Alison se demanda pourquoi Billy restait à l'écart. Qu'est ce qu'il pouvait bien raconter ? Bon, elle devait reconnaitre qu'elle n'appréciait pas beaucoup le manque de bonne volonté du jeune homme, mais il restait un membre de son équipe et elle se sentait concernée. Lorsqu'ils repassèrent la porte sans lui, elle se doutait déjà ce que qu'allait dire leur entraineur.

Face à sa déclaration, elle croisa les bras, cachant mal sa mauvaise humeur :

" Bien sur que oui ! "

Elle était furieuse contre Billy. Il n'était pas envisageable d'abandonner pour elle. Elle regretterait peut-être de s'être obstinée, elle savait pertinemment qu'elle n'avait pas une condition physique exceptionnelle, mais au moins, elle avait le mental pour le moment. Pas question d'abandonner, ne serait ce que parce que, justement, ils étaient une équipe. Elle suivait Luc depuis trop longtemps maintenant pour laisser tomber comme ça. Pour sg2, pour elle, elle allait continuer et si Billy avait été sous sa main, elle l'aurait trainé avec elle parce que mauvais caractère ou pas, il faisait partie de son équipe.

La réponse de Christopher la calma un peu. C'était dit de façon bien plus posée - et plus joliment tourné - qu'elle. Elle n'était pas leader, mais elle était entièrement d'accord. Il valait mieux qu'elle oublie la démission de Billy, sinon, elle allait utiliser de l'énergie pour rien à s'énerver... Elle attendit donc que les autres répondent, observant au passage les nouveaux, et demanda à Chris qui avait les cartes :

" Par où on va ? "

Jill suait à grosses gouttes. Si ça continuait, elle allait devoir enlever couche par couche. La seule chose qui la retenait était la honte de se retrouver à poils devant ses coéquipiers et puis le moment était mal choisi pour ce genre de choses. La chaleur devenait de plus en plus accablante et Jill aurait tout donné pour prendre un bon bain à 18°.

Jill crut qu'elle allait péter une goupille lorsqu'elle entendit le major dire que Billy quittait l'entraînement. Si elle avait pu, elle lui aurait collé une droite mais heureusement pour lui, elle ne voulait pas que ses coéquipiers se voient retirer quelque chose.

Par conséquent, le major leur demanda s'ils avaient l'intention de rester ou de déserter comme leur camarade. La réponse de Chris fit sourire Jill. Décidément, ce mec était vraiment quelqu'un de bien et il méritait sa place de leader. Jill était prête à lui confier sa vie.

"J'ai l'intention de vous coller aux basques encore un moment Major. Jamais je ne laisserai tomber mes camarades même si pour ça je dois me faire retirer quelque chose à chaque fois que l'un d'entre eux fait une bourde."

Il fallait maintenant prendre une décision sur la chose à faire. Soit ils restaient là à griller comme de la viande sur un barbecue soit ils bougeaient pour trouver la seconde porte.

"Je propose qu'on se mette en route vers la seconde porte parce qu'à ce rythme là, je ne pense pas que nous allons arriver dans les premiers."

Jill haussa les épaules. Elle ne faisait que proposer après ce n'était pas à elle de décider. Elle avala une gorgée d'eau et se mouilla le visage en attendant une réponse de ses coéquipiers.

Syrenna écouta tout mais ne dis rien, elle était ailleurs oui c'était ça, completement ailleurs, dégoutée, triste, et pleins de souvenirs lui revenait, néanmoins elle sourit quand Chris reçut l'arme, oui il le méritait, c'était un guerrier et son guerrier a elle...elle rougit sur le coup de sa propre pensée. Puis elle annonça a son tour.

Jamais je n'abandonnerais notre équipe.

Ton ferme et calme rien ne laissait voir si elle se sentait mal ou pas, parce que elle avait conscience d'etre la plus faible du groupe oui...., mais pas aux yeux de Chris, il la regardait avec des yeux d'hommes pas avec des yeux qui jugent...c'était magnifique. Et quand il lui tendit une torche elle rougit davantage.

