommarisant des faits:
1. Quelqu'un est venu ici, par la Porte des Etoiles, après l'équipe de reconaissance et avant nous, avec la téchnologie semblable ou identique à la nôtre, et il a rasé les arbres et empoisoné les Vianas. Cela s'est passé il y a au moins un jour vu l'état des corps.
2. Les Vianas nous confondent pour ces personnes.
3. Tri'im est absent.
Alors, quelle conclusions on peut en tirer, selon vous? Alicante a dit que la deuxième porte, celle de l'Antarctique n'est pas encore opérationelle donc ce n'était probablement pas les terriens qui ont fait ça. Mais la Galaxie est vaste: il doit y avoir beaucoup de civilisation de téchnologie pareille à la nôtre. A mon avis, ils ont emporté le shaman, le Tri'im avec eux et rentrèrent par la Porte. Mais toujours y a des choses qui ne collent pas. Pourquoi ? Pourquoi raser des arbres ? Pourquoi empoisoner le village ? Deuxième théorie: Tri'im lui même est le coupable. Mais ...e.... ce n'est qu'une théorie. Je ne sais pas pourquoi ni comment il le ferait."

[HRP: Deux heures à tuer veut dire Deux rien à attendre? ]

[HRP : Deux heures à tuer veut dire qu’on a le temps de discuter un peu afin de nous décider de la suite]

Chacun y allait de ses idées et théories que Thomas essayait de bien comprendre dès fois qu’un déclic lui donne une solution miracle mais c’était un peu trop en demander, comment faire pour que les Vianas ne les prennent pas pour des coupables idéaux, peut être que Marshall avait raison sur une éventuelle fuite mais cela revenait à faire échouer la mission car il faudrait se passer du trinium ou d’autres soldats envoyés par les hautes instances dirigeantes reviendraient par la force ce qui donnerait un nouveau massacre.

Pourtant il savait que SG5 n’était pas la seule équipe en danger car le SGC allait sans doute envoyer une équipe de secours s’ils ne se manifestaient pas au prochain contact programmé.

- Si on s’enfuit ce n’est pas bon pour nous car Dante ne nous pardonnera pas de laisser supposer aux Vianas que nous y sommes pour quelque chose, si on reste ça ne l’est pas moins car on peut être condamné à mort et les secours tomberont dans le même piège… Un mixte des deux serait peut être mieux alors que ceux qui veulent essayer de partir pour au minimum prévenir le SGC de nos problèmes le fassent, moi je reste ici en tant que responsable du groupe pour m’expliquer, j’aurai sans doute besoin de toi Peter pour trouver les mots qu’il faut et rester calme. Rémus dans ton état ça serait de la folie, même sans cela tu risquerais de ralentir Marshall s’il devait se porter volontaire car je ne l’oblige pas, on en discute pour le moment.

Il regarda Marshall qui avait déjà émit l’hypothèse de partir, il attendait une réaction de sa part car il était hors de question de lui imposer quoique ce soit tant que la situation n’était pas complètement désespérée.

- Je pense que nous sommes tous d’accord sur le fait que Tri’Im n’est plus physiquement avec les Vianas, on peut aussi dire que le trinium est l’objet du crime car il n’y a que ça d’intéressant ici pour des types qui font passer l’argent avant la vie. Les dégâts causés aux arbres sont le résultat de l’implantation d’une route qui devrait mener à des mines donc je suis certain que ceux qui ont fait ça vont revenir pour continuer leurs basses œuvres, il est étonnant qu’on ne les ait pas vu en arrivant mais les Vianas sont en danger car ils vont être exterminés s’ils ne réussissent pas à battre cet ennemi et n’ensevelissent pas la porte des étoiles.
Il faut absolument les avertir et proposer notre aide en guise de bonne foi !

Il laissa la parole à ses coéquipiers pour que eux aussi donnent leurs points de vue car il y avait beaucoup à dire dans une telle situation et une fois devant leurs juges, il faudrait parler d'une seule voix sans laisser la place aux doutes.