Aller on y va!!!!

Le major était content et rassuré de voire qu'il y avait du monde qui en voulait dans ces deux équipes à l'instar de Billy.Ces derniers loin de s'être laissé abattre par une telle dèconvenue , décidérent de se battre contre l'adversitée et partir sur le champs pour se rattraper.Le major ne voyait pas cette dernière chôse comme un élèment totalement positif , l'empressement pouvait les pousser à faire des erreurs.Il décida qu'une surveillance accrue des stagiaires étaient nécessaire pour éviter tout incident fatale.

Le groupe commença à progresser dans la jungle luxuriante ou humiditée et chaleur cohabitait pour rendre la vie aussi difficile que possible à ceux qui voulait s'y aventurer.Il y avait de quoi être fasciné en entendant les cris des oiseaux exotiques , de voire tout ce vert ponctué de couleur chatoyantes.Mais on déchantait rapidement au bout de quelques minutes quand on s'apercevait qu'on transpirait telment qu'on avait l'impression qu'il pleuvait.Mais c'était loin d'être le pire les insectes avaient des tailles monstrueuses le moustique lambda avait la taille d'une hirondelle mais les humains ne semblaient pas des proies assez attirantes pour ces derniers heureusement.Ici tout les animaux étaient plus grands pour un peu plus on se croirait dans jurrasik Park ou sur l'ile du Docteur Moreau.Ce qui fit réelment peur au groupe fut de voire un serpent gigantesque avec dans le ventre une proie qui devait être approximativement aussi corpulente que Syrenna.De quoi donner des sueurs froides.

Quelques minutes plus tard alors qu'il continuait de progressait comme il pouvait à travers la jungle , chacun pu remarquer qu'il n'y avait plus de bruit c'était telment flagrant que tout le monde s'en était aperçu mais sans en était aussi terriblement inquiétant.

Au moins les autres étaient motivés, ce qui calma un peu plus Alison. Déclarer forfait ! Non mais vraiment ! Elle aurait encore préféré ramper derrière plutôt qu'abandonner ! Enfin, chacun son point de vue... elle déplorait juste que sg2, une fois encore, se retrouve sans équipier. Elle aurait beaucoup donné pour avoir une équipe un tant soit peu stable. Heureusement qu'il y avait Luc...

Enfin bref, elle se remit à avancer, constatant quand même qu'avec la meilleure volonté du monde, elle était malgré tout fatiguée par sa traversée du désert. Question ténacité elle en avait peut-être à revendre, mais d'un point de vue de la forme physique, les militaires s'en sortaient cent fois mieux. la jungle n'avait rien à envier au désert, question environnement hostile, mais Alison appréciait néanmoins de ne plus se sentir griller au soleil. nul doute que malgré toutes ses protections elle avait malgré tout viré à l'écrevisse, elle savait - et elle sentait - que sa peau de rousse ne supportait pas le soleil.

Ils progressèrent, la jeune femme tachant de suivre le mouvement en oubliant l'image du serpent monstrueux qu'ils avaient croisé. Elle était certaine qu'elle en rêverait, de celui-là, pour peu qu'elle ait encore l'occasion de rêver et s'en sorte vivante. Lorsque tout bruit cessa, elle s'en rendit compte assez tôt. Ce genre de milieu, elle en avait déjà vu assez lors de ses voyages sur Terre, pour savoir que ça ne présageait rien de bon. Elle rattrapa Chris, s'exclamant :

" Attends : au contraire, à la rivière nous seront à découvert. Il pourra encore y avoir n'importe quoi dans la végétation, mais nous, nous seront bien visibles. Là on ne voit peut-être rien, mais peut-être qu'on n'est pas d'avantage vus ! "

Bon, elle disait ça sans en être particulièrement convaincue, ce n'était pas non plus une spécialiste de la question, mais elle trouvait son raisonnement logique.

" Jill ? "

Après tout, c'était une situation pour les militaires, ça, et cette dernière était celle qui s'était le plus manifestée depuis le début, l'archéologue se tourna donc spontanément vers elle. Elle enchaina en s'adressant à l'entraineur qui avait encore son 9mm avec lui.

" Major ? Mon arme ? "

S'il y avait un danger quelconque elle se moquait pas mal de savoir si oui ou non l'équipe avait gaffé et méritait qu'on la prive de ça. C'était bien beau de s'entrainer, mais si elle acceptait de se priver de ration ou autre, elle n'allait pas risquer sa vie - ou celle des autres vu qu'il faudrait la protéger - pour respecter gentiment les règles.

L'endroit était devenu très calme et Jill avait un pressentiment. Quelque chose se tramait et elle ne supportait pas ne pas voir et ne pas savoir quoi. Christopher proposa de se rendre à la rivière mais Jill ne savait pas du tout si cette idée était la bonne. Alison la devança et avertit Chris qu'au niveau de la rivière, ils allaient se retrouver totalement à découvert.

"Chris, Alison a raison... On ne sait pas ce qu'il se passe et c'est pas bon pour nous..."

Jill regarda autour d'elle et en hauteur. Une idée lui traversa l'esprit. Elle avait fait de l'escalade dans sa jeunesse et monter en haut d'un arbre, serait peut être un bon moyen de repérer ce qu'il se passe. Elle se tourna de nouveau vers Christopher et lui tendit son arme.

"Garde moi ça et donne moi tes jumelles s'il te plaît.."

Une fois les jumelles récupérées, Jill entreprit l'ascension de l'arbre. Elle n'avait rien demandé à ses coéquipiers car elle savait pertinemment qu'ils ne l'auraient pas laisser faire. Les jumelles autour du cou, Jill escaladait petit à petit l'énorme tronc. De là haut, elle aurait une vie panoramique de la situation.

[Hrp : Quelle Torche?J'en ai pas donné et vous en avez pas babriquer.Et avec 70% d'humliditée dans l'air tu n'es pas prêt d'en allumer une.]

Alors qu'Alison demandait son arme le major secoua la tête et laissa Jill finir ce qu'elle avait à dire avant de répondre à Alison.

"Si je vous le rend maintenant , quel intérêt de vous l'avoir pris?C'est pour qu'au moment ou en ayez besoin vous soyez le bec de l'eau."

Le refus du major pouvait sembler être inhumain mais vu le nombre de personne dans ce groupe possèdant une seconde arme Alison était loin d'être sans défense à condition bien sur qu'un de ces équipiers pensent à lui tendre son arme d'appoint.C'est Luc qui sans hésiter tandis son 9 mm à Alison pas étonnant vu le nombre de mission qu'ils avaient vècus ensemble.Jil était en haut de son arbre et cherchait à voire ce qui pouvait bien approcher de leur position mais la densité de la vègètation était tel qu'elle en voyait pas ce qu'il se passait au sol.

Ce fut à ce moment que le major allait prendre la parole mais les sens aux aguets du vieux soldat semblait avoir remarqué repéré quelque chose et commençait à le faire pivoter sur lui même quand il s'écroula net , puis ce fut le tour de Chad et de Luc.Jill quand à elle put entendre un drôle de sifflement puis un vive douleur au niveau duicoup qui la fit chuter de son arbre et se ramasser la figure quelques mèter plus bas.En tombant elle s'était luxé l'épaule et criait sa douleur entre ses dents.Quand on savait la douleur que c'était de se luxer l'épaule , il ne faisait aucun doute sur le fait que Jill était une sacrée coriace même si elle peinait à se remettre debout.

Des hommes armés de lances sortirent d'un peu partout autour du groupe il les menaçait de leur lance certes mais il ne cherchait pas à les tuer , mais plutôt à les capturer sans quoi il n'aurait eu qu'à lancer leurs armes.Dans les coups du Major de Luc et de Chad on pouvait voire une minuscule aiguille certainement enduite de poison.Les indigènes avançaient pas à pas cherchant à capturer le peu de personne encore valide.

Jill mit 10 bonnes minutes avant d'arriver au sommet de l'arbre qui semblait s'allonger au fur et à mesure qu'elle approchait du haut. Lorsqu'elle fut enfin arrivée en haut, elle fit signe à ses camarades pour leur dire que tout allait bien. Enfin pas tout. D'en haut, Jill pensait qu'elle allait pouvoir faire un repérage du terrain mais malheureusement pour eux, la chose n'allait pas être possible. La végétation était tellement dense et il lui était impossible de voir au travers.

D'en haut, Jill ne pu que confirmer sa mauvaise impression. Pour une jungle, Jill la trouver calme même trop calme...

Le mauvais pressentiment de Jill fut vite confirmé par un étrange sifflement, comme si quelque chose transperçait l'air à vive allure. Presque instantanément, Jill ressentit une vive douleur au niveau du coup et sous le choc, elle bascula et tomba de l'arbre pour finir sa chute quelques mètres plus bas...

Lorsqu'elle toucha le sol, Jill sentit que son épaule venait de se déboîter. La douleur était telle qu'elle dû se mordre les lèvres pour ne pas pousser un juron qui s'entendrait à plusieurs kilomètres à la ronde et qui allait sûrement se faire entendre par les ennemis potentiels. C'est avec une grande difficulté qu'elle se releva. Jill se servit de l'arbre pour se remettre d'aplomb.

"Putain de bordel de merde de saleté de jungle !"

Jill n'avait pas l'habitude de jurer mais là s'en était trop. Elle n'avait plus qu'une envie, se tirer de là vite fait et de finir cet entraînement de ****.

A l'aide de son deuxième bras, Jill immobilisa comme elle put celui qui venait de se déboîter. Il fallait qu'on la lui remette en place avant de le mettre en écharpe. Mais Jill, n'avait pas encore vu que deux hommes plus le major était à terre complètement dans les choux.

" Si je vous le rends maintenant , quel intérêt de vous l'avoir pris ? C'est pour qu'au moment ou en ayez besoin vous soyez le bec de l'eau. "

Alison n'était pas d'humeur, elle rétorqua du tac au tac :

" Merci pour la leçon, elle me servira quand je serai morte. "

Elle accepta l'arme que lui tendait Luc, estimant que ça ne servait à rien d'en rajouter. Elle relevait la tête vers jill avec l'envie de la rejoindre, lorsque certains s'écroulèrent. Alison réagit assez vite en s'accroupissant près de Luc qui était juste à côté d'elle pour vérifier qu'il était vivant, au même instant, Jill tombait puis ils furent encerclés par des hommes armés de lance.

L'archéologue se releva sans faire de geste brusque, leva doucement la mains, mais sans lâcher son arme, de telle façon qu'elle soit encore en mesure de tirer rapidement si besoin était. Soit ils choisissaient de tirer dans le tas, soit ils essayaient de faire causette et là... Elle préférait de loin cette solution. Inclinant légèrement la tête en guise de salut, elle parla le plus calmement possible :

" Bonjour, nous sommes des explorateurs, nous venons en paix. "

C'était caricatural, mais l'idée y était. Elle avait remarqué que nombre de peuples de la galaxie parlaient français, alors elle avait adopté cette langue, mais s'apprêtait à en changer si besoin était, en admettant qu'elle puisse s'adapter au dialecte local. Elle cherchait en même temps des signes permettant de rapprocher ces gens d'une peuplade terrienne afin d'anticiper leurs coutumes. Sa voix était manifestement tendue, mais ce n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait dans ce genre de situation, elle se maîtrisait sans trop de mal. Ce qui l'inquiétait beaucoup, en revanche, c'était l'état de ses coéquipiers.

Cela dit, ça ne l'empêcha pas de jeter un coup d'œil quelque peu réprobateur à Chris et Jill : elle comprenait bien que cette dernière devait souffrir, mais dans l'instant présent, plus ils se montreraient calmes avec les autochtones mieux ce serait. Autrement, ces derniers risquaient de paniquer et ce qui en résulterait serait sans doute problématique. En plus, elle ne savait pas encore s'ils pouvaient se comprendre. En se tournant à demi vers eux, tout en gardant dans son champ de vision le plus de monde possible, elle souffla aux terriens encore valides :

" Bougez le moins possible, gardez un air neutre sans sourire, ce peut être signe d'agression... "

De son côté, elle commençait à se demander s'ils n'auraient pas mieux fait de prendre leurs jambes à leur cou. Mais ça signifiait abandonner les leurs et probablement y rester eux même : ce ne serait pas elle qui lancerait l'idée.

Syrenna avait suivit tout le monde et trouvait le major dur envers Alison, mais ce fut Luc quilui tendit son arme. La jeune archéologue quand a elle fut assez étonnée de voir ces minis fleches empoisonnées se loger dans le cou de leurs amis. mais elle se contint. Surtout que maintenant ils étaient entourés. Et Jill blessée. Sa grande soeur blessée! Syr' avait bien du mal a le digérer mais elle devait aider Alison qui essayait d'établir un contact positif avec ce peuple.

Elle se releva pres de Jill ou elle était,puis s'avança d'un pas en avant, come pour faire comprendre qu'elle désirait prendre la parole. Elle posa ses mains sur son coeur en signe d'amitié et s'inclina devant les guerriers avant de se relever le sourire aux levres. Mais ses yeux étaient tristes...pour Jill cela se voyait aisément néanmoins elle prit aussi la parole espérant ne pas gacher ce que Alison avait fait.

"Nous ne voulont déranger personne nous pouvons passé loi de vos maisons si vous le désirez"

Elle posa doucement son arme au sol indiquant ainsi qu'elle voulait la paix pas la violence. De toute façon pour le peu qu'elle savait s'en servir...Puis elle regarda les gens dans les yeux un court moment avant de regarder Jill. Elle avait peur pour elle et pour ceux qui étaient tombés sur ces minis fleches. pourvu que les habitants comprennent leur intentions.

Alors que Jill se relevait difficilement, Chris s'approcha d'elle. Elle lui fit un sourire pour lui faire comprendre que ça allait mais lorsqu'elle comprit ce que voulait faire Chris, son sourire disparu et elle serra les dents. De toute façon, elle n'avait pas le choix. Il fallait qu'on lui remette l'épaule en place car sinon, elle allait souffrir un moment et il serait trop tard pour la remettre en place une fois arrivée à la base.

Chris plaça ses bras de façon à bien se placer pour éviter de trop la faire souffrir. Jill ferma les yeux et serra les lèvres. Sans attendre, elle hocha la tête pour faire signe à Christopher qu'il pouvait y aller. Sans même attendre, Chris tira d'un coup sec. Sous la douleur, Jill tapa dans l'arbre à proximité pour s'empêcher de crier.

"Oh la vache !!!!! Nom de dieu Chris !!!!" dit elle avec les larmes aux yeux

Elle avait déjà eu une épaule luxée mais jamais après une chute de plusieurs mètres. Mais Jill n'eut pas le temps de repenser à la douleur car les indigènes arrivèrent. Alison leur fit signe de ne pas bouger et si possible de ne pas sourire mais en même temps, Jill n'avait pas vraiment envie de sourire. Elle avait plus envie de leur casser la figure que de faire ami ami avec eux....

Les indigènes s'approchaient lance en avant et n'avaient pas l'air de comprendre ce que Syrenna et Alison essayait de leur dire.L'un d'eux mit un pied sur le major pour montrer à ses congénéres qu'il s'agissait de son trophèe , les autes s'approchaient du reste de l'équipe charchant à les désarmer à leur faire baisser leur armes qu'ils devaient prendre pour de vulgaire bâton vu le niveau technologique.Mais ils devaient avoir déjà vu des voyageurs d'autres planètes car ils se tenaient quand même à distance respectable et essayait de ne pas se trouver dans les lignes de tir.Tout au moins ce que pouvait en dèduire Alison et Syrenna.Ils s'agissaient d'hommes de petites tailles et tout en nerf même si il ne semblait pas être des forces de la nature.



L'un des hommes s'approcha d'Alison et la saisie fermement par le poigné apparemment il tenait à en faire son trophèe , tandis qu'un auter voulait en faire de même avec Syrenna.Apparemment les femmes avaient autant de valuer qu'un homme abattu et les regards lubriques des indigènes en disaient long sur leur intentions.


Pendant ce temps là les autres avaient encerclés Jill et Christopher qui ne s'était pas vraiment préparé à se faire contourner et piègé comme des bleux.Alors qu'elle essayait de bouger son épaule , dans un cri sourd de douleur elle refit jaillir son épaule de son logement.Christopher n'étant ni mèdecin et n'ayant aucune formation mèdicale avait fait de son mieux mais cela n'avait pas suffit pour remettre en place l'épaule du pilote.Cette dernière savait grâce à ces entrainements de survie que dans ce genre de cas immobilisaient l'épaule restait la meilleure solution en attendant qu'un professionel la remette en place.Mais la douleur qui la lançait manquait de lui faire tourner de l'oeil et tambouriner à ses tympans rapellant sa présence à chaque battement de coeur , à chaque inspiration et expiration.Elle avait viré au blanc cadavre immacullé et Christopher fut drôlement impressionné de voire que la jeune femme était encore consciente , à ses yeux sa résistance à la douleur sembalit sans limite.

Syrenna comprit vite que personne ne comprenait rien a ce qu'ils avaient dit, et les indigenes ne semblaient pas vouloir parler non plus. Au contraire ils marchaient par gestes apperemment, et non par paroles. Ils voulaient que les leurs baissent les armes ce qui ne serait pas bien difficile Syrenna avait déja fait cela tout a l'heure de toute maniere, mais un homme posa son pied sur le Major, comme si celui ci lui appartennait, génial...

Et un homme attrapa alison par le bras. Ah non! ils n'étaient pas des objets! alors qu'un autre approchait, Syrenna recula vite vers Jill et Chris. Jill venait de hurler, Syrenna détourna un instant le regard vers sa soeur de coeur qui souffrait, et ne regarda plus l'homme qui voulait l'attraper. Elle observa rapidement la situation Chris était subjugué et la jeuen femme ne tarderait pas a s'évanouir. Elle parla a Chris.

"Baissez les armes, de toute façon il faut pas qu'elle bouge de trop dans ces cas je crois... tu devrais la porter Chris leur faire comprendre qu'elle est a toi...comme ça ils n'oseront peut etre pas la toucher. Ils ne faut pas qu'ils la brutalise."

Elle se demandait si ces indigenes avait une conscience leur permettant de comprendre qui apartenait a qui mais si Chris prenait dans ses bras la militaire, il devait être clair qu'elle était a lui, restait a savoir si les indigenes accepteraient. syrenna lança un regard noir a l'homme qui voulait l'approcher en secouant la tête. Non il n'avait pas le droit;..Mais en même temps, avait elle grand le choix? Elle arreta de bouger, devant Chris et Jill, debout, elle s'arreta. elle avait peur oui, mais ne le montra pas. Il fallait se sortir de la. Elle esseya la langue de l'ancienne planete...et fit savoir qu'ils voulaient juste passer sans se battre.

Sans même savoir le pourquoi du comment, Jill vit les indigènes les encercler. Ils venaient de se faire avoir comme des débutants. Jill tenta de bouger son bras pour tenir son arme convenablement, seulement, son mouvement eut comme seul résultat de lui arracher un cri de douleur. En essayant de bien faire, Christopher n'avait pas replacé convenablement l'épaule de Jill et celle-ci venait de se déboîter à nouveau. Il ne restait plus qu'à trouver le moyen d'immobiliser son bras. Dans un mouvement, Jill arracha un morceau de son pantalon pour se faire une écharpe de façon à bien tenir son bras.

Seulement, elle souffrait tellement que Jill crut qu'elle allait tomber dans les vapes. Son teint avait viré au blanc et elle suait à grosses gouttes. Chaque battement de son coeur lui faisait ne pas oublier la douleur qu'elle ressentait.

Jill vit que Chris s'inquiétait de son état. Elle lui fit un sourire pour tenter de le rassurer.

"Ne t'en fais pas pour ça Chris. J'ai déjà vécu pire..."

C'est alors qu'un indigène fit quelque chose à Alison qui la déplut au plus au point. En effet, celui-ci attrapa son poignet l'air de dire "elle reste avec moi". Sans même chercher à réfléchir, Jill sortit Alison de là et donna son poignet valide à la place de sa coéquipière.

"Prenez moi, pas elles..."

D'un signe de tête, Jill fit signe à ses camarades de partir sans se retourner lorsqu'ils jugeraient que c'était le bon moment.

Alison n'aimait pas du tout la tournure que prenaient les événements. Au point où ils en étaient, soit ils se battaient de suite pour partir comme ils pouvaient soit ils se laissaient faire en espérant instaurer le dialogue.

La première solution avait le gros inconvénient d'abandonner ceux qui étaient KO, de risquer sérieusement un coup de lance qui pourrait aussi bien s'avérer mortel et pour finir des coups de feu à tout va donneraient sans doute un bain de sang du côté des autochtones. Une jolie façon de s'entretuer...

D'un autre côté, Alison avait un peu du mal à jouer les potiches qu'on emmènerait bien gentiment. Certes, ils ne seraient peut-être pas séparés - quoiqu'elle savait par expérience que c'était souvent le cas dans ce genre de tribus où les hommes et les femmes restaient chacun de leur côté - mais s'ils finissaient sans arme pieds et poings liés, ça ne les avancerait pas à grand chose.

Elle trouvait ses coéquipiers bien gentils mais se mettre deux par deux et se porter, ça voulait dire se trouver avec les mains occupées et donc n'être plus en mesure d'utiliser son arme. En plus de ça, elle fit remarquer :

" Laissez tomber : si vous les hommes êtes des trophées, alors il y a peu de chance qu'il vous prennent en considération. "

Considérant que les autochtones ne comprenaient vraiment pas leur langue, elle enchaina rapidement à l'intention de ses coéquipiers :

" Bon soit on se laisse faire et je continue à essayer d'engager le dialogue mais va falloir suivre un minimum leur façon de faire pour pas risquer de les offenser, soit on y va franchement pour leur faire comprendre de suite qu'on est pas d'accord, mais alors on ramasse nos coéquipiers et on file, me demandez pas comment. "

Elle paraissait posée dans sa façon de parler, se tenant visiblement le plus neutre possible face à leurs "agresseurs", mais elle se contenait : intérieurement, elle commençait à vraiment avoir peur. Elle ne se voyait pas vraiment partir en courant en abandonnant les autres, ni tirer dans le tas, mais elle connaissait assez bien les mœurs de ce genre de peuple pour savoir que se laisser faire pouvait aussi bien être très risqué. Elle avait déjà pris la peine de s'adapter à des peuples plus ou moins primitifs, mais elle avait toujours fait en sorte de savoir à peu près à quoi s'attendre pour éviter de finir droguée et totalement sans défense au fin fond de la jungle.

Il y avait peut-être un dernier truc à tenter et elle fit un pas en avant, maintenant que Jill l'avait dégagée et que cette dernière avait laissé entendre qu'ils devaient essayer de partir. Elle fit signe du doigt, de la tête - bref visuellement autant que possible - que non, ils n'étaient pas d'accord, annonçant à voix haute d'un ton qui ne souffrait pas la réplique :

" Laissez-nous partir. "

Le ton était plus important que les mots. Sur ce, elle tira un coup de feu, en l'air. Soit ils se faisaient tuer par réaction, soit les autochtones s'enfuyaient et pour ce qu'elle en savait, il y avait des chances que la seconde option soit la bonne, pour peu qu'elle ait eu l'air assez convaincue dans sa demande. C'était presque un coup de bluff vu qu'elle ne se voyait pas trop tirer dans le tas, mais vu que personne ne prenait de décision et qu'il fallait bien en finir...

Syrenna...n'était pas trop daccord sur le fait que Chris la porte elle avait dit cela pour Jill car celle ci blessée, son bras ne devait pas etre tiré brutalement...elle était plus en sécurité dans les bras de John que a terre. Elle regarda Chris et lui demandade descendre en silence, il le fit et elle le remercia d'un sourire. Puis elle écouta alison. Celle ci avait raison, mais tout de même, leurs blessés, étaient deux, deux hommes, inconscients deux militaires donc pour tirer convenablement il ne restait que John et Chad. Bref, Alison tenta un énorme coup de bluff...et Syrenna pensait que soit elle avait signé leur arret de mort, soit les autochtones s'enfuyaient soit il tiraient sur leurs mains pour empécher de tirer. Hummm rien de tres réjouissant. mais il fallait de toute façon faire vite les hommes étaient blessés.

Syr' ne voulait aps faire échouer, la tentatives de leur amie archéo cependant, elle s'approcha de Luc. s'agenouillant, elle vit les pointes avaient l'air empoisonnées...ce n'était pas des plus réjouissant, elle esseya en silence, de le ranimer ensecouant un peu, paser de l'eau sur le visage bref...s'ils devaient fuir cela serait mieux si les deux hommes étaient conscients. Elle ne dit plus rien, laissant le bluff de Alison faire son effet mais se tenait prete a prendre l'arme de Luc au cas ou...

*il faut en finir ça traine en longueur ce n'est jamais bon*

Alors que Jill avait donné sa main à la place de celle d'Alison, celle-ci approcha de nouveau et dans son mouvement, la chevelure rousse fut libérée du casque et en voyant ça, les indigènes reculèrent. Un coup de feu retentit sans que Jill ne sache d'où il provenait. Certains indigènes se jetèrent par terre et d'autres préférèrent fuir. Jill se tourna vers Alison et lui fit un clin d'oeil qui fut vite stoppé par la douleur que lui collait son épaule déboîtée.

Le petit groupe fut invité par les indigènes à les suivre à travers la jungle. Ils n'avaient pas trop le choix et tout ce petit monde se mit ensuite en route vers leur village.

Jill fut ensuite étonnée de voir ce qu'il se passa. Les indigènes qui les avaient en quelque sorte agressées avec Alison furent immédiatement égorgés comme des animaux et tout ça avec leur accord. Jill n'en croyait pas ses yeux. Une simple punition aurait suffit mais ce n'était pas vraiment la peine de les exécuter pour ça. Jill jeta un coup d'oeil plus qu'étonné à Alison.

Mais la surprise du chef fut de constater que la porte était là mais que malheureusement pour eux, il n'y avait aucune trace du DHD aux alentours. C'était la cerise sur le gâteau. Jill qui quant à elle était aux bords de la crise de nerfs, balança un coup de pied qui alla percuter la végétation locale.

"MAIS C'EST PAS VRAI BORDEL !!!!!!!! C'EST QUOI CE MERDIER ????"

Jill devait se douter qu'avec ses grands gestes et ses cris, elle devait faire peur aux indigènes qui la regardaient à présent comme si elle devenait folle. Chose qui n'allait pas tarder à se produire si ils ne trouvaient pas le moyen de se sortir de là.